Zachariah La Tour Dubois there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Stéph' › date d'inscription : 12/08/2009 › nombre de messages : 38933 › disponibilité rp : malia ; ness ; camryn ( ff zaislynn) › avatar : joseph morgan
| Sujet: Il paraît que le ridicule ne tue pas ... Il paraît. {PV} Dim 25 Oct - 15:54 | |
| . William Carmichael && Catahleen Hammersmith . CATAHLEEN : « Je vous retrouve au bimbo's 135 dès que je peux Calixte, promis. »
Je raccroche et repose mon téléphone portable. Je viens de promettre à ma coloc' de la rejoindre en ville le plus vite possible alors que je suis coincée à la bibliothèque avec un fichu commentaire à faire pour le lendemain. Pas très malin, je vous l'accorde mais je n'ai pas eu le coeur de lui avouer que je ne pourrais certainement pas me libérer avant plusieurs heures. Tout un tas de livres s'étalent sur la table où je me suis installée mais ma feuille devant moi reste désespérément blanche. Aucune inspiration et surtout aucune motivation pour travailler. Pourtant toutes les conditions sont réunies pour que je puisse travailler correctement : Le sujet est sur l'une des pièces de Molière, grand auteur français que j'aime beaucoup et la bibliothèque est pratiquement vide. Par conséquent, je n'ai pas à supporter des chuchotements intempestifs qui pourraient me gêner. Et troisièmement je suis assise sur l'une des tables les plus reculées et tranquilles de la bibliothèque universitaire. Quelques étudiants sont passés dans mon coin mais très peu. De toute façon je ne suis pas assez populaire et riche pour les intéresser. Sauf peut-être depuis le fameux bal de la rentrée. C'est fou mais être l'organisatrice d'une soirée vous fait passer du statut de fille quelconque à fille pratiquement cool. A présent je reçois des sourires et des bonjours de gens que je ne connais que de vue voire pas du tout. Étrange ... Mais bon je n'y fais pas attention car je ne suis venue à Berkeley dans le but de me faire tout un tas d'amis plus hypocrites les uns que les autres et avec qui je ne garderais certainement pas contact après mes quatre ans d'université.
Bon finalement, ma feignantise l'emporte sur le reste et après avoir remis tous les bouquins à leur place, je me dirige vers la sortie. Je pense qu'en me dépêchant de rentrer dans ma chambre, je pourrais prendre une douche, me pomponner un peu et rejoindre par la suite ma coloc et nos amis dans le centre ville de San Franscico. Concernant mon devoir ... Je bosserais plus tard. Toute la nuit même si il le fallait. Mais pour le moment j'ai besoin d'un gros break. En cette fin d'après-midi, le soleil brille encore mais beaucoup moins abondamment que quelques heures plus tôt. Pour gagner du temps, je décide de passer par le chemin le plus court pour aller jusqu'à ma confrérie c'est à dire de traverser l'un des parcs de Berkeley. Il est pratiquement désert, je ne vois à l'horizon qu'une seule personne qui avance lentement ... Distraitement je lui jette un coup d'oeil et je me stoppe. William Carmichael ! Tiens, il ne manquait plus que lui pour finir ma journée. Durant une fraction de seconde, je me suis demandée si il me cherchait avant de me reprendre avec fermeté ... Arrête d'être parano Catahleen bon sang ! Cela en devient ridicule. D'accord il y a quelques temps je lui ai envoyé une lettre pour lui déclarer ma pseudo flamme. Mais tout ceci n'est qu'une plaisanterie ! Et en plus il est le petit ami de l'une des mes amies ... Dans quel foutoir viens-je me mettre encore une fois ?
Avant qu'il ne me remarque - enfin je l'espère -, je tourne les talons et repars en direction de la bibliothèque. Juste le temps qu'il disparaisse de façon à ce que je puisse reprendre mon chemin. Moi une vraie peureuse ? Non pas du tout ! Oui ... Bon peut-être un tout petit alors. Mais qu'est ce que vous voulez ? Ce garçon a du charme, il le sait parfaitement bien et il adore en jouer. Je ne veux pas qu'il croit que je suis interessée par lui parce que ... Beurk quoi ! De plus ... Merci mais question relation avec la gente masculine j'ai donné. Ma résolution pour cette année scolaire est de rester aussi loin que possible de tout ce qui a de la testostérone en lui. Et pour l'instant j'y arrive assez bien donc autant ne pas foutre en l'air tous mes efforts. Perdue dans mes réflexions, je n'ai pas vu que j'arrivais à la bibliothèque ni au fait qu'il fallait monter une minuscule marche pour pouvoir l'atteindre. Évidemment avec ma maladresse légendaire je me prends les pieds dans cette maudite marche et je perds l'équilibre. Une fois de plus. Mon sac glisse de mon épaule et tombe dans un grand bruit par terre et je me sens harpée à mon tour par le vide. Décidément je n'arriverais pas à rester une seule journée debout et sans égratignures. Pour protéger mon visage je mets mes mains devant pour qu'elles amortissent ma future et très probable chute. ll ne me reste plus qu'à prier que je ne me casse pas quoi que ce soit. Ou alors qu'un miracle intervienne pour me sauver d'une chute assurée ...
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