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Isaac&Aleskie « Just give me a reason »

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MessageSujet: Isaac&Aleskie « Just give me a reason » Isaac&Aleskie « Just give me a reason » EmptyDim 24 Mar - 21:46

ALESKIE & ISAAC

It's been written in the scars on our hearts

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Emprisonner dans les sombres ténèbres de mes cauchemars, je revivais encore et le même rêve, celui que j’étais perdue, aux milieux de ces eaux glacées, les membres paralyser non pas la température, mais la terreur d’une chose qui s’approchait dans l’ombre. Et puis il y avait cette corde, tout au-dessus de moi. Je voulais l’atteindre pour me tirer-là, mais j’étais incapable de bouger mon petit doigt. Mes cris stridents résonnaient en écho, mais aucune réponse ne venait. Je me débattais, je pleurais, j’essayais de m’accrocher. Mon corps coulait de plus en plus dans les profondeurs, la dernière chose que je pouvais percevoir, c’est ses yeux à LUI. D’un bleu glacier cruellement séduisant mais d’un gout amer. Et puis la fin. « Non ! » criais-je à plein poumons. Le souffle court, je posais ma main sur mon cœur dont les battements étaient irréguliers. Je pris plusieurs bouffé d’air afin de me calmer, habituer être dans un tel état de désarroi. Je retirais la couverture qui me protégeait du froid, et posai mes pieds sur le parquet froids de ma chambre. Désespérée, je pris ma tête entre mes mains, faisant taire mes angoisses qui étaient revenues d’un claquement doigt. J’avais l’impression qui se tenait à quelques mètres de moi, tapisser dans l’ombre, seul la clarté de ses yeux trahissait sa présence. La certitude qui était vraiment là, j’ouvris ma lampe par réflexe de protection. Rien. Il n’était pas là et il n’a jamais été là. J’étais à des kilomètres de lui, il y avait peu de probabilité que je le recroise. Mais mon esprit n’était pas du même avis, continuant à me tourmentée. Je m’emportais au moindre craquement de plancher ou d’un faible mouvement dans mon angle mort. Je devenais paranoïaque. Quelle bonne blague, une futur sexologue paranoïaque, de quoi en faire rire plusieurs. Le grincement de la porte m’interpela et les battements de mon cœur reprirent leurs courses. Seulement à sa taille et à sa forme qui se découpe du noir, que je reconnaissais Charlie et son ourson en captivité dans son coude. « Viens ma belle » dis-je en lui ouvrant les bras, cela ne lui prit pas de temps a sauté dans mon lit et se réfugier dans mes bras. Je caressais ses cheveux tendrement pour la calmer, tout comme elle le faisait pour moi par sa simple présence. « Je sais chérie, ce n’est qu’un cauchemar » , elle n’avait pas besoin de dire quoi ce soit pour que je sache son humeur. Je regardais vers la fenêtre et vis que les rideaux empêchaient la lumière de filtrer dans la pièce. Je pris ma fille dans mes bras et ouvrit les rideaux. Charlie grogna par le soudain changement d’éclairage. Un léger rire s’échappa de mes lèvres devant la réaction de ma fille. « Hey regarde Charlie, il fait beau dehors » je pointais le magnifique paysage que nous offrait mère nature en se matin même. Ma fille jeta un coup d’œil avant de s’enlever de sa cachette et regarder vers l’extérieur. « Maman maman, dehors dehors ! » , je lui souris comme réponse, toujours aussi émerveiller quand elle prononçait le mot maman. Oui j’étais une vraie groupie de ma fille, je l’aimais plus que ma propre vie , et repoussait loin le moment où elle me quittera pour continuer sa vie. « Que dis-tu d’aller faire un tour au parc princesse ? » elle hocha activement de la tête avec un grand sourire en bonus. « Bon le petit dej et on y va après ? » lui proposais-je. Elle gigota dans mes bras et je la déposais au sol, la laissant au loisir de courir vers la cuisine. Faisant de même, je rentrais dans la cuisine, préparais à chacune un bol de céréale qu’on dégustait devant les looney tunes. Après le repas terminer, un passage rapide dans les toilettes, je terminais d’habiller Charlie chaudement pour faire face au temps froids de l’extérieur. Je l’installais dans sa poussette et on était partie pour deux heures au parc presidio. Je laissais ma fille jouer dans le parc d’amusement, tandis que je continuais ma lecture que j’avais interrompue la veille. Une heure était passé avant que je fusse interrompu par la prononciation de mon nom. Le ton de voix m’était inconnu, mais quand je découvris son propriétaire, je sus exactement de qu’il s’agissait. « Isaac » et pas que sa présence me surprit, non, c’est celui de la chaise roulante aussi qui m’intriguait. Notre contact visuel fut brisé par ma fille Charlie qui était revenue. À la voir, essoufflée, je compris qu’elle avait couru. « C’est qui maman ? », je ne me retournais vers elle, statufier. « Un ami » lui murmurais-je. Un très bon ami.
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MessageSujet: Re: Isaac&Aleskie « Just give me a reason » Isaac&Aleskie « Just give me a reason » EmptyLun 25 Mar - 19:08

Just give me a reason




Pour Isaac, la vie était un long chemin semé d’embûches. Les obstacles avaient été si nombreux à lui barrer la route, à lui compliquer nettement la vie, l’obliger à faire des détours qu’il ne souhaitait pas emprunter… Oui, pour le jeune homme, la vie n’était pas une partie de plaisir à proprement parler. Néanmoins il fallait la vivre et s’en satisfaire et c’était parfois des petites choses plaisantes qui ressurgissaient pour donner ses couleurs à l’existence mouvementée du garçon. Les épreuves qu’il avait dû braver lui avait parfois fait perdre des personnes, des opportunités, des désirs… Il pensait à son départ de Saint-Pétersbourg pour migrer vers ce grand continent qu’était l’Amérique. Isaac pensait notamment à une petite brunette pleine de vie, Aleksie. Leurs parents s’étaient rencontrés dans le cadre de leur travail et avaient sympathisé, liant leurs enfants durant toute leur enfance. Isaac et sa sœur Indiana connaissait donc Aleksie et son frère depuis des années, mais lors de leur déménagement ils avaient rompus tout liens avec eux, sans réellement comprendre pourquoi. La distance, l’inconnu, peut-être, toujours était-il que cela faisait douze ans qu’ils ne s’étaient pas vu alors qu’Isaac aurait aimé reprendre des nouvelles de la belle brune. Il était renfermé avec les autres, mais en retrouvant cette petite partie de son passé il aurait sans doute réussi à sortir de sa coquille. Encore une nuit agitée pour le bel écrivain, ses cauchemars revenaient, il entendait les cris de Calleigh, sa défunte petite amie. Ils étaient de nouveau dans cette funeste voiture, roulant à toute allure sur l’autoroute… Et ils heurtaient la barrière, les vitres se brisaient, et puis, soudain, le noir complet. Il se réveilla en sueur, comme toujours après ces visions horribles, un hurlement coincé au fond de la gorge, le souffle court, les cheveux en bataille et des larmes naissant peu à peu dans ses yeux. Il se hissa sur son fauteuil roulant réfléchit un instant. La seule façon de se calmer était pour lui de respirer, de sortir de cette chambre où il avait l’impression d’étouffer. Il avala un verre de lait insipide avant de s’habiller à la va-vite et de se décider à sortir de la pièce pour s’aventurer dans la foule naissante qui circulait dans les rues de San Francisco, ayant l’intention d’écrire quelques poèmes sur son précieux carnet.

Le soleil brillait doucement dans le ciel clair, plongé dans ses longues pensées entremêlées, Isaac roulait dans les rues qui se remplissaient de personnes progressivement. Les rayons du soleil caressaient le visage sérieux du jeune homme pensif. Isaac décida de s’aventurer dans un parc qui lui semblait particulièrement calme pour l’instant. Il fit tourner ses roues plus vite et s’apprêta à s’arrêter prêt d’un arbre pour écrire tranquillement tandis qu’un visage capta son attention. De longs cheveux noirs encadraient des traits fins, de beaux yeux en amandes aux longs cils ainsi que des lèvres roses et cet air calme qu’il connaissait si bien. En un mot : Aleksie. Son cœur fit un bon dans sa poitrine quand il la vit et la reconnut. Il n’y avait pas de doute possible. Curieux de voir ce qu’elle était devenue il s’approcha discrètement de la jeune femme qui lisait. « Aleksie ? » fit-il, intrigué. « Isaac » fit-elle, visiblement surprise. Il était encore un peu trop tôt pour engager la conversation et lui demander pourquoi elle était ici. Une jeune fille, encore enfant, au visage rieur accourut près de la demoiselle. Le jeune homme arqua un sourcil, se demandant comme elle pouvait avoir une petite sœur aussi jeune. Etait-ce un membre de sa famille ? Une cousine éloignée ? « C’est qui maman ? » l’évocation du mot « maman » fit l’effet d’une claque au jeune homme. Alors, Aleksie était mère ? Quelle était cette mauvaise blague ? « Un ami » répondit-elle vaguement, une lueur de nostalgie éclairant ses prunelles autrefois pétillantes. « Je… tu pourrais m’expliquer ? » fit-il presque brutalement, se demandant comment son amie d’enfance pouvait avoir changée à ce point.
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MessageSujet: Re: Isaac&Aleskie « Just give me a reason » Isaac&Aleskie « Just give me a reason » EmptyMer 27 Mar - 1:52

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Les souvenirs affluèrent mon esprit. J’avais cette impression de revenir des années en arrières, quand j’étais ignorante de ce que ce monde pouvait bien cacher à une petite fille aussi innocente. La vie était si facile, si douce, si saine. J’avais cet âge où rien ne m’importait, le simple fait de jouer et d’être à l’extérieur me rendait dans une euphorie. Et puis c’est à ce moment que j’ai rencontrée Isaac. Un ans plus jeune que moi, mais mes yeux d’enfant ne voyait aucune différence. Seul le fait d’avoir un nouvel ami m’importait. Il avait été le deuxième frère qui me manquait, pas que Maxim ne complétait pas son rôle, il le faisait à merveille même. Mais ma relation avec Isaac était d’une autre sorte de fraternité. Enfin bref, j’avais aimé plus qu’au tout, notre amitié, mais le destin bat les cartes et nous qui les jouerons, celle qu’on choisira est celle qui nous est destiné. Et c’est ainsi que je l’ai perdu de vue, les parents d’Isaac avait décidés d’emménager dans le territoire américain, m’enlevant par la même occasion mon cher ami. J’avais crié, pleuré, battue pour qu’il reste, mais a cette âge, notre pourvoir d’influence est réduit à néant, je n’avais aucun chance de leur faire changer d’avis. Je devais dire au revoir à Isaac une fois pour toute. Le cœur déchirer, une plaie sanglante, je lui faisais mes adieux non sans lui promette que nous nous marierons un jour et vivrons pour toujours ensemble. Les paroles lourds de promesses, le regard transpercent, à mon âge je ne pouvais pas évaluer le sens de mes mots, mais je disais ce que je ressentais vraiment, à cet âge je ne savais pas mentir, je ne savais pas que parfois on devait cacher la vérité pour le bien des autres. Maintenant aujourd’hui, je savais la vraie raison, je devais garder en secret et inventé une autre histoire sur la naissance de ma fille, de peur qu’elle s’en veuille de sa naissance. Sa venue était une lumière dans mon sombre monde, tout le contraire de ce qu’on peut croire. Bref, je m’égare encore une fois. Les années ont passées, de l’eau à couler sous les ponts, et moi je suis là, dans le parc de Presidio, à me remémorer des souvenirs d’enfance, mon corps encore en choc, ma bouche en manque de parole devant sa présence. « Je… tu pourrais m’expliquer ? » son ton brutal me mis vite sur la défense. De quel droit osait-il m’adresser sur ce ton ? Qu’ai-je pu bien faire pour mériter un tel accueil ? C’est pourtant lui qui m’avait quitté et non moi, je devrais être celle qui serais d’une humeur froide et non le contraire. « Je pourrais te demander la même chose » dis-je d’un ton sec. Je pointais d’un coup de menton le fauteuil où il était installé. Malgré mon attitude envers lui, j’étais attrister qu’il ait pu lui arriver quelque chose de grave. Sans nouvelle depuis des années, je ne savais point de ce qui pouvait bien se passer dans sa vie, les choses essentiels, ce qu’il est devenu. Enfaite, je pouvais dire que les années de maturité lui a rendu justice. J’avais encore des souvenir de lui petit garçon, mais cette homme devant moi, le regard éteint, n’avait plus rien en commun avec mon Isaac d’autrefois. Je faisais face à un étranger aux similitudes de mon ami de longue date. Je me sentie mal de l’avoir agressé d’une telle façon, je pouvais voir que ma réplique avait jeté un froid entre nous deux. « Désoler ce n’est pas ce que je voulais dire pardonne moi » m’excusais-je de mes paroles blessante. J’avais le don d’agir d’une autre façon avec le sexe opposé, surtout après les évènements qui ont bouleversé le cours de ma vie. Quand Charlie gigota à mes côtés, mon attention fut ramenée à elle. « Charlie, tu pourrais aller jouer dans le parc, je dois parler au monsieur. D’accord ? Et puis après on ira acheter une glace, t’en dis quoi ? » Elle hocha de la tête, regarda quelques secondes Isaac avant de retournée à ses occupation. Cela pouvait paraitre bizarre pour certain de manger une glace alors que, le temps était encore frais, mais ma fille était comme sa mère, avec des habitudes différentes des autres, et celle de manger une glace en plein printemps/hivers en faisait partie. Je la regardais courir vers le parc, le cœur rempli de tendresse devant cette image d’elle si belle. Elle était un vrai cadeau des cieux, je ne saurais pas ce que je serais devenue sans elle. Je me retournais vers Isaac, angoissé par les prochains évènements qui allaient suivre. « On a beaucoup de chose à dire toi et moi non ? » dis-je sur ton blagueur même-si la situation n’avait rien de drôle. « Comment tu vas Isaac, et répond sincèrement, tu sais que tu ne peux pas me mentir », je reprenais mon sérieux et attendait avec patience sa réponse.
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MessageSujet: Re: Isaac&Aleskie « Just give me a reason » Isaac&Aleskie « Just give me a reason » EmptyVen 29 Mar - 20:26

Just give me a reason




Il y a certaines choses auxquelles Isaac n'étaient pas préparées. Comme retrouver son amie d'enfance mère d'une petite fille de quelques années déjà. Le changement avait fait parti du quotidien d'Isaac ces deux dernières années, son existence en perpétuelle évolution, ne jamais ressentir cette impression de familiarité, ne jamais avoir l'impression de connaître les choses qu'il avait en face de lui. Maintenant qu'il s'était repris en main et qu'il étudiait calmement à Berkeley, le changement s'était calmé, il s'était peu à peu amoindri au point que le jeune homme pouvait prétendre connaître certaines choses, son monde s'était peu à peu stabilisé, il avait arrêter de se modifier, de toujours cultiver sa différence jusqu'à rendre le garçon malade. Ce changement constant avait déstabilisé Isaac, il s'était senti perdu, impuissant, chose qu'il détestait plus que tout. Avoir l'impression de ne rien pouvoir faire face à toutes ces choses qui se transformaient, les personnes qui mourraient autour de lui, cet amour qui était passé à la haine dévastatrice... Il pensait avoir réussi à équilibrer sa vie et à chasser le changement. Il voulait passer dans une nouvelle ère, oublier cette époque révolue où les choses bougeaient autour de lui sans qu'il puisse rien y faire. Mais maintenant qu'il se retrouvait devant Aleksie, un mélange de deux sensations venait former une boule désagréable dans sa gorge. Il avait à la fois l'impression de retrouver quelque chose de connu et à la fois il trouvait cette chose habituellement connue tellement étrangère. Il y avait quelque chose de changer dans le regard d'Aleksie, cette innocence qu'elle avait, cette insouciance, tout cela était mort, on aurait dit qu'elle avait mûri, que l'usure s'installait progressivement dans ses prunelles autrefois pétillantes. Une part de la petite brunette qui avait bercé son enfance était morte, elle s'était volatilisée pour laisser une nouvelle partie de cette personne, mais changée. Le changement. C'était maintenant l'ennemi le plus fidèle d'Isaac.

Que penser de cette nouvelle partie qu'avait laisser l'insouciance et l'innocence ? Que penser de cette maturité et de cet air usé qu'elle avait ? Comment essayer de retrouver son passé si les seules bribes qu'il vous en reste sont abîmées et modifiées ? « Je pourrais te demander la même chose » un ton sec, cassant, n'autorisant pas de réponses. L'air que se donnait la demoiselle ne plut pas du tout au bel écrivain qui lui lança un regard plein de dédain. Alors comme ça elle se permettait de lui parler ainsi ? Ils avaient certes beaucoup de choses à se dire et leur vie respectives avaient beaucoup changées, mais rien ne justifiait ce lancement des hostilités. Il arqua un sourcil. Susceptible ? On aurait bien dit qu'elle l'était. « Si tu le prend comme ça. Très bien, alors je ne dois pas poser de questions, c'est ça ? Je vais rester là à te regarder, avec toutes mes interrogations qui me brûlent les lèvres mais je ne vais rien dire ? C'est ça que tu veux ? » fit-il, assez perplexe mais avec une certaine colère qui était trahie par sa voix. Un silence s'installa, oppressant, désagréable, pourtant il était bien présent et il fallait le rompre pour pouvoir dissiper cette gêne flagrante qui les bloquait tout les deux. « Désolée ce n’est pas ce que je voulais dire pardonne moi. » il se demandait pourquoi elle avait eu cette violence en répondant, qu'avait-elle à cacher ? Il allait se réjouir avec elle de savoir qu'elle était sans doute en couple, peut-être mariée et déjà maman ! Il ne comprenait pas en quoi cela pouvait la gêner de parler de tout cela. En revanche, lui, avait beaucoup de raisons de cacher les récents évènements qui étaient survenus dans sa vie ces derniers temps. Il ne savait pas vraiment quoi répondre à cette soudaine accalmie dans le tempérament de la brunette qui semblait enflammé ce jour-là. Les mots ne parvenant pas à franchir la barrière de ses lèvres il se cacha dans le mutisme. « Charlie, tu pourrais aller jouer dans le parc, je dois parler au monsieur. D’accord ? Et puis après on ira acheter une glace, t’en dis quoi ? » fit-elle à l'intention de son enfant. Il regarda la petite s'élancer à travers le Parc Presidio, elle ressemblait beaucoup à sa jeune mère. Ils allaient enfin pouvoir parler sérieusement sans se borner à faire des sous-entendus peu clairs à cause de la présence de la petite fille. Avant qu'Isaac n'ai pu dire quoi que ce soit, son amie se retourna vers lui.

« On a beaucoup de chose à dire toi et moi non ? » dit-elle d'un ton qui s'orientait vers la plaisanterie. Isaac lui jeta un petit regard perplexe avant de sourire doucement. Par où commencer ? Il ne s'était jamais préparer à la reovir et par conséquent il n'avait imaginé comment il aurait pu expliquer sa situation actuelle à quelqu'un, sachant qu'il n'était pas question qu'il en parle à qui que ce soit de l'université car il les considérait tous comme de sombres abrutis. Mais Aleksie était différente, il ne pouvait pas lui cacher ces récents changements. Il devait y aller point par point, lentement, lui faire découvrir la vérité progressivement, pas comme un pansement qu'on arrache d'un coup sec, non, il voulait le faire convenablement, pour ne pas la brusquer. Et si elle le désirait elle lui confierait la joie d'être mère qu'elle avait dû éprouver. « Effectivement. » murmura-t-il pour toute réponse. « Comment tu vas Isaac, et répond sincèrement, tu sais que tu ne peux pas me mentir » il rit à cette remarque, malgré tout Isaac ne savait pas ce qu'il devait répondre. Il était heureux, mais à sa manière, et sa façon d'être bien n'était pas celle de beaucoup de personne, disons simplement que sa vie lui convenait, il y avait bien mieux, certes, mais bien pire aussi. Il s'estimait être dans une situation bien plus avantageuse que celle de ses derniers mois auparavant, en dépits de sa réputation désastreuse. Il se pencha en avant, s'appuyant sur ses coudes posés sur ses genoux. « Je vais bien. » fit-il calmement, en séparant bien les mots. « Beaucoup de choses se sont passées, à tel point que je suis passé par beaucoup d'états d'esprit, par beaucoup de sentiments, alors je pense me qualifier de personne heureuse. » dit-il en entremêlant ses doigts, jouant ses mains nerveusement. « Mais toi, de ton côté, comment tu vas ? Tu as l'air d'être plutôt heureuse avec ta fille et ton fiancé, j'imagine ? » ajouta-t-il en se tournant vers elle, plissant légèrement les yeux et souriant d'un air amusé.

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MessageSujet: Re: Isaac&Aleskie « Just give me a reason » Isaac&Aleskie « Just give me a reason » EmptyMar 9 Avr - 16:22

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Ses yeux noisette inspectaient les environs sans vraiment porter une attention réelle au paysage. Seul se moyen de distraction l’empêchait d’affronter son passer assis dans un fauteuil roulant. Remémorer son passer, c’est revivre se même cauchemarde si entêtant. C’est comme s’il possédait l’entière de ses souvenirs effaçant toute son enfance. Mais par la force de cet ancien personnage de son histoire, tout lui revient comme une simple gifle. Déboussolée, perturbée par leur retrouvaille peu probable, elle ne savait pas comment réagir face à son ancien ami. Elle avait bien remarqué se regard transperçant en la présence de sa fille à ses coté. Comment pouvait-il savoir ce qui s’est réellement passer durant ses années sans être contacter pour avoir de ses nouvelles. Non qu’elle lui en veut, mais il ne pouvait pas porter aussi vite des jugements sur sa vie quand il avait été absente durant une importante période. Fiancé la bonne blague, elle s’imagine peu la bague au doigt quand elle est toujours craintive de l’agence masculine. Un sourire triste pris place sur ces lèvres. S’il savait la vérité, s’il savait quelle souffrance creuse son âme, s’il savait il n’aurait pas se sourire peint sur son visage. Elle a dû grandir plus vite que les autres adolescentes, prendre des responsabilités qui pesaient lourd, apprendre à une mère exemplaire pour sa fille, marcher sur une corde mince qu’à la moindre erreur tout s’effondre. Son frère aimé lui avait conseillé de consulter un psychologue, mais à quoi bon se confier à une personne qui se souciait peu de son cas, que seul l’argent gagner après une séance est ce qu’il le préoccupe plus. Elle ne veut pas de pitié, ni de personne fausse qui prétend comprendre sa situation puisque personne ne pourra comprendre ce qu’elle vit à l’intérieur d’elle. Si l’enfer existait, elle pouvait confirmer qu’il a un gout amer et persistant. « Mais toi, de ton côté, comment tu vas ? Tu as l'air d'être plutôt heureuse avec ta fille et ton fiancé, j'imagine ? » Heureuse, elle l’était, mais seulement avec sa fille et sa famille. Elle n’était pas encore en paix avec soi-même mais, pouvait certifier qu’elle était tout de même heureuse. Malgré le chamboulement de sa vie, sa fille était cette lumière qui éclairait sa noirceur. Son ange, comme elle aimait bien le dire. « Fiancé, moi qui te croyait plus observateur Isaac. As-tu remarqué une seule bague dans mon doigt » Elle révéla sa main gauche qui ne contenait aucun bijoux potentiel à une bague de fiançailles. « Si tu crois que j’ai un petit ami ou quoi se soit qui se ressemble c’est non, il y a seulement moi et ma fille » Elle s’arrêta avant de révéler plus qu’il ne devrait savoir. Devrait-elle lui faire confiance encore ? Qui était-il réellement ? Les gens changent au fil des ans, ils ne sont plus qu’ils étaient autrefois. Pourrait-elle envisager de renouer ses liens avec lui ? Encore tant d’interrogation et peu de réponse. Le temps, seul le temps lui dira si oui ou non il devrait savoir son histoire. Elle ne veut pas donner sa confiance avec une telle facilité. Les gens de nos jours son si peu fidèle qu’il est ardu de savoir qui est honnête ou hypocrite. « Ça fait longtemps que tu es à Berkeley ? » dit-elle ne voulant pas prolonger cette conversation sur ce sujet délicat. Elle jeta enfin, un coup d’œil en sa direction accrochant son regard dans le sien. Il avait toujours se malaise entre eux, cette distance, quoi de plus bizarre quand avant ils avaient été si proche. Encore blesser par cette perte, et ne pouvait pas agir autrement.
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MessageSujet: Re: Isaac&Aleskie « Just give me a reason » Isaac&Aleskie « Just give me a reason » EmptyJeu 11 Avr - 19:10

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Pourquoi maintenant ? Pourquoi au plus mauvais moment ? Pourquoi Aleksie revenait-elle quand Isaac allait mal ? Etait-ce dans le but de l’aider ? Pourquoi il n’avait aucune envie d’être aidé. Il voulait uniquement vivre et oublier. Oublier son accident de voiture, sa défunte petite amie, oublier que sa petite sœur Indiana le haïssait à présent, que sa mère était décédée d’un cancer, qu’il était détesté dans ton Berkeley… Mais l’oubli ne venait pas seul, le bel écrivain avait besoin d’une personne qui puisse l’aider à se sortir de ces sables mouvants dans lesquels il était enfoncé jusqu’au cou, se débattant vainement pour s’en extirper alors qu’il ne faisait que s’enliser dans la boue toujours un peu plus. Pourquoi son amie d’enfance venait-elle maintenant ? Alors qu’ils avaient tout les deux changés, Isaac se sentait étrangement proche de la brunette d’autrefois mais la femme qu’il voyait aujourd’hui lui semblait inconnue, étrangère, seul son physique était le même. Où était passé sa Leksie ? Il se le demandait amèrement. Mais, au milieu de ses réflexions et de ses souvenirs, il tentait de se raisonner : il venait uniquement de parler uniquement quelques minutes avec elle, certes, elle semblait plus mûre et n’avait rien de commun avec l’enfant de son passé, mais quelque chose dans sa voix trahissait sa proximité avec l’ancienne brunette joyeuse et extravertie. Il aurait eu envie de passer une main dans ses cheveux longs et doux, la prendre dans ses bras, comme avant, comme quand ils étaient enfants et qu’ils construisaient des cabanes à base de couvertures et de chaises. Il aurait voulu lui dire que tout allait bien, qu’il n’avait pas changé et qu’il était content de pouvoir se retrouver face à elle de nouveau, mais une barrière, un mur, le retenait, lui barrait la route fermement. Le mur du présent, du changement. « Fiancé, moi qui te croyait plus observateur Isaac. As-tu remarqué une seule bague dans mon doigt ? » Automatiquement, sans même qu’il l’ordonne réellement à son cerveau, ses yeux se dirigèrent vers la main de la jeune femme et il constata effectivement, qu’aucune bague n’était présente à aucun de ses doigts, seule la peau blanche et lisse caressée par le soleil était visible. Elle aurait pu simplement lui dire qu’ils n’étaient pas encore mariés, mais pour Isaac cette phrase signifiait clairement qu’il n’y avait pas de père, ou qu’en tout cas il n’était plus présent pour elles.

« Si tu crois que j’ai un petit ami ou quoi se soit qui se ressemble c’est non, il y a seulement moi et ma fille » Le bel handicapé retint avec difficulté une expression surprise. La façon dont elle l’avait dit, ce dédain visible, signifiaient pour Isaac que la personne avec qui sa fille avait été conçue n’était plus une amie d’Aleksie. Intérieurement, au fond de lui, le jeune littéraire se demandait si il retrouverait un jour la complicité exceptionnelle que la brunette et lui avait longuement cultivée au fil des années qu’ils avaient passé ensemble enfants. « Ça fait longtemps que tu es à Berkeley ? » demanda-t-elle pour détourner le sujet, tirant le jeune homme de ses réflexions. Il eut un petit sourire amusé et s’humecta les lèvres. « Je suis là depuis le début de l’année scolaire, mais tu n’as pas pu me voir avant le mois dernier car j’ai raté deux mois de cours. » il espérait qu’elle ne demande pas pourquoi. Un long silence s’installa, gênant, presque désagréable. « Je suis content de te revoir. » fit-il avec un sourire en coin, posant ses yeux dans ceux de la belle. Pourquoi avait-il dit ça ? Il se le demandait lui-même, mais ses lèvres avait lâchées ces mots contre son gré. Soudain, la petite boule d’énergie qu’était la fille d’Aleksie revint à la charge après avoir longuement utilisée la balançoire qui avait été énormément sollicitée par les autres enfants qui peuplaient le parc de jeux. Elle s’avança vers sa mère et dévisagea Isaac avec désinvolture, ses petits yeux d’enfants le détaillant avec précision. « Je m’appelle Isaac. Je suis un ami de ta maman. » dit-il avec légèreté. « Tu es très jolie, tu sais. Et tu ressembles beaucoup à ta maman. » reprit-il avec un clin d’œil pour la fillette. Depuis quand avait-il été aussi gentil avec quelqu’un qu’il connaissait à peine ? Très longtemps. Mais revivre son passé changeait les gens, il se transformait instantanément en le Isaac d’autrefois, mais uniquement pour cet après-midi.

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MessageSujet: Re: Isaac&Aleskie « Just give me a reason » Isaac&Aleskie « Just give me a reason » EmptyVen 19 Avr - 16:32

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Deux mois ? Bah ça alors, il avait manqué des journées. Au ton de voix employé de cet excuse, je pouvais cerner qu’il ne voulait pas s’attarder non plus sur ce sujet. Quoi de plus compréhensif quand j’agis de la sorte de mon côté aussi. Mais je voulais tout de même avoir quelque indice qui m’emmènerais à une conclusion partielle de ce qui lui arriver pour qu’il soit aujourd’hui dans un fauteuil roulant quand autrefois, il était bien stable sur ses deux jambes. « Je suis content de te revoir. » , cet aveu alla atteindre droit mon cœur. S’il savait comment lui aussi il m’avait manquée, ce vide qu’il avait laissé à son départ. J’avais tant fais de rêve où je le retrouvais enfin. Mais on ne peut prévoir ce qui est peu probable d’arrivé. Je plongeais mon regard dans ses pupilles qui y reflétaient tant de sincérité et de tristesse. Rien que cette vision menait l’eau à mes yeux. On s’était enfin retrouver mais dans tel condition ? Moi le cœur briser, l’âme détruit et mère monoparentale, tandis que lui, je ne pouvais pas en dire plus, mais ce que je suis certaine, c’est que la vie ne lui avait pas fait de cadeau non plus. « Moi aussi Isaac, moi aussi. » dis-je la voix enrouée par tant d’émotion. Je ne voulais plus de cette distance entre nous, je voulais enfin le serrer dans mes bras comme j’en avais envie. Je déteste ce malaise entre nous, cela rend les choses plus pénibles qu’ils soient. La vision de ma fille dans mon périphérique, me remis pied sur terre. Le regard d’Isaac se concentra sur Charlie, qui elle aussi se permettait de le dévisager. Je devrais la gronder pour se manque de respect, mais n’en fit rien. « Je m’appelle Isaac. Je suis un ami de ta maman. » , ma fille ne réagis pas , le regardant toujours dans les yeux. « Tu es très jolie, tu sais. Et tu ressembles beaucoup à ta maman. ». Tant de personne avait fait se même commentaire, mon frère même me disait que Charlie était ma copie conforme quand j’avais son âge. Mais il y a bien une chose qu’elle ait pris de son paternelle, ses yeux. Ces traits étaient de moi, mais ces yeux bleu glacier, n’était pas le mien. Parfois, son regard me déstabilisait, me ramenant toujours à cette fameuse soirée qui resterait graver dans ma mémoire. Pas que je sois effrayée par ma fille, c’est seulement la vision de lui qui me faisait frissonner à chaque fois. « Charlie ne soit pas impolie et présent toi. » me reprenais-je en la poussant légèrement dans la direction d’Isaac. Elle fit un signe de négatif avec sa tête et se réfugia contre mes jambes, se cachant derrière le rideau de ses cheveux. Je lui caressais la tête pour la calmer et me retournais vers Isaac. « Pardonne là, elle est timide avec les inconnus. » l’excusais-je de sa réaction. On ne pouvait pas lui en vouloir, même sa pauvre mère agis de la sorte avec des inconnus. Sauf que moi, je ne pouvais pas me terrer derrière ma mère. « Je suis sûre qu’elle t’adorera quand elle te connaitra mieux. » Si il était consentant bien sûre à me revoir. Je ne l’obligerais en rien de renouer ou non, nos liens brisé. Malgré le fait que je voulais vraiment et sincèrement retrouver notre amitié, lui accorder ma confiance, de pouvoir revivre nos souvenirs avec légèreté, sans tension. Je me faisais des scénarios pour rien, qui diras qu’il voudrait me ravoir dans sa vie quand de mon côté je le veux tant ?
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MessageSujet: Re: Isaac&Aleskie « Just give me a reason » Isaac&Aleskie « Just give me a reason » EmptyDim 21 Avr - 11:39

Just give me a reason




Cela ne faisait pas que quelques mois qu'Isaac était arrivé à Berkeley, en vérité. Trois ans s'étaient écoulé depuis son arrivée, mais cette année scolaire-ci avait été spéciale, au même titre que perdre l'usage de ses jambes était un événement spécial. Les deux années passées avaient été toutes aussi éprouvantes pour lui, car il s'était entièrement enfermé dans les études afin d'oublier la belle lycéenne dont il était tombé amoureux quelques années plus tôt et que son père l'empêchait de voir. Il avait tout de même éé plus ouvert qu'aujourd'hui, s'était fait de nouveaux amis, de nouveaux ennemis, aussi. Mais il n'avait jamais croisé Aleksie dans les couloirs de l'université. Était-ce uniquement parce qu'il était trop pris ? Ou parce qu'il voulait s'éloigner de son passé ? Il avait peut-être, inconsciemment, évité toutes choses ressemblant de prêt ou de loin à quelqu'un ou quelque chose qu'il connaissait avant d'entrer à Berkeley ? Il n'avait réellement jamais croisé Aleksie en deux ans passés ici et c'était d'une étrangeté monstrueuse. Comme si son regard avait subtilement évité de croiser celui de la brune, comme si celui-ci s'était enfui volontairement, sans l'en avertir, sans même le concerter avant de chasser les visages familiers de sa vue. Maintenant, Isaac regrettait amèrement que son subconscient ai pu le séparer de quelqu'un qui, qu'on le veuille ou non, nous faisait du bien. Beaucoup de bien. Aleksie le soulageait de quelques maux, avant tout ses pensées morbides qui erraient en somnambules dans sa tête, frappant contre les parois de son crâne de l'intérieur. Ces pensées dévastatrices avaient eu un effet horrible sur lui, elles l'avaient rongé, encore et toujours, jusqu'à la moelle, pour que son assurance, son humanité et son bonheur ne soient plus que de lointains souvenirs auxquels il avait du se résoudre à abandonner, dire adieu pour toujours à ces sentiments qu'il affectionnait. Les pensées n'avaient pas laissé la place de ces émotions autrefois présentes vide, non, elles avaient soigneusement remplacé chacun des ressentiments passés par un autre. La souffrance, la solitude et le tourment avaient alors pris place dans les entrailles du bel écrivain, le torturant chaque jours un peu plus. Mais pire encore, au lieu de s'estomper, les pensées s'étaient métamorphosées en souvenirs. De merveilleux souvenirs dans lesquels Isaac aurait voulu se plonger entièrement, inconditionnellement, éternellement. Mais vivre dans le passé n'est jamais une bonne chose et cela, chacun en est conscient. Isaac aussi. La torture consiste donc à essayer de chasser comme il le pouvait ces souvenirs merveilleux d'un amour passé qu'il ne connaîtrait plus jamais. « Moi aussi Isaac, moi aussi. » répondit-elle doucement à son aveu douloureux qui lui avait écorché la langue. L'ermite ne s'attendait pas à ce qu'elle réponde elle aussi par quelque chose de gentil, après ces années de séparation où il n'avait jamais cherché à reprendre contact avec elle... Sa petite voix enrouée par les émotions qui se logeaient en elle toucha l'âme d'Isaac.

« Je suis content de te l'entendre dire. » murmura-t-il, accompagnant ses mots d'un sourire sincère que seule Maisy, sa meilleure amie, avait su déclencher jusque là. Quand il se mit à parler le plus doucement et clairement possible à la petite demoiselle aux grands yeux intrigués qui se trouvait devant lui, elle resta de marbre, les paroles d'un inconnu ne lui faisait ni chaud ni froid, naturellement. Mais Isaac aurait aimé, naïvement, qu'elle lui parle, que la fille de son amie d'enfance lui raconte quelque chose, n'importe quoi. Mais l'esprit d'un enfant est bien impénétrable et la petite enfant resta silencieuse devant ce visage qui ne lui revenait pas. Il se redressa et eut un sourire quelque peu gêné. « Charlie ne soit pas impolie et présent toi. » lui intima alors Aleksie. Un nouveau sourire sincère et naturel se dessina sur les lèvres du jeune homme. Son regard se posa alors sur la mère de cette demoiselle, encore une énième fois depuis qu'ils s'étaient revu. Plus il restait en sa compagnie, moins elle lui semblait étrangère et plus elle ressemblait à la petite fille qu'il avait connu. Mais la demande de sa mère n'eut pas plus d'effet que la présentation maladroite qu'Isaac avait faite de lui. La petite Charlie recula en secouant légèrement la tête, la mine presque boudeuse et se cacha derrière sa tignasse. « Pardonne là, elle est timide avec les inconnus. » ajouta Aleksie pour excuser le mutisme de sa fille unique. Isaac eut un petit rire léger. Peut-être qu'un peu de déception se logeait quelque part au fond de lui mais elle était dissimulée derrière beaucoup d'enthousiasme. Oui, une excitation presque enfantine gagnait le beau littéraire, tellement heureux de découvrir la fille de la brunette et de redécouvrir la mère de celle-ci. « C'est pas grave, je comprend tout à fait. » dit-il en souriant. « Je suis sûre qu’elle t’adorera quand elle te connaitra mieux. » dit Aleksie. Il hocha doucement la tête, l'air pensif, réfléchissant à un moyen de pouvoir rester encore un peu avec elles deux. Une idée vint alors germer dans l'esprit fertile du garçon. « Eh bien, que diriez-vous si je vous invitais à prendre une glace ? Comme ça j'aurais l'occasion de connaître un peu mieux Charlie et de parler avec toi, Leksie. » s'exclama-t-il. Il y avait tant de points qu'il devait éclaircir...
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MessageSujet: Re: Isaac&Aleskie « Just give me a reason » Isaac&Aleskie « Just give me a reason » EmptyDim 21 Avr - 16:15

ALESKIE & ISAAC

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Trois ans s’étaient écoulés depuis que j’avais mis pied sur le territoire américain. Désorienté par ce brusque changement culturel, je fus vite amenée dans l’endroit qui deviendra ma prison durant trois longues années. A mon arrivée, un mois c’était écoulé depuis le fâcheux évènement. J’étais toujours aussi déboussolé, fragile et paranoïaque. En rien de ce voyage avait réussi à calmer le flot de mes pensées et mes angoisses. Dans l’avion je regrettais de plus en plus ma décision, ou plutôt celle de mes parents étant donné que c’était eux les fautifs de mon isolement vers un autre territoire. Dans l’état que j’étais, je ne savais pas quoi choisir et préférais prendre la sortie facile au lieu de me battre. Et me voilà dans un autre continent, bagage en main, bébé en route. Je ne pouvais plus revenir en arrière, il était bien trop tard pour cela. Essayé de les convaincre de me ramener en Belgique était quasi impossible. Je devais m’accrocher au seul élément de ma famille qui ne m’avait pas rejeté, Maxim. Mon frère aimant m’avait aidé à me sortir de cette situation, je sais que cette idée de finir le reste de ma grossesse dans un centre pour jeune mère n’était pas la sienne, mais c’était mieux que rien avait-il dit, faute de rien trouver d’autre comme explication. Je ne lui aie pas voulu pour, loin de là, je l’avais remercié malgré mon cœur briser par cette distance qui nous séparera. Je me suis même excuser par mes actes irréfléchis d’adolescente naïve. Ce qui met arriver n’était pas entièrement ma faute, mais j’avais tout de même contribué à mon état d’aujourd’hui. Séparer de tout contacte de mes proches, je fus enfermer dans ce centre durant trois ans. Pour moi j’avais l’impression que ces trois ans avait bouffé la moitié de ma vie, se peu lapse de temps pour une seule vie, avait paru pour moi une éternité. Les filles à l’intérieur ne cessaient de se plaindre de leur condition, de leur petit ami qui les a abandonnés, de leur parent chiant, bref une multitude d’excuses qui me rendait de plus en plus agressive. De nature calme, je ne compris peu ma réaction vive face à cette situation. Le gynécologue avait bon de m’expliquer qu’il est normal que mes réactions soient multipliées à cause des hormones. Un peu septique, j’avais accepté cette explication malgré quelques doutes. Ce fut un vrai soulagement à ma sortie, se si doux gout de liberté ressentie à ce moment-là. J’étais tout de même reconnaissante de l’aide donnée dans l’institut, les employés m’avaient apporté un soutien incroyable que je n’avais pas assez de mot pour les remercier. J’avais tout de même pu enfin, visiter la ville avec ma fille avec moi et trouver par la même occasion un logement pour nous deux. Ayant la certitude de connaitre la journée de ma sortie, mes parents ont le bon cœur, s’ils ont un vraiment, de me donner une carte banquière avec un compte bien rempli. J’avais pris un montant suffisamment pour un an de loyer, mais après cela, j’avais préféré gagner moi-même mon propre argent ne voulant plus dépendre d’eux. J’étais plus que fière d’être devenue cette femme si indépendante et une mère accomplie, c’était les deux seules choses que je pouvais me permette de me vanter. Mais voilà que mon passé revenait me hanter, mais cette fois, je voulais renouer avec cette partie de mon enfance. Un ami tel qu’Isaac ne se trouvait pas à chaque coin de rue, encore il est difficile de trouver de nos jours des gens sincères. « Bien sûre qu’on prendrait un glace avec toi Isaac, et je suis sûre que Charlie est d’accord avec moi » dis-je en prononçant la dernière partie avec un ton un peu plus appuyé. Je regardais ma fille qui avait relevé la tête à la prononciation du mot glace. Je crois avoir produit un monstre accro aux sucreries. Chaque occasion que je dis un seul mot qui pouvait s’associé à une sucrerie ou le mot même, ma fille devient en mode alerte. Je laissais échapper un léger rire quand cette dernière s’excita par l’offre d’Isaac. « Bon alors on y va ? » les questionnais-je ayant été contaminée par l’euphorie de ma fille. Je me levais de ma place et allais proposer mon aide à Isaac, mais je n’en dis rien. Je ne savais pas encore comment réagir avec lui. Je préférais lui laisser le loisir de demander mon aide ou non.
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