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Jealousy, turning saints into the sea.

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MessageSujet: Jealousy, turning saints into the sea. Jealousy, turning saints into the sea. EmptyLun 11 Nov - 22:09


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R U Mine?



Je quitte ma chambre et soupire après avoir fermé à clé derrière moi, mon regard se posant directement sur la porte de Will quelques mètres plus loin. J’ai littéralement passé le dernier quart d’heure à me regarder dans le miroir pour être sûr que mes cheveux étaient impeccables et mes vêtements pas trop dégueulasses. D’habitude j’en ai un peu rien à foutre, si je pouvais enfiler une djellaba et aller en cours, je le ferais tellement j'ai la flemme, mais là, c’est différent, j’ai envie de faire bonne impression, de plaire et j’crois que j’angoisse beaucoup trop pour ce soir. J'ai envie d'être parfait.

Will et moi ne sommes pas sorti ensemble depuis la fin des TIG et avec nos emplois du temps chargés, tout ce qu’on a pu faire ces derniers temps, ça a été de s’envoyer des messages ou s'appeler pendant des heures. Dès l’instant où j’ouvrais l’œil, j’envoyais un sms à Will et ce, jusqu’au soir, avant d’éteindre mon téléphone pour dormir. Ce soir, on est finalement libre tout les deux et en même temps, donc on en profite pour entamer notre premier vrai rendez-vous. Tu m’étonnes que je suis nerveux, putain.

Nos rapports sont tellement différents, aujourd’hui, à des kilomètres de ce qu’ils étaient auparavant. Will m’a expliqué en détail de quoi sa colère est partie au tout début et nous sommes repartis sur de bonnes bases. Il me plait réellement. Depuis la première seconde. Je me souviens le détailler du regard, lui, tout petit face à moi avec son plateau entre les mains, le visage rouge, les traits tirés par la colère.

Depuis que je suis attiré par lui, je ne cesse pas de me dire que si je l’avais remarqué lors de cette soirée étudiante, j’aurais préféré le ramener lui, plutôt que le blond sur lequel on s’est tout les deux enflammés. Et probablement pas que pour une nuit. Sérieusement… Will est, avec tout le respect que j’ai pour lui, la personne la plus douée au lit que j’ai jamais fréquenté. Et parmi tout les gens sur qui je suis passé, c'est pas rien.

Enfin bref, tout ça pour dire que si je n’avais pas attiré ses foudres dès le départ, nous n’en serions pas là. Et en fin de compte, je suis plutôt content qu’il y ait eu cette petite guerre entre nous, parce que ça ne fait qu’intensifier notre relation. J’aime son caractère et l’idée qu’il ne se laisse pas faire, qu’il me tienne tête. C’est affreusement sexy.

Je suis excité et nerveux à l’idée de reprendre tout à zéro avec lui. De commencer à sortir boire un verre, puis passer du temps avec lui, prendre le temps d’apprendre à le connaître, à connaître ses goûts, ses manies, ses expressions, sa façon d’agir et de réagir, savoir comment l’apprivoiser, comment m’y prendre, comment lui plaire pour qu’il ne parte pas… Maintenant qu’il est là et que j’éprouve quelque chose, il est hors de question que je le laisse m’échapper.

Je longe le couloir en soupirant et essuie mes mains moites contre mon jeans, une fois devant la porte de mon rencart. Rien que d’imaginer à quel point il doit être beau me donne des palpitations. Et dire que je vais devoir supporter ça toute la soirée, en plus de ses sourires, de son pouce qui longe son front pour remettre sa mèche en place, de ces petits plis qui se forment sur son nez quand il parle… Will parle avec son visage entier. J’adore ça. Je le connais déjà pas mal, en fait. Je crois que je le fixe trop et avec trop d’insistance. Il me l’a déjà dit. C’est plus fort que moi.

Je frappe finalement à la porte et essaye de savoir comment me tenir pour ne pas avoir l’air d’un idiot. Je sais pas quoi faire de mes mains, de mes jambes, de mon corps et au final, quand il ouvre la porte, je suis en train de regarder la paume de mes mains pour savoir quoi en faire et au final du final, j’ai quand même l’air d’un idiot. Bien, Ashton. Bien. Je lève brusquement les yeux vers lui et souris lorsque nos regards se croisent. “Hey.”

Je me recule d’un pas pour lui laisser de l’espace. Il sort de sa chambre, puis tout comme moi un peu plus tôt, il ferme sa porte et j’en profite pour le regarder. De la plantation de ses cheveux, jusqu’à ses chaussures, en passant par la courbe de ses fesses dans son pantalon étroit et ses frêles épaules sous sa veste. Même de dos, il est beau. Je suis trop mielleux, c’est monstrueux. Ce sont les mots de ma soeur quand je l’ai eu sur skype cette semaine : T’es trop mielleux Ashton, c’est monstrueux. Tu dégoulines de partout. Ouh la menteuse, elle est amoureuse… Petite garce. Ma soeur est une Garce avec un G majuscule.

Pire que Bee. En faite, Bee est trop excitée pour moi. Genre, dès qu’on croise Will dans les couloirs, elle me donne des coups de coudes dans les côtes pour que je sorte de mes pensées (qui sont en général accaparées par lui) et Will remarque qu’elle me donne des coups de coude quand on se regarde, donc c’est la honte. En fait, je hais ma vie. Je suis seul au milieu de ces incapables. Seul.

Lorsqu’il se tourne après avoir ranger ses clés dans sa poche, nous remontons le couloir pour quitter le bâtiment, et rapidement, mes doigts s’accrochent aux siens et lorsque nous sortons finalement du dortoir, nos mains sont étroitement liées. “Albatross?” Je questionne soudainement en haussant les sourcils. C’est le seul endroit où on peut aller se caler sans sortir du campus, de toute façon...

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MessageSujet: Re: Jealousy, turning saints into the sea. Jealousy, turning saints into the sea. EmptyVen 15 Nov - 22:59

« cause after all this time
i'm still into you »
Mon nouveau passe-temps favori doit être de tenir sa main.

Depuis que je me suis lancé hier, j’arrive pas à m’arrêter. Dès que j’en ai l’occasion, je glisse mes doigts entre les siens, et je sens sa paume chaude contre la mienne et… C’est fatal à chaque fois. Je sens les frissons remonter tout le long de mon bras, et c’est comme quand on boit quelque chose de trop froid, ça me remonte au cerveau comme une onde de choc.

Ashton doit être un pikachu caché, c’est ça.

Je flotte sur mon petit nuage en repensant au baiser fougueux – depuis quand j’utilise ces mots la moi ? – qu’on a échangé la dernière fois. De temps en temps, je le regarde du coin de l’œil, mais je sais pas si j’ai les couilles pour le faire, pour me lancer comme il l’a fait.

Oh merde, embrasser Ashton passe numéro 1 sur la liste de mes passe-temps favoris.

Ce soir on sort encore une fois, et hm, je sais pas si je peux appeler ça un rendez vous mais j’ai très envie de le faire. Ca a rien d’officiel, mais c’est que le début, ça me dérange pas. Du moment que je l’embrasse et que je lui tiens la main, je suis « in ».

Alors que la dernière fois j’ai fait une préparation minute, là, je passe des heures à choisir ce que je vais porter. Et à me regarder dans la glace. Et à remettre mes cheveux en place. Et à inspecter mes dents, à me les brosser encore et encore. A enlever le moindre truc qui dépasse quoi.

Quand il frappe à la porte, j’ai mon cœur qui fait un putain de bond dans ma poitrine. Je me mordille la lèvre, prend une grande inspiration, et fais comme si de rien n’était. Tout va bien Will. Tu vas y arriver. Je passe ma veste sur mes épaules, et quand j’ouvre, j’ai envie de sourire comme un malade, mais je me retiens, et lance à Ashton un petit smile du genre « eh toi beau gosse, je sais que t’es venu pour moi mais je suis un petit mignon innocent alors je reste tout sérieux et cute ». D’accord, non.

Presque naturellement, dans les couloirs du bâtiment, mes doigts trouvent les siens et mon cœur s’est transformé en oiseau qui bat des ailes tellement vite qu’il est sur le point de s’envoler. Il me regarde et hausse les sourcils.

« Albatross ? »

En vrai, c’est le seul bar/pub/café/lounge pas trop loin. Et comme il fait pas trop chaud et que je suis pas non plus hyper en forme, c’est tant mieux.

« Yup » dis-je avant de serrer un peu plus sa main.

Sur le chemin, on parle des derniers cours, et on rigole devant les comportements bidons de certains de nos profs, qui peuvent vraiment être débiles des fois. J’adore la façon dont il rigole. Et dont il me fait rigoler moi.

Je lâche un gros soupir quand on entre dans le pub, parce que seigneur il est surchauffé. Il y a quelques personnes, mais pas trop de monde quand même, et on trouve une petite table dans un coin. En bon gentleman, Ashton me demande ce que je veux boire, et je réfléchis pas vraiment quand je dis un cosmo. C’est rose, et ça sent l’alcool de fille. Il me fait un petit sourire et se dirige vers le comptoir, et j’ai qu’une seule envie, c’est de me faire un putain de facepalm.

Il revient un peu trop content de lui à la table – je le soupçonne de se foutre de ma gueule, et j’aime pas trop ça d’accord – et pose mon verre tout rose donc devant moi, alors que lui s’assoit avec son petit mojito. Voilà ce que j’aurai du commander, je suis trop débile.

Dès que je sens ses jambes contre les miennes sous la table, j’ai envie de les entremêler, comme nos doigts tout à l’heure. Je me désespère moi même, c’est ridicule.

Je secoue presque la tête, avant de lever mon verre en sa direction et de lui adresser un petit sourire en coin.

« Cheers babe. »

Il rigole avant de boire, alors que moi je louche dans mon verre pour une raison qui m’échappe. Après quelques gorgées, j’ai les joues rosies par l’alcool, et surement par le chauffage de la pièce, mais qui suis-je pour m’en plaindre ?

Je me lèche les lèvres, avant de placer mes coudes sur la table et de poser mon menton dans mes mains.

« Tu m’as jamais parlé de tes amis. Pas forcément ceux que tu t’es fait ici, mais ceux qui t’attendent en quelque sorte en Angleterre ? »
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MessageSujet: Re: Jealousy, turning saints into the sea. Jealousy, turning saints into the sea. EmptyJeu 21 Nov - 19:33


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R U Mine?





Je crois que la chose qui me plait le plus chez Will, c’est le timbre de sa voix. C’est très important la voix chez quelqu’un qui est dans la radio et avec le temps, c’est devenu l’une des premières choses à laquelle je fais attention quand je rencontre une personne. Bien sûr j’aime des tas d’autres choses chez Will ; ses lèvres et comme je l’ai dit avant, la manière qu’il a de dire les mots avec son visage entier, ses hanches, son poignet pendu dans le vide quand il marche, la manière dont il remet ses cheveux en place, la couleur unique de ses yeux, ses dents, ses fesses, la douceur de ses mains, son pénis et j’en passe, OK. J’aime beaucoup, énormément de trucs chez Will.

Mais sa voix, bordel de merde.

J’ai envie de la coucher et de lui faire tendrement l’amour. Je pourrais littéralement l’écouter parler pendant des heures, j'serais même capable de lui demander de me lire un livre, tellement ce serait cool sérieux. Son accent est adorable. En général j’aime pas trop les accents anglais nordiste, c’est pas assez posh pour moi qui vient du Sud et qui a passé énormément de temps à Londres, mais Will… Ouais, Will change absolument tout à ce que j’aime et ce que j’aime pas à propos de ce putain de pays.

Donc lorsqu’on est tout les deux sur le chemin du pub et pas seulement maintenant, les fois d’avant, durant lesquelles ont a eu l’occasion de discuter, je bois littéralement ses paroles, j’imprime ses mots, mémorise les intonations de sa voix, la manière dont il prononce ses mots et c’est quelque chose de totalement fascinant. Je suis constamment tourmenté entre l’envie de le couper pour l’embrasser et la retenue de ne pas le faire pour l’écouter, encore et toujours.

Évidemment, je prends part à la conversation et ajoute mon petit grain de sel de temps à autre, parce que j’ai envie de l’entendre rire et j’ai pas envie qu’il s’ennuie avec moi parce que je parle pas et au final, nous sommes très bruyant et il est beau quand il sourit et je suis content qu’on s’entende bien.

Lorsque nous rentrons dans le pub, je me rappelle pourquoi je ne viens jamais ici : les tables sont trop basses pour mes longues jambes et c’est juste un Enfer. Enfin, surtout pour les personnes qui m’accompagnent. Au début de l’année, Bee m’a frappé avec son bloc note à cause des bleus que j’ai fais sur ses jambes en lui donnant des coups de genoux par accident.

Nous nous approprions une table et bordel, j’ose même pas m’asseoir. Je demande à Will ce qu’il veut boire et souris comme un idiot à l’entente de son choix avant de me frayer un chemin jusqu’au comptoir. Les gens sont bruyants, agglutinés au bar pour draguer la pauvre serveuse et je suis assez content d’être grand dans ce genre de circonstances. Je demande à la barmaid de me servir un cosmo et un mojito et attends sagement que nos boissons arrivent en surveillant Will de là où je me trouve.

Lorsque je reviens à table avec nos boissons, j’ai envie de rire face à la contraste. Ce type est adorable. Je crois que j’ai oublié de mentionner que j’aimais sa délicatesse, sa petite part de féminité. En général, c’est un stéréotype que je déteste chez les homosexuels et c’est pourquoi je vise surtout les garçons virils quand je choisis une proie... les folasses me donnent des envies d’homicides. Non vraiment, ça m’énerve juste. Mais encore une fois, comme avec le coup de l’accent, Will est l’exception qui confirme la règle. Il est au milieu, en fait. Ni trop pédale, ni trop pédé refoulé. J’aime sa fragilité. J’aime sa personnalité, sa façon d’agir, ugh. J’aime bien Will. Tout ça pour une boisson, aha. Enfin bon, tout ça pour dire que son choix m’attendrit plus qu’autre chose. C’est pas comme si il avait pris un rosé pamplemousse, je crois que je m’en serais jamais remis, mais bon, un cosmo, quoi! Aha, bordel.

Inévitablement, lorsque je m’assois, nos genoux se rencontrent et contre tout attente, nous trouvons une position confortable sous la table, comme deux pièces de puzzle qui s’engrènent ensemble. Je me fais violence pour ne pas regarder sous la table, mais wow. Même ce détail complètement futile me rend heureux et au plus ça va, au plus je deviens bête et niais à trouver des signes du Destin partout. Si ça avait pas été Will, ça aurait pas été comme ça, bla bla. Oui oui, je suis désespérant, je dégouline, merci au revoir.

“Cheers babe.”

Je ris doucement en faisant tinter nos verres et souris tendrement en le voyant boire sa boisson comme un gamin de cinq ans, les yeux rivés vers le fond de son verre. J’serais pas étonné qu’il me sorte l’âge que lui donne le fond de son breuvage, en admettant que son verre de cocktail soit imprimé d’un chiffre. Je bois une petite gorgée de mon mojito et replace le verre sur la table en posant mes avant bras devant moi, sans jamais le quitter du regard.

Je souris en le regardant s’installer comme il l’entend, les coudes sur la table et si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais déjà rapproché ma chaise de la sienne pour embrasser ses pommettes rosies par l’alcool et ses lèvres sucrées à la canneberge. Je hausse les sourcils lorsqu’il prend la parole, prêt à, comme d’habitude, boire ses paroles, me délecter du son de sa voix :

“Tu m’as jamais parlé de tes amis. Pas forcément ceux que tu t’es fait ici, mais ceux qui t’attendent en quelque sorte en Angleterre ?” Ah. Je hausse les épaules en souriant. “J’ai jamais eu des tonnes d’amis. Je t’ai déjà parlé d’Eden, ma meilleure amie/beard… C’est la seule amie de longue date que j'ai et qui m’attende, entre guillemets. Ensuite j’ai une poignée de potes, mais ils s’en foutent un peu de moi, je m’en fous un peu d’eux. C’est le genre de personnes avec qui tu passes une soirée sympa, mais de qui tu prends jamais des nouvelles, tu vois? Après, il y a Bee… on s’est pas rencontré ici, on est de très vieux amis en fait, on s’est rencontré en vacances et c’est juste un pur hasard qu’on se retrouve à BCU, en fait. Après um, il y a mes sœurs, mais bon ce sont avant tout mes sœurs, mais je suis très proche d’elles, enfin, surtout de Christy, parce que c’est la plus vieille… Enfin voilà, à part ça, je n’ai… pas spécialement d’amis mecs? Tu sais comment ils sont, dès qu’ils savent que tu es gay, ils ont peur que tu les contamines, c’est trop insupportable, alors je préfère la compagnie féminine.” Je soupire et prends une nouvelle gorgée de ma boisson. “Et toi?” Je demande après m’être raclé la gorge. “T’es tellement adorable que les gens doivent s’attacher facilement à toi.” Oh non. Est-ce que j’ai vraiment dit ça à voix haute? Oh mon Dieu. C’est à mon tour de rougir et honnêtement, j’aimerais que ce soit à cause de l’alcool.

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MessageSujet: Re: Jealousy, turning saints into the sea. Jealousy, turning saints into the sea. EmptyDim 24 Nov - 19:17

« cause after all this time
i'm still into you »
Pendant tout le moment où il m’a répondu, mon regard a fait des allers-retours entre ses yeux et ses lèvres, ses mains et son cou, ses lèvres et ses cheveux ; bref, j’ai scruté tous les détails de son visage, et j’ai mordillé ma lèvre tout du long. Je comprends pas comment il fait pour rester aussi impassible, parce que moi j’ai du mal à me tenir tranquille sur mon siège.

« J’ai jamais eu des tonnes d’amis. Je t’ai déjà parlé d’Eden, ma meilleure amie/beard… C’est la seule amie de longue date que j'ai et qui m’attende, entre guillemets. Ensuite j’ai une poignée de potes, mais ils s’en foutent un peu de moi, je m’en fous un peu d’eux. C’est le genre de personnes avec qui tu passes une soirée sympa, mais de qui tu prends jamais des nouvelles, tu vois? Après, il y a Bee… on s’est pas rencontré ici, on est de très vieux amis en fait, on s’est rencontré en vacances et c’est juste un pur hasard qu’on se retrouve à BCU, en fait. Après um, il y a mes sœurs, mais bon ce sont avant tout mes sœurs, mais je suis très proche d’elles, enfin, surtout de Christy, parce que c’est la plus vieille… Enfin voilà, à part ça, je n’ai… pas spécialement d’amis mecs? Tu sais comment ils sont, dès qu’ils savent que tu es gay, ils ont peur que tu les contamines, c’est trop insupportable, alors je préfère la compagnie féminine. »

Je hoche la tête à tout ce qu’il dit, sauf à la fin. J’ai déjà eu des amis mecs. Même si à la fin, on a fini par coucher ensemble, ou alors s’embrasser, et que là ils ont prit la poudre d’escampette.

« Et toi ? »

J’allais ouvrir la bouche pour répondre, tout en passant une main dans mes cheveux, quand je l’entends reprendre.

« T’es tellement adorable que les gens doivent s’attacher facilement à toi. »

Je le regarde, un peu sous le choc, avant de replonger mon regard dans mon verre et de sentir le rouge me monter aux joues. Je resserre ma main sur mon verre, et prends une grande gorgée, avant de grimacer devant la brûlure de l’alcool trop rapidement avalé.

« Hum, je… Hum. » Je me racle la gorge. « Eh bien… Les gens s’attachent vite, oui, mais ils partent vite aussi. J’ai pas de meilleure amie, mis à part ma mère. Parce que les filles trainent avec moi pour rendre jaloux les mecs qui les intéressent, et finalement, une fois sur deux, je finis par me faire le mec en question. » Je me gratte la tête, avant d’avoir un petit rire nerveux. « Je le fais pas exprès, mais… Au bout du compte, elles sont tellement énervées contre moi qu’elles veulent plus me parler. » Je lui lance un petit sourire, quand je le vois m’en adresser un. « J’ai pas vraiment d’amis, des vrais, parce que je suis le genre de mec qu’on aime bien pendant quelques jours avant qu’on trouve quelqu’un de plus intéressant tu vois ? Donc, même si j’étais hyper populaire au lycée, j’avais personne pour me confier. Personne pour avoir une relation sérieuse, ce genre de choses… »

Je vois Ashton me regarder un peu bizarrement, et ça me fait rougir un peu plus.

« J’étais pas une salope, d’accord. Mais je me retenais pas non plus, je me posais pas trop de questions. »

Je me demande si ce que je viens de dire sous entends pas que j’ai pas réfléchi en couchant avec lui. Sauf que c’est pas ce que j’ai voulu dire. Merde.

Je lâche mon verre, et glisse ma main sur la table pour venir distraitement caresser ses phalanges de mon pouce. Ses yeux se relèvent vers moi et il m’esquisse un nouveau sourire, bien moins convainquant.

« Toi et moi, c’était quand même différent. » Je sens ma peau me brûler tellement je suis gêné. « C’était pas un truc fait sur un coup de tête, tu le sais ça, non ? »

J’ai affreusement envie de l’embrasser, je sais pas quoi faire. Il m’a jamais paru avoir peu confiance en lui, parce que d’habitude c’est moi qui doute de tout. Je glisse ma main dans la sienne, et porte ses doigts à mes lèvres, pour les embrasser doucement.

On est un peu ridicules, tous les deux gênés. Mes genoux cognent contre les siens sous la table, et je suis de plus en plus inconfortable sur ma chaise. Je crois que l’alcool commence à me monter à la tête.

« J’ai, hm… Jamais eu de vrai petit ami, genre relation sérieuse. On pourrait penser que c’est cool, parce que je me suis jamais fait briser le cœur, mais personne ne m’a fait sentir comme étant unique, désiré, autrement que physiquement. C’est triste de pas connaître ce genre de chose. »

Je relève les yeux vers lui pour insister sur ce que je dis, parce que c’est important pour moi ; lui dire ça, c’est que je lui fais confiance.

« Je suis pas très doué pour me confier, on a jamais assez prit le temps de m’écouter parler de moi. J’avais plutôt tendance à dire des trucs drôles et à rire de tout et n’importe quoi pour me cacher de ça. »

J’embrasse une dernière fois sa main, et la repose sur la table, avant d’entrelacer nos doigts. Je me suis jamais senti aussi bien.

« T’es pas obligé de partager quoique ce soit du genre avec moi, mais je pensais que c’était important que tu saches ce que… j’ai pu vivre de ce coté là. »
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MessageSujet: Re: Jealousy, turning saints into the sea. Jealousy, turning saints into the sea. EmptySam 30 Nov - 17:59


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Très bien, Ashton. Comment embarrasser la planète entière… “Eh bien… Les gens s’attachent vite, oui, mais ils partent vite aussi. J’ai pas de meilleure amie, mis à part ma mère. Parce que les filles trainent avec moi pour rendre jaloux les mecs qui les intéressent, et finalement, une fois sur deux, je finis par me faire le mec en question. Je le fais pas exprès, mais… Au bout du compte, elles sont tellement énervées contre moi qu’elles veulent plus me parler.” J’ai envie de rire. Je l’ai déjà pensé, je le pense toujours : qui ne craquerait pas pour ce type? Il a sa part de masculinité, un pénis. Mais à côté de ça, il a une part de fragilité qui donne envie à quiconque de le protéger.

Il est tellement séduisant, en plus de ça. J’ai jamais vu des cuisses aussi sexy que les siennes. Ne parlons pas de ses fesses. Ca me dérange de repenser à lui, mais Sam, le type sur qui j’ai frappé… D’après ce qu’il disait au téléphone, il était pas spécialement attiré par les garçons. C’est le parfait exemple que Will peut avoir qui il veut en un claquement de doigt. C’est le genre de garçon qui rendrait gay la plus grosse des brutes hétérosexuelle de la Galaxie. Sans rire.

Et ça me rend jaloux. Pas parce que j’aimerais avoir son sex appeal, mais parce que dans un certain sens, j’aimerais avoir tout ça, tout ce qu’il dégage, toute sa personne juste pour moi.

“J’ai pas vraiment d’amis, des vrais, parce que je suis le genre de mec qu’on aime bien pendant quelques jours avant qu’on trouve quelqu’un de plus intéressant tu vois ? Donc, même si j’étais hyper populaire au lycée, j’avais personne pour me confier. Personne pour avoir une relation sérieuse, ce genre de choses…” Mon sourire tombe. Plus intéressant que lui? Ça me sidère. Cependant je connais plus ou moins ce sentiment. Malgré la présence d’Eden, je me suis souvent senti seul et incompris. Et mis à part la relation désastreuse que j’ai connu, je n’ai jamais vécu quelque chose de sérieux non plus. “J’étais pas une salope, d’accord.” Comment je pourrais penser ça de lui? De nous deux, je crois que c’est moi le pire. Je n’ai jamais cherché quoi que ce soit de sérieux. J’ai trop peur de tomber amoureux et de me faire avoir une nouvelle fois. “Mais je me retenais pas non plus, je me posais pas trop de questions.”

Oh. Ouch.

J’essaye de me remémorer le moment où c’est arrivé, l’instant où on a couché ensemble. Il tremblait contre moi. Je sais reconnaître quelqu’un sûr de lui et quelqu’un qui sait pas où il va. Ca peut pas être possible, pas vrai? Will était nerveux. Il ne s’est pas collé à moi sans trop se poser de questions… Si?

Je sens le bout de son doigt caresser le dos de ma main et je sors de mes pensées pour lever les yeux vers les siens. Je souris faiblement en le dévisageant longuement. Si cette phrase fait si mal c’est probablement parce que je suis vraiment attiré par lui. J’ai pas envie que mes expectations soient fausses, pas cette fois, pas avec lui. “Toi et moi, c’était quand même différent. C’était pas un truc fait sur un coup de tête, tu le sais ça, non ?”

Depuis qu’on a fait l’amour, je suis incroyablement faible. Will Jacobson me rend faible. Je me rappelle l’état dans lequel j’étais lorsqu’on était de corvée à la bibliothèque, quand il s’efforçait de m’ignorer. J’ai perdu tout mes moyens, j’ai vraiment eu l’impression d’avoir été nul, d’avoir raté quelque chose, parce que j’ai envie de lui plaire, j’ai pas envie d’être au même rang que les autres et ça me tue. Ça me tue littéralement. “J’ai, hm… Jamais eu de vrai petit ami, genre relation sérieuse. On pourrait penser que c’est cool, parce que je me suis jamais fait briser le cœur, mais personne ne m’a fait sentir comme étant unique, désiré, autrement que physiquement. C’est triste de pas connaître ce genre de chose.”

Je ne le quitte pas du regard et en le détaillant, je me demande si il se sent unique et important quand on est tout les deux. Si je lui fais ressentir ces choses. Parce que c’est le cas. Il est important pour moi. Il est unique à mes yeux, j’ai jamais ressenti ça pour personne avant. Et je le désire. Vraiment.

“Je suis pas très doué pour me confier, on a jamais assez prit le temps de m’écouter parler de moi. J’avais plutôt tendance à dire des trucs drôles et à rire de tout et n’importe quoi pour me cacher de ça.” J’ai envie de l’embrasser. Mes lèvres brûlent d’envie de se plaquer contre les siennes. J’ai envie de lui donner l’attention qu’il mérite. L'envie, le besoin est tellement fort que j’ai comme un poids dans ma cage thoracique. “T’es pas obligé de partager quoique ce soit du genre avec moi, mais je pensais que c’était important que tu saches ce que… j’ai pu vivre de ce coté là.”

Je me racle la gorge. “Je t’ai déjà parlé de ma vie sentimentale désastreuse,” je réponds doucement en serrant sa main dans la mienne. J’ai pas envie de le lâcher. Cette table est trop imposante entre nous deux, j’ai envie d’être plus proche de lui que ça. “Mis à part ce que j’ai vécu avec ce type qui s’est bien foutu de ma gueule… J’ai eu personne d’autre, donc tu penses bien que je suis aussi… um… je suis pas quelqu’un qui a l’habitude de s’attacher. Je suis volage, je l’ai toujours été. C’était un moyen de me protéger. Les coups d’un soir, le sexe pour le sexe, pas de sentiments, c’était facile pour moi…” Je marque une pause. “Je parle au passé parce que j’ai plus envie de ça maintenant, je…” Je me mets à rougir. J’arriverais pas à le dire. Je plante mon regard dans le sien pendant de nombreuses secondes avant de prendre une longue inspiration. Je bloque l’air dans mes poumons avant de sentir le besoin de respirer de nouveau. “J’ai envie de t’écouter, de te connaître, de savoir toutes les choses que je sais pas encore sur toi, parce que t’es intéressant, parce que tu me plais. Je, um… J’aime t’écouter, d’accord? Tu peux te confier à moi. Au fond, on est pas si différents que ça et jamais je me permettrais de te juger, parce que… parce que c’est juste pas ce que je fais en général et tu peux compter sur moi, tu peux me parler à moi.”

Je serre une dernière fois sa main avant de lui sourire. Je connais déjà ses petites manies par coeur, quelques trucs sur sa vie et j’ai encore soif de connaissance. J’ai envie de lire en lui comme dans un livre ouvert. Comment les gens peuvent se détacher de lui sous prétexte qu’il y a quelqu’un de plus intéressant? Qui peut être plus intéressant? Qui?

Je baisse les yeux vers mon verre vide, la bouche sèche.

“Je vais chercher à boire? Tu veux la même chose?” Je demande en pointant son verre, lui aussi quasiment vide. A la suite de sa réponse, je me lève de ma chaise et contourne la table pour déposer un petit baiser sur sa joue et m’enfuis au comptoir, réclamer une nouvelle consommation. Mon cœur tambourine dans ma poitrine et peut-être que c’est mon rendez-vous préférée parmi ceux qu’on a déjà eu. On s'ouvre à l'autre et j'aime bien. J'aime bien ce sentiment. J'aime bien Will.

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MessageSujet: Re: Jealousy, turning saints into the sea. Jealousy, turning saints into the sea. EmptyVen 6 Déc - 0:10

« cause after all this time
i'm still into you »
La soirée était déjà bien avancée. Il était peut être minuit, peut être une heure du matin, ou plus tard. J’avais totalement perdu la notion du temps, et surtout le compte de mes verres. Après le deuxième, il y en a eu un troisième et… beaucoup trop d’autres. En plus, c’est pas que les Cosmopolitains montent rapidement à la tête mais même si c’est des boissons de filles, et que moi, eh bien je suis pas une fille, je dois avouer que je suis vraiment trop bourré.

Heureusement qu’il y a des gens pour me rattraper dans ce bar, et plus particulièrement Ashton ; oh Ashton.

J’ai l’impression que dès que sa main se pose sur mon bras, j’ai la chair de poule, et je tremble jusque dans mes orteils. Cela n’arrange rien que ma tête tourne à cause de l’alcool, mais je finis toujours par relever les yeux vers lui, et rire bêtement parce que… bah parce que je suis bourré pardi.

Je sais pas s’il a autant bu que moi, il a pas l’air de tanguer autant, et de trébucher sur ses pieds, alors que je suis presque sur que c’est quelqu’un de légèrement maladroit.

On est accoudés au bar, et j’engloutis un appletini pour changer, parce que j’avais une pulsion. Je suis même pas sur d’avoir assez de liquide sur moi, je vais devoir dégainer la carte bleue. Du coin de l’œil, je vois le barman nettoyer un verre avec son chiffon et me regarder. Beurk. C’est pas que c’est pas mon genre, mais j’ai pas spécialement envie de penser à ce mec vieux et un peu barbu, parce que oh…

Ashton aussi a vu les œillades du mec derrière le comptoir. Je sens sa main se poser sur le bas de mon dos, et un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale. Possessif ce soir. Inconsciemment, ou peut être consciemment, je me love contre son torse et je relève la tête pour lui lancer un sourire. Ses cheveux lui retombent dans les yeux, et à travers ma vision floue je vois des yeux tendres qui me fixent.

Boum, bada, boum.

Je déglutis, avant de me retourner vers le bar.

« On va reprendre la même chose ! »

Le barman nous regarder bizarrement maintenant, mais moi je glousse, et je lui lance un sourire genre pub freedent, avant de passer une main dans mes cheveux. Je le vois se reprendre, et ah, j’adore faire de l’effet aux gens.

Sauf qu’Ashton, non, il aime pas ça. Il glisse sa main tout autour de moi, et me déplace de façon à ce que je sois devant lui, et que ses deux bras entourent ma taille. Je sens ses lèvres effleurer mes cheveux, avant de descendre lentement sur le coté de ma tête, de sentir son nez puis son souffle sur mon oreille. Il glisse doucement le long de ma mâchoire, et je sens mon souffle devenir erratique.

Ses lèvres atteignent mon cou, et tandis qu’il me serre un peu plus contre lui, je passe mes mains sur ses bras, et lui embrasse le creux de ma gorge. J’ai la tête qui tourne non seulement à cause de l’alcool, mais aussi à cause de l’effet qu’il me fait, je deviens totalement fou.

J’ai totalement oublié le verre qui m’attend sur le comptoir, et j’ai une seule idée en tête.

« A-Ashton… »

Je l’entends marmonner quelque chose, mais rien de bien distinct, tandis que je le sens déposer des baiser sur toute l’étendue de mon cou. Je me sens tout tremblant, et j’ai les jambes flageolantes, mais il me tient, et je sais que même s’il ne tenait pas debout, il trouverait un moyen pour que moi je ne tombe pas par terre comme une crêpe.

Doucement, je brise son étreinte, et je le sentirai presque froncer les sourcils sous l’incompréhension. Sauf que deux secondes plus tard, mes bras étaient liés derrière sa nuque, et je me mettais sur la pointe des pieds pour venir poser mes lèvres sur les siennes.

S’il avait eu l’air surpris, il ne l’avait pas montré. Instantanément, ses mains plus grandes que la surface de mes fesses avaient agrippé mes hanches, pour me ramener contre lui, faisant entre en contact nos bassin, et m’arrachant au passage un gémissement qui s’était perdu sur ses lèvres à lui.

A partir de là, les choses avaient escaladé assez rapidement.

Après quelques minutes de french kiss, moi adossé contre le bar, et lui me surplombant, en me déshabillant presque lorsqu’il glissait ses mains sur la peau de mon ventre, le barman – Joe, je l’avais appris après – avait raclé sa gorge pour nous faire signe de gentiment dégager, ou bien d’arrêter de nous rouler des pelles devant tout le monde.

A bout de souffle, je me suis finalement reculé, avant de le regarder à travers ma vision brouillée. Putain, qu’est-ce qu’il était beau. Ses lèvres, ses yeux, ses cils interminables… Mon cœur battait la chamade dans ma poitrine, et j’avais encore du mal à me rendre compte que j’étais en train d’embrasser un mec aussi parfait.

Avant même d’y penser, je le tirai déjà par la main en direction des toilettes, ignorant les sifflements qui provenaient des quatre coins du bar, sentant la rougeur se répandre sur tout mon visage. Mais peu importe, parce qu’Ashton me suivait, qu’il ne me retenait pas, alors que j’étais persuadé de zigzaguer sur le chemin.

A peine étions nous rentrés dans la pièce que je me pressais contre lui, le collant contre le mur, avant de glisser mes mains dans ses cheveux et de reprendre notre session de french kiss. J’avais l’impression qu’un orchestre entier jouait dans mon estomac, et qu’on tirait un feu d’artifice semblable à celui du 14 juillet dans ma poitrine. Ses mains descendaient jusqu’à atteindre mes fesses, sur lesquelles il s’attardât, notamment pour exercer plus de pression sur nos membres déjà saillant.

Mon dieu, je pouvais le sentir contre ma cuisse, et ça me rendait fou.

Je crois que c’est la première fois que je me suis dit que j’aurais pu atteindre l’orgasme par un simple baiser, et quelques frictions. D’accord, pas un simple baiser, mais… Jamais auparavant je n’avais ressenti un truc pareil, une attirance aussi forte.

Et ça, c’était définitivement pas l’alcool.
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MessageSujet: Re: Jealousy, turning saints into the sea. Jealousy, turning saints into the sea. EmptySam 7 Déc - 1:25


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R U Mine?




Je vais renommer cette soirée : cheesy as fuck.
"mode d'emploi, de fuck pour aller à cheesy ; c'est pas compliqué parce que moi c'est ashton et j'ai un crush."
ok, c'est moi qui dis go.


...go.

Probablement lassés de se cogner les genoux sous la table sans arrêt et parce que l’alcool circule mieux dans le corps si on est debout, Will et moi sommes accoudés au bar depuis de nombreuses minutes maintenant.

J’aurais aimé me saouler, mais quand je suis sous les effets de l’alcool, je deviens trop insupportable et je dis énormément de bêtises. J’ai pas envie de faire de faux pas, pas maintenant que notre relation devient plus ou moins concrète. J’ai envie de lui plaire, de continuer de faire bonne impression devant lui et si il faut que je sacrifie quelques verres d’alcool, alors j’achète.

De son côté, Will ne se retient pas.Et je trouve ça plutôt drôle. J’en suis en quatre verres et je suis persuadé qu’il en a consommé le double. En général, les gens bourrés m’agacent vite parce qu’ils en font des caisses, mais Will est encore plus adorable que d’habitude (si c'est possible). Ses joues sont toutes roses, sa frange n’est plus parfaitement coiffée sur son front et il rit un peu trop fort. C’est pas repoussant, vraiment pas. Il flirt un peu avec moi et il me fait les yeux doux et j’adore ça, OK? Il gigote beaucoup et je n’ai pas besoin d’user de l’excuse “je suis très tactile quand j’ai de l’alcool dans le sang” parce que Will a clairement besoin que quelqu’un le retienne. Je suis volontaire pour ce job, ce soir. Tout le temps.

Je bois une gorgée de ma boisson après avoir terminé ma phrase et fronce légèrement les sourcils en remarquant que peut-être pour la première fois de la soirée, le regard de Will n’est pas sur moi. Je regarde rapidement par dessus mon épaule et remarque le barman en train de faire de l’œil à Will et je me rappelle à quel point j’ai été déçu quand la barmaid est partie tout à l’heure, je savais que son remplaçant nous causerait des problèmes.

Instinctivement, je glisse ma main dans le dos de Will pour attirer son attention. Il ferme l’espace qui reste encore entre nous et j’esquisse un sourire lorsqu’il me regarde à travers ses cils et bordel, cette différence de taille… J’ai envie de caresser ses cheveux, son visage qui doit être brûlant à cause du chauffage, de l’alcool, de son agitation. D'embrasser son visage, chaque parcelle de sa peau. En fait, je m’apprête à le faire, je n’ai rien à perdre de toute façon, quand il décide de se détacher brusquement de moi pour se pencher sur le comptoir et appeler le type, réclamant une autre tournée.

Je lève les yeux au ciel en souriant et secoue la tête en me demandant dans quel état est-ce que je vais le ramener au dortoir tout à l’heure. Puis mon sourire tombe parce qu'au lieu de flirter avec moi, Will flirt avec le barman et sur le coup, je sais pas trop si il fait ça pour attirer mon attention ou si c’est juste quelque chose de naturel. Je n’ai pas spécialement la tête à réfléchir, pas spécialement envie de me faire du mal, commencer à être distant parce que ça me vexe un peu au fond donc au lieu de ça, je plonge dans son petit jeu la tête la première et décide de poser mes règles : maintenant, c’est moi. Juste moi.

Je l’attire subtilement contre moi, collant son dos contre mon torse avant d’enrouler possessivement mes bras autour de sa taille. A moi. J’hume doucement l’odeur de ses cheveux avant de faire lentement glisser l’arrête de mon nez le long de son oreille. J’aime son odeur, j’ai envie de l’avoir partout sur moi, tout le temps. Je l’enveloppe presque totalement lorsque mon souffle cogne contre sa mâchoire. Le sien est rapide et je suis content parce que maintenant il est concentré sur moi et plus sur ce stupide barman. A moi.

Je resserre mes bras autour de ses hanches en embrassant tendrement la peau délicate et chaude de son cou. Ses doigts caressent mes avant-bras et ma bouche se déplace pour s’attacher à sa pomme d’Adam.

Et j’en oublie presque qu’on est au beau milieu d’un bar, entourés d’un tas de personnes qui sont probablement en train de nous regarder, de nous juger. Moi sur le moment, j’ai l’impression de partager quelque chose d’intime et de confortable. J’ai plus du tout l’impression que c’est un jeu, que c’est quelque chose que je fais pour faire comprendre au barman qu’on touche pas à mon rencard, que c’est maladroit de ma part parce que c'est pas totalement spontané et que Will est complètement déchiré. En fait, j’ai presque l’impression que nous sommes tout les deux dans ma chambre de l’autre côté de l’océan, en Angleterre, j’ai l’impression d’être en sécurité, d’être à ma place et j’ai l’impression de tomber amoureux. Parce que quand je suis avec Will, que je sois au milieu d’un bar, dans une bibliothèque ou sur des tribunes bourrées d’échardes, j’ai l’impression d’être à la maison.

“A-Ashton…” Je souris contre sa peau parce que j’adore quand il fait ça. Personne ne dit mon nom d’une voix aussi sexy. C’est pas possible. Personne n’est Will. Personne n’a son timbre de voix, personne ne peut rivaliser avec cette intensité. “T’es ma maison,” je murmure contre sa peau, entre deux baisers.

Lorsqu’il se sépare de moi, j’ai peur que ce soit parce qu’il me prend pour un weirdo de dire un truc pareil et je veux sourire timidement lorsqu’il se pend à mon cou pour m’embrasser et peut-être que je me trompe en fait, ou alors il ne m’a pas entendu. En tout cas, je répond à son baiser et je l’attrape par les hanches et glisse ma langue dans sa bouche et mes mains deviennent un peu trop baladeuse, parce qu’on est incroyablement pressé contre l’autre maintenant et si je m’étais pas rappelé qu’on était au milieu d’une petite foule de personnes, je l’aurais probablement assis sur le comptoir sans trop réfléchir. Avant je trouvais ça dégueulasse les gens qui pouvaient pas s’empêcher de se monter dessus en public et maintenant je les comprends. Triste vie.

Le stupide barman nous interrompt, évidemment. Je m’apprête à demander à Will si il veut quitter l’endroit, quand il m’attrape par le poignet pour quitter le comptoir et s’en aller en direction des toilettes.

Ce n’est que lorsque des gens commencent à nous siffler que je comprends d’où est-ce qu’ils veulent en venir tous. Et mon réflexe, avant de passer la porte à la suite de Jacobson, c’est de lever mon majeur pour les faire taire. Oh et puis, je l'oriente particulièrement vers le barman vers la fin. Mais ça, c'est plus pour le narguer qu'autre chose, en fait.

En un battement de cil, je me retrouve pressé entre Will et le mur. Je sais pas qui a commencé le baiser, mais nous reprenons exactement où nous en étions avant de nous faire interrompre. Je caresse sa peau sous son t-shirt avant de contourner ses hanches et appuyer fortement contre ses fesses.

Je frémis contre ses lèvres et j’ai vraiment envie de lui faire l’amour, mais j’ai pas envie de faire ça alors qu’il a énormément d’alcool dans le sang, j'aurais l'impression de profiter de lui et j'ai envie qu'il se rappelle clairement, j'en ai même carrément besoin. Il y a quelques jours, je me suis surpris à penser que ce serait cool de faire de notre… um, seconde fois, quelque chose de spécial. Et quelque chose de spécial, c’est certainement pas à l’arrache dans les toilettes pourries du bar du campus avec un gramme cinq dans chaque veine.
Peut-être que j’ai pensé à des bougies et des pétales de roses… Je dis bien peut-être.

Brusquement, j’inverse nos positions et le plaque avec force contre la porte avant de tourner le verrou et presse ma paume contre son entre jambe en suçotant avidement sa lèvre inférieure. Je défais les pans de son jeans monstrueusement serré et descends en même temps que ce dernier, le long de son corps. Il ne s’écoule pas une minute entre le moment où je laisse une marque rouge sur sa hanche et celui où je prends son sexe en bouche.

Plus tard, lorsque nous sortons des toilettes, le bar est bien moins plein. Je paye le barman et veille à ne lui laisser aucun pourboire avant de quitter l’endroit, Will pressé contre mes côtes. Il fait affreusement froid, en comparaison avec l’intérieur. Will est épuisé à présent et il ne parle plus. Je dépose un baiser sur sa tempe ce qui lui arrache un petit sourire et à un certain point, je me retrouve à traverser le campus avec Will sur le dos.

Fatalement, lorsque nous arrivons au dortoir, il s’est endormi la tête calée sur mon épaule.

Et plutôt que de lâchement l’abandonner dans sa chambre, je l’invite à dormir dans la mienne. J'espère que ça ne le dérange pas. Quand je tire sur son jeans pour le mettre à l'aise, juste après l'avoir délicatement posé sur mon matelas, il ouvre les yeux pour me regarder et les referme lentement sans protester. Et une fois qu'on est tout les deux lovés sous la couverture, il se presse de nouveau contre moi en soupirant.

Je me suis jamais endormi aussi paisiblement.

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MessageSujet: Re: Jealousy, turning saints into the sea. Jealousy, turning saints into the sea. EmptyLun 9 Déc - 23:27

« cause after all this time
i'm still into you »
Quand je me réveille, la première chose que je me dis, c’est « Oh mon dieu, Will, mais c’était quoi ce rêve ? » J’ai chaud, et je ferme les yeux après les avoir ouvert rapidement.

Tout est un peu flou ; trop de verres, avec quelqu’un, et puis… Un petit moment dans les toilettes, assez inoubliable. Je me souris à moi même de rêver de trucs aussi bien. C’est là que je me rends compte que c’est pas la couette qui me tient chaud, mais une véritable source de chaleur… qui bouge. Oh merde, mais avec qui je suis ?

Je prends une grande inspiration, et je rouvre les yeux, tout en tournant la tête en direction de la chaleur. Sauf que la, mon nez atterri dans une masse de cheveux bouclés et je me recule un peu rapidement. La personne à coté de moi grogne légèrement, et se retourne, mais sans se réveiller.

Oh. Ashton.

Evidemment, qui d’autre ?

Je sens mon cœur battre à 10 000 à l’heure. 1) Parce que je suis dans son lit et que son visage est à même pas 3 millimètres du mien, et 2) parce que wow. Ca veut dire que c’était vraiment pas un rêve.

Je déglutis péniblement, parce que mon esprit est encore un peu confus. Je suis dans son lit donc. Ce qui veut dire qu’il a pas eu le courage de me ramener hier soir ? Il faut dire que je suis vraiment loin – au moins 5 portes après la sienne.

Hier soir… Je me sens rougir de la racine des cheveux jusqu’au bout de mes orteils, et je me tortille presque sous la couette, sauf que ça n’arrange rien ; Ashton fait glisser inconsciemment sa paume sur mon ventre, avant de la placer sur ma taille et de m’attirer à lui, dans un « oof ». J’ai jamais eu aussi chaud de toute ma vie.

Nos jambes s’emmêlent et j’enfouis mon nez dans ses cheveux qui sont écrasés contre l’oreiller, avant de prendre une grande inspiration. Putain, qu’est-ce qu’il sent bon, j’en reviens toujours pas. Et hier, dire que j’avais mes mains dans ses boucles lorsqu’il… Je manque de m’étrangler sous le souvenir, et je me maudit, parce que je suis presque sur que je risque d’avoir des soucis en dessous de la ceinture dans quelques minutes. C’est dur d’être un mec putain.

Qu’est-ce qu’il est beau. Plus je le fréquente, et plus je le trouve séduisant, ce qui normalement devrait se passer autrement ; la majorité des gens finit par se lasser de ce qu’elle voit tous les jours. Mais je pourrais le peindre, chaque détail, chaque forme.

Ca me fait penser à Dernière Danse, de Kyo.

« J’ai longtemps parcouru ton corps, effleuré cent fois ton visage, j’ai trouvé de l’or et même quelques étoiles… »

Je soupire, parce que je suis juste un vieux lover dans l’âme. Lentement, je sors ma main de sous la couette et je viens effleurer sa joue du dos de ma main. Il est si… paisible quand il dort. Un ange, presque. Et là, alors que j’allais retirer ma main, je le vois ouvrir les yeux. Je me fige presque instantanément, pour voir sa réaction. Sauf que la première chose qu’il fait, c’est me coller encore plus à lui – si c’est possible – et enfouir son nez dans mon cou.

Je vais vraiment avoir un problème.

« Bonjour à toi aussi, Ash. »

Il marmonne une réponse à peine audible, et ça fait courir des frissons tout le long de mon corps. Il finit par se reculer après quelques minutes, et me regarde, avec un air d’à peine réveillé, mais tendre à la fois. Et… J’ai horriblement envie de l’embrasser.

Alors je l’embrasse.

Je m’avance à peine, et je pose mes lèvres sur les siennes. Rien à voir avec hier soir, qui était un baiser langoureux, plein de désir et de passion. Celui là, c’est le coté mignon et tendre de… ce qu’on a.

J’allais dire relation, mais, ha, on a jamais dit qu’on était ensemble. Seulement… on est bien tous les deux. Et j’ai pas trop envie d’y penser pour le moment, parce que ça pourrait casser les choses entre nous.

Je le sens répondre à la pression de ma bouche, et le tout reste très innocent, sans langue, rien ; really sweet. Sa main reste bien en place sur ma taille, même si j’aurais pas dit non si elle avait glissé sous mon t-shirt, si j’avais pu sentir ses doigts sur ma peau…

Il se recule, et je l’embrasse une dernière fois, furtivement, avant de le regarder et de lui faire un sourire de travers. Il me rend mon sourire avant de rire et de s’enrouler un peu plus dans la couette. Sauf qu’en regardant derrière lui, je vois le réveil qui affiche 8h49. Et là, je déchante.

« Oh merde, oh merde, oh merde, Ashton, j’ai un cours dans 10 minutes, je suis beaucoup trop en retard. »

Je me lève et pousse un petit cri, parce que le choc thermique est affreux : je passe de la chaleur de ses bras à la fraicheur de la pièce, en plein hiver. Je suis en boxer, et en t-shirt, et comme je tiens pas à ce qu’on voit… que je me suis pas changé.

Alors sans trop lui demander son avis, je fouille dans ses placards, et je change rapidement de haut, sentant son regard sur moi, avant d’enfiler mon jean, et de passer une main dans mes cheveux en bataille. J’étais tellement absorbé par Ashton que j’ai même pas remarqué mon lourd mal de tête, conséquence de la veille.

Avant de sortir, je me retourne, et je le vois, sur ses coudes, me regarder avec de grands yeux. Je penche la tête sur le coté, et je lui souris.

« Je t’envoie un sms d’accord ? »

Je le vois hocher la tête, et je me mets à détaler après avoir claqué la porte, en espérant arriver à l’heure pour mon cours.
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MessageSujet: Re: Jealousy, turning saints into the sea. Jealousy, turning saints into the sea. EmptyMar 18 Fév - 21:47

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