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 |  Sujet: you give me just a taste so i want more and more; augusto Mar 3 Nov - 17:49 | |
|  | Augusto P. Da Volpedo & Kayla H. Ashmore
The Fairmont; suite 621.
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Je n'aurais pas dû laisser entrer cet inconnu dans la chambre d'hôtel que j'avais réservé la veille car j'étais en quête de solitude. Pourtant je l'avais fait, sans doute poussée par l'alcool qui avait empli mon sang toute au long de la soirée. J'avais flirté, comme une vulgaire jeune femme en manque de sexe. Puis je l'avais ramené ici, sans même tenter de le repousser. Et maintenant je le regardais dormir dans l'immense lit qui m'était pourtant réservée. J'étais vêtue d'une des chemises blanches que j'avais emprunté à Maxwell, et d'un boxer noir. Une tasse de café entre les doigts afin de me sortir de ma torpeur matinale. Je me faisais pitié. Ne pas pouvoir se passer d'un homme, ne pas pouvoir le refuser, le repousser. Tout cela était au dessus de mes forces, c'était pathétique. Misérable, tout comme moi. J'attendais, en me remémorant cette nuit, que l'inconnu se réveille et qu'il déguerpisse plus vite qu'il n'était entré. Pourtant, il ne cillait pas et restait plongé dans les bras de Morphée, âme trop bonne pour le rejeter violemment. Moi qui désirais être seule une nuit, j'avais raté mon coup, il fallait donc que je trouve un moyen de résoudre mon problème et je n'y parvenais pas. Alors que je pensais à cette nuit qui n'avait pas satisfait mon appétit sexuel, de nouvelles images surgirent devant mes yeux. Un moment d'intimité après une soirée gâchée, il avait su me divertir compte tenu que la fête que nous avions partagé s'était avérée plus ennuyeuse que n'importe quelle autre. J'avais bu, beaucoup trop sans doute. Et j'avais fini dans son magnifique lit. L'homme, un splendide étalon italien, portait le nom d'Augusto. Oui l'un des très célèbre triplé. Il avait fallu que je couche avec lui, et que j'aime ça qui plus est. Depuis nous faisions souvent la tournée des bars, flirtant sans gêne avec les personnes présentes. Nous étions amis, connaissances. Nous discutions des fois, lorsqu'il nous arrivait de trop boire. Dans mon cas, c'était assez souvent je ne pouvais le nier. Une idée germa dans mon esprit et rapidement ma main libre chercha dans le sac que j'avais porté la veille, la machine sophistiquée qu'était mon cellulaire. Mes doigts pianotaient rapidement sur les touches alors que mon regard divergeait toutes les deux secondes vers l'homme affalé dans mon lit. Il était certes attrayant à regarder, mais pour le reste, il allait falloir qu'il progresse. Le message envoyé, je déposai ma tasse sur la table puis je me rendis à côté de mon hôte. Je le secouai légèrement et lui murmurai dans l'reille :
KAYLA ; Tu devrais sans doute t'en aller, mon copain arrive et s'il te trouve ici je ne pense pas qu'il sera enchanté. - Spoiler:
- Citation :
- Rejoins-moi à l'hôtel The Fairmont dans les vingts minutes qui viennent.
Bisous.
Kayla.
*** L'eau, ressource superbe de la terre, coulait à flot sur mon corps nu. Depuis que l'homme avait filé sans demander son reste après mon annonce, je me détendais enfin. J'avais eu le temps de commander un petit-déjeuner complet comprenant des fruits ainsi que des viennoiseries, ayant un petit appétit, il en restait une bonne quantité, mais plus tard cela m'arrangerait bien d'en avoir sous la main. Et maintenant je me prélassais sous une douche chaude qui lavait toutes ces impuretés de la soirée. Je me sentais propre et pas seulement physiquement. Tout ce dégoût de moi-même venait de s'engouffrer dans le conduit d'évacuation. Enfin je respirais correctement, et puis je m'imaginais déjà seule dans cette suite pour le restant de la journée. Enfin seule, pas totalement, puisque j'avais demandé à ce cher Augusto de me rejoindre ici. Peut-être était-il déjà arrivé, mais j'en doutais fortement sachant qu'il devait encore être en train de s'observer dans son miroir. Dans le genre narcissique, on pouvait difficilement faire pire, mais lorsque l'on voyait, on lui pardonnait très facilement. Le jeune étudiant avait de quoi l'être. Ce corps, ce sourire, ces yeux. On en mangerait. Mais mieux valait-il ne pas l'abîmer, ainsi je me gardais bien de le mordre. Moi cannibale ? Peut-être très légèrement. Mais j'avais de quoi, il suffisait de regarder cet homme.
Ma main vint éteindre l'écoulement de l'eau, et je saisis d'un geste habile la serviette moelleuse et blanche qui était fournie avec la suite, je l'enroulai autour de mon corps svelte et je mis face à l'immense miroir. Mes cheveux s'étaient foncés avec l'eau et il fallait désormais que je m'attèle au dur labeur qui était de les sécher. Tâche ennuyeuse certes, mais indispensable. Je mis quelques minutes à le faire. J'étais assez pressée, il était vrai. Je voulais le voir le plus rapidement possible. Tenter une nouvelle fois de me rapprocher de lui, même si cela le rendait plus que perplexe. Notre relation lui suffisait amplement, je le savais pertinemment. Et pourtant je ne pouvais m'empêcher de tenter de le séduire.Encore et encore, malgré qu'il me repousse continuellement, ou bien qu'il feinte l'ignorance. Je ne me vexais pas cependant, et je comprenais son désarroi face à ces avances qui n'avaient aucun sens pour lui, et pourtant tant pour moi. Je me souris piteusement dans le miroir en imaginant à quel point il devait me trouver pathétique. Vu le temps que j'avais mis dans la salle de bains, à croire qu'il me refilait sa maladie du "Je m'aime", Augusto devait sûrement être arrivé. Sans même m'encombrer d'un quelconque vêtement, je rejoins la chambre et allai à la porte que j'ouvris rapidement, tombant nez à nez avec l'italien le plus sexy de la région, qui devait certainement se languir devant la porte depuis quelques minutes.
KAYLA ; Entre. Bon c'est un peu le désordre ici, désolée.
Je filai de l'entrée, refroidie par le courant d'air frais qui circulait dans le couloir et retournai sans plus attendre dans la salle de bains pour remettre la chemise de mon ami et un nouveau boxer toujours noir. Je rejoins Augusto qui, entre temps, avait pénétré dans la pièce, et je m'avachis sur le lit avant de pointer du doigt le petit déjeuner, lui proposant silencieusement de se servir si l'envie lui prenait. Finalement, je finis par lui demander, un fin sourire collé aux lèvres :
KAYLA ; Je ne te dérangeais pas au moins ? Je sais qu'il est tôt, et qu'on est dimanche. Ça devait pas être facile pour toi. |
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| | Sujet: Re: you give me just a taste so i want more and more; augusto Jeu 4 Nov - 21:49 | |
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