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| Et ben, ça fait plaisir de rendre service ! ¤ Alanis | |
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| Sujet: Et ben, ça fait plaisir de rendre service ! ¤ Alanis Lun 8 Oct - 21:39 | |
| Tôt ! Il était beaucoup trop tôt pour que je me lève. Ce fut la première pensée qui me vint à l'esprit. J'étais dans mon superbe lit confortable, totalement en osmose avec ma couette. Et j'allais refermer les yeux quand je fixais mon réveil. Je pu y voir l'heure, bien évidemment, et il n'était que huit heure du matin. Mais il y avait aussi un petit post-it vert marqué de l'inscription : "RDV 10h bibliothèque, n'oublie pas". Oups... J'avais totalement zappé cette rencontre... Je devais faire la connaissance d'un jeune homme que j'allais parainner pour sa première année à Berkeley en droit. Bien sûr, je pouvais me rendormir encore une heure et me lever pour aller directement au lieu de rencontre... Sauf que je me connaissais bien, si je fermais les yeux, je me réveillerais à midi, soit deux heures trop tard... Je sortis un orteil de sous ma confortable couette, puis le pied, la jambe et enin, après quelques grimaces mon corps entier surgit en dehors de mon lit. Je me dirigeais vers mon dressing pour trouver de quoi m'habiller. Mon choix se porta sur un jean, des converses et une chemise noire. Je pris une douche rapidemment, avant d'enfiler tous ces vêtements. J'attrapais mon telephone sur ma table de nuit ainsi que la bague de mon jumeau. Avant sa mort, je n'avais jamais porter de bijou et je n'aimais pas ce genre d'attirail sur un garçon. Mais depuis son départ, j'avais légerement revu ma position et je portais tous les jours, sans exception, cette bague assez atypique que Cameron avait fait faire. Il en est d'ailleurs le créateur originel puisqu'il a desiné le modèle. Cet anneau me permettait de me sentir proche de mon frère. Il était fait d'un métal rouge qui n'était pas du cuivre, des diamants de petites tailles y étaient soudés et un fil noir formait un C.
Je sortis de ma villa sans prendre de petit-déjeuner. Je ne voulais pas déranger Maria, la femme de ménage qui était en train de s'affèrer dans la cuisine. Je pris donc les clefs de ma belle sportive pour me rendre sur le campus du lycée. Je contemplais cette splendide maison que mon père m'avait achetée. J'y avais emménager quelques semaines plus tôt ainsi que les employés de maison... Mon père ne supportait apparement plus l'idée que je dorme dans une maison de confrérie si je ne faisais plus parti des Epsilons. Je l'avais laisser piquer sa crise et choisir une belle maison. De toute façon, hormis le fait que je devais prendre la voiture chaque jour ou presque pour assister à mes cours, vivre chez soi avait vraiment des avantages, et une si grande habitation laissait présager de nombreuses belle soirées avec mes potes.
Je m'engageais sur la route et roulais rapidemment jusqu'à l'université. Je considerais Berkeley comme ma sauveuse. Grâce à elle j'avais pu fuir l'ambiance invivable de chez mes parents au Texas, j'avais pu commencer à faire vraiment mon deuil de mon frère. J'avais pu jouer encore un peu au gamin arrogant qui avait toujours tout eu. Et puis, je pouvais enfin être moi-même. J'avais trouver la confrérie qui me convenait à la perfection. Avec les Omegas, je n'avais plus besoin d'exposer sans cesse ma richesse. J'étais consideré avant tout pour ma capacité à faire la fête.
J'entrais sur le parking du campus, je garais la voiture et me dirigeais vers l'Albatross tout en ignorant les regards envieux qui glissaient sur ma sportive. Bien sûr, s'il n'avait tenu qu'à moi, je roulerais dans une voiture assurément plus discrète, mais mon père m'avait forcé la main, comme pour la villa. Dans ces cas là, il était plus simple de le laisser faire ce qu'il voulait, cela lui laissait penser que j'étais toujours le parfait petit héritier pour la famille Asher-Grey. Ceci me faisais doucement rire, je n'étais plus ce gamin qui voulait à tout pris faire la fierté de son père. Depuis la mort de Cameron, j'avais changer. Et je continuais de le faire. J'arrivais au café. Il y avait deux personnes devant moi, je patientais donc quelques instants, le temps que ces gens soient servis. Puis, je commandais un capuccino accompagné de deux pains au chocolat. Je sortis de mon porte-feuille les quelques dollars qui suffiraient à payer ma commande. Ma carte étudiant glissa sur le sol jusqu'aux pieds de la jeune femme qui patientait aussi pour sa commande. Je posais mes affaires sur le comptoir avant de me baisser et de tendre la main vers ma carte. Mes yeux s'attardèrent quelques secondes sur la bague de Cameron avant que je me redresse et que j'aperçoive que la jeune fille derrière moi n'était autre qu'Alanis, qui ne semblait pas beaucoup m'apprecier...
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| Sujet: Re: Et ben, ça fait plaisir de rendre service ! ¤ Alanis Mar 16 Oct - 23:36 | |
| Elle s'était levée tôt ce matin, beaucoup trop tôt et son corps n'avait malheureusement pas put suivre la route. Si bien qu'à neuf heure du matin, elle était complètement dans le coaltar, son corps réclamait du sommeil, beaucoup de sommeil, du repos et du noir, du silence aussi, bref, elle avait besoin de dormir surtout après la soirée qu'elle s'était faite la veille. Pas très bonne idée, surtout quand l'emploie du temps de la journée est très chargé. Paolina n'avait pas suivit, préférant resté dans son lit, elle avait bien fait, Alanis la jalousait en ce moment. Elle commençait soudainement à se dire qu'elle s'était levée pour rien, cela faisait maintenant quatre heure qu'elle était plantée là, comme une conne, assise sur une chaise pas confortable à une table, où on avait visiblement préféré écrire dessus que sur sa propre feuille, étrangement c'est ce qu'elle fit aussi. Son stylo traçait des rayures dans le bois abîmé. Sa feuille était toujours vierge et cela lui donné la nausée, elle avait vraiment besoin d'écrire, de le faire et de le boucler rapidement, il était a rendre dans deux jours et si elle ne le faisait pas, elle risquait d'avoir de très gros problèmes. Sa main lâcha son stylo qui roula jusqu'à tomber par terre, se séparant du capuchon à l'impact. Elle lui jeta un rapide coup d'oeil avant de se laisser tomber sur la table, croisant ses bras et fourrant sa tête dans le trou. Elle ferma ses yeux quelques instants, le temps de respirer, ordonné ses pensées et ... dormir.
Elle se réveilla en sursaut quand quelqu'un posa une main sur son épaule, son stylo était devant elle. Elle se frotta le visage et le releva vers la personne, lui murmurant un simple merci. Elle s'était assoupit, il était quel heure ? son devoir n'avait pas avancé, elle était dans le pétrin. Elle soupira et chercha du regard une horloge. Bientôt dix heures. Elle secoua la tête, son cerveau claqua sur les parois de son crâne, si bien qu'elle avait l'impression d'avoir un carnaval dans la tête. Elle rassembla ses affaires et s'en alla. Le devoir arrivera plus tard, elle fallait qu'elle prenne quelque chose de fort. Elle sortit de la bibliothèque et marcha jusqu'au café du campus. L'air avait un effet réveil sur elle, en a peine quelques minutes, elle se sentait réveillée mais elle savait d'avance, que si elle ne prenait pas une dose de caféines, elle s'assoupirait à chaque instant, du moins si elle est assise. Serrant son sac contre elle, elle fourra une de ses mains dans l'écharpe qu'elle avait autour du cou, il ne faisait pas très froid, mais ses mains avaient froids. Elle arriva rapidement au café, il y avait de la queue, comme partout. Prenant alors son mal en patience, elle attendit. Par chance, la queue défila rapidement, plus que le jeune homme en face d'elle et elle pourrait enfin commander. Mais ce dernier fit tomber quelque chose, ce quelque chose attira l'attention de la jeune femme, elle s'abaissa instinctivement pour le ramasser mais un soupire pas du tout discret s'échappa de ses lèvres. Elle se redressa, le laissant se débrouiller. Pas très sympa ? et alors. Il valait mieux pas jouer avec ses nerfs en ce moment, c'était pas le jour. Le jeune homme en question releva la tête. Alanis croisa son regard avant de le détacher et de tourner la tête, faisant alors mine d'être pressé en regardant son poignet, poignet qui n'avait pas de montre. Elle n'avait jamais réussit a le voir, cet ancien alpha devenue soudainement oméga. Un fils à papa chez les fêtards. Elle croisa les bras contre sa poitrine et s'avança, commandant alors un cappucino avec trois sucres. Il fallait que ce soit sucré pour qu'elle puisse le boire. Mael paya sa commande à l'autre dame, Alanis fit pareil. Elle lui jeta un regard sur le côté. Ses nerfs devenaient à vifs, sans vraiment savoir pourquoi, il ne lui avait rien fait et pourtant c'était sur lui qu'elle allait se défouler. Quoi ? lâcha-t-elle en serrant les lèvres. Elle prit sa commande dans une main et n'attendit pas la réponse du jeune homme, elle sortit du café, sa main se plaqua sur son front. Tout se bousculait dans sa tête. Elle sentit une présence derrière elle, elle se retourna et lui fit face. oh tu me suis maintenant ? dit-elle avant de comprendre que c'était une erreur, elle était devant la sortie du café. |
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| Sujet: Re: Et ben, ça fait plaisir de rendre service ! ¤ Alanis Sam 27 Oct - 21:35 | |
| Que je tombe sur Alanis était forcément de la mal chance ! Après tout, sur tous les Omegas, elle était la seule qui semblait ne pas m'apprecier. La rencontrer dans la cafetériat de l'université annonçait des ennuis en perspective. Et voilà que j'avais fait tombé mon porte-feuille à ses pieds... Je m'attendais à une remarque assassine, comme celles qu'elle avait l'habitude de m'envoyer, mais elle fit juste mine de regarder sa montre, comme si elle était pressée. Cependant, j'avais pu observer une absence totale de montre à son poignet. Et ben, elle ne m'aimait toujours pas... J'aurais pu esperer obtenir un peu plus de grâce à ses yeux après ce que j'avais fait lors d'une soirée. Mais il semblait évident qu'elle n'avait aucun souvenir de la personne qui avait pu l'aider et je n'allais pas aller la voir pour lui en parler. Je ne voulais pas qu'elle se mette à me hurler dessus. J'hésitais un peu entre trainer un maximum devant le comptoir pour qu'elle attende encore, le temps que je range tous mes papiers, mais il y avait d'autres clients qu'elle et puis, je n'allais pas m'abaisser à son niveau. Si je ne pouvais pas lui faire ressentir des sentiments positifs à mon égard cependant, je ne me voyais pas être méchant avec elle. J'attrapais donc toutes les affaires et me décalais quelques mètres plus loin sur une table. Elle sortis avant moi sans oublier de me balancer un Quoi ?! plutôt provoquant avant de franchir la porte. Je me demandais si j'allais rester dans l'établissement et attendre d'être sûr qu'elle ai filer loin de ma vue mais j'avais des choses à faire et pas envie de ménager son égo. Si cela ne lui plaisait pas de fréquenter la même université que moi alors elle avait qu'à en changer. Je n'allais certainement pas me préoccuper sans cesse de ses états d'âmes... Et pourtant, j'aurais peut-être du patienter encore quelques minutes avant de franchir cette porte ! Au moment où le soleil m'éblouissait la vue, j'entendis : "Oh, tu me suis maintenant" Je pensais très fort :Non, mais tu te prends pour la reine du monde, tu me reproche mon arrogance, mais de la à imaginer que je suis tout le temps derrière toi pour t'embeter... Le monde ne tourne pas autour de toi !!! Cependant, je me retins de le dire, je contractais mes poings également pour éviter que ma frustration se transforme en coups... Je bu une gorgée de café et fermais les yeux quelques instants avant de lui répondre : "Hum... En fait, comme tu es devant la porte de sortie et que j'étais obligée de la prendre, non, je ne te suis pas... Et puis, j'ai pas que ça à faire..." Et, je fis comme, elle, je soulevais la manche de ma chemise pour regarder ma montre, mettant en évidence la bague de Cameron, sans vraiment le vouloir. Comme cette dernière était unique et peu courante, je m'attendais à une remarque de la part d'Alanis sur ce que les riches se permettent avec leur argent et les milles manières par lesquelles ils le gachent. J'avais envie qu'elle me balance un tel discours, comme ça, j'aurais pu lui répliquer : En fait, c'est la bague d emon jumeau, je la porte pour me sentir plus proche de lui depuis qu'il a eu un accident de moto dont il est mort... Je savais qu'elle allait se sentir vraiment mal si jamais je devais en venir à prononer ces mots, mais je savais aussi que j'avais les nerfs à fleur de peau et que je risquais de passer une fin de journée désastreuse si je devait parler de mon frère. Et puis merde ! Elle ne pouvait se souvenir de cette foutue soirée et être une peu reconnaissante de ce que j'avais fait pour elle; Après tout, j'aurais très bien pu la laisser toute seule avec ses embrouilles ! |
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| Sujet: Re: Et ben, ça fait plaisir de rendre service ! ¤ Alanis Mar 30 Oct - 16:55 | |
| alanis josé-castellano &' maël asher grey ; Le monde continuait de tourner, les gens vivent leur vies, comme hier, non le monde ne tourne définitivement pas autour d'elle et pourtant elle avait la très nette impression que le sort s'acharnait contre sa personne. Un nuit et un réveil de merde, aucun inspiration pour son travail, une rencontre pas très attendue et une journée gâchée. Elle aurait dut rester coucher. Elle venait de sortir de la cafétéria avec l'envie irrésistible de partir de là, retourner dans sa chambre, se mettre dans son lit et se mettre en hibernation jusqu'à ce que le soleil revienne. Elle n'aurait pas du se lever tôt ce matin, elle n'aurait pas eut a rencontrer Grey dans cette cafétéria, jamais elle n'aurait crut tomber sur lui ce matin et encore moins dans cette cafétéria et surtout à cette heure là. Mais comme à son habitude, elle en fit tout un point, l'agressant sans qu'il n'est fait quelque chose de grave, elle aurait très bien put ne rien faire, le laisser vivre et s'occuper de sa vie à elle mais non, c'était plus fort qu'elle. Le froid lui brûlait les joues mais ses doigts ne disaient pas la même chose, elle aurait put apprécié un peu de chaleur mais ce n'était pas le cas en ce moment. Elle voulait partir mais quelque chose l'en empêchait, mais quoi ? Impossible de le définir. Elle se retourna et le vit sortir de la cafétéria. Elle s'énerva encore une fois contre lui, lui balançant à la figure qu'il la suivait avant de se rendre compte qu'elle était devant la porte d'entrée et de sortie et que par conséquent ce n'était pas le cas, mais elle ne fit rien, oubliant cette pensée. Il ne répliqua pas tout de suite, buvant seulement une gorgée de sa boisson comme si il n'en avait rien à faire. Alanis prit une profonde inspiration sans que cela se remarque pour se calmer. Elle n'avait pas le droit de lui faire une crise, elle lui en avait déjà fait, lui rappelant à maintes reprises qu'il n'avait rien à faire chez les Oméga, qu'il était trop arrogant. Hum... En fait, comme tu es devant la porte de sortie et que j'étais obligée de la prendre, non, je ne te suis pas... Et puis, j'ai pas que ça à faire... Evidemment. L'espagnole ne répliqua que par un soupir et roula des yeux. Elle eut un léger frisson et le jeune homme leva la bras, la copiant. Faisant mine de regarder son poignet, mais contrairement à elle, il avait bien une montre et sur le coup, elle se sentit bien conne. nb : s'acheter une montre. Mais son regard ne s'attarda pas sur la montre qu'il a dut s'offrir avec l'argent de papa mais plutôt sur la bague qu'il avait au doigt. Elle lui rappelait vaguement quelque chose, mais elle ne se souvenait plus d'où. Elle fronça les sourcils, pensive. Où avait-elle vu cette bague. Bon sang, mais souviens toi merde, si tu ne le fais pas, ta journée est gâchée, ah non attend, elle est déjà gâchée. Dans une boutique ? Non peu probable, elle l'aurait déjà vu, et puis elle semblait ancienne, comme les bagues qu'on offre de génération en génération. Merde, si tu ne te souviens pas, tu seras dans la merde. Wait. Elle fut soudain prise d'une illumination. Elle lâcha prise et son café tomba, se déversant sur le sol et s'en mettant sur ses chaussures et sur celle de Maël par la même occasion. Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Une de ses mains se plaqua sur sa bouche. Elle se souvenait de cette bague. Oui. désolée. pour le café. mais. cette bague commença-t-elle, mettant des espaces entre chaque mots. je me souviens de cette bague. murmura-t-elle plus pour elle-même que pour lui. c'est pas possible je dois rêver. elle l'avait vu le jour où quelqu'un l'avait aidé, la sortant d'une merde sans nom, si la personne n'avait pas été là, elle n'aurait pas donner cher de sa peau. Mais ce n'était pas possible, ça ne pouvait pas être lui, il était tellement ... et si ... Lui ? Improbable. De toute façon, au point où elle en était ... Elle releva la tête, bien décidée a savoir la vérité. Et tant pis si elle se prenait un mur en pleine gueule, elle s'en était déjà prise et s'était toujours relevé. c'est toi ? elle voulut faire un pas mais s'arrêta avant de le faire. c'était toi ? n'est-ce pas ? ce soir là ? elle tentait le tout pour le tout et puis si ce n'était pas ça, elle irait se cacher, ou pleurer dans les bras de Paolina, pleurer ? Rho. |
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| Sujet: Re: Et ben, ça fait plaisir de rendre service ! ¤ Alanis Mar 30 Oct - 19:24 | |
| Foutue journée ! Et dire que j'étais potentiellement de bonne humeur avant de sortir de mon lit. J'étais même motivé à bosser un peu pour mes cours de la semaine suivante. Sauf qu'Alanis venait de choisir de me chercher des noises, son passe-temps favori ces derniers temps. Elle ne me supportait pas et me le faisait savoir à peu près trois ou quatre fois par semaine. Selon elle, je n'étais pas à ma place chez les Omegas. J'étais trop arrogant, trop riche, trop si, trop ça... Bref, je n'entrais pas dans la case des Omegas. Et pourtant, je me sentais chez moi avec tous les jaunes... Et puis, pourquoi toutes ces critiques alors que je lui avait potentiellement sauvé la vie à une soirée ? Décidemment, cette fille m'échappait complètement, je ne savais comment revenir dans ses bonnes grâces et pourtant, j'en avais envie, parmis toutes mes connaissances, elle était la seule qui ait envers moi des sentiments négatifs. Quelques fois j'avais envie de lui rappeller cette fameuse soirée dont elle ne semblait n'avoir aucun souvenir. J'aimerais tout lui raconter, lui dire que je lui avait sauvé la mise malgré son comportement inexplicable et méchant envers moi. J'avais vraiment envie de lui montrer que le vrai Maël n'est pas le gamin, fils à papa, hautain et égoïste qu'elle croiyait mais plutôt un jeune homme généreux, altruiste et toujours prêt à aider les autres. J'avais envie de lui réveler mon histoire aussi, la mort de Cameron, le bordel sans nom que ça a foutue dans ma famille, le divorce de mes parents... Pourquoi pense-t-on toujours que les riches ont des vies parfaites ?! Cela me dépasse, j'ai rarement connu des gens de ma classe sociale qui étaient vraiment heureux... Après que j'eus fait semblant de regarder ma mmontre, tout en exposant celle-ci aux yeux d'Alanis -j'amets, je faisais ça par pure vengeance, elle m'avait cherchée, elle m'avait trouvé-, elle me répondit par un soupir. Je ne cherchais pas à continuer la discussion, mais je restais face à elle. J'ignorais pourquoi, mais je restais là, à boire mon café pour me réchauffer de ce temps plutôt froid. Et pourtant, j'aurais sans doute du partir. La demoiselle fixait la bague de Cameron. La connaissant, j'allais sans doute avoir droit à une remarque du type "Vraiment, les riches ne se refusent rien, ils s'achettent même des bagues qui coutent le prix du loyer d'un grand appartement" Et si elle me sortait un truc du genre, j'allais vraiment exploser. Habituellement, les scènes de rage, ce n'est pas trop mon truc, mais si elle s'en prenait à la bague que Cameron avait dessinée et fait faire sur-mesure j'allais vraiment lui dire ses quatre vérités et elle n'allait plus m'embêter ! Sauf qu'au lieu d'une phrase assassine, elle lacha son gobelet de café, éclaboussant mes chaussures au passage. Et elle dit : "Désolé pour le café mais cette bague". Bien entendu, sa phrase n'avait aucun sens, comme si elle n'était pas finie. En attendant, je restais interdit quelques secondes : elle venait de s'excuser auprès de moi... "Je me souviens de cette bague". Elle fit une nouvelle pause. Et je tentais de réflechir, le modèle était unique, crée par mon frère, elle n'avait jamais pu la voir ailleurs qu'à mon doigt et elle fixait rarement mes mains, comment pouvait-elle connaitre la bague ? "C'est pas possible, je doit rêver" J'étais perdu... J'allais lui demander une explication à ses reflexions, histoire de comprendre de quoi elle me parlait quand elle fini par dire : "C'est toi ? C'était toi, n'est ce pas ? Ce soir là?" Je tombais de haut. Elle se souvenait donc un peu de la soirée où je l'avais sauvée ? J'allais sans doute avoir des ennuis. J'étais persuadé qu'elle n'avait aucun souvenir de ce qu'il s'était passé, ce qui réduisait quasi complètement les chances qu'elle retrouve son bienfaiteur. Mais et si elle avait gardé tous les souvenirs de la soirée, sauf le visage de ce dernier ? Je ne m'étais jamais posé la question, pour moi elle était bien trop ivre pour avoir en tête les souvenirs de cette fête... Elle m'apparu tout à coup plutôt vulnerable, comme si elle avait besoin d'aide. Je voulais aller vers elle et tenter de l'aider. Mais je me retins, elle allait criser si je m'approchais d'elle... Je me contentais de répondre : "Oui, c'était moi" Cette phrase me paru assez neutre pour ne pas déclancher les cris d'Alanis. |
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| Sujet: Re: Et ben, ça fait plaisir de rendre service ! ¤ Alanis Dim 11 Nov - 21:54 | |
| alanis josé-castellano &' maël asher grey ; La vue de cette bague la prit de court, son café s'écrasa par terre, des excuses sortirent de sa bouche et une question sortit de sa bouche sans qu'elle ne le veuille, elle le disait plutôt pour elle que pour lui. Quelque chose en elle bouillonnait, de peur, d'incompréhension, de doute, des sentiments qu'elle avait si longtemps refoulés et qui refaisait maintenant surface, devant lui qui plus est. Sa vie semblait s'être arrêtée. Elle ne devait rien montrer, elle avait apprit a porter le masque, celui qui cachait ses sentiments, même ses plus proches amies ne savaient pas ce qu'elle ressentait vraiment. Certains disaient qu'elle était une sans coeur, d'autres disaient que son sourire cachaient bien des choses, ce qui était vrai. La seule fois, d'aussi loin que ses souvenirs remontent, où elle s'est réellement montrer vulnérable et fragile fut le jour du onze septembre deux mille un, lors de l'attentat du onze septembre où elle perdit son grand-père dans la chute de la deuxième tour. Son monde semblait s'être arrêté sur cette bague alors que le monde extérieur continuait à tourner. Le vent frais caressa sa joue, lui rappelant qu'elle devait revenir dans le monde réel. Elle releva la tête et voulut revêtir le masque mais ce fut trop tard, il remarqua son expression, il semblait perdu lui aussi. Oui, c'était moi. son coeur fit un bon dans sa poitrine, son corps fit un pas en arrière comme si c'était la réponse physique de son choc. Elle secoua légèrement la tête, ce n'était pas possible, elle ne pouvait tout simplement pas le croire. QUOI ? elle fit de nouveau un pas vers lui. Sa tête fut soudainement bombardée par des questions, les questions qu'elle s'était tant de fois posée après ce qu'il s'était passé et hier encore, elle essayait de rassembler le peu de souvenir qu'elle avait de cette fameuse soirée pour essayer de retrouver celui qui l'avait aidé, et le voilà. Lui. Maël. Elle tourna la tête sur le côté comme pour vérifier qu'elle n'était pas sujette d'une caméra caché, de toute façon, si c'était le cas, malheur à celui qui portait la caméra, mais il n'y avait personne dans son champ de vision qui leur prêté la moindre attention. Sérieux, pourquoi tu as fais ça ? demanda-t-elle en portant son regard sur Maël. je veux dire, c'était pour trouver bonne grâces à mes yeux, pour que j'arrête de te rabaisser devant les autres, désolée mais ça marche pas comme ça. elle s'emportait, le ton de sa voix augmentait au fur et à mesure qu'elle sortait les mots de sa bouche. Mais elle n'avait pas le droit de lui parlait comme ça, surtout après cette révélation. Elle était en colère, oui, mais elle ressentait un poids en moins sur ses épaules, elle se sentait libérée. Elle porta une de ses mains à son front et ferma les yeux, essayant de retrouver son calme pour ne pas attirer les regards des étudiants, ce qui en règle général ne lui aurait posé aucun soucis, aimant être remarqué. et puis qui me dis que c'était vraiment toi ? hein, tu peux me dire ce qu'il s'est réellement passé alors ? elle se posait une colle étant donné qu'elle n'avait presque aucun souvenir de cette soirée, juste la vue de cette bague et que si la personne - well, Maël n'avait pas été là, Alanis aurait mal finit. Elle avait changé de comportement, du doute, elle était passé à la colère. Elle avait reprit le comportement "normal" devant Maël. Alors ? Ouais c'est bien ce que je me disais, alors maintenant je me casse et puis tu sais quoi, ta bague, je suis sûre que beaucoup de personnes l'ont. lâcha-t-elle en essayant de se donner une nouvelle posture et faire oublier sa faiblesse. Elle resserra son sac contre elle et roula des yeux, s'apprêtant à partir. |
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| Sujet: Re: Et ben, ça fait plaisir de rendre service ! ¤ Alanis Lun 12 Nov - 18:49 | |
| Pourquoi m'étais-je chargée de sauver Alanis lors de cette soirée ? Cette question me trottait dans l'esprit depuis que cette rencontre avait débutée... Après tout, elle ne m'avait jamais aimé et me le faisait savoir régulièrement. J'aurais très bien pu la laisser là où elle était et ne pas m’inquiéter. Ou faire signe à quelqu'un de l'aider. Mais non, j'avais tenu à tout faire moi, parce que j'étais comme ça, moi. Je n'étais pas ce petit égoïste que la jolie brune voulait tellement que je sois. Et si elle me connaissait vraiment, elle le saurait. Et puis, jusqu'à maintenant, ces questions ne m'avaient jamais traversés l'esprit puisqu'elle semblait ne se souvenir de rien. Je m'étais cru à l'abris de tous les soucis qu'elle pouvait me créer si elle savait. Mais dès qu'elle avait lâché son café, éclaboussant par là mon jean préféré et qu'elle avait parlé de la bague, je su que j'allais avoir des ennuis. Parce que cette bague était unique et que la seule fois où elle aurait pu la voir suffisamment longtemps pour la reconnaître, c'était précisément à cette soirée. Mais elle avait semblé ne pas s'en souvenir pendant quelques instants et de nouveau je m'étais cru sauf. Ce qui n'était bien évidemment pas le cas... Et sa colère éclata. On ne pouvait pas dire que je ne m'y attendais pas, je savais bien comment elle réagissait en ma présence et je ne pouvais pas penser que j'aurais droit à des fleurs quand elle saurait. Mais, zut alors ! Elle ne pouvait pas juste se contenter de dire merci et de continuer à m'agacer comme elle le faisait si bien ? Mais pire, elle pensait que j'avais fait ça juste pour pouvoir revenir dans ses bonnes grâces et qu'elle arrête de me rabaisser devant les autres ?! Cela me prouvait qu'elle ne me connaissait vraiment pas. Et puis, si j'avais vraiment voulu que ce soit le cas, je lui aurait fait savoir que j'étais son sauveur, plutôt que de me cacher comme je l'avais fait. "Si c'était le cas, tu ne crois pas que je te l'aurais fait savoir avant. Parce que si j'avais vraiment agis dans cet interêt, je pense que tu aurait su le fin mot de l'histoire bien avant pour éviter ce genre de scène..." Je restais très calme, je savais parfaitement que si je perdais mon calme, nous allions nous crier dessus toujours plus fort sans jamais s'arreter, il fallait à tout pris que je reste zen, même si j'avais envie de lui balancer mon café au visage pour la stopper dans sa colère. Comme d'habitude, je ne méritais absolument pas les cris qu'elle dirigeais pourtant contre moi et comme chaque fois, je n'allais pas m'énerver. Et puis, comme si elle ne parvenait vraiment pas à me croire elle me demanda de lui raconter ce qui s'était passé pendant cette fameuse soirée. Et là, je ne pourrais pas l'éclairer. Parce que je n'avais absolument aucun souvenir de la soirée et qu'en plus elle ne me laisserait pas le temps de lui raconter les quelques brides dont je me souvenais, notamment à propos de son sauvetage. Et bien entendu sans me laisser le temps de défendre ma cause, j'eus droit à une agression en règle avec un "je me casse" qui me semblait tellement une fuite vis à vis de la réalité. Et puis, elle s'en prit à ma bague, qui selon elle devait être un modèle universel que tout le monde pouvait acheter. Et la, je vis rouge, parce que ce modèle était unique et pour beaucoup de raison, pire encore, elle s'en prenait à une bague dessinée par mon frère et la seule chose que je pouvais avoir sur moi en permanence. Et rien de ce que Cameron avait fait était commun et encore moins cette bague. J'inspirais profondément et fixais Alanis qui n'était toujours pas partie. Tiens, elle mettais moins de temps habituellement pour déguerpir après avoir déclenché une dispute avec moi. "Désolé de briser tes espoirs, mais c'est bien moi qui t'ai sauvé ce soir là, mais si tu ne veux pas me croire, fit toi un peu à tes souvenirs de cette bague, qui au passage est un modèle unique que mon frère à dessiner avant sa mort. Plus encore, elle ne ressemble à aucune autre. Mais c'est toi qui vois, c'est pas moi qui était bourrée au point de ne plus me souvenir de ce qui s'est passé ce soir et là et moi, je n'avais besoin de l'aide de personne ce soir là..." Bon, je savais bien que je n'avais pas réussi à garder le calme que je voulais. Mais elle commençais à m'agacer à ne pas vouloir me croire. Comme si s'était tellement plus facile de penser que je n'étais qu'un petit fils de riche arrogant et sans scrupule. Mais je savais que je n'étais pas comme ça. |
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| Sujet: Re: Et ben, ça fait plaisir de rendre service ! ¤ Alanis Lun 26 Nov - 21:23 | |
| maël & alanis. i walk around like everybody else but inside, i feel different. like i'm a stranger in my own life.. Tu ne fais pas partie de ce monde. Sérieux, t’as fait quoi pour entrer chez les omégas hein ? Pourquoi ne retournerais tu pas tranquillement chez les riches ?! Tu n’as vraiment rien à faire chez les jaunes, il y a eu erreur de casting ma parole. Etc. Toutes les paroles blessantes qu’elle avait pu lui balancé depuis le début de la réouverture de la confrérie lui revenaient en pleine face. Comment avait-elle put être aussi méchante, aussi blessante envers lui ? Cette conversation remettait tout en question dans sa tête. Comment avait-elle put lui balancer autant de vacheries ? Elle ne lui avait donné aucune chance de s’expliquer, ni même de mériter sa place à ses yeux. Non, elle avait toujours pris soin de le rabaisser, de l’enfoncer plus bas que terre à chaque fois qu’il avait le malheur de la croiser. Maël était devenu la bête noire de la jeune femme sans même comprendre pourquoi, tout le monde savait que lorsque Maël se trouvait dans les parages, Alanis allait exploser. Maël était la ficelle enflammé de la bombe qu’était Alanis. L’espagnole n’arrivait plus à comprendre pourquoi s’était-elle comportait comme ça. Avant ou après le sauvetage. D'un air énervée, elle lui demanda pourquoi il avait fait ça. « Si c'était le cas, tu ne crois pas que je te l'aurais fait savoir avant. Parce que si j'avais vraiment agis dans cet intérêt, je pense que tu aurait su le fin mot de l'histoire bien avant pour éviter ce genre de scène... » Il avait pas tout à fait tord, mais elle avait de la peine à l'admettre. Comment admettre qu'on a tord devant une personne qu'on lynche sans arrêt ? Pourquoi lui dire maintenant, pourquoi avoir attendu tant de temps ? la jeune femme baissa la tête, honteuse, elle n’arrivait même plus à hausser le ton, à garder sa fierté devant lui alors que quelque secondes avant, la jeune femme avait revêtit le masque. Ce masque qu’il aidait à cacher ses émotions. Elle s’était prise une claque, une véritable claque dans la figure, la deuxième dans sa vie après la mort de son grand-père lors du onze septembre deux mille un. Chose inconnue aux yeux de son entourage américains. Sa gorge se serra quand il osa répondre à ses accusations. Elle fuyait son regard alors qu’il y a à peine quelques minutes, la jeune femme affichait un air complètement désespérée en sa présence « Si tu le dis ... » lâcha-t-elle une nouvelle fois à son adresse, elle ne voulait pas admettre qu'elle avait tord devant lui, même si pour une fois, oui, elle avait tord. Le monde lui était tombé sur la tête ou quoi ? Elle soupira et fit mine de partir mais la jeune femme ne déguerpissait pas. Quelque chose la retenait. Quoi ? Aucune idée. Et puis grossière erreur, la jeune femme s'attaqua à la bague, sous le coup de la colère.
Everything always brings me back to you. « Désolé de briser tes espoirs, mais c'est bien moi qui t'ai sauvé ce soir là, mais si tu ne veux pas me croire, fit toi un peu à tes souvenirs de cette bague, qui au passage est un modèle unique que mon frère à dessiner avant sa mort. Plus encore, elle ne ressemble à aucune autre. Mais c'est toi qui vois, c'est pas moi qui était bourrée au point de ne plus me souvenir de ce qui s'est passé ce soir et là et moi, je n'avais besoin de l'aide de personne ce soir là... » Il parla de son frère, son cœur se serra douloureusement, réfléchir avant de parler, réfléchir avant de parler.se renseigner avant de parler, se renseigner avant de dire quelque chose blessante. Elle ne savait que trop bien ce qu’il ressentait par rapport à cette perte, ce trou béant dans la poitrine qui ne se refermera probablement jamais. Il avait perdu, tout comme elle, un membre important de sa famille et elle, elle l’attaquait sur le dernier objet de valeur qui lui appartenait. Elle se sentait coupable. Coupable de l’avoir fait souffrir à cet instant. Ses deux mains se joignirent derrière son dos, elle était nerveuse mais elle ne voulait pas le montrer … de toute façon, maintenant à quoi bon ? Elle s’était déjà faite grillée devant lui. Un véritable retournement de situation. Elle se mordit les lèvres, elle ne savait que dire, pour une fois c’était lui qui lui renvoyait l’ascenseur en pleine face et elle qui se taisait. Oh il aurait très bien put répliquer, d’ailleurs maintenant elle se demandait pourquoi il ne l’avait pas fait avant. Et puis il lui parla de cette soirée, un arrière-goût d’alcool apparut dans sa bouche comme un souvenir lointain de cette terrible soirée, ses accusations lui firent mal, sa fierté en prit un coup, il était en train de la juger et si il y a bien quelque chose qui lui faisait perdre pied c’était bien le jugement qu’on portait sur sa personne. « je suis désolée, je savais pas pour ton frère maël. » deuxième fois qu'elle s'excusait de la journée, et qui plus est devant lui. Le monde lui était tombé sur la tête. Elle se mordit la lèvre. Alanis ramena ses bras devant elle et croisa les bras contre sa poitrine. Elle le regardait, ne lâchant plus son regard. « je suis .... » Elle s’était rapproché de lui mais la jeune femme abandonna pour la première fois de sa vie, elle se sentait vaincue, elle Alanis José-Castellano. Elle secoua légèrement la tête de gauche à droite et commença a partir. Il fallait qu'elle fuit, elle n'avait plus rien à dire a part se ridiculiser, être méchante et le blesser. Elle ne voulait pas de ça aujourd'hui.
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| Sujet: Re: Et ben, ça fait plaisir de rendre service ! ¤ Alanis Ven 7 Déc - 19:31 | |
| Et la colère qui m'avait pris au moment où j'avais défendu bec et griffe la bague de mon frère céda sa place à une douleur bien moins supportable. Comme chaque fois, je ressentis ce trou dans mon coeur, ce silence dans ma tête, j'étais seul. Sans Cameron je n'étais que la moitié de moi-même. Il avait toujours été derrière moi, toujours à finir mes phrases. S'il avait été là, Alanis aurait déjà déguerpis depuis longtemps parce qu'il aurait attaqué aussi fort qu'elle. Je n'étais pas le jumeau violent et qui répondait à toutes les agressions. C'était moi le plus calme de nous deux, c'était pour ça que j'avais laissé l'espagnole me traiter de tous les noms depuis notre admission à la confrérie des Omegas. Jamais je ne m'étais plains de ces insultes qui n'avaient aucun bien fondé, je l'avais laissé passer ses nerfs sur moi. Et la seule fois où j'osais répliquer je me battais pour mon frère, ce qui me causais cette douleur qui ne disparaîtrait jamais. Ce trou dans ma poitrine qui ne permettait aucun remède. Je n'arrivais même plus à en vouloir à Alanis pour ce qu'elle avait dit autant durant cette rencontre qu'avant. La seule chose à laquelle je pensais, c'était ma solitude depuis le départ de Cameron. J'étais toujours accompagné de tas de personne et pourtant j'étais toujours seul, la seule personne qui comptait vraiment n'était pas là et ne le serait plus jamais. Je n'étais pas entier sans lui, j'avais besoin de ses réactions, de ses avis, de son mode de pensées, j'avais besoin de lui pour m'épanouir. Je n'avais plus le courage d'avancer encore sans lui. Alanis, sans le vouloir, venait de me propulser dans une de mes périodes de dépression. Parfois je n'arrivais plus à penser à autre chose que ça, l'accident de mon jumeau, sa mort... Et je voulais juste mourir pour le rejoindre. Heureusement, je n'étais pas assez lâche pour quitter ce monde, mais j'avais ces idées noires qui me prenaient régulièrement. Habituellement, je pouvais prévoir ces périodes, mais l'espagnole venait de me surprendre et je savais que je n'allais pas m'en tirer ainsi. Elle s'excusa pour mon frère. Je ris jaune, pourquoi s'excuser ? C'est pas comme si elle aurait pu empêcher cet accident ! Et ce n'était pas non plus sa faute si je portais sa bague ou si j'avais parlé de lui ! Et puis, elle s'excusait comme si elle comprenait la blessure que je ressentais quand je parlais de lui. Je m'attachais à ce détail et tentais de sortir de mes pensées morbides. Il fallait que je centre mon attention sur un autre sujet, mais le seul que je trouvais et qui fut suffisamment fort était la jeune femme. Elle s'était rapprochée de moi. J'examinais son visage comme je ne l'avais jamais fait. Et je me surpris à la trouver très jolie. Elle avait un truc supplémentaire que je ne trouvais pas sur les autres filles mais je ne parvenais pas à détecter ce que c'était. Elle était très têtue aussi, alors que je n'avais cessé d'avoir raison lors de cette conversation, elle ne l'avait jamais admis. Pourtant elle semblait désormais vaincu. Comme si elle admettait intérieurement qu'en mentionnant mon frère et qu'en lui apprenant que je l'avais sauvé, je venais de la mettre KO. Et pourtant, je ne voulais pas que ce sentiment d'avoir été battue s'affiche sur son visage. Je ne voulais pas non plus qu'elle parte dans l'immédiat. Et je commençais à m’inquiéter pour ma santé mentale à ce moment, depuis quand je souhaitais qu'Alanis, qui me détestait cordialement, qui me voyait comme un petit gosse de riche arrogant, qui ne voulait pas de moi chez les Omegas...reste avec moi ?! Ce n'était pas normal, et je ressentais des émotions que je n'aurais pas du ressentir pour la jeune femme. Un peu comme si j'étais attirée par elle. Alors quand elle commença à partir loin de moi, je ne pu m'empêcher de lui saisir le bras et de la ramener dans mes bras. Elle allait me tuer ! Il fallait vite que je justifie mon comportement. Et pourtant, ce qui sortis de ma bouche ne ressemblait vraiment pas à une excuse pour mon geste maladroit. "Je ne suis pas celui que tu crois ! Tu me vois comme un fils à papa arrogant et sans compassion pour les autres. Mais je suis tout l'inverse ! Sans vouloir me jeter des fleurs, je suis altruiste, mon père n'a pas payer l'université pour que je sois admis, je suis entré avec mes résultats scolaires. Sans doute que je m'habille avec des marques, mais je partage mon argent avec mes amis les plus pauvres, je suis toujours là pour aider. Et oui, je suis le genre de type assez masochiste pour aider une fille dans la détresse même si cette même fille me déteste. Alors désolé de casser ton mythe, mais je suis plutôt un gentil en fait." Durant mon discours, je n'avais cesser de fixer les lèvres de la jeune fille que je tenais dans mes bras en me demandant ce que je ressentirais si je les embrassais. Pour avoir la solution à mon problème, je posais mes lèvres sur les siennes tout en la serrant un peu plus contre moi. Au moment même où je faisais ça, je su que j'allais sans doute avoir des ennuis et qu'Alanis allait me mener la vie encore plus dur qu'avant. |
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