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| En pleine obscurité, je vois enfin la lumière! [Maël] | |
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| Sujet: En pleine obscurité, je vois enfin la lumière! [Maël] Mer 23 Oct - 16:00 | |
| En pleine obscurité, je vois enfin la lumière! Ces temps derniers, j’avais tant appris sur James et sa vie, du moins en apparence sur qu’il était si mystérieux et réservé sur certains pans de sa vie. J’vais la sensation de passer toujours en second plan. La preuve en avait été pour diverses choses. Cailin cette femme si attirante que chaque homme ne pouvait détourner les yeux d’elle, pas même James , puis cette vérité familiale, concernant Kirby , la demi-sœur de mon cher et tendre…Enfin un tout qui faisait penser que je n’avais pas une place attitrée si importante que cela dans la vie du châtelain. Certes je savais qu’il m’aimait mais peut-être mal au final, non ? Soupirant dans mon lit, je ne trouvais pas le sommeil. Louna dormait à point fermé, James était en réunion à l’extérieur, encore un de ses rendez-vous professionnel qui n’en finissait plus, mais j’avais décidé et accepté ce train de vie avec ses avantages et ses inconvénients mais…oui parce qu’il y avait un mais…j’étais seule, je me sentais seule…Et triste depuis bien longtemps. J’avais beau tenté de me livrer à lui à plusieurs occasions mais le voyant très pris par ses affaires ou ne souhaitant pas l’embêter par mes « caprices » je décidais de me taire et de faire passer cela, cet état de mélancolie sur le compte de la fatigue. Me levant et me vêtissant après avoir vu l’heure tardive, je décidais malgré tout d’appeler Maël. J’avais besoin d’un ami, d’une oreille attentive, et d’être entre de bonnes mains pour un pur instant t de réconfort et connaitre son point de vue sur tout cela. De plus cela faisait longtemps qu’o ne s’était pas vu et il me manquait. Je ne pensais pas qu’il me réponde mais à ma grande surprise il le fit. Un simple sms envoyé, lui demandant si tout allait bien et vice versa mais on se connaissait tant qu’il put déceler mon état de détresse. Me disant qu’il arriverait sous peu, je me levais et enfilais une tenue plus adéquate que ma simple nuisette de flanelle. Je descendis à la cuisine, nous préparant café, thé et petits gâteaux aux chocolat qu’Alfred avait préparé plus tôt dans la journée. J’ouvris le portail afin qu’il puisse entrer ; quand soudain je vis les feux d’une voiture, c’était celle de Maël. Il se gara, j’allais à sa rencontre lui ouvrant la porte, heureuse de le voir, et ce au beau milieu de la nuit, me jetant presque dans ses bras ! « Oh Maël tu es venu ?!Je suis si contente. Entre voyons ! »Dis-je tout en me défaisant de son étreinte et refermant un battant de cette grosse porte de château. Je l’invitais à me suivre dans le salon avant de s’installer confortablement ou l’on pouvait sentir l’odeur du thé chaud et la senteur d’un bon café. Je ne savais par où commencer tant j’étais émue de le voir ici ; enfin un réel ami sur qui je pouvais compter. Assise à ses côtés, je le regardais. « Alors dis-moi comment vas-tu ? »Depuis le Texas, je ne l’avais pas revu et je tenais à être présente pour lui pour les temps à venir, ayant fait passer mon histoire avec James avant tout le reste excepté mes études. . CODE TOXIC GLAM |
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| Sujet: Re: En pleine obscurité, je vois enfin la lumière! [Maël] Dim 27 Oct - 11:42 | |
| La première épreuve des Olympiade s'était terminée sans trop de catastrophe. Je repensais encore au moment le plus hilarant de ces quelques minutes. C'était quand Aengus avait eu la merveilleuse idée de tirer sur James avec un pistolet de peinture. Je revoyais encore et encore le professeur s'effondré après avoir été touché en plein dans sa virilité. Pas de doute là dessus, la gamma allait prendre un sacré sermon de la part de James. Même si je ne connaissais pas encore véritablement les liens qui les unissaient, je savais qu'ils étaient plutôt proches. Au moment où le professeur était tombé à genoux, se tenant au bureau, j'avais pensé intérieurement que ce traitement était bien fait pour lui s'il maltraitait ma melilleure amie, s'il lui faisait du mal. Je l'admets, ce n'est pas très jolie de la part d'un futur grand juriste (et oui, j'aime prévoir la perfection pour mon avenir). Et d'autant plus que je critiquais intérieurement un homme que je serais peut-être amené à fréquenter plus souvent, maintenant que Maëlle avait déménagée chez lui. Si chaque fois que je voulais la voir, il fallait que j'ailles à son château, je le verrais certainement. Mais nous n'étions pas fait pour nous aimer, je pense. Il jalousait la relation que j'avais avec Maëlle et j'attendais le moment où il ferait du mal à la texane. Comment s'entendre dans de pareilles conditions ? Peut-être comprendrait-il qu'il n'avait rien à craindre de moi, je n'allais pas subitement éprouver un coup de foudre pour sa petite amie, je la connaissais depuis trop longtemps pour avoir ce genre d'envie. La seule chose que je voulais pour elle, c'était un bonheur éternel. Ce soir était un soir où je bossais plutôt que de sortir. Je me ménageais des soirées sans partir à droite à gauche, pour reprendre les cours de la semaine, faire les dissertations et autre commentaires. Il fallait que je maintienne mes notes encore cette années si je voulais une chance de finir major de promo. Et comme c'était mon souhait le plus cher, il fallait qu'il se réalise. Bien entendu, je ne travaillais pas uniquement un soir par semaine, sinon, j'aurais tout juste réussi à suivre les cours. Je passais mes heures libres à la bibliothèque universitaire ou dans des cafés, avec mon ordinateur comme ami pour apprendre les cours, trouver mes failles... Certains autres Omégas me prenaient pour un fou, eux faisaient le strict mininum pour avoir les notes demandées par le doyen pour rester dans la confrérie, et profitait du reste de leur temps pour faire la fête. Mais moi, j'avais été élévé dans l'optique de devenir un jour quelqu'un de connu et renommé dans son milieu. Et même si je reniais tout ce que j'avais été avant de perdre Cameron et d'entrer à la fac, je gardais toujours ce profond sentiment de battant. Je voulais quelque chose, je l'obtenais, aussi simple que ça. Simplement, j'avais changé ma façon d'agir. Autrefois, j'aurais fait en sorte que les meilleurs que moi abandonne la course, de manière absolument pas morale. Aujourd'hui, je me battais à la loyale pour obtenir cette place et j'en profitais pour faire bénéficier mes amis de mes capacités. À quoi bon être le roi du monde si personne ne vous parle ? Je n'en voyais personnelement pas l'interêt, même si quelques Epsilons que j'avais fréquenté quand j'étais encore dans cette confrérie, ne raisonnait que par cette idée. Ces fils de riches étaient arrogants, et quand je les voyais, cela me rappelait la personne que j'aurais pu devenir et ce qu'il avait fallu pour que je finisse par me rendre compte que j'étais dans le faux. La soirée était bien avancée, j'avais une tasse de café à coté de mes feuilles de brouillon. Le texte que je devais commenter commençait enfin à s'éclaircir, me permettant de comprendre certains passages. J'avais presque réussi à dégager un plan. Il était vraiment tard, quand je regardais l'heure sur mon portable, je compris que la plupart des gens normaux devaient être en train de dormir, et mes fêtards d'amis déjà bien amochés. Je souris tout seul en retournant à mon texte. Mon portable sonna. J'avais un message de Maëlle, ce qui était étonnant pour l'heure qu'il était. Je ne l'avais pas vu depuis notre séjour au Texas, elle me manquait, mais je ne comprenais pas pourquoi elle était encore debout à cette heure. Quelque chose ne devait pas aller, j'en étais presque sûr. En quelques secondes, j'avais avalé la fin de ma tasse de café, j'avais passé un jean, plus élégant que mon short de sport, et j'attrapais ma veste en cuir. Dans le même temps je lui envoyais un sms pour la prévenir que j'arrivais au château. Je ne savais pas ce qui se passait, mais je soupçonnais que cela avait à voir avec sa nouvelle vie au château. Je pris les clés de ma sublime voiture, cadeau de mon abruti de père. Je ne respectais pas les limitations de vitesse sur la route dans ma précipitation à voir ma meilleure amie. Heureusement, il n'y avait personne sur la route, en raison de l'heure tardive. Je passais l'immense portail menant à la nouvelle demeure de Maëlle. Elle avait dû apercevoir ma voiture arrivée, parce que le temps que je la gare et elle me sautait dans les bras. Je l'enlaçais. J'étais heureux de la revoir, enfin. « Oui je suis venu. Tu te rappelles : j'avais dis que je serais toujours là pour toi, à toute heure et en tout lieu. Je ne suis pas du genre à rompre une promesse pareille » Seulement en la voyant je compris que'elle m'avait manqué. Je la suivis dans son immense demeure, la tenant toujours dans un bras. Elle nous conduisit dans un salon. « Moi, ça va. Mais je n'ai pas l'habitude de recevoir des textos de ta part aussi tard. Quelque chose ne va pas Maëlle ? ».
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| Sujet: Re: En pleine obscurité, je vois enfin la lumière! [Maël] Lun 28 Oct - 15:23 | |
| En pleine obscurité, je vois enfin la lumière! J’attendais avec impatience la venue de Maël, cela faisait trop longtemps, bien trop longtemps que nous ne nous étions pas vu et cela me réchauffait le cœur ! Le voici donc arrivé à la porte du château ou je lui sautais dans les bras, heureuse depuis bien longtemps ! Un large sourire et me voici pendu à son cou. Ses mots me touchèrent à un point que de le sentir tout près et proche de moi me fit grandement plaisir. « Merci Maël. Et je te promets cette même promesse ! »L’entrainant donc nous allions au salon, ou j’vais préparer de quoi nous rassasier si toutefois on avait un petit creux. L’invitant à prendre place sur le sofa au luxe imparable –James avait eu bon gout pour le coup, c’était d’un style contemporain, rien à voir avec certaines pièces de ce château – avant de voir Alfred apparaitre, l’air soucieux avant de m’apercevoir. «Mademoiselle a-t-elle besoin de mes services ? »Un large sourire, ne pouvant cacher mon enthousiasme, je me tournais vers le majordome tout en servant de quoi abreuver mon invité. « Merci Alfred, mais je devrais pouvoir m’en sortir, vous pouvez disposer et bonne nuit. »C’était une manière très polie de mettre Alfred en stand-by, et lui faire savoir que je saurais gérer pour le reste du temps où Maël serait présent en ces lieux. Terminant donc de les servir lui tentant de quoi grignoter et de boire, je me servis à mon tour tout en me plaçant à ses côtés pour enfin répondre à sa question avec cet air impassible où nul l’aurait pu lire dans les pensées. « Je suis désolée, je n’arrivais pas à trouver le sommeil et j’avais besoin de voir un ami. Mais je te rassure, tout va bien ! C’était simplement un moment de solitude. Tout est tellement grand ici, et presque personne n’y vit alors parfois je trouve le temps long. »Pourtant je potassais mes livres de cours, ayant entamé un nouveau cursus en médecine après l’obtention de mon diplôme, me donnant droit à pratiquer ma passion la photographie, mais je voulais aller dans un autre domaine, et venir en aide aux gens. « Et j’avais besoin de me trouver des repères et tu en fais partie, c’est pour ça que j’ai souhaité te joindre. Avoir un petit peu de « moi » dans son grand « chez lui ».Oui, je disais de « moi » car Maël faisait partie intégrante de ma vie et ce depuis toujours !je ne me voyais pas vivre sans lui, il était comme mon frère, celui que j’avais perdu lors de notre naissance, mon jumeaux, Cameron. Maël était tel un substitut mais un ami également…je ne me sentais pas réellement chez moi, je vivais ici mais je n’avais pas de pièce propre à ma personne. J’étais telle une invitée pouvant rester le temps qu’il me plairait, à découvrir encore le recoin de cette immense bâtisse. M’approprier les lieux me demanderait certainement un long moment, si toutefois j’arrive à me sentir ici chez moi, malgré quelques fantômes du passé qui étaient toujours omniprésents dans la vie du châtelain, comme la défunte mère de Louna… « Et toi dis-moi alors quoi de neuf ? Je veux tout savoir ! »Je levais la tasse jusqu’à mes fines lèvres tout en posant mes yeux sur lui, attentives à ce qu’il allait me raconter ! Je sentais que la soirée allait être des plus agréables ! Et puis nous ne faisons rien de mal, juste un moment entre amis, très bons amis à discuter même si c’était au beau milieu de la nuit ! CODE TOXIC GLAM |
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| Sujet: Re: En pleine obscurité, je vois enfin la lumière! [Maël] Sam 2 Nov - 19:29 | |
| Arriver dans ce luxueux château était perturbant. Cela me rappelait que j'étais également l'héritier d'une fortune dont je ne voulais pas. Mais savoir que Maëlle pouvait bénéficier d'un luxe pareil grâce à son petit-ami me comblait. Elle n'aurait plus à devoir choisir entre deux choses qu'elle voulait. Elle pouvait tout avoir. Comme moi. Et parfois ces possibilités étaient déroutantes. Et ce château, même s'il ne semblait pas lugubre, était si grand que je m'y serais probablement perdu tout seul, et la solitude devait être une compagnie régulière. Je n'aurais pas pu vivre dans un lieu pareil. L'immensité me rappellerait toujours à quel point on peut être seul dans la vie. Je me demandais où était James. Après tout, Maëlle n'aurait certainement pas envisagé de m'inviter si James avait été présent. Je ne dirais pas que je ne serais pas venu s'il avait été là, mais cette rencontre aurait été beaucoup plus inconfortable. Je persistais à penser qu'il était jaloux de la relation que j'entretenais avec sa petite-amie, et moi j'attendais le faux pas qui démontrerait que, malgré sa richesse, il était quand même un méchant. Nous ne pouvions pas nous entendre, à moins de baisser cette barrière de méfiance qui nous entourait. Et cela ne semblait pas envisageable. Toutefois, je savais reconnaître qu'il n'avait, pour le moment, rien fait pour me faire croire qu'il n'était pas la bonne personne pour ma meilleure amie. Nous allions sans doute continuer cette défiance perpétuelle. Mais cela ne me dérangeait pas. Mais je n'étais pas ici pour penser à lui. En plus il semblait absent de ce lieu. Par contre son majordome était bien là. Je me demandais s'il allait raconter à James cette visite nocturne que sa dulcinée avait reçue. À moins que Maëlle ne le fasse avant. Je ne pu m'empêcher de la serrer encore plus fort contre moi quand elle me fit la promesse de toujours être là pour moi. Elle était adorable. Voilà pourquoi je n'envisageais pas ma vie sans elle. Et aussi pourquoi je ne nous voyais absolument pas en couple. Nous nous entendions trop bien, nous ne pouvions être que des amis, relation pourtant bien plus profonde que celle là. Elle était comme ma sœur. Je la protégerais contre tout. C'était mon souhait le plus cher. D'autant que ma sœur de sang n'avait pas besoin de protection, juste d'un coup dans le derrière de temps en temps. Je savais que Bony pouvait se débrouiller toute seule, comme elle l'avait fait pendant si longtemps. Et je n'aurais pas envisager de proposer mon aide. Mais avec Maëlle tout était différent. Je pris place sur un canapé avant d'accepter une tasse de café. Il était tard, mais la discussion entre nous deux pouvaient durer longtemps, autant ne pas s'endormir lors de ce temps partagé avec elle, ces moments étaient devenus si rares. Je pris également un petit gâteau sur le plat. Je n'avais pas eu le temps de manger puisque je travaillais, et ensuite Maëlle avait demandé à me voir, je n'avais pas pris le temps d'acheter à manger en partant. Mais ce n'était pas non plus dramatique puisqu'il y avait les gâteaux au chocolat. Je savourais celui que j'avais pris, il était tellement bon. Je ne quittais pas Maëlle des yeux, pour lui montrer qu'elle avait toute mon attention, ce qui était le cas. « Ne t'excuse pas, ce n'est pas comme si tu m'avais tiré du lit, j'étais en train de bosser. » J'absorbais une gorgée de café. « C'est vrai que ce château semble immense. N'importe qui se sentirait seul ici. ». J'admirais Maëlle, personnellement, je serais parti dans une autre demeure au bout d'une semaine. Mais je ne réagissais pas très bien à la solitude et je le savais. D'un autre coté, cette atmosphère devait se révéler propice au calme et donc plus favorable pour travailler que celle d'une résidence, où tous les étudiants faisaient la fête. Mais ce silence pouvait aussi s'avérer pesant, je le pensais. « Tu devrais peut-être sortir de cette demeure pour éviter de trop sentir ce calme. » Bien que Maëlle affirme que ce n'était pas grand chose, je préférais donner un conseil. Et j'espérais qu'elle s'ouvre un peu à moi. « Tu verras, bientôt, tu te sentiras comme chez toi ici, il faut juste s'adapter. Bien que je comprenne que ce soit difficile puisque cet environnement est vraiment différent de celui dont tu avais l'habitude. Mais je suis ravie de venir ici pour te voir. » Je pris une nouvelle gorgée de mon café, qui était excellent. Elle voulait que je lui raconte ce qu'il se passait dans ma vie. Je ne savais pas très bien où commencer, ni même quoi dire. « Et bien, j'ai commencé ma troisième année de droit, tu t'en doutes... lui dis-je en souriant -j'avais réussi mes partiels avec de bonnes notes- ... ah oui, Bony a été victime des meurtrières de Berkeley, ce qui a occasionné pas mal de stress pour moi, cet été. » Mais je préférais passer sous silence les cauchemars qui avaient fait surface après l'accident de Bony. « Et toi ? Tu as commencé les études de médecine, non ? »
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| Sujet: Re: En pleine obscurité, je vois enfin la lumière! [Maël] Mar 5 Nov - 11:01 | |
| En pleine obscurité, je vois enfin la lumière! Je n’avais jamais eu cette perspective que tout ceci m’appartienne d’une façon ou d’une autre. Je n’étais pas chez moi, je n’avais pas choisi ce lieu, ce n’était pas mon mobilier et rien ne m’accrochait à ce château excepté les occupants. James m’avait fait cette demande de venir m’installer auprès de sa personne et de sa fille Louna, pour plus davantage à savoir se voir plus souvent sans réellement former une famille. Chacun faisait ce que bon lui semblait en fonction de son emploi du temps, il en va de soi. Nous n’avions presque jamais diné ensemble tous les trois, tant chacun avait ses occupations à heures décalées. Sans oublier que cet édifice était majestueux et immense qu’il était parfois difficile de se croiser, étonnant non ?! Vivant sur le campus, la chaleur humaine y était plus présente, on partageait nos chambres, on avait nos prises de têtes parfois ou nos fous-rire mais ici c’était clairement différent ! Je n’avis come camarade de chambre que James. Je le sentais parfois le soir venir se coucher très tard, étant un homme des plus importants et très pris par son métier d’homme d’affaire, où il se rendait à des repas à ne plus en finir que l’attendre m’était impossible devant me lever très tôt chaque matin pour mes cours et mes heures à l’hôpital. Un rythme de vie bousculant en bien des sens. Mais je voulais à tout prix obtenir le meilleur de moi-même pour devenir un prestigieux médecin un jour, ou médecin tout court… Nous allions enfin passer un peu de temps ensemble même si je doutais que Alfred ne tienne sa langue auprès de James sur cette visite si tardive.je le lui en parlerais en temps voulu, là, n’était pas ma préoccupation première et puis je ne faisais rien de mal, si ? J’étais libre de faire ce que bon me semblait non ? Prenant tasse et petites gourmandises en mes mains, je m’informais de ce qui s’était passé dans la vie de mon meilleur ami ces temps derniers où nous avions perdus contact quelques peu… Un sourire à son encontre de savoir et de voir que jamais je ne le dérangeais, et que toujours il semblait ravi d’avoir de mes nouvelles. Il ne m’avait jamais envoyé balader sur les roses, jamais on ne s’était disputé et pourtant il y aurait pu y avoir toutes les raisons du monde qu’il y ait querelles entre nous. Son père, les défiant de m’approcher plus jeune au temps au Cameron était encore des autres, sa Sœur Ebony avec qui j’avais toujours été en froid et encore au jour d’aujourd’hui, sa relation suspicieuse avec James, mon petit-ami, bref un cocktail qui aurait pu exploser depuis bien longtemps mais jamais il n’y eu la moindre étincelle pourtant ! Nous étions telles des âmes sœurs Maël et moi, il faisait partie de moi, de ma vie, de mon univers. Qui pourrait se sentir entouré dans pareil lieu ? Même si James avait décoré le tout assez harmonieusement et de gout moins rustique. « Pourquoi ne viendrais-tu pas passer quelques jours ici ? Ce serait sympa ? On pourrait veiller tard, discuter de tout et de rien et monter à cheval comme au Texas ? Qu’en dis-tu ? C’est une bonne idée, non ? »Cette idée me réchauffait le cœur que j’en avais un large sourire aux lèvres ! Les yeux pétillants j’attendais de voir sa réaction et d’avoir son approbation ! Il n'avait pas tort certes mais si j’étais venue ici c’était pur profiter davantage de James et de nouer des liens avec Louna. Je devais de m’y tenir et de ne pas jouer au fantôme, même si parfois je m’octroyais des moments rien qu’à moi comme des sorties entre mais avec Joe, après mes heures de gardes intensives. Chose que je n’avais pas encore dites à James, n’en ayant pas eu l’occasion. Mais j’étais libre de vivre comme bon me semblait non ? Sans toujours rendre des comptes ? Je n’étais pas une de ses employées devant rapporter les moindres fais et gestes de ma journée, si ? « Ne t’en fais j’ai tout de même des amis, avec qui j’ai gardé contact même si ce n ‘est pas évident de les amener ici. Mais je tiens à garder une certaine liberté, une certaine indépendance c’est pour ça que j’ai peut-être trouvé un travail d’ailleurs…Jouer les Dames d’Émeraudes ne me tente pas et je préfère gagner mon propre argent que de dépenser celui des autres, celui de James en l’occurrence ? »Me sentir chez moi, Ici ? Il me faudrait au moins une bonne semaine pour m’approprier une seule pièce alors le château tout entier, il me faudrait des siècles ! Mais j’appréciais grandement les intentions de Maël à mon égard, à savoir à toujours me mettre le plus à l’aise possible même dans des situations qui me sont des plus délicates. Sur ces paroles, je bus également cette boisson chaude et mordit dans ce fameux fondant au chocolat qu’Alfred savait si bien cuisiner ! Un pur délice ! Sur ce, Maël m’expliqua donc ce qui se passait dans sa petite vie, ses études en cours, son obtention des partiels et là, quelle révélation ! « Pardon ?! »Dis-je tout en manquant de me renverser la tasse chaude entière sur moi, que je m’étais tout de même brûler un peu, le café fumant traversant mon jean que je tamponnais de suite après avoir reposé ma tasse et ma part de gâteau. J’en revenais pas. Certes, nous n'étions pas amies elle et moi au contraire mais apprendre une telle chose était toujours un choc ! « Pourquoi ne m’as-tu rien dit ?! J’aurais pu t’aider à…à je ne sais pas moi, mais j’aurais pu être un soutien pour toi et aussi pour ta sœur, même si nous ne sommes pas les plus grandes amies du monde, voire pas du tout d’ailleurs mais… »Soupirant un bref instant et reprenant mes esprits après cette nouvelle choc, je repris. « On parlera de moi plus tard. Alors raconte-moi un peu ce qui s’est passé ! Et ne me ménage pas, de toute façon je saurais si tu me mens ou pas ! »Je le connaissais trop bien pour déceler chez lui le moindre signe de faiblesse ou d’entourloupe. Et puis perche dans les hauteurs de Sans Francisco je m’étais un peu écartée de Berkeley durant les mois d’été. CODE TOXIC GLAM |
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| Sujet: Re: En pleine obscurité, je vois enfin la lumière! [Maël] Dim 10 Nov - 14:56 | |
| Maëlle m'avait manqué plus que ce que je pensais. Enfin, je n'avais pas fait attention au fait qu'elle n'était plus présente, disons que j'avais eut d'autres choses à penser. Comme ma sœur qui avait faillit mourir. Mais maintenant que j'étais à ses cotés, je me rendais compte combien cela avait été dur sans elle. N'ayant pas Maëlle à mes cotés, je n'avais parlé avec personne de l'accident de Bony. Elle ne voulait pas que j'en parle sur le campus et j'avais tenu à respecter ce qu'elle demandait. Après tout, c'était ça vie, elle faisait ce qu'elle voulait. Du moment qu'elle me laissait participer à sa vie, je tenais à faire ce qu'elle demandait. Mais je savais que si j'avais eu Maëlle à mes cotés, elle aurait été au courant, je n'aurais pas pu lui cacher. Elle savait quand je n'allais pas trop bien et elle aurait eu vite fait de trouver ce qui n'allait pas. De toute façon, tout le campus ne parlait que du tueur cet été. Et les accidents qui avaient été provoqués par sa faute étaient notoires. Mais la texane n'était pas sur le campus, elle vivait désormais chez James. Et lorsque je vis à qu'elle avait du mal à s'adapter à sa nouvelle vie, je compris que j'avais bien fait de ne pas essayer de lui parler de l'accident de Bony. Elle se serait sans aucun doute inquiétée, et elle n'avait pas que mes affaires à s'occuper. Je ne voulais en aucun cas être un fardeau pour Maëlle. Je ne voulais pas qu'elle finisse par me laisser tomber parce que je me plaignais trop de mon sort. D'autant que, malgré tout ce que j'avais vécu, je savais que ma vie n'était pas si horrible que ça. D'autre vivaient des trucs biens pire et s'en sortait avec le sourire. Tout un tas de raison avaient fait que je n'avais pas contacté Maëlle à propos de Bony et pourtant quand je vis sa réaction, je su qu'elle aurait été présente pour moi si j'avais demandé son aide. Ce qui me confortais dans mon idée que j'avais bien fait de ne pas le faire, il fallait qu'elle commence par s'adapter à sa nouvelle vie avant de se soucier des autres. D'autant que je ne m'en étais pas trop mal sorti avec ma sœur. Enfin, ça aurait pu être bien pire. Je me rappelais le jour où j'avais appris cette agression. Cela faisait sans doute une semaine ou deux déjà, qu'elle était tombé dans ces escaliers. Mais je n'avais pas été très attentif à ce qui se passait sur le campus à ce moment. Je me battais avec mon père quasi quotidiennement à ce moment là. Et la première soirée à laquelle j'assistais depuis le bal de fin d'année était celle où un ami m'avait appris l'agression. Il m'avait demandé des nouvelles de Bony comme si j'aurais du en savoir un peu plus sur ce qu'il se passait dans sa vie et quand il m'avait raconté ce que le tueur de Berkeley avait fait, j'avais carrément paniqué. J'étais sorti, en panique complète, de la boite de nuit. Et, n'ayant pas pris ma voiture pour venir à la soirée, j'avais traversé la ville en courant alors que j'avais déjà pas mal bu. Et je m'étais retrouvé comme un con à l'hôpital, à devoir attendre l'heure des visites. Mais je n'étais pas rentré chez moi dans l'intervalle. J'avais attendu, sur une chaise, au service des urgences. J'avais aussi pas mal flippé. Pendant les heures d'attente, je revivais ce que j'avais ressenti quand mon père m'avait appris la mort de Cameron. Mais je paniquais, non plus pour mon jumeau, mais pour ma sœur, la seule que je considérais comme faisant encore parti de ma famille. Sans elle, je me retrouverais tout seul. Et je ne le voulais pas. Raison pour laquelle après avoir tenté toute sorte de négociation avec elle pour qu'elle accepte de reprendre une vie normale et sortir de l'hôpital, j'avais fini par m'énerver sur elle. Je m'en voulais de cet éclat, et en même temps, j'étais épuisé à ce moment, n'ayant pas dormi pendant plus de 24 heures. Et c'était ces cris qui avaient fait réagir ma sœur. J'avalais une gorgée de café alors que Maëlle me faisait une proposition assez inattendue. Et pourtant, dès qu'elle surgit, je fut emballé. « C'est une super idée Maëlle !! Je suis partant à deux cent pour cent. » Je préférais ne pas songe au fait que je finirais sans doute par croiser James dans ce château et priais pour que ce ne soit pas le cas. D'autant que j'étais en sa présence bien trop souvent à mon goût maintenant qu'il faisait parti de mon équipe aux Olympiades... Mais ceci n'était qu'un trop petit inconvénient face à l'idée de passer quelques jours avec Maëlle. « C'est une bonne chose que tu gardes le contact avec des gens de l'extérieur. » Et pourtant je savais que je serais désespéré à l'idée de devoir rentrer dans une maison aussi immensément vide chaque soir. Quand j'évoquais l'accident de Bony, Maëlle voulu tout savoir et je lui fut reconnaissant de ça. Elle m'offrait la possibilité d'évoquer ce qu'il s'était passé. Chose que je n'avais pu faire cet été. Bien entendu, et même si elle me demandait de ne rien lui caché, je comptais passer sous silence le retour de mes cauchemars suite à ça. Après tout, c'était assez personnel. Et toutefois, assez traumatisant pour moi puisque j'avais songé quelques fois à rentrer au Texas, quelques jours. Non pas pour voir mon père, mais pour me rendre sur la tombe de Cameron. C'était idiot, mais quand j'étais là bas, je me sentais apaisé. Mais je ne l'avais pas fait. « Le soir du bal, soirée du meurtre, Bony avait du croiser le tueur. Mais le pire c'est qu'elle ne l'a pas capté. Enfin bref, celui ci s'est rendu à une réunion entre étudiants. C'était l'idée de la police je crois, ces réunions : mettre en présence deux confréries et les voir se déchirer. Le tueur a frappé ma sœur et l'a ensuite balancé dans les escaliers. » Mon récit de cette partie de l'histoire pouvait sembler assez détaché, mais je ne l'avais pas vécu moi même. « Je ne l'ai appris que deux semaines plus tard en fait. Et quand je l'ai su, je me suis précipité à son chevet. » D'ailleurs, les infirmières m'avaient pris pour un fou, je débarquait à quatre heures de matin alors que les visites ne se font qu'à partir de huit heure. « Je n'en ai parlé à personne parce qu'elle ne le voulait pas. Et elle ne voulait personne auprès d'elle. Je me suis battu contre elle pendant ce qu'il me sembla être des heures avant qu'elle n'accepte de sortir de l'hôpital. Je crois d'ailleurs que le personnel médical fut heureux de cette sortie. Comme tu t'en doute, Bony n'a pas été très aimable avec eux alors qu'ils voulaient juste l'aider. Mais elle ne supporte pas vraiment d'être aussi diminuée » Et j'étais très reconnaissant à Zayn qui avait même réussit à envoyer ma sœur en rééducation. Je n'envisageais pas vraiment ne plus jamais la voir marcher à cause de sa fierté. « Voilà ce qui s'est passé »
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| Sujet: Re: En pleine obscurité, je vois enfin la lumière! [Maël] Mar 19 Nov - 10:07 | |
| En pleine obscurité, je vois enfin la lumière! C’est un pur instant de bonheur que de me retrouver avec Maël, à discuter, à le savoir près de moi. C’était réconfortant non que je n’étais pas heureuse mais je me sentais parfois bien seule en cette demeure. Un rythme de vie affolant, ne faisant que de se croiser avec James que je voyais et passais plus de temps avec Louna avec mon cher et tendre. C’était une bonne chose pour la fillette et moi-même, on resserrait plus de liens, même si nos débuts avaient été houleux. Avec le temps, de la patience, de la compréhension et certaines limites pour chacune, nous avions réussis à trouver un juste milieu et tout se passait au mieux ! Période où je m’étais donnée à deux cent pourcent dans cette nouvelle façon de vivre. Ici au château. Je devais prendre mes marques, faire en sortes de vivre au mieux dans ce domaine des O’Malley en y faisant ma place sans piétiner l’espace vital de Louna et de James. Ne pas interférer entre ce père et sa fille, ne pas briser cette bulle qu’ils s’étaient construites au fil du temps. J’attendais qu’ils intègrent à leur espace privé afin de faire partie de « cette famille ». Je n ‘avais pas encore ce sentiment d’en être mais me sentant telle une amie très très proche…Drôle de sensation. Les sorties à trois étaient rares au finale –pour cela, il faudrait ajuster nos emplois du temps afin de se trouver un créneau commun, pas une mince affaire- James en tant que professeur et businessman réputé, moi étudiante en médecine et ayant trouvé un travail depuis peu, Louna avec ses activités extra-scolaire et l’école, telle une vraie famille de Ministres ! Une distance s’était donc créée entre Maël et moi, mais je voulais remédier à cela et me sentir de nouveau proche de lui même si notre lien était indestructible. Liés à jamais c’était une certitude ! La preuve en était qu’après cette « période d’absence », on se retrouvait là, tous les deux à se confier nos petits soucis ou ce qui pouvait nous traverser l’esprit. C’est bon de se sentir écouté, soutenu et aimé au final ! Il nous fallait nous retrouver tous les deux, comme par le passé. Nous étions comme une sorte d’équilibre l’un pour l’autre, sans oublier tous ces points communs qui nous liaient….frère jumeau perdu, même prénom, même ville d’enfance, bref un tout qui avait fait qu’on s’était tout de suite entendu et apprécié même si nous étions de classe sociale différente, soucis majeure pour son père qui avait toujours mal vu notre forte amitié et ce petite notre enfance…Que dirait-il s’il apprenait que désormais je vivais auprès d’un milliardaire ? Mais je m’en fichais pas mal, car ce n’était pas le compte en banque d’une personne qui faisait ce qu’elle était réellement. Le père de Maël avait beau être riche, cela ne changeait rien au fait qu’avec tout l’or du monde il n’aurait pu faire revenir son fils Cameron à la vie…La vie était un cadeau précieux comme ceux qui nous la rendaient plus agréable. Voilà pourquoi je voulais partager de bons moments avec mon meilleur ami et frère de cœur en l’invitant en ces lieux pour quelques temps. Ravi, je le fus aussi ! Un sourire aux lèvres avant de poursuivre la conversation sur notre cercle social. Mais ce qui m’intriguait dorénavant était ce qui était arrivée à Ebony. Je ne l’appréciais guère mais de là à lui souhaiter du mal, non. « Oui j’ai entendu parler de ces réunions. »J’étais outré d’entendre cela. Comment pouvait on s’en prendre à une personne de la sorte, Et avec froideur ?! « Maël, tu aurais dû venir me voir ou m’appeler, tu le sais très bien.je n’en aurais rien dit à personne ! »Dis-je presqu’estomaquée tout en gardant mon attention sur lui. le laissant poursuivre. « Disons qu’Ebony a une sacrée force de caractère et a toujours été indépendante mais dans de pareils moments, se sentir soutenir est une bonne chose. Elle aurait dû ravaler sa fierté et faire part de ses craintes également. »Comment ne pas être traumatisé après une telle mésaventure ?? Choquée aussi ! « Et toi comment te sens-tu ? Je veux savoir comment t’as vécu tout ça ? »Je faisais référence à un passé douloureux qui avait dû revenir à la surface avec la perte de son jumeau… CODE TOXIC GLAM |
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| Sujet: Re: En pleine obscurité, je vois enfin la lumière! [Maël] Lun 9 Déc - 12:41 | |
| Maëlle et moi, une histoire de longue date. Et dire qu'elle était ma meilleure amie ne révélait pas ce que je ressentais pour elle. Elle était tout pour moi. Bien entendu, je n'envisageais pas que l'on sorte ensemble. Ce n'était pas possible. Je ne voulais pas la blesser. Et elle était heureuse avec James, de ça, j'étais presque certain. Bien sûr, elle semblait un peu perdue dans ce château et je la comprenais. Même moi qui avait été habitué au luxe depuis ma tendre enfance, j'aurais du mal à me sentir serein dans un lieu aussi immense. Mais James aimait Maëlle et il ne ferait rien pour la blesser. Toutefois, il ne semblait pas comprendre qu'il n'avait pas de raison de me voir comme un rival. Il faut dire que je n'avais pas vraiment tout fait pour qu'il me voit comme quelqu'un qui ne voudrait pas lui piquer sa petite amie. J'avais toujours été trop ambigu avec Maëlle devant James. Je me souvins de ce bal où j'avais accepté d'être le cavalier de ma meilleure amie puisqu'elle ne pouvait pas y aller avec son cher et tendre. Elle avait plutôt mal pris que James s'affiche avec un mannequin à la même soirée. Et pour la venger, j'avais plus au moins flirter avec elle, tout en restant correct avec elle. Elle savait pertinemment qu'il n'y aurait jamais rien entre nous. Elle était comme ma sœur. Mais James ne le savait pas. Et je ne pouvais pas lui en vouloir. D'un autre coté, ses doutes l'obligeaient à rester sur ses gardes constamment et ce n'était pas pour me déplaire. Mais Maëlle refusait obstinément de parler de James et de sa nouvelle vie. Je voyais juste qu'elle n'y était pas aussi à l'aise qu'avant. Quand elle avait accepté d'emménager chez James, c'était à la base pour passer plus de temps avec lui. Et je me doutais qu'avoir un professeur et businessman comme petit ami signifiait ne pas le voir beaucoup. Je me souvenais que mon père n'était que rarement présent à la maison quand nous étions enfants. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle j'avais pu lier des liens avec Maëlle. S'il avait été plus présent, il ne m'aurait jamais laissé fréquenter quelqu'un comme elle. Mais quand il avait souhaité que je cesse de la voir, ma mère s'était opposé à mon père, pour une fois. Et j'en étais heureux. Désormais je savais que je pouvais compter sur elle en tout moment. Elle m'avait toujours compris. Discuter avec Maëlle m'entraîna à parler de ce qui était arrivé à Bony pendant l'été. Je n'avais évoqué ce sujet avec personne. D'une part parce que personne n'aurait pu vraiment comprendre pourquoi je m'étais tellement inquiété pour ma sœur. Elle était un peu le démon du campus alors personne n'allait pleurer sur son compte. Sauf ses amis les plus proches. Mais elle refusait le contact avec tout le monde. J'avais du me battre avec elle pour qu'elle accepte de sortir de l'hôpital. Et je n'avais pas parlé avec elle de ce que son accident avait ravivé dans ma mémoire. Je ne voulais pas lui rappeler ce qu'elle avait vécu durant son enfance. Le comportement de mon jumeau et le mien avait conduit ma sœur à fuir le domicile familial et vivre plus ou moins dans la rue. Elle n'avait pas besoin que quelqu'un le tire vers le fond alors, j'avais tout garder pour moi. Encore une fois. Et j'avais souris quand j'avais appris qu'elle allait en rééducation. J'étais heureux qu'elle se prenne en main, après avoir passé du temps à l'hôpital dans un état apathique. Elle n'allait pas tarder à redevenir la Bony qui terrorisait les étudiants. La présidente des gammas avait de nombreuses personnes qui ne l'aimaient pas. Certains d'entre eux étaient d'ailleurs surpris quand ils apprenaient que j'étais son frère. Qui aurait cru qu'une personne au caractère aussi indomptable ait un lien de fraternité avec moi, qui selon certain, avait un caractère beaucoup plus doux. Mais je ne pouvais pas avouer à toutes ces personnes que si ma sœur était ainsi, c'était entièrement ma faute... Elle n'aurait jamais été si invivable si je n'avais, avec Cameron, fait de sa vie un enfer. Mais le passé était le passé et Bony avait su me pardonner après tout ça. J'en étais heureux. J'avais pu retrouver une sœur après avoir perdu mon jumeau. Avec Maëlle, elle était la seule à savoir à quel point j'avais été touché par la mort de Cam'. C'était elles deux qui m'avaient aidé à remonter la pente : les deux femmes de ma vie. Sans elles, je ne serais certainement pas ce que je suis. Et je leur étais reconnaissant de tout ce qu'elles apportaient, chacune à leur manière, dans ma vie. Toutefois, celle qui me connaissait le mieux était assurément la bêta, qui avait vu clair en moi après que j'eus évoquer l'accident de Bony... « Je sais que tu n'en aurais parlé à personne. Simplement, je ne voulais pas te déranger avec tout ça. » avouais-je. Après tout, c'était le problème de Bony et je savais que les deux femmes ne s'entendaient pas vraiment. « Oui, mais on parle de Bony. Elle a toujours du compter uniquement sûr elle même. Mais, je sais qu'elle sait que je serais toujours là pour elle. Elle l'a compris maintenant. » Je souris à la question suivante de Maëlle. Elle avait toujours su quand je cachais quelque chose. Et ce que j'évitais de mentionner lui était pour le moins apparu bien trop rapidement. Étais-je prêt à évoquer le retour de mes cauchemars et toute cette panique en moi qui m'avait fait passer de nombreuses nuits blanches cet été ? En tout cas, j'allais devoir en parler... « Et bien, cela n'a pas été facile tous les jours après cet accident. Il aurait pu coûter la vie de Bony et je pense que c'est la raison pour laquelle j'ai tellement paniqué. Alors, même quand j'ai réussi à la sortir de l'hôpital et que j'ai été sûr qu'elle ne risquait plus rien, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à nouveau à tout ce que j'avais enduré après la mort de Cameron. Mais maintenant, ça va. » répondis-je en souriant.
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| Sujet: Re: En pleine obscurité, je vois enfin la lumière! [Maël] Jeu 12 Déc - 18:16 | |
| En pleine obscurité, je vois enfin la lumière! Sans Maël rien ne serait pareil, il était mon âme sœur, le frère que je n’avais jamais eu. Mon meilleur ami et il m‘était indispensable et le fait de l’appeler à n’importe quelle heure et le savoir prêt à venir à mon moindre appel était une preuve de notre grande amitié. Je ne saurais le cataloguer dans une catégorie bien précise engendrant bien des rôles auprès de ma personne. Il était mon repère et l’avait toujours été d’ailleurs. Heureusement que je l’avais lui, ici, à San Francisco pour soigner mes petits bobos, lorsque le ciel s’assombrissait pour moi…La vie de château aurait pu en ravir plus d’un mais pour ma part tout n’était pas si simple. Peu importe si James approuverait ou non sa venue ici, chez lui, de prime abord, mais étant libre de faire comme bon me semblait alors je ne voyais aucune objection à avoir mes propres invités en ces lieux. Je ne savais comment Maël voyait ma relation avec James, ne lui ayant jamais posé la question et peut-être avais-je peur de sa réponse, lui, me connaissant si bien, avec mes bons et moins bons côtés sans oublier mon caractère de Texane ! Ah le Texas me manquait toujours autant tout comme mon père d’ailleurs qui allait se retrouver seul en ces fêtes de fins d’années qui approchaient à grand spas…L’imaginant au coin de sa cheminée, une tasse de café fumant à ses côtés, se réchauffant auprès du feu qui crépitait, des photos de sa vie passé en main. Instant nostalgique, ma mère lui manquant tant et me manquait fortement aussi. Si elle était encore parmi nous, les choses seraient bien différentes, j’aurais une personne à qui raconter mes petits malheurs ou encore mes instants de bonheur…Mais il en était tout autre, voilà pourquoi Maël comptait tant pour moi, il avait toujours été présent depuis ma plus tendre enfance. J’étais ainsi pour lui également, car même ne portant pas Ebony dans mon cœur, je n’avais rien contre elle, j’avais fini par l’accepter telle qu’elle était même si nos rapports avaient toujours été conflictuels. Je savais ce que cela avait pu être pour Maël de savoir sa sœur dans un si sale état, après cette agression. Il avait mal vécu la perte de son jumeau et là, le sort qui s’acharne sur Ebony. La peur viscérale que l’on peut ressentir en pareille circonstance de peur de perdre un être cher, encore une fois, si proche…Je ne comptais pas attaquer sur ce sujet s’il ne le faisait pas d lui-même, mais serait à son écoute s’il avait besoin de se confier et il le savait pertinemment ! Lui en faisant la remarque tout de même, pour peut-être l’aider à se soulager. « Ne pas s’entendre avec une personne ne signifie pas non plus ne pas se préoccuper d’elle, tu le sais ? Et ce n’est pas comme si elle m’était étrangère, je la connais asse z pour son sale caractère ! »Finis-je par dire sur une pointe d’humour afin de faire que l’ambiance devienne plus légère. Après qu’il m’est raconté le sentant soulagé. « Je suis contente de la savoir en meilleure forme. Hey ne me regarde pas comme ça ! Je suis sincère ! »Toujours cette once de taquinerie dans mes paroles, mais j’étais honnête avec lui, cela me soulageait également. Puis ma tasse en main, je pensais à tout et à rien. Regardant la crème se mélanger dans mon chocolat chaud avant de porter mon attention sur Maël. « Je suis désolée de t’avoir fait venir si tard, j’aurais pas dû t’embêter … »Tout en fronçant les sourcils avant de lui lancer un léger sourire. Mais il y avait des choses qui me tourmentaient et je devais évacuer mon stress, même si Maël avait sa dose de soucis. « Tu dois avoir tant de choses en tête, j’veux pas t’ennuyer avec mes petits problèmes, mais…je me sens mieux depuis que tu es là… »Je pris une profonde inspiration avant de me lancer. « Je pensais pouvoir prendre sur moi, mais c’est trop...trop dur. Tu sais quand je suis arrivée ici, j’veux dire au château, c’était pour une question de facilité et je pensais que tout serait plus simple avec James…Mais je me suis trompée…je crois bien que c’est pire. »Je n’avais pas pour habitude de parler de mes histoires de cœurs –n’ayant eu que deux vraies romances en comptant celle-ci- mais je devais me livrer. Sans toutefois tout lui avouer comme ce fameux incident parvenu l’autre soir lorsque j’étais entrée dans son bureau… « Je croyais qu’on passerait plus de temps lui et moi, que tout irait pour le mieux, mais j’me sens pas à ma place, j’ai tout le temps l’impression de marcher sur des œufs et il me met à l’écart de sa vie... C’est difficile à expliquer…Je sais qu’il m’aime mais j’ai l’impression parfois que cela le tourmente à cause de son passé…Je me retrouve dans des situations parfois complexes et non désirées, ça le met en colère et tout bascule…je me demande parfois si j’ai réellement un avenir avec lui. On vit au jour le jour, je ne sais pas ce qu’il espère ou ce qu’il attend de moi c’est frustrant… »Voilà je venais de délier ma langue et étrangement j’aurais dû me sentir soulager mais ce ne fut pas le cas, j’appréhendais grandement la réaction de Maël ou ses propos à venir. Et puis derrière cette grande bâtisse, ce monde de fortune, tout n’était pas si rose… CODE TOXIC GLAM |
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