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Fascination [Lyssandre]

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MessageSujet: Fascination [Lyssandre] Fascination [Lyssandre] EmptySam 31 Oct - 13:59

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    Deux semaines. Déjà deux semaines dans cet établissement, déjà trois semaines en ville. Je ne m'y plaisais pas. Quelque part je ressentais le besoin d'être ici, je ressentais le besoin de connaître l'endroit où était née et où avait grandit la femme de ma vie, comme si je pouvais davantage me rapprocher d'elle, malgré la distance qui nous séparait désormais. La première fois que j'étais venu ici, c'était il y a six ans, pour l'enterrement de mon épouse. J'y étais resté un mois, peut-être deux, j'avais perdu la notion du temps. Néanmoins, peu de choses avaient changé en six années. Pourtant, cela ne me donnait pas plus un sentiment de familiarité. Ici, je n'étais pas chez moi. Les Etats-Unis, je n'en avais jamais rêvé, contrairement à d'autres. La première fois que j'y avais mit les pieds, j'étais en deuil, et je le suis encore aujourd'hui. Berkeley représente pour moi à la fois la souffrance, et l'intérêt puissant que je porte à celle que j'ai aimé et que j'aime encore.

    Rentrer chez moi, ça ne me donnait pas réellement envie. Bien que je ne connaissais pas grand monde ici, je préférais erré seul en ville, dans un bar, tout sauf rester enfermé chez moi. Une certaine peur, oui, une peur de tomber, une nouvelle fois. J'étais souvent un des derniers à sortir de l'université le soir. Mon emploi du temps ne m'y aidait pas, certes, mais de toute façon, rien ne pressait. Voila pourquoi je m'accordais un petit café avant de partir, pour discuter un peu avec mes quelques collègues retardataires. Encore en cette fin de journée, je descendais les escaliers qui reliait la salle des professeurs au hall d'entrée, là où se trouvait la porte principale. Cet endroit n'était pas encore désertique. Cinq étudiants venaient d'entrer dans mon champs de vision. Deux jeunes femmes qui avaient dés à présent posé les yeux sur moi avec une certaine insistance que j'ignorais. A leur gauche, un peu plus loin, un couple de jeunes tourteraux, qui discutaient l'un dans les bras de l'autre. Quant à la dernière personne, je ne la voyais plu, j'avais simplement entendu la grande porte principale coulisser, m'indiquant qu'elle venait de sortir dehors. Je continuais de descendre les escaliers, tout en enfilant ma veste noire, caractérisée comme "classe", que je laissais ouverte, laissant dévoilées une chemise blanche ainsi qu'une cravate noire.

    C'est avec une cigarette entre les lèvres - que je m'apprêtais à allumer à l'aide de mon zippo -, que je sortais à l'extérieur du bâtiment principal, atterrissant ainsi dans l'allée. La nuit était déjà tombée et l'air frais restait agréable. On sentait l'automne approcher à grand pas et pour cause, je marchais sur des feuilles rousses, gisant sur le sol froid. Mes yeux se posèrent instinctivement sur ma moto, garée à quelques mètres de moi. Je regrettais de ne pas avoir pris ma veste en cuir, tout bonnement car j'allais me les geler en rentrant. Comme si j'avais pu prévoir que ma voiture allait tomber en panne, déjà que j'étais en retard, je n'ai pas cherché à comprendre quoi que ce soit, j'ai pris ce véhicule à deux roues, bien que je n'étais absolument pas habillé pour.

    Quelques secondes plus tard, je me retrouvais debout, contre ma moto, en train de fumer ma cigarette. Ah tabac quand tu nous tiens... Mes yeux se posèrent tout à coup sur une nouvelle forme humaine à ma droite. Comme peu de personnes se trouvaient ici, il n'était pas bien difficile de voir les nouveaux venus. Mes sourcils se froncèrent légèrement. Lyssandre. Je l'aurais reconnu entre mille. Je me contentais de l'observer avec une certaine discrétion - pas très discrète d'ailleurs -. J'aurais tellement aimé en savoir plus sur elle, par simple curiosité, car elle incitait tout mon intérêt, bien que je serais incapable de dire pourquoi je m'intéresse autant à elle.

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MessageSujet: Re: Fascination [Lyssandre] Fascination [Lyssandre] EmptySam 31 Oct - 23:39

    La fuite. Une chose qu'elle semblait particulièrement affectionner ces derniers temps. Fuir ses parents, ses responsabilités, ses problèmes, sa douleur, les autres en général. C'était bien plus facile, n'est-ce pas? Et pourquoi ne pas choisir la solution de facilité? Son existence était déjà bien assez difficile. Ce qu'elle fuyait également, c'était sa sororité. Les Bêtas. Elles l'avaient accueillies à bras ouverts à son arrivée. Une garce, et une allumeuse, où aurait-elle pu aller? Pourtant, elle n'avait jamais adhéré au concept des fraternités. Elle ne s'était jamais sentie proche de ses « sœurs ». Elle s'y était installée simplement parce qu'on y avait bien voulu d'elle. Mais elle y avait autant d'ennemis qu'ailleurs. On la détestait, voire la haïssait. Elle couchait avec tout le monde, se moquait éperdument des autres et ne semblait pas avoir la moindre once de morale. Froide, ne semblant jamais montrer le moindre sentiment, si ce n'est sur scène. Qui aurait pu croire qu'une telle garce, si creuse, soit si douée dans ce domaine? Pourtant, ces derniers temps, les choses avaient quelque peu changées. Elle avait failli. Une overdose, une cure de désintoxication, et son univers s'était métamorphosé. Les autres ne semblaient plus craindre de l'attaquer, du moins pour ceux qui ne l'avaient pas encore fait. Son image glaciale s'était brisée. Elle n'était plus qu'une fille qui après tout, avait bien cherché tout ce qui pouvait lui arriver. Elle était cynique, et aurait pu facilement en rire si la réalité n'avait pas été si terrible pour elle. Ils ne savaient pas. Ne cherchaient pas plus loin que les apparences. Elle avait entendu tant de beaux discours à ce sujet que tout cela aurait pu en devenir risible. Aurait pu.

    Elle évitait de rentrer chez elle, ou plutôt, dans sa chambre à la sororité. Elle n'avait aucune envie d'être confrontée aux autres. Elle préférait rester à l'université, le plus tard possible. Elle pourrait rejoindre son bâtiment à pied. Elle passait des heures dans une salle vide à écouter de la musique, apprendre ses textes, ou encore simplement lire. Elle n'avait plus envie d'une autre activité. Elle avait laissé tomber les vêtements tape à l'œil, et tentait, vainement, de passer inaperçue. Elle semblait plus agressive, violente aussi, comme si elle ne parvenait plus à se contenir. Elle ne cherchait plus à cacher qu'elle était trop maigre. Elle s'en moquait. Ou du moins c'était ce qu'elle laissait paraître. Elle ne voulait pas qu'on la plaigne. Simplement qu'on la laisse en paix.

    Elle avait fini par sortir sur le parking afin de fumer une cigarette. Ou comment remplacer un vice par un autre. Elle finirait tôt ou tard par reprendre la drogue. Un jour viendrait où l'appel de la poudre blanche se ferait trop fort. Elle ne chercherait pas à le combattre. Ce fut alors qu'elle sentit un regard sur elle. Une sensation plutôt désagréable, mais dont elle ne parvenait à se débarrasser. Quelqu'un l'observait. Ses yeux balayèrent les alentours. Elle n'eut aucun mal à repérer le fautif. Logan Griffin. Ou son professeur de théâtre. Elle avait remarqué, ces derniers temps, la manière dont il la regardait parfois. Un regard qui déclenchait chez elle une sensation de malaise où la peur venait se glisser. Elle avait peine à le supporter. Ce qui expliquait son comportement, sans doute inexcusable. Elle savait ce qu'elle risquait. Il était professeur, elle aurait pu se faire renvoyer du seul cours qu'elle aimait réellement, et pour lequel elle était douée. Pourtant, c'était plus fort qu'elle. Et devant les autres étudiants, elle n'avait pas le moindre mal à tenter par tous les moyens de le dénigrer. Mais face à face avec lui, ce serait sans doute moins facile. Elle le fusilla tout d'abord du regard. Puis, voyant que ce n'était pas très efficace - peut-être l'obscurité y était-elle pour quelques chose – elle s'avança vers lui d'un pas décidé.

    « Bonsoir, Monsieur Griffin. Alors c'est ça votre occupation, reluquer les étudiantes la nuit? »

    Insolente, provocante. Tout pour l'insupporter. Elle aurait pu avoir de nombreux ennuis pour ce type de comportement. Intérieurement, elle n'en menait pas large, mais sa cigarette l'aidait à conserver une certaine contenance.
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MessageSujet: Re: Fascination [Lyssandre] Fascination [Lyssandre] EmptyDim 1 Nov - 12:07

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    Je me connaissais assez peu discret lorsque j'observais les femmes. Néanmoins, cela ne me portait que rarement préjudice dans la mesure où elles semblaient plutôt flattées. Mais avec Lyssandre, c'était différent. Je ne savais pas réellement ce que j'avais pu lui faire, mais elle ne m'appréciait pas le moins du monde. Voila autre chose qui attirait autant ma curiosité. Montrais-je autant d'irrespect lorsque je l'observais ainsi? Etais-je irrespéctueux? Si cela était le cas, ce n'était absolument pas mon intention primaire.
    Je la voyais s'approcher de moi, de cette marche décidée, présageant qu'elle ne venait pas en paix. Si j'avais eu un drapeau blanc, je l'aurais très certainement sorti pour l'agiter, de peur qu'elle ne m'égorge sur place. Je la savais plutôt insolente lorsqu'elle se trouvait en ma compagnie. M'envoyer sur les roses, elle semblait adorer ça. En tant normal, ce genre de comportement m'aurait insupporté. Néanmoins, venant de sa part, je me montrais beaucoup plus curieux face à ce sentiment de haine, plutôt qu'énervé.
    Lyssandre : "Bonsoir, Monsieur Griffin. Alors c'est ça votre occupation, reluquer les étudiantes la nuit?"
    J'haussais un sourcil, comme j'avais la fâcheuse habitude de le faire. La reluquer? Je n'aimais absolument pas ce terme. Pour moi, cela voulait dire regarder une femme avec insistance, avec irrespect, avec l'unique idée de la "baiser". Non, je ne l'observais pas ainsi. Le verbe "admirer" serait beaucoup plus approprié à mon action. Je prenais une nouvelle bouffée de ma cigarrette, tout en l'observant alors qu'une expression clairement surprise se trouvait sur mon visage.
    Logan : "Je ne reluque pas les étudiantes comme vous dites. Je ne me permettais pas de manquer autant de respect."
    La fumée de la cigarette finit par s'évacuer par mes lèvres entre-ouvertes, tandis que je penchais la tête en arrière pour la souffler dans les airs. Finalement je reposais mes yeux sur elle. Il m'a rarement été donné l'occasion de voir une jeune femme si belle et à la fois si charmante. Oui, elle avait un charme fou, pas comme ces pseudos mannequins qui sont parfaites physiquement, mais qui n'ont pas ce petit plus. Lyssandre, elle, elle l'avait. Ses yeux si bleus attiraient l'attention, tel que la couleur ressortait grâce à ses cheveux si sombres. Ses derniers, longs et légèrement ondulés semblaient indomptables, tout autant qu'elle. Comme si son caractère de feu correspondait parfaitement à son physique. Quant à ses lèvres, d'une couleur rosée et parfaitement dessinées, je m'obligeais à cet instant précis de ne pas les observer car je me ferais à coup sûr avoir. Je me contentais ainsi de soutenir son regard. Sa bouche avait l'air délicieuse et je me sentais coupable juste à l'idée de me demander si elle l'était réellement. Sa peau, elle, était pâle et pourtant, même si les femmes à la peau métisse attiraient beaucoup aujourd'hui, une demoiselle aussi blanche que Lyssandre faisait rêver. Je ne sais si elle aurait paru moins pâle si elle aurait été blonde. Soit. Je me mordillais nerveusement la lèvre inférieure avant de détourner mes yeux marrons aux nuances vertes. Pourquoi cet air si mystérieux, si torturé, cette beauté et ce charme infinis faisaient-ils partis d'elle? Pourquoi autant de fascination?
    Elle était désirable. Sa beauté l'était, tout autant que tout ce qu'elle faisait ressortir.
    Finalement, je reprenais la parole avec cet accent typiquement irlandais, bien qu'un expert aurait pu décellé quelques traces françaises.
    Logan : "Qu'ais-je fait pour avoir le droit à autant de mépris de votre part?"
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MessageSujet: Re: Fascination [Lyssandre] Fascination [Lyssandre] EmptyDim 1 Nov - 14:35

    Ce qu'il voulait d'elle? Elle le savait parfaitement. Il était exactement comme les autres, ou du moins ceux qu'elle ne rebutait pas. La sauter. Une expression vulgaire, mais qui était plutôt représentative de la situation. Après tout, pourquoi et en quoi serait-il différent des autres? Elle trouvait abject de profiter de son ascendant sur l'une de ses étudiantes. Elle se sentait impuissante face à lui, ce qu'elle ne pouvait supporter. Elle essayait de combler son manque de pouvoir sur la situation avec une insolence particulière faisant tout pour le dénigrer, le repousser, et même le révulser. Tout pour qu'il se détourne d'elle et regarde quelqu'un d'autre. Parce qu'elle détestait la sensation qu'il déclenchait. Elle détestait ce que son attitude lui rappelait.

    Étrangement, pas un seul instant elle n'avait émis l'hypothèse qu'il puisse être différent. Qu'il la regarde avec d'autres yeux que ceux qu'elle craignait tant. Elle n'y avait même jamais songé. Dans son esprit, il ne pouvait être différent. Elle ne voulait ni ne pouvait lui laisser le bénéfice du doute. Elle ne savait que trop bien ce que tout ça pourrait lui coûter. Beaucoup trop pour qu'elle accepte de prendre le moindre risque. Elle ne tentait plus de connaître les intentions des autres. Elle se contentais de les repousser en masse. Elle ne savait plus faire confiance à quelqu'un et manquait profondément de discernement. Le détester était bien plus facile. Elle avait perdu tous ses repères et tentait d'agir au mieux pour essayer de s'en sortir. Mais elle le faisait mal. Viendrait le jour où elle ne parviendrait plus à se battre toute seule. Elle était déjà épuisée, ses yeux étaient soulignés par des cernes marquées, que la pâleur de sa peau faisait d'autant plus ressortir.

    Elle le vit hausser les sourcils. Ce qu'elle venait de dire ne lui avait pas plu. Elle était en quelques sortes soulagée de se trouver dans la pénombre. Elle ne pouvait le nier, elle avait peur. Vraiment peur. Se trouver, alors que la nuit était tombée, seule avec lui sur un parking ne la rassurait pas. Si elle avait pris le temps de réfléchir à la situation, ne serait-ce que quelques instants, elle aurait sans doute réalisé qu'elle n'avait absolument rien à craindre de lui. Mais elle n'était pas en état de réfléchir. Il faisait l'innocent et cela l'insupportait.

    « Ah oui, vraiment? C'est drôle, ça y ressemble. »

    Elle commençait à se faire très sarcastique. Les bras croisés, elle perdait peu à peu son calme. Elle se remit à fumer sa cigarette, espérant que cela l'aiderait à se tempérer quelque peu. Quoiqu'elle fasse, ce serait lui qui l'emporterait. Il devait connaître sa réputation, elle n'en doutait pas un instant. Qui ne la connaissait pas? Peut-être était-ce pour cela qu'il avait ds vues sur elle. Après tout, on disait que tout Berkeley lui était passé dessus. Une rumeur plus ou moins justifiée. Il avait dû l'entendre, ce qui expliquait son comportement. Il y avait quelque chose dans son regard de différent, quelque chose qu'elle avait peine à supporter. Elle avait de plus en plus de mal à se contenir, à jouer les indifférentes. Sa respiration se faisait plus rapide, ses mains prises d'un léger tremblement qu'elle tentait de maitriser en continuant de fumer et en croisant les bras successivement.
    Elle ne supportait plus ses airs offusqué de celui qui ne comprenait pas ce qu'on lui reprochait. Qu'il avoue, qu'il assume enfin ce qu'il voulait. Elle aurait tout le loisir d'agir à sa convenance par la suite.

    « Ce que je vous reproche? Vous plaisantez j'espère. Vous le savez parfaitement. Vous croyez que je n'ai pas vu la manière dont vous me regardez? »


    Sa voix était montée d'un ton. Elle ne parvenait plus à contenir sa colère. Elle espérait simplement que le tremblement ne paraissait pas dans le ton de sa voix, du moins pas suffisamment pour qu'il puisse le remarquer.
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MessageSujet: Re: Fascination [Lyssandre] Fascination [Lyssandre] EmptyDim 1 Nov - 15:24

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    J'étais réellement dans l'incapacité de comprendre. Qu'avais-je particulièrement fait pour attirer à ce point ses foudres? Si seulement je savais avoir commis une action qu'elle aurait pu détester, mais laquelle? Je pouvais comprendre que depuis quelques jours, son comportement ne changerait pas à mon égard. Une fois de plus, elle jouait l'insolente, comme à chaque fois qu'elle me croisait et décidait de s'attarder sur moi. Peut-être était-ce physique? Peut-être que ma tête ne lui revenait pas, tout simplement? Au début, je m'étais dit qu'elle devait être dans une période assez difficile, peut-être qu'elle était de mauvaise humeur comme chaque femme, une fois par mois. Mais après deux semaines, si je ne m'abuse, cela doit être terminé, non? Bref, ça ne pouvait pas être ça qui la rendait aussi agressive. Non, je penchais plus sur le fait que ma tête ne devait absolument pas lui revenir. Après tout, ça arrive. Mais si elle cherchait à me voir d'un autre oeil, afin de remarquer que je ne suis pas le grand méchant loup? Elle n'avait pas à avoir peur de moi, je ne cherchais pas à lui faire du mal.
    Lyssandre : "Ce que je vous reproche? Vous plaisantez j'espère. Vous le savez parfaitement. Vous croyez que je n'ai pas vu la manière dont vous me regardez?"
    D'accord je la regardais. Et s'il le fallait, j'étais prêt à l'assumer entièrement. Néanmoins, dans le ton de sa voix, à l'entendre, j'étais ce genre de types qui la voit comme un bout de viande. Je devais avouer que je détestais cela. Les hommes qui jouent les adolescents obsédés me répugnent, donc j'étais loin de faire parti d'eux à présent. De nouveau je fronçais les sourcils. Qu'est-ce qu'elle peut être bûtée ! Si seulement même cela ne m'attirait pas... Soit. Je n'avais pas spécialement envie qu'elle est cette image de moi, et je comptais bien agir pour la laisser "tranquille", en admettant seulement que j'eus fait quelque chose de mal. Il ne manquerait plus qu'elle croit que je suis le genre de professeurs qui rêve d'amener toutes les étudiantes dans son lit. Si c'était le cas, j'aurais probablement commencé depuis un petit moment.
    Logan : "Oui, vous êtes très charmante, oui, vous être très agréable à regarder. Mais je vous en pris, je pense avoir passé l'âge de me comporter en adolescent prépubère qui fantasme sur tout ce qui bouge."
    A présent, un air exaspéré se lisait sur mon visage. Et merde, j'ai des yeux, qu'on me laisse en profiter. Ca ne lui arrive jamais à elle de regarder des hommes qu'elle trouve à son goût? Ce n'est pas parce que je l'observe que je vais la violer, qu'elle arrête sa paranoïa tout de même. Soit. Je prenais une dernière bouffée de ma cigarette, en profitais, puis j'écrasais le mégot sur le petit muret en pierres juste à côté de nous, afin de l'éteindre. Ceci fait, ce qu'il resta de la clope disparut dans la poubelle.
    Logan : "Si mon regard vous dérange à ce point, j'en suis désolé. Vous gênez, ou bien vous énervez n'était pas mon but."
    Finalement je prenais place sur ma moto. Je savais que lui faire la conversation ne servirait à rien, d'autant plus si elle avait une image déjà fixe et particulièrement mauvaise de ma personne. Oui, quelque part ça me vexait, ça me décevait car je ne le méritais pas le moins d'une monde pour une fois. Mais que voulez-vous? C'est la vie malheureusement. Je nouais une écharpe autour de mon cou, fermais ma veste noire, enfilais des gants en cuir de motard, prenais une profonde inspiration en posant mes mains sur le gidon, avant de tourner la tête vers elle, une expression à la fois sévère et une inquiétude peu perceptible sur le visage. Finalement je reprenais la parole pour poursuivre, avant qu'elle n'eut le temps de répondre à ma dernière parole.
    Logan : "Vous ne devriez pas rester ici toute seule alors qu'il fait nuit. Je vous proposerais bien de vous ramenez mais je pense sincèrement que vous me préférez très loin de vous."
    Qui sait, peut-être allait-elle faire preuve de bon sens cette fois ci... mais j'en doutais fort.
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MessageSujet: Re: Fascination [Lyssandre] Fascination [Lyssandre] EmptyDim 1 Nov - 17:00

    Elle avait peur, elle s'en rendait compte peu à peu. Une part d'elle aurait aimé s'enfuir en courant plutôt que de rester là, à tenter le diable. Qu'il détourne le regard, qu'il arrête de l'observer de cette façon. Elle avait comme la sensation que ses yeux la brûlaient à l'endroit où ils se posaient. Elle se sentait peu à peu perdre de l'importance. Il avait un certain ascendant sur elle, qu'elle le veuille ou non, et peu à peu son calme disparaissait. Ce calme olympien qui auparavant l'avait toujours caractérisée, au point qu'elle avait la réputation de ne pas avoir le moindre sentiment. Elle avait poussé son corps jusqu'à ses limites. Même lorsque les Gammas l'avait humiliée lors de leur soirée, elle avait tenu bon. Elle tenait toujours bon. Mais aujourd'hui les choses avaient quelques peu changées. La cure l'avait épuisée, et l'anorexie avait dévoré son corps peu à peu. Elle ne savait plus se maitriser. La violence qu'elle avait en elle ressortait sans qu'elle ne parvienne à la maitriser. Et elle en contenait tant de la violence, dans son faible corps abimé. Elle était capable de changer d'humeur en un instant, pouvant même parfois faire preuve de violence physique. Elle ne savait plus comment agir pour se défendre. Elle était seule, elle était plus fragile que du cristal. Et surtout, elle avait peur. Terriblement peur.

    Ce fut à ce moment précis, lorsqu'il prononça ces mots, qu'un affreux doute l'envahit. Et si elle s'était trompée? Et si elle avait laissé sa paranoïa prendre le dessus sur elle? Elle en était capable, elle le savait. Le regard de cet homme était une chose incroyablement sensible pour elle. Elle s'était peut-être laissé emporter. Il semblait... blessé quelque part. Elle réalisa que ce n'était peut-être pas lui qui était en cause, mais plutôt, ce qu'il représentait, à savoir tout ce qui avait détruit son existence. Elle avait oublié qu'ils n'étaient peut-être pas tous les même. Pas tous des monstres. Pourtant, elle savait que le doute restait présent. Elle l'observa, de manière à essayer de savoir s'il était sincère ou non. Comme si elle était capable de le savoir. Mais, elle devait bien admettre qu'il était possible qu'elle se soit trompée. Qu'elle ait eu faux sur toute la ligne. Qu'elle ait tout inventé, qu'il ne l'ait peut-être jamais regardée autrement que comme l'une de ses autres élèves. Elle se sentait ridicule. Elle l'avait été d'ailleurs, prenant le risque de gâcher le seul domaine qu'elle aimait vraiment. Elle ne comprenait pas qu'il ne l'ait pas déjà renvoyée de son cours.

    Que dire? Que pouvait-elle faire? S'excuser, peut-être. Elle n'en savait absolument rien. Et elle n'était pas le type de personne qui était réellement capable de s'excuser. Du moins, pas si facilement. Après tout, jamais elle ne pourrait avoir l'entière certitude de s'être trompée. Et pourtant, c'était lui qui s'excusait. Elle ne parvint à dissimuler la surprise qui se lisait à présent dans ses yeux, et sur tout son visage. Puis elle les baissa. Fort heureusement, elle n'eut pas à chercher de réponse satisfaisante car presque aussitôt, il lui proposa de la raccompagner. Il faisait nuit. Et oui, il n'était guère prudent pour elle de se balader seule. Dans le cas d'une mauvaise rencontre, elle ne ferait jamais le poids. Néanmoins, elle ne se sentait pas en droit d'accepter. Elle était déjà encore plus surprise qu'il lui propose un tel service après le comportement qu'elle avait eu envers lui. Sans doute pour se donner bonne conscience. Parce qu'il se sentirait peut-être coupable s'il lui arrivait quelque chose. Il aurait tort. Il ne lui devait rien.

    « J'ai sans doute eu tort alors, et mal interpréter vos intentions. C'est juste que parfois j'oublie que tout le monde n'est peut-être pas... »

    Elle réalisa soudain ce qu'elle s'apprêtait à dire, et se mordit les lèvres comme pour s'en empêcher. Elle écrasa son mégot sous sa chaussure et s'efforça de dissimuler son trouble. Puis, elle releva enfin les yeux, le regardant de nouveau.

    « Ne vous sentez pas obligé de me raccompagner. Je trouverais bien le chemin toute seule. »


    Il devait être surpris. C'était sans doute la première fois qu'elle ne se montrait pas totalement agressive à son encontre. Comme si elle s'était en quelques sortes radoucie. Mais il fallait de méfier de son humeur, qui pourrait très bien rapidement changer.
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MessageSujet: Re: Fascination [Lyssandre] Fascination [Lyssandre] EmptyDim 1 Nov - 17:54

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    Lyssandre : "J'ai sans doute eu tort alors, et mal interprété vos intentions. C'est juste que parfois j'oublie que tout le monde n'est peut-être pas..."
    Elle ne termina pas sa phrase, ce qui me fit froncer les sourcils, marquant mon manque de compréhension. Tout d'abord, j'avais été surpris car, quoi qu'elle en dise, elle venait de faire une sorte de confession, bien qu'elle avait stoppé toutes paroles. La charmante jeune femme semblait s'être adoucie, tandis que je restais là, sourcils froncés, tête tournée vers elle. Visiblement, j'attendais une suite à cette phrase. Que tout le monde n'est peut-être pas quoi? Cette petite information aurait pu me faire apprendre bien des choses sur elle, choses qui m'intéressaient, qui suscitaient ma curiosité. Je pouvais déceller ainsi une certaine haine envers... tout le monde? Ou bien seulement envers les hommes? Quoi qu'il en soit, une foule semblait être sur sa liste noire. Je trouvais dommage qu'on puisse avoir de telles pensées en étant si jeune. A son âge, elle aurait dû profiter de la vie au lieu d'en détester une partie. Néanmoins je restais silencieux, au cas où elle reprendrait la parole pour poursuivre. Quelques secondes avant, je lui avais proposé de la ramener jusqu'à son logement, et me rendit compte qu'elle ne m'avait pas encore répondu, chose qui ne tarda d'ailleurs pas.
    Lyssandre : "Ne vous sentez pas obligé de me raccompagner. Je trouverais bien le chemin toute seule."
    Derrière mon côté rustre, derrière cette apparence de froideur et d'inhumanité que l'on me connaissait bien, se cachait beaucoup d'inquiétude, un sentiment de protection. Oui, j'avais besoin de me sentir utile. Avoir bonne conscience? Non, pas spécialement. Disons plutôt que l'idée qu'elle rentre seule et croise une ou plusieurs personnes douteuses, m'inquiétait. Cela ne faisait que deux semaines que j'étais ici, à l'université de Berkeley, et déjà j'avais une étiquette, la même que lorsque j'ai commencé l'enseignement de Théâtre, il y a de cela quelques mois seulement. J'étais le professeur à la fois sévère, qui se veut distant, qui impressionne avec son physique et sa prestance, mais qui dans le fond, ne peut pas s'empêcher de jouer le grand frère, de rendre des services quand la personne en face en vaut la peine. C'était surement la raison pour laquelle j'étais apprécié par une partie des étudiants, sans vraiment le vouloir. Je me voulais détestable, à l'abris de toute foule. J'étais devenu comme antisociale et pourtant, une part de l'ancien Logan, celui qui croque la vie à pleine dent, celui qui aime aller vers les autres, les aider, prenait souvent le dessus.
    Logan : "Je ne doute pas que vous puissiez vous perdre. Ce dont je doute, c'est de votre capacité à vous défendre si vous croisez un type pas très net."
    Je lui adressais un léger sourire à la fois sincère et adorable. Je sentais que la tension baisser peu à peu entre elle et moi. Néanmoins, j'avais l'impression que Lyssandre était comme une bombe à retardement, elle pouvait exploser à tout moment, au moindre geste dit brusque. Finalement, je tentais un geste de solidarité, celui de prendre mon unique casque de moto et de le lui tendre, comme si je ne lui laissais pas le choix. Mais bien entendu, si elle refusait totalement que je la raccompagne, je n'insisterais pas plus, de peur de ruiner le très peu d'estime qu'elle a pour moi.
    Logan : "Vous avez un appartement en ville, où bien vous vivez sur le campus dans les résidences universitaires?"
    Et oui, si elle acceptait que je la raccompagne, il faudrait bien évidemment que je sache où aller... Le fait est que les résidences universitaires n'étaient pas non plus à côté de l'université. C'est ça de disperser autant de bâtiments sur autant d'espace.
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MessageSujet: Re: Fascination [Lyssandre] Fascination [Lyssandre] EmptyDim 1 Nov - 19:27

    Elle s'en voulait terriblement. Sa gêne avait visiblement pris le dessus pour qu'elle réussisse à laisser échapper quelque chose de si énorme. Elle allait simplement réussir à provoquer davantage de curiosité chez lui. Il ne manquerait plus qu'il découvre ce qu'elle pouvait bien cacher. C'était sans doute la dernière chose qu'elle voulait. Il l'aurait sans doute obligée à en parler. Comme si elle avait envie de se remémorer toute l'horreur qu'elle avait vécu. Elle préférait l'enfouir, le plus profondément possible, et tout oublier. Cela semblait si simple en théorie. Mais elle avait compris qu'en réalité, elle ne serait jamais plus comme les autres. Elle n'était plus une jeune étudiante de tout juste vingt-et-un ans, ayant la vie devant elle et ne pensant à rien d'autre qu'à s'amuser et profiter de son existence. Elle n'était plus insouciante. Tout cela, on le lui avait volé, arraché, sans le moindre remord. Et aujourd'hui elle n'était plus que cette ombre torturée, ayant vécu des choses qu'elle n'aurait jamais dû connaître. Ce n'était pas normal, n'est-ce pas, ce qu'elle était? Ce n'était pas normal de connaître la peur, la vraie, celle qui donnait envie de se terrer et qui lui tordait les entrailles. De faire des cauchemars la nuit, d'avoir des vertiges dès qu'elle se levait de façon trop brusque. D'avoir si mal qu'elle avait envie de hurler. De se sentir morte à l'intérieur. Et pourtant, c'était ainsi qu'elle se sentait.

    Il semblait insister pour la raccompagner. Elle hésitait. Pourtant, lorsqu'il décrivit le genre de personne qu'elle serait susceptible de rencontrer, elle sentit soudain un frisson glacial lui parcourir l'échine toute entière. C'était comme un avertissement. Et puis, elle craignait davantage de rentrer seule que de se faire raccompagner par son professeur de théâtre. De deux maux il faut choisir le moindre. Néanmoins toujours méfiante, elle finit par attraper le casque qu'il lui tendait. Elle était comme un animal sauvage, capable de mordre à tout moment la main qui lui était tendue. Elle se méfiait et semblait prête à fuir au moindre geste brusque qu'elle pourrait éventuellement considérer comme une menace. Sans doute trouvait-il son comportement plus qu'étrange. Il ne serait pas le premier. Elle ne le remercia pas, ce n'était pas réellement son genre. Elle ne sembla également pas particulièrement sensible au sourire qu'il affichait, devant lequel n'importe quelle autre fille aurait sans doute fondu. C'était si facile de piéger quelqu'un avec un simple sourire. Rien n'était plus faux, plus trompeur.

    « J'habite au pavillon des Bêtas. »

    Elle ignorait quelle serait sa réaction. Les avis sur cette confrérie étaient plutôt mitigées. Pour certains, elles étaient les plus belles filles de l'université, celles que tous convoitaient. Pour d'autres, ce n'était qu'une bande de garces. Elle y avait apparemment sa place. Et pourtant ne s'y était jamais réellement intégrée. Certaines de ses plus féroces ennemies se trouvaient dans ce bâtiment. Certaines qui avait éprouvé un plaisir malsain à la voir partir en cure. D'autres qui se seraient damnées pour connaître ses plus sombres secrets et ainsi avoir le plaisir de la détruire.
    Elle repoussa ses cheveux d'un noir d'encre en arrière avant d'enfiler le casque et monta sur la moto, se glissant juste derrière lui. Cette proximité la gênait davantage qu'elle ne l'aurait pensé, et elle était si tendue lorsqu'elle passa ses bras autour de la taille de Logan pour pouvoir se retenir qu'elle était persuadée qu'il le sentait. Mais elle savait à présent que tout ceci n'avait rien de personnel. Elle ne lui faisait aucune confiance, d'autant plus parce qu'il était un homme. C'est à peine si elle avait accepté de revoir quelques peu son jugement. Elle n'avait pas souri, ne l'avait pas remercié et ne semblait pas décidée à le faire. C'était à lui de s'en accommoder. Elle n'était pas prête à faire un effort là-dessus.
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MessageSujet: Re: Fascination [Lyssandre] Fascination [Lyssandre] EmptyDim 1 Nov - 20:40

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Lyssandre C. & Logan G.




    J'étais dans l'incapacité de faire autre chose que le rapprochement entre elle et moi. Elle semblait complêtement détruite, torturée, à la fois faible et agressive, comme un animal sauvage sur la défensive, indomptable. Oui, nous étions pareil de ce côté, bien que les raisons d'un comportement similaire restaient très différentes. Je ne savais ce qu'elle avait vécu, mais je me doutais bien que contrairement à moi, elle n'avait pas perdu l'amour de sa vie et ne s'était pas engagée dans l'armée comme si elle avait eu une révélation. Bien entendu, les causes de son comportement n'étaient absolument pas les mêmes que les miennes. Pourtant, je ne pouvais pas juger de qui en avait le plus chier dans sa vie car je ne connaissais pas son histoire.
    Lyssandre : "J'habite au pavillon des Bêtas."
    Je n'eus aucune réaction visible. Les Bêtas? Je n'étais même pas sûr de quelles confréries il s'agissait. Pour tout avouer, ce système ne semblait exister que pour les universités américaines - et dans le monde magique d'Harry Potter -. Quant à moi, je venais d'Irlande, avait vécu également en France. Là-bas, nous n'avions pas ce genre d'étiquettes, nous n'étions pas répartis dans différents groupes bien distincts. Et en fait, je n'étais pas spécialement fanatique de cela. Je trouvais ce système complètement stupide, puérile et malsain. Chaque personne est unique après tout. Soit. Ce n'est pas moi qui choisissait. Je ne pouvais pas réellement la juger, après tout, qu'on le veuille ou non, on nous met dans une catégorie pour des années. Stupide, stupide, stupide... Les Bêtas? Je n'étais pas totalement sûr. Je ne pouvais dire clairement s'il s'agissait des bimbos, ou bien des Pom Pom Girls. A vrai dire je m'en fichais. Dans tout les cas, cette confrérire se voulait superficielle. Cependant, tout ceux qui s'y trouvaient, ne l'étaient pas nécessairement.
    J'attendais bien sagement qu'elle enfile ce casque, désormais sûr qu'elle acceptait que je la raccompagne jusqu'à ses appartements. Quelque part, cela me rassurait. Finalement elle monta sur la moto, juste derrière moi, et je pus sentir son malaise lorsqu'elle passa ses bras autour de ma taille, afin de se cramponner. Je ne savais comment la mettre à l'aise. Ne pas faire de réflexion peut-être, tout simplement.
    Logan : "Bon et bien, c'est partit."
    J'espérais tout simplement que nous ne croiserions pas de gendarmes car je ne portais pas de casque. Néanmoins, pour le peu de route que nous avions à faire, je ne risquais pas de me faire prendre. Finalement je me mis à serrer le levier d'embrayage, tandis que mon pied gauche appuyais sur le sélecteur afin de passer la première vitesse. Puis je lâchais quelque peu le levier afin que la moto commence à avancer en rugissant. Lorsque nous commençâmes à rouler, je m'assurai que la jeune femme se tenait bien à moi. J'étais très bon conducteur, même sur un deux roues. Je me montrais particulièrement prudent lorsque je n'étais pas seul dessus. Ainsi je respectais tout les codes de la route, et en quelques minutes nous arrivâmes sur le Campus, là où se situaient les différentes maisons de chaque confrérie. Je repérais assez rapidement celle des Bêtas et commençais à ralentir. Finalement j'arrêtais la moto devant le bâtiment, non loin de l'entrée. Je n'avais pas spécialement envie que Lyssandre ait honte de se faire raccompagner par son professeur.
    Logan : "Voila mademoiselle, saine et sauve."
    Je tentais un léger sourire en coin en tournant la tête vers elle, puis je baissais mes yeux machinalement sur le sol, en me rapellant qu'elle n'appréciait pas mes regards.
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