Après plusieurs jours de pluie, le ciel était redevenu plus clair, mon sourire était donc revenu avec. Car quand le soleil se pointe, moi je sais déjà quoi faire, petite, j’adorais aller faire du camping, enfin en moins avec ma tente, j’aimais tant aller dans la nature, pour me procurer un peu de liberté, surtout qu’en moins là-bas personne ne viendra m’embêter. C’était donc un samedi, vers les coups de 14h, j’étais encore dans ma petite chambre universitaire, dans le couloir des Gammas. J’avais décidé d’aller camper, seule, oui pourquoi pas, et puis en moins j’entendrais plus à longueur de journée les Gammas criaient et pleuraient, ce qui me couper toute envie de dormir. Dans ma chambre, c’était un vraie bordel, tous mes vêtements étaient par terre, en boule ou allonger, et on ne pouvait presque plus y marcher, fallait presque sauter de la porte jusqu'à mon lit. Je l’avoue, comme fille je ne suis pas très soigner, je n’aime pas devoir ranger, ou trier, je trouve sa tellement ennuyeux que dés que je commence à ranger, je perds patience et décide de plutôt aller fumer ou parler avec des copines. J’ouvris donc la porte de ma chambre, poussant un peu avec mon pied la tonne de vêtements sur le sol, et essaya de trouver mon sac pour y fourrer quelque affaire pour la nuit. Je pris donc un pyjama, enfin un long t-shirt avec Gamma écrit en gros dessus, et un short pour la nuit. J’attrapai vite fait dans ma salle de bain, ma brosse à dent, et ma boite de pilule, car chaque soir je devais la prendre et surtout pas l’oublier lorsque je m’amuse. Puis une fois le tout dans mon sac, je marchai difficilement vers mon armoire, en hauteur, heureusement, j’attrapai quelques sous-vêtements, et un pull à capuche pour où cas où pendant la nuit j’aurais froid. Je partis vers le parking, posant le tout dans ma voiture, et commençant à rouler. Le compteur m'indiqua que je n'avais plus beaucoup d'essence, et donc qu'il fallait que je fasse le plein. Je roula en direction de la pompe à essence, puis ne pouvant dire non à un beau panini m'appelant dans la vitrine, je le dégusta dans la voiture puis je repartis en direction de Ocean Beach, un coin plutôt tranquille.

Une fois arriver, je regardai un peu autour de moi, il y avait personne, un peu normal car à 22h du soir, pas beaucoup de monde était à Ocean Beach, moi si. Enlevant les chaussures une fois dans le sable blanc et chaud, je marchai difficilement avec mon gros sac sur le dos et mon oreiller, et la tente qui tombait presque, je me trouva un petit endroit au calme, près des vagues, posant ou plutôt lâchant le tout par terre, respirant un peu l’air frais du soir, la chaleur diminuer. J’installai tranquillement ma tente, assez facilement surtout, puis j’entrai dedans y aménageant mon petit lit avec mon oreiller au fond et la couette par-dessus. J’y posai aussi mon portable et quelques trucs essentiels comme un truc anti moustiques et une lampe de poche aussi. Une fois bien installé, je me déshabillai et j’enfilai mon pyjama heureuse d’être au calme. Puis quelques minutes après avoir finit ma toilette, j’entendis un raffut dehors qui me fit lever les yeux au ciel. Mes cheveux étaient en bataille, et je ressemblai à une vraie sauvage mais je décidai de quand même aller voir ce qu’il se passait dehors. Je sortit pied nu, et je vis des bouteilles de vins juste à coté d’un t-shirt et de quelques vêtements, j’écarquilla les yeux, puis je vis un homme ou une femme, je ne sais pas vraiment ce que c’était, marcher vers l’eau, saoul. En tant que maitre nageur, pendant mon temps libre, je m’avançai vers la personne en question qui parler tout seul, je reconnus une voix d’homme, celui-ci se mit à courir dans l’eau et moi à courir après lui. Une fois totalement mouillé surtout le bas, j’attrapai le jeune homme et essaya de le trainer en dehors de l’eau. J’étais trempée, mes cheveux étaient maintenant en bataille et mouillé, super. On étaient pas encore totalement en dehors de l’eau et le jeune homme commença à me parler je ne comprenais rien, le regardant d’un regard inquiet, tout ce que je pouvais dire c’est qu’il était saoul. Heureusement il avait pied, et moi aussi, les yeux grands ouverts, je regarda attentivement le jeune homme qui m'indiqua mon t-shirt du doigt,c'était un Gamma? Il parla vaguement et je compris vite qui c'était. C'était David, un Gamma très connut à Berkeley, mais qu'est-ce qu'il faisait ici à 22h du soir dans l'eau?

-Mon dieu, David?

Il était vraiment saoul comme pas possible, et il me confondait même avec Lou, je fis les gros yeux et je failli lui demander si je ressemblais vraiment à une beta, mais je gardai ce commentaire pour moi. Je m’accrochai à lui pour pas qu’il coule et pour pas qu’il se noie tellement il a d’alcool dans le sang. Je ne voulais pas entrer dans leur dispute, entre David et Lou.Mais je ne m’attendais pas à voir David sur les coups de minuits dans l’eau d’Ocean Beach, saoul et surtout très mal en point. Il me faisait pitié à pleurer dans mes bras, accrocher comme un enfant, il pleurait et moi sa me briser le cœur de le voir comme sa. Je repensai alors à Léo avec ce qu’il faisait avec Lou, il ne voulait vraiment pas les laisser régler leurs problèmes. Moi dans tout sa, j’étais une amie de Lou et de David, donc je ne pouvais pas dire que l’un ou l’autre avait tord, surtout que les deux me racontaient leur problèmes de couples, comme si moi je savais quelque chose de l’amour, moi Zoé. Mes jambes étaient un peu gelées maintenant, alors je pris David sous mon bras et je le traînai en dehors de l’eau. Il continuait à pleurnicher comme un enfant, alors que moi je le traîner avec mes petits bras fatigués. Heureusement ce soir il n’y avait personne sur la plage appart nous deux, rien que nous deux. Ma tente était assez grande pour deux, car je n’allais quand même pas laisser David reconduire jusqu'à chez lui alors qu’il ne peut presque plus marcher, il était vraiment mal au point le pauvre.David sous le bras, j’entra dans ma tente, le posant dedans au fond, puis fermant la tirette tout en le regardant, on aurait dit que j’étais moi aussi bourrée vu comment je rigolais puis comment j’étais habiller, surtout que j’étais maintenant trempée. Lui il était devenu calme, il était autant tremper que moi, heureusement que j’avais pris plusieurs vêtements de rechange, donc je fouillai dans mon sac à dos à la recherche d’un truc qu’il pourrait mettre de plus chaud que son t-shirt dehors tout humide et pleins de sables. Par pure chance, je trouvai un vieux t-shirt à moi d’un concert, que j’avais pris en taille plus grand pour pouvoir le mettre pendant la nuit, je lui tendis le t-shirt en rigolant parce qu’il me faisait tellement rire le pauvre à être tombé aussi bas. Il prit le t-shirt et l’enfila vite fait, gardant son caleçon tremper, je fis la mou et je commençai à parler.

- Lou ne t’a pas quitté, vous vous êtes juste disputer, tout va s’arranger David.

Je dus lui dire cela même si je savais bien que Lou était vraiment fâché contre lui, mais j’en pouvais plus d’entendre David se plaindre de Lou. Je pris un débardeur gris à moi dans mon sac, puis je me retournai pour pas que David puisse avoir son petit plaisir de me voir en soutiens gorge. J’enlevai mon t-shirt qui était trempé, puis enfila mon débardeur, en profitant par la même occasion pour m’attacher les cheveux. J’enlevai aussi mon short et resta en culotte devant lui, je m’en foutais pas mal à la fin qu’il me voit comme cela, j’espérai juste que ce n’était pas la première fois qu’il voyait une fille comme sa. Puis une fois en débardeur et en culotte, je me retournai et le vit me regardant un peu bizarrement, comme choquer. Je le regardai aussi puis ajouta d’une voix amusé.

- Quoi ?

Puis il détourna du regard et souria un peu. Je le regardai avec des yeux un peu fatigué, puis ajouta que ce soir il devait dormir ici, et qu’il n’avait pas le choix. Il se leva et voulut partir, chercher sa voiture puis rentrer au campus. Je me levai aussi puis l’arrêta, et il se remit à pleurer comme une madeleine me disant que Lou ne voulait plus de lui.

- Arrêt David, Lou t’aime encore et tu le sais, c’est juste une mauvaise passe…

Après notre petit bain de minuit ou presque, David et moi on était gelés et la chaleur de la nuit n’allait pas nous aider. Une fois dans ma tente, heureusement que je l’avais prit, car j’avais même hésité à prendre qu’un sac de couchage, qu’est-ce que je suis intelligente défois. Lui était avec mon t-shirt XL d’un ancien concert, sa me rappeler beaucoup de souvenirs. Quand je partais de chez moi, faisant le mûr, rien que pour aller me casser les oreilles lors d’un concert. Je rejoignais mes copains là bas et après pendant toute la nuit je fêtai et je criai comme pas possible. C’était le bon temps, avec mes anciens amis, qui maintenant s’en foutent bien de moi. Je rigolais encore un peu quand j’ai vu la tête de David quand il me vu en petit culotte, il était devenu rose même rouge et il avait tourné la tête, quel bon garçon ! Il croyait surement que j’allai mettre un bas, mais le problème c’est que j’en avais plus, et lui aussi son bermuda était trempé, de plus il s’était ouvert sur le genou, mais vraiment bien ouvert, et le sang coller avec le bermuda. Je regardai David, il était tout blanc le pauvre, et il était vraiment mal, devant moi il pleurait encore un peu comme un petit enfant, et sa me faisait mal au cœur. J’étais assise devant lui, et je pris ma main pour aller la coller contre son front pour voir s’il avait de la fièvre. Il était pas un peu chaud, mais bouillant, surement que le pauvre ne devait pas bien tenir l’alcool et donc il devait surement avoir de la fièvre et avoir une bonne migraine. Je me levai d’un bon et me retourna pour aller fouiller dans mon sac à la recherche d’un médicament, pour lui donner contre sa fièvre et contre sa migraine ou sa futur migraine. Puis en me retournant je vis David à moitié shooter et surtout blanc comme neige. Je souriais un peu, car j’avoue le voir bourrée avec un peu de vin, je n’aurais pas cru mais bon. Je sortie ma bouteille d’eau, et je la tendis à David avec le médicament dans ma main.

- Prend sa, tes tout blanc et t’a pas l’air bien, t’a beaucoup bu ?

Je regardai son bermuda qui était trempé et pleins de sang, je désignai le bermuda du doigt et me remis à parler.

- Si tu ne veux pas attraper une saloperie, comme un rhume, vaut mieux que tu enlèves ton bermuda, il est trempée, en plus tu tes fait mal au genou la vache !

Après avoir cherché les pansements dans mon sac, n’ayant pas de désinfectant sur moi, je devrais désinfecter le tout avec de l’alcool, heureusement que j’avais en moins penser à sa. Quand je m’étais retourné, je m’étais assise en face de lui la bouteille d’alcool dans une main et dans l’autre les pansements, puis j’avais pris des mouchoirs donc on fera avec. J’attendis que David baisse son bermuda, espérant en moins qu’il est quelque chose en dessous, sinon sa pourrait être assez drôle que je tombe dans les pommes dans la tente, mais bon j’attendis gentiment ne regardant pas trop David de peur de le faire rougir à nouveau. Puis quand j’ai rouvert les yeux, David se trouvait planter devant moi, tout rouge, et surtout son caleçon à l’air, mais le petit problème c’est qu’il avait mis un caleçon blanc, et qui dans l’eau avait un peu tourner au transparent, ce qui me fit sourire, puis il s’asseyait d’un coup tout gêner, je lui fit un petit clin d’œil et le rassura en lui rappelant que ce n’est pas la première fois que je vois cette engin. Il était assis devant moi, et il mit sa jambe près de la mienne pour que je le soigne.

- Attention ca va... Je versai alors l’alcool et appuya avec un mouchoir histoire de bien désinfecter, tout en rigolant, j'ajouta. – Mal … Ca va tes pas mort ?

Puis je frottais doucement sa plait, enfin le plus doucement que je pouvais, tout en regardant s’il n’était pas encore endormi ou à moitié mort. Ajoutant un peu en rigolant

- Ca va je te fais pas trop ...

Je sentis tout d’un coup, une main se posait sur mon visage puis je vis David très près de moi, ses lèvres se collant au mienne, et je ne pu pas le rejeter. Me laissant faire, il m’embrassa, et moi je continuai le baiser, je m’allongeai délicatement sur le côté puis lui fit de même. Dans ma tête tout était confus, je ne savais pas quoi faire, car si je le refuser, il s’énerverait et partirait surement, et puis il à besoin de se confier non ?