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trouble in paradise; aindrea.

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MessageSujet: trouble in paradise; aindrea. trouble in paradise; aindrea. EmptyMar 3 Nov - 13:34

    trouble in paradise; aindrea. Nb011Aindrea Hennington & Kayla H. Ashmore.
    « Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
    Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
    Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau. »
    Baudelaire, Le Voyage, Les Fleurs du Mal.


    La pluie tambourinait sur le pare-brise. Goutte à goutte, puissante et survoltée, prête à briser la vitre, inonder la voiture et me noyer. Je ne désirais qu'une seule chose, qu'elle s'arrête. Cette pluie ne présageait rien de bon. Je savais d'avance que quelque chose ou quelqu'un viendrait ternir le soleil qui me réchauffait pourtant les entrailles. J'attendais bien qu'en sachant que rien ne viendrait immédiatement, ça aurait été trop facile. Ma vie n'avait jamais été facile. Mes yeux se fermèrent alors que je roulais à vive allure sur la route me menant au centre commercial. Je prenais des risques, bien trop pour une jeune femme de mon envergure. Mais j'avais survécu à tout jusqu'ici, ce n'est as cela qui allait m'effrayée. Pourtant, je les rouvris. Poussée sans nul doute par mon instinct de survie, le même qui m'avait fait rester en haut du toboggan étant enfant. Mes doigts se crispèrent sur le volant, je ne désirais qu'une chose, arriver le plus rapidement possible afin de penser à autre chose. Afin de me permettre de refouler ces souvenirs qui m'étreignaient le cœur. A croire que je n'avais pas le droit d'oublier ces minutes destructrices, que le destin me rappelait constamment à l'ordre lorsqu'enfin je trouvais quelque chose de différent et de divertissant. Je me devais de vivre pour deux, d'être à la fois l'étudiante délurée, et la femme responsable. Et ce mélange déséquilibré faisait de moi un être fêlé et bien trop compliqué. Même pour moi. J'essayais de vaine façon de me comprendre, de comprendre ce qui me poussait à enfreindre les règles. Je n'y parvenais pas, cependant. J'avais abandonné désormais, j'avais mis cela sur la compte de la douleur, et je passais outre mes excès. Mes pneus crissèrent sur le goudron alors qu'enfin je me garais. L'air emplit mes pauvres poumons déjà bien amochés malgré mon jeune âge, compte tenu de mes antécédents de légère junkie et également de la phobie qui coulait dans mes veines. J'attendis quelques secondes durant lesquelles je respirais gracieusement. Il fallait partir.
    Des milliers de bruits différents venaient à mes oreilles. Le centre commercial était rempli, de familles recomposées, d'étudiants avides de nouveaux bijoux à exposer aux yeux de leurs camarades jaloux. Je préférais être seule lorsque je faisais du shopping. Un des seuls moments où je n'étais pas accompagnée de ma horde d'amis, j'en profitais un maximum. Et je détestais mentir en feintant l'adoration face à une tenue qu'enfilait une camarade. Ainsi j'avais une après-midi à moi, pendant laquelle je réfléchissais, je pensais. Ce n'était pas bon de réfléchir, pourtant j'en avais besoin. J'aimais la solitude au fond. C'était même ce qui me caractérisait le plus. Mais je mentais, oh oui je mentais à tous sans remords. Je me mentais même à moi lorsque j'appelais un homme pour qu'il me tienne compagnie alors que j'aimais être seule. Ce qui me répugnait étaient les souvenirs. Ces souvenirs atroces qui noyaient mon cerveau, puis mes yeux qui larmoyaient de sang. Le sang de ma mère. Mes mains se posèrent sur ma tête, tentant d'effacer ces images qui une fois de plus défilaient devant mon regard vide. J'allai m'appuyer contre l'un des murs. Je respirai difficilement, de plus en plus rapidement. Les gens passaient près de moi, ne me voyaient pas ou ne le désiraient pas. Ils fuyaient cette douleur qui pourtant les caractérisaient aussi. Ils préféraient l'ignorer, plutôt que d'y faire face que moi désormais. Sauf que ce n'était pas mon choix.
    Puis je croisai son regard. Je cessai soudainement de respirer. La main sur le cœur, je sentais cette organe battre à tout rompre, prêt à briser ma poitrine pour fuir. Loin, le plus loin possible. Ma souffrance n'était rien comparée à la sienne, rien comparée à celle qui refluait en moi quand je lisais en lui. Je ne voulais pas crever un peu plus aujourd'hui. Mais il avait prévu autre chose pour moi puisqu'il restait là à m'observer. Je voulais qu'il meure. Qu'il cesse de me harceler avec ses yeux si expressifs. Que lui avais-je fait pour mériter cela ? Était-ce mon aptitude à comprendre tout ce qui se tramait dans cet encéphale ? Je n'en doutais point. J'étais désormais liée à lui, depuis ce jour où j'avais croisé ses yeux pour la première fois, et sans réussir à m'en détacher, des vagues déferlantes de divers sentiments m'avaient engloutie toute entière. Petit être si fragile que j'étais, me voilà ballotée dans les tréfonds d'une affliction sans nom et sans limite. J'étais devenue son esclave. L'esclave de ce cœur bien trop meurtrie. Je l'aimais, d'un amour ardent. Mais je le détestais évidemment de me faire ressentir ce sentiment face à une personne si torturée. Je n'oserais me vanter de mériter mieux, mais les larmes qui ruisselaient chaque soir sur mes joues en pensant à cet étau sur mon cœur étaient malvenues. Je parvins à détourner mon regard de ces aimants qu'étaient ces deux pupilles, cette sensation de vertige s'estompait peu à peu alors que ma seule envie était de fuir. Pourtant je n'y arrivais pas. C'était trop dur maintenant que je l'avais vu. Il fallait que je reste près de lui, peu importe le temps précieux que je perdais. Rien n'était plus précieux que ces minutes passées avec lui à désirer l'achever, à désirer crever d'amour pour cet homme trop vil, Aindrea.
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MessageSujet: Re: trouble in paradise; aindrea. trouble in paradise; aindrea. EmptySam 28 Nov - 21:09

Spoiler:

    La pluie refroidit nos cœurs et chaque goutte qui éclate est semblable à un coup de poing en notre âme. Le ciel bas et lourd, verse sur l’Homme, un jour plus noir que les nuits. La Terre est changée en un immense cachot humide dont on ne peut s’enfuir. Et les infinies traînées de pluie imitent les barreaux d’une vaste prison. Et, tous les cerveaux pleurent et se font dévorer par ce désespoir jusqu’alors endormi, ne trouvant dans le ciel aucune aide, aucun répit. Les êtres humains n’ont alors qu’une unique solution ; ils attendent, attendent l’éclaircie qui réchauffera à nouveau leur cœur. Ils se divertissent tant bien que mal, essayant d’oublier les pleurs qui s’abattent au dehors. L’esprit d’Aindrea marchait sans cesse sous une pluie survoltée. Même lorsque le Soleil offrait sa chaleur et sa lumière, il restait sous un nuage sombre et épais. Aujourd’hui n’était donc pas un jour plus morose que d’ordinaire, il ne devrait pas supporter de tourments plus violents, ni de pensées plus délétères. Il ne savait que faire de son après midi, chacun de ses actes lui semblait dénué de sens, vain. Il avait voulu écrire, en maniaque inspecteur de maux, il avait voulu écrire avec les doigts de sa torture mais aucun mot ne sortit de cette plume souillée. Aigu d’orgueil, crispé d’effort, il avait récuré son cerveau mort, stérilement. Sa colère encore plus grande venait, cette fois, s’abattre non contre le monde mais contre lui-même, il aurait voulu mordre en sa propre âme, la mordre si fort que la joie lui serait venue de souffrir par lui-même et de se savoir vivant. Cette fureur qui lui brûlait les yeux devait partir et pour cela, il décida de s’évader de cet immense appartement dans lequel il ne trouvait pourtant plus d’air. Sans savoir où aller, il monta dans sa Porsche noire, cette voiture qu’il haïssait tant et qui collait parfaitement au stéréotype qu’il était supposé être. Il s’accrochait à ce stéréotype qui l’amusait parfois. Quel divertissement d’être analysé par de parfaits inconnus et d’être immédiatement rangé dans une case qui est si loin de la réalité. Il aurait pu être conforme à ce cliché ; il aurait pu être un simple « bien né », profitant de sa naissance pour être heureux et assouvir ses moindres désirs. Mais il en décida autrement, laissant le bonheur aux simples d’esprit. Il avait d’autres aspirations, plus grandes, plus obscures. Délaissant ses pensées aussi risibles qu’inutiles, il gara sa voiture près de Macy’s bien en vue, espérant qu’un jaloux la lui raye. Ainsi elle deviendrait son allégorie.
    Aindrea entra dans le centre commercial, et la chaleur et le bruit et l’activité humaine frappèrent tout son être. D’un regard il parcourut la scène médiocre qui se déroulait, il n’aimait pas la foule, il n’aimait pas entendre les hurlements des demoiselles hystériques retrouvant leurs amies pour faire les magasins bons marchés et s’asperger de l’effluve le plus cher qu’elles trouveraient dans la parfumerie du coin. Il n’aimait pas les couples qui faisaient leurs courses ensemble pour être certains de ne jamais surprendre l’autre, en mal comme en bien finalement. Il n’aimait pas ces faux riches arborant des vêtements aux immenses logos dorés. Et il n’aimait pas non plus ces vrais riches aux milles paquets et aux manières démesurées. Il n’aimait pas les gens tout simplement. Et pourtant, il s’était rendu dans l’unique lieu où il était certain de trouver les êtres les plus grossiers que la Terre ait pu porter. C’était donc là sa punition. Errer au milieu d’hommes et de femmes aux existences blafardes, se mêler à cette foule pour comprendre qu’il en faisait également partie. Il avait beau avoir une culture incroyable, user d’un verbalisme excessif, porter un costume sur mesure, il n’était rien de plus que ces petites gens. Pire, il n’était rien du tout. Car, eux, avaient cette chose qu’il n’avait pas, cette chose qui l’empêchait de vivre et qui l’amenait à simplement tenter de survivre : l’espoir, l’envie. Il était pathétique et c’est avec cette idée qu’il s’engouffra dans le flot d’humains, suivant le courant en espérant trouver, au bout, la mer. Ou se noyer. C’est alors qu’il la vit. Kayla. Appuyée contre un mur, elle semblait souffrir et ce sentiment ne s’évanouit pas lorsqu’elle croisa son regard, bien au contraire. S’il avait été autrement, il aurait pu s’empresser d’aller vers elle afin de découvrir quel mal la rongeait mais il n’en fit rien. Il marchait d’un pas lent, ne la quittant pas du regard. Il n’allait pas la libérer de son tourment, et elle le savait. Aindrea n’était pas de ceux qui veulent tout connaître d’autrui, il n’était pas de ceux qui aiment qu’on leur chuchote des aveux au creux de l’oreille. Non, il trouvait quelque chose de délicieux dans l’ignorance. Lorsque Kayla souriait, il restait toujours au fond de son regard cette douleur que seuls les êtres au passé orageux peuvent avoir. Il n’avait jamais cherché à entendre ce fabuleux passé, préférant les milles histoires que son imagination toxique et intoxiquée lui contait. Les êtres déjà tourmentés n’attirent, en général, pas son attention. Il préfère utiliser son pouvoir de destruction contre ceux qui sont emplis de rêve et de joie. Mais elle, elle avait lu en lui comme personne ne l’avait jamais fait, elle avait plongé ses yeux dans le regard malade du jeune homme et avait transpercé son âme. Elle savait que la vie en lui ne se prouvait que par l’horreur qu’il en avait. Et pire encore, elle partageait alors ses maux comme s’ils étaient les siens. Et cela, il ne pouvait le supporter. Il voulait détruire par son génie et non par le partage. Inlassablement, il était donc attiré par elle, tentant de comprendre ce lien qui les liait et cette haine et cet amour dont ce fil fragile était constitué. Il arriva enfin à sa hauteur, il avait cru un instant qu’elle fuirait, mais elle n’avait pas bougé. Il n’eut pas un mot, pas un geste réconfortant. Il ne savait pas, et surtout, il ne voulait pas. Il attrapa simplement son bras frêle et la soutint tandis qu’il l’amenait avec lui dans le flot de gens insignifiants dont ils faisaient malheureusement partie.
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MessageSujet: Re: trouble in paradise; aindrea. trouble in paradise; aindrea. EmptyDim 20 Déc - 21:26

    J'étais de ces filles déchues, qui n'espéraient plus rien de la vie, n'ayant rien reçu lorsqu'on appelait à l'aide. Cela m'était arrivé de nombreuses fois. Sauf quand cela fut vraiment nécessaire. Cette après-midi, cette après-midi où j'avais perdu celle qui m'avait donné naissance, je n'avais rien dit, rien demandé. J'avais été seule pendant des heures entières, à attendre comme elle me l'avait demandé. J'avais attendu longtemps, et je crois qu'au fond de moi, j'attendais encore. Qu'elle me fasse un signe, celui de profiter de cette vie qu'elle m'avait offerte en échange de la sienne. Je ne faisais que semblant, semblant de vivre pleinement. Et tout le monde marchait, courait même. Il ne tentait pas de voir sous ma couche légère de fond d teint, mon apparence leur suffisait amplement. Et je crois qu'il m'avait contaminée puisque je résonnais de la même manière désormais. Mais j'avais une bonne raison. Me protéger. Me protéger des douleurs supperflus et inutiles, à quoi bon souffrir puisque demain sera peut-être le dernier ? A quoi bon s'intéresser à la population environnante alors que ce soir peut-être que nous mourrons d'avoir tout vécu, trop vite. J'étais déjà morte, je n'étais qu'une coquille vide. J'avais trop vécu. J'avais vu ma mère mourir, je m'étais vue plonger dans les gouffres de la drogue, je m'étais faite avorter, j'avais été reniée par mon père, je me battais pour ne pas rechuter dans la poudre blanche qui m'attirait tant. Petit à petit, tout m'avait été enlevé, sans que je n'y puisse rien faire. Je supportais, et j'errais donc dans cette ébauche de vie qu'était la mienne. M'éreintant à sourire à ces gens que je détestais et qui pourtant se croyaient mes amis. J'étais vouée à l'échec et pourtant je m'évertuais à ce que la chute soit plus longue à chaque heure qui passait. Et bien plus douloureuse aussi. Aindrea m'y aidait fortement.
    Le voir ainsi dans ce flot incessant de badauts horripilants me revigora étrangement. Maintenant je n'étais plus la seule à souffrir dans ce lieu insignifiant. Il soffrait avec moi, mais lui le cachait d'une façon différente de la mienne. Surtout qu'aujourd'hui était mon jour de désespoir puisque je m'étais laissée aller à une douleur distincte sans faire attention à mon environnement. Je m'en mordais les doigts maintenant que j'avais croisé son regard envoûtant. Ce dernier venait d'annihiler ma souffrance pour laisser place à une plus importante encore : la sienne. Je l'observais, une main sur le coeur, se mouvoir jusqu'à moi, à une lenteur détestable qui me faisait me questionner à propos de ses pensées. Je ne pouvais détacher mes yeux de siens, mon âme torturée voulait partager, voulait lire, voulait comprendre, et mon simple cerveau ne pouvait l'en empêcher même avec tous les efforts du monde. J'avais arrêter d'essayer depuis un bout de temps, je savais que je perdais mon temps et mon énergie dans cette action certes respectable mais bien inutile. Tout le monde pouvait bien me traiter de folle à lier de vouloir tant vivre avec lui, mais il ne comprenait pas que je n'avais pas le choix, ce fin fil qui nous unissait était indestructible, j'avais besoin de lui comme il avait de moi, et cela était détestable. Je le détestais. D'ailleurs lorsque sa main emprisonna mon poignet, je ne pus réprimer un gémissement de pitié, d'effroi et d'acceptation. Oui j'acceptais ce destin qui m'avait été donné. Ainsi je le suivis dans le dédalle de Macy's, ne prêtant aucune attention aux vitrines dorées, pourtant si attrayantes. Il n'y en a qu'une qui me fit ralentir, celle d'un magasin pour nourrissons. Aindrea le sentit sans doute puisqu'il ralentit ma cadence, me laissant pleurer ce que j'aurais pu obtenir et pourtant ce qui me manquait encore aujourd'hui. Une douleur fulgurante vint me saisir à l'estomac. Je me pliai en deux, en proie aux vertiges. Aindrea me soutint afin que je ne m'agenouille pas devant la vitre du magasin et me tira lègèrement afin de me retirer mes désirs inassouvis de mon champ de vision. Je continuai de sangloter inlassablement, les souvenirs de l'hôpital qui avait accordé que j'enlève une vie refluant dans mon encéphale déjà bien amoché. Puis je devins hystérique, et je me mis à rire comme une dératée. Folle à lier. Voilà ce que j'étais. Je parvins tout de mêe à articuler quelques mots dits d'une voix tranchante et pourtant si frêle :

      KAYLA ; Pourquoi fais-tu cela ?


    Je ne savais pas vraiment de quoi je voulais parler. Etait-ce du fait qu'il m'aide ainsi ? Ou plutôt de cet entêtement qu'il avait à croiser ma route à chaque instant, me plongeant un peu plus dans les méandres de l'enfer que je m'étais construit ? Je n'en avais aucune idée, et peut-être même que je n'avais aucune envie de le savoir. Je voulais simplement qu'il réponde. D'une façon ou d'une autre. Qu'il me fasse taire même, cela ne me dérangeait pas. Je voulais simplement que ma brûlure au ventre s'arrête, tout comme l'étau qui enserrait chaque seconde un peu plus mon coeur, je voulais stopper mes sanglots hystériques qui résonnaient dans tout le centre commercial, je voulais cesser d'être observée comme un être différent par ces gens à l'existence bien plus blafarde que la mienne. Cependant dans cet enfer, j'avais trouvé mon paradis. Pareil à moi, il se distinguait de cette foule, il luisait d'une aura sombre qui entourait tout son être. Je plantai mes yeux dans les siens en quête de ce sentiment interdit que pourtant je ressentais à son égard. Cet amour vain et inutile qui faisait cependant battre mon organe. Je le trouvai, évidemment. Mais pas seul. Mêlé de cette pitié qu'il avait à mon encontre, et de cette haine que je sentais également palpiter dans ma poitrine. Ses yeux, centres de mon monde. Aindrea.
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