|
| Némésis & Andreas - nothing else matters [ après fusillade ] | |
| Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Némésis & Andreas - nothing else matters [ après fusillade ] Ven 9 Mar - 14:00 | |
| « Eeeeh meeeerde ! » M'exclamais-je en envoyant valser la manette de la Xbox un peu plus loin. Manette qui alla d'ailleurs s'écraser entre la télévision et une pile de jeux vidéos. Pile qui s'effondra après le choc. Encore une fois je venais de perdre patience à cause des Lapins Crétins et je n'avais pas trouvé d'autres moyens pour évacuer ma colère que d'envoyer valser le premier objet se trouvant sous ma main – voir même déjà dans ma main – autrement dit, cette foutue manette. Clope coincée entre les lèvres, je tire lentement dessus tout en passant un bras derrière ma tête. Glander. Une de mes activités favorites en plus des jeux vidéos. De toute façon il fallait bien que j'arrive à me changer les idées étant donné qu'avec Némésis notre relation était devenue vraiment très compliquée. A vrai dire je ne savais même plus quoi penser de nous deux. Depuis que je l'avais embrassé à Noël – je tiens tout de même à préciser qu'elle ne m'avait pas repoussé et qu'elle avait également répondu à mon baiser – il y avait quelque chose de différent dans notre amitié. D'ailleurs je ne savais plus très bien si nous étions toujours amis ou non étant donné que nous ne nous parlions que très peu depuis des semaines. Foutre en l'air mon amitié avec elle n'était pas du tout ce que je voulais. Mais alors pas du tout. Elle était l'une des rares personnes qui comptait à mes yeux alors ca me faisais vraiment mal qu'on en arrive à ce stade là. La dernière fois que nous avions été aussi distants c'est lorsque j'étais en couple avec Soan. Ce n'était vraiment pas dans nos habitudes que de rester l'un sans l'autre aussi longtemps. Elle était perdue, j'étais perdu, nous étions perdus. Ni elle, ni moi ne savions vraiment comment s'y prendre l'un avec l'autre. Je n'étais pas du genre à me laisser abattre, à laisser une amitié se briser de jour en jour. Seulement de mon coté je ne savais plus très bien ce que je voulais de Némésis. Après l'avoir embrassé dans le salon à Noël, je me suis demandé ce qu'il m'était passé par la tête pour que j'agisse ainsi. Depuis le temps que nous nous connaissions elle et moi, je me surprenais d'avoir osé faire ca. L'embrasser. Depuis quand j'embrassais ma meilleure amie de cette façon là ? Pourtant si mes souvenirs sont bons, je n'avais ni fumé je ne sais trop quelle substance illicite, ni bu quoi que ce soit. J'étais donc parfaitement maitre de mes faits et gestes. Quelque chose avait du dérailler dans mon cerveau. Cependant, il est vrai que je me surprenais à penser beaucoup plus souvent à Némésis lorsque j'étais seul chez moi. Je ne pensais pas simplement aux conneries que nous pouvions faire lorsque nous étions l'un avec l'autre, mais à elle tout court.
Parfois je m'agaçais vraiment d'avoir ce genre de pensées envers elle. De penser que je pourrai l'embrasser et la prendre dans mes bras dans un autre contexte que lorsque nous sommes aussi bourrés l'un que l'autre. Non, j'avais envie de bien plus que ca même si je refusais de complètement l'admettre. Etais-je retombé amoureux ? Oh non. Je ne préfère même pas y penser. La dernière fois que je suis tombé amoureux, j'ai fini en cure de désintoxication pendant quatre mois, complètement coupé du monde, à vouloir me foutre en l'air. Alors merci mais je n'avais pas envie de revivre le même enfer. Et puis je me sentais plutot bien dans ma petite vie de célibataire. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas autant profité de la vie. Sortir à n'importe qu'elle heure du jour et de la nuit, sans avoir de compte à rendre à personne. Quel pied. Affalé dans mon canapé, les pieds posés sur la table de salon je soulève les coussins afin d'attraper la télécommande et par la même occasion allumer la télévision. Il doit être une heure du matin, voir plus et moi je glande comme un con chez moi pendant que ma meilleure amie est partie s'éclater au bal de la Saint Valentin. Personnellement je n'avais pas du tout eu l'envie d'aller mettre les pieds dans ce genre de fête craignos. Bal de la Saint Valentin. Et puis quoi encore ? Merci mais j'ai assez donné de ce coté là. De toute façon je n'ai jamais aimé les bals, ni tout ce qui se rapporte à l'amour. Ce n'est vraiment pas mon truc. En plus Némésis y allait alors qu'elle était célibataire, du grand n'importe quoi. A moins que...M'aurait-elle caché qu'elle avait déjà quelqu'un ? Non, elle n'aurait jamais pu me cacher ce genre de chose. Surtout pas à moi. Agacé, je tire une nouvelle fois sur ma cigarette avant d'appuyer sur le bouton de la télécommande. « Flash spécial, une fusillade a eu lieu ce soir à l'université de Berkeley lors du bal de la Saint Valentin. Faisant plusieurs victimes et de nombreux blessés. » La voix de la présentatrice raisonne dans ma tête alors que je reste bloqué comme un con devant l'écran. Avais-je bien entendu ce qu'elle venait de dire ?
Une fusillade, à l'université. Mon coeur se bit à battre à tout rompre. Non, ce n'était vraiment pas le moment que je fasse une crise cardiaque dans mon salon. Pour la première fois depuis très longtemps, je commençais à sérieusement stresser. J'avais des amis qui étaient allés à cette foutue soirée à commencer par Cameron et Jack. Mon Dieu, j'espérais qu'ils n'avaient rien. La sonnerie de mon téléphone me fait brusquement sortir de mes pensées. L'écran affiche un numéro qui n'est pas répertorié dans mon téléphone portable. « Allo ? » Dis-je la voix quelque peu tremblante. « Oui c'est bien moi, qu'est-ce qu'il y a ? » Demandais-je à la personne se trouvant à l'autre bout du fil. « Quoi ?! Je...J'arrive ! Dites lui que j'arrive immédiatement ! » M'exclamais-je en écrasant rapidement la fin de ma cigarette dans le cendrier. Je me levais d'un bon de mon canapé avant d'attraper mon blouson et mes clefs de voiture direction l'hopital. […] J'étais très mal garé mais tant pis. J'avais des choses plus importantes à faire que de savoir si ma voiture était bien placée entre les bandes blanches. D'un pas rapide je grimpais les marches menant dans le hall de l'hopital avant de débouler à l'accueil. Il y avait un monde fou ici. Tout ca à cause de cette putain de fusillade. Des gens pleuraient, d'autres avait le regard perdu dans le vide et le teint livide. « Je viens voir mademoiselle Heineken-Delweet . Elle a demandé à me voir. » Dis-je à l'hotesse d'accueil qui avait l'air plutot débordée par l'affluence. Elle me fit patienter quelques minutes – ce qui m'agace fortement – avant de m'indiquer l'étage et le numéro de chambre dans lequel se trouvait ma meilleure amie. Sans perdre d'avantage de temps, je prenais l'ascenseur afin d'aller la rejoindre. J'étais stressé à l'idée qu'il lui soit arrivé quelque chose d'assez grave. A vrai dire je m'imaginais les pires scénarios. Rapidement j'arrivais à l'étage et regardais chaque numéro inscrit sur les portes. Chambre 302. C'était celle-là. La respiration saccadée et le coeur battant à tout rompre, je frappais contre le bois de la porte avant d'entrer dans la chambre et ainsi découvrir une Némésis la mine décomposée et une jambe dans un plâtre. Plus de peur que de mal donc. Je m'avançais doucement vers son lit avant de me stopper. Je ne savais pas si je devais aller la prendre dans mes bras ou non bien que j'en meurs d'envie. « Je... » Balbutiais-je sans savoir quoi faire ou quoi dire.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Némésis & Andreas - nothing else matters [ après fusillade ] Mar 20 Mar - 17:11 | |
| ❝ Je ne veux désormais collectionner que les moments de bonheur. ❞ « Comment vous sentez vous ? » J’ai jeté un coup d’œil las à l’infirmier. Infirmier, pompier, dieu, je ne savais pas même qui il était. Ni ce qu’il me voulait. « J’ai mal à la jambe, enfin à la cheville, appelez ça comme vous voulez. Je crève de faim, et j’ai l’impression que ma tête va éclater. » Ce fut à son tour de me jeter un regard las. Des pauvres filles comme moi il en voyait tout les jours. Certes, elles ne tombaient pas entre ses mains dans les mêmes circonstances mais il ne fallait pas pour autant que je m’attende à être servie comme une princesse. « La douleur est passagère, vous verrez. » J’ai esquissé un sourire. « Oui, c’est ça. La douleur passera. » Il a hoché la tête puis est sorti de ma chambre d’hôpital. J’ai faillis lui crier de rester, le supplier de ne pas me laisser seule. Mais je n’ai rien fait. J’ai levé les yeux vers le plafond, étendue livide et vide. Comme je l’étais dans ma chambre ; toute seule. Sans personne à qui me plaindre. C’était tellement pathétique. Ils auraient du travail, ce soir, au San Francisco General Hospital. Et au matin, ou même plus tôt, des familles recevraient un appel de l’accueil, « allo madame, votre enfant est mort. » Bang, une balle. Il y aurait des morts, des traumatisés et d’autres, qui baignant dans une chance miraculeuse s’en tirerait sans graves séquelles. Et puis, il y avait moi. Il y avait moi qui ne me prenais pas de balle, mais moi qui se brisait la cheville en tombant. J’en aurais pleuré, tant c’était pathétique. Et dire que là bas, à l’université, des tas de jeunes s’étaient retrouvés bloqués par des pauvres jeunes adultes mal aimés ou pas assez reconnus par les autres, et qui voulaient dire que oui, oui finalement ils existaient. Ils ont voulu dire stop, et ils ont sortis la grosse artillerie. Et bang, que je te tire dessus. Et bang, que je te tue. Les remords viendront plus tard. J’ai eu de la chance, d’avoir rencontré Jader peu avant le début du massacre. Sans lui, je serais probablement encore là où j’avais cessé de fonctionner. J’étais tombée en panne. En fait, je ne savais pas quoi penser. De toute cette situation. De toute cette satanée merde. Je devais quoi, m’estimer heureuse ? Ou bien pleurer, m’en vouloir parce que moi, j’avais eu de la chance. Parce que moi je m’étais juste cassé un tout petit os. Un minuscule os. Une infime partie de moi. En fait cette nuit, c’est mon égo qui fut brisé. Avec le temps, je m’étais persuadée que si une situation telle qu’elle se présentait, je saurais quoi faire. Et quand cette situation m’est rentrée dedans, quand la violence de la réalité est venue faire voler en morceaux mon miroir d’illusions idéalistes, je me suis retrouvée sur le cul. Plus on vole haut, plus la chute est dure. Mon égo planait sans doute bien haut, et j’ai basculé par-dessus. Brisées, toutes mes imaginations utopiques de ma petite personne. J’ai tourné la tête vers la porte, comme si je voulais voir à travers. Je voulais voir le couloir. Je voulais voir dehors. Je voulais voir l’université. Nouveau regard vers l’étendue blanchâtre au dessus de moi. Me plonger dans ce néant sans couleur me semblait rassurant. Ne pense à rien, ne pense à rien, ne pense à rien. Ne pense jamais à rien, ne pense plus jamais. Arrête de penser. Je ne faisais que penser. C’est alors que je me persuadais de ne penser à rien que je me mis à penser au fait que je me trouvais seule. Oh, je n’étais pas vraiment seule. Il y avait dans ce long corridor un tas de personnes bien attentionnées qui me viendraient en aide, qui entreraient sans frapper si jamais je me mettais à hurler. Et si la petite poignée grise de cette porte blanche, où étaient inscrits les trois chiffres de ma chambre, si cette poignée était coincée. Forcerait-on la porte pour me sauver, ou bien est ce qu’on abandonnerait, est ce qu’on passerait son chemin devant ma porte bloquée, sans rien tenter de plus. Me laisserait-on seule dans mon enfer solitaire. J’allais sans doute mourir. Mourir dans ma chambre d’hôpital. La peur glaçante qui me gagnait peu à peu accélérait ma chute du haut de mon petit nuage idéaliste. Lorsque je restais seule, venait toujours un moment où je devenais paranoïaque. Mais mon esprit, s’axait sur le fait de solitude et effaçait toute pensée rationnelle qui eut pu me tirer de mes sombres délires de pauvre fille malade. La poignée en fer s’abaissa avant que je ne panique complètement. Il du lire dans mes yeux grands ouverts toute l’horreur que m’infligeai sa vision. J’ai fixé obstinément mon plafond. Je ne voulais pas le voir, je voulais qu’il sorte. Mais je voulais aussi qu’il reste, près de moi et qu’il ne me quitte plus jamais. J’avais l’impression de ne pas l’avoir vu, de ne pas lui avoir parlé depuis une éternité. En fait, depuis qu’il m’avait embrassé. Je ne comptais plus le nombre de fois où j’étais passée devant lui sans le voir, ces dernières semaines. Quelque chose s’était brisé, et c’était peut-être cela qui m’effrayait le plus. « Je… » Balbutia t-il. C’est la carapace invulnérable que j’avais érigé autour de mon cœur qui avait volé en éclat. Je m’en étais rendue compte cette nuit, tandis que Jader m’embrassait. La claque que je lui avais mise était le coup de marteau de que j’avais porté au palais de glace qui tenait mes sentiments prisonniers. Je me suis risqué à tourner les yeux vers Andreas, à plonger mon regard dans le sien. Il s’était rapproché du lit. J’avais envie qu’il me touche, j’avais envie qu’il me serre dans ses bras et qu’il me dise que c’était fini, que tout allait bien maintenant, parce qu’il était là. Il me torturait. C’était ridicule. Je n’avais encore jamais cédé à mes pulsions amoureuses. Et je n’y cédais pas encore complètement. Soutenant son regard azur, je me suis forcé à sourire. « Tu… » Je ne savais quoi dire de plus. Il ne manquait plus qu’il me réponde « On… » ou « Il… » puis on ferait tout les pronoms, avant de se rendre compte qu’on avait sombré dans un pathétisme des plus total. Je n’avais rien demandé, moi, pauvre petite noyée dans son lac de merde. C’était son regard qui me maintenait la tête sous l’eau. Mais j’étais pas du genre à détourner les yeux, ou à abandonner la partie. Or, la partie n’étais pas finie. C’était à peine si elle commençait. J’ai étiré mon sourire. « Tu vois, je suis définitivement pas douée. T’en a qui se prenne des balles, moi je me pète des chevilles. Fantastique. » C’était déjà ça, c’était déjà mieux que rien. C’était déjà mieux qu’un minable balbutiement. Ma jambe me faisait un mal de chien parce que je ne pouvais la bouger. J’avais la désagréable impression d’être paralysée. « Ça va toi ? » lui demandais-je. Il avait des amis qui s’étaient rendus au bal. J’en avais aussi cela dis. Et nous étions sans nouvelles, coupés du monde dans ma petite chambre d’hôpital blanche et trop éclairée. Cela dit, la personne à qui il fallait demander si ça allait, c’était moi. Après tout, ce n’était pas lui qui était allé à ce fichu bal, qui s’était retrouvée coincée et forcée à courir avec un presque inconnu dans des couloirs emplis de gens terrifiés et de cris, ni lui, Andreas Luka Benson, qui s’était cassé la cheville dans sa course effrénée vers la sortie. Ah ! Et bien entendu, ce n’était pas lui qui était coincé avec le garçon dont il était éperdument et désespérément amoureux, ni lui qui faisait tout pour ne pas se l’avouer et fuir cet amour voué à l’échec. Finalement, je me lassais moi-même de son regard bleuté, et retournait à mon plafond. C’était mes cours de secondes en même temps que mes souvenirs qui me montaient à la tête. Racine, passion racinienne, Barthes et sa théorie de l’amour immédiat et de l’amour fraternel. Bordel de bordel. Mes divagations continuaient, ou plutôt reprenaient puisque j’avais cru qu’elles ne dureraient pas, qu’elles ne sortiraient pas de l’enceinte de l’école, qu’elles allaient de pair avec mon état de panique étrange. J’ai poussé un long soupir, les yeux obstinément rivés sur l’étendue livide. « Tu sais… » Commençais-je d’une voix étouffée, avant de m’interrompre aussitôt. « Non rien. » J’ai tourné de nouveau la tête vers mon meilleur ami, si meilleur ami il y avait encore. Caressant du regard les courbes de ses mâchoires tendues, je réalisais seulement qu’outre ses maxillaires, c’était son être entier qui s’arquait. « Andy, ça ne vas pas ? » Nous étions beaux à voir. En fait, je n’avais pas tellement envie de savoir ce qui perturbait son humeur. Parce que la pitié viendrait ensuite, inévitablement, me frappant à l’estomac comme un poing immense, et qu’en ce moment c’était pour moi qu’on devait avoir de la pitié, merde à la fin. Arrachant mes pupilles de ses traits, je me plongeais dans la contemplation de mon plâtre. Tout était blanc ici, des murs à mon plâtre, en passant par sa peau. « Regarde moi Andy, je suis pitoyable. Je me ferais presque de la peine à moi-même, tient. » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Némésis & Andreas - nothing else matters [ après fusillade ] Dim 25 Mar - 16:44 | |
| Etais-je entrain de rêver ? Ou plutot entrain de faire un affreux cauchemars ? Je n'en savais trop rien. Lorsque j'ai appris qu'il y avait eu une fusillade lors du bal à l'université, j'ai bien cru que mon coeur allait en sortir de ma poitrine tellement ce dernier battait à tout rompre. Je ne me soucis gère des gens, je me fiche des autres, l'important est que j'aille bien dans toutes circonstances. Mon petit bonheur personnel est bien plus important que celui des autres. Tout du moins c'était ce que je pensais jusqu'à aujourd'hui. En apprenant le massacre, une étrange sensation m'a parcouru le corps. Comme un frisson qui partait du haut de mon crâne, longeait le long de ma colonne vertébrale avant de terminer sa course au bout de mes membres. Moi, Andreas Luka Benson, le garçon le plus égoïste de la Terre, je m'inquiétais pour mes amis. C'est dans ces moments là que l'on se rend compte à quel point nous tenons à certaines personnes. A vrai dire la première personne à laquelle j'ai pensé s'avère être Némésis. Non pas parce qu'elle comptait plus à mes yeux que Jack ou Cameron, mais tout simplement parce que j'en étais amoureux. Bien que je refuse de complètement le reconnaître. Notre relation était tellement compliquée depuis des mois, que je ne savais même plus quoi en penser. Tout allait parfaitement bien entre nous pendant quelques temps, avant que tout ne reparte en vrille. En fin de compte j'avais l'impression de revivre ce que j'avais pu connaître en étant avec Soan. En plus doux bien entendu. Avec Némésis, notre relation ne sera jamais aussi conflictuelle et malsaine qu'avec mon ex petit-ami. Seulement, rien n'est jamais beau très longtemps avec nous deux. C'est surement à cause de notre différence de caractère. Après tout, qu'avons-nous en commun ? Très peu de choses. Et pourtant je sais pertinemment que je ne pourrai pas me passer d'elle. C'était un peu comme si on m'empêchais de respirer. J'avais été privé de ma meilleure amie – quoi que je ne sais plus très bien quelle genre de relation nous avons – pendant des mois à cause de mon ex petit-ami et maintenant que je l'avais retrouvé, voilà que nous ne nous parlions plus. A cause de quoi ? D'un stupide baiser. Mon Dieu, mais qu'est-ce qu'il m'a pris ce jour là pour agir de cette façon là ?
Après de longues semaines sans contact avec elle, il était grand temps pour moi de prendre mon courage à deux mains et d'aller la retrouver dans ce foutu hopital. Vu le nombre de fois où j'y suis allé durant cette année, je crois bien que je ferais mieux d'y prendre un abonnement. Je vais devenir un résident à temps complet. Quand j'arrive, c'est déjà le bordel. Si je devais bosser ici, je crois bien que je ne saurais plus où donner de la tête. Parfois j'essaie de me mettre à la place de certains parents. C'est comme si demain matin on venait m'annoncer la mort de mon fils. Je crois bien que je deviendrai complètement fou. Heureusement, Némésis n'était pas morte. Mais si elle était ici c'est qu'il avait du lui arriver quelque chose de grave. Tout du moins c'est ce que je pensais jusqu'à ce que je mette les pieds dans sa chambre. Je m'étais attendu au pire, pour finalement la voir avec une jambe dans le plâtre. J'étais quand même rassuré de voir qu'elle n'avait « que ca ». Mais à vrai dire ce n'était qu'une blessure physique. Je ne savais pas encore à quoi j'allais devoir faire face psychologiquement. Car elle devait être en état de choc après ce qu'il s'était produit. Je me sentais affreusement mal à l'aise. Je n'avais jamais été doué pour réconforter les gens ou leur parler dans ce genre de situation. Bon, il faut dire que ce n'est pas tous les jours qu'il y a des fusillades. Seulement certains ont comme un dont lorsqu'il s'agit de consoler les gens. Moi je ne sais pas comment m'y prendre. Alors voilà que je bégaye un truc alors que Némésis me fixe d'un drôle d'air. Vu le regard qu'elle me lance, je crois que je ne suis pas le bienvenu ici finalement. Sur le coup j'hésite même à rebrousser chemin. Et puis finalement j'inspire un grand coup et me décide à me rapprocher d'elle, tirant au passage une chaise afin de m'assoir dessus. Je ne sais même pas par où commencer, que dire. « Tu… » Conversation très passionnante c'est un fait. Même en présence de personne que je ne supportais pas, j'avais plus de conversation que ca. « Tu vois, je suis définitivement pas douée. T’en a qui se prenne des balles, moi je me pète des chevilles. Fantastique. » Un léger rire s'échappe d'entre mes lèvres. A vrai dire c'est plus un rire nerveux qu'autre chose. Ca me fait limite de la peine de voir à quel point nous sommes tombés bien bas tous les deux.
A force de faire le con, j'ai fini par me briser des tas de choses. Quand j'étais plus jeune je ne compte même pas le nombre de fois où ma mère a du m'emmener à l'hopital pour un bras ou une jambe cassée. Alors je comprenais parfaitement la douleur physique de Némésis. « Ça va toi ? » Je lève un sourcil face à cette question. « Je crois que c'est plutot à moi de te demander ca. Car ce n'est pas moi qui me suis retrouvé la jambe dans le plâtre après une fusillade. » Lui dis-je sur un ton calme. Moi j'allais bien physiquement. Mais psychologiquement j'avais connu des jours meilleurs dirons-nous. J'avais l'impression que mon coeur se serrait de jour en jour. Puis je passais une main dans ma chevelure d'ébène avant de me frotter les yeux. « Tu sais…Non rien. » Je fixe la jeune femme de mes yeux légèrement rougis par la fatigue et serre la mâchoire avant de regarder bêtement le sol de la chambre. Ca me bouffe cette situation à la con. Et les sentiments que j'éprouve pour elle ne font que m'enfoncer d'avantage. « Andy, ça ne vas pas ? » Les avants bras en appuis sur mes cuisses, je relève la tête vers elle tout en tapant du pied à un rythme régulier, signe trahissant ma nervosité du moment. « Si si ca va. » Soufflais-je alors que j'affichais une mine qui en disait long sur mon malêtre. « Regarde moi Andy, je suis pitoyable. Je me ferais presque de la peine à moi-même, tient. » Mon regard se promena de sa jambe plâtrée jusqu'à son visage avant que je ne fasse une moue avec ma bouche. « Dis pas de conneries. » Dis-je sèchement en fronçant légèrement. Je me redressais afin de poser un bras sur le lit et saisir sa main. Main que je relâchais dans la seconde, conscient de mon erreur. D'un bon je me levais de ma chaise avant de faire quelques pas vers la porte et finalement faire demi tour. « Ecoute, j'suis désolé pour ce qu'il s'est passé à Noël si c'est ca que tu veux entendre. » M'exclamais-je bien que je ne regrette absolument pas mon geste. Il fallait que je crève l'abcès. « Mais j'en peux plus de cette situation. Regarde de quoi on a l'air ! »
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Némésis & Andreas - nothing else matters [ après fusillade ] Ven 30 Mar - 21:49 | |
| Je pensais avoir déjà vécu tout ce qu’il y avait de pire. Mais apparemment non. Apparemment je n’avais pas assez morflé. Et il a fallut que dieu étale par-dessus la couche de malheur qui planait autour de moi une fusillade, dans ma propre université, alors que je m’y trouvais. Faisant par la même occasion voler en éclat mes illusions utopiques. Mon égo, la palissade infranchissable contre l’amour que j’avais moi-même érigé, tout ça, tout avait été réduit en cendre. Mon dieu mais qu’est ce que j’avais pu être conne, à croire que jamais je ne pourrais tomber vraiment amoureuse. Enfin vraiment était un grand mot. Je ne me considérais pas encore comme transie d’amour pour lui, transis d’amour pour ce foutu Andreas. Ce foutu meilleur ami. Il avait fallut que ça tombe sur lui, pour l’une des personne qui comptait le plus au monde pour moi. J’aurais tellement aimé que ça tombe sur quelqu’un d’autre que lui, quelqu’un dont je n’étais pas si proche, quelqu’un que je n’aimais pas si fort. Parce que j’avais peur que notre relation antérieure vole à son tour en éclat pour une histoire de cœur. Oh dieu, pourquoi moi. Pourquoi fallait-il que tu veuilles que ce soit lui, lui dont je serais amoureuse. Pourquoi, pourquoi, pourquoi. Maintenant que j’avais fait face à la fatale vérité, c’était un mot qui revenait souvent. Puis il y avait cette nuit, dont je sortais à peine. Je m’étais sentie tellement inutile. Je me sentais tout autant inutile à l’heure actuelle d’ailleurs, seine et sauve dans mon lit d’hôpital, tandis qu’il me fixait avec son air mis inquiet mis tendu. Depuis des semaines, nous ne nous étions pas adressé la parole. Sauf si un pauvre bonjour glissé rapidement compte comme une parole à part entière. Pour moi, ça sonne plus comme une courtoisie hâtive. Ses yeux reflétaient ma propre gêne, ma propre hésitation. Il était là, debout au milieu de ma chambre, immobile. Cette foutue rigidité qui nous gagnait tout deux allait me faire imploser. Je n’en pouvais plus. Quand il son corps se remit en mouvement, et qu’il s’avança vers moi avant de tirer une chaise et de s’asseoir près de mon lit, j’ai tourné obstinément la tête vers le mur. Je ne voulais pas le voir. En fait, pas tout à fait. Mes sens et mes envies s’entremêlaient dans ma tête. J’avais envie qu’il parte, envie qu’il reste, qu’il me prenne dans ses bras et qu’il me dise que c’était fini maintenant, que tout allait bien. Mais ça, il ne le ferait pas. Chut, Némésis, là, calme toi ; me dictait mon esprit. Ce n’était tellement pas… moi. Elle était tellement différente de moi, cette fille allongée dans son lit blanc, tournant presque le dos à son meilleur ami. J’étais morte de honte, et je ne savais même pas exactement pourquoi. Reposant finalement les yeux sur son visage, je le fixais un moment silencieux. Je savais pas quoi dire. Il y avait tellement de choses qui auraient due être dites à ce jour. Mais il faut croire que nous étions trop cons et pas assez courageux pour affronter la vérité en face. Du moins, dans mon cas. Pitoyable. Il eut un léger rire qui décrispa un moment les traits de son visage, mais qui s’envola bien vite. J’ai poussé un soupir discret, avant de tourner la tête vers mon plafond blanchâtre. Bordel, mais où est ce que j’en étais. Où est ce qu’on en était. « Je crois que c'est plutôt à moi de te demander ca. Car ce n'est pas moi qui me suis retrouvé la jambe dans le plâtre après une fusillade. » Ce fut à mon tour d’avoir un sourire sec. « Bah, c’est les aléas de la vie. Au moins, je n’ai rien de grave. » Déclarai-je à mis voix, les yeux légèrement plissés. Les aléas de la vie, très drôle. L’amour est un sacré aléas. Un putain de risque, et une triste catastrophe. Et voilà que je dramatisais. « Si si ca va. » souffla-t-il en serrant les maxillaires, la face figée. Il avait l’air froid et mal à l’aise. Au moins autant que ce que je ne l’étais. Les pupilles obstinément tournées posées sur mon plâtre, je tentais de vider mon crâne de toutes ces sombres idées qui me torturaient depuis noël. Mince à la fin, j’en avais marre. Marre, marre, marre. Je voulais que toute cette histoire qui tuait notre amitié se concrétise, ou bien se termine. « Dis pas de conneries. » cracha-t-il sèchement. « C’est pas des conneries, je dis jamais de conneries. » murmurais-je froidement. Puis il enferma ma main crispé dans la sienne. Mon cœur a fait un bond dans a poitrine. J’ai tourné la tête vers lui, la bouche entrouverte. Mais à peine rencontrai-je ses yeux bleus qu’il retirait sa main, aussi vite que s’il l’avait posé sur une plaque de cuisson brûlante. Ça ne servait à rien de la retenir, quand bien même j’en mourrais d’envie. J’avais envie de ce contact, j’avais envie qu’on se parle, qu’on soit comme avant. Qu’on puisse encore rire comme des imbéciles, qu’on critique les gens pour rien dans la rue, qu’on s’amuse comme des gamins. En fait ce contact sonnait comme le début de la crise qui guettait depuis qu’il avait pénétré dans ma chambre. Andreas se leva brusquement, manquant de renverser sa chaise, se dirigeant vers la porte. J’avais envie de lui crier de rester, qu’il n’avait pas le droit de partir. Mes les mots restèrent coincés au fond de ma gorge. Mais je n’eu pas même à bouger, c’est de lui-même qu’il se retourna. « Ecoute, j'suis désolé pour ce qu'il s'est passé à Noël si c'est ca que tu veux entendre. » s’exclama la garçon en revenant sur ses pas. « Je… » Commençais-je en fronçant les sourcils. « Mais j'en peux plus de cette situation. Regarde de quoi on a l'air ! » Continua alors le brun avec le même ton de colère dans la voix. Oh, il était tout sauf désolé, ça crevait les yeux. Du moins, ça crevait les miens. J’ai serré les mâchoires, et m’appuyant sur mes coudes pour me redresser un peu plus dans mon lit, j’ai cherché son regard azur. « Je ne voulais pas d’excuse Andy, je ne voulais même pas entendre que tu étais désolé. » J’ai inspiré. « Je veux pas qu’on continue comme ça, j’en peux plus Andy, j’en peux plus… » Si j’avais pu, je me serais levée. Mais j’étais contrainte de rester terrée dans mon lit, sans rien faire. Je ne pouvais que bouger les bras, et une jambe sur deux. J’étais une pauvre petite poupée cassée et laissée seule dans une chambre froide et blafarde d’hôpital. J’étais désespérée, et ce, par tout. Par ma putain de cheville brisée, par la situation dans laquelle nous nous trouvions Andreas et moi, dans ce mur immense de pathétisme où nous nous étions écrasés. Pauvres jeunes en mal d’amour, en mal d’aimer. J’étais très bien, j’étais tellement bien avant toute cette histoire. Je n’avais pas de problèmes, pas de questions. Je comptais bien continuer ma vie de jeune conne aussi longtemps que je le pouvais. Et puis il avait fallu qu’il m’embrasse, et que je ne le repousse pas. Et puis, quand bien même l’aurais-je éloigné de moi, quand bien même ne lui aurai-je pas rendu son baiser, le mal était fait. Purée, dieu, mais pourquoi moi, pourquoi, pourquoi ? Moi je voulais qu’on me laisse dans ma petite bulle sans amour véritable. Mais voilà que cet amour s’était immiscé, avait transpercé les fines membranes de ma petite bulle d’insensibilité pour venir me ronger jusqu’à l’os. « Regarde nous Andy, on est tellement pathétiques. Faut pas qu'on foute tout en l'air. » Je me suis relevé dans mon lit au maximum. « D’un côté j’ai envie que tu t’en aille et qu’on se reparle dans un an, même deux, ou dix s’il le fallait, du moment qu’on reste amis, qu’on soit comme avant. » J’ai secoué la tête. « Mais de l’autre côté, j’ai envie que tu restes, j'ai envie qu'on se fiche de ce qu'on est en train de faire, j’ai envie de plein de choses que je ne peux pas te dire, parce que, parce que c’est tout. » lui ai-je dis. Je m’enfonçais de plus en plus dans ma merde. « C’est trop bizarre, tout cette situation est vraiment trop bizarre. » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Némésis & Andreas - nothing else matters [ après fusillade ] Mar 3 Avr - 18:05 | |
| Après réflexion, je crois que j'aurai préféré me péter la cheville comme Némésis ou bien me faire tirer dessus plutot que d'éprouver de tels sentiments à son égare. Toute cette vague de sentiments était une véritable torture. La douleur physique finie toujours par s'estomper, par laisser place à une cicatrice rosée qui devient incolore au fil des mois. Alors que la douleur mentale reste toujours présente. J'ai l'impression que ma meilleure amie ne me quittait pas une seule seconde de mon crâne. Du matin au soir et du soir au matin je pensais à elle et ca me rendait complètement dingue. C'était un peu comme si Némésis était devenue ma nouvelle obsession. Bien que nos relations soient tendues ces derniers temps, je crevais d'envie de la voir. Même si ce n'était que pour la croiser brièvement au coin d'un couloir ou bien à travers la vitre d'une porte de classe. Depuis quelques temps je ne me reconnais tout simplement plus. Je n'ai jamais été le genre de garçon qui « panique » lorsqu'il éprouve des sentiments pour quelqu'un. J'avais toujours eu l'habitude d'être franc et d'en jouer, m'amusant à destabiliser ma proie comme j'avais pu le faire à l'époque avec Soan. Et pourtant je me sentais dans l'incapacité la plus totale d'agir de cette façon là avec Némésis. Je ne sais pas si c'est le fait que nous soyons meilleurs amis, mais quelque chose me bloque et ca m'énerve. Oui ca m'énerve de tourner à rond, me ronger les ongles tout ca parce que je ne sais pas comment m'y prendre avec elle sans qu'elle ne m'envoie promener ou bien qu'elle décide de ne plus jamais m'adresser la parole. Parce qu'il était bien là le problème. J'avais toujours eu le dessus sur tout le monde et personne n'osait me résister. Seulement Némésis pouvait s'avérer être aussi coriace que moi lorsqu'elle avait quelque chose en tête. Mais vu les récents évènements, il était grand temps pour moi de reprendre les choses en main. Elle ne voulait plus m'adresser la parole ? Très bien, c'était son choix. Mais je n'allais pas me laisser faire. Il fallait qu'elle sache ce que je ressentais car je n'en pouvais tout simplement plus de garder tout ca au fond de moi. Tant pis si le peu qu'il reste de notre amitié vole en éclat, au moins je me sentirais soulagé d'un poids qui devient vraiment trop lourd à porter.
Bien entendu Némésis ne me facilite pas la tâche à se comporter de la sorte. Elle n'est même pas foutue de me regarder et je dois reconnaître que mes nerfs sont à vif. Ce n'est vraiment pas l'envie qui me manque de lui hurler de me regarder. Mais au lieu de ca je balance deux trois mots, par-ci, par là sans grande conviction. Soudainement je ne sais pas ce qu'il m'a pris de vouloir lui serrer la main. Je voulais simplement lui montrer que malgré tout j'étais là pour elle, que je ne la laisserai pas tomber. Mais vu la tension qui règne dans la pièce, je me suis alors empressé de retirer ma main et de me relever maladroitement de ma chaise. Mes poings sont tellement serrés que la jointure en devient blanche. Il ne faut surtout pas que je perde mon calme, ce n'est vraiment pas le moment pour faire un scandale. D'autant plus que c'est une vilaine manie chez moi de gueuler dans les hopitaux. Peut-être que j'aurai mieux fait de me barrer de la chambre, je n'en sais trop rien. En fait je ne sais plus très bien de ce dont j'ai envie ou non. Si j'étais désolé de l'avoir embrassé à Noël ? Absolument pas. Si je l'avais fait c'est que j'en avais envie. Mais au fond je savais très bien qu'elle avait besoin d'entendre ca. Ou peut-être que c'était moi, pour tenter de sauver le peu qu'il nous restait. Qu'est-ce que je pouvais me sentir con à me trouver planter en plein milieux de la chambre sous son regard tantot surpris, tantot agacé. Nous étions actuellement deux bombes prêtent à exploser à n'importe quel moment. Le coeur battant à tout rompre, je la toisais tout en croisant les bras, attendant tout de même une réponse de sa part. Même si c'était n'importe quoi. « Je ne voulais pas d’excuse Andy, je ne voulais même pas entendre que tu étais désolé. » Je plisse légèrement les yeux, la fixant d'un regard quelque peu dérangeant de mes yeux bleu. Qu'est-ce qu'elle me veut si elle ne veut pas d'excuse alors ? Les femmes sont vraiment trop compliquées. Quoi que l'on fasse, rien ne va jamais.
« Je veux pas qu’on continue comme ça, j’en peux plus Andy, j’en peux plus… » Mon coeur s'accélère au fil de ses paroles. « Moi non plus je ne veux plus continuer comme ca tu sais... » Moi je voulais bien plus que ca. Mais elle de son coté elle voulait quoi ? Je commençais à flipper. A me demander si elle n'allait pas tout simplement m'ordonner de quitter la chambre avant de me dire qu'elle ne voulait plus jamais me revoir. Tout ca à cause d'un petit baiser...Quel dommage. « Regarde nous Andy, on est tellement pathétiques. Faut pas qu'on foute tout en l'air. » Je pousse un soupire et reporte mon attention sur ma paire de Converse usée. « D’un côté j’ai envie que tu t’en aille et qu’on se reparle dans un an, même deux, ou dix s’il le fallait, du moment qu’on reste amis, qu’on soit comme avant. » Tout en me mordant la lèvre inférieure, je redresse la tête afin de la regarder à nouveau. J'ai envie de lui hurler dessus, de la secouer et de lui dire à quel point elle agit stupidement. Comme une vulgaire gamine qui ne comprend rien à rien. « Mais de l’autre côté, j’ai envie que tu restes, j'ai envie qu'on se fiche de ce qu'on est en train de faire, j’ai envie de plein de choses que je ne peux pas te dire, parce que, parce que c’est tout. » A l'heure actuelle, je suis totalement perdu. Les paroles de Némésis m'ont chamboulé et je suis dans l'incapacité la plus complète de trouver quelque chose à dire. Je n'aime pas ca, rester comme un con à ne pas savoir quoi répondre. En général j'ai toujours quelque chose à rajouter. Passant une main sur mon front je finis par reprendre mon courage à deux mains et retourne auprès d'elle afin de m'assoir sur le bord du lit cette fois-ci. Il me faut bien quelques secondes avant de trouver par où commencer. « Moi aussi j'ai envie de plein de choses tu sais. Comme tout le monde. Mais...Ce dont j'ai vraiment envie en ce moment c'est...C'est... »là je bloque. Les mots ne veulent pas sortir du fond de ma gorge et ca m'énerve. « Tu vas surement ne plus jamais vouloir m'adresser la parole, me frapper avec ton plâtre ou me faire passer à travers la vitre mais je crois que je suis amoureux. » Dis-je en faisant une grimace. « De toi, forcément. » Puis je reprends rapidement, presque paniqué. « Crois-moi ca me perturbe, je ne sais pas quoi faire parce que je trouve ca vraiment bizarre comme situation, mais j'peux rien y faire. C'est comme ca... » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Némésis & Andreas - nothing else matters [ après fusillade ] Lun 16 Avr - 13:45 | |
| Je me sentais tellement bizarre, tellement peu moi-même. J’avais comme l’impression d’être dans le corps d’une autre, une autre capable de rêver, une autre capable d’aimer. Je n’avais jamais eu une seule relation sérieuse, je n’avais jamais été vraiment amoureuse. Et il fallait que ça tombe sur Andreas. J’avais laissé les sentiments prendre de l’ampleur au fil du temps parce que je n’y croyais pas. Je me disais que c’était con, que ça allait ruiner notre amitié et que je ne pourrais jamais vraiment l’aimer. J’avais osé croire que je ne pourrais jamais tomber amoureuse de mon meilleur ami. Bordel, mais qu’est ce que j’avais pu être conne. Et quand j’avais commencé à réaliser que mes sentiments prenaient de plus en plus de place, et qu’ils atteindraient bientôt une taille telle que je ne pourrais plus me battre, j’avais préféré dissimuler les faits. J’avais préféré ignorer Andreas, faire comme s’il n’existait plus. Il y avait cette gêne entre nous qui persistait depuis noël. J’aurais tout donné pour qu’elle disparaisse, voire même qu’elle n’ai jamais existé. Elle consumait notre amitié à petit feu. Et me consumait moi, par la même occasion. Oh, j’avais déjà été amoureuse. Mais avec un petit a. Amoureuse comme un petit garçon va aimer son amie parce qu’elle est jolie. Amoureuse pour de faux, amoureuse pas vraiment. Et là, j’étais en proie à une chose dévorante et gigantesque. Et je n’arrivais pas à l’assumer. J’étais pourtant pas le genre de fille qui se défile, loin de là. Mais pour le coup, je ne parvenais pas à regarder en face ce que j’éprouvais pour Andreas. La question qui tournait en boucle dans ma tête depuis des mois me torturait. Mais pourquoi lui hein, pourquoi ? Il était chiant, égoïste et insupportable. Il n’avait rien pour se faire aimer. Il était mon meilleur ami. Alors, tandis qu’il se tient près de moi, je ne le regarde pas. Peut-être est-ce parce que si mon regard se posait son lui, ça sonnerait comme si je me dressais devant la montagne de mes sentiments. J’en mourais d’envie pourtant, de le regarder. Mais je n’y arrivais pas. J’avais l’impression que deux mains immenses me maintenant la tête tournée obstinément vers le plafond, alors que deux autres tentaient en vain de tourner mon visage vers le sien. Et moi j’étais là entre ces quatre paumes surpuissantes et je ne faisais rien, je ne tentais rien. Je savais que si je le voulais, je pouvais les faire voler en éclat. Mais je ne voulais pas, je ne voulais rien. A part Andy. Andy qui fulmine, Andy au bord de l’explosion. Je le connais trop bien. Il n’en peut plus, il est à bout de nerf, autant que je le suis. La tension dans la chambre blafarde d’hôpital est palpable. Ayant tout deux un tempérament fort, c’est un peu un choc des titans, sans tout les effets spéciaux. Moi non plus je ne veux plus continuer comme ca tu sais... Mon cœur s’accélère, il va imploser. J’ai envie qu’il achève, j’ai envie qu’il conclue. Qu’il me dise qu’il m’aime, ou qu’il me déteste. J’ai envie qu’on en finisse. Je continue de fixer mon plafond, mon vide blanchâtre et froid. Puis je sens qu’il s’assied au pied de mon lit. Notre soudaine proximité ne fait qu’accentuer le rythme effréné des battements de mon cœur. Casse toi, casse toi, casse toi. Ou bien reste ? Je ne sais pas, je ne sais plus. J’ai la désagréable impression de partir en couille et de ne plus rien contrôler. Les secondes défilent si lentement quand on a rien à dire. Moi aussi j'ai envie de plein de choses tu sais. Comme tout le monde. Mais...Ce dont j'ai vraiment envie en ce moment c'est...C'est... Je sens mon rythme cardiaque s’accélérer encore. Puis la tension qui l’avait momentanément quitté revient brusquement. Tu vas surement ne plus jamais vouloir m'adresser la parole, me frapper avec ton plâtre ou me faire passer à travers la vitre mais je crois que je suis amoureux. J’ai l’impression que mon cœur va lâcher. Allez Némésis reprend toi. Mais mon regard est rivé sur son visage à présent. C’est comme si je m’étais figée d’un coup, bam. Plus aucun contrôle de mon corps, plus aucun contrôle de mon cœur. De toi, forcément. C’est ça Andy, enfonce le clou. Je sens une rage brûlante monter dans mon être, l’explosion n’est pas loin. J’ai aucune raison de m’énerver, aucune, mais c’est plus fort que moi. Il faut croire que mon organisme face à la révélation du garçon ne trouve pas meilleur moyen que de se mettre en rogne. C’est drôle hein, si il y en a qui s’évanouissent ou qui pleurent, moi j’ai juste des envie de meurtre. Calme-toi Némésis. Reprend le dessus. T’es trop forte pour te faire avoir. Et puis Andreas continue. Sa colère se mue presque en panique. Crois-moi ca me perturbe, je ne sais pas quoi faire parce que je trouve ca vraiment bizarre comme situation, mais j'peux rien y faire. C'est comme ca... Je parviens enfin à détacher mes yeux des courbes de son visage crispé. Je ferme les yeux, et secoue la tête. Je ne veux plus le voir, je ne veux plus l’entendre. Je ne veux plus rien. J’ai juste envie de hurler. Voilà, qu’on me jette en plein désert, que je puisse crier aussi fort que je le veux, sans déchirer les tympans de personne. Que je puisse me déchirer les cordes vocales comme je veux. Bordel, j’en deviens folle ? Toute cette situation me rend dingue. Mon corps se laisse aller contre les oreillers, raide. Rouvrant les yeux, je plonge mon regard dans celui d’Andreas. C’est ça que t’attendais connard, hein. T’attendais juste que je te regarde. La rage gagne du terrain dans ma tête, je vais finir par péter un câble. Et j’aurais encore une fois tout gâché. Il faut croire que c’est ce en quoi je suis la meilleure finalement, pourrir la vie des autres en me pourrissant moi-même. Je n’attire que les emmerdes depuis que je suis gosse. Il faut être suicidaire pour rester avec moi, il faut être suicidaire pour m’aimer, qu’elle qu’en soit l’ampleur. Il y a tant de choses que j’aimerais dire, et à la fois, il n’y a rien. Je pourrais lui hurler dessus, lui dire qu’il est con et que je le déteste. Mais c’est faux, et ça serais juste totalement con. Ouais, totalement con. Putain si tu savais l’état dans lequel je me trouve. Outre ma jambe. J’ai juste des envies de meurtres. Sifflais-je, en ricanant. Bordel, mais je suis vraiment trop conne. Il va me prendre pour une psychopathe. C’est bizarre hein ? Tu viens de me dire que tu m’aimes et moi j’ai envie du tuer tout le monde. Je me mord la lèvre pour m’empêcher de rire. Je n’ai aucune raison de rire pourtant, mais la situation est tellement conne. On va sombrer dans le vieux cliché. Une nouvelle vague de rage sourde me submerge, alors que j’inspire profondément, fixant le garçon. Tu sais pourquoi Andy ? Hein, tu sais pourquoi ? Parce que ça fait des mois que j’essaye de fuir ça, et que toi t’arrive et tu me balance ça en pleine tronche. Oh, tu peux toujours t’énerver, me secouer et même me tuer ça n’y feras rien parce que je mourrais heureuse. Je mourrais heureuse si c’est toi qui me tue. Je secoue de nouveau la tête, poussant un soupir. Bien que t’ai déjà commencé à me tuer. Tu sais pourquoi ? Je redresse la tête, le toisant fièrement. La rage laisse place à la panique, au néant. C’est Bagdad dans ma tête, je ne sais plus où je suis. J’ai le cœur qui bat à tout rompre. Je vais exploser. Parce que je suis amoureuse, amoureuse de toi. Je sens tout mon corps se tendre. Voilà, c’est dit. Voilà, je l’aime. Il m’aime, je l’aime. Nous nous aimons. Et je ne suis même pas heureuse. Je suis juste dévastée et perdue. Merde, merde, merde, mais pourquoi nous ? On était si bien, j’étais si bien. J’aurais voulu qu’on continue à déconner ensemble jusqu’à la fin de nos jours, sans que ça aille plus loin. Mais là, on venait de se déclarer l’un l’autre qu’on s’aimait. J’avais l’impression de m’enliser, de devenir immobile. Mon cœur continuait dans son rythme effréné. Cette fatale réalité que je m’étais efforcée de fuir, efforcée de nier, voilà que je m’y confrontais moi-même, et que je la criais au principal concerné, si ce n’était le seul. La haine me quitte, et je panique. Oh mon dieu, pourvus que je ne fasse pas une crise d’angoisse, oh mon dieu non. C’est bien la dernière chose à faire. Ça serait pire que con. Pas maintenant. M’efforçant de contrôler le gigantesque tremblement qui menace de m’ébranler, je souffle à voix basse. Je voulais pas m’emporter comme ça Andy, je suis désolée, vraiment désolée. C'est juste que c’est tellement pas moi ; je n'ai jamais été vraiment amoureuse tu sais, jamais. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Némésis & Andreas - nothing else matters [ après fusillade ] Sam 21 Avr - 20:52 | |
| En y réfléchissant bien, je me rendais compte que je n'avais jamais vraiment été capable d'aimer dans le sens où, les sentiments que j'éprouve à l'égard d'une personne me font terriblement flipper. A mes yeux c'est comme si je laissais tomber mes barrières et que je devenais comme tout ces pauvres imbéciles de mecs amoureux, prêt à faire tout et n'importe quoi pour la personne qui fait battre notre petit coeur. Rien que d'y penser ca me fou la nausée. Je déteste toutes ces choses là normalement. Le romantisme, la tendresse, la niaiserie, les je t'aime à tout va, les coeurs, le rose et tout le ridicule qui va avec. C'est quelque chose qui m'insupporte complètement. Parfois je me dis que j'aimerai bien remonter un an en arrière et tout changer en ce qui concerne ma vie sentimentale. J'étais si bien avant de me mettre en couple avec l'autre branleur au crane rasé. Tout ca c'est de sa faute en fait. Si je n'avais pas croisé ses beaux yeux je ne serais pas ce que je suis maintenant. Autrement dit, plus sensible et un peu plus mature. Bordel, qu'est-ce que mon immaturité – quoi qu'il m'en reste une sacrée couche – et ma capacité à ne rien ressentir pour qui que ce soit me manque. Andy le coeur de pierre c'était la belle époque. Et pourtant en un an je suis devenu moins insensible par rapport à certaines choses. Peut-être que mon fils Cameron y est pour quelque chose aussi je n'en sais trop rien. En quelques mois j'ai vite grandi. Maintenant je me soucie un peu plus de ce que peut penser une personne. Tout du moins ca dépend qui. Je me préoccupe beaucoup de mes amis proches et surtout de Némésis à l'heure actuelle. Cette jolie brunette qui m'occupe l'esprit tout au long de la journée. Il faut dire que je ne l'avais pas venu venir celle-là. Je n'avais même pas fait gaffe que ma meilleure amie s'était immiscée petit à petit dans ma tête et dans mon coeur, y prenant chaque jour une place un peu plus grande. Il m'a fallu un certain temps avant de me rendre compte des sentiments que j'éprouvais pour elle. Il faut dire que nous sommes amis depuis un sacré moment et que jusqu'à maintenant il n'y avait jamais rien eu de serieux entre nous deux hormis quelques nuits passées dans les draps l'un de l'autre. L'ancien Andreas trouvait ca cool. Mais avec des sentiments amoureux pour elle, je ne vois plus les choses de cette façon là. Il faut dire que je trouve ca vachement bizarre. Nous qui nous étions dit que jamais nous tomberions amoureux l'un de l'autre car c'était le truc le plus improbable de la Terre. Il y avait plus de chances de gagner à la loterie, qu'au fait qu'il y ait un jour des sentiments entre nous.
Cette situation m'épuise de jour en jour, de minute en minute, de seconde en seconde. Il faut que tout cela cesse et je le lui fait rapidement comprendre. Tout cette tension, ce mur qui nous sépare et nous met mal à l'aise, nous devons le briser. Au moins nous sommes d'accord sur un point : il faut mettre un terme à ca. C'est moi qui me jète à l'eau le premier. Bon j'avoue, je ne sais pas vraiment comment m'y prendre surtout vu le contexte dans lequel nous nous trouvons. Némésis a échappé par je ne sais trop quel miracle à une fusillade, alors lui avouer mes sentiments sans savoir si ils sont réciproque, me fou quelque peu la pression. Vu la tête que fait ma meilleure amie – quoi que je ne sais plus si je dois la considérer comme telle – je vois bien que ca ne va pas. Et pourtant je ne me décourage pas et continue mon petit monologue. Je n'ai jamais été le genre de mec qui défile au moindre petit obstacle alors ce n'est pas aujourd'hui que cela va changer. Quand je laisse échapper ces mots lui affirmant que je suis amoureux d'elle, je me rends compte que j'ai bien fait de m'assoir sur le rebord du lit, sinon je me serai cassé la gueule tellement mes jambes tremblent. Intérieurement je suis partagé entre un sentiment de frustration, de colère et de panique. D'ailleurs la panique prend rapidement le dessus sur les deux autres et je m'empresse de lui affirmer que ce genre de truc me perturbe complètement. Il faut dire que ce n'est pas tous les jours que j'avoue à quelqu'un que je suis amoureux de lui. Et encore moins à ma meilleure amie. « Putain si tu savais l’état dans lequel je me trouve. Outre ma jambe. J’ai juste des envies de meurtres. » voilà comment Némésis brise le silence. C'est tout ce qu'elle me trouve à dire franchement ?! Ma machoire se crispe et mes poings se serrent. Ce n'est pas l'envie qui me manque de la traiter de grosse conne sur le coup. « C’est bizarre hein ? Tu viens de me dire que tu m’aimes et moi j’ai envie du tuer tout le monde. » J'affiche un sourire largement forcé qui en dit long sur mon agacement du moment et sur le fait que je suis prêt à exploser à tout moment. « ahah très drole. Vraiment. » Lâchais-je les dents serrées avant de rouler des yeux. Qu'elles aillent tous se faire foutre ces foutues bonnes femmes jamais contentes.
Alors que je m'apprêtais à me lever du lit pour quitter la chambre, vexé, les paroles de Némésis me stoppent dans mon élan. « Tu sais pourquoi Andy ? Hein, tu sais pourquoi ? Parce que ça fait des mois que j’essaye de fuir ça, et que toi t’arrive et tu me balance ça en pleine tronche. Oh, tu peux toujours t’énerver, me secouer et même me tuer ça n’y feras rien parce que je mourrais heureuse. Je mourrais heureuse si c’est toi qui me tue. » Je crois bien que mon cerveau beug sur le coup. Je reste à la fixer un sourcil levé tout en fronçant le nez. Qu'est-ce qu'elle me chante encore ? Ca doit être la morphine, ca la fait délirer. « Bien que t’ai déjà commencé à me tuer. Tu sais pourquoi ? Parce que je suis amoureuse, amoureuse de toi. » Heureusement que je suis déjà à l'hopital car si je fais un arrêt cardiaque, le personnel pourra rapidement me réanimer. Je reste à fixer la demoiselle d'un air surpris, la bouche entre ouverte bien que je n'arrive pas à prononcer le moindre mot. Avais-je bien entendu ou bien c'était ma tête qui me jouait des tours ? Il faut dire que j'en crevais tellement d'envie qu'elle me dise ce genre de trucs que ca ne me surprendrait pas d'avoir tout imaginé. Mais vu la gueule que tire Némésis, il n'y a pas de doute. Passant une main sur mon front je laisse échapper un soupire. Bon, pas de panique Andy. Tu viens de dire à ta meilleure amie que tu l'aimes et elle vient également de t'avouer ses sentiments. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Et pourtant il y a quelque chose qui me bloque. Peut-être toutes ces années d'amitié qui nous lient ? C'est tellement étrange. « Je voulais pas m’emporter comme ça Andy, je suis désolée, vraiment désolée. C'est juste que c’est tellement pas moi ; je n'ai jamais été vraiment amoureuse tu sais, jamais. » Sans réfléchie je lui saisis la main et affiche un petit sourire. Juste pour qu'elle comprenne que ce n'est pas grave. Elle et moi on est dans le même bateau en ce qui concerne l'amour. C'est tellement pas notre truc et pourtant voilà où nous en sommes. « Tu sais, hormis Soan j'ai jamais été amoureux non plus. Tu me connais, c'est tellement pas mon genre. Et pourtant ce que je ressens pour toi...C'est là, c'est réel...Et ca me fait flipper parce que même si nous avons des sentiments l'un pour l'autre, je ne sais pas ce qui est vraiment le mieux pour nous... » Dis-je sur un ton calme. « D'un coté je me dis qu'il faudrait mieux que je m'en aille, qu'on réfléchisse à ca, et d'un autre...J'ai affreusement envie de t'embrasser. » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Némésis & Andreas - nothing else matters [ après fusillade ] Dim 29 Avr - 14:55 | |
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Némésis & Andreas - nothing else matters [ après fusillade ] | |
| |
| | | | Némésis & Andreas - nothing else matters [ après fusillade ] | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |