the great escape
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we're marchin' on — tharlotte.

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MessageSujet: we're marchin' on — tharlotte. we're marchin' on — tharlotte. EmptyJeu 24 Nov - 22:45




i promise you that.

⚡ For all of the times we've stopped, for all of the things i am not. We put one foot in front of the other, we move like we ain't got no other. There's so many wars we fought, there's so many things we're not. but with what we have, i promise you that, we 're marching on. We go when we go, we're marching on. chuck&thayer ;;








« Ca vous fera dix dollars. » Tendant un billet vert au mec du guichet de la pizzeria située à un pâté de maison de son appartement, Charlotte sortit avec une pizza quatre fromages en main, un sourire en coin. Il était rare de la voir insouciante, mais elle avait toutes les raisons ce soir-là. Un peu plus tôt dans la soirée, Thayer lui annonçait qu’il passerait la voir pour une de leurs nombreuses soirées télé-pizza-bière. Elle n’avait pas prit la peine de lui répondre, sortit dans la fraicheur du mois de novembre et en rentrant, elle ne fut pas étonnée de trouver son ami sur le palier, attendant sagement qu’elle daigne ouvrir la porte pour se réchauffer. Elle se contenta de lui adresser un clin d’oeil avant d’obtempérer et de déposer leur festin sur la table basse et de jeter ses affaires par terre et de filer dans sa chambre. Elle enfila un legging et un gros pull, pressée de retrouver un minimum de chaleur. Ce qui était bien, c’était qu’elle n’était pas du genre à se montrer différente en présence d’un homme, proche ou non. On pouvait aussi bien dire qu’elle ne roulait pas assez sur l’or pour se permettre du tressé main. Certains pensaient qu’elle ne faisait aucun effort, d’autres qu’elle n’avait pas besoin d’en faire. On la prenait tel quel, et beaucoup était bien placés pour savoir que Chuck n’était pas du genre à faire de chichis. Et Thayer avait été amené à la voir dans des tenues beaucoup moins saillantes lors de leur rencontre à Paris. Elle retourna dans le salon un large sourire aux lèvres, le prenant dans ses bras en lui déposant un baiser sur la joue, comme une gamine embrasserait son frère. Elle sortit un pack de bière du frigo, tenta une figure acrobatique en ramenant le pili-pili et finit par s’asseoir à même le sol, devant la table, à côté de Thay’ déjà confortablement assis. Elle alluma la télévision, qu’elle régla sur la chaine bêtisiers avant d’enfourner une part de pizza.
Elle commençait à se dire depuis quelques jours que son retour à San Francisco ne pouvait pas lui faire tant de mal qu’elle le pensait. Elle avait des tas de choses à réparer ici, y compris tout ce qu’elle avait perdu ou blessé en partant, mais dans l’avion qui la conduisait ici, elle pensait à une toute autre forme de renouveau, qui n’inclurait ni détente, ni sourires. Elle s’était trompée et ce n’était pas plus mal comme ça. Elle avait trouvé à Berkeley ce qu’elle n’avait pas su chercher dans la capital française, et faisait de gros efforts pour ne pas recommencer ses conneries. Et Thayer était un des piliers qui la faisait tenir. Il savait déjà tout, avait vu des choses, en avait fait pour elle et Charlotte n’avait pas encore trouvé comment lui rendre la pareille.
Tout en riant sans gêne d’un gag plutôt médiocre, elle termina sa deuxième bière, et l’heure de la pub venue, elle se redressa pour aller chercher le pot de glace. De la cuisine, elle regarda son ami de dos avant de se racler la gorge. « Au fait, je t’ai pas dit, ma mère m’a appelé la semaine dernière. » Elle prit cet air nonchalant lorsqu’il se retourna, celui qu’elle affichait comme pour lui signifier que ce n’était pas la peine de s’énerver pour si peu. Tout ce qui touchait à la famille de Charlotte ou à son passif était sujet tabou, et même si elle en avait conscience, elle ne pouvait pas s’empêcher de lui faire part d’une joie particulière qu’elle avait ressentie toute la semaine. « Elle m’a demandé ce que je faisais le mardi et vu que je répondais rien —bah ouais j’étais encore choquée tu comprends— elle m’a dit qu’elle venait d’arriver à SF et qu’elle voulait me voir. » Terminant une boule de glace qu’elle fit glisser dans un bol, elle regarda Thayer avec des yeux pétillants. Le large sourire qu’elle arborait, traduisant le bonheur qu’elle pouvait emmagasiner avec si peu d’espace, ne cillait pas malgré le regard déjà assombri de Thay’. Elle se contenta de lui ramener son bol et de se rasseoir, sans plus s’étaler même si elle mourrait d’envie de lui dire qu’elle avait revu celle qui la battait pour chaque faute d’orthographe il y avait quinze ans de cela. Ce qu’elle ne savait pas. Chuck avait beau être très intelligente, son passé l’avait rendu étrangement naïve, et Thayer était là pour le lui rappeler. Même si cela avait pour conséquence d’engendrer une dispute digne d’une tragédie de Corneille.
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MessageSujet: Re: we're marchin' on — tharlotte. we're marchin' on — tharlotte. EmptyLun 28 Nov - 1:07

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Mon réveil-matin; qui était loin d'être une très bonne appellation étant donné que celui ci me réveillait en moyenne pas avant l'heure du déjeuner, si ce n'est parfois l'heure du goûter même et que parfois, je restais toute la journée dans mon lit ; me sortit du merveilleux sommeil que m'avait offert Morphée hier soir. Si il y a bien un truc que l'on peut me reprocher, c'est bien cela, d'être un gros fainéant, un fucking flemmard. Déja plus jeune, je faisais semblant d'être malade pour pas aller en cours et passer mes journées à pioncer, pendant ce temps là, au moins, personne venait m'emmerder avec des devoirs, des mathématiques à la con ou des livres parlant d'un homme qui aime une femme bla bla bla à lire pour l'école ; ca j'arrivais toujours à gruger pour pas avoir à les faire. Meilleures excuses, je changeais de famille d'accueil ou alors j'avais rendez vous chez le psychologue. Et ca c'est des excuses qui marchent à tous les coups sur n'importe quel professeur. Donc, j'arrivais à pas me faire engueuler ou être puni alors que j'en foutais pas une ramée. Ca c'est la belle vie. Même si j'avais plus travaillé au lycée pour pouvoir entrer à l'université -et encore je comptais beaucoup sur le football qui me permettait d'être excusé dans d'autres matières- ma vie d'étudiant ici à Berkeley était redevenu le paradis. Des nuits allant de douze à parfois dix huit heures -le pied total quoi- et où j'avais juste à me lever pour aller vendre de la drogue et aller aux entraînements de football américain, même si de toujours sentir un regard menaçant de mon pote Ethan sur moi, qui m'en veut depuis que sa petite amie est venue sans gêne aucune, littéralement me galocher dans le but de le rendre jaloux, apparemment pour une histoire de bal de promotion ou je ne sais quoi. Mais bon, au pire, c'était pas bien grave cela après tout, j'arriverais à vivre avec cela sur la conscience, j'étais pas à mon coup d'essai, Sarabi pouvait témoigner.

C'est donc vers les quatorze heures que je me levais, mon ventre criant famine. Me frottant les yeux, je m'arrêtais un instant sur le réveil et BOUM. Il était pas quatorze mais dix neuf heures deux. Damn, j'avais dormi quasiment dix neuf heures, et rien que cette pensée me fit faire un très grand sourire. Pire fainéant, tu meurs. Toujours est il que j'allumais mon téléphone et regardais ce que je pouvais faire d'intéressant ce soir. Et c’est ainsi que je tombais sur le numéro ainsi que la photo de mademoiselle Charlotte Firth-Robertson, une des seules personnes que j’aimais bien à San Fransisco, et dieu sait qu’il y en a peu. Ouais, même si le footballeur américain super populaire et super beau gosse, ca peut être un fantasme pour certaines filles, souvent ca va pas beaucoup plus loin que cela, mis à part pour quelques personnes dont Charlotte. Je lui envoyais donc un message la prévenant que je passerais chez elle ce soir pour une soirée télé-bières-pizza. Elle me répondit gentiment -comme toujours avec moi, la demoiselle n’étant pas la stéréotype de la gentille alpha rat de laboratoire et un peu con-con mais bizarrement, j‘avais souvent le droit à de gentils mots - qu’elle allait chercher une pizza et que ce serait sympa comme soirée. Classique. J’arrivais donc, vingt heures tapantes, chez la demoiselle qui m’ouvrit, avant que je ne l’embrasse, à la commissure des lèvres. Une ambiguité ? Entre un homme et une femme, quoi de plus normal. Toujours est il que j’étais déjà à ma quatrième bière qu’elle finissait à peine sa deuxième et que la pizza avait pour seuls restes de petites miettes. C’est-ce moment qu’elle choisit pour me dire que sa mère l’avait appelé, et ensuite qu’elle avait même accepté de la voir. Evidemment, cela m’énervait. Lorsqu’elle avait été voir ses parents biologiques, avec moi, une fois ; ca s’était terminé par moi à deux doigts de tuer son père. Elle était entré seule et était sortie avec la lèvre qui saignait. Je ne pouvais pas supporter la violence envers une femme et je ne pus m’empêcher de régler son compte à ce connard, le rouant de coups jusqu’à ce qu’elle m’arrête et me fasse partir. Non mais t’es bête ou tu le fais exprès bordel ? dis je tout en sentant dans ma voix que ca chauffait à l’intérieur. Elle devait bien s’attendre à cette réaction j’imagine, elle était on ne peut plus logique. Tu te souviens de la dernière fois non ? Moi à deux doigts de finir en prison pour homicide volontaire, en frappant ton père parce qu’il avait levé la main sur toi ? Ca compte pas pour toi ? Bordel, moi aussi ma mère a pas voulu de moi et j’ai pas envie de revoir cette salope, pourquoi c’est si important pour toi bordel ? Dans ces moments là, j’arrivais tout simplement pas à me contrôler.
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MessageSujet: Re: we're marchin' on — tharlotte. we're marchin' on — tharlotte. EmptyLun 12 Déc - 12:12




i promise you that.

⚡ For all of the times we've stopped, for all of the things i am not. We put one foot in front of the other, we move like we ain't got no other. There's so many wars we fought, there's so many things we're not. but with what we have, i promise you that, we 're marching on. We go when we go, we're marching on. chuck&thayer ;;








Chuck savait qu'elle s'aventurait en terrain dangereux. Aux yeux de Thayer, les parents de Charlotte ne méritait rien de plus que ce qu'ils avaient pour le moment de Charlotte ; c'est à dire rien. Elle l'avait bien compris l'année dernière, encore à Paris, lorsqu'elle avait enfin retrouvé son père au troisième étage d'un vieil immeuble où des junkies faisaient l'aller retour ainsi que des prostitués. Il était venu lui ouvrir avec un air de mépris dont elle avait un vague souvenir étant encore enfant, et l'odeur de l'alcool lui était arrivée en pleine figure, comme le rire roque qu'il lui avait adressé quand elle lui avait apprit qu'elle était sa fille. Elle ne s souvenait pas de la moitié de leur conversation, juste de la réaction de Thayer quand elle était revenue la lèvre en sang, et le visage taché de sang de son père cinq minutes plus tard. Si Chuck ne l'avait pas arrêté, elle ne savait pas comment la soirée se serait terminée, et ne voulait pas le savoir d'ailleurs. Il lui avait promit de rester avec elle, de l'aider et de la soutenir, quoi qu'il arrive ; et elle avait vu à quel point il pouvait tenir ses promesses. Leur relation avait gagné en ampleur ce jour-là, et le rejoindre à San Francisco, sa ville natale, était apparu aux yeux de la jeune fille comme une évidence. Et le sujet papa maman était devenu tabou, et sans comprendre comment ni pourquoi, Chuck en voulait à Thay' pour ça, même si c'était compréhensible. Evidemment elle n'en parlait, ce qui évitait les échauffements et ce qui allait sûrement suivre. Ce qui commençait tout juste. « Non mais t’es bête ou tu le fais exprès bordel ? » Posant son regard sur lui, sa colère lui fut confirmée, de même que le ton de sa voix l’avait fait tressaillir. C’était ce qui les différenciait tous les deux ; elle avait beau avoir le sang-chaud, elle arrivait à contenir sa colère, au contraire de Thayer. Elle ne pouvait pas lui en vouloir pour ça, elle avait mit du temps à apprendre à garder son calme, c’est pourquoi elle détourna les yeux sans chercher à engager la discussion. Peut-être qu’il oublierait, qu’il ne chercherait pas à contrer ce qu’elle avait prévu de faire. Il la connaissait assez pour savoir qu’elle ne faisait rien sans prévoir toutes les possibilités, mais en ce qui concernait sa famille, il savait qu’elle pouvait être parfois trop précipitée. Et il ne se garderait certainement pas de lui dire ce qu’il pensait, elle était certaine. « Tu te souviens de la dernière fois non ? Moi à deux doigts de finir en prison pour homicide volontaire, en frappant ton père parce qu’il avait levé la main sur toi ? Ca compte pas pour toi ? » Elle savait qu’il avait raison, mais se l’avouer c’était une autre histoire. Elle devenait de plus en plus impassible, refermée à lui, alors qu’à son tour la colère la fit poser son bol et le regarder dans les yeux. « Comment tu peux dire ça ? Tu crois vraiment que ça ne m’a rien fait de me faire rejeté par mon propre père ? Mais elle n’est pas comme lui, je le sais, et j’espérais que tu le saurais. Mais je crois que je me suis encore gourée, comme d’habitude. » Sa voix tremblait à peine. Elle n’aimait pas être comme ça, pas avec lui. Mais il y avait toujours cette barrière papa maman qui avait le don de la mettre dans tous ces états, pour elle comme pour lui. « Bordel, moi aussi ma mère a pas voulu de moi et j’ai pas envie de revoir cette salope, pourquoi c’est si important pour toi bordel ? » « Tu m’emmerdes avec tes questions. » Ses paroles étaient démesurées, elle en avait conscience, pourtant elle ne baissa pas le regard. Il avait éveillée en elle une colère qu’elle ne pensait pas sortir tout de suite. Il était là au mauvais moment. Elle aurait pu sortir les mêmes paroles à quelqu’un d’autre, il n’y avait pas de raisons particulières pour que ce soit Thayer qui subisse ses crises. Il avait le don de lire en elle comme dans un livre ouvert, de poser les questions auxquelles elle n’arrivait jamais à répondre, il la connaissait par coeur. Et c’était ce qui lui déplaisait le plus. Parce qu’il savait à l’avance qu’elle n’aurait rien pour se défendre face à ses arguments.

Elle se releva, alors qu’il semblait encore hébété qu’elle se soit emporter de la sortes. Elle connaissait la suite, même si ça ne lui était encore jamais arrivé avec lui. Elle avait déjà vécu des disputes, et pour la plupart, elle était la première à crier ; la première à fuir aussi. Mais fuir Thayer c’était une autre histoire. Pas après tout ce qu’il savait, ce qu’il connaissait d’elle. Il avait raison, mais elle ne voyait rien. Elle se contenta de retourner dans la cuisine, sachant pertinemment qu’il y entrerait en trombe dans quelques secondes pour tenter encore une fois de lui faire entendre raison. Mais elle n’écoutait plus. Elle n’écoutait personne dès qu’il s’agissait des années qu’elle avait passé à attendre une mère et un père absents. Lui aussi savait ce que ça faisait, mais il était bien plus fort qu’elle, et bien moins attaché au passé. Alors elle attendit qu’il arrive, qu’il tente de lui faire entendre raison, même si c’était peine perdu. Il prononcerait des mots creux, elle aussi, et finalement, ils gagneraient simplement une nouvelle raison s’engueuler le lendemain.
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MessageSujet: Re: we're marchin' on — tharlotte. we're marchin' on — tharlotte. EmptyMer 14 Déc - 16:25

Je me disais que parfois, malgré un quotient intellectuel qui devait être quasiment le double du mien, Charlotte devrait parfois commencer à plus cogiter. Ou du moins, tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Car elle savait très bien à quel point le fait qu'elle me parle de ses parents m'énervaient au plus haut point. J'avais au départ mal vécu de ne pas connaître mes vrais parents, de me dire que dès la naissance, quelqu'un m'avait abandonné, et n'avait jamais, au grand jamais voulu avoir affaire à moi, leur progéniture. Mais qu'elle me dise, en plus, qu'elle allait voir sa mère dans peu de temps, cela me mettait dans tous mes états. Lorsqu'elle avait vu ses parents, son père l'avait frappé et sa mère n'avait rien dit, elle était resté sans expression. Quoi qu'elle pense, sa mère n'était pas mieux que son père, j'en étais vraiment persuadé, du plus profond de mon être. Je criais parce que je pourrais pas toujours être avec elle, qui sait ce qui pourrait lui arriver. J'étais loin d'être sentimental ou ce genre de conneries mais imaginer que l'on puisse faire du mal à une personne que je cotoyais souvent, je le supportais pas et je le vivais donc assez mal. Rien que l'endroit où je l'avais accompagné, few years ago, pour qu'elle rencontre ses parents, je pense que ca aurait rebuté un certain nombre de personnes, entre les prostituées et les junkies qui passaient par là. Mais pas elle, et la surprise ne fut pas belle, évidemment elle ne le fut pas. Quand j'étais en colère, mon problème était que j'étais toujours dans l'excès, je n'arrivais pas à être mesuré, il fallait que je crie, que je m'énerve, que je frappe dans un mur. J'avais toujours été comme ça et c'est pour cela que je passais souvent dans le bureau du directeur lorsque j'allais à l'école. Au début, elle ne répliqua pas, elle pensait peut être que j'en resterais là, c'était mal me connaître. J'avais surenchéri évidemment et cela ne lui avait plus. Tu sais très bien que je peux te comprendre, j'ai jamais connu mes parents non plus Charlotte, tu sais que je comprends mieux que quiconque. J'aimerais que ce soit le cas, que ce soit uniquement la faute de ton père mais j'ai pas envie que tu te berces d'illusions ! Elle faisait le choix inverse. J'avais toujours dit que jamais je ne chercherais à la retrouver, que jamais je ne voudrais savoir qui était ma mère, et qui était mon père. A quoi bon, ils m'avaient abandonné, qu'irais je faire si je les retrouvais ? Bonjour, je suis votre fils, Thayer. Non, c'était pas crédible. Puis, ca ne m'intéressais pas vraiment, cela ne m'apporterait rien de les connaître, aucun intérêt pour moi que de savoir ce qui les avait poussé à m'abandonner, cela ne m'intéressait pas, ils avaient fait un choix, j'avais dans l'idée qu'ils avaient fait le mauvais, tant pis pour eux. Même si je l'engueulais, je ne savais pas comment je réagirais dans sa situation, après tout, elle avait la possibilité de les connaître, pourquoi pas ? Ce qui me rebutait c'était que son père ait un jour osé la mainn sur elle. Depuis que dans une de mes familles d'accueil, j'avais vu l'homme battre sa femme, sous mes yeux ; je ne pouvais supporter la violence envers une femme. Je m'étais juré que cela ne m'arriverait jamais, que même dans mes heures les plus noires, jamais Sarabi ne recevrait un coup de ma part. Ni elle, ni aucune autre d'ailleurs. Evidemment que je l'emmerdais avec mes questions, c'était mon but premier. J'avais envie qu'elle me comprenne, mais je me rendais compte qu'il n'y avait rien à comprendre. C'était son choix, mais je n'arrivais pas à l'accepter. Elle se rendit dans la cuisine, et ce fut évident qu'elle n'y resterait pas seule longtemps. M'y rendant, d'un pas nonchalant, un visage des mauvais jours ; je la regardais. Ce petit bout de femme, j'avais l'impression peut-être fausse, qu'en cas de danger, elle ne pourrait se protéger seule. Et même si mon coeur était en pierre, j'avais peur pour elle. Je dis pas ça pour moi Charlotte, c'est pour toi que je dis ça, j'aimerais que tu le comprennes quoi ! J'eus à peine le temps de finir ma phrase qu'elle sortit de la cuisine à vive allure et se rendit dans sa chambre, fermant celle ci derrière elle. J'aimais pas me disputer avec elle, ca arrivait souvent mais je prenais pas de plaisir à la voir crier et s'énerver contre moi, alors que j'en faisais de même. Venant frapper à sa porte, je pris mon ton le plus calme possible. Cha, ouvre cette porte, s'il te plaît. Elle avait évidemment le droit de ne plus vouloir en parler, d'avoir envie de complètement changer de sujet ; même si cela me gênait beaucoup ; mais le fait qu'elle reste, enfermée, dans sa chambre m'emmerdait au plus haut point. Car, si j'étais venu chez elle, c'était en aucun cas pour venir me disputer avec la belle alpha, c'était pour passer une bonne soirée avec elle, à rire et à se raconter nos vies de merde. Celle ci avait été parfaite, c'aurait été dommage de la gâcher pour cette histoire, même si il ne fallait pas prendre celle ci par dessus la jambe.
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MessageSujet: Re: we're marchin' on — tharlotte. we're marchin' on — tharlotte. EmptyMar 27 Déc - 15:40




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⚡ For all of the times we've stopped, for all of the things i am not. We put one foot in front of the other, we move like we ain't got no other. There's so many wars we fought, there's so many things we're not. but with what we have, i promise you that, we 're marching on. We go when we go, we're marching on. chuck&thayer ;;








Thayer était un ami cher. Très cher. D'abord du point de vue de la date, car tout de même, c'était rare que Charlotte réussisse à garder un ami aussi longtemps. Soit c'était eux qui en avaient marre, soit c'était elle qui coupait les ponts sans explications. C'était une mauvaise habitude qu'elle avait finit par exercer dès qu'elle le pouvait. Elle mettait souvent son comportement sur le dos de sa perception réduite des relations sociales, mais elle cherchait tout autant à se protéger de ceux qui pourraient aisément la faire souffrir. Elle se protégeait à sa manière, mais jamais elle n'avait ressentis le besoin de fuir le beau iota. Ils se disputaient souvent, comme ce soir, mais ça se terminait souvent par des embrassades désolées. Ils connaissaient déjà l'issue de leur dispute ; il était clair que jamais Chuck n'envisagerait de ne plus le voir, lui, depuis tout ce temps. Elle avait eut de multiples occasions pour le faire, mais maintenant, cela lui semblait tellement dérisoire qu'elle finirait par le rappeler le lendemain pour s'excuser.
Appuyée au rebords de l'évier de la cuisine, elle tentait de reprendre ses esprits, de peser le pour et le contre, sans arriver à une issue favorable pour Thayer. Bien sûr qu'ils se ressemblaient, bien sûr qu'elle savait qu'ils étaient dans la même situation ; mais à la différence du garçon, Charlotte se posaient des tas de questions sur son passé, sans jamais trouver de réponses. Elle cherchait ses réponses, elle en avait trouver un bout à Paris, mais rien n'avait de sens si le puzzle était incomplet. Bientôt il arriva derrière elle, et sans avoir besoin de vérifier que c'était bien lui, elle se retourna et s'appuya sur le meuble, les bras croisés. « Je dis pas ça pour moi Charlotte, c'est pour toi que je dis ça, j'aimerais que tu le comprennes quoi ! » Elle resta un instant sans bouger, la mine noire, ne sachant pas quoi répondre à cela. Il lui donnait l’impression d’être une gamine en plein caprice fasse à son père qui avait réponse à tout. « Je peux me débrouiller toute seule. » Bien sûr que la solitude ne la gênait pas. Bien sûr qu’elle avait été seule pendant longtemps, mais elle ne voulait plus l’être. Et il le savait. Elle lui mentait volontairement, comme pour lui prouver qu’elle n’avait en rien encore besoin de lui. Que cette fois, elle serait capable de se relever seule devant ses problèmes, sa famille -si on pouvait parler de famille. Secouant la tête, fatiguée des disputes, elle passa devant lui sans un mot, avant de fermant la porte de sa chambre derrière elle. Tremblant, elle se laissa glisser contre le mur, alors qu’il vint frapper à sa porte. Elle ferma les yeux, attendrit par la voix douce qu’il prit. Thayer était une faiblesse. Il avait le don de la mettre dans tous ses états et d’en même temps, la faire l’aimer encore plus. Il était sa force et sa faiblesse, c’est pourquoi elle n’arrivait pas à le garder à distance. Ni à ne pas lui ouvrir sa porte.
Elle finit par se relever, reprenant sa mine colérique qu’elle arborait devant lui, et ouvrit la porte sèchement. Elle paraissait encore en colère, bien qu’à ce moment-là, la seule chose qui l’animait était une neutralité suspecte face au visage adouci de Thayer.

Elle se rapprocha de lui, posa ses deux mains sur son torse, et le repoussa pour se dégager de la porte. Elle était furax contre elle-même, moins contre lui. Mais baisser les armes auraient été trop simple. Elle se replaça devant lui, pointant un doigt faussement menaçant sur lui. Elle était à quelques centimètres de son visage, son regard noir dans le sien, alors qu’il lui agrippait les avants-bras. « T’es vraiment un petit con. » Sur ces mots, elle posa ses lèvres sur celle de Thayer, plus d’envie que de défis, mais sans vraiment reconnaitre qu’elle faisait une belle connerie. Elle fit glisser sa main derrière son cou, le rapprochant plus d’elle, faisant perdurer l’instant le plus longtemps possible.
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MessageSujet: Re: we're marchin' on — tharlotte. we're marchin' on — tharlotte. EmptyMar 3 Jan - 0:27

Je n'étais pas le genre de garçon qui a énormément d'amis. Quand j'étais à Dallas, on pouvait le penser, tout le monde me disait bonjour, me faisait de beaux sourires et me léchait quasiment les bottes. Comme dans les filmes, on respecte en quelque sorte le meilleur footballeur du lycée, celui qui est le plus populaire. Ca semble cliché de dire cela, mais bizarrement, ca l'est mais cela se passe tout de même ainsi. T'es le sportif le plus talentueux, le plus beau et le plus charmeur ; on t'aime. Ou du moins, on fait semblant de t'aimer. Car, dans ton dos, les gens sont loin de t'aimer autant qu'ils le prétendent ou qu'ils le font apparaître. C'est cela en fait le truc, tu penses que les gens t'aiment, et tu le penses si fort que plus dure est ta chute. Mais, à vrai dire, lors de la dernière année que j'avais passé dans mon état natal, je ne m'étais pas vraiment préoccupé de ses gens, plein d'hypocrisie et de faux semblants, ces gens là n'avaient pour moi plus aucune importance et je me moquais de ce qu'ils pouvaient dire ou penser à mon propos. Une seule chose m'importait durant cette période, c'était ce que je vivais avec ma petite amie, avec ma Sarabi. Je me moquais de passer des journées de merde, de me disputer avec des pseudos amis ou d'avoir quelques nouvelles emmerdes, quand je savais que le soir, je me retrouverais enfermé dans ma chambre, que je l'aurais dans ses bras, que je goûterais à ses lèvres, qu'elle m'enivrerait de son odeur magnifique ; je savais que j'oublierais tout, que plus rien n'aurait d'importance mis à part elle, mis à part nous. C'était ma vie texane, et même si elle ne m'offrait pas le plaisir d'être son vrai petit ami, je me contentais de ce que j'avais. Une personne aussi spéciale et instable que moi ne pouvait pas vraiment espérer mieux, je me contentais donc du bonheur que cette romance m'offrait, moi l'handicapé des sentiments.
Et finalement, ici, en Californie ; j'avais toujours un très petit nombre d'amis, et Chuck était une de mes meilleures amies. Cela me faisait donc assez mal de la voir souffrir, et encore plus de savoir qu'elle souffrirait. Je connaissais sa situation, je la vivais tous les jours depuis ma naissance, mais nous n'avions pas la même position vis à vis de cela. Moi j'étais très distant, ne voulant pas connaître mes parents biologiques ; alors qu'elle, elle semblait ne rêver que de cela, de rencontrer ses parents et vivre dans un conte de fées. Mais cela n'existait pas en vrai, cela n'existait que dans les films ou les romans à l'eau de rose. Même si elle le pensait, elle ne pouvait pas se débrouiller seule, personne ne pouvait vivre en autarcie. J'avais seulement envie de l'aider, je le voulais aussi fort que possible, mais cela ne semblait pas être suffisant pour elle, qui pensait le contraire, qu'elle n'avait pas besoin de moi. Certaines personnes auraient pu mal le prendre mais ce n'était pas mon cas, je savais bien qu'elle ne pensait pas ce qu'elle disait, elle disait cela simplement car elle était énervée, comme tout le monde peut le faire parfois. Sous le coup de la colère, on dit des choses qu'on ne pense pas et que l'on regrette à l'instant où elles sont sortis de nous bouches, jamais je ne lui tiendrais rigueur de ses paroles, aussi désobligeantes furent-elles. J'entendis que cela bougeait dans sa chambre, j’espérais qu'elle sorte pour que l'on puisse reprendre notre explication. Elle sortit et me poussa contre le mur, me montrant du doigt. J'attrapais ses avant-bras et la regarda, avec toute la tendresse que j'éprouvais pour elle. Elle avait raison, j'étais un petit con et je l'assumais. Mais je ne m'étais pas attendu à sa seconde réaction. Un long baiser, qu'elle prolongea en attrapant mon cou. Un instant spécial, c'était ce que nous étions en train de partager. Si nous pouvions, ce qui n'était pas surprenant, être attiré par l'autre, il ne nous était jamais passé à l'esprit d'aller plus loin, mais cela semblait ne plus être le cas. Même si cela pouvait paraître malsain, j'avais bien l'impression que nous allions dépasser le stade de simples amis ce soir. La demoiselle me tira vers sa chambre, avant de me pousser sur le lit. Me relevant, je m'approchais d'elle et vint retrouver ses lèvres, à la délicieuse saveur. J'en avais envie, et elle semblait en avoir envie autant que moi, cela ne changerait rien entre nous, j'en étais sur. Je l'aidais à retirer son t-shirt, avant qu'elle n'en fasse de même pour moi. Elle me fit m'allonger avant de venir s'asseoir sur moi, et de m'embrasser à nouveau, fougueusement. Tout ce que je souhaitais, c'était que cela ne change rien. Je ne voulais pas perdre une de mes seules amies pour un peu de sexe.
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MessageSujet: Re: we're marchin' on — tharlotte. we're marchin' on — tharlotte. EmptyMer 4 Jan - 17:19

Si Chuck devait un jour mettre un mot sur les relations qu’elle entretenait avec chaque individu de la planète, ce serait sûrement instable. Jamais il ne lui était venu à l’esprit de changer cela, et jamais elle ne s’était douté qu’elle pouvait être pour beaucoup dans cette incapacité à demeuré aux yeux de quelqu’un "une amie" ou plus. Evidemment, elle avait un coeur, un coeur bien lourd à porter d'ailleurs, mais sans qu'elle n'ait à y redire quoi que ce soit, il était capable de se défaire de quelqu'un sans lui infliger le tourment d'une perte. Elle avait appris beaucoup, en plus de vingt ans, et la première chose qu'elle avait souhaité faire, c'était se protéger. Se protéger de son passé, de son présent, aussi bien que de son futur. Cette carapace avait des failles, et Thayer était l'une d'entre elles. Elle avait beau l'avoir connu à un moment difficile de sa vie, il restait encore aujourd'hui l'une des personnes la plus importante à ses yeux. Il la connaissait sans doute mieux que n'importe qui, et même si elle le lui reprochait souvent, elle lui était toujours attachée. La seule chose qu'elle ne comprenait pas, c'était pourquoi il trainait encore avec elle. Chaque fois qu'ils se voyaient, Charlotte avait l'impression de lui faire vivre un vrai calvaire, et ça n'allait sûrement pas s'arranger. Elle ne lui disait pas je t'aime, ne lui disait d'ailleurs pas grand chose pour prouver son attachement, mais espérait qu'il avait comprit qu'elle n'en pensait pas moins. Elle n'avait pas besoin de mots, ni de gestes avec lui. Un simple regard, un sourire, un signe. Elle ne comprendrait sûrement jamais ce qui le poussait à ne pas partir, comme n'importe qui de censé l'aurait fait, mais de ce fait, il la tenait encore un peu plus attachée à lui, sans s'en rendre compte. Il ne la lâchait pas ; il ne l'avait jamais fait.
Ses lèvres contre les siennes, Chuck n'arrivait pas à mettre un doigt sur les dizaines de sensations qui imprégnaient leur étreinte. Son geste avait été incontrôlé, comme une énième pulsion refoulé ; le genre de pulsion qu'on laisse aux oubliettes des centaines d'années avant de les retrouver dans un sourire amer. Peut-être Charlotte avait été attiré par le iota à un moment de sa vie, à Paris, ici, ou ailleurs. Jamais elle n'y avait prêté attention, car jamais il n'avait cherché à être autre chose que son ami. Et elle n'avait rien cherché de plus. Lorsqu'elle comprit qu'il ne la repousserait pas, de la joie et du regret surpassa la surprise de l'instant. Elle ne voulait pas quitter les lèvres du seul auquel elle avait su se dévoiler alors qu'elle connaissait déjà ce qui les attendait si ils poursuivaient. Elle ne prit pas le risque d'être raisonnable, et l'attira dans sa chambre, son simple coeur lui dictant ce que sa raison ne voulait pas entendre. Elle le fit s'asseoir sur le lit, sans le quitter des yeux, avant de rejoindre les lèvres qu'il lui tendait. Elle n'hésitait pas, pas avec lui. Il lui faisait du bien au quotidien, trop de bien pour pouvoir douter. Il lui retira son tee-shirt, elle fit de même avec le sien, avant de faire glisser ses doigts sur son torse. Elle voyait en chacun de ses gestes une preuve de sa présence à ses côtés, et les mains qui parcouraient son dos pour chercher la serrure qui retenait encore sa poitrine lui semblaient les même que celles qui la relevaient à chaque nouvelle chute. Elle sentit le tissus glisser sur ses bras, alors qu'il accompagnait chacun de ses gestes par des caresses. Ses doigts remontèrent jusqu'à son cou, passant dans ses cheveux avant de se poser sur ses épaules pour le faire basculer en arrière. Elle ne contrôlait rien, et c'était ce qui lui plaisait. C'était son Thayer, et il le serait encore plus cette nuit. Elle retrouva vite les lèvres alléchantes de son ami, alors qu'elle se dressait à califourchon sur son bas ventre. Elle ne pouvait pas justifier la fougue qui la prenait, et ne chercha pas à le faire. Elle avait envie de lui comme il semblait avoir envie d'elle. Elle fit à nouveau glisser ses mains sur son torse, avant de les approcher du pantalon de Thayer, qu'elle se contenta de déboutonner, lui faisant comprendre que si il la pensait encore incertaine, ce n'était plus le cas.
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MessageSujet: Re: we're marchin' on — tharlotte. we're marchin' on — tharlotte. EmptyVen 6 Jan - 0:02

Parfois, il est des gens qui nous font du bien par leur seul et unique présence. On dit qu'une image valait plus que dix mille mots, parfois, un sourire ou l'expression d'un visage bien spécifique était un peu comme cela. Avec Charlotte, nous n'avions pas besoin de nous dire les choses souvent, on se comprenait bien sans avoir à tout expliquer, expliquer ce que l'on ressentait n'était pas utile car l'on ressentait les feelings de l'autre. C'était assez spécial parfois, que l'on se comprenne si bien. Elle était une de mes meilleures amies, surement juste derrière ma chère Nessa Di Gabrielli. En fait, en quelque sorte, Charlotte et moi, nous étions pareils. Nous avions tous les deux connus la même chose durant notre enfance, être abandonné par nos parents et devoir voyager de familles en famille d'accueil, nous avions exactement la même vie au final, nous étions pareils. Mais j'étais un homme et j'aimais à penser que rien ne pouvait me blesser, que rien ne pouvait me toucher. Et je m'étais trompé, comme bien souvent je l'avait fait dans ma vie. Lorsque l'on pense être invincible, c'est à ce moment là que l'on se rend compte que plus dure est la chute, malheureusement pour nous. Et pour moi, à ce moment là. Je pensais tout avoir, j'avais reçu une bourse énorme d'études, mes parents adoptifs m'aimaient réellement et j'avais la meilleure des petites amies, la seule qui m'avait fait ressentir un vrai semblant d'amour, la seule qui comptait à mes yeux. Et il avait fallu que Damon devienne complètement fou et tue sa mère, qu'il fasse prendre peur Sarabi qui ne trouva rien d'autre à faire que de partir. Qui était le plus bizarre ? Elle d'avoir autant flippé alors qu'il était en prison ou moi qui n'avait aucune peur, et qui allait jusqu'à voir un mec qui avait trois cent pour cent de me détester en prison ? J'imaginais que cela devait être moi. Toujours est il que je me croyais invincible et que la vie m'avait fait comprendre que j'étais très loin de l'être, bien au contraire. J'étais faible, très faible et je me l'étais mangé en pleine face.
Etait ce vraiment une très bonne idée pour elle et moi de coucher ensemble ? Je ne saurais vraiment le dire, en fait. Car nous étions très amis et que de coucher ensemble pourrait très bien tout changer entre nous, briser une amitié comme j'en connaissais assez peu pour savoir qu'elles étaient rares et avait donc autant d'importance que de valeur. Je ne voulais pas perdre cela pour une simple et peut-être idiote partie de jambes en l'air, mais je n'arrivais pas à contrôler cela. Mis à part lorsque j'avais été en couple avec Sarabi, jamais je n'avais réussi à résister à une femme, qui plus est lorsqu'elle était une très belle femme, qu'elle soit mon amie, mon ennemie ou une fille que j'avais rencontré trente secondes auparavant. Ce qui faisait de moi quelqu'un qui n'avait rien à faire de la vie, faisait aussi de moi un grand et vrai salaud. Je m'en voulais, parfois, par moments d'être ainsi, de ne pas penser la plupart du temps avec le cerveau qui se trouvait dans ma tête mais parfois trop avec celui qui se trouvait entre mes jambes. Mais soit, depuis que j'avais été quitté par ma petite amie, la seule que j'ai un jour aimé, je ne pouvais faire autrement, les gens ne m'aimaient ni pour mon intelligence ni pour ma façon de penser, ils m'aimaient pour mon physique ou le fait que je sois un super joueur de foot américain, rien de plus. Mis à part quelques très rares personnes, à commencer par Sarabi mais aussi Charlotte. La retrouver à califourchon sur moi, en sous vêtements me rendait assez.. excité, je devais bien l'avouer et c'était on ne peut plus logique, elle était une femme magnifique, et pleine de charme, je connaissais peu d'hommes hétéro qui pourraient lui rester indifférents. Lui enlevant son sous vêtements, je pus enfin admirer l'objet du fantasme masculin, la poitrine de mademoiselle Firth-Robertson. Alors que ses mains descendaient mon caleçon, les miennes venaient rencontrer la partie dévoilée peu de temps avant. Attrapant la demoiselle par les hanches, je l'allongeais sur son lit, avant de venir me placer au dessus d'elle. Je l'embrassais fougueusement alors que mes mains faisaient à leur tour, descendre le jean de la demoiselle. Nous nous retrouvions dans la même situation, avec pour seul vêtement, de quoi cacher leur intimité. J'embrassais le cou de la demoiselle, avant de la regarder dans les yeux, tendrement. Ma main passa dans ses cheveux avant de descendre et de faire tomber les dernières barrières entre nos corps. Rapidement, mon corps ne fit plus qu'un avec la demoiselle alors que je donnais de lents coups de bassins, sans oublier de laisser ma langue retrouver la sienne, dans une danse passionée.
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MessageSujet: Re: we're marchin' on — tharlotte. we're marchin' on — tharlotte. EmptySam 7 Jan - 1:19

L’amour était un faux-ami. Il pouvait faire autant de bien que de mal. Il avait le don de plonger l’être humain en terre inconnue à chaque fois, comme un grand vide que l’on tentait de combler par la présence d’une seule et unique personne. Chuck avait tapissé ce mur une seule et unique fois. Camille avait sans doute été la meilleure mais aussi la pire chose qui lui soit arrivé. Il avait simplement atterri devant ses yeux, l’empêchant de poursuivre sa route seule, et s’était joint à sa marche lente. Elle n’avait jamais voulu tout ça. L’amour, les sentiments, l’attachement, ce n’était pas son terrain favoris. Beaucoup vous dirons qu’elle est incapable de rester accrochée à qui que ce soit. Elle était en constant mouvement, et ne comptait à présent même plus les individus qu’elle avait pu blessés par son comportement. Elle s’était toujours cru trop forte pour avoir ce genre de ressentis à la noix, ceux qui vous font vous mettre en doute perpétuellement, sans moyen de répit. Charlotte détestait ce sentiment d’appartenance, comme si un autre être pouvait devenir votre drogue, le seul objet de vos désir. Sans vraiment savoir ce qu’amour voulait dire, elle s’était jugé apte à ressentir ça pour Camille. Elle s’était laissé tentée, et au final, elle n’y avait rien gagné. Il avait simplement abimé son coeur dans un dernier geste, et elle avait laissé la plaie s’infectée sans pouvoir esquisser un seul geste. Elle avait souffert, oui. Chuck détestait l’amour. Elle n’y avait jamais cru avant de le rencontrer, et maintenant que celui-ci lui avait renvoyer la balle dans un mauvais mouvement, elle n’y croyait plus. C’était tellement abstrait, tellement subtil, que pour pouvoir y toucher sans se brûler nécessitait une distance profonde et interminable entre le coeur et la raison. Charlotte n’en avait prit qu’une seule en compte, et tout ce qu’elle en avait récolté avait été une rupture bien plus dur que ce qu’elle avait déjà pu vivre précédemment. Après cela, elle avait simplement prit un indélébile, et avait tenté de tirer un trait droit et assuré sur cette période. Thayer l’avait aidé à tenir le crayon. Il était là depuis plus d’un an, et alors qu’elle était au fond du gouffre, il l’avait relevé d’un simple sourire. C’était son Thayer, son rayon de soleil. Elle connaissait son passé, elle savait pour Sarabi, et plutôt que de se sentir mal à l’aise quand à leur passé douteux en amour, elle savait s’être rapprochée de lui par rapport à leurs mésaventures communes. Les deux âmes en peine se baladant dans les rues de paris, tentant tous les deux de poursuivre leurs existences déjà bien saturée en malheur sans se retourner. Il avait été un réel pilier, et le demeurait toujours. Elle n’avait jamais imaginé sa vie sans lui après leur épopée parisienne, et le retrouver à berkeley avait terminé de celer leur amitié plus que rare et différente des autres. Alors le retrouver dans son lit ce soir-là, c’était plus que déstabilisant. Elle avait beau avoir commencer la danse, il l’enchainait sans mal. Elle aimait comment il la touchait, comment il prenait soin d’elle, elle aimait comment il l’embrassait. C’était aussi étrange qu’agréable. Autant elle avait envie de lui, autant son désir était troublé par un soupçon de conscience qui l’obligeait à se demander combien leur coûterait leur frasque. Elle sentait ses mains caresser sa poitrine, avant de descendre sur ses hanches pour la faire se retourner, cette fois en dessous de lui. Il était évident qu’ils ne se réveilleraient pas inchangés, et leur relation pourrait facilement tournée court dans un simple regard. Elle aurait voulu lui dire, lui demander comment il voyait les choses, si il était prêt à sacrifier leur amitié pour une partie de jambes en l’air, mais dès l’instant où il la regarda avec toute la tendresse du monde, elle se releva légèrement pour atteindre ses lèvres. C’était différent du baiser qu’elle lui avait donné dans le couloir ou quelques instants plus tôt. C’était plus doux, moins agressif, plus furtif aussi. Elle semblait dans un autre monde, loin de la réalité arbitraire. Elle sentit son jean descendre comme celui de Thayer. Les deux amis semblaient le moins du monde se poser des questions, hésiter ou encore se poser pour réfléchir. Elle n’aurait pas su dire si c’était sa colère nouvelle qui l’avait fait éprouvé ce désir pour lui, mais elle n’était pas prête à le laisser filer. Il saupoudrait son cou de baiser alors qu’elle arrachait au garçon le dernier morceau de tissus qu’il portait, et il ne tarda pas à faire de même pour elle. Et alors qu’il revenait l’embrasser avec fougue, elle sentit leurs corps ne faire plus qu’un. Charlotte aimait le sexe. Elle avait découvert ça tôt, et comptait bien finir tard. Elle l’aimait avec des mecs rencontrés l’heure précédente, avec de plus vieilles connaissances, avec des exs, avec des nouveaux petits-amis, avec n’importe qui. Elle aimait coucher, mais n’aimait pas faire l’amour. Elle se savait incapable de prétendre pouvoir encore le faire avec qui que ce soit, de ressentir la même passion qu’avec son français d’autrefois. Ce qu’elle faisait avec Thayer n’avait pas vraiment de nom pour elle, car il n’était ni un inconnu choisit au hasard au détour des toilettes d’un bar, ni l’objet de dévouement de son coeur. Ils couchaient ensemble sans trop savoir où ça les mènerait, et l’idée plaisait assez à Chuck sur le moment. Elle sentait son rythme cardiaque déjà bien élevé s’accéléré au fur et à mesure que les coups de bassins du iota s’intensifiaient. Elle gratifiait son amant du soir par des soupirs de contentements, sans jamais quitter trop longtemps les lèvres de son bel ami. Ses mains venaient caresser son corps, passant des bras à la nuque, des cheveux au dos, alors qu’il lui donnait un plaisir sans nom. Elle mordillait la lèvre inférieur du beau blond, souriant entre deux baisers langoureux. Elle était heureuse. Il la rendait encore heureuse, toujours, même si il savait pertinemment qu’au réveil, ça ne serait plus pareil.
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