Bring me [ Taylor :p ]

Invité

Le jour s’efforçait de montrer le bout de son visage. Plongé entre mille couleurs, entre mille nuages, les quelques rayons du nouveau jour perlaient au fur et à mesure que les minutes coulaient. Le visage endormi, les traits tirés, le châtain s’étira doucement depuis son lit. Allongé, fatigué, et encore sous la couette, il resta là, quelques instants durant, à tenter vainement de se redresser. A trop jouer pendant les fêtes, le réveil devient ardu. Néanmoins, notre petit sportif fini par accomplir ses désirs. Quelques cernes violettes se dessinaient sur sa peau, lui, n’en prit guère conscience avant de rejoindre la sale de bain. Soupirant, Maxwell se prépara à sortir. Une journée comme une autre l’attendait en ce jour : la rencontre d’une personne. Appréciée, cela va de soit. Taylor Calison pour ne pas la citer. Un sourire éveilla ses lèvres alors que le jeune homme s’apprêtait à enfiler une blanche chemise. Restait encore à ne pas arriver en retard à leur petit rendez-vous. Une simple sortie entre amis. Simple oui. Mais agréable à vrai dire. L’étudiant sourit, se coiffa, et quitta enfin les lieux.

Sitôt qu’il eut franchit le pas de sa porte, une vive fraîcheur lui fouetta le visage, réveillant brutalement ses sens encore sous la couette. Il grimaça en enfilant sa veste sombre avant de naviguer dans les rues silencieuses de la cité. Son petit port du matin attendrait donc. Pour le moment, l’attention du garçon n’était centrée que sur l’unique petite personne de ses pensées, à savoir son ancienne ennemie. Incroyable comme les choses évoluent, n’est-ce pas ? C’est en tout cas ce à quoi songeait Max’ alors qu’il farfouillait dans son portable à la recherche de la lettre « T ». Un petit texto annonçant sa venue imminente et il replaça le tout dans la poche de son Jean.

A travers les rues pavées, à travers les murets des magasins, le jeune Atwoodth longeait à pas lents et mesurés chaque avenue. L’esprit ailleurs, comme toujours. Il songeait à diverses choses. La St Valentin, en passant par son frère, sa famille, pour enfin revenir sur Taylor, et ainsi de suite. Bref, autant vous l’avouer : le garçon était relativement perdu dans ses pensées. Pris d’un élan de course, il fini par abandonner la marche pour se mettre à avancer plus rapidement. Sportif dans l’âme. Ressortant son lecteur portable de sa poche, il enfila ses écouteurs, et la musique guida ses pas. Souriant, amusé, Maxwell se laissa emporter. Divaguant entre les rares passants qu’il croisait, la route le séparant du parc n’était pas bien longue. Elle fut d’autant plus courte qu’il y accéda en quelques dizaines de minute. Un petit quart d’heure en somme. Un délice.

Max’ rêvait. Les yeux clos, il se laissait guider par des murmures, les sifflements du vent et les chuchotements du nouveau soleil. Détendu, il pratiquait ce sport, à travers la noirceur de la pénombre. Son souffle résonnait dans le parc désert. Les lampadaires accueillaient sa venue. Seul au monde dans un lieu de paix, le jeune sportif aimait à goûter à cette liberté de vivre. Comment aurait-il pu continuer à vivre sans assister à un tel spectacle. Envoûtant et aspirant, le monde du sport restait bien là un fait magique. Entre l’air qui rase sa peau lors de la course et le silence qui apaise ses mœurs. La douce mélodie de sa propre vie se fait entendre au lieu. Maxwell n’en tient pas compte, il continue sa course entre arbres et gravier. Essoufflé, il ne prit pas la peine de stopper son défi. Ce matin était parfait pour courir. Impeccablement beau et illuminé, il n’aurait su en trouver d’autre. Ce n’est que plusieurs minutes passées qu’il daigna enfin couper son rêve pour revenir à la réalité.

Adossé contre un arbre généreux, Maxwell reprenait doucement son souffle, il était arrivé au parc. Sa poitrine se soulevant au rythme de celui-ci. Un mince sourire courbait la commissure de ses lèvres. Traducteur d’un sentiment plus éprouvé depuis longtemps. Depuis quand n’était-il plus ressorti de chez lui ? Depuis quand n’avait-il plus osé reprendre ses activité sportive, sa raison de vivre ? Depuis quand n’avait-il pas porté son masque d’identité ? Le jeune homme restait sceptique, il souffla. Le dos de sa main droite vint essuyer les gouttes de sueur qui perlaient à son front. Le châtain releva doucement le visage, il inspira l’air frais l’entourant et ouvrit les yeux. Ses iris se posèrent sur cette ombre au loin. Cette ombre qu’il avait attendu. Il sourit doucement.

Bring me [ Taylor :p ] Kaminarieffect_64

Taylor & Maxwell.
I still see your coat hangin' on the door,
Never let anybody put one there before
My pillow's got your head printed on it
Baby, of all the guys you were my favorite.

I love you, I love you not.

Taylor n'avait pas dormie. Enfet, cela faisait un bon moment qu'elle ne dormait plus. Elle essayait toujours, mais le sommeil refusait sans cesse de venir. La jeune blonde passait alors ses nuits à lire des magazines people, à regarder de vieux feuilletons sur la télévision, à tourner en rond dans son appartement bien trop grand pour elle, ou encore à manger une glase en pianotant sur les touches de claviers de son ordinateur. Oui, Taylor devait avoir beaucoup d'imagination pour pouvoir supporter une nuit à rien faire. Totalement rien. Elle n'avait pas le force de corriger les tonnes de copies, ni de faire du ménage, car elle n'avait jamais eu le plaisir de le faire. Bref, Taylor n'est pas ce genre de femme que l'on fait travailler comme on veux, juste pour s'amuser à nettoyer les toilettes, ou le sol. Je sais, je sais, vous allez pensez que Taylor est une fille capricieuse ? Et bien c'est faux. Bien qu'au moment de son adolescence, Little T. Calison n'était pas une grande fille sage, elle ne se plaignait pas beaucoup. Entre un père toujours absent, et une mère qui ne vient même pas vous dire bonjour le matin, préférant s'occuper de la petite dernière de la famille, Taylor n'avait sois 1) Pas le temps de se plaindre 2) Pas l'envie ou 3) Pas le courage de le faire. Même si ses parents venaient d'un milieu social très élevée, ne pensez pas que Taylor passait son temps à demander les meilleures choses de la planéte pour les obtenirs ; au contraire. Enfant, Mademoiselle Calison detestait s'ouvrir aux autres; elle restait toute la journée dans sa chambre, les écouteurs dans les oreilles, à lire des bouquins de literrature, une passion qui ne l'a pas quitté depuis. En fait, Taylor n'avait jamais été ce style de fille là ; bien que longtemps on l'a comparait à cette fille blonde qui passe son temps à draguer les plus beaux mecs du bahut, et qui n'est pas intelligente. Certaines choses étaient vrais ; parce que oui, Taylor aimait les garçons, mais cela devait-il être un reproche ? Certainement pas ! Au contraire, Taylor était une fille intelligente, mais pas seulement ; dès l'âge de six ans, elle adorait lire des livres connus, et cette passion la poursuit encore aujourd'hui, puisque la petite Taylor est devenur la Grande Taylor, professeur de Litterature à l'Université de Berkeley à San Francisco. Si ce n'est pas une grande gloire et fière ça ! Elle est loin, la petite Bitch de l'année dernière qui passait son temps à draguer les garçons et à faire la fête. Aujourd'hui, elle était plus responsable, et beaucoup plus sage ; mais sûrtout, elle était devenue maman.

Son téléphone vibra. Enfin un signe de vie, pensa la jeune femme. En effet, sans même avoir dormie de la nuit, elle n'était ni fatuguer, et le meilleur, c'est qu'elle n'avait même pas de cerne. Elle s'était habillé comme à son habitude ; à la fois Glamour & Fashion. Ses cheveux, battis en arrière en queue de cheval, laissait apparaître la couleur unique de ses prunelles, et de son maquillage parfait. Lorsqu'elle ouvrit son portable, Taylor se rendit compte qu'elle avait un nouveau message. C'était Maxwell qui la prévenait qu'il allait bientôt venir la voir. Enfet, entre les deux jeunes gens, tout avait mal commencé ; Taylor ne l'aimait guère, malgrè son physique avantageux, et sa silhouette de sportif parfait. Malgrè tout, Taylor avait été présente lors de son accident sur le terrain de football. Elle eu soudainement une grande pitiè envers lui , et a tentait de l'aider à retrouver la mémoire. C'est ainsi qu'ils étaient devenus amis, une chose que Miss Calison s'était parfaitement refusé, car elle detestait Maxwell à l'époque. Mais les temps changent n'hèse pas ?

Taylor lui envoya un message de réponse en lui disant qu'elle était Ok. Elle décida d'aller au parc, comme il était convenu. La belle blonde prit le taxi ; et oui, la grande flemme d'y aller à pied, ou bien de prendre sa voiture. Les taxis, c'est classe, et puis mieux vaut en profiter lorsqu'on en a les moyens ! N'hèse pas Taylor ? La circulation était rude ; le temps aussi. Dehors, l'hiver était toujours présent, bien que certaines poussent sur les arbres montraient petit à petit l'arrivé du Printemps. La saison préféré de Taylor. Seulement parce qu'il fait ni trop chaud, ni trop froid, l'idéal. Même si l'Eté est une saison parfaite pour les rencontres, & les repos. Arrivée à destination, Taylor paya le chauffeur, d'une bonne vingtaine de dollars de plus – histoire lui de donner un pourboir. La jeune femme attrapa son sac à main Louis Vuitton, puis se dirigea vers le parc. Après y être entrer, elle tomba justement, nez à nez, avec son meilleur ennemi, Maxwell Atwoodth. Il avait tout l'air du sportif sexy, et craquant que Taylor admirait. Elle reconnut à son souffle rapide qu'il avait du courir un bon moment avant d'arriver ici. La jeune femme replaça correctement l'une de ses méches derrières son oreille, avant de regarder Maxwell, et d'afficher sur le coin de ses lèvres, un léger sourire.

« Tu aurais quand même pu m'apeller plus tôt, déclara Taylor en retenant son sourire - elle detestait montrer à Maxwell qui lui plaisait, même si c'était vraie. Ton footing matinal m'interesse. » poursuit-elle en souriant cette fois-ci. Maxwell était son ami, mais parfois, elle avait l'impression qu'il était bien plus ; cacher ses sentiments, ou même son sourire pour pas qu'il ne remarque qu'elle était attirer par lui.

Invité

« Tu m’excuseras, mais si tu veux, je peux toujours continuer mon footing en ta compagnie. »

« Je m’suis dis que ça pourrait te permettre d’y assister sans trop courir. Monte, allez ! »

« Alors ? Des nouveautés à me raconter depuis notre dernière rencontre ? »

Taylor & Maxwell.
He noticed no one was with me, I started getting so friendly
He told me I was too pretty, I flirted, I'm guilty
I have no reason to lie, I told you a thousand times

I needed you by my side

Ils étaient à quelques mètres l'un de l'autre. Taylor observait Maxwell, qui lui l'observait. C'était un jeu entre eux. Des regards fusaient un peu partout. La jeune femme regardait la réaction de son ami suite à sa réplique précédente. Il est vrai qu'elle avait toujours eu une petite pointe d'attirance envers lui, mais elle se refusait de se l'admettre. Elle était maman à présent, Amber était sa fille, et elle devait lui montrer l'exemple ; pourtant, Taylor aimait vraiment Maxwell. A croire qu'au début, les deux jeunes gens se detestaient. Oui, la vie a beaucoup changé. Alors qu'il affichait un léger rire sur le coin de ses lèvres, Maxwell s'approchait lentement vers Mademoiselle Calison. Cette dernière ne reculait pas, attendant de voir ce que son ami comptait bien faire d'elle. Il se pencha alors vers elle, avant de déposer un baiser sur sa joue. Taylor se laissait faire ; il est vrai que pendant quelques secondes, elle se demandait bien ce que Maxwell voulait faire d'elle. C'était un garçon vraiment surprenant ; il pouvait être là oû personne ne l'attend, c'est ce qu'il faisait peur à Taylor. Ce baiser ne l'avait pas vraiment fait réagir, cependant, quelque chose me dit qu'elle aurait aimé que cela dûre plus longtemps. Enfin bref, la jeune blonde continuait de suivre Maxwell. Il prit l'un de ses bras qu'il entoura de l'un des siens musclés. Il s'amusait, grâce à sa main libre, de taquinait le nez de Taylor. A vrai dire, elle avait l'habitude venant de Maxwell, ce genre d'attitude. Entre les deux, c'étaient vraiment quelque chose de spécial. Taylor ne savait pas vraiment ce que voulait Maxwell, et ce qu'elle voulait ; ils se detestaient, étaient amis à présent, mais de quoi est construit l'avenir ? C'était si difficile d'imaginer l'avenir. Enfet, Taylor cessait d'y penser. Elle avait peur du futur ; de savoir que sa fille grandira, qu'elle deviendra une lycéenne qui voudra sortir avec des garçons, et Taylor devra faire la guerre avec son adolescente pour l'interdire toutes bêtises qu'elle pourrait regrettait plus tard. Miss Calison regrettait beaucoup de choses de sa vie ; en commençant par son comportement arrivé à Berkeley. En fait, l'origine de son caractère était surtout lié à son éducation, ou plutôt, l'éducation qu'elle aurait du recevoir mais qu'elle n'a pas eu. Tout simplement parce que sa mère était plus occupé à chouchouter Morgane, la dernière de la famille, et que son père n'était jamais à la maison. C'était une vie dont Taylor detestait revivre ; c'est en voyant les erreurs commises par sa mère qu'elle savait à présent, lesquelles elle ne devait pas commêtre lorsque ce sera à son tour de devenir maman. Aujourd'hui, sa fille Amber était âgée de 14 ans, et elle devait s'en occuper le plus possible. Elle grandissait chaque jours plus vite, et chaque jours, elle apprenait la vie.

« Tu m’excuseras, mais si tu veux, je peux toujours continuer mon footing en ta compagnie. » déclara Maxwell en sa direction. Il est vrai que Taylor adorait l'observait, ou plutôt observer son corps d'athléte parfait. Elle ne pouvait pas mentir sur ce point-là : Maxwell avait un physique à en faire tomber plus d'une dans ses bras. En entendant sa réponse, Taylor rigola discrètement en essayant d'ettouffer le plus son rire. Encore une fois, Mademoiselle Calison ne souhaitait pas montrer ses sentiments, même si rigoler ne signifiait rien du tout, peut-être que cela avait de l'importance pour elle. Peut-être …

« Je ne dirais pas non. » répondit-elle sur un ton direct. On peut avouer que dans ce genre-là, Taylor était doué pour intimidé les hommes ; la façon dont elle parlait avec eux était beaucoup plus différente de celle qu'elle utilisait pour s'adressait aux filles. Tout les deux continuaient leur balade. Taylor accompagnait de Maxwell ; ce dernier affichait un drôle de sourire, un sourire mystérieux que Miss Calison n'avait jamais vue sur le visage de son ami. Il emporta son poignet vers lui, en lui demandant de s'assoir sur le siège boisé du banc.
« Je m’suis dis que ça pourrait te permettre d’y assister sans trop courir. Monte, allez ! » lui avait-il proposé. Taylor ne savait pas vraiment comment réagir. Maxwell la fit basculer sur son dos conduisant les mains de Taylor vers ses épaules afin que cette dernière puisse s'accrocher. Au début, le jeune homme courrait à une allure convenable pour T., avant de cesser de courir et de s'abstenir à marcher. Cela convenait mieux à Taylor. Il lui demanda ensuite :

« Alors ? Des nouveautés à me raconter depuis notre dernière rencontre ? » A vrai dire, Taylor n'avait pas beaucoup de choses à lui raconter. Premièrement, elle avait reparlé à son ex petit-ami, Jamie Law, cette dispute avait conclue cette histoire ; Taylor avait alors conseiller à Mister Law de tourner la page, et peut-être de devenir ami. Bref, rien de vraiment '' nouveau ''. Et puis, Taylor ne voulait pas embêter ses amis avec sa fille Amber. Bien qu'elle soit adolescente et responsable, Maxwell, Caroll ou encore Nena étaient des personnes encore jeunes qui souhaitaient profiter de leur jeunesse ; Taylor parlait de sa fille si seulement on lui posait des questions sur elle, sinon, et bien, elle n'en parlait pas, ou plutôt, ne préférait pas encore parler.

« Pas vraiment, à moins que tu veux savoir avec qui je vais au bal de la Saint Valentin ? » déclara Taylor. En réalité, c'était limite si elle souhaitait y aller ; la Saitn Valentin n'avait jamais était sa fête préféré, car elle y allait souvent seul ou mal accompagner. Bref, ce n'était pas vraiment sa tasse de thé de se rendre dans ce genre d'endroit pour parler amour, et couple parfait. Le seul amour qu'elle avait trouver était Jamie Law, mais on peut avouer qu'elle s'était bien tromper sur ce dernier ; infidèle et irresponsable ! Vous parlez d'un homme parfait vous.

Invité

Durant quelques longues minutes, elle sembla pensive. Perdue dans les méandres de ses pensées secrètes. Un léger sourire se dessina sur le visage fin du garçon. Sans prononcer le moindre petit mot, il la laissa, là, dans la contemplation intime de ses raisons. Guettant doucement les alentours, il continuait leur route, longeant d’un pas souple et lent le petit chemin, guide de leur balade commune. Les présences qu’ils croisèrent se firent rares, voir quasi inexistantes. Parfois, il arrivait qu’un coureur les double. Parfois encore, un oiseau brisait le silence de sa voix cristalline. D’autres fois encore de jeunes couples se promenaient, main dans la main, en toisant les deux amis d’un regard particulier. Sceptique et tout aussi pensif que Taylor, le châtain daigna enfin ressortir de sa solitude méditation, préférant revenir directement sur Terre plutôt que de déambuler entre rêves et merveilles. La nuit était passée. L’heure n’était plus à dormir. Ou tout du moins, pas pour lui. La voix de la jeune blonde se fit alors entendre. Sa réponse fit doucement arquer un sourcil au brun qui n’en fit rien paraître à ses yeux. N’avait-elle rien à raconter ? Ou ne voulait-elle rien raconter ? Mais quelques secondes plus tard, ses pensées filèrent droit sur le bal de la Saint Valentin. Cette fête des amoureux, ennemie des célibataires et cœurs brisés. Une grimace déforma les traits de son sourire.

« Passons donc le sujet de la Saint Valentin ! Ca n’serait pas très prudent à aborder : je n’ai pas de mouchoirs sur moi. »

Un léger rire filtra de ses lèvres, il n’ajouta rien. Du moins, pas immédiatement. La fête des amoureux… Une journée comme une autre pour ce garçon. En effet, on n’peut guère dire qu’il sera accompagné par son âme sœur : un simple bon ami, Tom. Un couple… particulier. Mais un célibataire préoccupé par la pensée d’une unique femme. Sitôt qu’il y songea, un soupire s’échappa de ses lèvres. Discret. Maxwell reprit doucement connaissance de l’instant présent. Les voilà arriver devant un mignon petit coin : jeux pour enfants à volonté avec ces balançoires et tourniquets. Une étincelle brilla au fond des yeux bleus du sportif. Sa grimace reprit l’allure d’un sourire mielleux. Et, d’un geste lent, il fit doucement glisser sur son dos la jeune femme jusqu’à ce qu’elle touche terre. Se tournant vers elle, il l’incita à faire les premiers pas vers le coin pour enfants.

Les rayons de Soleil frappaient le métal coloré des jeux. L’ambiance dégagée semblait agréable. Enfantine et reposante au fond. Suivant la marche de sa camarade, Max’ daigna enfin reprendre la parole. Poser quelques questions par curiosité ne peut apporter qu’une sympathique conversation, un échange plus ou moins amical entre les deux jeunes gens. Posant une main lourde sur son épaule, le châtain pencha son visage vers elle, souriant, avant de continuer.

« Bah alors dis moi : quelles sont tes dernières préoccupations – en dehors de la Saint Valentin, cela va de soit ! -. »

Il adressa une gentille tape sur ladite épaule avant de pencha la tête sur le côté tel que l’aurait fait un gosse, et de se reculer, doucement amusé. Si Maxwell possédait un certain caractère difficile à cerner, il fallait l’avouer, son côté immature et enfantin du matin laissait rapidement entrevoir un large bout de son ‘’petit lui’’. Se dirigeant d’un pas désireux vers la balançoire, il y prit place, proposant la seconde d’un geste de la main à Taylor. Se balançant lentement sur son fauteuil suspendu, Atwoodth entama un allez et retour bas. Fixant des yeux les graviers du par cet d’autres petits détails de ce genre. Prenant alors que trop soudainement conscience qu’il repartait se réfugier dans ses pensées, il daigna reprendre la parole, d’une voix plus basse. Se faisant, il posa également ses deux yeux sur la silhouette de la blonde, croisant par la même occasion son regard.

« Et ta fille ? Comment va-t-elle ? »

Bring me [ Taylor :p ] 11769_Celebutopia-Blake_Lively-Ray-

Taylor & Maxwell.
Cry alone , Cry to me , Cry freedom
Then let yourself be free to shed the tears
That have to flow to hold somebody close to you

And then to let them go

Taylor n'était pas le genre de femme qui adore les fêtes romantiques ; elle était plutôt du genre assez réservée, et assez gênant. Elle n'aimait pas dévoiler ses sentiments, et encore moins en recevoir. Les déclarations d'amour ou autres n'étaient pas vraiment sa tasse de thé. Devoir dire '' Je t'aime '', il est vrai que Mademoiselle Calison ne l'a encore jamais dit de sa vie à un homme. Evidemment, elle ne cesse de le répéter à sa fille de quatorze ans, Amber, puisqu'avec elle c'est beaucoup plus facile. Sa fille adoptive a toujours était un être exceptionelle ; premièrement, Amber était toujours là pour Taylor. Pas seulement dans son coeur, mais elle la soutenait mentalement. Deuxèmement, elle était une vraie aide pour la jeune maman. Elle savait quand sa mère n'allait pas bien et vice versa. Souffrir ou être heureuse. Taylor savait qu'elle pouvait compter sur sa fille pour toutes sortes de situations ; la dernière en vue était celle oû elle avait revue Jamie Law, le professeur avec qui Taylor avait sympathisée trop vite l'année dernière, et qui l'avait trompé avec l'une de ses pires ennemies de l'époque. Bref, Jamie Law n'était ni un allié, ni un être parfait ; la naiveté de Mademoiselle Calison avait fait qu'elle s'était trompée sur la véritable identité du professeur dont elle était l'assistante. Aujourd'hui, ils se croisaient dans les couloirs sans vraiment s'adresser la parole. Cela ne gênait pas Taylor. Du moment qu'elle ne le voyait pas se moquer d'elle ou autre, elle préférait l'ignorer et faire comme si il n'avait jamais exister. En fait, la jeune blonde souhaitait par dessus tout tourner la page sur cette histoire, voilà pourquoi Amber était si présente dans sa vie. Maintenant, elle avait une raison de vivre, de vouloir se battre pour avoir ce qu'elle souhaite. Oui, Taylor avait à présent une raison de devoir survivre à toutes ces histoires ; aujourd'hui, Amber est le centre de sa vie. Elle compte tellement à ses yeux. L'importance de la présence de sa fille était d'autant plus fort à présent, puisque la jeune adolescence commençait à se rebellait. Non seulement contre l'éducation de sa mère adoptive, mais aussi contre l'école. Taylor devait essayer de faire en sorte que sa fille reste sur le bon chemin ; elle était une bonne mère, elle devait savoir quoi faire, elle en était capable. Même si Taylor ne s'en rend pas tout le temps compte, c'est grâce à elle qu'Amber a une vie, une belle vie. C'est grace à elle qu'Amber a une famille Une famille unie composait d'un grand-père trop jeune encore pour s'occuper de sa petite-fille, d'une grand-mère qui n'acceptera sans doute jamais de voir sa petite-fille, cette dernière lui rapellant ses souvenirs commises. Le seul membre de la famille Calison qui pouvait rendre heureuse Amber était sa tante, Morgane Calison, inscrite à l'Université de Berkeley, Université oû Taylor travaille aussi comme professeur depuis la rentrée 2008/2009.

« Passons donc le sujet de la Saint Valentin ! Ca n’serait pas très prudent à aborder : je n’ai pas de mouchoirs sur moi. » déclara Maxwell qui tira Taylor de sa rêverie. La jeune femme le regarda d'un regard surpris. Elle ne pensait pas que Max' aurait évitait ce sujet ; enfet, elle espèrait seulement qu'il le fasse mais, elle n'était pas certaine qu'il le fasse. Comme je l'ai déjà dit, Maxwell est du genre assez imprévisible. Il est toujours là oû personne ne l'attend pas ; alors comment Taylor pouvait se doutait de la surprenante réponse de son ami. Elle en fut de toute manière, très satisfaite. Tout les deux continuaient à se balader. Taylor observait les gens autour d'eux ; un couple main dans la main donnait l'impressioner d'être en union parfaite. Comme si ils étaient fait pour s'entendre et que rien ne pouvait les en empêchers. Bref, le style de couple parfait que Mademoiselle Calison detestait passionément. Le genre de couple oû le bonheur est toujours d'actualité, oû le mariage est une priorité et oû les enfants sont acceuillient les bras ouverts. Pour Taylor, la définition d'un couple était bien différente de la leur ; un couple devait être soudée physiquement et mentalement. Ils devaient s'aimaient autant qu'ils pouvaient du moment qu'ils passaient des moments inoubliables ensembles ; le mariage et les enfants n'étaient pas sa priorité. Bref, une vision bien différente des chose d'un couple.

« Bah alors dis moi : quelles sont tes dernières préoccupations – en dehors de la Saint Valentin, cela va de soit ! -. » reprit Max en sa direction. L'ambiance autour d'eux était agréable ; on entendait à peine les bruits des leurs pas sur le sol, le soleil était prêt à se coucher. Une vageur de lueur orangâtre était placée sur le haut du ciel, laissant place à une lune blanche déjà présente. Les feuilles des arbres volaient doucement dans l'air dans le sens du vent. La couleur du ciel était composé d'unique couleur coloré abordant une face d'un coucher de soleil parfait. C'était un moment magique ; la vision de la vie. Toutes ces petites choses que la nature apportait aux humains étaient magnifiques. Taylor daigna prendre la parole ; sortie définitivement de ses pensées trop lointaines pour les partagers avec son ami, elle décida de reprendre la parole. Mademoiselle Calison ne se faisait jamais une grande joie de raconter sa vie. Enfet, elle detestait le faire, mais Max' était un ami qu'elle affectionnait beaucoup. Elle pouvait se confier, raconter, discuter, partager. C'était le genre d'ami que toutes les femmes comme Taylor rêvait.

« Et ta fille ? Comment va-t-elle ? » déclara Maxwell avant que la jeune blonde ait pu répondre à sa précédente question. Enfet, cette fois-ci, elle fut impresionnée par le comportement de son ami ; ce n'était pas le genre d'homme qui s'interessait aux enfants de ses amis, pourtant, il venait de lui demandait comment se portait Amber. Taylor afficha un sourire malicieux sur ses lèvres, toujours surprise de la réplique de Maxwell. Il ne ferait que l'impression aujourd'hui. Impression & imprevisible, voilà ce qu'était Maxwell Atwoodth !

« Amber va bien, commença Taylor, un sourire aux lèvres en repensant au visage unique de sa fille, La seule chose qui m'inquiète vraiment est sa façon de voir les choses à présent ; elle grandie vraiment trop vite, et commence à vouloir sortir avec ses amis le soir, à vouloir aller à des fêtes. Si tu veux savoir, ça me fait vraiment bizarre de la voir comme ça. J'ai l'impression de me voir dans ses yeux à son âge. J'étais une adolescente assez fêtarde, qui ne s'interessait ni aux cours, ni à mes parents, mais seulement à l'idée de pouvoir faire la fête. Bref, j'étais pas une exemple à suivre. » finit-elle en se remémorant les souvenirs qu'elle avait d'elle adolescente. Des souvenirs qu'elle aurait bien aimé ne plus pouvoir repenser. Je vous laisse devinez de quoi il s'aggit !

» If you ever step on my patch. I'll bring you down. I'll bring you down.
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