you and me, three steps above heaven.

Pour la première fois de sa vie, l'espagnole avait jeté les armes à terre, ce qui était en somme, un exploit de la part de son adversaire, elle arrivait toujours à être la plus forte, la plus redoutable dans les batailles, rares étaient ceux qui l'avait fait courbé l'échine, elle était cette fille qu'on redoutait, celle qui abattait le dernier coups pour achever la personne qu'elle avait en face d'elle, elle défendait ses arrières comme une tigresse. Ce n'était pas pour rien qu'elle était cataloguée dans la liste des personnes aux sang chaud, ayant des anciennes origines latines, mais ce côté là, elle le tenait de l'homme qu'elle avait longtemps tenu pour un deuxième père, l'un des hommes qu'elle chérissait le plus au monde, qu'elle aimait plus que son propre père, maintenant disparut. Son coeur se resserra une nouvelle fois à la pensée de son grand-père, de l'histoire que Maël venait de lui jeté en pleine face, de tout ce qu'elle avait put lui balancer sans aucune raison, tout ça parce qu'à l'origine il était un bleu devenu jaune, elle se sentait mal, pire qu'une conne. Elle baissa la tête, c'était la première et surtout la dernière fois qu'Alanis se montrerait comme ça, elle n'avait pas pour habitude d'être le genre de fille fragile, culpabilisant pour la moindre parole. Non, d'ordinaire elle assumait toujours tout, mais pas cette fois ... Cette fois elle aurait aimé sortir de cette enveloppe corporelle pour se foutre une claque, bien que Maël s'en ai très bien chargé en lui donnant une bonne claque moralement. Elle se confondait en excuse pitoyable, encore une chose où elle portait le statut de novice. Elle se rapprocha d'un pas, puis de deux pour s'arrêter dans son avancé. Elle ne sut quoi dire, un simple je qui se termina dans le néant de son être puis elle s'écarta, décidé à partir mais elle sentit une pression au niveau de son bras et elle fut rapidement amené à la case départ, face à Maël mais cette fois ci dans ses bras. Son regard fit des allers et retours surprit de haut en bas. Pourquoi avait-il fait ça ? pour mieux l'achever ? Je ne suis pas celui que tu crois ! Tu me vois comme un fils à papa arrogant et sans compassion pour les autres. c'était ce qu'elle pensait, depuis le départ mais au fur et à mesure de cette conversation, la brune ne savait plus quoi penser, tout était confus dans son esprit. Mais je suis tout l'inverse ! Sans vouloir me jeter des fleurs, je suis altruiste, mon père n'a pas payer l'université pour que je sois admis, je suis entré avec mes résultats scolaires. elle baisse le regard, elle remarqua que ses mains étaient posés contre son torse, elle sentait le feu lui montait aux joues. Sans doute que je m'habille avec des marques, mais je partage mon argent avec mes amis les plus pauvres, je suis toujours là pour aider. Et oui, je suis le genre de type assez masochiste pour aider une fille dans la détresse même si cette même fille me déteste. elle avala difficilement sa salive Alors désolé de casser ton mythe, mais je suis plutôt un gentil en fait. elle redressa légèrement le visage vers le haut, il ne la regardait pas dans les yeux, il fixait un autre point de son visage, elle avait quelque chose sur le nez ? Puis il se pencha un peu plus, elle sentit ses bras la serrer un peu plus contre lui, son cerveau bouillonnait, son coeur battait dans ses tempes et il l'embrassa, simplement, posant ses lèvres contre les siennes.

Combien de fois avait-elle rêvé d'embrasser son sauveur ? Faire comme dans les films d'amour ? De nombreuses fois, à défaut de connaître la véritable identité de ce prince charmant, elle s'était inventé pleins de visages mais celui de Maël n'était pas apparut dans l'un de ses rêves et voilà qu'elle apprenait que c'était lui, et qu'il était entrain de l'embrasser. Elle fut surprise au début mais lorsque les secondes se sont écoulées, la jeune femme avait fermé les yeux et s'était abandonné à ce baiser. Ses mains s'accrochèrent à sa veste et elle s'était mise sur la pointe des pieds. Mais elle arrêta le baiser, ses joues étaient brûlantes, elle ne recula pas, restant dans ses bras. pourquoi t'as fais ça ? demanda-t-elle en regardant ses mains encore contre lui. La respiration de la jeune femme était rapide, beaucoup trop rapide. t'avais raison, t'es masochiste ... dit-elle suivit d'un rire moqueur, mais elle reprit très vite son sérieux, posant son regard sur le jeune homme, à la recherche d'une quelconque réponse marquée sur son visage, mais elle ne vit rien.