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Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. [pv maxwell]

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MessageSujet: Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. [pv maxwell] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. [pv maxwell] EmptyJeu 29 Oct - 19:09

Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. [pv maxwell] Jch33 && Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. [pv maxwell] 4g6a14



Il n'est point de bonheur sans liberté,

ni de liberté sans courage.

Kayla && Maxwell



    Je voulais de la liberté, encore et toujours. Je voulais ressentir cette force me caresser la peau et me sentir libre jusqu'à la fin de mes jours. Il était donc vitale que je ne m'enferme pas dans un quotidien ennuyant à mourir, et pour cela je venais me ressourcer sur le toit d'un des bâtiments afin de me questionner sur moi-même et sur ce qu'était mes journées à Berkeley. J'étais la plupart du temps satisfaite de moi-même, je trouvais toujours des façons différentes de me divertir et cela m'enchantait comme une gamine, ainsi je n'avais pas le temps de penser aux mauvais côtés de la vie, à cette douleur poignante qui étreignait ma poitrine lorsque j'y repensais. Et sur ce toit, pas de risques de me sentir enfermée, et je crois que cette quête de liberté était dûe à cette maladie que j'avais depuis ma naissance, cette phobie : j'étais claustrophobe. Cela paraissait si simple, si normal, et pourtant je détestais cela, me sentir faible à chaque fois que je me trouvais dans un endroit trop petit et fermé, manquer d'air et m'évanouir, presque mourir. Ce n'était pas pour moi, mais il fallait cependant que je fasse avec cela. Je ne connaissais qu'une seule personne qui m'avait vue dans cet état ici, Maxwell, et il était l'un de mes plus proches amis désormais. Et pourtant, personne ne le savait. Nous discutions souvent tous les deux mais à l'abri des regards indiscrets, je préférais cette intimité pour parler à coeur ouvert avec lui, c'était l'épaule sur laquelle je pleurais, le grand frère que je n'avais jamais eu. J'aimais penser qu'à chaque problème il avait la solution, un simple appel et je me sentais déjà mieux. Il était donc logique qu'aujourd'hui je fasse appel à lui, bien que je n'avais aucun soucis particulier. Je désirais juste discuter tranquillement comme nous savions si bien le faire tous les deux. Ainsi je partagerais avec lui mon lieu de prédilection, le toit.

    Mes doigts pianotèrent rapidement sur mon cellulaire, envoyant un message à mon ami lui demandant de me rejoindre en haut dans une vingtaine de minutes. J'étais déjà habillée puisque j'avais eu cours toute la journée, je ne voyais donc pas l'utilité de me changer, ce n'était pas un rendez-vous galant mais seulement une sortie entre bons amis. Bien que l'on était en octobre, je portais toujours un petit short en jean avec un débardeur simple marron. Je ne connaissais pas le froid, en tout cas je ne le ressentais pas, plus depuis mes cinq ans, depuis que j'étais restée des heures sous le vent seule à attendre quelqu'un ou quelque chose. Cependant je portais quand même une paire de boots assortie à mon débardeur afin de réchauffer mes pieds quiétaient toujours froids. Lorsque j'eus fini mon message, un sourire heureux se posa sur ma bouche. Je saais qu'il allait répondre présent et cela m'enchantait d'enfin éclairer ma journée avec quelque chose de plus excitant que mes cours de psychologie, pas que je n'aimais pas ça, mais c'était tellement habituel que je ne trouvais plus rien d'amusant là-dedans. Maintenant, il allait falloir que je réfléchisse à ce que j'allais faire pendant les vingt minutes qu'il me restait, et la réponse arriva rapidement jusqu'à mon esprit. J'irai tout simplement nous chercher deux cafés au Zuni-Cofe afin que mon ami ne prenne pas froid stupidement. Cela dit je me saisis simplement de mon iTouch, de ma carte de crédit et mes clefs puis je fermai la porte de ma chambre et sortis de la maison des EPSILON. De la musique plein les oreilles, je hêlai un taxi avant de m'engouffrer dedans, lui désignant le lieu où je voulais me rendre. J'étais une de ses filles imprévisibles qui n'avait jamais honte de ce qu'elle faisait, c'est ainsi donc que je me mis à gigoter dans la voiture emporter par le rythme de la musique. Je mis donc quelques secondes à constater que nous étions arrivés ce qui tira un sourire moqueur au chauffeur à qui je demandai de m'attendre quelques minutes. Connaissant parfaitement le serveur du café avec qui je discutais chaque matin avant d'aller en cours, celui-ci me servit mes deux cappuccinos avant tous les étudiants qui faisaient la queue et à qui je souriais hautainement. Mes deux tasses brûlantes dans les mains et quelques dollars en moins, je retrouvai mon chauffeur qui me ramena illico devant l'entrée de l'université.

    Connaissant le chemin par coeur, je laissai à mes jambes le soin de me guider à travers la foule pour rejoindre le toit. C'était chose simple puisqu'à cette heure tous les étudiants tentaient tant bien que mal de se divertir après les heures passées dans les salles de classe. D'ailleurs je me demandais si j'avais bien pu déranger Maxwell alors qu'il était avec ses amis, et cela me gênait légèrement cr si c'était le cas, pour s'esquiver il avait donc dû mentir, sachant que ses amis ne connaissaient sûrement pas mon existence. Je haussai les épaules, après tout j'avais bien droit de le voir de temps en temps. Je m'installai donc en haut du toit , les jambes ballantes dans le vide, le vent fouettant mon visage d'ange. Je déposai les tasses à côté de moi, et, toujours en écoutant de la musique, je respirai à pleins poumons l'air pur qui m'entourait. Cela faisait un bien fou, et enfin je me sentais détendue, laissant divaguer mon esprit à cette première rencontre fracassante avec Maxwell. Un ascenseur bloqué ni plus ni moins, une cise de claustrophobie devant un pur inconnu et étudiant e Berkeley qui plus est. Oui j'avais la poisse ce joiur-là, et pourtant 'est ainsi que j'ai rencontré le plus merveilleux des amis qui est venu me rendre visite à l'hôpital après que les pompiers m'y aient emmenée. C'est ainsi que nous avons conclu un pacte. Il ne dévoilerait cette part de moi tant que je lui faisais part du moindre de mes soucis. Et si au début, je n'osais pas trop le déranger, finalement je finis par me laisser aller. Ce que je ne regrettais désormais plus. Un long soupir de ravissement s'extirpa de mes lèvres. Ici je me sentais bien, et ce serait bientôt encore mieux lorsque Maxwell arriverait.
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MessageSujet: Re: Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. [pv maxwell] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. [pv maxwell] EmptyLun 21 Déc - 16:01

La musique, c'est une sorte de liberté particulière. On est libre d'écouter ce que l'on veut, quand on le veut. On est libre d'aimer tel ou tel genre musical. Mais la musique, c'est bien plus que ça. La musique, ça nous procure une sensation de liberté. La sensation que tout est à porté de main, la sensation de pouvoir tout faire, de surmonter l'insurmontable. Quand on a pas envie de faire quelque chose, quand on a peur, quand on est triste, la musique est là, elle est toujours là quand on a besoin d'elle. Il ne s'agit pas d'être passionné mais juste d'avoir des oreilles et un coeur. Maxwell, même si peu de personnes le savent, est passionné de musique. Il n'en joue pas, il l'écoute, il la vit en quelques sortes. C'était il y a plusieurs mois maintenant. Le jeune homme s'était rendu au centre commercial, dans le but de s'acheter un album, l'album d'Evermore, un groupe qu'il venait tout juste de connaître, et qu'il appréciait. Il sortait tout juste du magasin de musique, cd en main, sourire aux lèvres, et il entra dans l'ascenseur. La machine n'étant alors habitée que par une demoiselle et lui-même. Les portes se fermèrent, et hop, la sensation que l'appareil descendait se fit ressentir. Mais tout à coup, il se stoppa net. Il était bloqué, rien de bien dramatique après tout. Max lança un sourire à la demoiselle, mais celle-ci semblait paniquée. Très vite, le Delta se rendit compte qu'elle était claustrophobe. La situation devint plus dramatique que prévu. Stressé et inquiet pour la jeune femme, Atwoodth essaya de lui parler, de la calmer. Pour lui, la meilleur solution, c'était la musique. Il lui aurait bien chanté un morceau, mais la machine se débloqua enfin. Il laissa échapper un soupir de soulagement, et expliqua la situation aux pompiers qu'il avait appelé un peu plus tôt pour qu'ils viennent la chercher. Il l'emmenèrent donc à l'hôpital, suivis de très près par Maxwell. C'est donc de cette manière qu'il fit la connaissance de Kayla. Mais une fois à l'hôpital, elle lui avait demandé de ne rien dire à personne sur sa claustrophobie. Le Delta accepta, mais uniquement si elle promettait de l'appeler à chaque fois qu'elle aurait besoin de lui. C'est comme ça qu'est née leur relation. Une relation assez spéciale. Les liens qui les unissaient était très forts, pourtant personne n'était au courant du fait qu'ils étaient amis. Leur relation était en quelques sortes secrète. A chaque fois qu'ils se voyaient, c'était à l'abri du regard des autres. Ils n'avaient rien à cacher, mais cette intimité si l'on peut appeler ça comme ça, était plus confortable.

Ce jour là, Maxwell n'avait eu que très peu de cours. Il avait passé tout son temps libre avec Lyzabeth. A vrai dire, il ne pouvait pas se passer d'elle, il ne pouvait pas vivre sans elle. Elle était tout ce dont il avait besoin. Elle était sa raison de se lever le matin, celle à qui il pensait constamment et qui le faisait sourire toute la journée. L'amour, ça nous change littéralement. Le Delta n'y croyait pas pourtant, et voyez ce qu'il est devenu. Lui qui était à l'époque si prétentieux, lui qui ne vivait (presque) jamais des histoires sérieuses. Il avait changé, et pour de bon. Beaucoup croient que l'amour nous privent de notre liberté, dans le sens où l'on est deux, que le doit penser à deux, où l'on n'est plus libre de vivre notre vie comme on l'entend. Pourtant, l'amour ne nous prive aucunement de liberté. L'amour nous rend plus fort, nous donne envie de nous battre pour réussir ce que l'on croyait impossible seul mais qui nous semble à porté de main à deux. On a des projets pleins la tête, et la tête dans les étoiles. C'est ça l'amour, c'est la vie, en plus beau. Mais malheureusement, le temps passe, et alors que Max avait déjà terminé sa journée, Lyzabeth avait encore quelques cours. Ils avaient donc dû se séparer, physiquement du moins. Le jeune homme traîna donc avec des amis de sa confrérie. Mais il n'avait rien de spécial à faire. Alors ils s'étaient posés à la cafétéria histoire de s'hydrater, et pour ceux qui étaient célibataires, il n'y avait aucune occasion à louper pour ce qui est de draguer. Atwoodth se contenta de les regarder faire, amusé. Il comptait le nombre d'entre eux qui se faisaient gentiment envoyer balader, quand tout à coup, son téléphone vibra dans sa poche. Un sourire se dessina sur son visage lorsqu'il découvrit que c'était Kayla qui lui envoyait un message. Elle lui demandait de venir sur le toit d'ici vingt minutes. Evidemment, il lui renvoya une réponse positive, en faisant attention de ne pas se faire remarquer par ses amis. Atwoodth termina donc son verre de soda, après quoi il salua ses amis, et s'esquiva.

Il quitta donc la cafétéria, et se dirigea tranquillement vers le lieu indiqué par son ami. Le toit de l'Université, un lieu qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau. Elle qui ne supportait pas l'enfermement. En plus, la vie y était splendide, et même si le temps était un peu frais, c'est avec un grand sourire que Maxwell y allait. Il effectua un petit slalom entre quelques groupes d'étudiants qui comme lui n'avaient pas cours, en saluant ceux qu'il connaissait, puis il pénétra en toute discrétion dans l'escalier menant au toit. Grimpant les marches deux par deux, son sourire s'agrandissait au fur et à mesure qu'il se rapprochait de la porte. Il l'ouvrit sans faire de bruit, histoire de ne pas se faire remarquer. Elle était là, assise sur un rebord, les jambes dans le vide. Elle était peut-être claustrophobe, mais elle n'avait pas peur du vide. Maxwell l'aurait bien fait sursauter en la surprenant par derrière, mais ce n'était peut-être pas une très bonne idée. Alors il avança vers elle, toujours sans faire de bruit, et appuya son coudes sur le rebord. Il posa son regard sur son amie, et lui lança un grand sourire.

"Salut toi ! Il regarda ensuite les deux tasses de café qu'elle avait apporté. Tu aurais dû me le dire, j'aurais apporté quelque chose aussi... Il s'approcha d'elle, l'enlaça rapidement, et reprit sa position initiale. Alors, comment tu vas ?"
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