| | | ANNALYNN & ETHAN ••• amours perdus |  |
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Swan Cartwright-Hansen there's no place like berkeley › prénom, pseudo : brittany
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 | | Sujet: ANNALYNN & ETHAN ••• amours perdus Sam 5 Sep - 11:29 | |
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La tristesse, la sagesse, le mensonge
croire tout savoir est la pire des ignorances
Je voulais fuir. Fuir ma raison mon envie. Fuir la tristesse et la sagesse. Fuir le monde qui me détruisait tant. Fuir l'amour que j'avais perdue. Fuir. Me fuir. Je devais être clair avec moi-même : je ne m'aimais pas. Je ne m'aimais plus. Je jouais un personnage, qui chaque jours me tuait un peu plus. Je me souviens d'avoir été une fille sage sans histoire, puis une fille qui passe son temps à draguer des garçons alors qu'elle déteste le faire J'en ai gardé l'odeur d'une épice qui grille, j'ai goûté la saveur lorsque le feu pétille lorsque le feu divin, sous un ciel qui brille de mille étoiles filantes, d'une main dans ma main, pour une nuit pétante, amène, prétentieux, l'envie d'une autre vie, la volonté discrète de se poser enfin, d'oublier les conquêtes & fuir le chemin... Fuir. Je veux fuir. Je ne peux pas affronter ma destinée, mon avenir, ce que dieu a écrit. Je ne suis plus rien, je ne vaut plus rien. Tout me dégoûte, ma vie, mon entourage, mon existence. J'aurais voulu ne pas exister. Assise là, sur les marches d'un immeuble, je relatais mon passée en pensant au futur. Que devais-je faire ? Qu'allais-je devenir ? Dois-je être simplement moi, ou une autre fille que je ne suis pas ? J'ai mal, tellement mal. Je voudrais savoir tout faire ; souffrir, aimer, grandir, mûrir, mourir. Si seulement c'était plus facile. Je voudrais pouvoir détourner des rivières, porter des poids , traverser des mers. Je voudrais lutter contre moi-même, chaque minutes, je veux tenir. Je veux réussir, mais je n'y arrive pas. Je n'y arrive plus. Ma beauté ne suffit pas, ne me suffit plus. Je ne suis plus rien ; juste une fille qui se fait passer pour une autre. La vérité, qu'est ce que la vérité ? Je n'arrive pas à être moi. Je voulais tellement être aimé, tellement être le symbole, que j'avais l'impression d'aimer les autres, alors que ce n'était pas le cas. Mes pensées envahient pas mon histoire, j'observais les gens autour de moi. Ils marchaient inconsicent de leurs avenirs, de leurs présents, de leurs futurs. Ils avaient l'air heureux, souffrant ou amoureux; je déteste l'amour car la mort a toujours brisé ceux que j'aime. Je ne veux pas aimer, je ne veux plus. Il y aura toujours un vide en moi, et je passe mon temps à me dire que je ne suis qu'une bonne à rien, car je n'ai pas su protéger ce que j'aime. Je les regardais. Je leur demandais à quelle heure ils se lèvaientt le matin, comment ils faisaient pour vivre et ce qu'ils préfèraient comme dessert par exemple. Ensuite je pensais à eux. J'y pensais tout le temps. Je revoyais leur visage, leurs mains et même la couleur de leurs chaussettes. Je pensais à eux pendant des heures voire des années et puis un jour, j'essayais d'écrire sur eux. Et, je me mettais dans leurs corps, je me faisais un personnage, comme pour chercher ma propre identité. Je ne sais pas qui je suis, qui j'étais et qui je serais, personne ne le sait. Je suis seule, vraiment seule. Personne sait que je joue un rôle, personne ne le sait. Et quand je dis que je suis seule, je ne veux pas seulement dire que j'habitais seule, je veux dire que du matin au soir, du lundi au dimanche, et quel que soit le nombre de personnes qui se trouvaient dans la même pièce que moi, qu'on me regarde, qu'on me parle, quoi qu'on me dise, j'étais seule. On ne s'habitue pas à la solitude. C'est un sentiment de tristesse de malheur. Puis, je me suis levée, comme pour combattre, me combattre. J'allumais une cigarette et je commençais à marcher dans cette foule de gens riches, célébres, amères et prétencieux. Je marchais, avec mes talons hauts. J'avais bu la nuit dernière, comme pour oublier. Oublier, oublier, comme toujours, oublier ! Je suis partis d'ici, oû les gens sont tous francs et hônnete. Je suis allée à la plage. Il faisait nuit. La fraicheur du vent épousait ma peau, je croyais souffrir. Mon corps entier luttait. Je me suis assise sur le sable fin, en pensant à l'amour, mon amour perdue. A tout ceux que j'ai aimé et qui sont partis sans que je puisse leur dire aurevoir. Comme pour Ethan, mon premier grand amour. J'étais jeune. Je suis tombée amoureuse comme on attrape une maladie, sans y croire, contre mon gré et sans pouvoir me défendre, et puis … Il est partit. Il m'a trompé, il m'a brisé, il est partit. Le temps empoisonnait ma souffrance. Alors, comme toujours, j'ai bu, pour oublier. Sur cette plage, les larmes coulaient sur mes joues, comme pour me libérer de tout ces amours perdus. J'aurais voulu crier, hurler, mais je n'y arrivais pas. Mon coeur saignait tellement. Il avait mal, vraiment mal. Je souffrais, prise au pièg de cette souffrance, de cette douleur. Rien ne va plus, plus rien n'ira bien maintenant. C'est la fin, la fin de tout, de l'amour, de la tristesse, de la sagesse. Je veux pleurer, pour oublier, encore une fois. |
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| | Sujet: Re: ANNALYNN & ETHAN ••• amours perdus Sam 12 Sep - 14:46 | |
| Depuis quelques temps, ma vie m'ennuie. Le quotidien m'ennuie. J'ai l'impression de refaire tous les jours la même chose; et malheureusement ce n'est pas qu'une impression. Mes journées sont comme programmés à l'avance. C'est les mêmes choses qui se répète chaque jour. Mon alarme sonne, je me réveille mais je suis encore fatigué et je traine au lit. Je finis par en sortir quand je me rend compte que je suis en retard. Je me depêche de me préparer et je sors en courrant de ma chambre sans prendre mon petit déjeuner pour être à l'heure à l'université. J'arrive, j'assisste aux cours, je vois quelques amis puis je rentre chez moi. Alors je travaille, je vais sur le net, je regarde un peu la télé si il me reste du temps, puis je vais manger un truc dehors parce que j'ai faim. La soirée terminée, je reviens chez moi, je dors et le lendemain, cette même journée se répète, se répète, se répète encore et encore. J'en ai marre. Je veux être surpris, étonné. Je veux qu'il y ait des rebondissement dans ma vie. Que ce soit du bon ou du mauvais je m'en fou mais pitié que ce quotidien soit brisé, c'est mon seul souhait.
Aujourd'hui encore, j'ai eu une journée banale. Certains me diront que c'est mieux qu'une mauvaise journée. Moi à force, je ne trouve pas. Je préfère encore qu'elle soit mauvaise mais qu'il y ait de l'action plutôt que rien du tout. Enfin bref. Je n'y peux rien. Ce soir, je décide de ne pas rentrer tout de suite après le diner. Je n'ai pas cours le lendemain alors je peux être tranquil et me coucher à nimporte quelle heure. Après quelques minutes de réfléxions, j'empreinte le chemin de la plage. J'aime bien cet endroit. Ca me change, ça me détend, ça m'aide à penser, à me reposer l'esprit. Une fois arrivée, je cherche la plage la plus tranquille, la plus deserte. Je finis par en choisir une et je descend sur le sable. Mon regard se tourne alors vers la seule personne présente. Je n'arrête pas de la regarder, non pas que j'ai envie d'aller draguer ce soir mais parce que j'ai une sensation bisard. J'ai l'impression de rêver. Ce visage je le connais. Mais ça ne peut pas être elle, pas là, pas en Californie, c'est pas possible. Et pourtant la ressemblance est flagrante. Ca a vraiment l'air d'être elle, Annalynn. Pour être sûr, je vais la voir. Elle pleure, je reconnais là sa manière de pleurer. Je suis presque certain que c'est elle. Je me baisse à son niveau et je la regarde dans les yeux.
« Annalynn, c'est bien toi ? »
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| | Sujet: Re: ANNALYNN & ETHAN ••• amours perdus Lun 14 Sep - 19:59 | |
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Mon coeur est brisé. Je veux partir. Courir dans le sable fin d'une plage déserte. Je veux crier, hurler, pour dire que je vais mal. Je ne suis pas heureuse. Je n'arrive plus à parler le matin, à apprendre mes cours, à faire la fête, parce que je n'aime plus la vie. La vie me dégoûte. Je hais la vie. J'ai l'impression d'être sous une tempêche verte, oû mes genoux sont liés, oû mes larmes coulent sans raisons. Tout le monde veux être le miracle de quelqu'un. Moi, je prié pour ne pas l'être. Je ne crois aps au miracle, je ne crois plus en rien. J'ai besoin de pleurer, d'avoir mal parce que de toute manière, je ne suis bonne qu'à ça ; pleurer, fumer et boire. Je ne suis bonne qu'à faire la queue dans un supermarché en pleurant sous les regards inquiets des personens alentours. Oui, je vais mal ; je m'en fous ! Je ne suis pas une fille normale, je suis différente, car je ne suis jamais heureuse. Quiand j'aime, je pleure. Quand je souris, je vomis. Quand je cours, je tombe. Quand je marche, je veux m'envoler pour ne plus jamais revenir. Quand je regarde le ciel, je rêve d'y aller. Oui, ça peut parraître étrange, mais j'ai envie de ne plus avoir mal, de ne plus souffrir. Je veux être quelqu'un de normal ; j'aimerais pouvoir me fonder dans la foule. Rire, jouer, être heureuse. Mais chez moi, c'est devenu tellement rare que je n'y crois plus. Je n'ai plus la force d'y croire. J'ai tellement cru dans ma vie qu'aujoud'hui, je ne vois pas pourquoi je continuerais. Rien ne va, rien n'y ira de toute façon. Je suis une nulle à rien, une pauvre fille. Je ne sais pas gérer ma vie. Je m'habille comme une adolescente rebelle de 15 ans. Je parle comme une veuve de 60 ans. Je ne sais pas qui je suis. J'aimerais qu'on me donne une bonne baffe, pour me réveiller de ce cauchemar. Le temps passe ; je vais de plus en plus mal. J'écoute des chansons de Bob Marley, comme pour me dire que l'avenir n'est pas loin, que je dois me battre, même si je n'en est plus la force. J'ai envie de m'écrouler. Là ! Tout de suite ! J'aimerais plonger dans l'eau, respirer une dernière fois. Aller sous l'eau, et ne plus jamais revenir à la surface. Oui, j'aimerais, mais je n'en est pas le courage. Je ne veux pas être faible. Je refuse de l'être. J'ai besoin de vivre, même si je dois vivre dans le malheur. Je me demande pourquoi les gens mes regardent sans cesse quand je sors dans la rue ; je ne m'habille pas comme Paris Hilton, je ne parle pas comme Paris Hilton, j'ai beau être blonde, je ne suis pas véritablement une Beta. Oui, pourquoi ils me regardent ? Hein, pourquoi ? Qu'ils aillent se faire f*utre. La vie n'est pas simple, surtout la mienne. Je me fiche de ce qu'ils pensent. Je me fiche de ce qu'ils veulent. Je deteste ma vie, ce n'est pas pour ça que je vais tout balançer par la fenêtre dans mon appartement parce que j'en est envie. Ils ne peuvent pas comprendre, personne ne me comprendra. Personne ! Oui, personne !
« Annalynn, c'est bien toi ? »
Une voix venait me tirer de ma rêverie. Je n'osais pas regarder la personne qui venait de s'adresserà moi. Je pleurais, je n'étais pas heureuse. Je pleurais. Je ne voulais pas regarder, pour que cette personne voit mes yeux pleins de haines et de vengeances. Je ne voulais pas qu'il voit que rien ne va. Tout simplement ; qu'il découvre la vérité, une vérité que j'ai si bien gardé depuis tant d'années, qu'elle me fait souffrir chaque jours. Mais je n'avais pas le choix ; je soulevais légérement ma tête, en essayant de mes mains les larmes qui coulaient encore sur mes joues. C'était Ethan. J'avais du mal à y croire. J'avais cru rêver une seconde. Mais c'était bien lui. J'avais sans doute changé pour lui : j'avais les cheveux beaucoup plus longs, et j'étais triste. Je ne voulais pas lui répondre, de peur de fondre en larmes. Sur le moment, je ne pensais à rien ; Ethan, oui Ethan. Celui qui m'avait fait tellement de mal en me trompant. J'avais pleurer des mois à Londres chez ma mère qui n'arrivait pas à me consoler.
« Oui … » répondis-je, seulement. Je ne pourrais rien dire de plus. Il me regardait tellement que j'avais honte. Je ne le regardais pas ; je fixais l'horizon comme pour éviter de rencontrer son regard. |
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