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| what the hell are you doing at this table with my family ? | esmeralda. | |
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Invité Invité
| Sujet: what the hell are you doing at this table with my family ? | esmeralda. Jeu 13 Déc - 22:14 | |
| ‟ what the hell are you doing at this table with my family „Apolline O. Hansen-Pearce & Esmeralda E. H.-Alexander▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ Vous avez UN nouveau message. Bip. Apolline c'est Maman (soupir agacé) ton oncle nous invite au restaurant (sourire) il veut nous présenter sa nouvelle compagne et sa désormais belle-fille (mort subite de la blonde). QUOI ?! Un dimanche, aux alentours de midi. Apolline se préparait avec à peu près autant de motivation qu'un lundi matin. Il se trouvait qu'aujourd'hui elle était invitée au restaurant avec sa mère et son nouveau compagnon (heureusement Eden n'était pas de la partie, il n'aurait manqué que ça pour qu'un menu à 150$ devienne immangeable), ainsi que son oncle, lui-même également accompagné de sa nouvelle partenaire ainsi que de la fille de cette dernière. Autant vous dire qu'Apo n'était absolument pas en joie. Elle était même particulièrement agacée. Voire énervée. Voire carrément hors d'elle. Les jolis traits fins de son visage se tordaient en un rictus à chaque fois qu'elle s'imaginait attablée avec tout ce monde, avec tous ces étrangers mêlés à sa famille; déjà qu'elle ne supportait que difficilement sa mère, qu'elle ne pouvait pas se voir son minable de beau-père, il ne manquait plus qu'on vienne lui prendre son oncle. La cerise sur le gâteau en somme; car oui elle s'entendait particulièrement bien avec le frère de Mme Hansen. Ils partageaient les mêmes délires stupides, les mêmes manies, il comprenait sa personnalité alors que sa propre mère ne faisait pas d'effort pour ça. Apolline s'était trouvé un allié en cet homme qu'elle pouvait joindre et voir n'importe quand pour dire n'importe quoi, mais celui-ci avait apparemment oublié de mentionner qu'il avait trouvé quelqu'un. Un plan cul, ni plus ni moins, lâcha Apo seule face à son miroir. Bien entendu qu'il allait lâcher cette bonne femme sortie de nulle part; cette dernière devait être quoi ? Une désespérée en manque d'argent pour nourrir son enfant, et après tout sortir avec un homme pour son argent n'est qu'une autre forme de prostitution, celle qui se voit moins. La blonde haussa les épaules. Elle allait faire éclater au grand jour le petit jeu malsain de cette profiteuse incapable d'aimer; l'affaire allait vite être réglée. Son oncle se rendrait alors compte qu'il faisait une erreur, et elle pourrait à nouveau le joindre n'importe quand. Tout redeviendrait comme avant, avant qu'ils ne laisse ses pulsions de mâle prendre le dessus. Elle traça un trait d'eye-liner sur son oeil gauche. A quoi pouvait-bien ressembler cette nouvelle belle-fille ? Elle aussi elle devait sûrement avoir les dents longues à en racler le sol; l'argent devait sûrement être son but, après tout telle mère telle fille. Enfin ça ne vaut pas pour ma mère et moi ça va de soi, je suis sa version améliorée, pensa-t-elle en affichant un sourire presque méchant. Elle traça un trait d'eye-liner sur son oeil droit et se regarda. Parfait. Absolument parfait. Comme d'habitude. Son téléphone sonna alors; Maman. Oui ? [...] Oui j'arrive deux minutes. [...] Oui je viens. [...] Mais oui je t'ai dis ! [...] C'est bon deux minutes. Apolline agita une dernière fois ses cheveux devant le miroir, ajusta son rouge à lèvres, enfila ses talons et quitta sa chambre. Apolline arriva au restaurant entourée de son beau-père et de sa mère. Hahaha tu as vu Apolline, comment il est froqué lui ? La blonde se tourna vers lui et afficha un immense sourire hypocrite. Je ne sais qui de lui ou toi a l'air le plus con actuellement. Maintenant cesse de m'adresser la parole tu veux. Apo lui tourna le dos. Son beau-père avait beau se faire rabrouer constamment, il essayait toujours de devenir ami avec sa belle-fille ou tout du moins d'avoir ne serait-ce qu'un semblant de conversation avec elle. Mais cette dernière ne pouvait pas se l'encadrer; en fait elle le voyait lui aussi comme un profiteur. Sa mère était désespérée, elle a sauté sur le premier service trois pièces qui est arrivé, même un pauvre et voilà. VOILA ce qu'on gagne à ne pas être exigeant. Elle repéra alors son oncle et se dirigea vers lui tout sourire. Celui-ci se leva pour prendra sa nièce dans ses bras. Je vois que tu avais oublié de mentionner leur existence, chuchota-t-elle sur un ton de reproche, toujours en souriant. Oh sweety ne m'en veux pas, je ne voulais pas te présenter n'importe qui. C'est exactement ce que tu es en train de faire. Ca ce voit à leur posture qu'elles ne sont pas de notre monde, ça ne durera pas et au fond de toi tu le sais bien. Sur ce, elle s'assit. Bonjour, Apolline, lança-t-elle poliment mais avec énormément de distance; puis sa mère et son beau-père s'assirent. La Iota dévisagea alors la brune en face d'elle, sa nouvelle "cousine". Il lui semblait l'avoir déjà vue quelque part, mais où ! Si c'était à Berkeley, alors là c'était définitivement la fin ! Mais elle ne dit rien et continua de fixer sa voisine d'un regard dur et froid tandis qu'autour d'elle tout le monde s'agitait et se mettait à raconter sa vie. |
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| Sujet: Re: what the hell are you doing at this table with my family ? | esmeralda. Ven 14 Déc - 1:42 | |
| ❝ Tout ce qui doit arriver arrivera, quels que soient vos efforts pour l'éviter. Tout ce qui ne doit pas arriver n'arrivera pas, quels que soient vos efforts pour l'obtenir.❞ Elle était maudite, c’était la seule explication plausible à tout ce carnage qu’était devenue sa vie ces derniers mois. Découvrir qu’elle n’était pas la fille de celui qui s’était fait passer pour son père durant toutes ces années mais, la fille d’un riche homme d’affaires qui répondait au nom de Richard Alexander. La vérité avait éclaté à la mort de son père quelques mois plus tôt et elle en était encore sous le choc aujourd’hui. Elle n’aurait jamais cru que sa mère lui aurait caché un tel secret mais, elle ne pouvait guère lui en vouloir. Elle se mettait à sa place, elle aurait surement pris la même décision qu’elle si les rôles avaient été inversés. La jolie grecque devait bien avouer que maintenant qu’elle était à son tour mère, les besoins de sa fille passaient avant tout comme son bonheur. Elle ne comprenait toujours pas comment elle avait pu accepter l’invitation à déjeuner de cet homme qu’elle ne connaissait que trop peu. Esme ne voulait pas d’un père, s’attacher aux gens ne servaient à rien hormis vous décevoir. Qui plus est ce Richard Alexander pouvait bien être un homme sans pitié que ça ne l’étonnerait pas. La jeune femme soupira bruyamment s’attirant les foudres de ses camarades de chambre. Maudite. Elle en était certaine. Quittant ce dortoir qui devenait trop étouffant pour elle, elle décida de marcher quelque peu, sentant l’air frais caresser son visage, lui permettant par la même occasion de faire le vide dans sa tête. Père et fille devaient se retrouver à la demeure de l’aîné. La Oméga y était déjà venu quelque fois depuis que la vérité avait été découverte, elle avait même eu la chance de faire la connaissance de la compagne de « son père ». Patricia semblait être une femme tout à fait adorable qui n’avait rien à faire dans un monde comme celui-ci, elle en était persuadée, seulement, son père et elle rayonnaient de bonheur. Arrivée à destination, elle resta plantée devant cette immense porte qu’elle avait déjà franchie ces dernières semaines, un nœud à l’estomac. Aujourd’hui, elle allait sauter une nouvelle étape, étape qu’elle n’était pas sûre de vouloir franchir. Le visage de sa défunte mère s’imposa à elle comme pour lui rappeler son cruel destin et cette perte bien trop chère à son cœur. La jeune femme avait l’impression de trahir sa mère en étant là et en acceptant tout cela. Le temps des regrets était révolu, elle ne pouvait plus faire marche arrière, elle n’en avait pas le droit. Sa mère aurait voulu qu’elle fasse la connaissance de son véritable père et c’était bien ce qu’elle comptait faire aujourd’hui en rencontrant la famille de cet homme qu’elle devait appeler ‘papa’. Elle oublia très vite cette dernière partie, ce n’était pas demain la veille qu’elle l’appellerait ainsi, Richard lui convenait parfaitement pour le moment.
Un sourire adressé à Patricia qui ne semblait pas plus à son aise que la grecque, elle avait au moins une alliée pour faire passer ce déjeuner qui s’annonçait orageux au vue des personnes qui s’installaient autour de la table avec eux. Son regard passa de la femme qui lui était présentée comme la sœur de Richard et par conséquent sa tante, à l’homme qui partageait la vie de sa tante et enfin, celle qui devait être sa cousine, la nièce adorée de son père. Et au regard qu’elle lui lançait, elles n’étaient pas prêtes à s’entendre, du moins pas aujourd’hui. « Enchantée de faire votre connaissance, moi c’est Esmeralda ! » Répondit-elle un sourire impeccable plaquée sur les lèvres. Si cette blondinette pensait pouvoir lui pourrir la journée, elle se trompait lourdement. « Dis-moi, on se serait pas déjà vu quelque part ? A Berkeley peut-être ?! » C’était la seule explication à ce visage qui lui était familier. Elle n’aurait jamais pu la voir autre part, du moins, elle en était convaincue. Sa mémoire ne lui faisait que très rarement défaut. Surtout maintenant que tous les étudiants se devaient de cohabiter dans la Victor Hugo’s Residence suite aux des Omégas. Un sourire se dessina sur ses lèvres en se souvenant de ce que ses camarades de confrérie avaient fait, ils n’y étaient pas allés de main morte et ils avaient par la même occasion prouvé à tous qu’ils étaient bel et bien de retour. Un coup d’œil rapide à la tablée et elle comprit sans trop de mal qu’elle ne serait jamais la bienvenue, ces gens là venaient carrément d’un autre monde que le sien. Soit, ils allaient devoir la supporter quand même. Elle ne s’était jamais déclarée vaincue, pas même devant celui qu’elle croyait être son père et ce n’était pas aujourd’hui que cela allait se produire.
Dernière édition par Esmeralda E. H.-Alexander le Sam 22 Déc - 17:11, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: what the hell are you doing at this table with my family ? | esmeralda. Mar 18 Déc - 1:15 | |
| ‟ what the hell are you doing at this table with my family „Apolline O. Hansen-Pearce & Esmeralda E. H.-Alexander▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ Enchantée de faire votre connaissance, moi c’est Esmeralda ! Apolline sourit poliment tandis que son esprit hurlait qu'il n'en avait strictement rien à faire. Oui elle se fichait éperdument de cette jeune femme qui venait lui voler ce qu'elle avait. Dis-moi, on se serait pas déjà vu quelque part ? A Berkeley peut-être ?! La rouge arqua un sourcil. La brune comptait lui faire un interrogatoire dans les règles de l'art ou quoi ? Il y a des chances puisque j'étudie là-bas, répondit-elle machinalement. Peut-être s'est-on croisées, finit-elle en haussant les épaules. Après tout, Apolline ne regardait pas vraiment les gens qu'elles croisait, elle les contemplait plutôt se pousser après qu'elle leur ait adressé son regard de serial killer, celui qui dit bouge de là avant que je ne te fasse ravaler ton vomi. Le serveur arriva alors et la discussion fut interrompue. Chacun passait commande tandis que les deux universitaires se jetaient des coups d'oeils sans équivoque. Chacune surveillait l'autre comme si elles s'apprêtaient à se jeter dessus tels des fauves enragés. Il y eu alors un petit moment de flottement et la blonde en profita allègrement. Bien tonton, depuis quand ta copine est-elle ... là ? fit-elle d'un ton légèrement dédaigneux sur la fin de la phrase. Patricia, ladite compagne, commença un bout de réponse toute enjouée à l'idée que la nièce chérie de son homme s'intéresse à leur relation. Cependant Apolline n'y prêta même pas attention et fit comme si elle ne parlait pas, comme si elle n'était qu'une poupée Barbie assise là pendant les gens parlaient sans pour autant la laisser s'exprimer. Oh je pense sweety que Patty sera plus à même de te répondre, dit-il en rigolant. Non je préfère que ce soit toi, que je constate les dégâts provoqués sur ton cerveau. Apolline... combien de fois devrais-je m'excuser de ne rien t'avoir dit ? Jusqu'à ce que je le décide. Richard soupira, il avait l'habitude de sa nièce, c'était une vraie tête de mule. Le problème était que ce n'était pas le seul secret qu'il lui avait caché. Il y en avait un pratiquement cent fois plus gros et l'objet de celui-ci était assise à cette table, avec eux. Le businessman ne savait plus trop où se mettre. Il fallait qu'il trouve une solu... Anymay, lâcha Apolline en avalant un morceau de son magret de canard. Patricia, fit-elle comme si elle se rendait enfin compte de son existence, vous avez l'air bien jeune pour être la mère d'Esmeralda. Vous avez eu l'enfant après vous être faite violer à quatorze ans en boîte de nuit je présume ? La mère d'Apolline lui lança un regard noir mais elle n'y prêta absolument aucune attention. Esmeralda n'est pas ma fille, c'est celle de Richard miss Je sais tout, répondit-elle froidement. A priori le sujet l'embêtait également, à défaut de la pique sournoise lancée par la rouge. Cette dernière se figea, la fourchette en l'air, la bouche légèrement entrouverte, puis elle lâcha tout provoquant un bruit de vaisselle en argent contre de la porcelaine; rien de bien agréable pour les oreilles. Toute la tablée se tourna alors vers Richard. Apolline quant à elle fixa tour à tour son oncle et la brune. Je te demande pardon ? gronda-t-elle avant de laisser la chance à qui que ce soit d'autre de poser la question. QUI diable est cette étrangère ?! La blonde se tourna vers Esme. Mais bon sang qu'est-ce que tu fous là ?! T'es quoi au juste ? Une orpheline qui vient profiter des riches pour leur soutirer de l'argent ? Qu'est-ce que tu nous veux ?! C'est quoi ? Un chèque qu'il te faut ? Du liquide ? Un passeport ? DAMN IT ! lâcha-t-elle en serrant les dents. La blonde se sentait trahie. Trahie par son oncle qu'elle pensait connaître mieux que quiconque, trahie par une jeune inconnue qui pensait pouvoir intégrer son précieux cercle familial comme si de rien était, bref trahie par tout ce monde qui gardait un tel secret. Sur les nerfs au point d'en avoir les larmes aux yeux, elle se leva brusquement et partie aux toilettes se calmer. Elle se colla au lavabo face au miroir et se scruta pendant un long moment. Quel avait été le souci ? Pourquoi n'avait-elle pas vu venir toute cette mascarade, cette farce ? Comment son oncle osait-il seulement inviter Esmeralda à leur réunion de famille ? Apolline se fichait royalement de la connaître, elle n'en avait pas envie, ça ne l'intéressait pas. Elle ne voulait pas d'elle, jamais jamais jamais. Elle était pour elle un parasite venant gâcher sa vie parfaitement maîtrisée, parfaitement parfaite donc. Elle continua donc de fixer le miroir, elle ne savait plus trop que faire, les excuses et la compréhension n'étaient pas dans ses plus grandes qualités. |
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| Sujet: Re: what the hell are you doing at this table with my family ? | esmeralda. Sam 22 Déc - 22:05 | |
| ❝ Tout ce qui doit arriver arrivera, quels que soient vos efforts pour l'éviter. Tout ce qui ne doit pas arriver n'arrivera pas, quels que soient vos efforts pour l'obtenir.❞ Esmeralda n'avait jamais apprécié ces réunions de famille où tout le monde cachait des secrets à tout le monde comme s'ils ne faisaient pas partie de la même famille, comme s'ils ne partageaient pas les mêmes liens de sang. Le genre de diner où les non-dits étaient bien plus présents qu'autre chose, où les sourires semblaient forcés et où les discussions vous donnaient plus envie de prendre vos jambes à votre cou que de rester. Et malheureusement pour elle, elle se retrouvait exactement dans ce genre de situation. Elle se souvenait encore des repas qu'elle partageait avec sa mère et son grand-père avant que tous deux ne quittent ce monde. C'était des réunions de famille où régnaient la joie et la bonne humeur, rien d'autre. Ce temps était révolu et aujourd'hui, elle devait supporter ce qu'elle détestait plus que tout au monde. Son intuition ne la trompait, ce repas allait être le plus long de toute sa vie et celle qui était censée être sa cousine ne semblait pas prête à faire quelques concessions. Le silence s'abattit sur eux tandis que le serveur prenait les commandes et les regards se faisaient plus discrets. Ce n'était pas le meilleur endroit pour faire un scandale seulement, la blondinette semblait penser tout le contraire. Le sujet qui fâchait venait d'être abordé : Patricia. Si la jolie grecque fût choquée par les propos de sa vis-à-vis, elle n'en laissa rien paraitre, ce n'était pas à elle de la remettre à sa place. Et le plus décevant était qu'elle s'attaquait à Patricia sans que personne ne réagisse. A croire que cette fille était habituée à ce que tout le monde se plie à ses quatre volontés, à commencer par son oncle. Esme écouta l'échange sans prendre une seule fois la parole, d'ailleurs, en avait-elle réellement le droit. Ces gens là n'étaient pas sa famille et ce n'était que par respect pour cet homme qu'elle était présente autour de cette table. Dégustant le plat qu'elle avait commandé, elle avala son sourire lorsqu'elle entendit Patricia répondre. « Esmeralda n'est pas ma fille, c'est celle de Richard miss Je sais tout. » Relevant sa tête pour croiser le regard figée de l'étudiante, la brunette préféra se taire, attendant patiemment que le responsable de toute cette mascarade ne se décide à piper mot, en vain. A croire que la seule chose qui intéressait cet homme était de ne pas froisser sa nièce. Elle n'avait plus cinq ans bon sang, elle pouvait très bien comprendre que son oncle avait - lui aussi - une vie en dehors d'elle. « Mais bon sang qu'est-ce que tu fous là ?! T'es quoi au juste ? Une orpheline qui vient profiter des riches pour leur soutirer de l'argent ? Qu'est-ce que tu nous veux ?! C'est quoi ? Un chèque qu'il te faut ? Du liquide ? Un passeport ? DAMN IT ! » La goutte d'eau qui fit déborder le vase. Elle n'avait pas pour habitude de se taire lorsqu'on la provoquer si ouvertement. « Commence par te calmer….Je ne suis ni ta bonne, ni ton employée pour me parler de la sorte…Ton oncle te permet peut-être ton manque de respect mais, je ne suis pas lui… » Plutôt mourir que de laisser cette fille lui parler de la sorte. Elle ne pouvait que remercier celui qui s'était fait passer pour son père toutes ses années. Le regard de Richard passa de sa fille à sa nièce sans pouvoir placer un seul mot. Que pouvait-il dire maintenant? Les autres convives préféraient se noyer dans leurs assiettes plutôt que de prendre partie. Qui pouvait leur en vouloir ? La belle Oméga suivit du regard sa cousine avant de prendre le même chemin qu'elle quelques minutes plus tard. Mieux valait qu'elles règlent leurs différents loin des regards indiscrets. Poussant la porte des toilettes, elle s'arrêta quelques secondes pour étudier la posture de la blondinette. Pas besoin de faux semblants, elles étaient loin de tout. Qui plus est, Esme n'avait ni l'envie, ni la force de prétendre que tout allait pour le mieux dans les meilleurs des mondes. Elle avait assez à faire avec ses propres problèmes. « Désolée de te faire de l'ombre beauté! » Lança-t-elle, faisant ainsi connaitre sa présence. « C'est bien de ça qu'il s'agit, tu as peur que tu ne sois plus le centre d'intérêt de ton oncle chéri… » De quoi bien remuer le couteau dans la plaie. Elle avait voulu la guerre, elle l'aurait. |
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| Sujet: Re: what the hell are you doing at this table with my family ? | esmeralda. Sam 9 Fév - 22:53 | |
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