| | | Get the party started(PV) |  |
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Invité Invité
 | | Sujet: Get the party started(PV) Mar 2 Fév - 17:46 | |
| Oublier, oublier, oublier, voilà le mot qui résonnait tous les jours dans la tête de la petite française Maëlys Winston. Mais peut on réellement oublier le fait qu'on est responsable de la mort de son frère jumeau, et qu'on ait assisté au meurtre de son père? Pour Maëlys, il semble que oui...La solution? La fête et l'alcool jusqu'à ne plus en pouvoir. Certes, pendant quelques heures elle oubliait tous ses soucis, elle en a oublié même parfois son nom, c'est pour dire, mais le retour à la réalité était toujours difficile. Des années s'étaient écoulées depuis ces deux événements, et pourtant Maëlys n'arrivait toujours pas à se faire à l'idée, elle avait vu son père se faire tuer sans qu'elle puisse agir, et son frère avait fait une chute du septième par sa faute, il lui était donc impossible pour elle de se regarder dans un miroir sans se sentir coupable. En même temps on ne peut pas retourner en arrière, alors à quoi bon, se ressasser le passé? Mais Maëlys ne pouvait s'en empêcher, elle avait un tas de question, certaines avaient leurs réponses: « pourquoi son frère était mort? » C'était tout simplement à cause de la jalousie maladive de Maëlys. D'autres, en revanche n'avaient encore pas de réponse: « pourquoi son père s'était fait tué? » Il avait l'air d'être un homme avec une bonne situation sans problème, mais il faut se méfier des apparences comme on dit. Maëlys voulait savoir la vérité, c'est d'ailleurs le meurtre de son père qui la poussa aux Etats-Unis puisque c'est le pays où est originaire son père. Mais pour l'instant ses recherches ne sont pas fructueuses, cependant il faut dire qu'elle ne cherche pas réellement, peut-être a-t-elle peur de ce qu'elle risque de découvrir? Depuis son arrivée à Berkeley, il y a cinq ans, la seule chose qu'elle avait réussi à récolter, c'était un grand nombre d'ennemis! Bon, elle n'était pas non plus la sale garce qu'elle prétend elle, et il lui arrivait quelques fois d'avoir de la sympathie pour les étudiants de l'université. Par exemple Constantine faisait partie de ces gens-là. Deux fêtardes ensemble ne peuvent que s'entendre forcément! Les deux jeunes filles étaient présentes aux fêtes les plus dingues du campus et de la ville, et comme la plupart du temps elles terminaient toujours dans un bel état! Ce que Maëlys aimait tant chez son amie, c'est que cette dernière ne cherchait pas à en savoir plus sur Maëlys et son passé, elle acceptait la fille telle qu'elle était et ne lui posa pas un tas de question comme le faisait la plupart des étudiants, avec Constantine, Maëlys pensait qu'elle pouvait conserver ces deux secrets sans problème.
Ce soir, c'était jeudi soir, et une fête s'organisait! Forcément Maëlys serait présente, et elle se rendrait à cette fête avec son acolyte: Constantine! Maëlys avait passé sa journée à l'université, car oui, il lui arrivait de bosser parfois! Lorsqu'elle était rentrée chez elle, elle avait envoyé un texto à son amie:
Alors prête pour la grande fête de ce soir???
Maëlys se prépara pour la fête: douche, maquillage, coiffure, habillage...Puis elle sortit, elle se rendit à la boite The Bionart, l'endroit où avait lieu la fête, et lorsqu'elle arriva devant, elle pouvait entendre que l'ambiance était grandiose, la musique à fond, les cris des étudiants. Constantine ne semblait pas être arrivée, alors elle décida de lui envoyer un texto.
Je t'attends devant! L'ambiance a l'air géniale! Ça va être d'enfer ma belle! |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Get the party started(PV) Mar 2 Fév - 23:05 | |
| Depuis qu’elle était arrivée à Berkeley, Constantine n’avait pas rencontré grand monde. Elle s’isolait souvent la journée, pensant à ses copines qu’elle avait laissé là bas, à Paris… Elle se demandait sans cesse ce qu’elles faisaient, est ce qu’elles s’amusaient, et si Faustine s’était tapé ce beau-gosse sur qui elle bavait pendant les vacances ? C. Loaïla avait des nouvelles de ses amours, mais c’était différent. Elles ne s’appelaient plus pour raconter leurs petits trucs de la vie mais seulement pour les trucs importants, à cause du décalage horaire, du forfait de téléphone qui coûtait une blinde et puis surtout parce que quand une personne est loin de vous, savoir qui elle se tape n’est pas la première de vos priorités.
Et puis tout lui manquait, elle était nostalgique. Bon d’accord, elle avait bien craqué pour ce prof, qui était tellement, tellement sexy… La quarantaine lui allait bien, il avait le regard charmeur, et Constantine était tombée dans le panneau, comme toutes les petites premières années de Berkeley – du moins, c’est ce qu’elle pensait. Ca, c’était le truc qui sortait un peu de son quotidien, déjà bien rythmé après si peu de temps à Berkeley. Le matin, elle se reveillait souvent à la bourre, enfilait parfois les vêtements de la vieille, et si cette vieille même avait été bonne, elle les enfilait à l’envers. Elle ne déjeunait pas le matin, et se rendait directement en cours. Les cours d’Arts Appliqués qu’elle suivait la passionnaient. C’était magique, elle se sentait bien, dans son élément, bien plus à l’aise qu’avec des maths ou de l’espagnol. Elle dessinait, apprenait de nouvelles techniques, elle découvrait encore et toujours plus d’artistes, de courants, d’innovateurs. Auparavant, une heure de cours et c’était déjà ennuyant, elle réussissait malgré tout, mais elle s’ennuyait – c’était le mot. Ici, tout la mettait en éveil, elle était comme une enfant au milieu d’un tas de jouets aux couleurs vives. Ensuite, elle déjeunait souvent sur le pouce, souvent seule à méditer avec ses Marlboro, comme si ca l’aidait à s’intégrer. Elle pensait surement que quelqu’un allait craquer sur son air mystérieux et viendrait lui demander comment elle s’appelait.
Pourtant, Constantine était quelqu’un de très sociable et pas timide pour un sou, mais ici, c’était différent, surement à cause du temps d’adaptation. Elle se sentait prête à se faire de nouveaux amis – ou de nouveaux ennemis, c’était tout aussi distrayant – et à profiter de Berkeley comme le faisait tous les étudiants qui avaient eu la chance d’être acceptés dans l’université.
Son moyen de socialisation, c’était clairement son tempérament de feu lors des soirées. Un ou deux verres dans le sang et elle était comme boostée, elle devenait un peu folle, ou complètement déjantée selon les avis, aimant s’enivrer jusqu’au petit matin avec des gens tout aussi déchiré qu’elle. De ce fait, depuis quelques temps, Constantine sortait très souvent, et c’est comme ça qu’elle avait rencontré Maëlys. Sans trop en savoir à son sujet, elle l’appréciait. Une copine de débauche, une de celle qui ne dira pas que vous avez fini par vomir dans une petite ruelle glauque à cinq heures du matin. Elle la sentait mystérieuse mais les deux jeunes femmes s’accordaient bien. Constantine n’avait pas besoin de savoir toute sa vie pour lui faire confiance et l’apprécier. Maëlys n’était pas non plus très « proche » de Constantine, elle ne l’emmerdait pas avec des questionnaires interminables sur sa vie à Paris etc… Ce qui n’était pas plus mal pour éviter à Mlle Jones d’y repenser et de se renfermer dans sa bulle.
Quinze heures. Zzzzz. Zzzzz.Zzzzz. Le mode vibreur de son Blackberry. Machinalement, elle pris son portable et lu le message de sa copine : - Citation :
- Alors prête pour la grande fête ce soir???
Sourire en coin : Constantine n’avait pas vu Maëlys depuis genre 4 jours et elle avait déjà envie d’enchaîner les Mojitos avec elle. C’était sur, elle ne raterait pas le rendez-vous.
Vingt heures. Zzzzz.Zzzzzz.Zzzzz. Le mode vibreur de son Blackberry. - Citation :
- Je t'attends devant! L'ambiance a l'air géniale! Ça va être d'enfer ma belle!
: me*de. La tuile, Constantine avait complètement zappée, absorbée par une toile qu’elle avait commencée vers seize heures. Elle sauta dans la douche, enfila une chemise longue avec des leggings noirs et ses boots cloutées. Hop, un peu de maquillage, un coup de peigne, et elle était partie. Pas le temps de se soigner comme une princesse, Constantine détestait que les gens la fassent attendre et elle était d’habitude très ponctuelle.
Quand elle arriva dans la boîte, elle repéra vite Maëlys : celle-ci était déjà entourée de trois hommes qui lui faisaient la cour en lui offrant des verres. Apparemment, elle était déjà un peu éméchée, mais Constantine savait qu’elle la rattraperait bien vite.
Elle fit son entrée avec un « Hep vous ! 1 mètre pour la demoiselle et moi-même » puis un simple : « désolée messieurs, pour l’instant, on se chauffe entre filles. Revenez plus tard ! » avec un grand sourire enchanteur comme elle savait si bien les faire.
« Désolée pour le retard, j’ai été prise d’une inspiration un peu fourbe qui m’a empêchée de regarder l’heure. Effectivement, il y a de l’ambiance ici… »
dit-elle en jetant un œil aux alentours, qui étaient remplis de mecs magnifiques et de filles bronzées. La musique était bonne, elle commençait déjà à se trémousser quand soudain : « Bon, il vient ce mètre ?! » s’exclama-t-elle avec un air un peu agacé. Elle avait besoin de dé-com-pré-sser. |
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