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| Sujet: Re: Heaven can wait. x Nathanaël Von Stuffer. Mar 16 Mar - 18:35 | |
| Okay :) Ben on pourrait partir de là Selena a-t-elle des frères & soeurs de l'âge de Nath' ? |
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| Sujet: Re: Heaven can wait. x Nathanaël Von Stuffer. Mer 17 Mar - 14:45 | |
| Non pas vraiment, pourquoi Nath ne connaitrait pas le cousin de Selena, tout simplement ? |
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| Sujet: Re: Heaven can wait. x Nathanaël Von Stuffer. Mer 17 Mar - 16:03 | |
| - Citation :
- x Nathanaël est officiellement fils unique. Sa mère est partie lorsqu'il avait six ans, et il ne l'a jamais revue. Son père ne s'est jamais remarié et n'a jamais eu d'autres enfants... Mais sa mère ? [ Demie-Soeur de préférence ]
Ca pourrait vraiment coller ! La mère de Nath est partie, lorsqu'il avait six ans. Han' et Nath on six ans de différence. Concernant la mère de Hanneli... Quelle coïncidence ! Elle s'apelle Mary. Mary, Maria... Elles ont toujours été très distantes l'une de l'autre et pour dire vrai, la fille ne sait rien du passé de la mère, si ce n'est qu'elle a perdu un enfant. Une fille qu'elle aurait eu en 1984 et qui aurait aujourd'hui 26 ans si elle était en vie... Du moins, c'est ce qu'elle a dit au père lorsqu'ils se sont rencontrés, lui aussi ne sait pas tout sur elle.
Un petit copier-collé de mon histoire pris sur ma fiche
- Spoiler:
Mary Coldman est née le 9 Février 1965 à 7h46 dans un hôpital de Londres. Tout avait été prévu pour qu’elle naisse au St Thomas’ Hospital le 5 mars 1965 dans l’après midi. Tout aurait été pour le mieux, elle se serait appelée Aubrey et aurait porté de jolis pyjamas brodés de son prénom. Mais le 9 Février 1965, tôt dans la matinée, le bébé arriva. Dans la hâte, le père son trompa d’hôpital. Il n’y avait aucun dossier, il fallait partir pour le deuxième hôpital, mais c’était trop tard : la mère perdait déjà les os. Le personnel disponible se mobilisa pour cette femme qui, irrémédiablement, aller accoucher ici. Tout se déroula à merveilles, l’enfant était en bonne santé, les parents étaient rassurés. Lorsqu’il fallut donner à nom au nouveau né, les parents se regardèrent et dirent à l’unisson « Mary ». Ils se trouvaient au Mary’s Hospital.
C’était l’histoire de ma mère. Du moins c’était la seule solution logique que je trouvais pour expliquer la présence de pyjamas vieillots pour nourrissons trouvés par inadvertance dans un carton au grenier. Sur tous les mignons vêtements était brodé le prénom « Aubrey ». Arf, pourquoi a-t-il fallut que mes grands-parents change son prénom ? Aubrey c’est le seul truc cool qu’elle aurait pu avoir pour elle. Mary c’est moche. Les jours suivants, je me suis renseignée. Durant un des rares diner où nous étions tous les trois réunis, j’ai lancé un vague « Dis m’man, tu m’avais jamais dis que tu devais t’appeler Aubrey. ». Je crois que je n’ai jamais vu ma mère faire une tête pareille. Genre les yeux qui sortent de ses orbites, comme ses foutus porte-clés. Vous savez, ceux où on appui dessus et y a tout qui gicle jusqu’à ce qu’on relâche et que tout redevienne normal. Ouais, genre dans les dessins animés quand y a un personnage à qui ont vient de crier « Bouh ! ». Dans les sms, on voit des simley genre O_O, mais personne n’arrive à faire la tête en vrai. Ma mère a réussit ce jour là. Ce n’était pas beau à voir, et c’est peut-être pour ça d’ailleurs que mon père à recraché ce qu’il était en train de manger. Plus tard, j’ai appris que ma mère était née au St Thomas’ Hospital, sans hâte et même avec quelques jours de retard, que ces parents avaient toujours voulu une petite Mary et que les petits pyjamas ne lui étaient pas destinés. C’est alors qu’on m’apprit que j’avais eu une sœur. Elle s’appelait Aubrey Coldman, était née le 24 mai 1984. Mary avait 19 ans. Jaques en avait 22. C’était leur premier enfant. Ils étaient fiers. Mais le bonheur ne dura pas. Un an tout au plus. L’enfant était douée, très douée : à un an, elle commençait déjà à marcher et savait articuler quelques mots simples. Une si grande autonomie à un tel âge épatait les parents qui la laissaient marcher à sa guise. Quelques jours plus tard l’enfant était tombé dans un escalier. On est tous mortel, mais il y en a qui sont plus éphémères que d’autres. Je suppose que cela peut expliquer le comportement de ma mère à mon égard. Des yeux qui te fixent en te disant « Aubrey elle était intelligente, elle aurait su faire ça » ou alors « si seulement c’était ta sœur et pas toi ». Je n’en tire aucun chagrin. Ma mère et mon père ont vécu leur tragédie, ce n’était pas la mienne. Ma tragédie à moi, elle est différente.
C’était l’époque où je ne mangeais plus grand-chose. Quand je l’ai rencontré, j’étais en deuxième année de lycée. J’avais redoublé, je m’étais réorientée. Lui, il venait d’arriver en France. Nous étions au mois de juin, au tout début du mois. Le 2 ou le 3 si je me souviens bien. C’était l’heure de la pause déjeunée, je n’avais pas faim et par un soleil pareil, j’avais envie de sortir marcher un peu. Près de mon lycée, il n’y avait aucun parc, aucun endroit paisible où se reposer devant une petite fontaine. Pas de clichés comme ça. Pas de verdure. Juste un passage, un raccourci avec des arbres pour mener à la rue suivante sans utiliser la route. Il était adossé contre un tronc. Je ne l’ai pas regardé et j’ai continué mon chemin. J’ai continué à marcher un certain temps, jusqu’à ce que je devienne obligée de faire demi-tour pour arriver à temps à mon prochain cours. Le même chemin, mais dans l’autre sens. La même rue, le même raccourci, le même tronc. Il était encore là. Je l’ai regardé et j’ai continué mon chemin. Mais il se mit à me suivre. La rue suivante, il me suivait toujours. Il me suivit ainsi jusqu’au lycée où je me suis retournée afin de lui dire « Eh mais qu’est-ce que tu as à me suivre comme ça ? T’es un dérangé mental ou un paumé ? ». Il était souriant et me répondit « Bonjour, je suis un paumé. ». Il s’appelait Stephen Neil Royston et était né le 10 mai 1989. Il avait vécu à Londres, à Teignmouth, dans le Dartmoor et avait vécu en écosse trois ans. Il était venu en France avec son petit frère, Matt, 16 ans. Un anglais qui parlait pourtant très bien français, voulant travailler dans le cinéma, au niveau des éclairages, tout ce qui est technique. Il m’avait attendu toute l’après-midi devant le lycée et m’a rappelé : « je suis un paumé ». J’ai grimacé mais je lui ai quand même indiqué en français le bus à prendre pour se rendre à la gare et lui ai même offert mon vieux plan du métro parisien pour qu’il s’y retrouve. Ce après quoi, je suis partie prendre mon bus avec une amie. Sur le chemin du retour, j’ai regardé autour de moi. Pas de Stephen Neil Royston à l’horizon. J’étais tranquille. Au bout du troisième arrêt de bus, mon amie me dit quelque chose qui ressemblait à « Hanneli, il y a un mec qui te regarde depuis tout à l’heure. Te retourne pas il arrive ». Je ne me suis pas retournée mais j’ai entendu un « June » avec un accent typiquement anglais. C’était lui.
Pour faire court, après ce jour je ne l’ai pas revu durant un mois. Mais après… Nous sommes allés à Paris ensemble, juste pour qu’il visite. Rien d’autre. Je lui ai fait par des mes idées concernant cette villes. Paris c’est pas la ville des amoureux ça c’est juste un mythe. Paris c’est juste la ville la plus stressante. Paris c’est la cigarette qu’on prend pour un nuage. Paris c’est les klaxons qu’on prend pour le chant des oiseaux. Paris c’est la boue, la pluie. Paris c’est horreur. Et j’aime Paris.
J’avais beau lui dire que mon prénom était Hanneli June, qu’on ne disait que Hanneli, lui continuait à m’appeler June. Son style négligé un peu punk lui donnait des airs de Sid Vicious, ce pourquoi je l’appelais Sid. Il me parlait en anglais et je lui répondais en français. Nos conversations bilingues nous énervaient souvent, mais on continuait. Sid était violent et impulsif. C’était un paumé, oui. Nous étions pourtant soudés l’un à l’autre. Quand nous parlions de nos projet professionnels avenir, il me répétait « Non, tu ne dois pas être traductrice. Tu dois être actrice comme ça je serais le seul à te mettre en lumière ». Il m’a volé un baisé et sa seule excuse était « Tu m’a bien volé mon cœur, nous sommes quittes ». Notre amour n’était pas beau. Il était violent, je l’ai dit. Mais je l’aimais. Et il m’aimait. Nous nous aimions mais nous nous déchirions. Il ne voulait que mon bonheur mais ne savait pas s’y prendre. Sans cesse il me disait « Arrête de maigrir, s’il te plait ». Sans lui, je serais tombée dans l’anorexie. Sans lui, je n’aurais pas survécue. Chez moi, il me demandait toujours « joue du piano, joue pour toi. Pas pour moi, mais parce qu’en jouer te fais du bien à toi. Joue pour toi » Après l’amour, il avait l’habitude de s’assoir au bord du lit et de fumer. Il s’en voulait. Il s’en voulait de me faire du mal. Il voulait être celui qui guérirait tous mes hématomes, pas celui qui les provoquait. Et puis le 7 avril 2008 il ne fuma pas, il partit. Pour de bon. Je n’ai eu aucunes nouvelles. J’ai souffert et je pensais qu’il ne pouvait rien m’arrivait de pire. Si seulement.
Suite à cela, plus rien ne me retenais en France. Afin de devenir traductrice, je devais intégrer une école parisienne. Mais Paris me rappelais trop de chose et me donnait littéralement envie de gerber. Bah, j’suis partie en tant que jeune fille au pair en Nouvelle-Zélande. Les temps d’adaptations étaient difficiles, et les mômes étaient durs avec moi. Mais ce fut une expérience incroyable que je ne regrette pas. Ces trois têtes blondes. Ces trois mousquetaires. Ils me manquent. Après deux ans passés avec eux, je me devais de rentrer. Nous étions au printemps 2009. Un an sans nouvelles de Sid. A mon retour, j’ai revus des amis, je suis sortie. J’ai rencontré les amis de mes amis, me suis faite de nouvelles connaissances. J’ai bien décidée à vivre sans Lui. Je suis sortie à Paris avec un garçon très gentil rencontré chez une amie. Et puis sur le quai du métro, il s’est approché de moi. Je ne voulais pas. Il a penché la tête. Il allait m’embrasser. Je ne voulais pas. Puis quelqu’un arriva brusquement dans mon dos, jetant le garçon par terre. La personne derrière moi me tenait fermement dans ses bras, j’avais mal. Un seul mot suffit à apaiser ma douleur : « June ».
Il m’a dit que Matt tenait à me revoir, qu’il faisait une fête pour leur retour et qu’il m’invitait. La même adresse qu’avant. Je suis venue à la fête bien sûr. Moi aussi je voulais revoir Matt. Mais ce n’est qu’en arrivant que je compris qu’il ne s’agissait pas d’une fête de retour : il n’y avait que Matt qui restait. Sid m’a dit que qu’il était parti aux Etats-Unis, qu’il ne m’avait rien dit pour me rendre plus forte. Il ne voulait plus me faire de mal c’est pourquoi il avait coupé les ponts. Mais c’était trop dur et avait profité du retour de son frère pour venir me chercher. Je croyais que l’on fêtait ton retour. On fêtait notre départ, sauf que tu es parti sans moi. Stephen Neil Royston est décédé le 25 juin 2009. Sid que voulais-tu ? Tu voulais que je vienne avec toi en Amérique ? Tu voulais que je te suive à Berkeley ? Que je devienne actrice ? Sid est mort. Sid s’est suicidé. Sid s’est pendu. Sid, si c’est un jeu pour me rendre plus forte arrête, ce n’est pas drôle. Je t’aime.
Tu crois que rien ne va ? Que aubrey, c'est pas du tout ça. Mais j'ai dit que c'est ce qu'avais dit la mère, pas que c'est ce qui était vrai. Elle aurait menti (elle a toujours fonctionné ainsi). Elle aurait réellement eu un enfant en 84, mais un garçon. Un garçon qui serait en vie. Nath. Dis moi si tu aimes... Ca parait compliqué comme ça mais pas du tout :)
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| Sujet: Re: Heaven can wait. x Nathanaël Von Stuffer. Mer 17 Mar - 19:24 | |
| Selena : ton cousin est sur le forum ? Hanneli : J'aime beaucoup, beaucoup l'idée ! Je prends avec plaisir :D |
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| Sujet: Re: Heaven can wait. x Nathanaël Von Stuffer. Dim 21 Mar - 18:32 | |
| - Citation :
- x Cette fille, il a
dû la croiser deux ou trois fois dans les couloirs. Il aura juste fallu un ou deux petits sourires insignifiants pour que naisse la rumeur : Nath' sort avec elle. Oui mais voilà, ce n'est qu'une rumeur. Enfin, pour le moment... C'est encore libre Nan parce que j'étais toute seule comme prof donc jveux bien régler ce soucis xD (et puis ça énervera mon futur chéri si tout le monde y croit lui y compris xD) |
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| Sujet: Re: Heaven can wait. x Nathanaël Von Stuffer. Dim 21 Mar - 22:20 | |
| Oui oui, c'est encore libre Si tu le veux, il est à toi |
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| Sujet: Re: Heaven can wait. x Nathanaël Von Stuffer. Dim 21 Mar - 22:27 | |
| Avec un immense plaisir ^^ On se serait rencontré où ? Comment pourquoi xD |
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| Sujet: Re: Heaven can wait. x Nathanaël Von Stuffer. Dim 21 Mar - 22:30 | |
| Ils sont profs. La rencontre n'est pas difficile... ^^ Après, ils pourraient bien s'entendre, et discuter ensemble de temps en temps ( dans les couloirs, ou à la cafét', ou en dehors de Berkeley ) & ça ferait jaser les élèves. Ça te dirait ? |
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| Sujet: Re: Heaven can wait. x Nathanaël Von Stuffer. Dim 21 Mar - 22:34 | |
| Yep je dirais même genre un jour ils rentrent ensemble; tu aimes la ramener chez elle et ils ne font que papoter..sauf qu'un prof qui passe un moment avec un autre chez lui ça fait jaser..Genre on parle des élèves etc..tu l'aide parfois vu qu'elle est encore jeune et que tu as 2ans de plus ? |
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| Sujet: Re: Heaven can wait. x Nathanaël Von Stuffer. | |
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