the great escape
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MessageSujet: flashback flashback EmptyMer 23 Jan - 20:37

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Je regarde ma montre, quinze heures. Maxime ne devrait plus tarder. Lui et moi avions bien mérité ces quelques semaines de vacances au bord de la Méditerranée. Même si je pressentais qu’elles n’allaient pas être de tout repos, j’étais tout de même heureux de retrouver ma terre natale, mon chez moi, Monaco. « Il vient ce verre de Vodka ou je suis obligé de me lever pour aller le chercher ? » J’avais lancé ça en me tournant légèrement, pour que ma voix porte jusqu’aux oreilles de mon employée. Lorsque je demande quelque chose, j’aime être servi sur le champ. Je déteste attendre. Là est l’un de mes pires défauts d’ailleurs, avec celui de boire un petit peu trop, même en journée. Avec cette chaleur écrasante, j’étais bon pour le mal de crâne dès le premier verre, pourtant on ne pouvait pas dire que je n’étais pas un habitué de la boisson. Après m’être enfin fait servir, je retournai m’installer confortablement dans mon transat. Surplombant la Méditerranée du haut de mon immeuble, j’étais au paradis. Cependant, l’idée qu’Aurlanne ne soit pas avec moi aujourd’hui me retourna en moins de deux. J’arrivais tout juste à me rendre compte que c’était terminé, qu’elle et moi en avions fini de batifoler. Ce qui m’ennuyait le plus dans cette histoire, c’était que j’avais l’impression d’être tombé dans le panneau, dans un piège en quelques sortes. Et moi, Alban, détestais être pris dans un piège. J’ai horreur de me sentir manipulé, de sentir que je suis la marionnette (ou la dinde, au choix) de l’histoire. Pourquoi La Tour Dubois nous avait fait cela ? Qu’avait elle a gagné à faire exploser mon couple avec Aurlanne ? Rien. Je ne voyais pas. Là était tout le fond du problème. Tout le monde sait que la française est tout à fait capable de ce genre de chose. Mais j’étais certain d’une chose : elle ne le fait que lorsque c’est dans son intérêt. Si on ne se met pas en travers de son chemin, on est tranquille. Alors pourquoi ? La seule explication que je trouvais étais qu’elle-même avait été obligée, en quelques sortes, de réduire mon couple en cendres. Là s’arrêtait toutes mes déductions. Il m’est impossible de voir plus loin. Même si quelques idées me passent par la tête, j’ai besoin de confrontations pour les valider. Là était également le but de nos vacances, à Maxime et à moi. « Monsieur Saint-Rémy ? » Qu’est-ce qu’elle veut encore ? Allongé sur mon transat, j’ai pas l’air d’être en vacances là ? « Oui ? » « Monsieur Maxime pour vous. » Ah bah enfin ! Je redoutais et attendais ce moment à la fois. Ce moment où j’allais faire semblant de faire comme si tout allait bien alors que j’étais presque sûr que tout n’allait pas bien. J’engloutis ce qui me restais de boisson et me levais nonchalamment. Maxime se tenait là, dans mon salon, sa valise à la main. « J’espère que Bergerac à fait bon voyage. » lui lançais-je avec un sourire qui se voulait hypocrite. Tant que je ne connaîtrais pas la raison de son acte, je ne serais pas de bonne humeur. S’il me fournit une bonne explication, si bien sûr il en existe une, peut être que l’on pourra passer quelques jours sans pics. « Franchement Max, La Tour Dubois ? Ce n’est pas une fréquentation pour toi ça … » La surprise se lu sur son visage. A cet instant précis je compris que j’avais touché en plein dans le mille. Bingo … J’aurais sincèrement préféré que ce ne soit pas lui. Aurlanne je l’aimais. Je l’aimais sincèrement. Je n’arrivais pas à comprendre les raisons de son geste. « Nous n’avons pas la même définition de l’amitié à ce que j’ai cru comprendre. » Oui, ça c’était certain. Bizarrement, je n’arrivais pas à lui en vouloir comme j’en voulais à quelqu’un qui me barrait la route. Habituellement je faisais tous les coups bas possibles pour enfoncer la personne en face de moi. Je n’en serais nullement capable avec Maxime parce qu’il restait Maxime de Bergerac, mon meilleur ami. Je le dévisageais, guettant la moindre réaction. Je voulais une explication. C’était l’une des premières fois que j’aimais autant une fille et il avait tout gâché, tout ruiné. Alors sois tu t’expliques sur le champ, sois tu vas dormir sur le trottoir, merci bien. « Je comprends … Tu as sûrement dû croire que ça n’arriverais jamais jusqu’à mes oreilles. Seulement, tu oublies le surdéveloppement de mon cerveau. » Ah ça, pour me cacher des choses il faut se lever de bonne heure. On ne me prend pas pour un con plus de quelques heures, il devrait le savoir le Maxime. Je pris la bouteille d’alcool qui se trouvait à côté de moi et me versait un verre avant de m’avachir dans mon canapé. « Je me croirais dans un film d’Hitchcock tellement le suspense est insoutenable. J’ai la réponse dans deux heures et demi c’est ça ? » Crève, moi je la veux tout de suite ma réponse.
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MessageSujet: Re: flashback flashback EmptyVen 25 Jan - 0:17

C'est le sourire aux lèvres que Maxime sortit de l'aéroport, savourant le soleil chaud contre sa peau. A Monaco, contrairement à sa Bretagne natale, les jours de pluie se faisaient rares et la perspective de passer quelques semaines sur le Rocher avec son meilleur ami ne gâchait rien. Des jours entiers à dormir, des nuits entières à faire la fête. A présent qu'Alban était de nouveau célibataire, ils allaient pouvoir reformer le binôme parfait qu'ils avaient toujours été. Plus de cette stupide Aurlanne pour venir gâcher leurs soirées et garder Alban soigneusement enfermé à double tour (certes, elle ne l'avait jamais fait mais enfin, c'était tout comme). Certains auraient dit que son geste était le signe d'un monstrueux égoïsme, mais Maxime considérait plutôt qu'il avait fait sa BA de l'année. Et puis, ce n'était pas comme si son meilleur ami était fait pour être en couple. La preuve, il avait suffi de laisser Constance entrer en jeu pour que leur si belle relation vole en éclats. Un simple baiser, le tour était joué, problem solved. Alban était de nouveau célibataire, Maxime n'avait pas cessé de l'être, tout était parfait, et ils allaient sans nul doute faire des ravages ici. Lunettes de soleil plaquées sur son visage, il s'approcha de la voiture réservée pour lui par les soins d'Alban – qui décidément n'avait rien perdu de son amour pour l'argent et les belles choses – et salua le chauffeur brièvement. Il salua de façon toute aussi brève – quoique polie – la personne qui vint lui ouvrir la porte, une fois arrivé chez les Saint-Remy. Une immense maison, surplombant la Grande Bleue, et une piscine qui devait couvrir à peu près toute la largeur de la maison. Le bonheur absolu. Il s'avança dans le salon, lâcha sa valise, et eut un moment de doute en voyant les traits fermés de son ami. Alban n'avait pas l'air particulièrement heureux, à en juger par le ton sarcastique avec lequel il s'adressait à lui. Maxime n'était pas encore tout à fait sûr de savoir ce qu'il pouvait bien avoir fait, aussi décida-t-il de jouer les ignorants, le gratifiant de son éternel sourire de playboy. « De Bergerac » corrigea-t-il, immature qu'il était. Il y tenait, à sa particule, et à la renommée qui allait avec, ce n'était pas le moment de la lui retirer. « Et le voyage a été bon oui, même si je sens que ce n'est pas de ça dont tu veux me parler... » Question ouverte, à laquelle seul Alban pouvait désormais répondre. Il lâcha les valises et, avec cette même étincelle malicieuse dans les yeux, celle qui ne le quittait jamais, il attendit la suite. Il s'y était préparé, à se prendre des reproches plein la face le jour où ce qu'il avait fait viendrait à ses oreilles. Le pire de l'histoire ? Il ne ressentait rien. Rien. Aucune culpabilité, aucun remord d'avoir détruit le couple de son meilleur ami. De toute façon, lui n'avait été que le cerveau à l'origine de la machination, Constance était la coupable. Et puis, un jour viendrait où Alban viendrait ramper à ses genoux en le remerciant de lui avoir fait recouvrer la raison. « Oh, me la fais pas à moi, on sait tous très bien quel effet la La Tour Dubois te fait, c'est marqué sur ton visage. » répondit-il avec un grand sourire. Même Aurlanne ne pouvait être stupide au point de pas remarquer la relation particulièrement ambiguë entre les deux Français. D'ailleurs, si Constance parvenait à briser un couple sans rien faire d'autre qu'embrasser Alban, c'était bien qu'elle possédait un pouvoir sur lui, qu'il l'accepte ou non. Et la preuve aussi que son couple ne reposait sur rien d'autre que du vent. La La Tour Dubois débarque et pouf, il en oublie sa copine. Maxime lui avait juste facilité la tâche et accéléré l'inévitable. Saint Maxime, seigneur des âmes perdues. « Mec, tu sais très bien que je suis ton ami... » commença-t-il, avant de se faire interrompre par un Alban de toute évidence très remonté. Lui ? Il s'en foutait royalement. Il finirait bien par se rendre compte que Maxime était son sauveur. Alban et couple était un oxymore, on ne pouvait pas les foutre ensemble dans la même phrase, ça n'avait pas de sens. Maxime lui avait juste remis la réalité en face des trous. Il posa son regard sur sa main, marquant un profond désintérêt pour la colère de son ami. Désintéressé de tout en règle générale, le fait qu'Alban lui en veuille n'avait pas grand impact sur lui. Ses commissures se relevèrent en un sourire un brin narquois, avant qu'il ne repose son regard sur son ami. « Non, je pourrais te la donner maintenant si je voulais, mais je crois que t'es pas dans le bon état d'esprit pour que je t'explique, tu serais capable de vouloir me noyer, con comme t'es. » Voyant que son humeur n'avait aucun effet sur Alban, il finit par pousser un soupir faussement contrit avant de se lancer. « Alban, Alban, Alban... On se connaît depuis quoi ? Plusieurs années ? On a toujours été les meilleurs amis du monde, genre best bros tout ça. Alors c'est en tant qu'ami que je te le dis : t'es vraiment con quand t'es en couple mec. T'es affligeant de niaiserie, ça m'écoeure. Et perdre son copilote au profit d'une nana même pas bonne, alors que tu pourrais te taper la terre entière, moi ça m'a gavé. Alors je t'ai rendu un service. Voilà, fin de l'histoire. Mets-toi en colère autant que ça te chante, tu sais très bien que j'ai raison. T'es pas fait pour être en couple, encore moins avec une fille comme Aurlanne. »
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MessageSujet: Re: flashback flashback EmptyVen 25 Jan - 23:44

Là, telle que vous me voyez, je n’avais envie que d’une seule chose : le tuer. J’avais envie de l’amener de force au bord de la piscine et de lui faire boire toute l’eau qui s’y trouvait devant. Ou alors je pouvais faire semblant que tout allait bien, l’emmener en ballade et le pousser du haut d’une falaise. Seulement il restait Maxime. Il resterait quoiqu’il arrive Maxime mon meilleur ami, mon frère. Je ne dis pas que je pourrais lui pardonner ce qu’il avait fait sur le champ, néanmoins il était clair que nous ne resterions pas fâchés très longtemps, malgré les divergences d’opinion que l’on a vis-à-vis du couple que je formais avec Aurlanne. Quoiqu’il puisse en penser, la française m’avait rendu heureux comme jamais je ne l’avais été et ça, c’est le plus important. Maxime l’avait joué égoïste, c’était son choix. Visiblement il ne le regrettait pas. Décidément, il resterait toujours le même. « Pardonnez sa majesté pour mon erreur, ça ne se reproduira plus » lâchais-je froidement. Je ne voulais pas qu’il croit qu’il pouvait se permettre de me faire les pires coups bas sans qu’il n’y ait de répercussion sur notre amitié. Mais je savais qu’il n’y en avait aucune et que tout allait bientôt redevenir comme avant. Et, la prochaine fois que je serais en couple, il recommencera. Il manigancera derrière mon dos, fera apparaître une fille à mon goût etc… Maxime me connaissait par cœur. Il connaissait la moindre de mes faiblesses, il savait exactement quoi faire pour réduire ma vie en poussière. Fort heureusement, il en était encore loin. Mais tout de même. « Effectivement, ce n’est pas pour ça. Tu t’attendais à passer un peu de bon temps, bienvenue en Enfer Maxime. » Ouais bon, j’exagérais sûrement un peu. Mais si il continuait avec cet air désintéressé et fier de son geste, il allait vite vouloir rentrer pour San Francisco. Est-ce que je regrettais d’avoir posé mes lèvres sur celles de Constance ? Ca certainement pas. Constance La Tour Dubois était presque un idéal en matière de beauté – et seulement en matière de beauté d’ailleurs – alors non, je ne regrettais pas. Seul le fait qu’Aurlanne l’ait su me chagrine un petit peu. Il était clair que je ne pouvais rester fidèle plus de quelques semaines, mais Aurlanne c’était le choix du cœur. Seigneur ce que je peux être niais alors que j’étais déjà passé à autre chose, en témoigne la nuit agitée que je venais de passer. « La Tour Dubois c’est comme une belle huitre. T’as envie de la manger seulement y’a rien à l’intérieur. Aurlanne elle avait quelque chose dans la cervelle elle au moins. » Je regardais par la fenêtre. Je faisais tout pour essayer de paraître énerver au possible et visiblement ça avait l’air de marcher. Peut-être qu’une carrière d’acteur s’ouvrait à moi vu comment Maxime gobait ce que je lui disais. Aurlanne me manquait un peu, je ne pouvais le nier, mais pas au point où je le décrivais. Depuis le jour où j’avais embrassé la Constance, j’étais passé à autre chose. J’avais compris que de toute façon ce n’était pas fait pour moi les relations à deux. Pas tout de suite en tout cas. « Je ne savais pas que briser des couples entrait dans le cadre de l’amitié. On en apprend tous les jours avec toi Max. » La seule chose qui m’a dérangé dans son geste, c’est le fait que ce soit lui l’investigateur. Si seulement La Tour Dubois avait pu avoir la fantastique idée de m’embrasser toute seule … Mais je devais tout de même avouer que cette situation me faisait rire. Voir Max essayer de me prouver par A + B qu’il ne regrettait pas son geste, que de toutes les façons Aurlanne n’était pas une fille pour moi, que je lui avais presque manqué en restant avec celle que j’aimais. Moh, qu’il peut être mignon celui-là. J’ai presque envie de verser une larme tiens. Non, je rigole. N’empêche que je la voulais, mon explication. Je voulais l’entendre dire qu’il était derrière tout ça, qu’il avait cassé le couple de son meilleur ami. Peut-être qu’avec ça il allait avoir quelques remords. Je peux toujours rêver je crois. « La noyade est une mort trop facile et trop rapide. Je connais des méthodes bien plus douloureuses spécialement réservées à mes meilleurs amis vu qu’apparemment l’amitié se résume à gâcher la vie de l’autre. » Te voilà prévenu de Bergerac. Visiblement cela eu son effet puisqu’il entama un monologue visant à, de un, se déculpabiliser et, de deux, à me donner une leçon de morale. Aurlanne n’était pas une fille comme moi, je suis tellement mieux, je méritais bien mieux qu’elle, blablabla. Signé, l’homme qui à l’âge de 20 ans connait déjà tout de la vie : Maxime de Bergerac. « Si je comprends bien, ce que tu me préconises c’est de devenir vieux garçon ? T’es con ou tu le fais exprès ? T’as juste eu peur quand tu t’es rendu compte que j’étais plus heureux avec Aurlanne qu’avec toi. Et tu as tout à fait raison d’ailleurs. Ce n’était que le début de notre relation et les couples à leurs débuts sont toujours niais. Alors certes je t’ai un peu délaissé, mais tu es et resteras toujours le meilleur, quoi qu’il arrive. Je regrette vraiment que tu aies pu douter de cela. » Je pris ma mine dégoûtée, dégoûté du fait qu’il n’ait pas su me faire confiance.
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MessageSujet: Re: flashback flashback EmptySam 26 Jan - 0:58

Il sentait son ami tourmenté, partagé entre l'envie de pardonner et de lui donner une tape dans le dos, comme si rien n'avait changé, et l'envie de lui en vouloir profondément de ruiner son couple. Maxime, lui, continuait à arborer ce sourire moqueur, ne regrettant pas une seule seconde son geste. Il ne regrettait jamais grand-chose à vrai dire et ça, encore moins. Il avait été si facile de convaincre Constance de gâcher l'idylle naissante, il suffisait de savoir appuyer là où ça faisait mal et de voir le processus s'enclencher. Il l'avait fait pour la bonne cause et il ne doutait pas un instant qu'Alban finirait par le comprendre. Peut-être pas tout de suite, mais d'ici quelques jours, une fois que Maxime l'aurait ramené à la raison en compagnie de jeunes femmes délicieuses, tous ses malheurs seraient oubliés et tout reprendrait exactement comme avant. Pour le Breton, Alban était plus qu'un ami, un frère, et il se complaisait à dire qu'il le faisait pour lui. En vérité, il l'avait aussi fait pour se distraire, lui, car bien que les occupations à Berkeley soient nombreuses, il n'y en avait jamais assez pour cet éternel grand gamin. Une pierre, deux coups, perfect win. « Ca va, je devrais m'accommoder de l'Enfer » répliqua-t-il, son rictus narquois sur les lèvres. Monaco, l'argent, les fêtes, les femmes. Il y avait pire, même si son ami se montrait momentanément boudeur, voire furieux. Il ne put s'empêcher d'éclater de rire en le voyant ainsi dénigrer la responsable de leur rupture. C'est ça, remets donc toute la faute sur la délicieuse Constance, qui avait juste fait un merveilleux boulot en le faisant céder un peu trop à la tentation. Alban avait amorcé tout ça déjà bien avant, avant même qu'il ne se mette à voir Aurlanne comme autrement qu'une amie. La La Tour Dubois avait toujours été son péché mignon, et comment ne pas le comprendre. A bien des égards, elle était une créature de rêve, si l'on exceptait son caractère et sa tendance à se comporter comme une impératrice en présence de ses sujets. « Oh, allons bon. On peut dire ce que l'on veut de Constance, que c'est une garce et tout ça, mais elle est loin d'être stupide. En fait, je dirais même qu'elle est bien plus intelligente que ta précieuse Aurlanne. De toute façon, pour s'amouracher de toi, faut pas être bien futé ! » fit-il, se moquant bien qu'Alban ne sorte de ses gonds. Il pouvait même le frapper si ça lui chantait, si ça pouvait le défouler. Maxime s'en foutait royalement. Le résultat restait le même, il n'était plus avec Aurlanne et ils étaient libres de profiter de nouveau de leur célibat. Vraiment pas de quoi en faire un drame, il n'y avait que le Saint-Remy pour se comporter comme une veuve éplorée. « Je brise des couples pour la bonne cause. Il faut bien que quelqu'un te remette sur le droit chemin, le chemin du vice. T'aurais été capable de te faire prêtre pour elle, ça frisait le ridicule. » La vision lui arracha un large sourire, alors même qu'il s'éloignait de lui pour s'accorder le temps de profiter de la vue qui s'offrait à lui. Ah, Monaco. Belle ville. Belle baraque, également. Quant à la piscine, y avait-il vraiment besoin de mentionner qu'elle était parfaite ? « Oh mais arrête de jouer les pauvres martyrs. Ca va, c'est une nana, des comme elle, t'en trouveras à la pelle, peut-être même ensemble, mec. T'imagines le pied ? Un banc de nanas toutes plus bien roulées les unes que les autres prêtes à t'offrir leur corps toute la nuit. Comment veux-tu que ta dinde rivalise avec ça ? T'es pas fait pour la chasteté Alban, ne sois pas stupide. » Maxime, lui, ne l'était définitivement pas. Il n'y avait rien de mieux que le célibat, la fête et les femmes. Ses trois mots fétiches. « Blablabla. Bon, ça y est, t'as fini de jouer les fillettes ? Tu t'es bien défoulé, t'as dit ce que t'avais sur le cœur, c'est merveilleux. En attendant, j'ai pas fait tout le trajet depuis San Francisco pour t'entendre chialer comme un môme toutes les vacances sur une nana qui n'en vaut même pas la peine ! Déteste-moi autant que tu veux, je te jure que tu me remercieras plus tard ! Elle a déjà gâché une partie de notre expédition aux Etats-Unis, je vais pas la laisser gâcher aussi nos vacances. Allez, fous-toi en mode Alban Saint-Remy, le mec qui en a jamais rien eu à battre d'une fille et tu verras, tout ira beaucoup mieux ! » Il savait trouver les mots pour convaincre, le De Bergerac, toujours de quoi redonner du baume au cœur. Egoiste ? Même pas. Son acte était réellement altruiste, il voulait récupérer son meilleur pote et le remettre sur le droit de chemin. Combien d'amis auraient fait ça hein ? Aucun. Il était le meilleur ami au monde et il n'en doutait pas une seconde. Il se retourna vers Alban, avant de lui offrir son plus large sourire. « Bon, maintenant que le problème est réglé, passons aux choses sérieuses veux-tu ? Il est où l'alcool là ? Tu m'avais promis la débauche et pour l'instant j'ai plutôt l'impression d'être un mauvais film de série Z. » Ah oui, il savait vraiment trouver les mots, suffisamment en tout cas pour qu'Alban abandonne momentanément ses problèmes et l'enjoigne à le suivre sur la terrasse, où un magnum de champagne les attendait bien sagement. Parfait. A présent les vacances pouvaient commencer.
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MessageSujet: Re: flashback flashback EmptyDim 3 Fév - 20:03

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