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J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae [HOT]

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MessageSujet: J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae [HOT] J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae  [HOT] EmptyDim 28 Fév - 2:36

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"J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps...
il appris à nager, mon chagrin."
De Philippe Geluck

    « T’as vu Watch Out ? T’as lu ces derniers articles sur les Miller ? Mais oui ! Voyons tout le monde est au courant, mais tu crois qu’il le sait ? » La jeune femme me regarda en se pouffant de rire. Sur le coup je n’avais pas compris. Voilà maintenant une semaine que j’étais revenu. J’ai appris que mon frère était ici. Je savais que quelque chose était arrivé à Ambrae, mais pour tout dire je ne savais pas vraiment quoi. A chaque fois que j’osais me montrer à d’autres élèves, ces derniers se pouffaient de rire. Un rire moqueur. Ca ne m’était jamais vraiment arrivé. Je n’avais pas eu le courage d’appeler Aislynn pour lui demander ce qui s’était passé. Mais la conversation qu’avait eu les deux jeunes femmes m’intriguait. Il fallait que j’en sache plus. C’était vital pour moi. J’attendis patiemment la fin des cours. Dès que j’eu l’occasion, ma direction s’orienta vers la salle remplie d’ordinateurs. J’en pris un et me mis dessus. Je savais ce que je recherchais, il me fallut revenir dans les historiques pour voir l’adresse du site de Watch Out. Je ne m’attendais pas à voir ça. Ma vision fut troublée pendant quelques secondes. Au fur et à mesure que je lisais ces lignes, mon cœur se serra. Je n’avais plus l’impression d’avoir une pompe qui m’envoyait du sang dans tout le corps, mais kavas plus l’impression d’avoir une épine qui s’enfonçait de plus en plus dans mon cœur. Brisant la circulation de mon sang. Je sentais sa circulation. Je pouvais suivre toutes les étapes du sang jusqu’à mes organes. Ambrae était avec un autre. Ce n’était pas plus étonnant, j’étais parti sans le lui dire. Je n’avais pas eu envie qu’elle souffre. Mais j’aurais du m’y attendre. Elle n’allait pas m’attendre toute sa vie. Mais quand je vis le nom de Joe Kadden Miller. Mon cœur se serra encore plus. Je perdis mon self-control. J’avais envie de tout casser autour de moi. Tout le monde était au courant de leur liaison. Tout le monde se fichait de moi dans leur dos. Je ne pouvais pas en entendre plus. Il fallait que j’intervienne au plus vite. Je devenais digue. Je ne pouvais en lire plus. Je pris d’un revers de main ma veste et quittai la salle. La mettant sur mes épaules, je me revoyais offrir mon amour à Ambrae. Je nous revoyais tous les deux au bord de l’eau du lac. Je m’imaginais encore sentir le parfum de ses cheveux. Un parfum de vanille que je ne pouvais oublier. Non je ne pouvais pas le laisser faire ça ! Il avait connu le paradis avec elle ! Maintenant il allait souffrir ! Je le promettais. J’en faisais le serment. Mon frère allait regretter son amour pour elle. Mais elle, je ne peux lui faire du mal. Elle est tout ce qu’un homme peu rêver. Une femme extraordinaire. La meilleure qu’il m’ait été de rencontrer. Mais je ne pouvais la laisser vivre le parfait amour avec mon frère sous mes yeux. Une grande envie de vengeance était née en moi. Je ne désirais qu’une chose les voir souffrir, mais surtout lui. Ma vengeance allait être quelque chose dont-ils allaient se souvenir. On ne s’attaque pas facilement à moi comme ça sans recevoir un énorme coup dans la poitrine comme il venait de le faire avec moi. Je voulais qu’ils souffrent. Qu’ils souffrent comme je pouvais souffrir. Cette vengeance était malsaine. Mais on ne peut empêcher à un homme de se venger d‘un autre qui lui a volé celle qu‘il aimait. Surtout quand on sait que cet homme est votre frère. La souffrance est difficile. Mais de supporter ça était quelque chose que plus complexe. Si seulement ils avaient eu le courage de me le dire. Par email. Par texte même. J‘aurais voulu être au courant mais je demeurais là comme un pauvre imbécile sous le regard de ceux qui ne me voulaient que du mal.

    ***

    Oublier était impossible. Je ne pouvais oublier de les voir ensemble. Je ne pouvais oublier ce que j’avais lu. Pour la première fois de ma vie j’allais faire quelque chose que je trouvais faible. Comme tous les hommes ayant une peine de cœur insupportable à vivre j’allais boire de l’alcool. Une quantité qui me permettrait de me sentir bien pendant plusieurs secondes j’en avais besoin. Mais je n’étais pas encore majeur. Mais ça ne m’empêcherait de prendre de l’alcool. Je savais que dans les supermarchés, un Coréen vendait de l’alcool à des jeunes. Ils venaient tous ici. Ce vieil homme ne savait pas que vendre de l’alcool aux mineurs était interdit. C’était parfait pour moi. En entrant dance ce supermarché miteux, je pris toutes les bouteilles qui me tombaient sous la main, vodka, bières, et j’en passe. Je pris en tout 5 bouteilles. La plus forte était celle de vodka. Celle de que je devais boire à tout prix. L’homme me regarda avec un regard de travers. Il voulait ma photo ou quoi ?! Il n’allait pas s’y mettre aussi ! Je n’étais pas du genre à me mettre en colère comme ça. Mais la trahison était là. Elle pourrissait mon intérieur. Elle me pourrissait même. Pas un sourire, pas une seule envie de lui de perler à cet homme même pour lui dire un simple bonjour. Je n’avais qu’une envie c’était d’être lâchement soul et qu’on me laisse tranquille. Je pris les bouteilles qu’il me tendit dans un sac plastique. Ma direction était simple. Je faisais ce que je voulais. Après tout j’étais bien le capitaine de mon âme, le maitre de mon destin. Mais au fond de moi quelque chose essayait de me remettre sur le droit chemin. Cette voix me disait de ne pas faire ça. Je devais l’écouter, mais pour une fois je décidai de n’en faire qu’à ma tête. Je me fichais des conséquences. Je fonçais tête baissée. Je ne calculais pas. Il ne fallait pas. Il y avait tellement de choses que mon esprit devait supprimer. Je devais me retrouver seul. Faire le point. Certains prenaient de la drogue. D’autres comme moi prenaient de l’alcool. Ne réfléchissant pas, j’attendis la fin de soirée pour que les gens ne puissent pas me voir dans cet état là. Je ne voulais pas effrayer les personnes qui oseraient passer devant moi. Mais quand la nuit fut tombée, je pris la bouteille de bière et la vida d’un trait. Ayant les larmes aux yeux, ma vue était toute floue. Je n’arrivais pas à voir quelque chose de net. Tout était flou. D’un revers de manche, je m’essuyai les larmes que mes yeux laissaient couler. Je devais avancer. Je devais changer d’endroit. Fuir comme un voleur à la vue des autres personnes autour de moi qui me regardaient noyer mes chagrins avec des liquides alcoolisée. Ma visite se termina dans une grande place. Un entrepôt désinfecté depuis de nombreuses années. Peut-être une ancienne usine de vêtements. Elle avait du fermer depuis de nombreuses années. C’était maintenant un repère pour les drogués et les vendeurs de drogue. Ici à s’échanger la marchandise qu’ils devaient absolument vendre dans les plus bref délais. Je posai ma poche en plastique et là je regardai tout autour de moi. Un cri me parvint alors. Me brûlant la gorge. Je forçai sur mes cordes vocales pour montrer à quel point j’était insatisfait de ma vie. Je pris alors la bouteille de vodka que j‘ouvris. Je la levai en l’air et fermai les yeux. Mêlant mes lèvres à l’embouchure de la bouteille. Goûtant un pêcher mortel contenant un poison qui me permettrait de me sentir bien pendant quelques heures. Le lendemain matin, je me réveillerais certainement là mais peu importe c’était ma vie.
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MessageSujet: Re: J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae [HOT] J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae  [HOT] EmptyDim 28 Fév - 3:36

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Le seul moyen de se débarrasser
d'une tentation, c'est d'y céder.


    « Mais où es-tu maintenant ? Tu ne m’as pas donné de nouvelle depuis tellement longtemps. Que fais-tu ? Tu es si distant avec moi » Je m’étais répéter ce refrain durant des heures, des jours, des semaines. Je l’avais attendu. Je l’aimais. J’attendais toujours. Et il est vrai que j’avais céder à une impulsion. J’avais besoin d’affection, d’amour. J’avais besoin de lui. Il était trop tard. Maintenant tout le monde savait pour cette histoire. Tout le monde me prenait pour la pire des saloppe. Celle qui trompe son petit copain avec son frère jumeau. Il était vrai que j’avais commis une erreur. Je m’en voulais tellement. Cela fait quelques jours que je ne parle plus à Joe, trop honteuse que cette histoire soit enfin découverte par tous ces gens. Je n’étais pas si amoureuse de Joe que ça. Oui je l’aimais, j’avais de l’attirance. Mais je ne pouvais être avec lui. Il était le frère d’Anton, le frère de l’homme avec qui j’étais si bien. Il avait disparu maintenant. Je savais qu’il était ici, quelque part, mais je n’avais aucune idée d’où précisément. Je me devais de le voir et de lui reparler. De lui expliquer la situation. Même si cela ne changerais surement rien de notre relation, même s’il ne me pardonnerait pas – avec raison – je me devais de le faire. J’avais cherché partout où il était possible de chercher un homme. Vraiment partout, mais c’est en ce vendredi soir, après les cours, que je cessai les recherches. Comment faire pour vivre ma vie s’il n’était plus à mes côtés ? Certain disent que la nuit porte conseille, mais je n’avais nullement l’intention de dormir. J’étais sorti, habiller d’une robe soleil rouge flamboyante et de tongs noires, dans le seul but d’errer ici et là. Mes pieds m’avaient instinctivement conduit à la plage. Je me promenais sur celle-ci, tout en pensant. Le soleil se couchait lentement. Je n’avais pas mangé depuis près de deux jours. J’étais comme une sans abri qui cherchait un peu de réconfort. Seule sur la plage, je vis au loin une sorte de bâtisse d’ont je n’avais jamais estimé l’existence. Des gens arrivaient, je n’avais aucunement envie de me voir confronté à des personnes qui me rêveraient encore et encore à l’école. Je pris mes tongs, que j’avais retiré pour profiter des vagues sur mes oreilles, entre mes mains, sécha mes larmes et me mis à courir vers l’entrepôt.

    Il faisait plutôt noir dans cet endroit, mais assez clair pour distinguer parfaitement les objets. Je m’y croyais seule, jusqu’au moment où j’entendis un cri perçant à mes oreilles. Prise par une peur incroyable, je regrettais d’être venu ici. Je pris mon courage à deux main, m’avançait plus profond dans cet entrepôt dévasé et délaver. C’est à ma grande surprise, une adorable surprise, que je vis Anton. Il n’était pas dans son état normal. Il semblait, triste, mais surtout, il était saoul. C’était l’une des rares fois que je le voyais saoul. Il n’avait ni remarquer ma présence, ni envie de me savoir ici. J’hésitai à l’appeler. À lui avouer ma présence indésirable. Mais, idiote et tache comme je suis, je le fis. J’aurais dût penser avant d’agir ou plutôt me pousser en courant. Je m’avançais un peu vers lui, stresser et timide. Je me tenais quand même loin, au cas où sa rage aurait dépassé la réalité.

    a m b r a e « C’est ici que tu te cache ? » Dis-je timidement avant de reprendre la parole. « Je t’ai cherché durant deux jours entier… Maintenant, je comprendrai que tu ne voudrais pas me voir ni me parler. »

    Je le vit dans ses yeux. La haine qu’il éprouvait. Je me disais à quel point j’aurais mieux fait de ne pas être là. De ne pas lui parler. Je serrais mes mains ensemble. Baisant le regard, je repris la parole.

    a m b r a e « Je vais quitter… je crois.. »

    Mais en le voyant agir, je ne pouvais pas le laisser seul. Je vis le sac de plastic, remplit d’alcool. Je vis les bouteilles déjà entamer. Je compris qu’il avait besoin d’aider. Surement pas de moi, certes, mais jamais je ne le laisserais seul ainsi. Je m’approchai de lui pour ramasser les bouteilles vides.

    a m b r a e « ça fait... Longtemps que tu es dans cet état ? Anton… je… m’en veux tellement. J’aurais jamais dût céder à la tentation. Tu n’étais plus là, je n’avais aucune nouvelle. La distance m’a fait perdre la tête. »

    Je gardais la tête baissé, trop honteuse pour daigner le regarder.
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MessageSujet: Re: J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae [HOT] J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae  [HOT] EmptyDim 28 Fév - 16:11

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"J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps...
il appris à nager, mon chagrin."
De Philippe Geluck

    Je n’avais plus envie de rien sauf de terminer cette nuit sans savoir marcher. Tout autour de moi les murs étaient couverts de graffitis dissimulant des insultes ou des dessins incompréhensibles. On pouvait même distinguer des cachettes de doses illicites. C’était un endroit où des jeunes organisaient des soirées secrètes. Il devait même y avoir des confréries qui faisaient leurs réunions secrètes ici loin de tout regard indiscret. Le cri que je venais de pousser était horrible. Un mélange de haine et de détresse. Je ne leur en voulais pas. Je n’avais pas de raison de leur en vouloir. Ils avaient tous les deux étaient attirés l’un à l’autre pendant mon départ. Elle avait pu tomber sous ses airs charmeurs qui me ressemblaient, s’imaginant peut-être me voir ou peut-être pour me faire du mal. Lui avait certainement voulu exprimer l’amour qu’il ressentait pour elle. Il en avait profité. Mais je n’avalais pas qu’il ait pu me faire ça à moi. Son frère. Mon frère jumeau. Je ne le croyais pas capable de me faire une chose comme ça. Je le vivais mal. Une profonde haine était née. Elle agrandissait le fossé qui s’était creusé pendant des années. Maintenant il y avait une sorte de grand vide entre nous. Je ne comptais pas le laisser se rapprocher de moi. Maintenant je ne voulais même plus le voir. Il ne faisait plus parti de ma vie. Il était une entité à part. Je faisais comme si je le connaissais pas. Ma vie était mieux sans lui. Je ne voulais plus le voir. Mais un jour, je le verrai et je lui demanderai pourquoi il fait ça. On ne fait pas ça à son frère et il doit le savoir. Ce n’est plus de la fraternité. Maintenant je ne sais même plus si je le considère comme mon frère. Il est plutôt devenu mon ennemi. Je ne pense plus vouloir le voir. Il ne m’intéresse plus. A quoi bon le voir si c’est pour voir la pitié qu’il va exprimer en me demandant de l’écouter ou même de s’excuser ? Je ne comptais pas voir ça. Je comptais d’abord régler mes problèmes. Pour cela il fallait que je commence par elle.
    Venant de la faible lumière qu’il y avait je la vis elle. Je n’osai plus penser pendant quelques instants. Je ne faisais que la regarder. J’admirer sa démarche gracieuse. Son doux parfum de vanille venait chatouiller mes narines. Je ne pouvais pas m’en empêcher. Ma nature affective me poussait à la prendre dans mes bras. A la protéger de ce lui qui n’était pas sûr. Ici, elle pouvait tomber sur tout ce qui existait comme racailles. Je n’avais pas envie qu’elle en paye les conséquences. Mais d’ailleurs pourquoi était-elle ici ? Je ne comprenais pas pourquoi elle était venue dans cet endroit sombre et humide, où la détresse et la peur cohabitent ensemble pour inquiéter les jeunes gens qui osaient s’aventurer ici même pour s’amuser. Mais que faisait-elle ici? C’était la seule question que j’arrivais à me poser. J’étais presque soul, oui mais pas au point de ne plus contrôler mes sentiments. Je savais qui elle était, elle. Je savais ce que je ressentais vis-à-vis d’elle. De l’amour? De la haine ? Qui n’est pas l’humain qui n’a pas ressenti ça après avoir été trahi ? Elle me parla, sa douce voix me calma. Elle était pour moi une musique que je ne cesserai jamais d’entendre. Une voix qui ne vous veut que du bien et aucun mal. J’avais devant moi un ange qui venait à ma détresse. Je pouvais ressentir de la haine envers elle, elle ne serait jamais un démon. Au contraire, elle est celle qu’il me faut pour me sentir bien. J’ai tellement besoin d’elle. Un besoin qui avait grandi de jours en jours. Secrètement à l’espionner à marcher dans tous les couloirs à la recherche de quelque chose qu’elle aurait perdu. Je restais là, je la surveillais et veillais sur elle sans qu’elle ne puisse le savoir. J’avais eu besoin de savoir comment elle allait, si elle se sentait bien. Le bonheur était quelque chose que je lui souhaitais tellement. « C’est ici que tu te cache ? », « Je t’ai cherché durant deux jours entier… Maintenant, je comprendrai que tu ne voudrais pas me voir ni me parler. ». C’était donc pour ça qu’elle était là. Elle était à ma recherche. Il est bien vrai que je n’avais pas osé me montrer. Je n’avais pas compris toutes ces moqueries autour de moi. C’est pour ça que j’avais voulu lui demander des réponses. Hélas, je n’avais pas été assez courageux pour lui demander quoi que ce soit. J’étais resté là tapis dans l’ombre. Je ne voulais pas qu’elle me voit. Je croyais qu’elle serait furieuse après moi. Ils n’étaient pas les seuls dans l’histoire. J’étais tout aussi coupable qu’eux. J’étais parti sans rien dire à personne. J’aurais lui dire que je partais pendant quelques mois et qu’elle m’attende. Mais je n’avais rien fait de tout ça. Et elle, elle était partie avec lui. Elle voulait certainement retrouver du réconfort prêt de lui, pour satisfaire le manque que je n’avais pas su combler. Des fois, je me retenais la tête pour ne pas me la taper contre un mur. J’étais si stupide. Les questions qu’elle me posaient s’enchainèrent. Je ne pouvais y répondre. Mon état second s’aggravant de plus en plus. Les questions qu’elle me posait me donner mal à la tête. J’en profitai pour m’assoir et je posai mes mains sur mon visage. Couvrant l’ignoble visage qu’il lui avait promis tant de bonheur mais qui avait été si égoïste.
    « ça fait... Longtemps que tu es dans cet état ? Anton… je… m’en veux tellement. J’aurais jamais dût céder à la tentation. Tu n’étais plus là, je n’avais aucune nouvelle. La distance m’a fait perdre la tête. »

    Sa dernière phrase me fit réagir. Je levai la tête et la regardai, elle était honteuse. Cachant son visage du mien. Cachant la douleur qu’elle avait vécu. Accusée d’une faute dont elle était coupable mais dont j’étais le complice. Je ne pouvais lui permettre qu’elle pense ça. Je pus me lever avec la force qu’il me restait dans les bras. Mon regard océan resta poser sur le sol avant de remonter pour la regarder elle dans le noir. Je n’avais envie que d’une chose. La prendre dans mes bras, la serrer fort et même l’embrasser. Mais j’étais lunatique. Je changeais d’avis comme de chemise. Je voulais me construire ma carapace. Tel un égoïste, je la regardai de haut, me sentant à peine touché par les mots qu’elle venait de dire. Mais cette souffrance, je la ressentais dans mon cœur, et bientôt je la verrais dans ses yeux

    A N T O N « Simplement pendant deux jours ? Ce n’est rien. Pourquoi tu ne m’as pas appelé? Ah tu avais certainement peur de me confondre avec mon frère. En même temps, ça doit être dur de s’intéresser aux deux non ? Que veux-tu quitter en fait ? Je ne saisis pas tellement ce que tu veux dire. C’était quelque chose que tu voulais Ambrae. Mais pourquoi lui ? Pourquoi mon frère ?! Je dois reconnaitre que je suis aussi impliqué dans l’histoire autant que toi et lui. »

    .
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MessageSujet: Re: J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae [HOT] J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae  [HOT] EmptyDim 28 Fév - 17:40

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Le seul moyen de se débarrasser
d'une tentation, c'est d'y céder.


    Comme quoi, les mots peuvent blesser plus que les actes. Je me tenais devant lui, l’amour de ma vie, à regarder tous ses faits et gestes. Il me fixait maintenant. Son regard qui m’avait fait craquer dès notre première rencontre. J’aimais tout de lui et, contrairement à ce que les gens pouvaient penser, il était bien différent de son frère. Mon cœur s’emballait, mélangeant passion, désir et honte. Je ne savais plus trop quoi faire ou dire. J’avais l’impression que toutes mes paroles étaient inutiles. Comme si je ne servais plus à rien. :a quoi bon demeurer sur place, s’il ne voulait plus me voir ? A quoi bon être dans sa vie si je lui faisais du mal ? Je l’aimais trop pour oser lui faire encore plus mal. J’étais la seule fautive de cette histoire. Je n’aurais jamais dut céder à la tentation. J’Aurais dut garder mes pulsions pour son retour. Et quelques fois, le désir surpasse tout. Je voulais lui apprendre par moi-même, mais WO était venue tout gâcher. Elle s’était fait un malin plaisir à détruire la dignité que je pouvais avoir. Les mots qu’Anton m’avaient adressé m’avaient complètement retourné, bouleversé. Je soutenais maintenant son regard, luttant contre le perlemant de mes yeux – ce qui était peine perdu. Je comprenais qu’il avait besoin de laisser sortir ses émotions, je ne pouvais rien dire ou faire pour le lui empêcher.

    a m b r a e « Si je ne t’ai chercher que deux jours, c’est pour la simple raison que je n’ai qu’appris ton retour il y a deux jours. Si je ne t’ai pas appelé, c’est simplement parce que t’avoir perdu me faisais si mal, que je n’avais aucunement le courage de t’appeler. Et effectivement, j’ai cherché le réconfort dans les actes de ton frère parce qu’il me faisait penser à toi et à ton sourire charmeur, tes yeux envoutant, tes lèvres que… »

    J’arrêtai ici pour ne pas me rendre plus stupide que je l’étais déjà. Je repris mon sang froid et enchaînai mon monologue qui ne servait, effectivement, à rien.

    a m b r a e « Pourquoi ne m’as-tu pas appeler, toi ? » Je fermai les yeux pour laisser couler une larme sur ma joue rosé. « Te perdre m’as heurté. Un matin, je me suis réveillée complètement seule, sans explication. Tu as toutes les raisons du monde de m’en vouloir et mes excuses et mes explications ne servent déjà à rien. C’est perdu d’avance. »

    Il m’avait regardé de si haut, comme les jeunes le faisaient au lycée pour prouver leur attitude. Lors d’une autre situation, j’aurais trouvé cela dépasser et imbécile, mais en ce moment, son regard était puérile et approprié. Il avait droit de me regarder ainsi, de me faire sentir come une moins que rien, parce que c’était la pure et simple vérité. J’étais une feuille qui tremblait sous lui. J’étais sans doute la pire des imbéciles en ce moment. Je m’avançai vers un barrie qui traînait sur le sol pour m’y asseoir. Je le fixais, maintenant, les larmes aux yeux. Il était beau. Tous mes souvenirs me revenaient alors. Tous ce que nous avions traversés. Tous ce que je lui avais dit et confier. Il savait tout de moi, plus que Joe ou que n’importe quelle personne ici, sur cette terre injuste. Assise sur le barrie, je me remis en question. Je ne savais plus vraiment ce qu’il voulait de moi, en ce moment. Le temps se refroidissait de plus en plus, la nuit tombait. Tout était si sombre, mais à la fois claire. Je le voyais clairement, plus qu’à l’habitude. Je me mis à ressentir un grand frisson dans tout mon corps. Je me suis mise à trembler, frottant mes mains sur mes avant bras pour les réchauffer. Tout était arrivé si vite. Si je levais les yeux vers lui, je craquais pour son charme. Sa posture. Son allure. Ses bras qui pourraient m’entourer et me protéger de tout. Ses baisers dans mon cou pour me rassurer. Je savais que je l’aimais toujours, mais le savait-il, lui ? Si seulement je pouvais lui prouver. L’amour que je portais… celle qui était la flamme de notre relation, le début de tout. Ce qui avait causé, suite à ses cours priver de surf, que nos lèvres s’effleurent et qu’il soit, pour moi, l’homme que je voulais toujours à mes côtés ?
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MessageSujet: Re: J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae [HOT] J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae  [HOT] EmptyDim 28 Fév - 19:14

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    Non ce n’était pas vrai. Rien ne pouvait être de sa faute. Tout était à cause de moi. J’osais même le proclamer haut et fort. J’avais mis fin à ma relation avec elle dès que je suis parti d’ici. J’aurais pu partir et le lui dire. Mais j’avais plutôt décidé de partir en secret sans jamais rien dire à personne. J’étais parti comme un voleur. Je n’imaginais pas la tristesse qu’elle devait ressentir. Je n’étais qu’un pauvre imbécile qui ne pensait que à lui. J’étais égoïste. Je m’en voulais. Je n’en voulais pas à Ambrae, ni à mon frère. Mais je pense que je m’en veux à moi-même. Je m’en veux d’être celui que je suis. Celui à qui on a toujours cru mais qui ne sera jamais à la hauteur des espérances qu’on peut attendre de moi. Je n’avais su faire qu’une chose c’était de faire du mal à celle pour qui j’avais des sentiments. Les autres choses n’étaient que secondaires. Je me fichais du sport et des choses que j’avais faites dans le passé qui plaisaient à tout le monde. Au fond de moi je savais ma nature. Je voulais être calculateur et manipulateur. J’étais bien pire que ça. J’étais un véritable petit con. Un garçon qu’on regrette de connaitre. J’attirais le bien une fois, mais dès que je partais comme je l’avais fait, j’attirais la tristesse. Je n’avais jamais vraiment connu le vrai amour. J’aimais Ambrae. Je l’aimais comme mon premier amour. Elle devait certainement l’être mais après ce qu’il s’était passé entre elle et mon frère ce n’était plus le cas. Oui je suis un de ces garçons qui changent d’avis comme de chemises. Le genre de garçon imprévisible qu’on ne s’attend pas à voir comme ça. Je n’étais pas fréquentable. Je n’étais pas le genre de garçon qu’on aimait connaître un temps. Mais après, j’étais le genre qu’on voulait le plus éliminé de sa vie. En la regardant comme ça, j’eus le sentiment de la blesser plus que tout. Elle me semblait si faible et moi si fort. J’avais l’impression que c’était moi qui choisissais qui était coupable ou non. Elle n’était pas coupable. Je ne cessais de le répéter dans ma tête. Nous l’étions tous, mais la seule qui payait c’était elle. Où était-il lui aussi ? Il avait le droit de payer comme les autres. Après avoir bien pris son pied et lui avoir dit je t’aime, il n’osait pas affronter son frère. Pourtant je ne suis pas le genre à me battre comme ça. Je préfère davantage parler. Mais là il m’énervait. Sous l’emprise de l’alcool, j’avais envie de tout briser tout autour de moi. J’avais envie de casser ces vulgaires bouteilles d’alcool. Mon regard s’arrêta sur celle que je tenais dans la main. Je me mordis la lèvre et leva la tête pour l’écouter. « Si je ne t’ai chercher que deux jours, c’est pour la simple raison que je n’ai qu’appris ton retour il y a deux jours. Si je ne t’ai pas appelé, c’est simplement parce que t’avoir perdu me faisais si mal, que je n’avais aucunement le courage de t’appeler. Et effectivement, j’ai cherché le réconfort dans les actes de ton frère parce qu’il me faisait penser à toi et à ton sourire charmeur, tes yeux envoutant, tes lèvres que… »Cesse de parler bel ange, ça n’en vaut pas la peine. Je dois m’excuser de t’avoir traitée ainsi. Mais pardonnes moi je suis impuissant face à mes décisions. Je ne sais même pas ce que je dois faire ou dire. Je ne sais rien de tout ça. J’ai tellement envie de partir loin d’ici. Mais je suis trop resté absent. Il n’y a pas que toi qui doit assumer tes actes ou t’excuser. Il y a lui aussi. Tu n’es pas la seule coupable. Dans mon cœur, tu ne l’es pas. Tu es celle qui me donne encore envie de sourire aujourd’hui. Je m’en veux tellement Ambrae si tu le savais. Tu ne peux pas savoir à quel point je m’en veux de t’avoir fait subir ça. Un jour pourras-tu me pardonner ? Je lançais aussitôt la bouteille contre le mur. La regardant dans les yeux je pouvais voir ces larmes qui brillaient comme des diamants au soleil levant. Non pas ce regard, je ne pouvais tenir en la voyant ainsi. C’était trop dur. Je pris une grande inspiration et dis :

    A N T O N « Pourquoi lui ? Pourquoi oses-tu me dire que tu pensais à lui en me voyant. Je ne pense pas être comme lui. Moi au moins je n’ai pas volé la petite-amie de mon frère. J’ai assez de courage pour me montrer lors de mes fautes. Lui n’ose même pas se montrer pour que tout le poids lui retombe dessus. Et toi, tu es là comme une misérable à essayer de tout m’expliquer. Ce qui est agréable de ta part. Mais qui prend ta défense ici ? Personne ! Je ne suis que l’avocat du diable, je sauve ma conscience. Mais ne penses-tu pas que comme tout homme, il aurait du se montrer, s’excuser et prendre ta défense. Ce serait une preuve d’amour. Mais t’a-t-il vraiment aimé ? Je ne pense pas, ça ne devait être que des foutaises, comme il le fait si bien ! »

    J’avais craché des mots vexant, mais une réelle vérité. Il n’aurait pas du lui faire ça, si il l’aimait comme il avait osé prétendre. Non il était parti loin de tout danger pour éviter la colère de son frère. Mais il ne pouvait voir la colère qui me hantait. Il allait bientôt s’en rendre compte. Au fur et à mesure que je la regardais, je devais prendre des traits durs. Je ne voulais pas craquer sur sa beauté. Je ne voulais pas paraitre trop faible. Oui le paraitre était important pour moi, je ne voulais pas qu’elle sache ce que je ressentais. Je voulais être aussi vide qu’une bouteille qu’on venait de vider. Je voulais que mon âme soit vide. Je ne voulais plus rien ressentir. Je voulais être un robot. Sans le moindre sentiment, et sans le même problème.

    A N T O N « Ca n’est pas comparable… Je ne voulais pas te dire que je partais, c’était différent. J’avais peur de t’avoir au téléphone, que tu me reproches tout ce dont j’étais coupable car je savais très bien que j’étais fautif et idiot de t’avoir fait ça. Mais je me disais, on fait tous des erreurs, quand je la reverrai, je lui expliquerai, mais non ça ne s’est pas passé ainsi. Je me suis bien trompée. Je pense que je n’aurais jamais du revenir. Maintenant la seule chose que je veux c’est partir l’esprit libre et lui briser toutes ses chances de réussir. Il mérite de souffrir, comme il ose te faire souffrir »

    Il venait de dévoiler une part de ses sentiments. Il ressentait de la tristesse, mais il ne pouvait l’oublier. Il l’aimait. Il comptait bien reprocher à son frère sa vraie nature. Il allait lui mettre en face un ultimatum. Quelque chose auquel il n’échapperait pas. Il avait envie de lui montrer qu’on ne s’attaquait pas à Ambrae comme ça. On ne lui faisait pas du mal gratuitement comme il le faisait. En la voyant comme ça, je ne pus m’empêcher de mettre ma main sur ma veste en cuir. Elle avait froid. Elle m’avait cherché partout et maintenant elle risquait d’attraper mal à cause de moi. Je ne pouvais pas la laisser faire. J’enlevai ma veste et la posai délicatement sur ses deux épaules. C’était un geste comme avant. Elle pouvait me faire tout le mal qu’elle voulait, mon cœur lui pardonnerait toujours. J’étais attiré par elle, comme un aiment. Personne au monde ne pourrait la remplacer dans mon cœur, ou même dans ma conscience. Elle était une part de moi. Elle était ce qui me permettait de rester encore ici. Elle était ce pourquoi j’étais revenu.

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MessageSujet: Re: J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae [HOT] J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae  [HOT] EmptyLun 1 Mar - 0:52

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Le seul moyen de se débarrasser
d'une tentation, c'est d'y céder.


    J’aurais aimé dire que tout ce qu’avait dit Watch Out était un pur mensonge, pourtant il y avait tout de même une part de réalité dans tout cela. J’avais fréquenté Joe, pour assourdir mon chagrin. Pourtant il me fuyait, comme la terre et l’univers me fuyaient. Je suis la mer de chagrin qui s’empare de mon âme. Rien qu’une parcelle d’esprit reste exactement visible aux yeux des autres. Je savais que ce que j’avais fait blessait Anton. J’aurais aimé lui dire que je l’aimais et que le passer ressurgisse, mais je sais que ceci est impossible. Il est pour moi une façon de vivre. Il me fait vibrer. Il me fait sentir belle. Je suis bien lorsqu’il pose toute son attention sur moi. J’aime ses bras. J’aurais pu me lever et crier que je l’aimais lui et personne d’autres, j’aurais beau me faxer nue chez lui, rien ne changerait. Il ne me pardonnerait jamais des actions que j’avais pu porter. Je ne lui en voulais pas, je m’en voulais à moi d’être faible. J’avais voulut prouver que j’étais forte et que son départ ne me faisais pas mal, quand tout le monde autour de moi était sur que j’allais craquer et que j’allais me détruire. En fait, tout ceci était arrivé. Je me détruisais petit à petit, brûlant d’amour pour lui. Il jeta la bouteille avec une telle force qu’elle percuta le mur derrière moi et éclata en mille morceaux. Je soulevai le regard vers lui, soutenant ses yeux tristes aux miens pleins de détresses. J’essayai de le percevoir, de reconnaitre mon Anton. Je ne le reconnaissais plus.

    a m b r a e Je n’ai jamais dis ou penser que tu me faisais penser à lui, c’est plutôt l’inverse. Il me fait penser à toi. À toi, al seule personne que j’aime. Je n’ai pas besoin que quelqu’un prenne ma défense, je suis la seule responsable dans cette histoire. C’est une erreur de ma part, une énorme erreur, et j’en accepte les conséquences. Cependant, je n’ai pas arrêté de penser à toi... Il y bien vrai que j’ai tout d’une belle saloppe en ce moment. Les gens se moquent de moi sur mon passage. On me prend pour celle qui brise tous les cœurs. Je suis la seule perdante. »

    Pourquoi la vie m’en voulait-elle au point de me faire agir comme une idiote ? Ça y ait, je l’avais dit une fois de plus, quitte à faire mal. Je lui avais dis que, je l’aimais. Il pouvait s’en ficher royalement, il pouvait m’insulter, soutenir la haine qu’il éprouvait, j’avais tout sorti de mon sac. J’avais tout dis, enfin, j’avais tout déballé mes sentiments. Comme si la marre de lamentation et l’espace de bonheur essayer de faire la paix.

    a m b r a e « Tu ne devrais pas faire un truc que tu regretterais Anton… Et que tu sois revenue est la chose la plus belle qui se passe dans ma vie. Tu t’en fiche peut-être, mais je suis heureuse de te revoir. Je suis peut-être le genre de fille stupide, mais pour toi, je suis prête à l’être… »

    Dis-je avec un peu trop d’assurance. Enfin, plus que je pouvais en avoir réellement. J’étais un peu trop perdu dans mes penser pour le voir s’approcher et poser sa veste de cuir sur mes épaules dénudés. Je lui souris, serrant la veste contre ma poitrine, près de mon cœur. Pourquoi cette attention… pourquoi continuait-il à être charmant avec moi après tout le mal que je lui faisais ? Je lui fis un signe de main tout en ajoutant :

    a m b r a e « Viens t’assoir… »

    Je lui souris affectueusement, espérant faire descendre la tension. S’il pouvait simplement ressentir que mon ventre allait exploser en millier de petits papillons.
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MessageSujet: Re: J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae [HOT] J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae  [HOT] EmptyMer 3 Mar - 21:56

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"J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps...
il appris à nager, mon chagrin."
De Philippe Geluck

    J’étais si faible. J’étais un stupide idiot. Tout le monde avait raison de le penser. Ce n’était pas pour les mêmes raisons, mais j’étais un vrai idiot. Je me faisais tout le temps avoir. Mais je n’en pouvais plus. Je ne pouvais plus faire confiance à personne, même pas à mon propre frère. Je me sentais trahi et humilié. Je ne pouvais lui en vouloir. D’un côté une voix au fon de moi voulait la faire souffrir en étant un vrai salaud avec elle, mais d’un autre côté, une voix nettement plus douce me disait de la prendre dans mes bras et de la serrer ainsi contre moi. Je suis un être perdu. Entre la conscience et la raison je ne sais plus quoi choisir. Ajoutez mon cœur. Je ne savais qui choisir. On dit toujours suis ton cœur, mais ce n’est pas tout le temps si facile. Le mien n’était plus rien. Il était en morceaux. Il me faudrait certainement du temps pour le reconstruire. Je n’étais plus bon à rien. Je me blessais au fur et à mesure que je pensais à mon futur avec ou sans elle. En moi tout était confus. Que faire ? Que penser? Mon cœur était fatigué de toujours se poser les mêmes questions. Mes yeux ne pouvaient davantage la voir. Elle était tellement belle et éclatante. Des filles, il y en avait des centaines, des milliards sur cette planète pourtant mon cœur lui appartenait. Je n’avais jamais connu l’amour avant qu’elle ne croise ma route. Mon cœur avait toujours été fermé aux jeunes femmes. Je ne voulais pas m’attacher de peur de ne pas me plaire dans une relation de couple. Je voulais me préserver. Je ne voulais préserver personne d’autre. Il n’y avait que moi qui comptait. Je le savais, j’en avais conscience, mais je m’en fichais pas mal pour moi l’important était que je continue ma voie sans vraiment me poser de questions. Mais elle était là. Elle mettait mon cœur dans tous ces états. Le faisant pleurer et rire. Je me sentais tellement bien avec elle. Mais je ne pouvais oublier cette trahison. Même si au fond de moi je la considérais comme non coupable. Elle l’était pour moi. Je ne pouvais le nier. Mais je la comprenais, je l’avais laissée sans lui laisser un seul mot. Elle aurait pu très bien s’imaginer que je partais pour toujours. Mais ça n’avait pas été le cas. J’étais parti pour suivre un de ces stupides stages que les entraîneurs offrent aux joueurs ayant du talent. Je ne savais même pas pourquoi je ne lui en avais pas parlée. J’aurais pu. Elle ne m’aurait pas empêché d’y aller mais comme tout idiot j’avais décidé de n’en faire qu’ à ma tête et de partir tête haute vers un avenir prometteur. Mais je laissais derrière moi la femme que j’aimais. Ce qui n’était pas tout à fait logique. J’étais bizarre. Mes parents avaient du mal me procréer. Une erreur avait du se produire lors de leur nuit de folie. Je n’étais pas comme les autres. J’agissais de façon imprévisible. J’étais parti sur un coup de tête sans réfléchir et je lui reprochais de s’être mise avec mon frère. Mais elle avait eu toutes ses raisons. Elle avait pu décider de m’oublier mais je ne me faisais pas à cette idée. Pour moi Ambrae sans Anton, ce n’était pas un couple. Il n’y avait pas ces deux petits A qui ne formaient qu’un. Chacun était de son côté et ça me faisait peur. A cet instant, même sous l’influence de l’alcool, j’avais eu envie de la prendre dans mes bras, de la serrer contre moi de sentir son parfum. J’aurais tant voulu tout recommencer. Mais maintenant c’était trop tard. Elle m’avouait ces paroles qui avaient eu le dont de transpercer mon cœur avec une lame fine pour le faire souffrir davantage. Je souffrais d’amour. J’étais à l’agoni, je sentais mon cœur se resserrer. Je sentais cette douleur qui transperçait mon corps. De petites vibrations qui me faisaient sentir ma circulation sanguine. J’avais besoin de bouger. Mes jambes devenaient si lourdes. Elles avaient envie de tomber mais je ne pouvais pas les laisser faire. Je n’étais pas un homme faible et je ne voulais pas qu’elle ait cette image de moi.

    A N T O N « Tu n’as pensé qu’à moi ? Alors que je suis l’unique coupable de cette tragédie. Tu avais tous les droits de partir. J’étais parti sans te dire un mot. Comme si nôtre relation était terminée. Il était tout à fait normal que ton corps de femme demande celui d’un homme pour pouvoir se réchauffer et survivre d’une telle douleur. Tu aurais pu en choisir plusieurs. Mais tu as choisi mon frère. Je ne vois pas où est le mal. Dans tous les duels amoureux, il y a un gagnant et un perdant J’ai toujours été le gagnant avec lui, mais il a la chance d’être le gagnant, je ne regarderai pas d’autres femmes pour partager mon cœur. Il est à toi. Je te l’offre à tes pieds. Fais ce que tu en veux. Il t’appartient. Je ne baisserai pas ma garde. Si tu as un jour besoin de cette chaleur humaine qui nous unie tous les deux, je te l’offrirai. SI tu as besoin de ce tendre amour, je te le donnerai. Si tu as besoin que je parte, je m’exécuterai sur le champs, car malgré ce qu’il a pu se passer, tu demeures éternellement dans mon cœur. Je t’aime »

    Des mots débitaient pour annoncer un amour qui était partagé. J’étais resté sourd à ses propos. Mais j’avais tant besoin de lui dire ce que je ressentais, elle avait le droit de tout savoir. Je ne pouvais le garder davantage en moi. C’était quelque chose d’insupportable à garder. Une chose qui pèse dans votre estomac quand vous passez devant elle. Votre gorge se serre à chaque fois qu’elle vous regarde. Votre déglutition devient fragile et bruyante attirant tous les regards sur vous. Je n’étais plus l’adolescent pré pubère que j’étais avant. Je devais grandir. Je devais être l’homme qui demeurait au fond de moi. Je devais faire ma vie. Exprimer mes sentiments en se fichant de ce que pouvaient penser les gens de ma part. De tout ça je devais m’en fichais. Maintenant une seule chose demeurait chez moi : ELLE. A la fin de sa phrase, je la regardai dans les yeux. Mon regard était le reflet de mon âme. Il exprimait tout ce que je ressentais. J’étais triste et heureux. Je lui en voulais, mais je lui pardonnais. Je ne voulais plus la voir, mais j’avais tellement envie de l’avoir dans ma vie. Des sentiments de manque opposés. Trop de sentiments que je pouvais différencier. Je ne pouvais me faire à cette idée. Je devais faire le trio dans ma tête. J’en avais besoin. Quand je la regardais, elle me paraissait si fébrile. Elle m’avait cherché pendant de longues journées. Deux jours exactement et m’avait retrouvé dans cet état. J’avais honte. Honte d’être ce que j’étais.

    Dans un effort, mes jambes avancèrent vers elle. Elle s’assit. Mon regard la regardait, il regardait sa main qui me faisait signe de m’assoir. Mais je ne pus faire un pas en avant. Mes jambes étaient si lourdes. Un geste de plus et je pouvais tomber à tout moment. Ce qui se produisit. J’étais tombé à ses yeux comme un homme sans force. Un lâche qui avait bu pour essayer de faire passer cette rancœur. Je baissai la tête. J’avais tellement honte. Elle était là devant moi à observer mes moindres gestes. Mais je ne pouvais la regarder, c’était tellement dur. Ma main partie à la recherche de la sienne. La trouvant, elle entremêla ses doigts aux siens et serra sa main pour exprimer ce sentiment de manque que j’avais ressenti pendant de nombreux mois sans elle.

    .
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MessageSujet: Re: J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae [HOT] J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae  [HOT] EmptyJeu 4 Mar - 2:02

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Le seul moyen de se débarrasser
d'une tentation, c'est d'y céder.


    C’est mots. C’est mots si doux et perçant. C’est mots puissants qui voulaient tout dire. C’est mots violant, délivrant de l’amour dans mon cœur. C’est mots qui m’avait fait si bien était venu à mes oreilles, telle une mélodie des plus séduisante. J’avais rêvé depuis longtemps qu’il me redise c’est mots. Depuis son départ. Je n’ai rien répondu, laissant mon cœur divaguer dans mes penser. Mon sourire disait tout. Il voulait tout dire ce que je pensais en ce moment. Je l’aimais, non, plus précisément : je l’aime. Pour toujours. Je lui fis signe de me rejoindre, mais sous la pesanteur de son corps, il est tombé comme une roche sur le sol. Mes yeux changèrent automatiquement. Mon sourire heureux s’estompa. Je ne pu m’empêcher de lâcher un cri de terreur. Je tenais tellement à lui, que le voir si faible me fendais totalement. Je me levai du barrie, pour m’agenouiller à ses côtés et lui tendre la main. Il serra ma main froide, tandis que moi, j’entrelaçai mes doigts entre les siens.

    a m b r a e Il n’y une seule chose que je veux le plus au monde : être avec toi. Je ne veux plus te voir partir, je ne veux plus te savoir loin de moi. J’aimerais te prouver qui je suis réellement. Te prouver que tu peux me faire confiance.

    Je l’aidai à se redresser, puis caressai sa main de la mienne. Je lui souriais. Je voulais lui prouver que ce que je disais n’était pas un mensonge. Je l’aimais lui et personne d’autres. Mon cœur était vendu, lui aussi, à une seule personne : Anton Miller. Une fois redresser, j’essayai de plonger mon regard dans le sien, avec un peu de mal, comme son regard divaguait ici et là. Après quelques minutes, ma main libre caressa sa joue. Mon puce, s’avançant de plus en plus vers l’ouverture de ses lèvres douce et désireuse. J’avançai mon corps vers lui, frigorifier par le vent de la nuit et exténuée des heures que j’avais passé, errant dans la ville, à la recherche de l’amour de ma vie. Je mourrais de froid maintenant, vraiment. J’avais si froid, que j’en tremblais de partout. Je souris à Anton, caressant toujours sa lèvre de mon pouce.

    a m b r a e Et j’aimerais tout faire pour me faire pardonner de cette erreur que j’ai commise. Et, si tu es d’accord… recommencer en toute confiance. Sans cachoterie, sans secret, que la vérité et la franchise. Parce que vivre sans toi, c’est comme essayer de survivre dans une sècheresse. Impossible et pitoyable. Je ne peux vivre sans toi à mes côtés… tu es maintenant le maître de mon destin.

    J’approchai encore un peu mes genoux de son corps. Je les écorchai sur le sol, m’infectant surement de plusieurs bactéries gisant sur le sol, mais je m’en fichais. Il était là, près de moi, et je tenais à en profiter. Profiter de l’amour que je portais pour lui et que je lui offrais. J’avais eu envie de poser mes lèvres sur les siennes, mais je devais attendre de voir ce que lui désirait. S’il en avait envie, il allait le faire. La distance et l’opportunité était parfaite. Aujourd’hui, ce moment était comme dans un compte de fée. J’aurais aimé stopper le temps. Tout sourire, encore et toujours, j’ajoutai

    a m b r a e Je ne peux te laisser ainsi. Je te racompagne chez toi, Anton, t’es dans un salle état et je te veux en un seul morceau. S’il t’arriverait quoi que ce soit, je deviendrais folle. Je m’en voudrais à un tel point que je ne crois pas être capable de survivre à ta perte.

    J’avais un choc électrique dans tout mon corps lorsqu’il remuait ses doigts entre les miens, lorsque son sourire apparaissait, lorsque ses yeux océans croisaient les miens, lorsqu’il humectait ses lèvres, lorsque d’un mouvement de tête il replaçait la mèche de cheveux qui tombait sans arrêt. J’aimais tout ses faits et geste, je ne cessais de le regarder et de le trouver de plus en plus beau. Je baissai les yeux, gloussant à sa beauté dévastatrice. Je me levai, lui donnant une agréable vue sur mes jambes, puis lui tendit la main pour l’aider à se lever, à son tour. J’avais une petite blessure sur le genou, mais c’était secondaire. Ce qui importait, c’était lui. Il se tenait maintenant la tête, comme si l’alcool lui avait enfin donné l’affreux mal de crâne incontournable. Je voulus m’avancer pour poser ma main sur sa tempe, mais je me pris le pied dans une branche, ou étais-ce une boite ? Mon corps tomba contre celui d’Anton, assez solide pour me soutenir et ne pas tomber en chute libre. Coller contre son corps, les papillons se remirent à exploser dans mon ventre. Je vivais tout simplement l’extase, sans qu’il puisse le savoir. En fait si, c’était bien évident, à mon sourire. Mon cœur battait si fort, qu’il devait le sentir. Je levai la tête vers son regard, comme il était plus grand que moi, et je mordillai ma lèvre, rêvant au baiser le plus doux que j’aurais pu recevoir. J’avais envie de savoir a`quoi il pensait, si il avait envie de moi comme avant.
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MessageSujet: Re: J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae [HOT] J'essaye de noyer mon chagrin dans l'alcool mais depuis le temps. Pv Ambrae  [HOT] EmptySam 6 Mar - 23:26

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    Je ne pouvais aussi faiblement céder à l’envie d’un tendre baiser. Je ne savais pas ce que cela allait signifier pour elle et pour moi. Je n’avais pas envie de lui faire du mal si je n’arrivais pas à le lui pardonner. Elle était la plus belle femme que j’avais rencontré, la femme avec laquelle j’avais été le plus heureux. Elle était ce qui m’était arrivé de mieux dans la vie, mais elle était aussi ce qui m’était arrivé de pire. Je ne pouvais me voiler la face, mon cœur battait pour elle. Il ne cessait de battre pour elle. Il était attiré par sa personne. Il arrivait à le reconnaître parmi cent autres personnes. Non je ne pouvais pas résister. Je devais être un homme. Mais en même temps, je ne voulais pas la faire souffrir, mais j’essayais aussi de me préserver de peur de souffrir à nouveau. J’avais peur de la voir partir avec un autre. Je n’avais plus confiance en elle. C’était dur à avouer mais c’était la vérité, c’était compréhensible, je ne pouvais aussi facilement céder c’était trop facile. Je préférais prendre mon temps. Mon cerveau était si lent à réfléchir. Une grand douleur me prit. J’avais la curieuse impression que quelqu’un essayait de me taper sur la tête pour me faire souffrir alors que je n’avais rien fait. C’était peut-être pour me prouver que je n’étais pas si innocent que ça. Je ne savais pas. C’était peut-être tout simplement une douleur crânienne qui m’empêchait de pouvoir vivre normalement pendant quelques secondes. A l’instant présent, je me sentais si faible, mais sa main me donnait le courage de pouvoir rester éveillé. Je n’avais pas envie de fermer mes yeux pour faire disparaitre la douleur. Je voulais la laisser continuer, je n’avais qu’une envie c’était de voir son regard noisette me regardait. Ses paroles me frappèrent en plein cœur telle une dague qu’on enfonçait au même endroit. Je sentis mes larmes monter, les paroles qu’elle venait de dire étaient si belles, si profondes comment ne pas y croire ? Je devenais fou à chercher des réponses là où il n’y avait pas de questions. Je devais juste me laisser aller, suivre le fil du vent, mais c’était facile à dire que à faire.

    A N T O N « Tes paroles me réchauffent le cœur, mais suis-je vraiment à la hauteur de tout ça ? Je ne suis qu’un imbécile, je doute de ton amour. J’ai tellement peur de te voir partir avec un autre Ambrae. J’ai tellement peur de voir d’autres gars t’entourer. Si tu ne veux pas de moi, je le comprendrai, je le prendrai sur moi et disparaitrai de ta vie. Mais si ce n’est pas le cas, je veux que tu me fasses la promesse de ne pas te laisser avoir par tous ces vautours. Je sais qu’ils n’hésiteront pas à utiliser leurs charmes pour arriver à leurs fins. Ce que je trouve pathétique, mais nous sommes tous comme ça nous les hommes. Quant à moi, je te promets de ne plus te faire de secrets. Je te dirai tout ce que j’ai sur le cœur. »

    Je ne pouvais faire que cette excuse minable. Elle devait faire des concessions, moi aussi. Je ne comptais pas dire de simples paroles en l’air ce soir. Je le pensais sincèrement. Je ne voyais pas clairement mais je savais exactement ce que je voulais. Mon cœur ne battait que pour une personne, il n’y avait pas de raisons pour que j’aille voir ailleurs ou pour que je fasse changer d’avis à mon cœur. Mon cœur était certain de ce qu’il voulait. Il la voulait elle. En même temps qui ne peut pas avoir envie d’elle. De sa délicate odeur que l’on oublie pas. De son magnifique petit regard pétillant. Son petit corps frêle que l’on a envie de protéger. Ainsi que de ses tendres lèvres que l’on envie d’embrasser. Elle posa son doigt sur mes lèvres et les caressa. Je ressentis des milliers de petites décharges électriques plus agréables les unes que les autres. Sentant le vent glacial qui caressait ma peau, j’attirai automatiquement Ambrae dans mes bras pour partager ma chaleur humaine avec la sienne. Je n’avais pas envie qu’elle attrape froid à cause de moi, ce serait bien la dernière chose que je lui souhaiterais;

    A N T O N « Et si l’histoire se déroulait à nouveau ? SI je ne pouvais avoir cette confiance en toi ? Que se passera-t-il ? Il me faudra du temps, mais si tu veux essayer, je ne refuserai pas. »

    Au fur et à mesure qu’elle se rapprochait de moi, mon cœur battait la chamade. Il battait en envoyait tellement de sang dans mes veines que ça avait le don de m’irriguer tous les organes. Ils étaient tous en action prêt à réagir à tout moment. Je collai mon front au sien et fermai les yeux en laissant mes larmes à l’intérieur, j’appréciais tellement ce qu’elle voulait faire pour moi. Jamais encore personne n’avait voulu faire autant de concessions pour moi. Au fond de moi, je savais que je pouvais lui faire confiance. Je pouvais lui offrir mon cœur il était entre de bonnes mains. Je lui avais offert pour l’éternité. Je ne lui offrais pas ma vie, ni mon âme, je lui offrais quelque chose de plus gros, quelque chose de plus important, je lui offrais mon cœur. Elle était en possession de ce que jamais personne ne pourrait être en mesure de l’avoir. Il avait été blessé par elle, et elle seule pouvait le guérir avec ses mains. Elle se leva, il était temps qu’ elle m’emmène chez moi pour que je puisse enlever de ma tête tout cet alcool qui ne cessait pas d’alimenter tous mes organes et mon cerveau. Malgré toutes les conférences sur la drogue et l’alcool et les conséquences, je m’en fichais un peu. On s’en fichait tous. Tous ces produits pouvaient nous aider à nous sentir mieux pendant quelques secondes, plusieurs heures. Des heures que nous n’avions pas volées. Mon regard se posa sur cette blessure qui saignait légèrement. Comme tout garçon amoureux, mon premier geste fut d’examiner la blessure, je n’avais rien sur moi pour arrêter le sang qui coulait. Je me mordis la lèvre en m’imaginant le nombre de bactéries qui étaient rentrées dans cette plaie, elle faisait de nombreuses concessions pour moi. Je ne pouvais pas oublier ça. Je ne pouvais que lui pardonner tous ses faits et gestes. Une douleur m’envahie la tête. Je ne la sentais plus. J’avais tellement mal. De nombreux coups de couteaux se répétaient dans ma tête. Je ne la sentais plus, je fermais les yeux pour canaliser la douleur. J’essayais de la gérer. Mais un léger poids arriva sur moi, je le rattrapai et ouvris les yeux pour voir ce que c’était. Je vis Ambrae tout contre moi. La tenant dans mes bras, je resserrai mon étreinte, parcourus ses cheveux avec mon visage et descendis pour coller de nouveau mon visage au sien. Mon regard explora le sien en exprimant de petites étincelles qui n’exprimaient que du bonheur. Je fermai aussitôt les yeux, je savais ce que j’allais faire. J’allais exécuter ce qu’elle voulait. Mes lèvres s’approchèrent des siennes et je lui offris le plus sincère des baisers que je ne lui avais offert depuis deux mois.

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