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| Sujet: Re: we're marchin' on — tharlotte. Lun 16 Jan - 16:28 | |
| En fait, Charlotte était un peu comme une soeur pour moi, finalement. On avait vécu la même galère, on avait la même état d'esprit, sauf lorsqu'il s'agissait de nos parents biologiques, et nous étions assez proches, nous nous serrions les coudes lorsqu'il le fallait. Ouais, si on voulait grossir le trait, elle était pour moi un peu comme une petite soeur. Mais heureusement, bien heureusement même, nous n'avions aucun lien de sang sinon, si je n'y avais pas encore ma place, j'aurais signé le pacte avec le diable, car l'inceste, cela m'aurait envoyé en enfer directement, déja que j'étais pas une bonne personne, ni gentil, ni agréable. Sauf avec une personne, tout le temps, à chaque seconde, jamais je n'avais pu être méchant avec Sarabi, mon petit coeur à moi, la seule qui avait aperçu le mien, qui le possédait, et me possédait tout autant. Elle savait tout pour moi, Charlotte connaissait bien ma vie finalement mieux que je ne connaissais la sienne, elle savait pour Sarabi, elle savait tout ce que j'avais souffert de son départ et de son absence. Et finalement, mis à part pour ses parents et pour son expérience de prostitution, je ne connaissais pas autant de choses qu'elle. Mais soit, cela ne me gênait pas tant que cela. On avait une relation assez proche tous les deux, souvent très ambigue mais sans dépasser un certain stade, sans vraiment dépasser l'amitié. Jusqu'à ce soir, où tout s'accéléra. Un baiser, puis deux, puis trois. Puis nous voila à nous toucher, à nous caresser, à nous sentir nu l'un contre l'autre. Nous avions en moins de cinq minutes brisés la barrière de l'amitié, que l'on avait mis tant de temps à construire et j'éspérais que cela ne change rien entre nous. Même si j'avais envie de coucher avec elle, clairement, cela me gênerait de mettre notre amitié en jeu pour cela. Mais soit, il n'était plus possible de me défiler, et de toute façon, je ne le désirais pas réellement. Je voulais profiter du moment, profiter de son corps. Sentir son souffle chaud et haletant contre ma peau et ne plus penser à rien, tout oublier. Les soupirs de la demoiselle se faisaient de plus en plus violents, et sa respiration tout comme la mienne était de plus en plus saccadés, alors que j'accélérais le mouvement. Finalement le point culminant de l'ébat arriva, et je me couchais à côté d'elle, reprenant ma respiration. Elle me regarda, et son expression avait changé. Et ce que nous avions changé ? Je ne pensais pas. La regardant, je lui laissais quelques mots tout en posant mes lèvres sur les siennes. Ca change rien entre nous. Ca change rien entre nous Charlotte. |
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| Sujet: Re: we're marchin' on — tharlotte. Sam 25 Fév - 17:43 | |
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