Si tu tombe, c'est la chute ! Si tu chute, c'est la tombe ! (PV Vladimir)

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Si tu tombe, c'est la chute ! Si tu chute, c'est la tombe !

Vladimir K.Richardson & Olga Mayer

Driiiiiiiiiiing !Olga se réveilla en sursaut en tombant en arrière. Elle était assise sur un tabouret trop haut, enfin avant qu'elle tombe a la renverse, donc elle était en cours et pas aux Bahamas comme quelques secondes auparavant. En tout cas, ce qui était sur, c'est qu'elle s'était endormit. La jeune femme laissa ses yeux s'habituer a la lumière du jour, n'arrivant pas a empêcher ses yeux de cligné tellement elle était intense. Il y avait donc du soleil dehors. Quand sa vision redevint a peu près normal, ou en tout cas assez net, elle constata que le prof était penché sur elle, un air sévère sur le visage. Elle comprenait maintenant pourquoi elle s'était endormit, ce prof était tellement ennuyeux qu'il réussirait a endormir un troupeau d'éléphants sans sans rendre compte. Olga s'aida de ses mains pour se remettre debout, et se tint en fasse du vieux monsieur qui lui faisait face. Il essayait d'impressionner son interlocutrice, mais c'était plus comique qu'autre chose puisqu'il mesurait a peine un mètre cinquante et que Olga, même si elle n'était pas très grande, avait une bonne tête et demi de plus que lui, bon c'est vrai qu'elle portait des talons mais quand même. Avec ses cheveux poivre et sel, ses lunettes sur le nez et sa chemise a carreau, il faisait plus rire qu'autre chose. Il s'adressa alors a la jeune femme d'un ton qu'il essayait d'affirmer...sans grand succès.

« Mademoiselle Olga Mayer »

- Aie, il utilisait son nom en entier, il devait être très en colère -

« Si mon cours ne vous intéresse pas, vous pouvez aussi bien nous dispenser de votre présence, sa sera du pareil au même pour moi ! Je veux que la prochaine fois que vous mettez les pieds a mon cours, vous soyez un minimum intéressé par ce qui s'y passe, sinon restez bien au chaud dans votre lit ! »

Olga sortit de la salle sans répondre et sans se retourner. Qu'es-ce qu'elle aurait pu dire de toute façon, elle s'était fait assez remarquer pour la journée et ne voulait pas aggraver son cas. Son dossier scolaire était encore vierge et elle ne voulait pas avoir d'ennuis par la suite. Après tout, c'était déjà sa deuxième année a Berkeley et elle avait l'intention de la réussir le plus possible. C'est juste que cette nuit Olga n'avait pas beaucoup dormit, elle n'as pas fait la fête contrairement a ce que certains penseraient, elle a juste eux du mal a trouver le sommeil, et comme ce prof était le plus barbant qu'elle n'avait jamais connu, son corps avait l'air d'avoir envie de rattraper un peu de ses heures de sommeil perdus. Heureusement, c'était bientôt le week-end et la jolie blonde pourrait traîner au lit autant qu'elle le voudrais, si ses colocataires n'avaient pas la bonne idée de la réveiller avec un peu d'eau froide a l'aube.

Olga se retrouva dans les couloirs rempli de casier tout le long. Ils étaient rempli d'étudiants qui se rendaient au cours suivant ou alors qui se dépêchaient de sortir de cet établissement pour aller s'en griller une. Olga avait une heure de libre avant de retourner en cours et elle n'avait aucune idée de se qu'elle allait faire. Pour l'instant, déposer ses affaires a son casier ne serait pas une mauvaise idée. Mais le sien se situait a l'autre bout du bâtiment... bon tant pis, de toute façon, elle avait tout le temps, et se lui permettrait de réfléchir a ce qu'elle allait faire pendant les soixante prochaines minutes. Arrivée a destination, elle mis au moins dix bonnes minutes avant de se souvenir de son code, elle l'avait changé il y a peu de temps et elle continuait toujours a utiliser l'ancien, elle referma la porte de son casier une fois avoir bien tout tassé un vrac a l'intérieur et avait récupérer sa pochette avec ses cours de droits a l'intérieur. Elle avait décider d'aller finir la présentation qu'elle avait a faire pour la semaine prochaine !

Heureusement, la salle n'était pas très loin, la jeune femme n'avait pas envie de traverser tout le campus sinon son temps libre serait fichu. La porte de la pièce était ouverte et les mots en lettres noires « Salle Multimédia » se détachait de la peinture blanche de la porte. Ouvrant plus grand la porte, la jolie blonde remarqua quelqu'un derrière un ordinateur mais n'arrivait pas a apercevoir son visage puisque l'écran lui cachait la figure d'où elle se trouvait. Se dirigeant alors vers un poste de libre, Olga trébucha sur le câble de l'ordinateur qu'utilisait la personne en question, débranchant au passage l'appareil qui s'éteignit d'un coup ! Olga elle, se retrouva face contre terre, popotin en l'air ! Elle espérait simplement que les mec derrière l'ordi n'était pas rendu a la fin de son travail !

« Oups ! »

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« La malchance ? Une question d'eléctricité. »

Il semblait que Vladimir s'était levé du bon pied ce matin. En arrivant sur le campus, le jeune surveillant s'était donné la peine de saluer, particulièrement enjoué, tout ceux qu'ils croiserait, même ce vieux professeur d'histoire que personne n'aimait. Les étudiants n'avait pas l'air aussi insipides que d'habitude. Vlad passa prendre un croissant à la cafeteria, puis se dirigea, tranquille, vers bureaux de l'administration. Il savait déjà qu'à seize heures, il surveillait les élèves collés, et qu'ils s'occupait des couloirs de 10 a 14 h. Le reste de ses activités s'improvisaient au fur et à mesure, selon les besoins. Vlad avait le pressentiment qu'aujourd'hui, cela serait particulièrement calme. Pourquoi? Parce que le jour précedent avait été surchargé.
Les conseillers d'éducation lui donnèrent raison. D'autres surveillants avait raflé les tâches les plus importantes, pour lui, il ne restait que de la paperrasse. En effet, le métier de surveillant ne consistait pas, contrairement à ce qu'il laissait entendre, à juste surveiller l'université. Non, c'était du calme et de l'ordre entier dont il devait prendre soin. A ce moment précis, ce qui menacait l'ordre sacré de Berkeley, se nommait le corp enseignant. Les professeurs se devaient de rentrer les notes de leurs élèves dans la base de données du campus, mais il y avait toujours quelques récidivistes. La tâche, barbante à souhait, les rebutait. Vladimir prit la liste des notes à rentrer, le sourire au lèvres. Rien ne pouvait l'atteindre.
La salle multimédia, spacieuse et moderne, était très fréquentée, même à cette heure. Il pris un poste près de la porte, collé au mur et éloigné des autres. Personne ne pouvait voir son écran, chose indispensable pour garder anonyme les résultats des jeunes étudiants. Internet s'ouvrit rapidement, Vladimir acceda au portail du réseau de l'université. S'en suivi une longue série de pages web, lui demandant des dizaines d'identifiants, de codes et de mots de passe, pour la sécurité. La grille de notes s'afficha enfin, et le surveillant pu s'absorber dans sa corvée. Il ne pensait plus à rien, véritable dactylo-humain.
Au bout de deux longues heures, le travail était quasiment fini. Il ne manquait que deux notes, et enfin il pourrait aller surveiller les couloirs, en bref, se detendre. Ce n'étais qu'une question de secondes.
Une question de secondes, pour qu'Olga Mayer, ou l'incarnation suprême de la poisse et de la malchance plus généralement, ouvre la porte, trébuche, et que l'écran s'éteigne. Vladimir poussa un soupir, exténué. Le surveillant avait juste eu le temps de voir la chevelure d'Olga, mais quand il s'agissait de lui pourir la vie par accident, il n'y avait qu'elle. Invariablement.
Vlad se leva, tendit le bras à son porte-poisse, et l'aida à remonter. Quelques personnes chuchotaient, prédisaient à la demoiselle un sale quart d'heure. Le surveillant eu juste le temps de récuperer les papiers sur lequels étaient inscrits les notes, avant d'entrainer Olga à l'exterieur pour s'expliquer. Calmement.
« J'avais presque fini... Enfin, tu ne t'es pas fait trop mal ? Parce que si tu as une fracture, ça change tout ; tu deviens officiellement la victime de cet accident. »
Il retenait un ricanement. 2 heures de travail, en poussière ! Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne restait rien de sa bonne humeur matinale.

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Lorsque Monsieur Richardson se matérialisa devant la jolie blonde alors que celle-ci essayait de se relever sans faire plus de dégâts qu'elle n'avait déjà provoqués, elle ne fut même pas étonner ! Après tout, a chaque fois qu'elle tombait, qu'elle renverrait un verre, qu'elle balançait quelque chose par dessus son épaule, a chaque mésaventure qui lui arrivait, le surveillant était toujours là pour en faire les frais ! Mais il ne faut pas croire que c'était a sens unique, l'inverse était également vrai ! Olga faisait tellement d'effort pour ne plus le croiser qu'elle fut étonner de ne pas avoir pensé a lui tout de suite lorsqu'elle s'était prit les câbles ! Ce genre de choses devenait prévisible lorsque les deux jeunes gens se retrouvait a moins de dix mètres l'un de l'autre ! C'était inévitable !

Il lui tendit la main pour l'aider a se lever, ce qu'elle accepta sans rechigner. Si elle essayait de se lever seule, elle n'imaginait même pas ce qui pourrait se passer ! Tant que Vladimir serait dans les passages, il fallait qu'elle fasse attention a chaque geste qu'elle fera ou envisagera de faire ! Elle se releva en faisant bien attention ou elle mettait les pieds. Olga ?! Paranoïaque ?! Peut-être, amis elle avait ses raisons, elle avait la malchance qui la poursuivait en présence du jeune homme, elle était même persuader qu'un jour, elle mourrait a cause de lui ! C'était sûrement exagéré, mais lorsque vous le vivez, ce qu'elle vit, vous êtes prêt a imaginer le pire ! En tout cas, pour l'instant, ce qui était sur, c'était qu'elle allait se faire passer un savon dans les minutes qui suivent ! Lorsqu'elle eut finir de ramasser ses affaire qui s'étaient étaler un peu partout, il l'entraîna a l'extérieur de la salle, pour un peu plus d'intimité certainement, et quelques personnes chuchotèrent sur leur passage. Qu'ils disent ce qu'ils veulent, Olga avait autre chose en tête pour l'instant !

« J'avais presque fini... Enfin, tu ne t'es pas fait trop mal ? Parce que si tu as une fracture, ça change tout ; tu deviens officiellement la victime de cet accident. »

Olga hésita quelque instant a lui faire croire qu'elle s'était cassé la jambe pour ne pas se faire crier dessus ! Mais le fait qu'elle marchait sans le moindre signe de douleur quelques secondes auparavant poserait sûrement quelques problème. Elle avait déjà bousiller ce qu'il était entrain de faire sur l'ordinateur, alors si elle lui mentait en plus, elle ne donnait pas cher de son casier scolaire encore vierge ! Elle chercha en vitesse une excuse dans aucun succès. Elle avait tous plein d'idées qui lui traversaient l'esprit, mais aucune n'était vraiment crédible... et la plupart était vraiment idiotes ! Elle pourrait essayer de se faire pardonner en l'aidant a recommencer et tant pis pour sa présentation, mais elle avait encore une semaine pour la terminer ! Mais c'était une mauvaise idées pour plusieurs raison, premièrement, ce qu'il était entrain de faire était sûrement en rapport avec l'administration et donc confidentiel, et deuxièmement, elle risquait encore plus aggraver les choses, et ensuite, moins elle passait de temps avec le surveillant, mieux elle se portait, c'était prouver et re-prouver !

« Nan je n'est rien de casser. Je suis désolée, les câbles se sont mit sur mon passage juste au moment où j'arrivais ! C'est vraiment pas ma faute ! »

Rien que le ton avec lequel Olga avait prononcée ses paroles montrait bien qu'elle plaisant mais qu'elle était vraiment navrée ! Elle espérait simplement qu'en détendant l'atmosphère, la pilule passerait mieux ! Après tout, Vla' était le mieux placer pour comprendre qu'elle n'y était pour rien, il vivait la même chose qu'elle ! Bon d'accord, c'est vrai que si elle était rendus a la fin de son travail et que le jeune homme était arriver et avait tout bousillé, elle aurait aussi été folle de rage ! Donc elle comprenait qu'il pouvait être hors de lui ! Mais c'était un surveillant, et il avait mille et une manière de se venger d'elle ! Elle s'attendait a tout: une heure de colle ou plus, quelques jours d'expulsion, des heures de travaux d'intérêt général ! Elle s'attendait vraiment a tout. Poussant un soupir, la jolie blonde déclara.

« Alors, qu'est-ce que tu me réserve ? »

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Hum… suis moi.

Tu ne peux absolument rien faire pour réparer les dégâts… et ce serait injuste que je te punisse pour un accident, non ?

Pas ma faute ! Le robinet m’apprécie décidément… beaucoup. Alors, comment veux-tu te venger ?

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« Hum… Suis moi. »

C'était pas une question mais une affirmation ! Enfin plutôt un ordre, mais au point où elle en était, Olga s'en fichait un peu, se qui l'inquiétait, c'était ce qu'il lui réservait ! En effet, le ton qu'avait employé le surveillant montrait bien qu'il n'avait pas l'intention de lui filer des heures de colle ou de TIG, il avait quelque chose de bien plus tordu qui lui avait traversé la tête ! Quelque chose qui n'allait pas plaire a la jeune femme, elle en était certaine ! Pitié, faites qu'il veuille pas faire ce qu'elle pense ! Si c'était le cas, elle risquait bien de se retrouver a l'hôpital ce soir. Elle le suivit le long du couloir et s'arrêta juste avant un croisement, Olga ayant la tête ailleurs s'arrêta juste avant de lui foncer dedans. Ils se trouvaient devant... un robinet ?! Qu'est-ce qu'il voulait faire avec un robinet ?! Boire de l'eau ?! Mais pourquoi boire dans la fontaine a eau pour les étudiants alors qu'il pouvait avoir du café, du thé, et presque tout ce qu'il veut ?! La sourire qu'il affichait fit reculer Olga d'un pas... Qu'est-ce qu'il allait encore faire. Avec Vladimir, elle pouvait s'attendre a tout ! Absolument tout et n'importe quoi !

« Tu ne peux absolument rien faire pour réparer les dégâts… et ce serait injuste que je te punisse pour un accident, non ? »

Non, il n'allait pas la punir... Il allait faire bien pire ! Il allait tester jusqu'où leur poisse pouvait bien aller ! Espèce d'enf**ré ! Olga allait faire demi-tour, ne voulant pas finir avant une jambe dans le plâtre dans l'heure qu'il suit, mais Vladimir avait déjà ouvert le robinet dont l'eau dévia directement verre la jolie blonde ! Cette-dernière serra les dents pour s'empêcher de lui crier dessus ! Il voulait jouer, on allait jouer ! Et le fait qu'il était mort de rire n'arrangeait pas les choses ! Il trouvait ça marrant, elle, pas vraiment ! Il allait voir ce qu'il allait voir ! Olga avait les cheveux trempé, avec son visage bien entendu, ainsi qu'une partie de son haut ! Elle avait bien fait de mettre du maquillage waterproof ! En haussant les épaules, il ajouta pour bien enfoncé le couteau dans la plaie:

« Pas ma faute ! Le robinet m’apprécie décidément… beaucoup. Alors, comment veux-tu te venger ? »

Elle pouvait faire n'importe quoi, elle était presque certaine que quelque chose d'inattendu allait se passer et que le surveillant allait en faire les frais ! Olga fit alors le premier truc qui lui passait pas la tête, elle donna un gros coup de pied dans la fontaine a eau et le robinet s'en détacha et vola jusqu'au plafond pour retomber sur la tête du jeune homme... pas assez fort pour l'assommer. Dommage ! Il y avait aussi de l'eau qui jaillissait dans tous les sens ! Sa allait vite devenir une vrai piscine ! Enfin, la fontaine ne devait pas contenir temps d'eau que ça, c'était la fin de la journée, elle allait se vider a un moment ou un autre ! Le point positif, c'est que maintenant, Olga n'était plus la seule a être trempée ! Pour afficher son ravissement, un sourire triomphant se dessina sur ses lèvres.

« C'est toi qui as commencé ! »

Bon... elle y était peut-être allé un peu fort, et Vladimir allait avoir une jolie bosse sur le crâne demain matin, mais au moins, maintenant Olga ne lui en voulait plus du tout maintenant qu'il était dans la même situation qu'elle. Elle n'allait pas être attaqué pour avoir dégradé l'établissement scolaire au moins ?! Après tout, c'était lui qui l'avait inciter a tester leur malchance mutuelle, elle n'avait fait que le suivre dans son petit jeu. Il devait être convaincu de la malchance que n'abattait sur eux... ou pas ?!

« Ça te suffit ou tu as besoin de plus de preuves ? »

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Le geste de colère de l’étudiante eu un effet désastreux sur le robinet qu’il venait juste, tant bien que mal, de replacer à sa place. Evidemment, elle en faisait exprès, pourtant si quelqu’un d’autre avait shooté dans la fontaine, rien ne se serait passé. On se demandait vraiment pourquoi tout allait toujours mal avec eux. Leurs vies, si on les examinait séparément, n’étaient pas marquées par une telle malchance. Enfin, Vladimir avait le temps de trouver la cause de leurs malheurs, puisqu’Olga lui offrait une nouvelle vengeance. Le robinet, en retombant, frappa le haut de son crâne. Aïe ! Il fit un sourire à son assaillante, un sourire qui ressemblait beaucoup à un rictus de souffrance. Elle allait le payer, avec sa mine innocente, mais d’abord le surveillant devait s’occuper de la fontaine avant qu’on puisse considérer la mare à leurs pieds comme un dégât des eaux. Vlad attrapa prestement son téléphone portable, composa le numéro du service d’entretien de Berkeley, parla quelques secondes pour signaler l’accident, puis raccrocha. Des personnes plus compétentes que lui s’occuperaient de réparer la fontaine, et ni lui ni Olga ne seraient mis en cause. Tout le monde savait que le matériel de certains secteurs se faisait vieux…
Maintenant, ce qui intéressait Vladimir était son expérience avec Olga, et sa revanche. Il sentait le mal de tête venir. La meilleure façon d’y remédier ? Un café bien noir. L’Albatros, le café-bar des étudiants était l’endroit rêvé pour entraîner Olga dans une nouvelle aventure. Car désormais, hors de question de la lâcher, même pas la peine qu’elle espère avancer sa présentation ou quelque chose du genre… Vladimir pouvait s’avérer très obstiné quand il s’agissait de faire passer un sal quart d’heure à Olga, son imagination s’emballait.

Bon… je pense que j’ai encore quelque chose à tester.

Pour la seconde fois, il ordonna à l’étudiante de le suivre. Par bonheur, ou plutôt hasard, ni l’un ni l’autre ne glissa dans la flaque d’eau. Les couloirs étaient plus que désert, leur petit problème de plomberie avait d’ailleurs du déranger plusieurs cours, mais il ne s’en souciait pas vraiment. L’important était la suite des événements. Le surveillant n’allait pas être déçu !
Il posa sa main sur la poignée de la porte, tourna lentement. Au même moment, un café venait d’être renversé, et étalé par la personne qui nettoyait les sols un peu trop mécaniquement. Donc, quand le pied de Vladimir s’avança, il dérapa, en toute logique. Olga, qui était derrière lui, fut entraîné dans la chute. La porte se referma instantanément. Vlad’ pouvait renoncer à boire avec un tel poison à ses côtés. Il se remit sur pied, mais n’aida pas l’étudiante. A la place, il la dévisagea, avant de reprendre la parole calmement.

Mais comment tu fais… pour véhiculer autant de malchance ?

En moins de dix minutes, ils avaient réussi à gâcher deux heures de travail administratif, leurs coiffures respectives, du matériel universitaire, de l’eau (qui manque cruellement aux petits enfants africain, penses-y !), et contribués à usé considérablement les sols de Berkeley…

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Alors que le surveillant avait sortit son téléphone portable, sûrement pour appeler les personnes chargées de l'entretient de l'université, Olga observa les dégâts qu'ils avaient causé en même pas dix minutes. Un ordinateur débranché ainsi que du travail administratif bousillé, des cheveux et des vêtements a laver ainsi que le sol de Berkeley ! C'était du joli ! Un vrai carnage ! Et ce n'était pas fini. Et oui, la jeune femme se doutait bien que Vladimir n'allait pas en rester là, rien que le rictus qui s'était afficher sur son visage lorsqu'il avait reçu le robinet sur le crâne le prouvait. Il voulait se venger ! Et la partie ne venait que de commencer. Olga n'était pas très emballer de voir jusqu'où pouvait bien aller la poisse qui les suivait lorsqu'ils étaient ensemble, mais maintenant que la partie avait débuter, autant la continuer ! Il ordonna alors encore une fois, mais avec plus de conviction que la précédente, à Olga de le suivre, poussant un soupir de protestation, elle le suivit. Il pourrait au moins dire « s'il te plaît » ça ne lui écorcherait pas la bouche ! La seule chose a laquelle fit attention la jolie blonde pour l'instant, se fut de ne pas trébucher, ni dans la flaque d'eau si sur quoi que se soit, si bien que quelques mètres plus loin, lorsque le surveillant s'arrêta net, elle lui fonça dedans et il l'entraîna dans sa chute. Elle n'avait rien vu de ce qui c'était passé, tout ce qu'elle retenait, c'était que pour la deuxième fois elle se retrouvait étaler par terre ! Elle eut a peine le temps de se relever qu'elle entendit déjà Vladimir la réprimander.

« Mais comment tu fais… pour véhiculer autant de malchance ? »

Non mais... Il se fichait d'elle là ?! Comme si c'était sa faute si il s'était prit la porte et était tomber par terre. Si il ne s'était pas gameller, elle ne serait pas tomber non plus et tout le monde serait content ! Donc théoriquement, c'était sa faute a lui... en pratique, c'était un peu plus compliquer que ça ! En pratique, ce n'était la faute a ni l'un, ni l'autre ! C'était comme si Mère Poisse avait décider de s'abattre sur eux deux et seulement eux ! Ca avait le don de leur gâcher l'existence. Surtout qu'ils se croisaient souvent, fréquentant le même établissement. Elle, étudiante et lui, surveillant. C'était vraiment pas l'idéale pour s'éviter, même si Olga essayait de toute ses forces, elle n'avait pas encore trouvé la solution miracle !

« Je peux te retourner la question ! »

Et sans un mot de plus, elle reprit la route, sans même savoir où Vladimir voulait l'emmener, elle continuait simplement tout droit, ne faisant pas attention si il la suivait ou pas. Après tout, si il voulait continuer l'expérience, il ne pouvait pas faire demi-tour maintenant et n'avait donc d'autre choix que la suivre a la trace ! Ils passèrent alors devant le placard a balais qui était grand ouvert, sûrement les employés de l'entretient qui étaient passés par là pour aller nettoyer leurs dégâts. Juste quand Olga passa, un balai tomba, elle avança plus vite pour l'éviter, marcha sur une des extrémité et l'autre bout vola jusqu'à l'entre-jambes du surveillant. Ca c'était passer tellement vite que la jolie blonde comprit ce qui s'était passer que lorsqu'elle se retourna et qu'elle vit Vladimir se tordre de douleur. Elle porta alors sa main devant sa bouche grand ouverte.

« Pas fais exprès ! »

D'accord, elle voulait se venger, mais cette fois, ce n'était vraiment pas préméditer. Quand elle vous dit que les deux jeunes gens ne peuvent pas faire dix mètres sans qu'il leur arrive une catastrophe, elle ne plaisante pas ! Ce sont de vrais dangers publics ! Lorsque l'étonnement fut passer, Olga ne put s'empêcher de rire, elle essaya en se mordant l'intérieur de la joue, mais l'hilarité était trop forte. Elle se mit donc a rire a gorge déployée. Quitte a se faire trucider par Vladimir après, la scène était vraiment a mourir de rire ! Elle en avait presque mal au ventre !

« Désolé... C'est vraiment trop drôle ! »

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Insolente, Olga n’hésitait pas à l’accuser, lui, d’être le plus poisseux des deux, aberrant non ? Mais au vu de son parcours tumultueux et à sa vie chaotique, c’était légèrement envisageable. Le jeune surveillant regarda sa partenaire de malchance se relever, péniblement. Il se demandait combien de futurs avocats, magistrats et autres de ses cours de droits avaient pu l’observer au sol autant de fois que lui. Ils étaient deux aimants, quand l’un se tenait debout la logique voulait que l’autre tombe. Le couloir semblait bien entretenu, pourtant nul doute possible ; Olga et lui allaient avoir besoin d’une bonne douche, encore. Ca n’étonnait qu’à moitié Vladimir. A chacune de leurs rencontres, ils se salissaient, déchiraient de habits, se blessaient parfois. Lors de leur accrochage au parking, qui paraissait remonter à une éternité, il s’en était tiré avec un simple bleu. Mais sa porte poisse préférée l’entraînait dans un nouveau guet-apens! Elle avait compris comment Vlad' et savait donc qu'il la suivrait, ou qu'elle l'emmene.
Cette situation était plus qu'inhabituelle ; en temps normaux, Vladimir et Olga s'arrangeaient pour fréquenter des couloirs différents, ne jamais se retrouver tout les deux dans une pièce plus de cinq minutes. Mais la, ils étaient partis pour rester dans les couloirs pendants une bonne heure, en enchainant vengeance sur vengeance! La revanche de l'étudiante était subtile, elle se contentait de marcher sans trop réflechir en attendant que l'accident arrive. Effectivement, cette méthode s'averait redoutable. Le balai, rigide, dur, fit particulièrement mal au surveillant, cette douleur s'ajoutait à son mal de tête. Olga trouvait apparament cela... comique. Voir hilarant. Elle se préparait, à juste titre, à recevoir la vengeance de Vladimir. Puisqu'il était avéré que leur presence à moins de cent mètre était dangereuse, autant en profiter. L'université ne s'en remettrait peut-être pas, qui s'en souciait? Enfin, avant de prendre sa revanche, la moindre des choses serait ... de ranger le balai. Calmement, avec néanmoins un rictus de douleur, il releva le balai, le replaça auprès de ses amis les serpillère et les ramasses-poussière, sortit son trousseau de clef et referma le local. Puis, il se tourna vers Olga, qui riait encore. Evidemment, Vladimir ne lui crierait pas dessus, ne perdrait pas son calme légendaire. L'étudiante avait de la chance d'être tombée sur le seul surveillant non colérique de l'établissement. Malheureusement, il était loin d'être le plus tolérant.

« J'ai quelques trucs à récuperer dans les bureaux, tu m'accompagnes? »

Ce n'était pas une question, Vlad' essayait juste de la forcer, poliment, à le suivre. Bon, il n'y avait pas encore de "s'il te plait" ou de gentillesse mais on progressait. Pour acceder aux bureaux, il était neccessaire de prendre un escalier. C'était de la folie pour deux personnes aussi malchanceuses... enfin, Vladimir ne s'en souciait pas réellement, en fait c'était ce qui l'interressait, provoquer la poisse! Olga le suivait, dieu seul sait pourquoi. Arrivé à la moitié de l'escalier, elle trébucha et commenca à tomber, sauf que cette fois, le surveillant se retourna, et à la force du poignet, retint sa chute. Une catastrophe évitée, une! C'était un accident un peu trop prévisible ...

« Tss, tu vois bien que c'est toi la plus malchanceuse de nous deux ! »

Il relacha doucement son soutien. Olga et lui étaient restés pendant une fraction de seconde dangereusement proche, pourtant aucune lampe n'était tombée sur eux, l'escalier n'était pas parti en morceaux, la lune n'avait pas cessé de tourner. Miracle !

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Une fois que Vladimir eut ranger le balai avec un rictus de douleur sur le visage, il se tourna vers elle, toujours avec un calme olympien ! La tranquillité dont il faisait toujours preuve même dans la pire des situation étonnerait toujours la jeune femme. Elle pourrait faire exprès de lui faire mal, elle se demandait si il serait toujours aussi calme ?! Il faudrait peut être qu'elle essaye un jour, entre deux situations catastrophiques qui les suivaient partout où ils allaient ! Des fois, Olga se demandait comment ça se serait passer si cette malédiction était tomber sur une autre personne qui avait beaucoup moins de self contrôle ! Sûrement qu'il lui aurait déjà rendu la vie impossible. Même si Olga trouvait que la situation dans laquelle se trouvait les deux jeunes gens a chaque fois qu'ils étaient a moins de dix mères l'un de l'autre était déjà insupportable, elle devait bien avouer que ça aurait put être pire si elle était tomber sur un mec beaucoup moins calme que le surveillant!

« J'ai quelques trucs à récupérer dans les bureaux, tu m'accompagnes ? »

Les bureaux ?! Ils étaient pas un étage plus bas les bureaux ?! Il avait des tendances suicidaire que la jeune femme ignorait ou alors il était simplement inconscient ?! Elle n'avait même pas eut le temps de protester qu'elle ne voulait pas finir a l'hôpital que le jeune homme avait déjà prit la route ! Levant les yeux au ciel, la jolie blonde le suivit... une nouvelle fois ! C'était peut-être elle finalement qui était inconsciente de le suivre sans dire un mot. Avec un peu de chance, se serait lui qui tomberait dans les escalier et pas elle, et avec beaucoup de chance, ce ne serait aucun des deux ! Mais fallait pas rêver ! C'était tellement prévisible. Elle fit attention lorsqu'elle descendit les marches, mais arriver a mi-chemin, elle loupa une marche et cru dévaler l'escalier... mais c'était simplement son imagination vue que le surveillant la rattrapa de justesse. Il devait se douter que ça se passerait ! Elle n'était pas tomber ?! Les deux jeunes gens avaient un contact physique et il ne se passait rien ! Nothing ! Nada ! Olga s'attendait presque qu'il se mette a pleuvoir dans le bâtiment... mais non !

« Tss, tu vois bien que c'est toi la plus malchanceuse de nous deux ! »

« Chuuut ! Je suis encore sous le choc là ! Je suis pas morte ?! »

Il relâcha doucement son étreinte. Olga était encore sonnée. Il ne s'était rien passée, ni pluie de grenouille, ni tempête de sable ! Ni même une toute petite catastrophe ! La malédiction était peut-être rompu... Mais fallait pas crier victoire trop vite ! Olga continua de descendre les escaliers en faisant attention et arriva en bas sans une égratignures. Les choses amélioraient... mais pour combien de temps ! Connaissant le chemin, Olga continua de se diriger vers les bureaux administratif, suivit de près par Vladimir. Ouvrant la porte du bureau qui était ouvert, Olga y entra sans aucune gêne. Laissant le surveillant faire ce qu'il avait a faire. Pendant ce temps, elle tourna autour du meuble en bois sur lequel était poser des papier et l'ordinateur et s'installa sur la chaise roulante qui était derrière. Mettant ses pieds sur le bureau et s'étalant de tout son long... jusqu'à que la chaise bascule en arrière, et la jeune femme avec ainsi que l'ordinateur portable qu'elle avait poser sur ses genoux pour essayer de fouiller un peu même si elle n'avait pas les mots de passes.

« Ouuuups ! »

Olga n'avait rien de casser, mais le dossier de la chaise était tordu en deux, et l'ordinateur s'était éteint. La jolie blonde le ramassa par terre en le reposant sur le bureau et essaya de le rallumer en s'acharnant sur la touche « Power » sans succès. Elle l'avait sûrement cassé ! Faites, qu'il soit récupérable ! Arrêtant au bout de cinq minutes d'enfoncer la touche de l'ordinateur portable, la jolie blonde se tourne vers le surveillant qui l'as regardait avec un de ses regard ! Elle lui fit un sourire crispé en levant un peu les mains pour lui dire que ce n'était pas sa faute !

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