Si tu tombe, c'est la chute ! Si tu chute, c'est la tombe ! (PV Vladimir)

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Vladimir était lui aussi légèrement sous le choc, d’avoir réussi à éviter à sa porte poisse une belle chute. Il s’amusait de la voire désormais faire tellement attention ou elle mettait les pieds. C’est étrange, le surveillant aurait du détester cette étudiante qui explosait des fontaines et tombait sans arrêt, à la place il appréciait assez sa compagnie. Si on enlevait sa fâcheuse tendance à l’emmener dans des mésaventures embarrassantes, Olga lui était sympathique. C’est pour cela qu’il refusait de la coller ou de lui infliger une punition ; il savait bien qu’elle ne choisissait pas ce qui leur arrivait. Vlad, une fois arrivé dans les locaux de l’administration, décida, à contrecœur, de la laisser seul avec des câbles, de la technologie, de l’électricité, pendant au moins une minute. Vous admettrez que c’est du suicide, mais « Mimir » n’a peur de rien, pas même d’une jeune terreur lâchée en milieux civilisés.
Il se dirigea donc, confiant, vers la photocopieuse pour réaliser un double des notes des professeurs. L’original, il devait le rendre au conseiller d’éducation avant de partir surveiller les couloirs. Chose qui ne le réjouissait pas, vu que celui-ci n’allait pas manquer de le questionner sur la destruction de la fontaine. Enfin, pour l’instant, il avait mieux à penser. La photocopie ne se ferait pas toute seule … la machine avait d’ailleurs un peu de mal à démarrer. Elle produisait un bruit de moteur très désagréable. Un petit voyant s’alluma soudain, signe qu’il fallait changer les cartouches d’encre. Sauf qu’en ouvrant le « capot » de l’engin, le surveillant eu une belle surprise. L’encre noire giclait, giclait sur sa chemise. Il referma le « capot » pour se protéger des projections. Il saisit une feuille blanche, un marqueur et du scotch, écrivit en gros « L’IMPRIMANTE EST EN PANNE » et récupéra ses papiers. Il était temps de retrouver Olga, qui, il le sentait, ne serait pas réellement étonné de le retrouver avec une chemise maculée de tâches noirâtres.
Quelle fut sa surprise quand il l’aperçu, en train de s’énerver sur l’ordinateur … de l’assistante du CPE ! Il soupira, la retenue sur son salaire allait être sévère. Vladimir l’observa, tapoter la touche power désespérément. Pourquoi était-il incapable de l’envoyer moisir dans une salle de colle ? Elle avait réussi, en quelques minutes, à lui enlever le prix d’un fauteuil cuir de luxe de son petit salaire de surveillant ! Evidemment, il ne s’énerverait pas. Impossible, c’était génétique, Vlad’ était calme vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sans interruption. Il se planta devant elle. Sa seule défense ? Le même geste de mains qu’il lui avait fait, il a quoi, dix minutes, pour justifier son attentat au jet d’eau. Il récupéra le portable dans les mains de l’étudiante et … rit. La batterie était à plat. Il rebrancha donc l’ordinateur sur un chargeur. Si seulement c’était aussi simple pour la chaise !

« Je ne veux pas savoir ce qui est arrivé à cette chaise. Pas du tout envie de savoir… »

L’idée de lui faire repayer la chaise ne lui serait pas venue à l’esprit. Dans sa tête, il était clair que si il n’avait pas osé la faire entrer dans les bureaux, elle n’aurait pas défoncé cette chaise. Enfin, le mal était fait. Il n’avait plus envie de continuer l’expérience… Vladimir écrit un petit mot d’excuse en laissant son nom, tout cela sous les yeux d’Olga. On le voyait sur son visage, il était plus ou moins atterré.

« J’ai fini ce que j’avais à faire… les cours recommencent dans une demi-heure, si tu te dépêches tu arrivera peut-être à faire quelque chose pour arranger ton apparence… »

Mais j’en doute, ajouta-t-il intérieurement.

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Lorsque le surveillant revint dans la salle quelque minutes après, Olga était si concentrée a s'acharner sur l'ordinateur... enfin sur la touche de l'appareil plus précisément., même si sa ne changeait pas grand chose au fait qu'elle l'avait bousillé, qu'elle ne fit pas attention a dans quel état revint le Pion. Elle espérait quoi après tout, que l'écran se rallume d'un coup avec marqué « C'est une blague ! » ! Bien sur que nan ! Et lorsque Vladimir lui prit l'engin des mains pour aller le bancher a la multi-prises au pied du bureau et qui, par miracle, se ralluma, elle en vient a se dire que finalement c'était peut-être elle qui était maudite et pas lui. A coup sur, si c'était elle qui avait rebrancher l'ordinateur, sa aurait pas fonctionné ! Bon au moins, il y avait un point positif, l'ordinateur n'avait rien... contrairement a la chaise. Celle-ci était complètement plié en deux. Irréparable ! Lorsque Olga remarqua le jeune homme passer son regard sur ce désastre, elle avait commencer a ouvrir la bouche pour se défendre et argumenter sur ce qui s'était passé mais il la coupa avant même qu'elle ai prononcé un mot.

« Je ne veux pas savoir ce qui est arrivé à cette chaise. Pas du tout envie de savoir… »

« D'accord, j'insiste pas ! »

Elle n'allait quand même pas se faire prier pour justifier un truc qu'elle ne comprenait même pas elle-même ! Pourquoi a chaque fois qu'elle était avec lui, il lui arrivait ce genre de situation ?! Et surtout pourquoi il avait eut envie de jouer a ce petit jeu ?! Finalement c'était bien la faute de Mimir si elle avait casser cette chaise. Si il n'avait pas voulu tester leurs limites, elle ne serait jamais venu dans ce bureau et n'aurait jamais tordus la chaise ! Donc il ne pouvait s'en prendre qu'a lui même ! Olga avait beau essayer de s'enfoncer ça dans le crâne, elle n'y croyait qu'à moitié. Si sa n'aurait pas été ça, sa aurait été autre chose et ainsi de suite. Un vrai cercle vicieux ce truc ! Impossible d'y échapper, quoi qu'elle fasse. Sauf dans l'escaliers quand il l'avait retenu. La blondinette n'arrivait toujours pas a comprendre ce qui s'était passé et pourtant ils avaient éviter une catastrophe !

Vladimir se mit alors a écrire un mot d'excuse qu'il mit bien en évidence sur le bureau... et c'est a ce moment là que Olga commença a se sentir coupable. Elle avait aussi remarquer la grosse tâche d'encre sur son haut mais c'était pas le moment de le signaler même si sa lui brûlait la langue. Le prix de cette chaise allait être déduit de son salaire, alors que c'était sa faute a elle ! D'habitude c'était pas dans son habitude de ressentir de la culpabilité, mais il y a plein de truc qu'elle avait fait qu'il avait laissé couler. Elle ne pouvait pas le laisser déduire ses dégâts de son propre salaire. Elle avait les moyen de remboursé et même bien plus. Depuis que sa mère c'était marié avec son beau-père. Olga détestait ce type mais il était plein au as, autant qu'il serve a quelque chose. La jeune femme était en plein dans sa réflexion lorsque le surveillant la sortit une nouvelle fois de sa torpeur.... Mais Olga ne fit pas attention a sa remarquer. Impossible qu'elle aille en cours comme ça, c'était fini la fac dans son cas, pour la fin de la journée. Et elle savait bien que Vlad' n'allait rien lui dire si elle séchait... pas aujourd'hui.

« Tu es sur que tu veux pas que je paie pour la chaise, tu n'y ai pour rien. Tu as rattraper le coup des câbles, de la fontaine a eau, de l'escalier, de l'ordinateur... C'est peut-être un peu a mon tour tu crois pas ?»

Et puis, si il disait non, elle irait elle même se dénoncer a l'administration. Pas question qu'elle le laisse faire. Olga est une jeune femme bornée, lorsqu'elle a une idée en tête, elle y va jusqu'au bout. Aujourd'hui elle avait décider de réparer ses erreurs et c'est pas la surveillant qui allait l'en empêcher. Elle avait juste a jeter le mot qu'il avait écrit a la poubelle et de traverser le couloir pour trouver le bureau du principal. Temps pis pour son casier vierge mais la jeune femme était bien décider a ne pas laisser filer.

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On n’a que ce qu’on mérite, hein ! Vladimir se sentait un peu maudis, et ne trouvais aucune raison valable à cet acharnement divin. Des gens s’asseyaient sur des fauteuils toutes les secondes, sans en mourir. Pourtant, elle avait réussi l’improbable. Il était triste d’avoir assisté à cette horrible performance. L’encre de l’imprimante commençait à dégouliner sur sa peau, ça le grattait. Lui dont l’unique effort – ruiné- de la journée avait été d’enfiler une chemise albâtre se sentait découragé. C’était surtout cette perspective de salaire amaigri qui l’ennuyait. Le loyer, les charges, le coût de la vie, les chaises de bureaux … nan, ça ne lui plaisait définitivement pas. Il n’était pas habitué à la malchance ; depuis son arrivée, Vlad’ avait fait des efforts de tenue, de comportement pour éviter les problèmes de ce genre. Malheureusement, son impulsivité avait fait des siennes. Toujours calme, le surveillant observa Olga dont l’expression changeait peu à peu. Elle, si arrogante à l’accoutumée, paraissait éprouver de la culpabilité. Vladimir savait vaguement que la jeune fille était assez fortunée, mais vous le voyez demander à une élève de payer des dégâts, spontanément ? Aussi, en l’entendant, sa porte-poisse, proposer implicitement de lui retirer la responsabilité de l’accident, il fut surpris. Avec un franc sourire, il repris son mot d’excuse, le déchira, et fixa son interlocutrice dans les yeux. Une nouvelle idée, moins dangereuse que la première, avait surgis dans son esprit.
« Ca ne me dérange pas qu’on partage les responsabilités… tu paies pour la chaise, mais c’est moi qui prends le blâme. Chacun sort con… »Non, il ne pratiquait pas l’auto insulte. C’est juste que le bureau sur lequel il s’était momentanément appuyé s’était effondrée. A croire que le matériel de Berkeley se faisait bien vieux … enfin, la, il s’en moquait. Vladimir était au sol, dans les décombres des affaires de l’assistante de la CPE : ça lui faisait très mal dans les côtes. Pourtant, la colère ne venait pas. Juste une petite envie de déchaîner sa violence. Aussi, le surveillant se releva péniblement, et réduisit le bureau en copeaux. Au bout de quelques minutes, il fut tranquillisé. Qu’est-ce qu’il faisait, avant de défoncer un meuble scolaire ? Ah oui. Une gentille proposition. Vladimir reprit donc, serein.
« Donc, chacun sort content, je disais. Le plus simple serait d’aller constater les dégâts demain, d’expliquer la situation aux personnes compétentes …Tu vas voire, tout vas bien se passer … pour peu qu’on arrive entier. C’est d’ailleurs pour cela que je vais m’empresser d’aller à l’infirmerie. J’ai eu ma dose pour aujourd’hui. »Voila la bonne formule, prononcée avec un magistral soupir. Il attendait juste son accord pour fuir, prendre de l’aspirine, des dolipranes, des médicaments multicolores. A défaut de pouvoir se shooter comme au bon vieux temps.

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Lorsque un sourire, le premier qui parut spontané depuis le début de leur expérience, se dessina sur le visage du surveillant, Olga fut aussi surprise que lui lorsqu'il l'avait entendu lui proposer de régler les dégâts de la chaise. Elle l'avait vu calme depuis plus de vingt minutes, mais jamais « heureux » si on pouvait dire ça comme ça. Au moins, il avait accepté de partager les responsabilités ce qui enleva immédiatement la culpabilité des épaule de la jeune femme. Elle n'aimait pas cette sensation de se sentir responsable de quelque chose qu'elle avait fait. Elle avait l'habitude d'agir sur le moment sans se soucier des conséquences et elle ne se sentait jamais coupable. Elle avait tordus la chaise de bureau, c'était peut être pas exactement sa faute vu la poisse qui les poursuivait, mais elle était quand même plus responsable que lui, et payer les dégâts lui semblait normale vu tout ce que Vladimir avait fait pour elle. Il prit alors le mot d'excuse et le déchira en quatre avant de le mettre dans la corbeille près du meuble en bois. Une bonne chose de faite ! Il s'appuya alors sur le meuble en question avant que celui-ci s'effondre, ce qui eut pour effet de couper sa phrase en plein élan. Sa aurait été quelqu'un d'autre, Olga aurait été étonnée, mais là sa l'exaspérait simplement. Pourquoi eux ?! Et ce fut le choc ! Le surveillant laissa ressortir un peu de sa colère en se relevant et en réduisant ce qui restait du bureau en morceau. Olga fut si étonnée, elle qui avait l'habitude de le voir toujours se contrôler, qu'elle en perdit un instant la voix, les yeux grand ouvert. Et il reprit la parole comme si de rien n'était. La jolie blonde, étant encore sous le choc, ne fit aucun commentaire.

« Donc, chacun sort content, je disais. Le plus simple serait d’aller constater les dégâts demain, d’expliquer la situation aux personnes compétentes …Tu vas voire, tout vas bien se passer … pour peu qu’on arrive entier. C’est d’ailleurs pour cela que je vais m’empresser d’aller à l’infirmerie. J’ai eu ma dose pour aujourd’hui. »

Miss Mayer se contenta de hocher la tête. Elle n'avait qu'une envie, partir très loin... mais vraiment très loin de Vladimir. Oublier tout ça, toute cette poisse qui les poursuivait pour le plus longtemps possible ! Ils se dirigèrent alors vers la sortie . C'est alors qu'Olga marcha sur un des morceaux de bois du bureau, vraiment trop pointu et avec plein d'échardes. Son pied sur posa sur l'une des extrémité alors que l'autre alla se ficher dans la jambe du surveillant, ce qui le fit basculer alors que le sort commençait a sortir de la plaie. La blondinette n'eut même pas le temps de réaliser ce qui se passait que l'assistance de la CPE se tenait sur le seuil de la pièce, les yeux grands ouvert, statique, entrain de regarder les dégâts qu'avait subit son bureau ainsi que Vladimir entrain de se tenir la jambe sur le sol. La jeune femme se précipita sur ce dernier pour voir comment il allait, mais la main de l'autre femme qui agrippait son bras l'arrêta dans son élan. Elle lui faisait presque mal. Rectification... Sa lui faisait mal ! Elle regardait Olga d'un regard a vous glacer le sang et prononça en serrant les dents tellement fort qu'elle pourrait se péter la mâchoire.

« Sortez d'ici tout de suite ! »

« Mais... »

« IMMÉDIATEMENT ! »

Olga ne put rien ajouter que l'assistante de la CPE la jeta littéralement dehors. Sa allait être Vladimir qui allait tout se prendre sur la gueule alors qu'il n'y était pour rien. Mais que pouvait-elle faire ?! Si elle se risquait a retourner dans la pièce, c'est elle qui risquerait de mourir ! Elle ne pouvait pas le laisser là... Mais avait-elle le choix ?! Restant un moment interdite devant la porte sans savoir quoi faire, elle finit finalement a prendre la direction de la sortit de l'établissement pour retourner a sa chambre pour se débarbouiller. Elle pouvait juste espérer que sa blessure n'était pas trop grave et qu'il n'y aurait pas de séquelles irréversibles.

RP TERMINÉ

» silver&isay .La nuit tombe, et quand la nuit tombe Paris change de couleur et de sens.
» Vladimir K. Richardson - 425.920.123
» Le Nevada, tu t'en souviens? [Vladimir]
» Laisse moi voir mon film ! [PV : Vladimir]
» Petit papa, pourquoi tu n'apelles pas? { Vladimir

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