the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

Partagez

Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) - Page 2 EmptySam 29 Aoû - 1:43

    Si Evan avait du mal a intégrer les paroles de Will lui disant que c’était la seule, c’était bien normal, et personne n’aurait voulu ou pu l’en blâmer évidemment. Sur le campus, il était sur qu’on racontait déjà des histoires et des ragots sur ce nouvel étudiants qui avait débarqué il y avait juste quelques semaines et qui avait déjà une solide réputation de coureur. On disait qu’il avait couché avec une telle, qu’il avait mystérieusement disparu avec une autre pendant un bon moment lors du soirée, ou alors qu’il sortait carrément avec une troisième. Evidemment, comme toute bonne rumeur, elles étaient fausses, ou tu du moins, en partie. Car une rumeur ne naissait jamais de rien, mais d’un élément bien véridique, et si William était considéré comme un Playboy, un charmeur de ces dames, ce n’était évidemment pas pour rien. Bien sur qu’il l’était, les couvertures des magazines l’affichait avec une jeune femme différente à chacun de leur nouveau numéro, et chaque fois, un titre plus accrocheur réussissait a faire fondre en larme une adolescente revant à son idole. Ces journaux donnait une véritable aura au jeune chanteur et comédien, lui assurant une popularité débordante grâce à ces frasques. Enfin, il avait du talent c’était clair, mais la couverture médiatique qu’il avait était tout de même assez utile pour ce qui était de la promotion en générale. Pourtant, Will ne faisait pas cela pour la promo, ni même pour la célébrité, juste parce que c’était son caractère, juste pour se protéger depuis son fiasco sentimental qui l’avait vraiment refroidis et lui avait appris les affres de l’amour. Ha l’amour ! Ce mot si facilement prononcé que bien souvent, il n’avait plus aucun sens véritable. Certains le disaient pour parvenir plus facilement à leur fin, d’autre n’arrivait jamais à le prononcer de peur de s’engager trop profondément. La peur de l’engagement, voilà ce qui avait fait de William Luke Carmichael un jeune homme dandy mais surtout volage. Mais la, dans ce couloir, il était en train de dire à une jeune femme qui était éprise de lui qu’il ressentait la même chose qu’elle. C’était en total contraire avec tout ce qu’avait dit ou penser le jeune homme depuis ces trois dernières années. C’était aussi en total inadéquation avec l’image qu’il laissait paraître de lui et qui au final, était lui. Pourtant, il pensait ses mots, il ne jouait pas la comédie comme dans ce film qui était dernièrement sortit au cinéma et dont il était la vedette, pas comme dans ces clips ou il chantait ces belles paroles sans franchement les penser. Il les avait pensé ces mots, et réellement, pas juste l'espace d’un instant. Il y avait comme un mur d’habitude entre William et ses sentiments, juste incapable de les assumer ou pire, de les montrer, mais avec Evan, c’était différent, la cloison était devenue toute fine, comme transperçable, et elle pouvait alors avoir le droit au vrai William qui passait son temps à se déguiser en temps normal. Alors si sur ce point la il se comportait différemment avec elle, sur son infidélité chronique aussi.

    Il savait aussi l’histoire de la jeune femme, connaissait ce par quoi elle avait du passer depuis quelques jours et n’aurait jamais pu penser cela d’elle. Qu’elle ai fréquenté un tel milieu de drogues et d’alcool, de décadence, qu’elle se soit faite violée par un junkie, et qu’elle, comme lui, ai adopté cette attitude bien caractéristique de ceux qui ont souffert, de se protéger coûte que coûte de tout ce qui est autour de vous, même parfois les gens les plus proches. Sous ses airs de jeune femme blonde angélique, elle cachait un passé ténébreux que Will ne devait pas révéler. Il en allait de même dans l’autre sens, qu’elle ne révèle pas sur lui ce qu’il avait pu lui dire, ce qui avait en quelque sorte créé le Will des magazines et journaux people. C’était un secret de polichinelle entre eux, mais était cela qui les avait rapproché ? Peut etre, au fond, ils étaient meurtris mais pas de la même manière et se cachaient des autres. Qui se ressemblent s’assemblent ? Au début de leur collaboration, William n’aurait jamais parié apprécié plus que cela la jeune femme avec qui il devait travailler. Il la pensait vraiment trop prude, n’aimant pas faire la fête ou en tout cas, pas celle qu’il fréquentait. Il la croyait vraiment très prise par ses études, bref une sigma qui aurait du être chez les alpha. Mais il pensait cela sans jamais avoir échanger plus de trois mots avec elle vu qu’ils s’étaient l’un comme l’autre décidés a partager le travail de façon équitable de manière a ne pas plus se parler qu’ils ne le devaient obligatoirement. Et finalement, ce n’était même pas ce travail qui les avait rassemblé mais bel et bien une soirée où ils s’étaient croisé, comme quoi tout pouvait bien arrivé ! Berkeley ouvrait de nouvelles opportunités au jeune Carmichael, et celui ci les acceptait bien gentiment .

    - Qu'est-ce qu'on fait ? Tu crois qu'on devrait le montrer à tout le monde ? Je veux dire, ça finira bien par se savoir de toute façon, alors qu'ils le sachent maintenant ou plus tard, ça ne changera pas grand chose... Mais je comprendrai que tu préfères garder ça secret, par rapport à ta réputation, ou ton statut de rockstar. Dis-moi juste à quoi m'en tenir.

    La question de la jeune femme était plus que légitime. A quoi s’en tenir, la était toute la difficulté de la question tant le statut du jeune homme posait problème. Tout aurait été plus simple si Will avait été un autre delta, quelqu’un qui était connu sur le campus mais pas en dehors, pas quasiment dans le monde entier en fait. Si Evan voulait avoir une relation facile avec quelqu’un, elle avait clairement mal choisi son homme. Pourtant, William n’avait pas vraiment envie de se laisser frêner par ces problemes qui se pointeraient des que la relation serait rendue publique, des que le delta serait officiellement, et dans tous les journeaux peoples déclarés comme en couple. Au départ, Evan serait cataloguée comme une fille de plus a ajouté au tableau de chasse du fameux Carmichael, mais si les photos devenaient récurentes, alors la elle serait harcelée pour qu’on connaisse son identité, ses origines, son avenir, sa famille, bref tous les détails totalement peu importants pour les gens mais que les lecteurs aimaient à connaître. Ces journaux étaient une forme de voyeurisme poussée à l’extreme en fait, mais s’ils se vendaient, c’est bien parce qu’au fond, il y avait de la demande. Mais bon, pour le moment, c’était juste elle et lui, dans ce couloir qui était assombri car les lumiéres automatiques ne s’étaient pas rééenclenchées. Il embrassa de nouveau la jeune femme, profitant de ces lévres rouges et douces qu’il avait juste eu l’occasion d’effleurer quelques jours avant. Il comprenait bien pourquoi elle avait été dans sa tête durant la semaine entiére à présent. Elle était une véritable forme d’obsession :

    - Ecoute, je préférerai que ca ne reste pas secret mais juste divulgué a des personnes de confiances. Je n’ai pas vraiment envie que tu subisse la pression des médias que je subis, c’est vite pénible et oppressant. Je ne veux pas que tu te retrouve dans ces pages peoples et que tu ais ensuite des problemes sur le campus par ma faute. Et je me fous de ma réputation, franchement, toi et moi sauront à quoi s’en tenir, ensemble. Dis le à qui bon te semblera, j’ai confiance en ton jugement sur la situation, et je sais que je suis pas vraiment le petit ami le plus « pratique » a cause de ça, des médias et des coméres internationales…

    Il enserra la jeune femme dans ses bras alors que le couloir devenait encore plus sombre, le détecteur de mouvement ne captant plus les gestes furtifs des deux jeunes gens. Il avait rêver d’un moment pareil à l’époque ou il sortait avec la lache qui l’avait largué pour son quart d’heure de celebrité, mais s’était surpris d’y rever à nouveau avec Evan. Etrange non ? Un signe avant coureur ? Aussi, le fait de dire petit ami l’avait fait sourire. Ce n’était pas vraiment le role qu’on lui donnait en général, mais tout le monde changeait. Au fond, il avait peur qu’on dise a la jeune femme de s’éloigner du playboy et de le craindre comme la peste, comme un Valmont des temps moderne qui aurait attiré la présidente de Tourvel…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) - Page 2 EmptyMar 1 Sep - 0:55


Des milliers de gens se seraient damnés pour être à la place de la jeune Sigma à ce moment précis. Elle était seule avec William Carmichael, chanteur et acteur connu dans le monde entier, adulé par des milions de fans, et millionnaire à seulement 20 ans. Néanmoins, ce n'était pas ce qui avait séduit Evan, bien au contraire. Elle avait la qualité -plutôt rare de nos jours- d'être complètement désintéressée. Il suffisait de voir son cercle d'amis pour s'en rendre compte. Il y avait tout d'abord sa meilleure amie, Aileen, une Oméga réputée pour son sens de la fête. Il y avait également son meilleur ami, Charlie, membre des Sigmas, brillant artiste mais pourtant discret. On pouvait également compter parmi ses amis Edward Atwoodth, un Delta célèbre pour ses frasques et ses histoires de coeur, ou encore Calixte Hackett, sa cousine, appartenant aux Alphas, tout comme Chrisdynne, Plum ou encore Catahleen, toutes trois bonnes amies d'Evan, élèves studieuses & pour certaines discrètes. Il apparaissait donc évident que ce n'était pas par intérêt qu'elle s'était liée d'amitié avec eux, étant donné que la plupart n'avaient qu'une côte de popularité très limitée. Elle avait simplement su dépasser les préjugés qu'elle pouvait avoir sur eux à la base pour apprendre à les connaître et les apprécier à leur juste valeur. Il en allait de même avec William. Elle avait appris à connaitre le vrai William, pas la vedette Carmichael. Peu de gens pouvaient se vanter d'avoir réussi un tel exploit. La plupart de ses groupies se figuraient le connaître réellement parce qu'elles connaissaient sa biographie sur son site officiel, ou bien parce qu'elles avaient lu ses tribulations dans divers magasines people. Elles étaient pourtant bien loin du compte. Elle faisait partie des rares privilégiées à voir le jeune homme tel qu'il était. Et pourtant au début ce n'était pas gagné. Tout d'abord ils avaient de nombreux cours en commun, et voir ses groupies baver à chaque heure avait quelque chose d'assez agaçant. Puis elle avait du faire un dossier avec lui, et son avis sur lui ne s'était pas vraiment amélioré. Il avait fallu qu'une soirée les rapproche, fait assez ironique étant donné qu'ils auraient eu tout le loisir de se découvrir durant les longues heures qu'ils avaient du partager, penchés sur leur dossier. Et c'était bien cette soirée, et uniquement cette soirée, qui lui avait permis de faire tomber le masque du jeune homme. Et peu lui importait qu'il ait de l'argent - elle en avait également - ou qu'il soit célèbre - elle avait horreur de la célébrité -, la seule chose qui comptait était qu'elle savait qui il était, réellement.

Leur relation venait de prendre un nouveau tournant, qui n'était pas des plus simples. L'avoir conquis était une chose, le garder en étant une autre, bien plus compliquée. Après tout, le jeune homme était réputé pour toutes ses conquêtes, ses aventures d'un soir. La jeuen femme doutait sérieusement de son aptitude à faire changer le Delta. Pouvait-il passer du Dom Juan invétéré à l'amoureux transi & fidèle ? Cela était malheureusement peu probable, ce qui ajoutait encore un peu plus de difficulté à leur relation. Pour le garder, il faudrait qu'elle fasse des efforts, de telle sorte qu'il ait ce besoin irrépressible de vouloir la reconquérir, encore et encore. Après tout, il pouvait trouver bien mieux qu'elle partout ailleurs, une fille plus belle, ou plus intelligente, ou plus désirable, et il pouvait la lacher du jour au lendemain. Evan n'était pas habituée à cela. La plupart du temps, c'était l'inverse, ses copains étaient très attachés à elle, tandis qu'elle se comportait comme une véritable garce, sans même le faire exprès. Mais elle était persuadée d'une chose, elle ne pourrait pas faire pareil avec William. Parce que pour une fois, son coeur de pierre s'était révélé être un coeur doué de sentiments. Qu'elle le veuille ou non, elle était bien trop attachée à lui pour jouer l'indifférence. Et pourtant, quel autre choix avait-elle ? Si elle s'attachait trop à lui, il prendrait à coup sur la fuite. Elle pensait être passée maître dans l'art de la séduction, mais il semblait qu'elle avait trouvé quelqu'un de plus fort qu'elle à ce petit jeu en la personne de William. Elle n'était pourtant pas du genre à se prendre la tête dans ses relations, ça passait ou ça ne passait pas, et si la deuxième solution était la bonne, alors soit, elle n'en faisait pas un drame. Mais cette fois-ci elle savait très bien que ce n'était pas pareil. Elle était attachée à lui, pour le meilleur et surtout pour le pire.

- Ecoute, je préférerai que ca ne reste pas secret mais juste divulgué a des personnes de confiances. Je n’ai pas vraiment envie que tu subisse la pression des médias que je subis, c’est vite pénible et oppressant. Je ne veux pas que tu te retrouve dans ces pages peoples et que tu ais ensuite des problemes sur le campus par ma faute. Et je me fous de ma réputation, franchement, toi et moi sauront à quoi s’en tenir, ensemble. Dis le à qui bon te semblera, j’ai confiance en ton jugement sur la situation, et je sais que je suis pas vraiment le petit ami le plus « pratique » a cause de ça, des médias et des coméres internationales…

Venait-elle de rêver, ou l'avait-elle réellement entendu prononcer le mot "petit ami" ? Le simple fait de l'entendre prononcer ce mot lui fit oublier tous ses doutes en une nanoseconde. Alors c'était officiel, ils étaient réellement ensemble. Elle n'arrivait pas encore à se faire cette idée, non pas que cela lui déplaise bien au contraire. Elle avait mis un certain temps à intégrer le reste de sa réponse. Puis cela l'interpella. Elle n'avait même pas songé à ça en voulant que leur histoire soit sue de tout le monde. Elle n'avait pas imaginé une seule seconde qu'elle pourrait faire l'objet de l'attention de tout le monde (chose à laquelle elle n'était pas habituée étant donné que son adorable petite peste de soeur lui piquait la vdette à chaque fois). Et cela lui fit peur. Elle aussi pouvait se retrouver dans les journaux si leur relation était connue. Elle deviendrait la nouvelle conquête de William. Elle ferait l'objet de bons nombres de commérages. Cela avait de quoi détruire plus d'un couple. D'autant que les rumeurs feraient leur apparition comme une trainée de poudre. " Il parait que William la trompe avec une telle ", " il paraît qu'elle a payé pour être avec". Le genre de rumeurs qui finissaient par vous faire douter de vous-même et de votre couple. Elle serait d'abord " la suivante " avant de devenir "l'exclusive". Et les gens chercheraient à savoir qui elle était, d'où elle venait etc. Or il y avait un tas de détails de son passé qu'elle voulait cacher à tout prix aux yeux du monde. Elle ne pensait pas pouvoir supporte une (sur)exposition médiatique, parce qu'elle n'était pas attirée par la célébrité. Elle se moquait royalement de sortir sans être maquillée, de ne pas avoir le nouveau it bag que toutes les fashionnistas s'arrachent. Leur couple était confronté à un autre obstacle, du genre qui aurait pu persuader n'importe qui de tout arrêter. Mais la jeune Sigma, n'était pas du genre à se laisser abattre. Elle risquait beaucoup à sortir avec lui ? Et bien qu'il en soit ainsi, c'était avec lui qu'elle avait envie d'être, William Carmichael, et si pour ça elle devait devenir la nouvelle animation ou faire des efforts pour le garder, et bien elle était prête à subir cela. Peu lui importait qu'il ne soit pas "pratique", cela lui était égal.

- Je n'avais pas pensé à ça à vrai dire... Et en y réfléchissant, c'est vrai que c'est pas spécialement tentant d'être une bête de foire pour les autres. J'en parlerai aux personnes que je jugerais dignes de confiance, celles que je sais qu'elles ne me trahiront pas. Pour les autres, le temps nous le dira. Et sache que ce n'est pas ça qui me fera douter de notre relation. Tu n'es peut-être pas "pratique" mais après tout, c'est moi qui ait choisi, alors j'assume jusqu'au bout.

Elle ne put s'empêcher de rire, d'un rire plein de joie, comme si elle avait trouvé un nouveau souffle. Mais ce qu'elle avait dit était vrai, elle assumait tout. Elle se fichait de la réaction des gens, ce qui comptait à présent, c'était eux, seuls dans ce couloir, dans l'obscurité complète. Elle était bien déterminée à faire en sorte que leur relation soit un succès.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) - Page 2 EmptyJeu 3 Sep - 20:03

    S’intégrer à l’université, voilà sûrement la clé de tout lorsqu’on est étudiant, qu’on à une vingtaine d’année, mais surtout, lorsqu’on vient de débarquer dans un campus ou l’on ne connaît rien…ni personne. Etre le nouveau ou la nouvelle, quoi de plus pénible. Se faire snober par les autres, s’attirer les commérages ainsi que les quolibets, bref, le début de quelque chose de nouveau n’est pas vraiment facile. Il n’y avait pas énormément d’endroits qui permettaient aux nouveaux d’être directement acceptés. En effet, c’était le mode de la société humaine qui était fait ainsi, une simple question de philosophie : l’homme ne va pas voir l’étranger, ce dernier ne devient fréquentable qu’une fois qu’il a perdu ce statut. Pour Will et sa sœur, il n’en avait pas vraiment été de même, bien au contraire. Son visage s’affichait dans les cinémas, les gares, les panneaux d’affichages géants de time square montraient son sourire colgate au cotés du visage radieux de sa sœur. Si un jour on le croisait dans la rue sans vraiment le reconnaître, il y avait toujours cette vague impression de familiarité avec ce jeune homme aux traits fins. Alors arrivé sur le campus de Berkeley, il n’avait pas eu a passer par la case je suis nouveau. Tout de suite, le jeune homme s’était vu accepté chez les Delta, et même avant cela, être invité sans passer non plus par la fameuse case recrutement. Sa gueule d’ange et son succès mondial ouvrait bien plus facilement les portes qu’on aurait pu croire. Il avait adoré les deltas, les gars devenant en quelques sortes ses frères, sortant les soirs pratiquer leur activité favorite : aller chasser les one nights. Passe temps préféré des delta, c’était bien connu. Sauf que dans les jours qui suivraient, le jeune Carmichael allait changer de confrérie, mais il n’en savait encore rien, toute cette intrigue se tramant dans son dos. Mais au fond, peut être que ce n’était pas plus mal, seule la suite nous le dirait.

    En plus, Berkeley semblait rassembler nombre de ces personnes qui étaient toutes différentes mais qui au final était aussi lié à William. En effet, il avait retrouvé celle qui lui avait brisé le cœur, celle dont seule Evan et sa sœur connaissait l’existence, mais pas l’identité. Le campus était grand, peut etre pourrait il ne jamais tombé sur elle. Avec de tels espoirs, toute forme de guerre dans le monde aurait été abolie depuis longtemps, enfin bref, il fallait avouer que William ne savait pas qu’elle était ici, sinon, il aurait vraiment fait son possible pour l’éviter. Mais surtout, ce qui importait le plus c’était que sa relation avec Evan ne finisse pas de la même manière qu’avec elle. Il ne voulait pas subir cela une seconde fois, alors aurait il peur de vraiment s’attacher à la jeune blondinette ? Il était vrai qu’il éprouvait des sentiments pour elle, peut etre pas encore de l’amour mais tout du moins, quelque chose d’assez fort pour qu’il n’ai pensé qu’a elle pendant la semaine précédente. Evidemment, il avait deja eu du mal à s’avouer qu’il n’était plus vraiment le même Playboy alors de la à se dire qu’il était devenu un roméo des temps modernes, il faudrait quand même quelques temps. Se protéger de tout comme il le faisait avant allait s’avérer maintenant beaucoup plus difficile en la présence d’Evan. Elle elle savait ce qui se trouvait sous la carapace du jeune chanteur, et il ne pourrait sûrement pas lui mentir avec autant de facilité qu’il pouvait raconter des choses à une vulgaire conquête passagère. Ha si tout était aussi facile que cela en fait, le monde aurait été bien simple. William était passé presque expert dans cet art, son assurance ne se montrant jamais aussi bien que dans ces courts instants ou il chuchotait quelques mots à une oreille attentive a la moindre de ses syllabes. Mais il se montrait légèrement moins sur de lui avec Evan, sachant par avance de toute évidence que cela serait différent ?

    Arrivant a la soirée avec un ami, et partant dans une chambre avec une autre jeune femme blonde, William n’aurait jamais imaginé que sa soirée se finirait de la sorte, dans un couloir noir, presque lugubre d’ailleurs, mais en compagnie de celle qu’il avait soupçonné d’être vraiment fâchée contre lui. Bon, ok, il n’avait pas été très correct, mais de la a le snober de cette manière, William l’avait relativement mal pris. Heureusement, le jeune homme n’était pas rancunier et savait tres bien et avouer ses fautes, et se racheter. Elle ne lui avait posé aucune question sur le fait qu’il avait disparu de la soirée, et le jeune homme avait remis ca sur le fait qu’elle ne s’était vraiment pas intéressé à lui durant tout l’événement qu’était l’anniversaire d’Heavynne. Etait ce vrai ? Maintenant, tout cela n’avait plus vraiment d’importance alors que le temps semblait s’être arrêté dans ce couloir. Rien ne pouvait briser l’atmosphère qui avait envahit les lieux, si ce n’était peut être des visiteurs innoportuns. Pour le moment, il n’y en avait eu aucun bien heureusement. En temps normal, cet hôtel était rempli de monde, mais de toute évidence la Beta avait tout fait pour que cette soirée soit tout sauf « normale ». William le savait, il avait logé dans ce luxueux hôtel pendant quelques nuits avant de réellement s’installer dans San Francisco. Etrangement, il ne s’y était pas du tout senti à sa place, préférant de très loin la résidence des Delta qu’il visiterai plus tard. Ce soir la, il s’y sentait bien, mais cela devait être du à cette nouvelle présence à ses cotés.

    - Je n'avais pas pensé à ça à vrai dire... Et en y réfléchissant, c'est vrai que c'est pas spécialement tentant d'être une bête de foire pour les autres. J'en parlerai aux personnes que je jugerais dignes de confiance, celles que je sais qu'elles ne me trahiront pas. Pour les autres, le temps nous le dira. Et sache que ce n'est pas ça qui me fera douter de notre relation. Tu n'es peut-être pas "pratique" mais après tout, c'est moi qui ait choisi, alors j'assume jusqu'au bout.

    Evan éclata d’un grand rire cristallin qui était vraiment communicatif. Si communicatif que William se mit à rire lui aussi de la réplique de la jeune femme. Ils rompirent le silence glacial de ce couloir, se moquant alors bien des personnes qui pouvaient être dans ces suites probablement occupées. Ils avaient une joie communicative, des yeux pétillants ( l’un pour l’autre ?) et deux sourires presque trop radieux. De toute évidence, ils ne se doutaient pas du bruit qu’ils provoquaient dans ce couloir qui était, il fallait l’avouer, assez exigue pour ce genre d’hotel. Alors que Will murmurait un « chut » a sa nouvelle moitié, une porte s’ouvrit laissant place au regard noir d’un homme visiblement courroucé par se bruit. William eut la présence d’esprit de prendre Evan par la main, et de l’attirer jusqu'à l’ascenseur par lequel il avait débarqué un peu plus tot dans la soirée. Le jeune homme qui devait maintenant avoir le visage tuméfié, lui non plus n’aurait pas parié sur une telle fin de soirée en fait. Les portes s’étaient directement ouverte alors que William venait d’appuyé sur le bouton d’appel. Les deux jeunes gens pénétrèrent à l’intérieur de l’espace confiné où ils étaient seuls, le restant des convives étant encore a la soirée ou alors dans des chambres. Les portes se refermèrent sur le nouveau « couple » qui pourrait vite passé à la célébrité en cas de fuite…

    - Si on se comporte comme cela, le secret ne va pas le rester tres longtemps William eut un sourire pour Evan. Dans l’intimité de l’ascenseur, il l’embrassa, goutant de nouveau a ce plaisir qu’il appréciait tant. Au fait, j’adore notre maniére d’assumer nos choix, mais juste, quoi qu’il puisse être écrit dans la presse ou sur internet, s’il te plait, ne crois pas tout ce que tu pourras lire sur moi… Sinon, tu veux retourner a la fête ? ou non ? La nuit n’est pas finie…


[HJ : réponse pourrie, désolée :silent: ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) - Page 2 EmptyDim 6 Sep - 19:24

Garder un secret. Voilà bien une chose pour laquelle Evan était douée. C'est probablement la raison pour laquelle elle était toujours la première que ses amis allaient voir lorsqu'ils avaient un souci. Elle était capable d'écouter, de conseiller, tout en gardant précieusement pour elle les révélations de ses amis. Elle n'était pas du genre à colporter des rumeurs, en fait elle avait réellement horreur de ça. Et si elle avait cru que le pire était au lycée, elle s'était lourdement trompée. A Berkeley, Watch Out était bien plus qu'un site internet, c'était surtout une institution à laquelle peu de gens échappaient. C'était un peu l'empire du potin, où toutes les rumeurs étaient révélées. Plus d'une personne avait vu sa réputation défaite après l'annonce d'un scoop sur Watch Out. Evan avait un peu de peine pour ces gens, qui la plupart du temps essayaient de vivre leur vie du mieux qu'ils le pouvaient, et dont les secrets les plus intimes étaient sus de tout le monde. Jusque là, Evan s'en sortait plutôt bien, elle avait toujours réussi à passer entre les mailles du filet et elle espérait bien continuer sur sa lancée. Or c'était plutôt mal parti. Si elle voulait échapper à WO, sortir avec l'un des étudiants les plus populaires et convoités de Berkeley n'était clairement pas la meilleure des solutions. L'enjeu était donc de taille. Ils devaient réussir à préserver leur relation du regard des autres tout en essayant de profiter l'un de l'autre à chaque fois que cela leur serait possible, autant dire, rarement. Cette soirée-là faisait justement partis de ces moments où ils n'avaient pas à se cacher. Après tout, n'importe qui aurait pu les surprendre, pour peu que quelques personnes se soient aventurées dans les suites à l'étage. Il semblait cependant qu'ils fussent assez chanceux pour que personne n'ait cette idée. Ils étaient juste tous les deux, heureux, riants aux éclats. William tenta de la faire taire avec un sourire, après tout, même s'ils se croyaient seuls, n'importe qui aurait pu débarquer. Le coeur d'Evan fit une embardée quand une des portes s'ouvrit, laissant apparaître un homme assez âgé, qui semblait de très mauvaise humeur. William eut le réflexe de prendre Evan par la main afin de l'emmener dans l'ascenseur.

Lorsqu'ils y furent arrivés, Evan ne put s'empêcher de rire, c'était assez nerveux en fait. La tâche s'annonçait réellement périlleuse. D'autant que la Sigma n'avait pas l'habitude d'être sous le feux des projecteurs. A Berkeley, bien qu'elle eût trouvé sa place sans difficulté, elle ne faisait clairement pas partis des gens ultra populaires, dont la vie était exposée à tout bout de champ. Depuis toute petite, c'était sa soeur qui était la vedette, chez elle, puis au lycée. Evan était quelqu'un de plutôt discret, sans être pour autant effacée. Elle menait sa vie sans trop en faire, voilà tout. La jeune femme aimait avoir son jardin secret, pouvoir déambuler dans les couloirs de l'université sans sentir les regards des autres peser sur elle. Or, il était évident que si tout le monde apprenait la relation qu'elle entretenait avec William, tout cela changerait. Et encore, Berkeley n'était qu'une infime partie du problème, un microcosme. Elle n'avait clairement pas envie que chacun épie ses moindres faits et gestes, commentaires à l'appui.
Lorsque les portes de l'ascenseur se furent refermées, William l'embrassa de nouveau. Décidément, c'était le genre de choses auxquelles Evan pourrait vite s'habituer. Elle n'avait jamais été particulièrement démonstrative, avec personne. Les calins et compagnie, très peu pour elle. Non pas qu'elle ne ressente pas les sentiments, mais elle avait toujours eu du mal à les exprimer, et les rares fois où elle l'avait fait, elle en avait rapidement payé le prix. Cependant, les gens avaient l'habitude avec elle, la Sigma faisant passer ce qu'elle ressentait par plein d'autres moyens. Mais là, dans cet espace confiné, elle n'avait aucun mal à faire comprendre à William ce qu'elle ressentait, et la jeune femme, qui d'ordinaire n'était pas démonstrative, arrivait à se lâcher un peu plus.

- Si on se comporte comme cela, le secret ne va pas le rester tres longtemps.

Il avait raison, bien entendu, mais il était rare qu'Evan se sente aussi bien avec quelqu'un et elle n'avait pas envie de devoir se cacher pour cela. Ses pensées étaient décidément très paradoxales. Elle avait à la fois envie de se cacher et envie de crier sur tous les toits la vérité. Elle savait d'ores et déjà qu'elle aurait du mal à supporter toutes les groupies de William lui tournant autour. Et pourtant, elle ne pourrait rien y faire et devrait cacher son ressentiment. Le fait de pouvoir en parler à quelques personnes n'était qu'une maigre consolation, bien qu'elle en fût contente. Eux au moins seraient au courant, ce n'était pas si mal...

- Au fait, j’adore notre maniére d’assumer nos choix, mais juste, quoi qu’il puisse être écrit dans la presse ou sur internet, s’il te plait, ne crois pas tout ce que tu pourras lire sur moi… Sinon, tu veux retourner a la fête ? ou non ? La nuit n’est pas finie…

Ne pas croire tout ce qu'on pouvait dire sur lui ? Ca ce n'était pas bien compliqué. Tous les ragots se basaient sur William Carmichael, la célébrité. Evan était bien au-delà de ça, elle savait qui il était réellement. Elle savait néanmoins qu'elle douterait souvent devant les nouvelles rumeurs. Elle ne savait comment elle devrait réagir si elle lisait quelque part qu'il avait une aventure avec telle personne. Au fond d'elle, elle était sure que malgré les recommendations du jeune homme, elle ne pourrait s'empêcher d'éprouver de l'amertume, peut-être même de la rancoeur. Et puis après tout, il pouvait très bien s'en servir pour cacher la vérité. Et si jamais il avait effectivement une aventure avec quelqu'un ? Comment saurait-elle discerner la vérité ? C'était probablement une question de confiance, et elle avait confiance en lui, mais elle ne le connaissait que depuis peu de temps, et pas assez bien pour être sure qu'il ne lui mente pas. Elle savait pertinemment qu'elle ne le ferait pas changer, du moins pas aussi rapidement. Il resterait toujours William, l'homme qui enchaîne les conquêtes. Lui qui était un habitué des soirées pourrait très bien rencontrer une autre étudiante... Elle était assaillie de doutes, même si elle tentait par tous les moyens de ne pas écouter la petite voix dans sa tête. Peut-être était-ce juste un problème de confiance en elle, ou de confiance en la nature humaine. Peut-être ne s'était-elle jamais remise de son amour de lycée. Même Andrew, qui pourtant n'était pas réputé pour être volage, l'avait trompée, alors qu'est-ce qui empêcherait William de faire de même ?
Elle soupira. Si elle commençait déjà à se prendre la tête à ce sujet, elle n'irait pas bien loin. En attendant, comme le lui avait fait remarquer le jeune homme, la soirée n'était pas encore terminée, loin de là. Elle n'avait pas spécialement envie de retourner à la fête, et devoir faire semblant qu'elle connaissait à peine William. Elle préférait largement passer le reste de la soirée avec lui, juste tous les deux, et comme dans ce couloir, n'avoir à se soucier de personne.

- Je ne suis pas du genre à me soucier de ce qu'on peut dire - pieux mensonge s'il en est.
Tu sais quoi ? Il y a une crique sympa à North Beach, il n'y a jamais personne, si le coeur t'en dit, on peut peut-être continuer la soirée la-bas...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) - Page 2 EmptySam 12 Sep - 22:13

    Une rumeur est souvent basée sur des faits réels, prouvés et avérés, même si on est parfois tenté de dire qu’elle n’existe que pour blesser les gens. Au départ de tout ragot et commérage se trouve évidemment une action, quelque chose qui s’est bien passé, et qui véridiquement, a soit choqué ou soit porté a confusion. Dans les deux cas, il ne faut pas longtemps pour qu’on commence à entendre partout courir le bruit de cette grande nouvelle. Parfois, on pourrais même se dire que, vu les conséquences que cela tente à prendre, c’est plus grave qu’une nouvelle guerre mondiale ou qu’un attentat terroriste visant la première puissance de la Terre. Ces rumeurs et ragots peuvent ébranler un campus aussi facilement qu’un jeu de carte tomberait après avoir été aidé par un coup de vent. Pourtant, en général, ces calomnies ne visent qu’une ou deux personnes, ou un petit groupe, mais il n’y a jamais de véritable ragot sans véritable personnage central au milieu. Pourquoi colporté ce genre de chose ? Pour la simple et bonne raison que cela parle d’une personne populaire, et que ca a des chances de la montrer sous un jour assez nouveau pour que ca vaille la peine de le dire. Si un jour on apprenait qu l’un des tombeurs, chef de l’équipe de football américain, véritable don juan, était en fait gay, soyez sur que le campus l’aurait su en moins d’une heure. Pourquoi ? Parce que faire tomber les gens de leur pied d’estal était franchement passionnant, la nature humaine est belle et bien vicieuse. De plus, il fallait être bien sur que plus on en apprenait sur les autres, plus on se sentait fort par rapport à eux, comme si on pouvait toujours se cacher derrière ses propres barrières tout en touchant les autres personnes grâce a des piques personnelles. Voilà le but d’une rumeur, se sentir supérieur aux autres, s’amuser de leur vie alors qu’il y aurait sûrement mieux a faire. Vivre la sienne.
    Pourtant, toujours, les rumeurs se propageaient telles des nuées de poudre dans le campus composé pourtant de quelques milliers d’élèves. Depuis Internet, avoir accès a tous ces ragots étaient encore plus facile, il y avait des sites spécialisés qui vous parlaient de votre vie, de ce que vous auriez fait avec un ou une telle personne qu’en fait vous ne connaissez même pas. Et ces sites, comble de tout, étaient parmi les plus prisés au niveau du nombre de visite, montrant alors bien la curiosité malsaine des humains vis a vis d’eux même. William connaissait ce genre de site people, mais en arrivant à Berkeley, il ne se doutait pas le moins du monde qu’ils avaient leur propre colporteuse de ragots qui pouvaient faire sonner le téléphone de n’importe qui a n’importe quel moment, lui annonçant des scoops tout frais sur ses camarades préférés. La vie de star n’avait deja rien de facile, mais si la vie d’élève commençait à suivre le même chemin, il fallait se demander si devenir ermite n’était pas la dernière solution au fond.

    A Berkeley, son arrivée avait été assez mouvementée en fait, mais les choses commençaient a se calmer, ce qui au fond, n’était pas plus mal. William ne courrait pas apres les groupies qui en pleine rue hurlait « Wiiiiiiiiiiiill » a plein poumon. Il n’était pas non plus un grand fan des flashs ou des téléphones portables faisant appareil photo qui l’attendait devant la porte de sa sororité. Maintenant qu’il était arrivé, il aspirait a une vie tranquille, et il mènerait sa carrière sur un autre plan que celui du travail et l’université. Il avait décidé cela, mais pourrait il vraiment l’appliquer ? C’était assez compliqué dans la mesure ou il ne pouvait pas vraiment décider par avance, il ne pouvait rien contrôler. Mais ce n’était pas pour cela qu’il allait se cacher, sortir en permanence avec une casquette vissée sur la tête et des lunettes de soleil sur le nez, non, il n’en était pas question. La jeune rockstar comptait profiter de la vie, et celle ci ne faisait que commencer. Au tout début, Berkeley avait un peu effrayé le jeune homme, comme si arrivé dans cet univers non familier et dans lequel il lui faudrait rester un bon bout de temps était trop pour ce globe trotter plus habitué aux salles de concert que celles de classe. Et puis il y avait eu les premiers cours, la ou il s’était rendu compte qu’il y avait des fans de son duo avec sa sœur, et des gens qui leur était fondamentalement opposés, non pas a cause de leur musique, mais a cause des fans trop bruyants dans les amphithéâtres. Et Evan faisait partie de cette catégorie la auparavant, même si maintenant, elle avait probablement du rejoindre une catégorie nouvelle et ou elle était la seule, celle des gens qui pouvaient se considérer comme officiellement en couple avec William Carmichael, le mec aux dents les plus blanches de la terre ( pour cela, il suffit simplement de s’adresser a un bon chirurgien dentiste a beverly hills qui vous blanchit les dents extrêmement bien et vite).

    - Je ne suis pas du genre à me soucier de ce qu'on peut dire

    D’un coté, William espérait sincèrement que les paroles de la jeune femme furent vraies. En effet, il fallait avouer que le jeune homme était un coureur de jupons, soit, mais c’était clair qu’on lui inventait aussi un bon nombre de ces relations qui apparaissaient dans les sites people ou dans les revues du même genre. Il se rappelait qu’une fois, on l’avait mis en couple durant deux mois entier avec une héritière qu’il avait juste rencontré lors d’une soirée, et avec qui il n’avait même pas passé la nuit. Même les plus simple fréquentations du jeune homme pouvaient être transformé en une nouvelle aventure, ou même parfois, une preuve qu’il était devenu gay. Oui il avait lu ca un jour sur un site, et avait mis dix minutes a ce remettre de cette surprise, ainsi que dix autres pour arrêter le fou rire qui l’avait pris. En fait, ce dont William avait le plus peur, c’était qu’on ressorte ces vielles photos qu’on pouvait avoir de lui avec dans ses bras une charmante créature, et qu’Evan croit à ces ragots. Ok il n’était pas un modèle de fidélité en temps normal, mais la, il avait changé, évolué mentalement parlant jusqu'à n’avoir qu’une obsession, Evan. Pour un Valmont tel que lui, séducteur a la réputation non surfaite, c’était un véritable virage a 180 degrés, si bien qu’il ne savait pas vraiment lui même dans quoi il s’engageait, comme cela se passerait, et comme cela se finirait ( si tenter qu’une fin doive arriver évidemment). Enfin pour le moment, le crédo du jeune homme était Carpe Diem. Il ne voulait pas penser au lendemain, aux efforts qu’ils devraient faire l’un comme l’autre pour rester cacher sous ce secret qui serait obligatoirement un jour éventé.

    - J’ai mis du temps a m’habituer a tout ce qu’on pouvait dire sur moi, maintenant je m’en fiche, mais je veux juste que tu ne te sente pas mal si tu lis un truc pas tres agréable en fait…

    Il ne voulait pas faire souffrir Evan, mais il savait pertinemment au fond de lui qu’une fois que tout cela serait découvert, elle entendrait des choses qu’elle voudrait probablement ne pas entendre sur elle même, alors autant que William la prévienne d’avance. Le jeune homme chassa cette pensée noire de sa tête pour la remplacer par l’idée que venait d’avoir Evan. Celle ci était excellente, il quitterait la fête pour rejoindre une crique sûrement déserte à cette heure, et qui les isolerait du reste de ce monde qu’était Berkeley.

    - Tu sais quoi ? Il y a une crique sympa à North Beach, il n'y a jamais personne, si le coeur t'en dit, on peut peut-être continuer la soirée la-bas...

    L’ascenseur arriverait bientôt en bas, au niveau du parking souterrain. Une fois que la jeune femme lui avait transmit son idée, Will avait immédiatement appuyé sur le bouton, sachant que cette idée était bien meilleure que celle de rester a la fête et de se retrouver de nouveau séparer pour juste combler les apparences. Et puis une crique à Berkeley, il ne savait même plus que ca existait, il avait passé beaucoup trop de temps loin de sa région natale et maintenant c’était à Evan de lui faire redécouvrir tout ce qu’il avait manqué. C’était deja elle qui avait été à l’origine de la soirée dans la cabane, il fallait certainement alors avouer qu’elle était douée pour trouver les lieux parfaits pour eux deux.

    - Oui le cœur m’en dit, tu as un don pour les lieux je crois … On prend ma voiture et tu me guides ?

    Arrivés dans le sous-sol de l’hôtel, la ou il faisait plus noir que dans une nuit d’hiver, les deux jeunes gens traversèrent l’endroit pas vraiment discrètement vu que la lumière s’alluma grâce a un détecteur de mouvement sûrement très performant. Personne d’autre n’avait eu l’idée de s’éclipser de la soirée heuresement, et donc personne ne remarqua le sompteux coupé jaguar qui sortait du parking, enmenant ses deux occupants tres loin des convives…

    [la fin est pourrie, je suis entiérement d’accord, c’est la faute a Platon xD]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) - Page 2 EmptySam 31 Oct - 22:19

(Mdr j'ai honte de répondre seulement maintenant xD Mais mieux vaut tard que jamais Razz Comme ça on pourra clore définitivement ce topic & en entamer un autre Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) - Page 2 277800 )

    De la peur. C’était exactement ce qu’Evan ressentait à ce moment précis. La peur de l’inconnu, la peur de prendre des risques, la peur de s’attacher et de finir par être déçue. On avait beau dire, peu importait comment commençait une relation, on finissait toujours par être déçu. C’était dans la nature des hommes de se décevoir. Et le problème était que la Sigma avait tendance à être beaucoup trop exigente, pour tout et n’importe quoi. Elle attendait de toutes ses relations, qu’elles soient amicales ou plus, un certain degré d’implication, ou des choses qui semblaient impossibles à faire, des désirs impossibles à atteindre. Evan avait toujours été déçue de ses amis, parce qu’elle attendait tellement d’eux, qu’il était impossible qu’elle ne finisse pas par l’être. Elle en avait toujours beaucoup trop demandé, à elle-même, principalement. Elle avait ce besoin irrépressible d’être au-dessus des autres, d’être toujours la meilleure. Et c’était cette exigence qu’elle reportait sur les autres, comme un transfert. Elle savait qu’il allait falloir qu’elle change d’attitude, si elle ne voulait pas devenir folle. Parce qu’avec William, il y aurait toujours un journal qui inventerait des rumeurs, un site internet qui lui prêterait des dizaines de relations etc. Elle serait forcément déçue, et ne chercherait probablement même pas à savoir si les rumeurs étaient fondées. Mais dans ce cas présent, si elle voulait maintenir un minimum de stabilité dans leur couple, elle était forcée de ne plus être aussi exigeante. Ce qui lui faisait peur, surtout, c’était d’être trop effacée. Jamais elle n’aurait imaginé qu’elle puisse un jour avoir peur d’être effacée, c’était un peu risible étant donné son caractère, mais il était évident qu’Evan n’était pas l’une des stars de Berkeley. Elle faisait son bonhomme de chemin, avec quelques amis proches, des relations plus ou moins intéressantes, des ennemis, évidemment, parce que c’était obligatoire, mais sa côté de popularité n’excédait pas 3 sur une échelle de 1 à 10. Elle n’était pas l’une de ces filles à papa friquées comme les Betas (ou comme sa petite sœur…), ni une pompom girl adulée de tous, et elle en venait toujours à se poser la même question, comment était-il possible que William pût être intéressée par elle ? Il avait à disposition les plus jolies filles de la fac, en un claquement de doigts il pouvait avoir n’importe laquelle d’entre elles et pourtant c’était avec Evan qu’il se trouvait à l’instant même, dans cet ascenceur. Evan, la fille qui n’avait rien d’exceptionnel, qui n’avait aucun talent digne d’être remarqué, qui était somme toute banale, ou presque.

    - J’ai mis du temps a m’habituer a tout ce qu’on pouvait dire sur moi, maintenant je m’en fiche, mais je veux juste que tu ne te sente pas mal si tu lis un truc pas tres agréable en fait…

    Ce qui arriverait probablement. Evan voyait ça d’ici, les tabloïds annonçant la rupture entre le nouveau couple Evan Callaway/ William Carmichael, suite à une infidélité du jeune homme en boîte de nuit avec une somptueuse brune qu’il avait rejointe pour passer la nuit avec. Ok, peut-être son imagination s’emballait-elle, mais elle allait devoir s’habituer au fait que son nouveau petit-ami était une star adulée dans le monde entier et de tout ce qui suivait. Il y avait effectivement de fortes chances pour qu’elle lise des tas de choses pas très agréables sur lui, sur elle, sur leur couple. Certains magazines annonceraient qu’elle était enceinte, d’autres diraient que la star était morte suite à une overdose, bref, de quoi passionner les foules en somme. C’était beaucoup à gérer pour la fille « banale » qu’était Evan. William avait probablement mis des années à se faire à l’idée qu’il ne fallait pas prêter attention à tout ce qui pouvait être dit de lui, seulement Evan n’avait pas autant de temps, il fallait qu’elle s’y habitue le plus rapidement possible. Mais après tout, pourquoi avait-elle aussi peur ? Pour le moment personne ne savait ce qui se passait entre eux, et il y avait des chances pour qu’ils réussissent à le cacher longtemps. Elle n’avait besoin de ne se soucier de rien pour le moment, juste de la suite de la soirée, qui leur était offerte. C’était leur nuit, l’une des rares où ils réussiraient à être ensemble, rien que tous les deux et il ne servait à rien de la gâcher en imaginant d’hypothétiques articles de journaux.

    - Oui le cœur m’en dit, tu as un don pour les lieux je crois … On prend ma voiture et tu me guides ?

    Evan eut un sourire. Au moins, elle pourrait toujours se convertir en guide touristique si elle échouait dans ses études de journalisme. Mais le fait était qu’elle adorait être seule, et elle avait toujours adoré se promener dans tout San Francisco, dans des endroits jusqu’alors insoupçonnés où elle n’avait pas besoin de jouer la comédie. Elle était seule, un face à face avec elle-même qui lui permettait de ne pas oublier qui elle était réellement, derrière son attitude hautaine. Elle avait découvert cette fameuse crique quelques mois auparavant, tandis qu’elle cherchait un endroit tranquille où elle pourrait profiter d’un bain de soleil pour tenter de colorer sa peau diaphane, qui malgré le soleil californien, se refusait à tout bronzage. Elle avait marché longtemps, avant de déboucher dans cette crique isolée du reste de San Francisco. Elle y retournait souvent depuis, observant pendant des heures les vagues lécher les rochers.

    - Un don ? Je n’y avais jamais pensé mais maintenant que tu le dis… ! Non plus sérieusement, je suis juste une amoureuse de la nature, ça doit être pour ça. Parfait, de tout façon je ne suis pas venue en voiture, je n’aurai pas besoin de la récupérer comme ça.

    Ils arrivèrent enfin dans le sous-sol où il n’y avait quasiment pas de lumières. Par chance, il était complètement désert, tout le monde devant estimer qu’il n’était pas assez tard pour quitter la soirée. En voyant la voiture de William, Evan rit intérieurement. Question discrétion, c’était quelque peu loupé, tant sa Jaguar devait être rutilante. Ils s’installèrent rapidement, avant de quitter la soirée. Oui, c’était plutôt malvenu de s’éclipser comme ça, sans un mot, mais les soirées étaient légion à San Francisco, et ils auraient largement le temps de se rattraper. Pour le moment, la nuit leur appartenait et ils pouvaient en faire ce qu’ils voulaient…


TOPIC TERMINE
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William) - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas

Anniversaire d'Heavynne - Tous les coups sont permis (PV William)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Sujets similaires

-
» En amour, comme à la guerre, tous les coups sont permis | A&C
» "Mes coups de blues sont des coups de massue" [LIBRE]
» "Mes coups de blues sont des coups de massue..." [Steven]
» Les Italiennes sont les reines des coups fourrés
» Rares sont les balades - Belles sont les rencontres

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-