the great escape
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The turning point ♣ Ainsley

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MessageSujet: The turning point ♣ Ainsley The turning point ♣ Ainsley EmptySam 11 Avr - 17:04

Comme il existe des coups de foudre en amour, il existe des coups de foudre en amitié.
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    Le voyage en jet privé direction Las Vegas l’avait tout bonnement éreinté. Détail cocasse et paradoxal quand on savait que ce type de vol n’engendrait ni frais, ni organisation. Il était tout à fait possible de s’enfuir à l’autre bout du monde sur un simple coup de tête. C’était tout le luxe qu’Andrew pouvait s’offrir en tant que jeune fortuné de New York. Néanmoins, parfaitement conscient que peu de personnes bénéficiaient des innombrables services dont il jouissait en un seul claquement de doigts, le cadet des Williamson ne s’en vantait pas. Il avait été élevé une cuillère en or dans la bouche mais demeurait un être terre-à-terre. Contrairement aux usages imposés par sa condition sociale, le jeune homme n’avait nullement besoin de strictement converser avec des héritiers. Ce critère était, selon lui, risible au possible. Appartenir à l’élite ne procurait aucun mérite. Il admirait davantage ceux issus du rêve américain, leur conférant un respect certain. Car il était bien plus rude de ne partir de rien. Le grand brun pénétra dans le Caesars Palace d’un pas assuré. Cet hôtel datant de 1966 avec ses larges colonnes romaines, ses revêtements faits de marbre accompagnés de dorures et de tapisseries d’un rouge flamboyant était sans nul doute son préféré. Se hasarder au sein de cet immense édifice aux tons épurés abattait tous ses repères, lui donnant le sentiment d’être loin de tout, à des années lumières de son quotidien. Et cette sensation était primordiale pour Andrew. S’échapper de toute l’agitation régnant au sein de la grosse pomme au profit d’une autre ville lui plaisait. N’avoir aucune étiquette collée sur le front l’enchantait. Vagabonder dans un océan de fantaisie et de légèreté s’avérait être l’un des caprices typiques du garçon. Tandis qu’il évoluait dans les couloirs démesurés de l’établissement, des bribes de mélodie aiguisèrent son ouïe. Dans un mouvement presque imperceptible, ses sourcils se froncèrent, signe d’une concentration immédiate. Des notes jouées au piano auxquelles s’ajoutèrent des basses s’infiltrèrent à l’intérieur de ses oreilles attentives.
    Débouchant sur le Colosseum, salle de spectacle du casino, le jeune fortuné pris place sur l’un des hauts tabourets du bar, comme il avait l’habitude de le faire en ce lieu. Absent, son regard vint se poser sur Ainsley. Droite devant tous, elle interprétait une chanson susceptible d’emporter même le plus fermé d’esprit dans une odyssée d’émotions. Son timbre de voix particulier fit frémir Andrew. Comme à chaque fois. Elle avait ce don de transmettre des ondes émouvantes, saisissantes. L’assistant directeur de production n’y échappait guère, bien qu’à l’apparence impassible. Un rictus vint pourtant se former malgré lui. Elle était merveilleuse. « Je peux vous offrir quelque chose ? » le surpris une voix. Sursautant faiblement, il se tourna face au comptoir. Vêtu d’un uniforme aux couleurs sobres, l’un des nombreux serveurs le dévisageait. Son attitude, sa posture trahissaient un ennui profond. « Je prendrais un scotch, merci. » Il détestait le scotch. Pourtant, c’était ce qu’il commandait à chacune de ses visites. Masochiste ? Peut-être bien sur certains points. En réalité, chaque contact du breuvage avec le palais du garçon le forçait à serrer les dents. C’était une méthode efficace pour ne laisser transparaître aucune satisfaction quant à sa présence ici. Stupide ? Absolument. Son verre à la main, le pouce du jeune homme exerçait un mouvement circulaire au bas de celui-ci. Ce geste était une accoutumance mécanique chez lui. Un tic agaçant pour son paternel. C’était dans ces moments qu’il prenait conscience du nombre épatant de paroles, attitudes et actions dictées par son géniteur. La dernière en date étant invraisemblable. Le cadet des Williamson avait parfois l’impression de régresser à travers les époques et le temps. Aujourd’hui, l’objectif était de s’évader, d’oublier. Il trempa ses lèvres dans la boisson alcoolisée avant de faire signe à la jeune femme venant de reposer son micro. « Époustouflant Ains’, comme à chaque fois. » La jolie brune avait ce surnom en horreur et Andrew le savait bien. C’était d’ailleurs la seule raison pour laquelle il l’employait, outre le fait que lui l’appréciait. Noyé dans ses grands yeux bruns innocents, il révéla tout de même une expression chaleureuse. L’enveloppe charnelle de la demoiselle renvoyait l’image d’une créature prude, crédule et délicate. Son attitude suscitant davantage une hégémonie certaine. Un assemblage de faux-semblant ayant séduit le jeune fortuné à leur première rencontre. Il avait été surpris de découvrir une toute autre femme dissimulée derrière ce visage angélique. Douce, imprégnée d’une immense joie de vivre, elle ne montrait les crocs que lorsque cela s’avérait nécessaire. « Je t’offre quelque chose ? À moins que tu ne préfères dévaliser le service d’étage comme l’autre fois ? » Contre toute attente, une complicité évidente planait au-dessus de leurs deux têtes. Le plus surprenant était sans doute cette amitié ne tenant sur aucune base. Car Ainsley et Andrew ne se connaissaient pas plus que cela. Chacun en apprenait davantage sur l’autre à chacune des venues du jeune homme. C’était le deal. S’amuser sans questionnement. Se lâcher sans limites, sans frontières. Et ça leur suffisait. Néanmoins, entraînant la rotation de l’anneau qui emprisonnait son annulaire, il savait pertinemment qu’il n’échapperait pas à certaines interrogations. Craignant de se trouver face à la curiosité de son amie, il continua de feindre un quotidien d’une banalité colossale. Apercevant le regard insistant d’un homme à l’allure volage sur la silhouette de la jeune femme, le garçon le lui indiqua. « Regarde Ains’, tu sembles lui avoir tapé dans l’œil. » lança-t-il en réprimant un ricanement. Il la taquinait, c’était bon enfant. Et il adorait ça. Il y avait fort à parier que l’inconnu n’avait pas la moindre chance, pourtant, il se refusait à émettre toute hypothèse. La demoiselle était imprévisible et sa spontanéité à toute épreuve en déstabilisait plus d’un. Amusé par la situation, son sourcil droit s’arqua, dénonçant sa sincérité.
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MessageSujet: Re: The turning point ♣ Ainsley The turning point ♣ Ainsley EmptySam 18 Avr - 16:19

We all have experienced passion that is not in any sense reasonable.
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Elle ferma les yeux et inspira profondément l’air qui lui était disponible. D’ici quelques secondes, les lumières s’allumeraient, la laissant seule sous les feux des projecteurs, à la vue de divers spectateurs. Ainsley adorait chanter, mais savait pertinemment que cela revenait à se mettre à nu devant un bon nombre de personnes qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam. Elle mettait un point d’honneur à transmettre des émotions, à captiver les gens en leur racontant une histoire. Parfois tellement concentrée, elle se surprenait même à se mordiller les lèvre inférieure, tic nerveux qui lui colle à la peau depuis toujours. Digne future héritière d’une famille royale écossaise, il était certain que la demoiselle ne se produisait pas sur scène par appât du gain mais par pure passion. Elle aurait adoré naître dans un autre contexte, une autre vie. Une vie où elle n’aurait pas eu un destin tout tracé, une vie où elle aurait eu la chance de pouvoir rêver sans trop savoir ce que l’avenir lui réservait. C’est sans doute pour cela qu’elle a toujours mis un point d’honneur à se débrouiller seule, à se faire un nom par elle-même. A se faire connaître en temps qu’Ainsley, pas seulement en tant que Cunningham. Jusqu’alors, elle avait plutôt bien réussi, puisque son entreprise de cosmétiques lancée il y a quelques temps par sa sœur jumelle et elle-même marchait du tonnerre. Certes, ses parents auraient préféré qu’elle reste en écosse et répondent à ses devoirs, mais elle s’en fichait. C’était tout elle : assoiffée de liberté et d’optimiste, de rêve et d’audace. Elle se surprend même parfois à s’imaginer vivre aux quatre coins du monde, avec des boutiques a&a cosmetics dans chaque continent, chaque pays, chaque ville imaginable. Tout en chantant, son esprit vagabonde malgré elle ; ce n’est qu’à la fin de chaque chanson qu’elle revient doucement à elle, avant de repartir dans un nouvel univers. Les notes de piano défilent les unes après les autres, laissant naître une mélodie bien particulière. Puis, elle est là, cette fameuse note que le pianiste fait retentir pour signaler à Ainsley qu’il s’agit de la dernière chanson. Elle se donne corps et âme jusqu’au bout, puis remercie brièvement les quelques personnes présentes pour leur attention. Elle était toujours surprise en bien de voir que la plupart de son public l’écoutait. En général, chanter dans un bar, un restaurant ou un hôtel revient à chanter dans le vide, puisque personne ne prête à attention à vous. Et pourtant, il fallait croire qu’elle un petit quelque chose de différent, de suffisamment captivant. Les lumières s’éteignirent doucement, laissant place à une ambiance d’autant plus tamisée. Elle se dirige vers le bar, puis remarque qu’un jeune homme séduisant lui faire signe. « Andrew, quel plaisir de te voir ici ! », répondit la demoiselle en lui faisant un signe de tête pour le remercier de sa remarque. Quoique, elle ne savait pas toujours dire s’il était sérieux ou s’il plaisantait. Il prenait un malin plaisir à la taquiner, c’en était certain. Leur relation était particulière : ils ne se connaissent presque pas, ou à peine. Et pourtant, une complicité certaine et bien présente commencer à naître entre eux. « Un cosmopolitan suffira pour commencer, merci » lança-t-elle en réponse à la petite blague d’Andrew, faisant référence à la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Tandis qu’elle empoigna gracieusement un chaise haute pour s’attabler au bar à côté de son ami, ce dernier rempila en lui faisant remarquer qu’une homme semblait allégrement intéressé par elle. Ainsley suivit son regard en direction du Don Juan, qui n’était absolument pas à son goût. Elle avait pour habitude de se faire draguer lorsqu’elle travaillait ici, souvent par des hommes désespérés et seuls, et surtout, bien souvent mariés. C’est alors que, pour la première fois, elle remarqua la main d’Andrew. Ornée d’un anneau, cette dernière n’était plus aussi nue qu’autrefois. Déstabilisée, Ainsley ne su pas quoi en penser. Rien ne s’était jamais passé entre elle et Andrew, et leur relation s’apprêter plus à une amitié a priori platonique qu’à une relation passionnelle et fugueuse. Elle décida de profiter de l’occasion pour tester la réaction du jeune homme. Spontanément, elle posa sa main sur celle d’Andrew, tout en fixant le Don Juan dans les yeux, pour qu’il comprenne qu’il perdait son temps. Non pas parce qu’elle en pinçait pour Andrew, mais parce qu’elle n’avait pas envie de se sentir observée toute la soirée. En voyant le Don Juan déguerpir, elle esquissa un sourire à l’attention de Mr Williamson. « Ça marche à tous les coups, pardonne-moi, mais il s’agissait d’un cas de force majeure ! » dit-elle en ricanant. Elle retira sa main, faisant comprendre au jeune qu’elle avait aperçu l’anneau. Étant donné qu’il semblait soudainement un tantinet mal à l’aise, elle décida de laisser sa curiosité de côté. « Alors, dis moi, qu’est-ce qui t’amène à Vegas ? Tu ne peux plus te passer de moi, c’est ça ? » balbutia-t-elle sur le ton de la plaisanterie. Il était évident que tout ce qu'il y avait entre eux était de l'amitié, mais elle prenait un malin plaisir à le voir si mal à l'aise.

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MessageSujet: Re: The turning point ♣ Ainsley The turning point ♣ Ainsley EmptySam 2 Mai - 22:27

Comme il existe des coups de foudre en amour, il existe des coups de foudre en amitié.
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    « Andrew, quel plaisir de te voir ici ! » Un sourire pendu aux lèvres, le dernier des Williamson suivait du regard les gestes de son amie tandis qu’elle prenait place à ses côtés. Comme chaque fois, Ainsley rayonnait. Le jeune homme ne se souvenait pas l’avoir déjà vue la mine grisonnante. Cet aspect de la demoiselle l’intriguait autant qu’il le fascinait. Le petit bout de femme qu’elle était semblait ne plier devant aucune difficulté, se révélant constamment sous son meilleur jour. Du moins, devant lui. « Un cosmopolitan suffira pour commencer, merci » Il fit un signe de tête au serveur qui attendait son feu vert, validant ainsi la commande de la belle. Peu importait le nombre d’années qu’elle avait vu défiler, ses traits fins et arrondis, son teint de porcelaine et ses prunelles innocentes entraînaient parfois un malaise tangible. Dans l’attente du service, la main de la jeune femme vînt recouvrir la sienne, survolant puis glissant sur l’alliance emprisonnant son annulaire. Déglutissant, le grand brun entreprit de simuler un air inflexible. Mais jamais il n’avait eu à dissimuler pareille chose et malheureusement pour lui, aucune prescription ne permettait d’effacer des fiançailles, même le temps de quelques heures. Rarement aussi déstabilisé, il laissa cependant ses doigts en évidence, se terrant dans un mutisme lui étant habituellement étranger. Les quelques secondes qui suffirent à décourager l’inconnu lui parurent interminables. Son sang affluait contre ses tempes, tambourinant inconsidérément. Étouffant un léger toussotement, le jeune fortuné se redressa sur son siège. Il haïssait ce sentiment d’embarras, signe d’une faiblesse singulière. « Ça marche à tous les coups, pardonne-moi, mais il s’agissait d’un cas de force majeure ! » déclara-t-elle tout en retirant sa paume. Le petit rire qu’elle émit s’infiltra dans les oreilles d’Andrew, apaisant son âme tourmentée. Néanmoins il surpris le regard d’Ainsley scruter l’anneau qu’il s’était efforcé de lui dissimuler. Désireux d’éviter le sujet aussi longtemps que possible, l’assistant directeur de production fit disparaître ses doigts dans ses cheveux bruns. « Vraiment Ains’ ? Tu sais que si tu rêves de te jeter fougueusement dans mes bras, tu peux me le dire. » lâcha-t-il enfin, lui décochant un rictus qui se voulait enjôleur. Aucun doute que la jolie brune saurait rire de sa plaisanterie. Lorsque le serveur déposa le verre de la belle sur le comptoir, Andrew saisi le sien, prêt à trinquer. Le tintement cristallin des contenants s’éleva dans le Colosseum, attestant le point de départ d’une soirée dont ils se souviendraient tous deux encore longtemps. Observant Ainsley tremper ses lèvres rosées dans sa boisson colorée, le jeune fiancé repensait à cette fameuse phrase connue de tous : ce qu’il se passe à Vegas, reste à Vegas. Et dans son cas, cette affirmation se justifiait. Car dans son entourage, personne n’était au courant des quelques allers-retours qu’il avait déjà effectués, s’envolant chaque fois à la rencontre de la demoiselle. La relation qu’ils entretenaient était, de son point de vue, comme un secret gardé au fond d’un coffre aux milles serrures. Des serrures dont eux seuls avaient les clés, misérables petits êtres humains emplis de désinvolture, insignifiantes âmes nébuleuses. « Alors, dis-moi, qu’est-ce qui t’amène à Vegas ? Tu ne peux plus te passer de moi, c’est ça ? » Ses prunelles focalisées sur les grains de sucre parsemant le coin des lèvres de la belle, Andrew n’avait écouté que partiellement les paroles qu’elle avait prononcées. Sans le moindre scrupule, le dernier des Williamson s’empara de la rondelle d’agrume trônant sur le bord du verre à dry de son amie. Il l’ajouta à son reste de scotch, remuant agilement son petit tumbler. Indéniablement abjecte, sa commande l’écœurait. Et pourtant, le grand brun s’entêtait à sempiternellement consommer le même breuvage. « Je ne te ferais pas le plaisir de t’avouer que je me suis envolé de New York jusqu’ici pour tes beaux yeux si c’est ce que tu attends. » déclara-t-il sur un ton pondéré. En réalité, si, le jeune fortuné avait fait le voyage pour elle. Le plus étonnant demeurait sans doute l’absence d’ambiguïté dans leur liaison complaisante. L’attachement qu’il portait à la jeune femme n’avait rien d’amoureux, bien au contraire, et c’était un véritable soulagement que d’évoluer dans le temps sans le moindre questionnement. Immuablement tiraillé entre sa raison et son cœur chagriné, l’héritier s’entichait de cette amitié haute en couleurs. « Dis-moi, Ains’, avec lequel des ces hommes serais-tu capable de passer la nuit ? » l’interrogea-t-il en désignant la salle du regard. Vegas étant irréfutablement la ville de la débauche et de la décadence, le grand brun fit le choix de badiner autour de l’environnement dans lequel évoluait Ainsley. Presque admiratif de la concentration d’une telle déchéance, Andrew contemplait ce lieu tâché d’ivresse et de spéculation, de vice et de corruption. Véritable paradis d’un péril hasardeux, l’endroit abritait les plus parieurs des hommes, musqués de leur déplorable existence empreinte de platitude et de mélancolie. Emprisonnés dans un train-train quotidien durcissant leur cœur autrefois tendre et fabuleux, ils n’étaient plus que rapaces à la recherche d’une modeste proie dépourvue de toute résistance. Tous les coups étaient permis dans cette ville panachée de milles dépravations. Des subterfuges perfides et fallacieux, des pièges d’une sagacité impromptue, déplorables stratégies.
    Trempant de nouveaux ses lèvres dans sa boisson alcoolisée, le dernier des Williamson sentit son corps frémir sous cet ultime supplice. Même armé de la plus tenace des volontés, il ne put cette fois-ci réprimer ses traits grimaçants. Son regard vînt se poser sur un homme à la silhouette trapue et à l’apparence joueuse. Son teint morose et ses doigts crispés trahissaient toute la tension qui l’opprimait. De minces gouttes de sueurs perlaient sur son front creusé d’inquiétude. Le sourcil droit d’Andrew s’arqua de nouveau, diverti par ce spectacle au goût salé. « Ouvrons les paris Ains’, donnes-moi la profession de cet homme. » Repoussant une mèche rebelle venue chatouiller son œil, l’étranger serra les dents. L’ampleur de sa mise démontrait l’importance de l’enjeu, terrassant un tiède rayonnement d’optimisme. Accroché à des bribes d’espoirs, il tenta une dernière fois de se cramponner à des miettes de raison qui lui filèrent entre les doigts. Livré à une épouvantable descente aux enfers, le myocarde de l’homme semblait prêt à se rompre. Les prunelles pénétrantes du jeune fiancé fixèrent alors le pâle visage de la jolie brune en quête d’une réponse encore inconnue.

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MessageSujet: Re: The turning point ♣ Ainsley The turning point ♣ Ainsley EmptySam 18 Juil - 12:35

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