the great escape
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whats meant to be will always find a way ✿ PV MATTEAGAN

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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: whats meant to be will always find a way ✿ PV MATTEAGAN whats meant to be will always find a way ✿ PV MATTEAGAN EmptyVen 2 Sep - 23:02

whats meant to be will always find a way ✿ PV MATTEAGAN 2lvjnd0
We'd lie awake but dreaming 'till the sun would wash the sky
Do you remember when we didn't care ? We were just two kids that took the moment when it was there. Do you remember you at all [...]. I remember when we stole the night, we'd lie awake but dreaming 'till the sun would wash the sky. Just as soon as I see you, I did lie but didn't I tell you ? As deep as I need you .♥. all americans rejects;; another heart calls • trading yesterday;; under my skin
just remember to smile at the end of the day .♥.
▬ it makes things a little easier ;;
«.Les filles c'est comme ça, même si elles sont plutôt moches, même si elles sont plutôt connes, chaque fois qu'elles font quelque chose de chouette on tombe à moitié amoureux d'elles..»
- JD SALINGER;; l'attrape coeur - .
Après avoir passé toute une matinée et un début d'après-midi à supporter mon colocataire et son caractère de mégalo égocentrique lors d'un enregistrement, je me donnais le droit de prendre une récréation. Voilà une journée que j'étais revenue sur le sol américain, cependant retour à la maison ne signifiait en rien retour à la normale pour moi. Je n'avais pas une seule minute de répits et j'avais l'impression de perdre un peu plus pieds à chaque pas que j'effectuais. J'avais besoin de voir autre chose avant d'exploser ou bien même de tomber de fatigue, de fait, je décidais qu'il était temps de mettre le côté plus professionnel de ma vie entre parenthèse le temps d'un après-midi. Après tout je revenais d'un mois et demi à courir, il était temps de me poser, au moins pour un jour. 24H n'était rien, d'autant que j'en avais besoin. J'avais une vie d'élève à assurer et surtout, un petit ami à retrouver. Je brulais d'impatiente, même si d'apparence il était difficile de discerner mon brasier intérieur, je n'en paraissais pas moins guillerette à l'excès. Je devais auparavant déposer diverses papiers dans le bureau de madame la nouvelle directrice de l'université avant de rendre ma petite visite inopiné au pays des rouges. J'étais une élève particulière et donc à élève particulière, traitement particulier. Le travail avait la priorité sur ma vie scolaire, j'étais déjà dans la vie active sans pourtant l'être complètement et de fait, parfois il me fallait prendre des congés que je ne pouvais expliquer par de simples « concert à l'autre bout du monde ». Encore si j'étais la seule, mais étant donné que nous étions deux élèves exceptionnel, a k a Jagger et moi-même, à devoir bénéficier d'un traitement de faveur concernant les absences, je devais déposer une tonne de paperasse et faire les yeux doux à la O'Berkeley, directrice de Berkeley. Comble, Jagger aurait surement fait plus d'effet à la directrice que moi, après tout je n'étais pas de ce bord-là et ce même monsieur Bowee-Stockwell Jr possédait parait-il un don pour appâter la gentes féminine de tous âges. Notre situation complexe valut à ma directrice une bonne demi heure à classer ses papiers, préparer un dossier spécial pour ma petite personne et celle de mon acolyte, assortie à cela une bonne migraine dont, d'après ce que je lisais dans le regard noir qu'elle m'adressa à l'instant où nos prunelles se croisèrent, elle me tenait entièrement responsable. J'étais amie des projecteurs, des enceintes et des micros moi, pas des formalités scolaires et des directrices, preuve que dans la vie on a pas toujours ce qu'on veut. Mon postérieur assis sur la chaise la plus inconfortable qu'il m'eut été donné d'essayer, je levais les yeux au ciel, regardais les mouches voler au plafond, me tournait les pouces et fit mines d'être epour les rares fois où elle m'adressait la parole. Je m'impatientais, tapais nerveusement des pieds sur sa moquette pourpre, n'ayant qu'une hâte, me précipiter vers la maison iota. J'étais le genre d'élève qui se déconcentrais très facilement et pour le coup, je ne manquais pas à mes vieilles habitudes, délibérément je me mis à regarder l'immense vitrine trônant à la droit de mon siège. Plus d'un siècle de vie universitaire representée sur papier plus ou moins vieillis, mes yeux se baladaient des plus vieilles photographies aux plus récentes. Classées par confrérie, s'étendait devant moi toute une histoire, des prix, des vestiges. Je souriais. Apparemment le sport étaient synonymes de vie ici, , mon père adoptif lui-même avait été un Iota, comme Tinsley qui à mon plus grand dam avait décidé de ne pas reprendre ses études à Berkeley. C'est d'ailleurs au niveau de mon coude que je constatais un visage familier. Big game 2011. Et monsieur Matthew Warrens-Crawford estampillé Co-Capitaine, fière comme un poux aux côtés de ses camarades tenant une gigantesque et visiblement très lourde coupe. Je lâchais un rire amusé, décidément, les choses avaient définitivement bien changée depuis un an et demi maintenant. Et bien comme il faut en plus, Co-Capitaine, il ne s'embêtait pas, quitte à faire partie de l'équipe des footballeurs, autant avoir du grade, c'était tout à fait lui ça. Iota et Co Capitaine des Footballeurs, moi qui était persuadé qu'il avait pris un peu de gras autour de la bedaine, finalement ce n'était peut-être que du muscle. À vérifier. Je poussais des soupires, d'une façon beaucoup plus frénétique au fil des minutes, impatiente qu'elle me libère et qu'elle ne m'accorde mes petites demandes, d'autant que j'avais l'impression que la photographie posée à mes côtés montrant mon plus que beautiful de petit ami me faisait de l'oeil. Ras-le-bol. Mine de rien, je pianotais sur mon téléphone à la recherche d'un numéro qui je l'étais sûre allait me rappeler dans la minute. Dwight. Parfait, Dwight il est toujours très rapide lorsqu'il s'agit de raconter sa vie au téléphone. Appel entrant, raccrocher. Appel entrant, Dwight. Jackpot, j'adorais ce mec, il n'était pas mon meilleur ami pour rien et le prouvait encore aujourd'hui. Ainsi, je mimais un appel de la plus haute importance en relation avec un concert perdu on ne sait où pour on ne sait quelle oeuvre de charité, me levait d'un bond et saluait ma directrice de la manière la plus impolie qui soit. « . Il vous reste à payer vos inscriptions mademoiselle Barckley, Attendez ! » Elle pouvait pas le dire plus tôt, à la place de me faire poiroter presque quarante-cinq minutes à regarder le plafond, je lui aurais fait son chèque et gone. D'autant que lorsqu'elle m'avait annoncé le prix, c'était pas donné une année à Berkeley. « .Monsieur Bowee-Stockwell viendra payer lui-même demain ! » Je perdais mon temps, il perdait son argent. Je n'avais qu'une hâte, celle de retrouver mon petit ami et après avoir perdu 45 minutes, je décidais qu'il était grand temps que Jagger donne de son temps pour l'université, contrepartie honnête et pour le moins généreuse, de l'année et demi qu'il m'avait fait perdre avec Matt'.

Sortie du bâtiment principal, je raccrochais enfin avec Dwight avec mille et un remerciement quant à on échappée, je lui revaudrais ça, un jour au hasard. Résidences vides, pas un bruit, pas un chat dans le voisinage. Je me baladais lentement sur l'allée des Grecs, visitant du regard les pavillons dépeuplé de confréries. J'aimais cette ambiance, non pas le vide durant la saison estivale mais l'ambiance au sein des confréries du campus, pas la compétition entre confrérie non plus, plutôt le fait que chaque confrérie considère ses membres comme un membre à part entière d'une grande famille. Voilà pourquoi j'avais choisis d'être Sigma et non de me la jouer Workers. Les sigma m'avaient prouvés plus d'une fois que j'y avais ma place et je m'y sentais comme un coq en patte, tous les courants artistiques s'y confrontaient et l'ambiance qui régnait au sein de la confrérie orange m'inspirait continuellement. Seulement à l'instant présent, j'étais à la recherche d'une maison dont je ne connaissais pratiquement rien, si ce n'est qu'elle abritait le repère de sportif de l'université. Sortie de mon petit monde Sigma, je n'avais jamais vraiment pris le temps de m'intéresser aux autres confréries, même encore aujourd'hui, je n'avais aucun temps et aucun crédit à accorder aux autres sororités. Mes premières amours resteraient chez les sigma et pourraient de temps à autres dévier vers les iotas, bizarrement. Alpha, Bêta, Epsilon, Gamma... Iota. Bingo Jackpot. Je m'avançais vers ma caverne d'ali baba, l'antre de mon plus précieux trésor et lorsque je voulus taper à la porte, celle-ci s'entrouvrit d'elle-même. Sésame ouvre-toi. Je souriais et pénétrais dans la demeure vide à pas de loup. Timide et réservée, je me faufilais dans l'entrée, espérant tomber directement sur Matt' et surtout espérant que la maison soit vide. Je ne connaissais aucun iota, sorti de mon très cher Matthew, d'Ethan qui était partie on ne sait où avec Rowan et de Tinsley qui à la surprise générale, avait décidé de mettre les voiles dans une autre université. Alors tomber sur une bande d'inconnus, merci, mais non merci. Heureusement, je devinais aisément que tous étais parti vers Cancùn et ne reviendrais donc que dans quelques semaines. Seulement je n'étais pas à l'abris de surprises, après tout Matthew avait choisi de rester, là où je ne lui avais rien fait promettre, conclusion était que peut-être il n'était pas un cas isolé. Le bruit de la télévision en fond, enfin en fond, en ambiance plutôt. J'avais rarement entendu quelqu'un mettre la télévision aussi fort, en plus sur la chaine musique, j'avais l'impression d'être en plein concert. J'avais envie de lui faire la surprise, ne l'avait pas prévenu de mon retour même s'il était très facile, au niveau mondiale s'entend, de suivre mes déplacements sur internet. De plus belle je n'avais même pas prévenu de ma visite, j'espérais cependant qu'il se souvienne que je lui avais promis ma première soirée de retour dès lors qu'il serait définitif, du moins pour l'année. À partir d'aujourd'hui je n'allais pas partir plus de deux semaines, synonymes ainsi qu'il allait devoir me supporter tous les jours, comme au bon vieux temps. Je m'avançais toujours à pas de loup, de peur de surprendre quelqu'un, seulement la maison était tellement grande que si quelqu'un serait surpris une autre personne, se serait sans aucun doute moi. Cependant, j'étais soulagée de voir que je n'étais pas seule, la télé allumée plein pot, cela signifiais bien que quelqu'un habitait les lieux et compte tenu des nouvelles, de Cancùn et des vacances, mes calculs savant m'indiquait qu'il ne pouvait y avoir que Matt ici. Je scrutais les lieux, le pavillon ressemblait dans le fond à celui des Sigma, seule la décoration différait en tout point. Prise dans ma contemplation, je fus néanmoins troublé par la télévision, une nouvelle fois. Changement de chaine, football. Sifflement à gogo et holà du public, chaine sportive. Evidemment, j'étais dans la confrérie des sportives et à la place de continuer ma visite, je me laissais guider par le bruit du téléviseur. J'esquissais un sourire lorsque la première forme de vie apparut à mes yeux, pas n'importe laquelle, ma beauté ! Je m'accoudais, mains dans les deux poches de mon jean, contre l'encadrement de la porte menant au salon. Une tête bien fourni en cheveux châtains dépassant du canapé, les pieds sur la table et la télécommande en mains, on ne changeait pas les bonnes habitudes, un vrai simpson, la bière en moins. Quoi que de là où j'étais je ne pouvais pas voir la table basse. Matthew Nate Eadan Warrens-Crawford, dans toute sa splendeur, je lâchais un petit rire, masqué par la télévision et décidait de ne pas m'approcher histoire de ne pas trop le surprendre, on sait jamais, pensant que c'est un agresseur, il pouvait très bien m'en décrocher une sans se rendre de compte. Appuyé dans l'encadrement de ma porte, mon regard fit l'aller-retour entre la télévision et lui, continuellement durant 2 petites minutes lorsque finalement je me décidais à le sortir de sa propre contemplation. « .Il paraît que les célébrités sont mieux en vrai qu'à la télévision. » lâchais-je mine de rien, comme si la situation était tout ce qu'il y avait de plus normal, comme si je n'étais pas une célébrité et que je n'étais pas partie depuis 1 mois et demi. Juste un commentaire inutile pour débuter une conversation et pour annoncer de passionnante retrouvailles. J'attendis qu'il se retourne pour continuer. « .Enfin je sais pas toi, mais moi je me trouve mieux en vrai. Par contre Tom Brady, lui, en vrai... . » ajoutais-je en grimaçant, pointant du doigt le footballeur apparaissant sur la télé. Il avait l'air d'un gros nounours et pas d'une bonne façon, moins pire que Chabal, mais quand même. Finalement je me mis à rire, j'avais l'air d'une parfaite idiote à parler sport, célébrité, beauté. On s'en foutait, du moins je m'en foutais et niveau entrée en matière, j'étais à des années lumières du magnifique « daddy's home » d'un certain barnabus stinson. « .Bonjour Matt'. » relançais-je finalement, plus simple et conventionnel, d'une voix douce et mesurée, à la Reagan. Je lui adressais mon plus grand et plus beau sourire pour l'occasion et le scrutais de mes prunelles bleu perçantes. Je m'approchais finalement du sofa, mais laissais tout de même une petite marge entre moi et le canapé, timide. Pourtant, ce n'était que lui, mais je revenais de 6 semaines d'absences, sait on jamais, valait mieux pas que je me prenne le vent du siècle en lui sautant dessus. Comme dans les films, l'un des deux individus du couple rentre de longue absence, saute sur l'autre et ce dernier prononce le " oh faut qu'on parle ". J'étais folle de lui ok, mais pas assez pour tenter la tornade magistrale. Je me tenais debout en plein milieu de la pièce, timide mais très souriante, ne pouvais m'empêcher de le fixer dans l'espoir qu'il ne me fonce dessus et qu'il ne m'écrase d'un énormissime calin. Au fond j'espérais qu'il était aussi heureux que moi de mon retour, j'étais impatiente de savoir ce que l'année allait nous apporter à tous les deux. Comme dirait Hitch, ne pas brusquer, tu fais 90 % et tu laisses faire les 10 % restant.




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MessageSujet: Re: whats meant to be will always find a way ✿ PV MATTEAGAN whats meant to be will always find a way ✿ PV MATTEAGAN EmptyVen 7 Oct - 23:49

whats meant to be will always find a way ✿ PV MATTEAGAN Tumblr_lpgtopUL8X1qgqc0lo1_500
matteagan fuckyeah ✩ Alors ca ne sera pas facile, ce sera même très dur, il va falloir faire des efforts chaque jour mais je suis prêt à les faire parce que je suis amoureux de toi. Et je te veux chaque jour, près de moi. Toi et moi, pour toujours. ♥ the notebook


    Septembre, ce mois qui me rendait lunatique. D'un côté, c'était la reprise des cours, il allait falloir se remettre à travailler, arrêter les grasses matinées, et ça ne m’enchantait guère. De l'autre côté, j'allais pouvoir revoir tout le monde. En effet, pendant les vacances j'étais plus ou moins resté seul, la plupart des étudiants avaient décidé d'aller vivre d'alcool et d'orgie à Cancun, pendant que de mon côté, j'étais resté à l'université, dans le pavillon iota. C'était ma maison désormais, là où je me sentais réellement chez moi. Car non, ce n'était pas chez cette mère dépressive qui m'avait menti pendant des années, ni chez ce père que je ne connaissais à peine que je me sentais à l'aise. J'avais passé l'été empreint dans ma solitude, je passais mes journées à faire du sport, avec comme objectif de décrocher ce putain de brassard de capitaine de l'équipe de football à la rentrée. Enfin... Tout ça c'était aussi pour combler un manque, je me défoulais dans le sport pour me vider l'esprit, pour ne pas penser sans arrêt à Reagan. Elle était partie tout l'été en tournée européenne, c'était peut être pour ça aussi que j'étais resté à Berkeley. Peut-être par peur de faire une connerie si jamais je partais à Cancun, là-bas les tentations étaient tellement omniprésentes, qu'il devait être difficile d'y résister. C'était jouable, avec de la bonne volonté, de la fidélité, tout ça, mais j'avais préféré ne pas prendre de risque pour une fois. Je venais juste de la retrouver, et il était hors de question de la perdre à nouveau. Cette année sans elle m'avait paru interminable, je ne voulais surtout pas revivre ça, alors, un été de sevrage, c'était la moindre des choses si je voulais me montrer digne de confiance, si je voulais montrer que j'étais assez bien pour elle, tout simplement. Je ne savais pas exactement quand elle pouvait bien rentrée de sa tournée, j'espérais simplement que ce soit le plus rapidement possible, je me languissais de la voir. Bien entendu, je n'en parlais à personne, j'aurai l'air de quoi après ? Non, je faisais mine de rien, je faisais le dur, j'étais un mec, c'était mon rôle après tout. Si c'était pour finir gay ou comme ces mecs complètement niais, c'était hors de question, ça c'était tout sauf moi. J'avais bien vu comment une relation pouvait retourner la tête de quelqu'un, avec Ethan, mon meilleur pote. Lui qui était plutôt du genre collectionneur de filles s'était retrouvé en l'espace de quelques mois comme castré, niais au possible, perdant là toute part de masculinité.

    Je m'étais affalé sur le canapé de la salle commune, devant la télé. Il y avait une belle affiche aujourd'hui, les Giants de New York, contre les Patriots de Nouvelle-Angleterre. Enfin, New York partait largement favori, mais les Patriots étaient l'équipe que je soutenais depuis que je m'étais intéressé au football. Ce n'était plus vraiment une équipe phare du championnat, mais par le passé, ils étaient extraordinaire. Au début de la carrière de Brady, ils étaient inarrêtables, ce n'est pas pour rien qu'ils leur avaient ramené 3 SuperBowl. Ce type était mon idole, tout simplement. Il avait toujours su revenir après de graves blessures, il était un modèle de professionnalisme. Lui aussi venait de Californie, lui aussi venait d'une banlieue, lui aussi était quaterback. Plus tard, je ferais comme lui, en mieux. C'était l'objectif que je m'étais fixé après l'université. Intégrer la NFL. Certes, je serai plus âgé que la moyenne des rookies, mais en gagnant championnat universitaire sur championnat universitaire, j'étais sûr de recevoir des offres tous les ans, il ne tenait qu'à moi de mener mon équipe à la victoire. Moi, Matthew Warrens, je faisais des plans à long terme. Moi qui il y a deux ans, ne savait même pas si j'aurai de quoi nourrir ma mère le lendemain, moi qui il y a 6 mois, me retrouvais projeté sur le sol, atteint par une balle qui m’emmenais directement entre la vie et la mort. Je ne savais pas vraiment quand j'avais eu un tel déclic, mais le fait est qu'il avait eu lieu. Aujourd'hui, je pensais à l'avenir, à ma future carrière, à ma future reconversion, et à la fille avec qui je voulais vivre, cette blonde qui avait su transformer mon cœur de pierre. Notre relation n'était peut-être pas la plus saine. Nous nous engueulions souvent, à base de crise de jalousie, ou autres conneries, mais j'étais sûr d'une chose. Je ne voulais la changer pour rien au monde, nous étions heureux comme ça, nous nous aimions comme ça, et c'était tout ce qui importait, le reste, je m'en foutais. Tant pis si notre couple ne se pliait pas aux règles ou autres normes sociales, j'emmerdais toutes les personnes qui pouvaient bien nous critiquer. C'était nous, et nous seuls. Je parlais au passé comme si nous n'étions plus ensemble. C'était sûrement devenu une habitude, après l'avoir provisoirement perdu, pendant un an. Depuis, nous n'avions été ensemble que très peu de temps, juste une soirée. C'était pour cela que je redoutais tout de même son retour. Et si elle n'avait considéré ça que comme une histoire d'un soir, et si elle n'avait fait ça que pour s'amuser, et si elle l'avait fait à cause de l'alcool, et si elle regrettait, et si... Tout se bousculait dans ma tête, produisant une sorte de vacarme incessant qui me faisait l'effet d'une gueule de bois. Il fallait que j'arrête de toujours réfléchir à ce que pouvait bien penser les gens, c'était une torture pour mon esprit. Je me remettais à regarder le match, qui ne tenait finalement pas toutes ses promesses. Au moins, ça faisait passer le temps.

    Je m'étais légèrement assoupi lorsqu'un bruit me tira de mon demi-sommeil. « Il paraît que les célébrités sont mieux en vrai qu'à la télévision. Enfin je sais pas toi, mais moi je me trouve mieux en vrai. Par contre Tom Brady, lui, en vrai... » Abasourdi, je me retournais vers la personne qui venait de parler, la voix m'était familière. Reagan. Je fus réellement surpris, je ne m'attendais vraiment pas à la voir, elle ne m'avait pas prévenu de son arrivée, moi qui voulait lui préparer un dîner surprise pour son arrivée ou quelque chose comme ça, je m'étais fait prendre à mon propre jeu. Voyant que je n'avais pas prononcé le moindre mot, elle reprit la parole. « Bonjour Matt'. » Elle était debout, derrière le canapé, comme si elle n'osait pas venir vers moi. C'est vrai que je ne m'étais pas encore montré accueillant, garder le silence n'était sûrement pas le meilleur moyen de la mettre à l'aise. « C'est vrai qu'avec toi, photoshop ne servirait à rien, t'es déjà parfaite. » lâchais-je en rigolant, même si ce que je venais de dire se rapprochait vraiment de ce que je pensais. Je lui souriais et me décidais enfin à avancer dans sa direction, puis à me jeter dans ses bras. « Bonjour Reagan. » lui murmurais-je au creux de l'oreille. Je le serrais dans mes bras, laissant son odeur m’enivrer, me rappeler de bons souvenirs. Me détachant de l'étreinte, je l'embrassais enfin. « Tu m'as presque manqué tu sais. » Sourire aux coins des lèvres, je regardais cette beauté qui m'avait tant manqué cet été, tout en lui caressant les cheveux. Je la pris par la main et l'emmenait sur le canapé, histoire de ne pas rester plantés debout en plein milieu de la salle. « Alors, c'était comment ? Tu dois avoir plein de trucs à me raconter. »
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Adriel Eynsford-Baxter
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: whats meant to be will always find a way ✿ PV MATTEAGAN whats meant to be will always find a way ✿ PV MATTEAGAN EmptyLun 17 Oct - 23:58

MATTEAGAN i'll carry you all the way, when you say you're fine «.Anywhere you go, anyone you meet, remember that your eyes can be your enemies. I said hell is so close, and heavens out of reach but I ain't giving up quite yet. I've got too much to lose. Hold me down, sweet and low little girl. Hold me down, sweet and low and I will carry you home [...] The rain is gonna fall, the sun is gonna shine. The wind is gonna blow, the waters gonna rise. She said, when that day comes look into my eyes but no ones giving up quite yet, we've got too much to lose.» augustana • sweet & low;; you're still young and out of line ♥
Enfin, c'était bien le mot. Depuis le temps que je me languissais de faire mon grand retour définitif à Berkeley, enfin nous y étions. Non pas que les cours me manquaient loin de là, à vrai dire, j'étais bien loin d'être le cliché de l'élève assidue, j'avais certes la gueule de l'emploi comme ont dit, cependant il n'en était rien, lorsqu'il s'agissait d'être sérieuse et attentive dans une salle de classe, j'étais bien loin de me prêter sans mal à l'exercice. Cela devait être ça d'ailleurs, avoir une vie tellement trépidante à l'extérieur que finalement, le scolaire ne valait plus la peine d'y accorder quelconque attention. Je reprenais mes études pour faire plaisir à mon frère, satisfaire son instinct de frère protecteur et rester plus longtemps sur San Francisco plutôt que de vivre une vie bohème. Surtout pour l'aspect frère protecteur s'entend, Jayan était on ne peut plus invivable lorsqu’il s'agissait de me faire rester à la maison et ne pas me mettre en danger, preuve en était que nous en étions encore au stade à se donner la main pour traverser la rue, la honte. En bref, les cours, sans intérêt, la vie sédentaire, sans intérêt aussi. Cependant j'aimais tellement faire plaisir au personne qui m'était précieuse que je ne me serais pas vu refuser telle requête à Jayan l'an passé en février. Mais j'avais gagné un bonus non négligeable dans ma quête au diplôme universitaire, mon adorable ex petit ami redevenu petit ami actuel. Il était bien l'une de seules raisons qui me poussaient à rester à San Francisco sans broncher, pire à rentrer plus tôt d'un fantastique été Européen. Il n'y en avais vraiment qu'un seul pour me faire changer mes plans de cette façon, limite à me dicter mes lignes de conduites, bien que je savais encore prendre des décisions, retour au bon vieux temps, je les prenais désormais en fonction de notre seul couple, le reste restait de l'ordre de l'optionnel. Je le regardais affalé sur le sofa, tout de suite, je me sentais déjà chez moi. San Francisco n'était plus ma maison depuis maintenant presque un an et demi, alors retrouver cette ville que j'eus lâchement abandonnée, pire, pénétrer dans une maison de confrérie qui n'était pas la mienne, je me sentais comme une gueuse dans un palais, quelque chose de complètement déplacé et de dérisoire, à la différence que j'étais loin d'être une gueuse en quête de prestige. Douce vision qui ramenait beaucoup de souvenir à la surface, je souriais chaleureusement tandis qu'il venait à son tour à ma rencontre. « C'est vrai qu'avec toi, photoshop ne servirait à rien, t'es déjà parfaite. » Je lâchais un rire amusé, celle-là, je ne l'avais pas vu venir, c'était là tout l'attrait de sortir avec Matthew, son humour spontanée me faisait toujours aussi rire après le temps. Deux ans de relations, un an de séparation, six mois depuis mon retour. Matthew Nate Eadan Warrens, makes laugh Reagan Lennon-Barckley since 4 years, comptant la rencontre et compagnie s'entend. Je levais les yeux au ciel, constatant que j'étais toujours aussi conquise par son humour, je me désespérais moi-même à rire d'une simple petite phrase. Quoi que, de nos jours tous les peoples étaient retouchés donc il ne m'étonnerait guère de voir mon portrait refait un de ces jours dans les tabloïds. « Merci beaucoup, toi aussi dans ton genre, t'es plutôt beau gosse. » répondis-je toujours aussi amusée, home sweet home, s'il y avait quelque chose, du moins quelqu'un qui m'avait manqué, c'était bien lui. Normal, vu le peu de temps que nous avions passé ensemble dernièrement, quelques heures perdues la nuit du bal, jusqu'au petit matin, nul besoin de préciser que c'était bien trop peu à mon goût et que je comptais bien rattraper cela toute l'année durant. J'étais belle, il était beau, la vie est belle, tous le monde est heureux. Trêve de bavardage, câlin de retrouvailles habituel bien que tellement passionnant et envoutant, salutation marqué de ronronnement divinissime, j'eus -enfin- loisirs de gouter à ses lèvres. Blottit dans son étreinte, je m'amusais à sentir son parfum rassurant, au moins j'étais sûre que je ne vivais pas dans un mirage, après tout ce que nous avions vécut, surtout au cours de l'année précédente, j'avais encore parfois du mal à réaliser que nous étions revenu à la «  normale », si tant est que nous ayons un mode normal, entre les crises de jalousie et j'en passe. C'était là le meilleur dans notre duo, pas le temps de s'ennuyer, après tout ne dit on pas que la jalousie est une preuve d'amour ? Preuve que chez les Warrens-Barckley, ont s'aime énormément, plus que de raison alors. « Tu m'as presque manqué tu sais. » Presque. Presque ?. Je lui adressais un regard suspicieux, à demi vexé par le presque. Mes prunelles azurées lui adressèrent un regard noir, mes lèvres se serrèrent en un vilain rictus affligé, bien que trahis par un léger sourire enfantin en commissure. « Presque ? Oh t'as menti là, espèce de pas beau. Prochaine fois je rentre pas, t'attendras tout seul sur ton canapé jusqu'à momifier. » annonçais-je d'une voix solennellement vexée, du moins pour la fin de ma tirade, le début sonnait plutôt comme une vilaine insulte échappée d'une bien jolie bouche d'enfant, une fausse insulte cependant, il était loin d'être un pas beau, surtout à mes yeux. Ce qu'il était chiant lorsqu'il faisait ça, j'en aurais presque envie de retourner au pays de la baguette m'empiffrer de croissants en attendant qu'il me dise de revenir en pleurant, ce superbe nul. Je le repoussais doucement, croisais les bras sur ma poitrine, mimant de faire la gueule alors qu'en réalité j'avais envie de rire. Age mentale estimé à un peu moins de 5 ans. « Toi tu m'as pas manqué, pour la peine !  » répliquais-je en tirant la langue, le visage affublé d'une horrible bien que désopilante grimace. Autrement dit «  fait moi un câlin sinon c'est l'abstinence pour les mois à venir » .

Finalement, je me laissais guider dans l'antre des Iotas, direction le sofa trônant en maitre devant un immense téléviseur, presque aussi immense que celui de mon propre salon, riche les Iotas, riche ! Cela devait être la récompense bien méritée de la victoire enflammée de l'année passée, je m'étais rendu au match par simple curiosité et m'était découvert une passion pour le football, du moins, pour un footballeur en particulier, le reste du jeu m'était encore un peu flou au niveau des règles, mais je faisais confiance aux pro' pour gagner, du moment que ça gagnait, moi j'étais aux anges. Je m'installais tranquillement aux côtés de Matt', prenait mes aises en m'allongeant de tout mon long sur le canapé et déposait mes jambes fines sur ses cuisses après qu'il fut assis. « Alors, c'était comment ? Tu dois avoir plein de trucs à me raconter. » Oh, là il me posait une grande colle. En réalité je ne savais par pu commencer, il y avait tellement de chose à raconter mais si peu qui me sautèrent en mémoire à l'instant. C'était bien là tout l'attrait de s'amuser, je crois. Du moins, j'avais eut beaucoup d'amusement certes, mais je ramenais avec moi un lourd fardeau en guise de cadeau empoisonné. La première fois, j'étais revenue seule, aujourd'hui Jagger était du convois et revenais faire ses études tout comme moi, sur ordre de son père. Comble du comble, je devais m'occuper de tout ses déboires si je ne voulais pas être mise hors course au niveau du groupe et ainsi retomber dans l'anonymat. Il me menait une vie infernale depuis que nous vivions ensemble et se jurais de me faire chier jusqu'à ce que le monde ne soit plus qu'un champs de ruine et j'étais seule victime de ces péripéties, impuissante face à ses caprices. D'autant que je n'avais pas le courage de dire à Matthew que Jagger était sur le campus lui aussi à présent. Plus tard peut-être, je ne voulais pas gâcher les retrouvailles, même si j'étais on ne peut plus consciente qu'il me fallait le lui dire avant qu'il ne le croise de lui-même au détour d'un couloir, une baffe dans la poire est si vite arrivée, surtout connaissant les deux spécimens. Après quelques instants de réflexions, je finissais enfin par sortir de mes songes pour répondre. « Hé bien, beaucoup, mais si peu à la fois, pour moi c'est la routine maintenant. De la musique, des musiciens, un tour d'Europe, rien de fantastique.  » balançais-je avec nonchalance, pour moi c'était un peu devenue la routine, du moins une routine toujours aussi palpitante forcément, mais je comprenais qu'aux yeux d'autres, cela devait être l'image du rêve américain, mener la grande vie comme je le faisais n'était pas donné à tous le monde et je me rendais bien compte de ma chance, même si cela ne me dispensais pas d'aller à l'université, malheureusement. « Et toi ? J'espère que tu as passé de bonne vacance quand même !  » questionnais-je à mon tour, impatiente de savoir ce qu'il avait bien pu faire durant mes deux mois d'absence, raconter sa vie et entendre celle des autres, ça n'a pas de prix pour la petite commère discrète que je suis. Je le dévisageais armée d'un grand sourire, soit j'étais complètement gagate et niaise à crever, même si je préférais qu'on dise mignonne, soit il avait quelque chose de changé. Plus beau, si tant est que ce soit possible. Je scrutais son visage avec une attention particulière et finalement, le toisais de tout son long avant de lâcher un petit rire. « Je rêve où t'as pris du pec' ! » lâchais-je d'une voix au combien surprise, mais au combien amusée. La bouche grande ouverte pour mimer l'effet de surprise, mais la bonne surprise quand même ! Saluons l'effort, je le tirais vers moi sans préavis, soulevait son tee-shirt et m'amusa à pincer ses abdos désormais on ne peut mieux dessiné, non pas qu'avant il était gros, loin de là, mais là des abdos ! Seigneur, le père noël venait de passer avant l'heure. « Or ! Mais c'est que t'as pas chômé pendant les vacances ! Moi qui croyais que le fait de rester ici allait te pousser à comater dans ton canapé toute la journée … exactement comme y a cinq minutes en fait, je vois que tu n'as pas perdu ton temps à manger des chips ! Moi qui pensais te faire la blague du '' t'aurais pas un peu grossis '', dommage ! » Mais la contre partie était encore meilleure ! Des abdos, y a rien de plus bavant. Ah le bonheur de l'homme, il est toujours perfectible, la preuve, maintenant, on me le livrais musclé, le dream. Finalement après avoir mimé une bonne stupeur amusée, mes traits revinrent vers la normale, un simple sourire, je restais un court instant pensive avant de renchérir d'une voix plus calme, un brin hésitante. « Tu ne regrettes pas d'avoir zappé Cancùn ? J'ai entendu dire que tous le monde s'était énormément amusé... » Damian m'avait un peu raconté le voyage, apparemment c'était du pur bonheur lorsqu'il s'y trouvait et je regrettais que Matt n'ait pas voulu y aller, devinais aisément qu'il avait passé son été à … faire du sport. Je fis une moue navrée, pour l'occasion.

Occupée à attendre ses réponses, je fus dérangée dans ma contemplation par un téléphone qui vibra dans le canapé. Cherchant à voir s'il s'agissait du miens, je fouillais les coussins à la recherche de mon précieux sésame et tomba sur celui de Matt' en premier, même sonnerie que le mien, copieur. « Tu as un nouveau message de … Constance La Tour Dubois. Ça c'est du nom de famille qui décoiffe. » Je lui épargnais la crise de jalousie quant à cette Constance, même si cela n'est pas pour autant que l'envie me manquait, mais enfin, n'allons pas gâcher le retour de la blonde. Je lui adressais un sourire amusé, ne le laissais répondre et lisais le message. Fouineuse perpétuelle ? Totalement, et assumée par-dessus le marché. Bref, je scrutais le dit message et eut un bon sourire banane qui apparut sur le visage. Air choqué/heureuse, le come back, je m'amusais à lui faire une grimace et mimais le choc, comme si le contenue du message était de la plus haute importance et que je voulais faire du suspense, roulement de tambour ! « POUUUH ! Le beau gosse que t'es ! On dirait que tu vas pouvoir te comparer à sparrow maintenant !  » balançais-je finalement, mon entrée en matière étudiée en une fraction de seconde, je me sentais déjà bien fière de ma feinte alors que je ne l'avais pas encore annoncée. Histoire de le taquiner encore un peu, l'une de mes mains lui fila une petite tape amicale sur l'épaule, je serrais le téléphone contre moi histoire qu'il ne me le subtilise pas avant que je n'aies terminée ma belle blague et finalement, fonçais. « CAPITAINE Jack Sparrow !  » annonçais-je d'une voix théâtrale ! Le visage pointé vers le haut, une main mimant en syncro' le signe de la marine, la main qui part du front vers l'horizon, on ne peut plus fière de mon capitaine, yes mon capitaine. Oh, je n'en finissais pas de ma mise en scène, mes petites conneries, finalement je lâchais un bon fou rire, du moment que je riais de ma propre connerie, on était sauvé ! J'espérais du moins qu'il ait saisi le sens de ma feinte, auquel cas je passais pour une grosse abrutie, mais tant pis. Histoire de mettre la chose au clair, je lui tendis son téléphone.

from constance la tour dubois • to matthew warrens
«  Après concertation avec perdita, aislynn et ton coach, je t'accorde le poste de capitaine. C'est mérité, félicitation. Montre toi à la hauteur du poste, I know you will. »

« Félicitation !  » entonnais-je d'une voix plus posée, je m'approchais, passais mes bras autour de ses épaules alors qu'il lisait le SMS et lui accordait un bisou sur la joue avant que ma joue ne s'accole à la sienne. J'étais on ne peut plus fière de lui et de l'exploit, les abdos, ça paye un max chez les Iotas ont dirait.

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MessageSujet: Re: whats meant to be will always find a way ✿ PV MATTEAGAN whats meant to be will always find a way ✿ PV MATTEAGAN EmptyLun 24 Oct - 23:21

whats meant to be will always find a way ✿ PV MATTEAGAN Tumblr16
'Cause tonight will be the night that I will fall for you
So lately, I've been wonderin, who will be there to take my place. When I'm gone, you'll need love, to light the shadows on your face. If a great wave should fall, it would fall upon us all, and between the sand and stone, could you make it on your own. If I could, then I would, I'll go wherever you will go. Way up high or down low, I'll go wherever you will go ♥. secondhand serenade;; fall for you • the calling;; wherever you will go
musicmp3.ru
Wherever You Will Go by The Calling
my only wish is to see you smile .♥.
▬ it makes me fall in love ;;



    Ca faisait vraiment du bien de la retrouver, au final, c’est ce que j’avais attendu tout l’été, la revoir, avoir des moments privilégiés avec elle, des moments plus long que celui que nous avions eu le soir du bal de fin d’année, lors duquel nous nous étions remis ensemble. J’avais un peu honte de me comporter de la sorte, d’être accroc comme ça. Après tout, ce n’était vraiment pas mon genre de donner dans les sentiments, mais quand il s’agissait de Reagan, tout était différent, je ne contrôlais pas ce que je ressentais comme j’avais l’habitude de le faire. Moi qui, auparavant étais plutôt du genre à chercher des relations sans lendemain, je me retrouvais casé, et bien casé qui plus est. Avec une fille géniale, à qui je tenais vraiment. Avant, j’étais du genre à me moquer des mecs amoureux, aujourd’hui j’étais passé de l’autre côté de la barrière, et franchement, on y était beaucoup mieux. Cependant, j’éprouvais toujours un profond dégoût pour toutes ces personnes qui se disaient amoureux au bout d’un jour de relation, non, ça, ça me mettait vraiment hors de moi. Je leur donnerai volontiers une corde pour qu’ils mettent fin à leur jour. Sérieusement, quoi de plus énervant que les personnes de cette espèce, super niaises, tellement agaçant que ça en ferait arracher ses implants capillaires à Julian McMahon. Ouais, Reagan et moi c’était loin d’être ce genre de relation, nous étions sortis ensemble pendant deux ans, et aujourd’hui nous étions de nouveau en couple, alors dire que mes sentiments arrivaient trop vite serait une belle connerie, et j’emmerdais profondément tous ceux qui pensaient le contraire. Je détestais ce genre de personnes qui jugeait sans connaître, c’était sûrement hypocrite de ma part, car moi-même, j’étais bourré de préjugés, mais l’hypocrisie ne m’avait jamais arrêté, bien au contraire, c’était même un des moteurs de mon existence. C’était triste à dire, mais c’était comme ça, c’était dans ma nature, je reprochais beaucoup de choses aux gens, j’attendais beaucoup d’eux, alors que moi-même je ne me montrais pas à la hauteur de ses espérances. Je n’avais pas toujours été comme ça, je l’étais seulement depuis la mort de mon père et le transfert de mon frère en prison. Depuis ce jour-là, je ne cessais de me lamenter, je ne cessais d’espérer beaucoup des gens et au final j’étais souvent déçu. Tout ça, je devais l’arrêter, prendre un nouveau départ, arrêter de dépendre des gens, tout ça apportait beaucoup trop de souffrance, la seule personne dont je ne pouvais me détacher, c’était Reagan, elle était comme ancrée au plus profond de moi-même. J’avais du mal à l’admettre, mais j’étais totalement accroc, j’en avais encore eu la preuve cet été, son absence m’avait paru interminable et je me languissais tellement de la revoir, aujourd’hui elle était enfin de retour de sa tournée européenne… J’étais heureux, tout simplement, rempli de bonheur rien qu’en la voyant.

    « Merci beaucoup, toi aussi dans ton genre, t'es plutôt beau gosse. » C’était ça aussi que j’aimais chez elle, elle répliquait toujours à mon humour, aussi naze soit-il. On était tout simplement sur la même longueur d’ondes, enfin, quand tout allait bien. Car les crises de jalousies étaient monnaie courante dans notre couple, je n’irais pas à dire qu’elles faisaient parties de notre quotidien, mais pas loin. Beaucoup de personnes disent que la jalousie est une preuve d’amour, c’est vrai, mais je pense qu’il s’agit principalement d’une preuve d’attachement et que cela montre les faiblesses de chacun, ses peurs, en l’occurrence, la peur de perdre l’autre. Alors on pouvait clairement dire que j’étais un grand peureux, un faible en puissance, ça oui. C’était peut-être ma plus grande peur, la perdre à nouveau, revivre cet enfer, car sans elle, ma vie était bien morose. « Presque ? Oh t'as menti là, espèce de pas beau. Prochaine fois je rentre pas, t'attendras tout seul sur ton canapé jusqu'à momifier. » Je lâchais un léger rire, c’était probablement un des côtés qui me faisait le plus rire chez Reagan, cette manière de la jouer faussement vexée, enfantine, j’adorais ça. Elle était tellement craquante quand elle faisait ça, j’en fondais sur place. « Toi tu m'as pas manqué, pour la peine ! » Je rigolais à nouveau, elle s’entêtait dans son numéro d’enfant, bras croisés, langue tirée. Elle était peut-être une rockstar, mais elle restait elle-même, elle gardait toujours cette même mentalité, et c’était quelque chose que j’appréciais. Nombreuses sont les personnes qui changent une fois qu’ils ont été sous le feu des projecteurs, nombreuses sont les personnes à qui le succès monte à la tête, qui oublient d’où ils viennent, qui ils sont réellement, quelles sont les personnes sur qui ils peuvent compter, ceux qui ne savent pas faire la différence entre les vrais amis et les intéressés. Reagan n’en faisait pas partie, elle avait sur rester vraie, naturelle. « Ah oui ? Tu en es sûre ? » lui chuchotais-je alors que je venais embrasser délicatement ses lèvres. « Même pas un tout petit peu ? » dis-je, la regardant, amusé. Je la reprenais à nouveau dans mes bras, j’avais besoin de ça, besoin de sentir son corps contre le mien, besoin de voir que tout ça était bien réel, qu’elle était bien revenue et que nous étions bien de nouveau ensemble, après moultes péripéties.

    Je l’emmenais finalement vers le canapé, regardant par la fenêtre, une fille passait. Mon dieu qu’elle avait l’air conne avec ses bottes et son manteau en fourrure de léopard, tigre ou je ne sais quoi. On était en Californie, il faisait chaud, et cette catin s’habillait comme si elle habitait en Alaska, vu le peu d’intelligence qu’elle montrait par son unique style vestimentaire, il y avait fort à parier pour que ce soit une Bêta, tout dans le cul, rien dans la tête. Je m’asseyais enfin sur le canapé, Reagan pris ses aises et s’allongea par-dessus moi. Elle mit quelques temps avant de répondre à ma question concernant la tournée, peut-être était-elle pensive, je savais qu’elle adorait ça, alors le fait de revenir à une vie normale la blasait peut-être un peu, qui sait. « Hé bien, beaucoup, mais si peu à la fois, pour moi c'est la routine maintenant. De la musique, des musiciens, un tour d'Europe, rien de fantastique. » C’est vrai qu’elle avait l’habitude maintenant, voyager, faire rêver des milliers de personnes chaque soir, pour elle c’était devenue banale, parfois j’oubliais que je sortais avec une rock star, moi, Matthew Warrens, originaire de banlieue défavorisé, qui n’avait quitté le pays qu’une seule fois. Je l’enviais parfois, son métier était sa passion, et elle pouvait faire le tour du monde, elle avait de la chance. Un jour, moi aussi je vivrais de ma passion, j’en étais convaincu, je ferai tout pour y arriver, enfin, presque tout. « Oh mais mademoiselle la diva ne prendrait-elle pas la grosse tête ? » lâchais-je en rigolant. Elle trouvait sa vie normale, considérait ça comme la routine, alors qu’à mes yeux, ce qu’elle faisait me paraissait extraordinaire. « Tu n’as QUE fais un tour d’Europe, tu as JUSTE chanter devant des milliers de personnes chaque soir, basique en somme. » je laissais aller un léger rire, j’aimais la taquiner de la sorte pour voir quelle réaction enfantine elle allait me sortir ensuite.
    « Et toi ? J'espère que tu as passé de bonne vacance quand même ! » C’était LA question. La question à laquelle je n’avais moi-même pas vraiment la réponse. Oui, j’avais pu m’entrainer suffisamment pour le championnat, donc de ce point de vue-là, c’était vraiment bien. Mais je ne m’étais pas vraiment amusé, j’étais resté seul la plupart de l’été, j’avais refusé d’aller à Cancun, c’était mon choix, maintenant à moi de l’assumer. J’avais peut-être raté des soirées de malades, des moments inoubliables, mais j’avais surtout évité de faire une connerie. Tout devait être décuplé là-bas, alors une connerie avec une fille pouvait vite arriver, même sans le vouloir, et ça, c’était ce que j’avais voulu éviter. Je ne voulais pas que ça foire une nouvelle fois entre moi et Reagan. Connaissant nos tendances jalouses, c’était sûrement mieux si j’étais resté à Berkeley cet été. « Elles ont été tranquilles, mais biens. Ouais, c’était sympa. » Je ne voulais pas vraiment m’éterniser sur le sujet, je ne voulais surtout pas qu’elle se dise que j’avais passé un mauvais été parce que j’étais resté à l’université pour elle, non, ça je ne le tolèrerai pas. C’est moi, et moi seul qui avais pris cette décision, donc elle n’avait à culpabiliser de rien, si j’avais passé un été moyen, c’était de ma faute, point. Je la regardais, sourire aux lèvres, ça m’avait manqué ça aussi, de la regarder, juste la regarder, c’était apaisant. « Je rêve où t'as pris du pec' ! » Elle me tirait vers elle et m’enlevait mon t-shirt, en examinatrice des travaux finis qu’elle était. Je me laissais faire, amusé, à croire qu’elle n’avait jamais vu un corps de toute sa vie. Ça me faisait sourire, elle était toute folle devant mes abdos qui étaient désormais bien marqués. C’est vrai que suite à la balle que j’avais prise à noël dernier, je m’étais un peu laissé aller et j’avais perdu mes abdos. Alors cet entraînement intensif cet été, en plus de revenir affuté comme jamais pour la reprise du championnat, m’avait permis de me remuscler, et ça ne pouvait pas me faire de mal. Et si en plus ça plaisait à mademoiselle, alors la réussite était complète ! « Or ! Mais c'est que t'as pas chômé pendant les vacances ! Moi qui croyais que le fait de rester ici allait te pousser à comater dans ton canapé toute la journée … exactement comme y a cinq minutes en fait, je vois que tu n'as pas perdu ton temps à manger des chips ! Moi qui pensais te faire la blague du '' t'aurais pas un peu grossis '', dommage ! » Je souriais, il lui en fallait peu pour être comblée apparemment. C’est vrai que j’aurai pu rester à Berkeley à rien faire, mais à ce moment-là, j’aurai vraiment passé un été merdique, quitte à ne rien faire, je pense que je serais plutôt allé vers Los Angeles pour surfer un peu. Même quand je ne voulais rien faire, il fallait que je fasse une activité sportive, ça m’était vitale, je ne pouvais pas rester sur un canapé toute la journée, à rien faire, non, j’avais besoin de bouger, de me dépenser, sinon je me sentais mal, c’était… bizarre, mais c’était comme ça. Au final, valait mieux ça que l’inverse, auquel cas je ne tiendrais probablement pas la grande forme. « C’est ton cadeau de retour, il te plait ? » lâchais-je, amusé. Je jouais avec ses doigts, inconsciemment, j’avais ce besoin de la sentir près de moi. « Tu ne regrettes pas d'avoir zappé Cancún ? J'ai entendu dire que tout le monde s’étaient énormément amusé... » Je la regardais dans les yeux, avant de rigoler. « Rien de rien, non je ne regrette rien ! » Je m’étais mis à chanter subitement, avant de rire de mon piètre niveau. Ouais, j’aimais bien chanter, mais mon niveau laissait à désirer. « Je crois que je vais te laisser tout le côté chanson, tu te débrouilles bien mieux que moi. » Encore une fois je rigolais de moi-même, peu importe ce que pouvaient dire certaines personnes, je ne me prenais pas au sérieux, l’auto dérision étant un de mes passes temps favoris. Ce petit interlude m’avait permis d’éviter plus ou moins la question, je regrettais peut être un peu de ne pas avoir été à Cancún, mais je ne voulais pas vivre dans le regret, je préférais me tourner vers l’avenir, et profiter du moment présent, avec ma chanteuse préférée.

    Un portable se mit à vibrer dans le canapé, aussitôt Reagan se jeta dessus. Je ne sais pas si elle pensait que c’était son portable, mais toujours est-il qu’elle avait le mien en main. « Tu as un nouveau message de … Constance La Tour Dubois. Ça c'est du nom de famille qui décoiffe. » Cela faisait un petit moment que je n’avais pas eu de nouvelles de Constance, je me demandais bien ce qu’elle pouvait me vouloir. J’avais senti une petite pointe de jalousie dans la remarque de Reagan alors je pris le soin de lui répondre, histoire de désamorcer toute situation délicate. « C’est bon, c’est ma présidente de confrérie. » répondis-je, amusé. J’épargnais le passage où j’avais couché avec elle l’an dernier, jugeant qu’il était inutile de me mettre dans la merde tout seul, le passé était le passé, et puis, je n’étais plus avec Reagan à cette époque, alors bon, ça ne la regardais pas vraiment. Alors que je pensais que Reagan allait me rendre mon téléphone pour que je puisse lire le message, elle continuait de le regarder et était en train de lire le message. « Je t’en prie, fais comme chez toi. » lâchais-je en rigolant. Ça ne me faisait strictement rien qu’elle lise mes messages, mais j’avais envie de la taquiner un peu. Elle ne faisait pas vraiment attention à ce que je disais et essayait de faire une tête bizarre, entre la surprise et la joie, ça se voyait que c’était forcé et ça me faisait rire, une nouvelle fois. « POUUUH ! Le beau gosse que t'es ! On dirait que tu vas pouvoir te comparer à sparrow maintenant ! » Comparer à Sparrow ? Je marquais un temps d’arrêt, sparrow, sparrow… Je réfléchissais, Jack Sparrow ? Captain Jack Sparrow ? Non ça ne pouvait pas être ça, à force de rêver de ce poste de capitaine, je voyais des allusions partout. Je fixais Reagan, comme pour lui demander de continuer, d’expliquer la comparaison. Elle faisait durer le suspense la vilaine. Je voulais prendre le téléphone pour voir de quoi elle parlait, mais elle avait anticipé en le serrant contre soi. Je m’avançais vers elle pour qu’elle accouche enfin, qu’elle me dise ce qu’il y avait de si ‘’Sparrowsien’’ dans ce texto que m’avait envoyé Constance. Elle finit enfin par lâcher sa vanne. « CAPITAINE Jack Sparrow ! » Je lâchais alors un cri, un cri de soulagement, du genre « YEAAAAAAH ». J’attendais ce moment depuis si longtemps, enfin j’avais ce poste pour lequel j’avais temps bosser, comme quoi, tout vient à point à qui sait attendre. Je sautai sur Reagan pour la prendre dans mes bras, j’étais tellement heureux à ce moment-là, et elle était vraiment la personne avec qui je voulais partager ce moment. J’étais à présent le capitaine de l’équipe de Berkeley, le capitaine putain ! La classe ! Et quel couple nous formions ! La rock star et le capitaine de l’équipe, limite on était un couple de star ! A la seule différence que moi, je n’étais pas connu hors de Berkeley (hormis dans le milieu sportif). Reagan me passa alors mon téléphone, histoire que je vois de mes propres yeux la bonne nouvelle, et putain quelle nouvelle !

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    « Après concertation avec perdita, aislynn et ton coach, je t'accorde le poste de capitaine. C'est mérité, félicitation. Montre toi à la hauteur du poste, I know you will. »

    Je me pinçais, c’était vrai, ce n’était pas un rêve, tout ça était bien réel, Reagan, le capitanat, nous deux, c’était un des plus beaux jour de ma vie, aucune contestation possible. « Si tu savais comment j’suis content, et combien j’le suis encore plus de partager cette nouvelle avec toi. Je t’invite a Gary Danko ce soir, pour fêter ça, ensemble. » C’était le restaurant le plus chic de toute la ville, les prix étaient exorbitants, mais j’étais riche désormais grâce à mon père biologique, je pouvais me payer ce genre de restaurant. Il fallait réserver un mois à l’avance pour avoir une table normalement, heureusement, la personne qui le tenait était un ami de mon père, un coup de fil et le tour serait joué. Je m’approchais de nouveau de Reagan, mes bras autour de son cou, je l’embrassais, tellement heureux de la retrouver après cette absence. « Et après, on fera ce dont tu as envie, c’est toi qui décidera. » dis-je en lui déposant un bisou sur le bout du nez.
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: whats meant to be will always find a way ✿ PV MATTEAGAN whats meant to be will always find a way ✿ PV MATTEAGAN EmptyMer 2 Nov - 1:49

❝ I know your eyes in the morning sun, I feel you touch me in the pouring rain ❞
« Ah oui ? Tu en es sûre ? [...] Même pas un tout petit peu ? » Je voyais clair dans son jeu, utiliser une pointe de séduction afin de me soutirer un aveu manifeste. Je fronçais le nez au contact de ses lèvres sur les miennes, même si paradoxalement j'appréciais totalement le geste, il usait de ruse afin de me faire craquer et ça, mauvaise perdante que j'étais, me donnait envie de lui répondre un gros «  OUI SURE » plein d'aplomb et d'affront assorti à un grand sourire sadique. Mais comme il était assez bon dans son argumentation, au loin s'éloignait mon idée de lui répondre qu'il ne m'avait pas manqué. Je m'avouais vaincue et me laissait aller à un bisou d'esquimau, frottait avec douceur mon nez sur le sien, mes deux mains tièdes bordant ses joues, je m'amusais à l'attirer vers moi en arrière, jusqu'à quasiment tomber au sol et nous redressais in extremis histoire de ne pas nous étaler sur le sol. « Tricheur. » murmurais-je avant d'accoler ma bouche à la sienne dans un rapide baiser. Il était un tricheur, un beau tricheur, mais quand même. « Tentative d'extorsion et de tricherie, ça peut te coûter très cher Warrens !  » annonçais-je d'une voix faussement intransigeante, un index pointé en direction de son visage d'un air sévère bridé d'un sourire amusé dont je n'arriverais probablement jamais à me dépêtrer de mon vivant. J'étais on ne peut plus guillerette et ma joie de vivre habituelle approchait son paroxysme dès que nous étions ensemble. J'aimais m'amuser, depuis aussi loin que remontait mes souvenirs, m'amuser et être heureuse étaient les choses à laquelle j'aspirais le plus, en plus de vivre de ma passion forcément. Au jour d'aujourd'hui, je faisais un carton plein, vivais de ma passion et vivais par passion, ce qui était totalement différent, mais se rejoignais énormément. What else. Prenant mes aises sur un sofa qui n'était pas miens, je m'allongeais de tous mon long, bien que restant sur mes gardes. En vérité même si j'étais à l'aise en sa compagnie, me trouver dans une maison de confrérie n'étant pas mienne me perturbais, pas au point d'en faire une crise d'épilepsie, mais au point de stresser dès que la porte s'ouvrait. Je n'avais rien à faire ici, je le savais, ma présence n'avait rien de bien grandiose mais j'étais tellement repérable que désormais il m'était impossible de passer inaperçus. On se détend et on continue la conversation sans broncher, après tout chez les sigmas, il y avait toujours des squatteurs, dont moi. « Oh mais mademoiselle la diva ne prendrait-elle pas la grosse tête ? » Qu'est-ce qu'il racontait celui-là. Je lui adressais un air revêche, les divas, voilà là quelque chose dont j'avais une sainte horreur. Pour avoir croisée Lady Gage ou Justin Bieber dans certains concerts données pour telle ou telle œuvre de charité, là on pouvait parler de diva. J'étais loin de me considérer comme une diva, d'ailleurs il était rare que je ne me prenne au sérieux. Je n'étais pas du genre à demander une caisse de champagne et un parterre de rose dans ma loge à chaque concert, ou quelconque autre fantaisie d'ailleurs, j'étais déjà bien trop gâtée par la vie actuellement pour quémander quoi que ce soit d'autre. « La diva, c'est vrai, ça me va bien ça d'être une diva, c'est mon genre. Regardez moi, je suis faaaaabuleuse. Non sans déconner, crois en ma biebs-expérience, je suis plutôt du genre sous-fifre que diva.  » Première séquence mime de la journée, je jouais sur le départ une Paris Hilton en puissance, fille détestable à souhait et toute droit sortie d'une usine de poupée en plastique, seconde séquence, sérieuse. Toujours parler sérieusement du Bieber. Ce mec était une plaie, une véritable diva, une vraie, se baladant avec des gorilles tout autour de lui, bougeant des doigts avec nonchalance dès qu'il désirait quelque chose. Jagger une fois s'était littéralement foutu de lui en l'imitant, résultat, Bieber le détestait pour être un sale enfoiré, un parmi tant d'autre et Bieber me détestait pour être très, trop, bon public. Ah souvenir souvenir, ça aussi, ça allait me manquer férocement. Décidément je n'étais pas sûre que la vie sédentaire me conviendrait encore bien longtemps, mais qui sait, il me fallait un temps d'adaptation. « Tu n’as QUE fais un tour d’Europe, tu as JUSTE chanter devant des milliers de personnes chaque soir, basique en somme. » Basique. Et j'aurais bien envie d'y retourner. Voyager me plaisait, j'avais grandis dans un orphelinat lugubre, mon enfance contrastait avec mon adolescence dès plus normale et le début de mon âge adulte avait débuté sur les chapeaux de roues, comme quoi tout va à s'améliorant dans ma vie. Cependant je n'osais pas dire qu'après à peine une journée sur le sol américain, j'avais déjà envie de partir. J'avais un tout petit peu le mal du pays, sauf que j'avais le mal de tous les pays, j'avais envie de bouger, peu importait le lieu, du moment que je découvrais d'autres choses. Seulement il était ici, il était ma maison, je n'avais pas le droit de bouger, au nom de notre bonheur au moins. Je lui adressais un air amusé, il avait raison, j'avais une vie palpitante, mais plus maintenant, du moins, pas avant la fin de l'année universitaire. « Oui, m'enfin tu sais quand tu fais ça tous les jours. C'est comme tes entrainements, y en a qui trouve ça extraordinaire que tu puisses t'entrainer dans le stade de Berkeley et qui aimerais être à ta place, pour toi c'est la routine. En vrai c'est toi la diva, la diva des stades.  » Finalement je jouais pas mal la comédie, plutôt nier en bloc que je regrettais mes vacances plutôt que d'avouer, je préférais meubler une paire d'excuse en béton plutôt que de laisser transparaitre quelconque malaise. La diva des stades, j'étais partie la chercher loin celle-ci, l'imaginant se pavaner dans sur la pelouse du stade, je lâchais un rire bien sonore, celui-là provenant directement du cœur. Je me moquais un tout petit peu, mais c'était bon pour la santé. J'étais une diva, il en était une aussi, qui se ressemblent s'assemblent, perfect match.

« Elles ont été tranquilles, mais biens. Ouais, c’était sympa. » Rien de grandiose, rien de merdique non plus. Je le regardais avec amertume, bien qu'il avait fait son propre choix, je savais que sortir avec ses potes et avec les personnes de sa confrérie lui était important, d'autant que j'avais passé un été de feu là où il était resté ici. Je ne trouvais pas ça normal, du moins j'aurais été jalouse et probablement un peu psychotique s'il se serait rendu à Cancù mais je savais que je n'étais pas assez égoïste pour faire la tortionnaire et exiger de lui qu'il ne s'amuse pas. Certainement pas, ma jalousie ne l'emporterait jamais sur mon besoin de le rendre heureux, point barre. « Bon, bien je suppose que si ces vacances-là ont été suffisante pour toi, rien ne sert de t'embarquer en Australie pour les prochaines si jamais je décroche un contrat en solo'. » Je clignais des sourcils, pas des yeux, des sourcils, héhé. J'avais été approchée il y a quelques semaines pour un énormissime concert, une opportunité qui ne se présente qu'une seule fois dans une vie et en prime, ça n'était pas mon groupe qui était visé, mais bel et bien moi. Le rêve, même si je partais dans les favorites, cela n'était pas encore gagné. Un seul concert live à Melbourne, retransmis sur les télévisions du monde entier, quelque chose de complètement énormissime. Je ne jouerais que le back up si jamais j'étais l'élue, mais enfin faire le back up guitare solo pour le chanteur de ACDC sur Highway to hell, Brian Johnson choisissait ses musiciens pour un seul et unique concert, il prenait parmi les plus célèbres et j'étais dans sa liste, surement parce que mon nom de famille était '' Lennon'' mais peu m'importais le pourquoi, j'y étais. Après ça je pourrais crever sur place direction l'enfer. Et puis au moins, cela nous ferais voyager, matt' et moi, détails non négligeable sachant que c'était probablement LE concert de ma vie. Plus ample informations au prochain épisode, ça c'est ma vie.

Outre mes projets professionnels, j'avais maintenant les doigts et les yeux baladeurs, je dévisageais les courbes de son corps sans honte aucune, mise en haleine par telle perfection. Enfin, au départ je n'étais pas tellement une adepte de la perfection corporelle, plutôt du genre à sortir avec des cérébraux plutôt qu'avec des bodybuildés, cependant j'avouais sans complexe pour l'heure que mon petit ami frôlait la perfection niveau corps, ridiculously hot. Intelligent, beau, drôle. Étais-je tombée sur une statue grec ? Presque. « C’est ton cadeau de retour, il te plait ? » love it. Cependant je retins de lui lâcher un grand «  oh oui », ne voulant pas que monsieur prenne de la cheville, j'adoptais un air faussement sérieux, très facilement trahis par toujours ce même sourire benêt, bête au possible que je pouvais avoir lorsque je faisais semblant. « J'aurais préféré un chiot ou un muffin vanille pépite de chocolat, mais je saurais m'en accommoder... sans difficulté. » lâchais-je tout naturellement, sans complexe aucun, au bord d'un fou rire. L'art de penser avec son estomac pour le muffin, l'art d'être capricieuse et irréfléchie pour l'autre, un brin paris hilton pour le chiot n'est-il pas ? « Rien de rien, non je ne regrette rien ! » Et Mireille Mathieu sentit qu'il était grand temps pour elle de passer du côté obscur de la force. Je lui adressais un regard horrifié, what the heeeeell. Mauvais chanteur, mauvais chanteur et re mauvais chanteur. J'appliquais mes deux mains sur sa bouche pour le faire taire et lui adressait un regard tétanisé. Non c'est pas vrai. Je lâchais un rire et relâchais sa bouche de mes doigts. « Je crois que je vais te laisser tout le côté chanson, tu te débrouilles bien mieux que moi. » Je confirme. Même si j'exagérais, il y avait bien pire, genre Jean-Pascal l'agitateur. « Je crois aussi que ta pomme de douche devrait être la seule à pouvoir bénéficier de tes concerts gratuits, sans vouloir t'offenser. » annonçais-je d'un ton navrée avant de lui adresser un rire bien franc, bien sonore, je m'allongeais littéralement pour rire de sa bêtise, non rien de rien, il ne regrette rien qu'il a dit.

« C’est bon, c’est ma présidente de confrérie. » Bien deviné. En extérieur, je faisais comme si, alors qu'intérieurement, je maudissais déjà la dite Constance avant de même d'avoir lu le message. Même après l'avoir lu en réalité, mais qui étais-je pour me proclamer jalouse de la journée alors que je rentrais à peine d'une tournée européenne baignée de luxure et de autres réjouissances et qu'il était resté bien sagement dans sa confrérie. Non en effet, il ne valait mieux pas pour mon matricule que je commence à piquer ma crise, auquel cas je perdrais cette dispute là sachant pertinemment que je suis en torts et mauvaise perdante, je serais partie pour faire la gueule pendant des jours. Avec une recule, je me soignais niveau jalousie, preuve en est qu'avant je lui aurais déjà fait manger son téléphone, là je me donnais un temps de réflexion, faut croire qu'une expérience d'un an sans lui laissait des traces. « Mais j'ai rien dis, j'ai beaucoup entendu parler d'elle figure toi... » Notamment par son colocataire que j'avais croisé à une exposition quelques semaines plus tôt, par Damian, par Jagger. Par tous les garçons possible en réalité. Je le fixais d'un regard froid, l'espace de quelques secondes. Meilleure technique au monde pour faire avouer l'inavouable, fixer son petit ami sans cligner des autres d'un regard froid et en général, il est tellement mal à l'aise qu'il crache le morceau sans même qu'on ne demande. Alors Matt', quelque chose à raconter sur ta chère présidente huh. Néanmoins, je déviais mon regard une nouvelle fois vers le dit téléphone, sans l'avoir fait cracher le morceau, au moins s'il avait quelque chose à se reprocher, il pouvait culpabiliser un petit moment. Ah le sadisme féminin, même chez les plus anges d'entre nous, c'était un grand fléau. « Je t’en prie, fais comme chez toi. » Ah oui, il n'avait pas encore compris que j'étais la fouine de base, du moins lorsque cela le concernait. En dehors de lui, les potins mondains et autres gossips ne m'intéressaient pas, en réalité Watch Out ne pouvait trouver en moi une lectrice fidèle, je me foutais de la vie des autres. « Tout à fait, ce qui est à toi est à moi maintenant, l'avantage d'être en couple mon chéri.  » dis-je d'un ton on ne peut plus naturel, l'air de rien.

D'ordinaire oiseau de mauvais augure, aujourd'hui je revêtais la cap de l'apporteuse de bonne nouvelle. Mon retour, ah ! Ça c'était de la grosse bonne nouvelle, mais rien comparé à l'immense joie que je pu lire dans ses yeux lorsque, de métaphore, il apprenait être le nouveau capitaine de l'équipe de football de l'université. Et dans une Amérique guidée par la célébrité, par le sport, par le rêve, être capitaine en championnat Universitaire se présentait comme l'opportunité en or. « Si tu savais comment j’suis content, et combien j’le suis encore plus de partager cette nouvelle avec toi. Je t’invite a Gary Danko ce soir, pour fêter ça, ensemble. » Olééé. Je lâchais un sursaut de choix, s'il y avait bien une chose que j'adorais, c'était fêter, forcément, de grand événement, mais par-dessus tout, aller au restaurant. Va savoir pourquoi, quand on s'appelle Barckley, on aime bien bouffer et pas quand c'est nous qui cuisinons. Bien piètre cuisinière que me voilà, le restaurant était pour moi une solution de facilité autant qu'un réel plaisir, que ce soit aller au Macdonald ou chez robuchon. Aller au restaurant, ah le rêve. Je lui souriais de toutes mes dents en guise de remerciement, aller au restaurant avec son amoureux, c'est encore mieux ! « Ouhou Jackpot ! J'ai rien fait, mais je gagne quand même, la vie est bien fait quand même, j'adore aller au restaurant. Invitation acceptée, bien entendu, c'est un honneur que tu me fais là. » C'était le cas de le dire, Jackpot ! Il savait comment me faire plaisir, même après tout ce temps. Il me tardait de sortir ce soir, même si j'allais devoir me fringuer mieux que ça si je voulais faire THE entrance au restaurant supra chic de la ville. « Le capitaine et la célébrité au restaurant, mon dieu que nous allons être cliché. Les journaux vont se régaler.  » lâchais-je dans un rire bien profond. Même si en réalité, les journaux me faisaient chier, j'aimais l'idée que nous soyons un couple cliché. Célébrité de la musique & Célébrité du sport, on s'y retrouvais à la fin. Si seulement les deux pauvres pecnots que nous étions lorsque nous nous sommes rencontrées, lorsque nous vivions tous les deux dans un petit appartement ridicule pouvait nous voir maintenant, faire un bon dans le futur. Définitivement, les choses allaient en s'arrangeant et tout nous souriait ces temps-ci. Devant un air perplexe, Reagan introducing her new life, je continuais mes explications papparazzis « Oui maintenant je me balade avec une escorte de Papa, Rara, Zizi. Un peu comme Riri, Fifi et Loulou, sauf qu'ils sont une trentaine. Tu verras, c'est marrant au début.  » Aujourd'hui, j'étais d'humeur à métaphoriser sur référence douteuse, Sparrow, maintenant Picsou, on ne m'arrêtais plus. En vérité je ne savais même pas comment on écrivait paparazzis, papparazzis, paparrazis. Qui sait vienne me trouver. « Et après, on fera ce dont tu as envie, c’est toi qui décidera. » Et l'idée qui me plaisait déjà de base me plu d'autant plus, avoir le choix, ça aussi j'adorais. Je me laissais docilement embrasser sur le bout du nez et avant qu'il ne se soit éloignée je posais mes mains sur ses deux joues et l'attiraient contre moi, allongée tous deux sur le canapé. « On » bisou « fera » biisou « des  » biiisou « Poutous » biiiisou « Enfin si tu es sage.  » et biiiiisou ! Je lui adressais un dernier sourire, frottais une fois encore avec douceur mon nez contre le sien, un dernier bisou sur les lèvres pour la rouge et je le repoussais dans son coin du fauteuil. Pas trop d'un coup, on risquerait l'infarctus sinon. Et puis il était important de ne pas l'habituer à trop de câlin, sinon après ça se croit tout permis ah. « En attendant l'after restaurant, on as une bonne heure à tuer. Tu me fais une petite visite de ta maison ?  » Sa maison, qui devait d'ailleurs faire le tiers de la mienne maintenant, il est bien fait le hasard tout de même. Je me levais du canapé, le fit se lever en le tirant par le bras par la même occasion et lui fit le regard le plus adorable au monde. Je le laissais se redresser seul, comme un grand garçon et une fois stable sur ses deux jambes, je m'amusais à tourner en rond autour de lui, signe que je préparais un coup fourré. Arrivée à l'instant où il fut dos à moi, je grimpais sur son dos sans prévenir, entourais mes bras autour de ses épaules et mes mollets autour de sa taille. « Huuuuuuuh !  » entonnais-je conquérante sur mon fidèle destrier. Je le serrais dans mes bras, fourrait mon visage dans le creux de son cou afin de respirer son parfum, rien de plus apaisant pour la surexcité que j'étais parfois. Lorsque j'eus dégagé mon visage du creux de son épaule, mon regard dévia vers une armoire à souvenir, pleine de trophée, de prix mais aussi de photos et parmi l'une d'elle, une photo d'Ethan, tout sourire. Ethan, voilà quelqu'un que je n'avais plus vu depuis que j'étais partie aussi, depuis le bal en somme. Je lui avais laissé ma maison en gage d'amitié, cependant il était partie avec Rowan en vacance, ma Rowan, ma blonde, ma chérie,ma défunte meilleure amie maintenant. « Tu as vu Ethan ces derniers temps ? Je me fais du souci pour lui...  » annonçais-je morose, j'avais fait mon deuil de Rowan depuis l'enterrement, je crois. Sans conviction en réalité, j'avais pleuré tellement longtemps que même Jagger m'avait prise en pitié et même si aujourd'hui j'arrivais à en parler sans me mettre à sangloter, son absence torturait encore mes songes. « Rowan est morte il y a quelques semaines... Ethan était avec elle quand ça s'est passé.  » Ça il devait le savoir, ou non en réalité, mais peu importait, j'avais besoin de voir Ethan, bientôt. Prise d'amertume, je poussais un soupire. Elle me manquait ma Rowan, autant je n'avais rien dit à Matt', autant hormis lui, Rowan, Jayan et Ethan étaient mes deux seules piliers véritables. Ethan perdu dans la nature, Rowan partie faire un tour éternel vers le pays des anges, il ne me restait plus que Matt' et Jayan désormais, comme quoi la perte d'une seule amie peut laisser un trou béant et offrir la solitude à la plus accompagnée des personnes au monde. Un milliers de personnes étaient dérrières moi, j'étais mondialement connue, paradoxe complet, j'étais seule parmi une foule planétaire.

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MessageSujet: Re: whats meant to be will always find a way ✿ PV MATTEAGAN whats meant to be will always find a way ✿ PV MATTEAGAN EmptyMar 15 Nov - 16:28

corbeille :plop:
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