the great escape
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I thought I could fly, so why did I drown ?

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Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
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MessageSujet: I thought I could fly, so why did I drown ? I thought I could fly, so why did I drown ? EmptyVen 9 Sep - 9:48



I thought I could fly, so why did I drown ?
I shot for the sky. I’m stuck on the ground. So why do I try, I know I’m gonna fall down. I thought I could fly, so why did I drown? Never know why it’s coming down, down, down. Oh I’m going down, down, down.. Can’t find another way around and I don’t want to hear the sound, of losing of what I never found.

    Cela faisait un mois. Un long mois que j'étais sortie du centre hospitalier. D'ailleurs, je n'attendais que ça depuis des jours, tournant en rond dans cette chambre aux couleurs fades et à l'odeur écœurante avec le temps. L'accident du bal de promo allait laisser un cicatrice sur mon chemin et sur ma jambe également. Elle avait eu la malchance de se retrouver coincer avec le tableau de bord. En retour, j'étais la grande gagnante d'une rééducation quotidienne. Cela faisait trois semaines que j'étais dans la même pièce, comme un cobaye, ils me faisaient passer un ensemble de tests pour être certain que rien de grave allait s'en suivre. Je devais cacher mon inquiétude pour qu'ils me lâchent les plus vite possible. Je ne leur avais pas fait part du détail que j'étais capitaine des cherleaders de l'université de Berkeley. Sinon, j'étais certaine d'avoir droit à un serment. Je le voyais déjà ce médecin planté devant moi à me faire la moral et moi je n'intercepterai que des blabla blabla bla bla bla. Donc ce détail avait été mis de côté et j'avais également demander à Joshua d'en faire de même. Je lui avais adressé un regard d'enfant battu, lui suppliant de ne rien dire et de lui expliquer que la situation était déjà assez dur pour moi. Alors je ne voulais pas m'entendre dire que je devrais faire mollo avec la danse. Une nouvelle année commençait et ce n'était pas de la meilleure façon pour moi. Allongée sur ce lit, je passais le clair de mon temps à regarder le plafond. Pendant la journée, j'avais droit à des visites. Joshua venait à chaque fois. Des amis, des proches mais pas de famille, j'avais contraint le médecin de ne pas les mettre au courant en lui racontant que mes parents étaient en vacance. La destination ? Bien trop loin pour avoir la moindre chance de les contacter. Bien sûr cette histoire était montée de toute pièce. Mais je ne souhaitais pas les voir débarquer, se serait encore plus dur. Je ne voulais pas le voir. Je ne voulais pas avoir de sa pitié. Il m'avait trop dégouté. Pour un père, il avait perdu toute crédibilité. Il était devenu un inconnu. Je ne souhaitais pas faire face à son visage et ne pas lui dire tout ce que j'ai sur le coeur. Je ne souhaitais pas m'énerver. Je devais être la malade parfaite pour sortir le plus vite de cette prison blanche. Alors je faisais mon possible, je souriais et je faisais ma rééducation. Je dois avouer que ce n'est pas de cette façon que j'avais imaginé mon été. Ce n'est pas comme ça que je pensais voir les choses, le soleil n'avait pas pu toucher ma peau. Sa chaleur me manquait plus que la bonne nourriture et même si Joshua était là, je me sentais seule face à moi - même. Je devais me battre avec mon corps, avec ma tête pour me relever. Je devais puiser une force indescriptible pour reprendre la route. Je ne devais pas perdre pied et me laisser aller.

    Le jour J était arrivé. Je pourrais rentrer à l'université, c'était déjà une chose de bien pour commencer cette quatrième semaine de l'été. Le mois d'aout était déjà présent que je n'avais pas eu le temps de m'en rendre compte. Arrivée chez moi, je me sentais déjà beaucoup mieux, beaucoup plus forte. Des visages de compassions et d'amitié étaient là pour me rassurer et m'aider. On me monta jusqu'à ma chambre. Le temps passait. Les journées se succédaient et je me retrouvais malgré tout prisonnière de mon destin. La rentrée allait bientôt débuter que je serais toujours là, allongée sans bouger. J'avais moi - même du mal à me supporter. Alors je pouvais comprendre que des personnes soient assez occupés pour ne pas venir me promener. Même si mon trio infernal affichait toujours présent : Ebony, Gabriel et Joshua. Ils étaient là pour me changer les idées, me raconter les nouvelles et me changer les idées. Des fois même, sécher mes larmes. Ma force faiblissait et la douleur augmentait. Je me sentais comme cloué au sol. Faible face à moi - même. Je voyais mon courage s'éteindre minute après minute. J'allais y laisser tellement de choses dans cette rééducation. Je ne voulais pas en sortir changer, mais je pensais au final que ça devait être inévitable. Je ne pourrais jamais faire comme si cet accident n'avait jamais eu lien, comme si je n'avais pas ressenti la moindre douleur. La fierté en prenait en coup. Tandis que le moral était au plus bas. Aujourd'hui, il était quatre heure du matin, le silence régnait dans la confrérie des iotas. Tous n'étaient pas revenu de leurs séjours et certains étaient toujours occupés à s'éclater. J'avais du mal à trouver le sommeil. Surtout qu'à chaque fois que j'arrivais à m'endormir, je revoyais cette scène. Mon visage tourné vers Joshua, l'impact arrivant sur le côté. La douleur, le fait que je sois bloqué et puis le sommeil. La crainte au ventre de ne plus avoir la force de me réveiller, je ne pouvais pas. Je n'y arrivais plus. Je devenais limite insomniaque sans pour autant avoir le sentiment de vouloir en parler. Selon moi, c'était normal, c'était inévitable après un évènement de la sorte. Je me levais alors toute seule et sans faire un bruit. La jambe dans le plâtre. J'attrapais comme je le pouvais cette béquille. Poussant la porte, je me retrouvais face à cette descende fatale. Je ne m'y étais jamais aventuré en solitaire. Les escaliers ne m'avaient jamais fais peur jusqu'ici. Je n'allais pas me laisser effrayer par une chose de plus. Déjà que j'avais eu un mal fou à remonter dans un véhicule. Je me rappelle avoir supplié Gabriel de ne pas me mettre sur le siège avant. J'avais versé même une larme et je dois avouer ne pas en être fière. Cependant, je ne pouvais pas remonter dans une voiture et reprendre sa place. Je sentais déjà la peur au ventre me torturer et guetter sans cesse qu'un conducteur fou ne nous coupe pas la priorité. Cette fois - ci ça allait être différent. Je m'accrochais à la rampe de l'escalier et avant marche après marche. Je agrippais pour ne pas tomber, pour ne pas flancher. L'arrivée n'était plus très loin. Dans un geste mal calculé, je trébuche et rate les deux dernières marches. Direction la fin, j'étais bien à l'étage en dessous mais pas de la façon dont je le souhaitais. Seule, je regardais autour de moi, essayant comme je le pouvais de contrôler mes larmes..
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MessageSujet: Re: I thought I could fly, so why did I drown ? I thought I could fly, so why did I drown ? EmptyDim 11 Sep - 20:59

    I thought I could fly, so why did I drown ? Tumblr_lqr9q5tteC1r2u6tko1_400
    The Fray••• YOU FOUND ME I found God on the corner of First and Amistad Where the west was all but won All along Smoking his last cigarette I said, where you been? He said, ask anything. Where were you? When everything was falling apart. All my days were spent by the telephone. It never rang


    La rentrée était amorcée et je n'avais pas encore repris mes marques sur le campus depuis la tragédie qui nous avait touché il y a peu. J'avais beaucoup de mal à me dire que je ne verrais plus le doux visage de Rowan parmi la foule d'étudiants qui se pressaient vers les sales de cours de Berkeley. Cela dit, j'avais décidé qu'il ne fallait pas me laisser abattre ! Ce n'était pas ce qu'elle aurait voulu, elle aurait voulu que ses proches continuent de vivre comme avant et surtout qu'ils ne passent pas leur temps à la pleurer ! C'est donc malgré des larmes presque impossibles à retenir que je faisais bonne figure devant tous les autres ! Rentrer à la confrérie Iota était assez dur pour moi, cela faisait un bon mois que je n'y avais pas mis les pieds et rien que le fait de pousser la porte de ce qui fut pour moi le lieu que j'appelais mon "chez moi" me rappelait la débâcle du bal de promo qui m'avait donné un sale coup au moral ! J'avais perdu ma petite amie et je m'étais fait viré du pavillon dans la même soirée, génial ! C'est le coeur lourd que j'avais bougé mes affaires de la chambre que j'occupais avec Matthew mon acolyte de toujours et qui m'avait sauvé de toute les manières qu'une personne puisse être sauvée. En effet, il m'avait empêché de replonger dans l'alcool, il m'avait soutenu dans ma relation avec Plum, dans mon combat contre Damian, dans mes doutes bref il était vraiment mon piédestal dans cette ville et même si nous étions aujourd'hui un peu en froid je n'oubliais pas que c'était lui qui restait la personne vers laquelle je me tournais dès que j'avais besoin de parler, de me marrer ou d'oublier mes soucis !
    Aujourd'hui j'avais besoin de retrouver cette présence et c'est pourquoi j'affrontais ma fierté blessée pour remettre les pieds dans ce lieu que je m'étais juré ne plus jamais fouler du pied ! Oui Constance m'avait vexé au plus haut point et je me fichais complètement que la jeune femme était la bitch la plus populaire du campus, ce n'était pas ses belles fesses et ses courbes parfaites qui allaient me faire flancher ! Bien que je sois certains qu'elle ne me considérait guère mieux...

    C'est donc le pas un peu traînant que j'avançais et montait les marches, je n'avais pas l'envie de voir qui que ce soit, tout ce que je voulais c'était entrer dans mon ancienne chambre et m'effondrer sur mon lit qui, malgré son austérité m'avait tout de même bien manqué ! Je souriais légèrement en touchant le bois du porche , c'était bizarre mais je me sentais à nouveau chez moi ! Pourtant, je savais que j'avais besoin de changer d'air, de voir de nouvelles têtes et c'est pour ça que je venais annoncer que j'allais me prendre un appartement en ville, repartir de zéro et passer à autre chose.
    J'avais mûri avec la disparition de Rowan, il était grand temps que je me reprenne en main, que j'évite de faire mes conneries comme reprendre la bouteille en main ! C'était tellement idiot comme réaction alors que j'avais mis tout ce temps à me débarrasser de mon addiction ! Après m'être craché dessus dans le miroir je pouvais enfin jeter tout ce qu'il me restait, un léger sourire sur les lèvres, fier de moi mais aussi du fait que j'avais enfin abandonné ce comportement enfantin qui visait à faire tout ce qu'il ne fallait pas juste parce que je n'étais pas assez conscient de ce que cela provoquait chez moi...
    Aujourd'hui tout ce à quoi j'aspirais c'était de me concentrer sur mes études, réussir et rendre fiers mes parents ! Ils avaient payé de leur vie le fait que je sois heureux et je n'allais pas les décevoir. Reprendre contact avec ma soeur, faire amende honorable auprès de Plum... j'avais tellement de choses à faire que je ne savais pas par où commencer !

    J'ouvrais enfin la porte qui me faisait si peur quelques minutes plus tôt. Regardant autour de moi, je ne distinguait que des ombres mais un craquement dans l'escalier qui se trouvait sur ma droite me fit tourner les yeux juste à temps pour m'aperçevoir qu'il y avait bien quelqu'un ! Quelqu'un d'assez maladroit pour se casser la figure. Je me précipitais pour l'aider à se relever avant d'allumer la petite lampe de l'entrée qui se trouvait non loin de là.

    Aislynn ? Mais qu'est ce que tu fais ici à 4h du mat' ? En plus dans le plâtre ! Je ne pensais pas avoir manqué autant de choses en partant ! Enfin... en me faisant éjecter serait plus précis ! je riais légèrement avant de la prendre dans les bras pour venir la poser dans le canapé vide du salon iota. Vu l'heure nous ne risquions pas d'être dérangés ! Tu veux que je te ramène à ta chambre ? Je suis désolé je venais un peu en pèlerinage, je suis nostalgique de ma vie ici... Mais toi tu vas bien ?

    Je lui souriais en m'asseyant près d'elle, une main posée sur sa main à elle, je me voulais réconfortant bien que dans le fond je ne la connaissais pas plus que ça ! Elle était passée inaperçue à mes yeux mais je l'avais toujours respecté et il faut avouer aussi que j'avais aussi pas mal rêvé de la mettre dans mon lit mais ça c'est une autre histoire ! Il n'était peut-être pas trop tard pour ça après tout ! Et puis cela faisait quelques temps que je m'étais dit que le sexe sans sentiment pouvait peut-être me sauver et m'apporter ce quelque chose qui me manquait dans la vie ! Enfin pour l'instant je voulais surtout m'assurer qu'elle n'avait rien et que tout allait bien pour elle, ma gentillesse me perdrait un jour mais j'étais comme ça, je n'y pouvais rien !
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Jake Fitzgerald
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: I thought I could fly, so why did I drown ? I thought I could fly, so why did I drown ? EmptyLun 12 Sep - 0:08



I'm looking past the shadows in my mind into the truth
I'm finding my way back to sanity again. Though I don't really know what i'm gonna do when i get there. I take a breath and hold on tight. Spin around one more time and gracefully fall back to the arms of grace.

    Face contre terre, je réalise que cet accident a eu raison d'une grande partie de moi. Je suis faible, triste et solitaire. Mes sautes d'humeur ne deviennent pas faciles à gérer. Surtout pour Joshua qui doit me supporter depuis des semaines. Je me demande encore comment il n'a pas pris le large, comment il n'a pas pris la décision de m'abandonner. J'étais devenu un poids pour mes proches et même si leurs sourires essayaient de me démontrer le contraire, je ne pouvais m'empêcher de penser de la sorte. Qu'est ce que je pouvais bien leur apporter, dans cet état ? Il y a des jours où je ne disais presque rien et d'autres où je parlais. Seulement les seuls mots que j'arrivais à dire n'étaient pas très constructif. Je me descendais au plus bas. Comme si j'étais la seule passagère d'un ascenseur et que je coupais le courant pour arriver en bas. Cette sensation d'étouffement, de vouloir la fin, je ne l'avais jamais autant ressentie qu'en ce moment. Certains pourront dire que l'ancienne présidente des iota est en pleine dépression, ils n'auront pas totalement tort. Mon moral était si bas que je ne ressentais ni la force ni l'envie de m'abaisser pour le récupérer. Dès à présent, je pouvais passer des journées allongée à ne rien faire. Le plus souvent, je fermais les yeux pour ne pas réaliser cette terrible réalité, pour ne pas prendre conscience de l'état dans lequel je suis. Cet été m'avait changé plus qu'un autre. Je n'avais aucune idée de quelle façon, je ressortirais de cette expérience ou de cette épreuve. Si ça en est une. Je me fous du destin, du sort. Aujourd'hui, je suis juste assez lucide pour voir qu'une voiture m'a fauché et que j'y ai laissé plus que de la peur ou de la crainte. J'ai laissé trop de choses dans cette voiture et personne à qui en parler. Je ne peux pas en parler à Joshua.. Car à chaque fois que je croise son regard, je sens la culpabilité. Il se dit que s'il avait pris une autre route ou que si nous étions resté plus longtemps à nous apprêter et ect.. Il se retourne la situation dans tous les sens et au final, il se sent toujours coupable de cet accident. Je ne peux donc pas lui expliquer mes douleurs.. Je ne peux pas lui infliger ça. Alors quand il vient, je sourie. Je me couche près de lui et j'essaye d'oublier, de me sentir à l'abri. Mais rien n'est facile, je ne peux pas oublier. J'en rêve. J'y pense et je me refais la scène. Le vide complet en tête lorsque j'ai perdu connaissance. Ces murmures qui me ramenèrent et ensuite cette distance qui me prenait. Je n'arrive plus à tout supporter, à tout garder.

    Je suis assise en bas des escaliers de la confrérie. Cette année, j'avais comme projet de me prendre un appartement et de prendre d'une nouvelle façon mon indépendance. Seulement Constance et Maxime m'avaient convaincu de rester le temps de mon rétablissement. Ici, il y aurait toujours quelqu'un pour m'aider. Enfin, c'est ce qu'ils souhaitaient pour s'assurer que je ne sois jamais longtemps bien seule. Cependant, je me sentais plus être un handicap pour les autres. Puis je n'attends d'aide de personne. Je suis déjà passée par bien des choses et rien ne m'a stoppé, rien ne m'a empêcher d'avancer. Seulement, ce soir, je réalise que ça peut, peut être arriver. Je suis sur le sol et je n'ai pas la force de me relever. Une de mes béquille a voler au fond de la pièce. Tandis que l'autre se trouvait toujours à mes côtés. J'aurai pu prendre appui et me redresser. Sauf que mes yeux commençaient à devenir humides, le silence me coupait du monde. Il n'y avait aucun bruit.. Jusqu'à ce qu'il s'approche de moi. Ethan. Un iota dont j'avais souvent entendu le nom mais rarement vu le visage. Cela peut paraitre étonnant mais on ne peut pas connaitre tout le monde. On ne peut pas être sous tous les fronts. Néanmoins, ça ne m'avait pas empêché d'entendre sa relation avec Plum. Mais aussi d'avoir les confidences de Damian qui était un ami intime pour moi. Je l'entendais encore me prononcer son prénom avec une telle rage que je m'étais toujours dite, j'espère qu'ils ne vont pas se faire un face à face ces deux là. Pour le coeur d'une femme, parfois deux hommes sont prêts à beaucoup de choses, sans en calculer les conséquences. Enfin, je ne m'étais jamais mêlé de cette histoire. Car je pense toujours que si peu de personnes tombent dans un soucis, il y aura beaucoup plus de chance de se voir résoudre. Alors que si chacun ramène sa fraise et ses opinions, ça risque sûrement de tourner au vinaigre. Tombant dans son regard, je réalisais que je n'étais plus seule dans ce calme plat. « Salut Ethan. On va dire que c'est une longue histoire. » Sans attendre, il s'approcha de moi et me souleva jusqu'au sofa. J'étais dans une situation moins embarrassante déjà. « En tout cas merci. Sans toi, je ne sais pas combien de temps, je serai restée là. » tournant le regard vers l'escalier dans lequel j'avais perdu l'équilibre. Je le regardais comme si j'avais signé une défaite. La rééducation était plus dur que je ne l'aurais imaginé. Le jeune homme prit place près de moi. Je sentis sa main venir se poser sur la mienne. D'une façon si douce et attentionnée que j'en avais de l'étonnement. Après tout qu'avait - il a gagner en restant à mes côtés. Nous nous étions jamais parlés. Bien sûr, j'avais pu voir son visage à plusieurs reprises. On s'était croisé dans la confrérie mais jamais en allant plus loin. « Non merci, si ça ne te dérange pas, je voudrais rester un peu ici. Ça me change de la déco de ma chambre. Mais si tu as des choses à faire, ne te gêne pas, fais comme si je n'étais pas là. Tu peux monter là haut, si tu le souhaites. » Je sentais la chaleur de sa main contre la mienne et étrangement, je me sentais moins seule. Ne savant pas quoi répondre à son interrogation, je lui retournais la question. Après tout, il n'avait plus été ici depuis quelques temps. Il était parti si j'avais bien compris où on l'avait mis dehors. Je n'avais pas suivi cette histoire, étant éloignée de l'université à cette époque. « Et toi, comment vas tu ? Quel vent t'amène jusqu'à ici, à quatre heure du matin. » Essayant de sourire comme je le pouvais, je retombais dans son regard. Ethan semblait particulier. Il me paraissait différent de celui que j'avais pu croiser auparavant. Si des choses s'étaient passés de mon côté, il en était de même pour sa part. La situation était étonnante et à la fois plaisante. Dans la tombée de la nuit, nos chemins s'étaient croisés.. Mais pour quelle raison ?
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MessageSujet: Re: I thought I could fly, so why did I drown ? I thought I could fly, so why did I drown ? EmptyVen 16 Sep - 3:13

    I thought I could fly, so why did I drown ? Tumblr_louphuTRTV1qlphkg
    Chris Brown••• SHE AIN'T YOU You make it hard for me to see somebody else I’m calling her your name yes mixed up, cause I’m thinking about you … for babe, I never wanted us to break up, no not this way But you don’t understand it girl She touches me, I’m wishing that they were your hands And when I’m with her it’s only about the sex With you I had a bad romance, and if I could just trade her in I would Cause nobody can pass you up no Yeah, I think I better let her go, can’t leave you alone Baby … I’m with her, all I want is you I wanna leave but I’m afraid, that you don’t even feel the same


    "Une longue histoire" j'étais un peu abonné à ce genre de choses moi aussi... il n'y avait pas vraiment d'explication pour tout ce qui m'arrivait et je n'en cherchait même plus, j'encaissais avec le calme le plus olympien qui soit. Mes parents étaient morts ? Rowan aussi ? Qu'est ce que j'y pouvais... revenir en arrière m'était impossible et même si ils resteront à jamais dans mon coeur et dans ma tête, je sais qu'ils voudraient sûrement que je continue... oui que je vive ma vie sans regretter leur absence aussi dure soit-elle. J'accueillais cette idée avec un oeil assez méfiant car en général me morfondre était quelque chose que je ne faisais qu'en solitaire, à l'abri des regards mais aujourd'hui j'allais devoir apprendre à être heureux même seul. Les faux visages heureux étaient devenus une sorte de jeu pour moi et j'avais souri bien des fois où en fait tout ce que je voulais c'était pleurer à chaudes larmes.
    Là, devant la iota en difficulté je n'avais pas d'autre choix que de l'aider, de lui tenir compagnie. Encore une âme délaissée abandonnée sur la route, nous nous ressemblions bien plus qu'elle ne devait le penser. C'est vrai elle ne me connaissait que sous le jour d'un footballeur un peu dragueur et ex petit ami de Plum qui l'avait largué en plein bal avec pertes et fracas ! Mais connaissait-elle mon meilleur ami "solitude" et ma maîtresse, "honte" ? Non elle ne devait pas avoir entendu parler d'eux vu la façon dont elle me regardait tandis que je la prenais dans mes bras pour lui trouver un endroit plus confortable. C'est un petit sourire en coin que je lui prenais la main et la laissait s'ouvrir à moi. J'avais envie de parler et je savais qu'à cette heure-ci il était tout bonnement miraculeux que je trouve quelqu'un qui soit encore debout... oui enfin elle était allongée après une chute quand je l'ai trouvé mais quand même !

    Oh t'inquiète les longues histoires je connais... et de rien je n'allais pas te laisser toute seule à traîner sur le parquer froid de l'escalier alors que tu as déjà suffisamment de choses à supporter ces temps-ci je lorgnais sur son plâtre avec un regard désolé.

    Elle m'expédiait déja alors que je venais à peine d'arriver. Je fis un léger signe de tête qui se voulait réconfortant en disant que non je n'avais rien de mieux à faire que d'être là. Je ne savais pas ce qui m'attirait chez elle mais j'avais vraiment envie de mieux la connaître et d'en savoir plus. Peut-être le fait que je lise dans ses yeux autant de tristesse que dans les miens... Je prenais sa main plus franchement dans la mienne pour la décoincer encore un peu, ce contact semblait ne pas la déranger plus que ça car elle me le rendit presque immédiatement. Je posai à nouveau mon regard sur son jolie visage pour la mettre en confiance, là assis tous les deux dans la froideur de la nuit, nous étions comme dans un cocon, en conciliabule tous les deux nous savions pertinemment que personne ne viendrait nous déranger et cela était plus rassurant pour se confier, cette ambiance était en parfaite adéquation avec leurs deux humeurs communes.

    Comme tu veux, de toute façon je reste là, je ne vais pas te laisser seule dans un moment pareil, et puis moi non plus je n'avais rien de spécial à faire... à vrai dire je suis venu voir mon ancienne chambre en quête d'inspiration, je cherche un indice pour savoir comment mener ma vie maintenant que toutes les personnes qui m'étaient chères ne sont plus là... enfin je ne veux pas t'embêter avec ça, toi vas y raconte qu'est ce qui t'as poussé à gambader dans les escaliers alors que tu es dans cet état ? je riais légèrement trouvant ce comportement un peu suicidaire vu la situation.

    Je la regardais comme pour lui soutirer l'information, à vrai dire je n'avais pas grand chose d'autre à faire ! Je me levais cependant, la laissant seule un instant pour cogiter sur ce que je venais de lui dire afin d'aller me chercher une bière dans la frigo, je lui ramenais par la même occasion un grand verre d'eau qui ne serait pas de trop vu la peur qu'elle avait du avoir il y a encore quelques minutes. Peur d'être vue aussi diminuée je suppose... oui c'est dur de savoir que l'on doit dépendre des autres pour les actes les plus simples de la vie quotidienne ! Malgré tout je voulais qu'elle sache que j'étais là pour elle, non pas que je me sois réorienter dans le sauvetage des causes perdues comme moi, mais plutôt que je pouvais être plus proche d'une fille comme elle qui savait ce que c'était de souffrir, que d'autres qui passaient leur temps devant un miroir à se demander si elles ne devraient pas mettre ce rouge à lèvre ou plutôt un autre...
    J'en avais un peu assez de ce genre d'enfantillages et malgré le fait que j'aimais particulièrement le sexe, je n'allais pas m'abaisser à quémander quoique ce soit à ce genre de bombe superficielle ! Non, si vraiment je voulais me faire plaisir je pouvais tout aussi bien y arriver tout seul jusqu'à ce que je trouve des filles dignes de moi ! Oui voila je pouvais paraître un peu présomptueux en pensant cela mais c'était désormais comme ça que je voyais les choses ! Certaines filles ne valaient pas la peine qu'on s'y attarde... oui être une bitch allumeuse tout le monde peut le faire, mais révéler sa vraie personnalité, combien seront capable de s'y atteler ?
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: I thought I could fly, so why did I drown ? I thought I could fly, so why did I drown ? EmptyMar 27 Sep - 16:19



Behind these hazel eyes
Seems like just yesterday,you were a part of me. I used to stand so tall. I used to be so strong, your arms around me tight. Everything it felt so right. Unbreakable like nothing could go wrong. Now I can’t breathe, no I can’t sleep, I’m barely hanging on

    Il faisait tard et la présence d'Ethan était plus réconfortante que je ne l'aurais imaginé. Cela faisait des heures que j'étais allongée sur mon lit, l'envie de prendre l'air m'avait mené jusqu'ici et heureusement que nos chemins s'étaient croisés.. Sinon je ne sais pas combien de temps, je serais restée allongée contre le sol. Aucune force pour me relever, aucune envie d'affronter mes faiblesses, j'étais au plus bas de ma forme. Je ne souhaitais pas m'avancer sur son état, son moral. Je préférais en apprendre davantage au fil de la discussion. Je n'allais pas le pousser car je ne voudrais pas qu'on en face de même avec moi. Le calme de la confrérie était étonnant. J'étais ici depuis presque une demi éternité, je pouvais déclarer que les iotas sont des gens assez bruyants et que le silence n'est pas leur fort. Une chose était donc certaine, il n'y avait personne de levé hormis nous. La raison de notre rapprochement ? Ma chute, mon plâtre. C'était un vrai handicape pour moi. Je me demandais comment les gens en chaise roulante pouvaient bien vivre cela comme si tout était normal. Selon moi, c'est un vrai combat, une vraie survie que d'être incapable et on ne peut pas le comprendre tant que l'on ne l'a pas vécu soi - même. Il était vraiment très dur pour moi d'admettre une telle faiblesse. Dans le courant de mon existence, j'ai appris ce que représentaient des larmes. J'ai pu ressentir certaines douleurs, connaitre les craintes, la boule au ventre et se sentir plus que jamais désemparé car on n'est pas le maitre de notre destin. On avance pas à pas sur un chemin pré tracé. On avance lentement ou vite et il nous est impossible d'avoir la possibilité de revenir en arrière, de mettre pause ou encore de passer certaines étapes à toutes vitesses. L'être humain ne connait pas que le bonheur, l'amour et la santé. Mon cas le prouve bien. A chaque fois que je pensais toucher le bonheur du bout des doigts.. Le sol sous mes pieds s'est fissuré au point de se briser et de s'effondrer. Je retournais au rez de chaussée. Mais nous devons y habituer, aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n'y a pas de signalisation. On ne peut pas éviter les embuches, les disparitions.. Sinon ce soir là, j'aurai évité comme je le pouvais cet accident. Je n'aurais pas voulu que Joshua vive tout cela, qu'il craigne de me perdre et qu'il me pleure sur ce brancard. J'aurai tellement souhaité que cette soirée soit la nôtre. La continuité d'une relation, d'une histoire pas vraiment comme les autres. Sauf que ça ne fut pas le cas, sinon je n'aurais pas à supporter ce poids au quotidien. « Tu es un peu le super sauveur de ma soirée. » lui répondant avec le sourire. Ethan paraissait différent de celui dont je m'étais faite une image. Peut être qu'il avait vécu des moments durs et que ça l'avait changé dans sa vision de voir certaines situations, qu'il y avait eu aussi des répercussions sur son comportement. Je n'en avais pas la moindre idée. Il tenait ma main d'une façon plus décidée et cela m'aidait à comprendre que je n'étais pas un poids de plus pour lui ce soir.

    Il se levait et je l'observais d'un regard interrogateur. Pour une fois, j'avais envie d'une présence. J'avais le souhait qu'il reste près de moi, secrètement. Je souriais de plus belle, me demandant quand était la dernière fois que j'avais souris de la sorte. Cela m'étonnait même.. Je l'observais se lever et me ramener un verre d'eau. C'était juste ce dont j'avais besoin. « Merci. » Le mot suffisant, à la hauteur de son attention. Le destin m'avait mis une belle surprise sur mon chemin, une compagnie que je n'avais pas osée imaginer. Il me parlait si facilement que j'en faisais de même de mon côté. « Tu penses réellement trouver des réponses ici ? Il faut savoir que si tu étais de trop, je t'aurais mis au courant dès mes premiers propos. Ces temps - ci, je ne suis pas vraiment la meilleure compagnie qui soit. Je ne suis pas toujours d'humeur et ce plâtre est devenu mon pire ennemi. De plus, la décoration de ma chambre allait finir par me rendre folle. Si je restais encore là haut, j'aurai certainement eu l'envie d'arracher le tapis ou de jeter un pot de peinture sur le plafond. Je me suis donc si qu'un peu d'air frais, serait une bonne chose. » Voilà que je m'étais mise à parler comme une boite à musique. Comme si je venais de retrouver une connaissance et que j'avais tellement de choses à lui dire que je ne savais pas par quoi commencer. Le regard d'Ethan était sombre et profond. Je compris à l'instant que les iotas n'étaient pas notre seul point commun. Lui aussi semblait revenir de loin.. Buvant mon verre d'eau d'une traite, je devais donner l'impression d'être un assoiffée. J'essayais alors de me placer correctement pour ne pas sentir mon autre jambe s'engourdir. Ce n'était pas une tâche facile avec mon ami le plâtre mais je m'y étais habituée. Je tendais alors ma seconde jambe le long de ce dernier et déposait mon verre dans le coin du canapé. Reposant mon attention sur le jeune homme, je devais m'avouer qu'il avait un certain charme et qu'il me semblait particulier. Cela m'intriguait et je ne pouvais pas le cacher. Nous étions comme dans une bulle. Loin de tous et peut être loin de nous - même depuis quelques jours, on semblait avoir mené un identique quotidien. Interrogations et aucunes réponses.. On était au même point et cela nous rapprochait encore plus que l'on aurait pu l'imaginer. Alors qu'il y avait quelques heures, je n'avais jamais entendu le son de sa voix, à cet instant, j'étais ravie de pouvoir l'intercepter. « Dire que le bal de promo devait être la meilleure soirée de l'année.. C'est ce soir là que Joshua s'est fait refusé la priorité et j'ai été coincé dans le véhicule. Ce soir là qui a dicté tout mon été. Au rythme de la rééducation et de l'ennui. » J'avais lâché cette réplique si naturellement que je m'étonnais encore. Sentant la chaleur de sa main, je craignais rien. J'espérais qu'il ne me considérait pas comme certaines personnes de l'université. Cette étiquette de fille facile, de fille populaire et sans amour propre. J'étais loin de tout cela. Même si j'avais changé au fil des années. Je vivais ma quatrième année à l'université et je n'étais plus la fille que j'étais en poussant les portes de Berkeley. Le temps nous change et j'en étais la preuve. Plus responsable et plus sincère avec moi - même, j'étais devenu une autre femme. J'avais muri et c'est sans aucun doute pour cette raison que je n'avais pas encore ôté mon plâtre. C'est ce qu'aurait fait l'ancienne moi. Elle serait devenue une folle alliée avec ce bout de ciment au pied. Elle se l'aurait elle - même arraché en sortant de l'hôpital. Elle ne se serait pas caché tout l'été pour ne pas montrer sa mauvaise humeur au regard du monde. En arrivant ici, j'étais peut être plus forte en apparence mais intérieurement ce n'était pas du tout ça et la preuve fut quand j'ai trouvé mon petit ami de l'époque se faire une amie. Aujourd'hui, je suis la même à l'intérieur qu'à l'extérieur. Je suis Aislynn Woobleforth.
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MessageSujet: Re: I thought I could fly, so why did I drown ? I thought I could fly, so why did I drown ? EmptyJeu 6 Oct - 1:51

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    Francis Cabrel•••L'ENCRE DE TES YEUX Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux, Puisqu'on est fous, puisqu'on est seuls, Puisqu'ils sont si nombreux, Même la morale Parle pour eux, J'aimerais quand même te dire, Tout ce que j'ai pu écrire Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux. Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes, A trop vouloir te regarder J'en oubliai les miennes. On rêvait de Venise et de liberté, J'aimerais Quand même te dire, Tout ce que j'ai pu écrire C'est ton sourire qui me l'a dicté.


    J'étais là assis près d'elle et je sentais que quelque chose se passait sans que je ne puisse l'expliquer, une sorte d'alchimie qu'il y avait alors que nous ne nous connaissions pas quelques minutes plus tôt... cette sensation me donnait un peu le vertige et je commençais vraiment à croire que j'avais le don pour m'attirer des emmerdes ! Je connaissais un minimum Aislynn plus par réputation qu'autre chose d'ailleurs, elle sortait avec Joshua un espèce de vieux mec qui jouait les beaux gosses alors qu'il avait une tête de rat... enfin chacun ses goûts comme on dit ! Une présence féminine cela dit à mes côtés, me faisait du bien, me rassurait, j'avais l'impression de retourner quelques semaines en arrière aux côtés de Rowan dans cette salle de cinéma, ce restaurant où nous étions partis sans payer à l'aveuglette... autant de souvenirs qui me donnaient envie de pleurer car sans cesse l'image de la finalité de tout cela me revenait en tête encore et encore comme un film auquel on aurait coupé la pellicule pour qu'inlassablement se répète la même scène. Ma tête était un vrai capharnaüm et mon coeur l'était encore plus, j'avais réellement besoin de tendresse et d'affection et cela allait de mal en pis au fur et à mesure que les jours passaient car j'avais beau trouver une satisfaction de 5 minutes dans le sexe, mais lorsque tout était fini, je me faisais rattraper à toute vitesse par mes soucis, ils étaient tenaces presque autant qu'une tâche de sang sur un vêtement blanc ! Je caressais instinctivement sa main pour la rassurer, la réchauffer et lui donner un peu d'espoir, chose dont elle semblait manquer cruellement d'après ce que je pouvais voir en regardant dans ses yeux grâce au peu de lumière qui nous aidait à s'observer l'un l'autre.
    Je souriais lorsqu'elle me dit que j'étais un peu celui qui sauvait sa soirée ! Si elle savait qu'elle était un peu cet alter ego elle aussi puisque j'étais bien parti pour me faire un bad trip tout seul quitte à replonger le nez dans mon fidèle second monsieur whisky ! Il fallait pourtant que je résiste à la tentation, je n'étais plus le genre de mec qui se laissait entraîner de cette façon, qui n'arrivais pas à dire non à une petite goutte de cette liqueur qui me semblait être un petit goût de paradis... Commençant à saliver je me ressaisi pour aller chercher à boire histoire de me faire oublier cet appel qui était presque aussi assourdissant que les cris des sirènes qu'Ulysse avait du ignorer.

    Je suis content d'avoir pu au moins être utile à quelque chose ce soir ! Non seulement je sauve ta soirée mais en plus je t'ai probablement sauvé la vie tout à l'heure, tu aurais pu mourir d'hypothermie ou je ne sais quoi allongée là toute seule ! je souriais légèrement avant de parvenir à conclure. Je suis peut-être un super-héros, enfin... au moins le tien ! je soutenais un regard charmeur, à la fois très confiant et peu sur de moi, j'étais un paradoxe ce soir.

    Je me contentais de sourire tandis qu'elle me remerciais pour le verre d'eau que je lui avais ramené, j'étais un peu troublé par le fait qu'il y ait une sorte de lumière tamisée qui nous sépare rendant l'ambiance à la fois lourde mais incroyablement romantique. Je me sortais cette image de la tête car je ne pouvais tout simplement pas me permettre d'y penser, ni même d'oser l'imaginer, non je n'étais plus le genre de mec à voler la copine d'un autre juste pour le fun ! Quoique... ça pourrait être drôle de voir cet ahuri faire une tête d'enterrement lorsqu'il saurait que j'avais réussi à atteindre la petite culotte de sa petite amie... Cela demandait réflexion c'est vrai, mais je n'avais pas le temps de cogiter il fallait que je réponde, la conversation se poursuivait et il semblait que ce soir était particulier pour nous deux, un soir où là, à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes, nous nous livrions à quelques révélations encore inconnues du grand public.

    Les iotas ont été les premiers à être une vraie famille pour moi, c'est ici que j'ai pu retrouver mon meilleur pote Matthew, que j'ai connu celle que j'ai aimé comme un fou, que j'ai le plus rigolé... bref tu sais je n'ai jamais vraiment eu de maison où je me sois senti chez moi depuis... la mort de mes parents et ce pavillon m'a servi de famille de substitution, je sais ça à l'air bête je riais nerveusement. Mais j'avoue que ça ne doit pas être facile de marcher avec ce poids au pied ! Tu es bien courageuse, j'en connais qui auraient immédiatement acheté une petite clochette pour sonner au premier qui viendra l'aider à faire ceci ou cela histoire de profiter de la situation ! je riais en imaginant ce genre de fille dénué d'esprit pour qui Aristote était le nom d'une marque de mixeur ! Dommage cela dit j'aurais aimé te voir jouer les tigresses dis-je innocemment.

    Au fur et à mesure qu'elle parlait, je comprenais enfin ce qu'elle faisait avec ce plâtre à la jambe, un espèce de chauffard l'avait emboutie et maintenant voila où elle en était rendue... c'était assez dur de se dire que sa situation n'était pas du tout éloignée de celle qu'il avait vécu en Italie sauf que l'autre protagoniste s'en est sortie avec beaucoup plus grave qu'une jambe cassée puisqu'elle avait succombé de ses blessures. Ouvrant par la même une cicatrice qui commençait à peine à se refermer dans mon coeur, elle m'avait à nouveau donné envie de me rebeller contre la vie, contre Dieu ! Pourquoi avait-il fait ça pourquoi étais-ce aussi injuste ? Toutes les personnes dont j'étais un temps soit peu proche finissaient par mourir ou par disparaître ! Un peu déboussolé par cette prise de conscience, c'est le regard vide que j'entendais par bribes la suite de ce qu'elle me disait, même si je ne doutais pas que c'était tout aussi important, je prenais d'abord conscience de mon propre cas avant de pouvoir me pencher sur le sien.

    Ah je vois... ça a du être dur au début de s'habituer à cette nouvelle vie, surtout pour toi une cheerleader qui ne peut pas marcher ça n'est pas l'idéal ! Cela dit c'est l'affaire de quelques semaines et ensuite tu seras aussi souple qu'avant ! je souriais toujours plein de sous-entendus. Je me demandais comment ce mec pouvait te laisser toute seule, ça me sidère tout de même qu'on dise tenir à quelqu'un sans rester à son chevet jour et nuit pour être sûr qu'un incident comme celui de ce soir n'arrive pas... si tu as besoin tu sais que tu peux me demander, n'importe quand il te suffit d'appeler et je suis là ! je me voulais rassurant tout en lui caressant doucement les cheveux pour redescendre sur sa joue. Tu es vraiment très jolie tu sais... tu me rappelles une fille que j'ai connu, j'étais fou d'elle mais ça s'est mal terminé... aujourd'hui je suis bien décidé à ne pas commettre les erreurs du passé cela dit... nous en avons déja bien assez fait pour une vie, une de plus une de... moins... au fur et à mesure que je parlais, je m'approchais d'elle, elle ne semblait pas me repousser ni faire quoi que ce soit d'ailleurs ! Je vins déposer un baises sur ses lèvres encore humides à cause de l'eau qu'elle avait avalé à grandes gorgées. Non elle ne rêvait pas j'étais bien en train de l'embrasser, je la désirais, j'étais incroyablement attiré par elle, son vécu et sa simple présence m'apportait bien plus que tout l'alcool du monde ne pourrait jamais me donner, j'avais besoin de ça ce soir... et je sentais qu'elle aussi, nous étions là pour nous consoler mutuellement et enjoindre tout cela à la débâcle de nos sentiments...
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: I thought I could fly, so why did I drown ? I thought I could fly, so why did I drown ? EmptyDim 9 Oct - 17:29



I'd do it all over again ..
Hands over my head thinking 'what else could go wrong?' Would've stayed in bed, how can a day be so long? Never believed that things happen for a reason. I missed the first train, stood out in the rain, all day. Little did I know.. When I caught the next train..

    C'était complétement étrange, nous étions dans le salon, comme si de rien n'était, comme si tout était normal. J'en oubliais mon plâtre et partageais un moment particulier. Je prenais un plaisir à en apprendre sur lui sans pour autant qu'on entre dans les confidences. Cela faisait un moment que je ne m'étais pas sentie autant légère et ce n'est pas toutes les idées de mes proches qui ont manqué pour essayer de me divertir. A croire qu'Ethan avait le truc, il avait trouvé le moyen de me faire parler de tout et de rien sans que je prenne le temps de ronchonner car mon plâtre est trop lourd et que ça va finir par sentir mauvais. Je m'étais moi - même. Alors qu'il y a encore quelques jours, j'aurais pu le croiser dans les couloirs de l'université, je l'aurais salué sans aller plus loin, sans chercher à savoir qui il était. Le destin avait peut être mis du sien, qui sais. Nous étions là assis l'un en face de l'autre, plongé dans une ambiance tamisée avec les quelques rayons de lumière que nous offrait la lune. Tout était simple, tout était plaisant. Sa main contre la mienne et l'intention qu'il me portait. Je me demandais bien sûr ce qui le faisait rester. Après tout, ce soir s'il y avait bien une personne redevable envers l'autre, c'était bien moi. Sans lui, j'aurais surement commencé à manger le parquet pour essayer de ne pas mourir sur le sol de la confrérie. Enfin, rien ne le retenait à moi. Je ne suis pas le genre de personne qui aime qu'on la porte. Je me débrouille de moi - même. Ce n'est pas les épreuves qui ont manqué ces dernières années. Donc, je suis prête à affronter n'importe quoi, je me relèverais. Je ne sais pas combien de temps il me faudra mais j'y arriverais. Alors ce soir, je ne voulais pas être son boulot, celle qu'il avait sauvé et qu'il avait peur de laisser. Alors quand il me conviait à son humeur, je ne pouvais qu'êtes satisfaite. Il semblait fière de son acte héroïque et il y avait de quoi. J'étais devenue en quelque sorte la doyenne de l'université et cela ne me rajeunissait pas. Après tout, cela allait un bon bout de temps que je trainais chez les iotas. J'allais commencer ma quatrième année et ce n'était pas des moindres. Le choix de remettre ma place de présidente en jeu, avait été un choix personnel que je ne regrettais pas. Il fallait laisser place à la jeunesse et aux nouvelles idées. Je voulais me concentrer d'une autre manière sur la confrérie et aussi sur ma vie. C'était le moyen parfait d'avancer et de continuer à aimer la famille dans laquelle je vie depuis bientôt quatre années. Puis je restais capitaine des cheerleaders, c'était une pierre de coup pour gérer encore mieux mon rôle. Même si je dois l'avouer que là toute suite, dans le plâtre, je ne sais pas faire grand chose, hormis choisir des chansons et donner mes idées à Constance. Comme disait mon grand père, tant que tu respires, c'est que tu vies alors profite avant de réaliser que la fin est arrivée. C'est une phrase qui m'a beaucoup aidé et qui ne va pas cesser de raisonner en moi. Une manière également de lui prouver qu'à travers moi, il demeure un peu de lui. Compliqué la vie mais on ne nous a jamais dis que c'était chose facile, qu'il suffirait de respirer et que le tour était joué. Je posais sans calculer mon attention sur le jeune homme, le sentant proche de moi, j'étais à la fois rassurée et à la fois apaisée. Il était en quelque sorte ma chance, ce soir. « Le héros de ma nuit. Celui qui ne m'a pas laissé faiblir contre le sol de la confrérie. Je pense que je ne pouvais pas faire mieux pour attirer l'attention. » Je souriais une nouvelle fois en toute simplicité. Je sentais même un petite douleur au coin des lèvres, comme si cela faisait une décennie que je n'avais plus exprimée cette émotion. Je ne sais quelle magie, il utilisait mais j'arrivais à parler de cette soirée. De cet accident qui a tellement changé de choses en moi. Je n'arrive plus à me suivre et je me laisse porter au gré de mes émotions au risque de m'y perdre. J'en ai parfaitement conscience mais je ne peux pas me retenir clouée au sol, la tête sans cesse sur les épaules. Des fois, j'ai envie d'y croire. Penser que cet accident n'est pas la pire chose qui me soit arrivé cette année. J'ai envie de me dire que ça va m'endurcir et que je vais m'en sortir plus vite que je ne pourrais le souhaiter. Sauf que la plus part du temps, j'étais renfermée dans ma chambre à être de mauvaise humeur et à pleurer. Je me cachais dans le noir pour que personne ne puisse voir les marques autour de mes yeux. Je ne parlais plus pour qu'on ne puisse pas mesurer la grandeur de ma douleur. Je devenais parfois irritable et très vite insoutenable. Je faisais ma rebelle et puis ma blessée. J'étais complétement perdue. Néanmoins, à cet instant précis, j'étais sûr de savoir qui j'étais..

    « Je peux comprendre même si ce n'est pas dans les mêmes conditions, ça va faire un sacré temps que je n'ai plus de contact avec mes parents. Mais de mon côté, c'était un choix. On s'attache vite à cette maison et à ces personnes, c'est dur à y croire quand on débarque comme ça.. » Jamais je n'aurais cru que je serais autant attaché à beaucoup de personnes chez les iotas. Maintenant, j'ai du mal à m'imaginer sans eux. Cette année j'avais fais le choix de prendre mon chez moi, de sortir un peu d'ici pour continuer mon bout de chemin. Je ne sais pas comment ça va se passer car pour le moment Constance m'avait convaincue de rester ici, disant qu'il y aurait toujours quelqu'un s'il m'arrivait un truc comme ce soir. Mais au fond, je redoutais ce jour où je ferais mes caisses et que je n'aurais plus Maxime comme incroyable coloc'. Je le devais, c'était pour moi une autre étape dans ma vie. Je ne pouvais pas rester éternellement ici. Je ne pouvais pas stagner. Malgré le fait de trainer un plâtre n'est pas la chose que j'aurais imaginé, ça reste tout de même un poids à sa façon et le jeune homme en face de moi semblait comprendre. « Je n'ai pas l'habitude de me reposer sur les personnes qui m'entourent alors je me serais mal imaginée avec cet objet en main. Même si jouer à la tigresse est dans mes cordes, j'y joue à ma façon et ce n'est pas celle là » ajoutais - je sur le ton de l'humour. Je venais de me rendre compte qu'il s'était confié, qu'il m'avait parlé. En quelques mots, je savais qu'il avait été amoureux et que cela ne s'était pas fini comme il l'aurait souhaité. J'ai compris qu'il n'avait plus de facile et que je devais paraitre complétement égoïste avec ce que je venais de rajouter. Pour moi, c'était un choix de ne plus voir mes géniteurs alors que lui, c'était le destin qui avait décidé de lui retirer. Il avait retrouvé chez les iotas des choses qu'il n'aurait pas osé imaginé. Il se mettait à l'aise en me faisant sourire et en laissant divaguer ses plus profondes pensées. J'adorais notre discussion, cet échange. C'était simplement ce qu'il me fallait, ce dont j'avais besoin pour me sentir être une autre et ne pas être la fille qui a été victime d'un accident cet été. On était de plus en plus proche. Je laissais balader mes mains. Une sur la sienne et de temps en temps, je ne prenais pas attention que je venais de poser une autre sur sa cuisse. Tout en discutant, j'agissais naturellement et je me disais qu'il n'était pas aussi bien qu'il le laissait paraitre. Aux premiers abords, on aurait pu le penser complétement normal, venant faire un tour ici, histoire de voir s'il n'y avait pas de quoi se divertir. Alors qu'au final, je me rendais compte qu'il était aussi perdu que moi et qu'un peu de compagnie ne pouvait lui être bénéfique. On se retrouvait alors pour le meilleur car le pire, on en avait déjà assez supporté pour un sacré bout de temps. Il semblait me comprendre, c'était une chose que j'apprécie s'il était sincère. Cependant, je ne lui avais pas encore parlé que c'était la première fois que j'étais comme ça et que Joshua n'avait eu que droit à mon côté sombre et à ma mauvaise humeur. Limite, je l'avais mis dehors. Au fond de moi, je ne pouvais pas supporter le fait qu'il me voit dans cet état, qu'il se doute que je n'étais pas une battante mais une faible avec cette épreuve et je ne voulais absolument pas qu'il se sente toujours responsable de tout cela. Sa dernière phrase me prouvait encore plus que nous partageons les mêmes idées, la même façon de voir certaines choses mais surtout la vie. « mon poste de capitaine me manque mais comme tu l'as compris, je n'ai pas vraiment le choix. En ce qui concerne Joshua, faut avouer que je suis la fautive. Tu es un privilégié de me voir de cette façon. D'habitude, je tire la tête ou je déprime comme une moins que rien. Je suis là et je lui réponds sèchement. J'ai du mal à accepter le fait qu'il me voit comme une faible. Je ne veux pas être cette femme. Je souhaite montrer ma force et non ma faiblesse. J'ai du mal à me voir à travers son regard, j'ai peur qu'il ne retrouve plus la femme dont il est tombé amoureux.. ce n'est pas facile à expliquer. » Au fur et à mesure que notre discussion continuait, sa personne s'avançait près de la mienne. Sans que je le vois arriver, je sentis la chaleur de ses lèvres venir se poser sur les miennes. J'avais fermé et je dois l'avouer savourer ce simple échange. Je ne réalisais pas. Nous étions dans notre bulle et elle me semblait si loin de ce canapé que je ne réalisais pas. Il s'éloigna, se détacha de moi l'instant de quelques secondes et de quelques millimètres que je m'étais à mon tour avancée. Je déposais ma main dans son cou pour me rapprocher de lui, l'amener jusqu'à moi toute en douceur. Le baiser était plus long, plus tendre et si plaisant que je laissais glisser ma main le long de son visage pour m'en détacher. Au moment où je commençais à réaliser, je me décollais de lui.. Je reculais et ouvris les yeux à nouveau. Prononçant ces quelques mots, à voix à peine audible.. « Je n'aurais pas dû.. Je suis désolé, je ne sais pas ce qu'il m'a pris » Je détournais le regard comme si je m'étais prise au propre piège, réalisant doucement que j'en avais eu simplement envie et que j'avais outre passé les barrières qu'on se fixait lorsque l'on était déjà en couple.
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MessageSujet: Re: I thought I could fly, so why did I drown ? I thought I could fly, so why did I drown ? EmptyJeu 20 Oct - 3:08

    I thought I could fly, so why did I drown ? Tumblr_lps4c0bfoP1qc4fpqo1_500
    Gregory Lemarchal & Lucie Silvas•••MEME SI ... ne jamais devoir choisir, avoir raison ou tort ! Au dela de mes faiblesses, j'ai la force d'y croire encore. Même si l'amour s'enfuit, j'en inventerai les couleurs. S'il est trop tard, pour revenir, je remonterai les heures ! There's no way... you're changing, cause some things will just never be mine... you're not in love this time, it's alright


    Attirer mon attention ? Ce n'était pas ce qu'elle avait dit explicitement mais il en ressortait exactement la même chose pour moi. Je souriais légèrement un peu décontenancé tout en me laissant bercer par sa douce voix qui me rassurait dans ce contexte un peu confiné et obscur. Assis face à elle il me semblait que je la connaissais mieux que quiconque, un seul instant avait suffit pour que j'en vienne à la conclusion que la jolie blonde était certainement aussi seule et perdue que moi et désormais, nous étions en plein conciliabule sur celui qui avait la vie la plus merdique des deux ! Eh bien on dirait que nous étions sur un pied d'égalité car des deux côtés il semblait que la vie avait l'air d'une belle grosse merde elle-même trônant sur un beau tas de fumier ! Pour vous résumer la situation en un mot elle "suck" comme on dit chez nous.
    J'avais bien l'impression qu'Aislynn avait autant besoin d'être consolée que moi et tandis que nous étions là à nous toucher comme si nous étions amis depuis 10 ans, je sentais comme un espèce de fluide passer entre nous, vous savez, un espèce de lien invisible qui vous brûle à l'intérieur tant l'émotion vous submerge. C'était bizarre de ressentir cela à nouveau étant donné que la dernière fois que je m'étais senti aussi bien avec une fille, elle était morte presque dans mes bras et cela me brisait encore le coeur rien que d'y penser. Je n'avais jamais été le genre de mec émotif et démonstratif sur ses sentiments, mais une sensibilité que je ne pouvais contrôler était venu s'emparer de moi depuis la mort de mes parents, sensibilité contre laquelle je ne pouvais absolument rien si ce n'est m'incliner devant elle et subir, subir cet afflux soudain qui parvenait à mon coeur et traversait tout mon coeur pour revenir à mon cerveau tirant la sonnette d'alarme d'une mécanique bien huilée qui ferait bientôt couler des larmes... Heureusement, j'avais appris à contrôler cela et désormais lorsque je sentais que j'allais faiblir, je repensais au fait que je n'étais plus un enfant, il était grand temps de grandir pour moi et surtout grand temps que je m'en rende compte.

    tu ne trouves pas que ça fais un peu de moi un preux chevalier qui vient sauver la demoiselle en détresse ? Je suis un peu un hercule ou un Lancelot des temps modernes en fait ! je fis mine de prendre une posture imposante, laissant ressortir mes pectoraux juste pour voir apparaître un sourire sur son visage d'ange.

    Ce que nous nous disions était personnel et pourtant nous en parlions comme si nous disions que la veille il avait plu à torrent ! Nous étions complètement désinhibés et je me demandais même jusqu'où irait cette conversation car moi, la personne la moins ouverte du monde encore pire qu'une moule accrochée à son rocher, je me retrouvais à sortir des phrases qui dépassaient même ma pensée, je ne réfléchissais pas, je me sentais tellement en confiance avec elle que la notion même de secret et de pondération ne faisait plus partie de mon vocabulaire. J'avais tout de même un petit pincement au coeur en me disant que toutes mes relations dans le fond avaient échoué et j'en étais réduit à me lamenter dans le noir à la manière d'une fille qu'on vient de lâcher après le bal pour une autre plus belle ! Je me sentais quelque peu pitoyable mais Aislynn avait l'air de me comprendre, elle partageait ce que je ressentais et me serrait la main de plus en plus au fur et à mesure que nos esprits se rencontraient autant que nos corps.

    J'avoue qu'en arrivant ici je ne m'attendais pas à connaître des gens aussi géniaux mais bon, il ne faut pas avoir d'a priori dans la vie, le mieux c'est de se faire sa propre opinion sur les gens et qui sait ? Ils pourraient nous surprendre je la regardais avec un regard presque profond qui donnait tout un sens caché à la phrase que je venais de dire. Ouh tu m’intéresse là moi aussi je sais me montrer bestial quand il faut mais je ne crois pas qu'une démonstration ici jouera en ma faveur pour un come back chez les iotas je riais légèrement tandis que je buvais d'une traite le reste de mon verre.

    Apparemment vu comme elle me parlait de sa relation avec Joshua qui était son petit ami actuel, il y avait de l'eau dans le gaz ! Je comprenais tout à fait que parfois lorsqu'il nous arrive un accident ou un drame dans la vie on avait juste envie de repousser toute personne qui voudrait nous aider, cela dit peut-être que la jeune femme s'était perdue dès le départ en croyant à une relation qui n'était pas faîtes pour durer au final ? Je savais pourtant que le couple était amoureux et heureux depuis longtemps maintenant mais je me retrouvais dans une situation telle que j'avais juste envie que ce mec sorte du tableau pour pouvoir me retrouver seul à seul, en tête à tête avec Aislynn, cette fille surprenante et canon que je venais à peine de rencontrer mais que je sentais déja plus proche de moi qu'aucune autre fille n'avait pu l'être ! Je les avais aimé certes mais personne n'avait vécu ce que moi j'avais traversé et cela pouvait être un handicap à une relation saine qui fonctionne. Aislynn quant à elle n'avait plus de relation avec ses parents, une relation avec son copain qui foirait et une solitude trop grande pour ne pas être partagée avec quelqu'un ! Allo ? Cela ne vous rappelle pas quelqu'un ? Oui oui je parle bien sur moi, Ethan Daniels, grand coureur de jupon passé maître dans l'art de la niaiserie en tout genre avant de revenir à ses premières amours, les femmes, l'argent et le sexe à outrance que je pratiquais sans vergogne ne me souciant plus de savoir si telle ou telle était celle qui pourrait me donner des enfants, rendre mes parents fiers de moi... aujourd'hui tout ce que je voulais c'était m'amuser et ne plus me prendre la tête mais voila soudain que cette fille, ce petit bout de femme arrivait dans ma vie et me déstabilisait à nouveau !

    Je vois ce que tu veux dire, en général on ne veut pas être vu comme un poids pour les autres alors on préfère s'éloigner, mais ce n'est pas la bonne solution car au final tout le monde souffre en silence et on prend le goût du sacrifice ce qui amène irrévocablement à une rupture qu'elle soit amicale ou amoureuse... malheureusement tu n'es pas la première à qui cela arrive et certainement pas la dernière ! Mais... sache que moi je te vois telle que tu es, une fille forte, belle et determinée qui n'a pas peur de défendre son avis, de parler et d'être sincère avec un mec qu'elle connaît basiquement depuis... presque une heure je regardais ma montre m’apercevant que le temps était passé à une vitesse folle.

    Sans plus réfléchir notre étreinte s'était affirmée, nos gestes également et sans crier gare nous en étions venus à un baiser passionné échangé, c'était tout ce qu'il y a de plus pur et d'innocent. Un baiser comme on les aime qui vous rappelle ceux qui vous mettez en émoi à l'âge le plus tendre. Je la regardais un moment avant de m'apercevoir qu'à son tour, elle avait passé sa main derrière ma nuque pour venir m'embrasser plus passionnément cette fois, la fougue qu'on sentait dans son assaut effreiné me donna le feu vert pour passer au cap supérieur et descendre ma main doucement tout le long de son dos jusqu'à attendre le haut de ses fesses que j'imaginais parfaites par la pratique du sport intensif. C'est pas grave, chuut ne pense plus à rien, laisse toi bercer, laisse faire les évènements un peu et si nous lâchions prise un peu ? Je crois que nous l'avons mérité nous aussi.

    Je la pris dans mes bras pour pouvoir l'emmener là haut, la ramener à sa chambre si on peut dire ! Je la laissais me guider à travers le dédale de couloir du pavillon que j'avais sillonné des centaines de fois sans jamais savoir où elle habitait exactement. Une fois sur le lieu recherché, j'ouvrais la porte pour y entrer avant de la repoussé d'un simple coup d'épaule. Je vins déposer la jeune femme sur son lit où elle serait sans doute plus à l'aise que sur le canapé du salon. Je m'asseyais près d'elle prêt à la laisser tranquille je ne voulais pas aller trop loin si elle ne le voulait pas après tout j'étais celui qui n'avait rien à perdre ici, elle, pouvait décider de rester la jeune fille sage et fidèle ou alors simplement se laisser aller dans mes bras experts le temps d'une nuit de folie qui pourrait nous faire du bien à tous les deux. Je ne voulais rien forcer et pourtant ma bouche était irrésistiblement attirée par la sienne et j'avais du mal à dire non à l'appel de mes hormones en ébullition qui me sommaient de sauter sur l'occasion

    Eh bien... on fait quoi... maintenant ? je disais cela tout en rapprochant peut à peu ma bouche de la sienne inconsciemment. Je la regardais dans les yeux, allait-elle me céder ? Pourquoi reculer maintenant alors que la tentation est si grande et que le péché est si bon ? La meilleure façon de résister à la tentation est d'y céder nous disait Oscar Wilde après tout !
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: I thought I could fly, so why did I drown ? I thought I could fly, so why did I drown ? EmptyDim 23 Oct - 11:53



I dream of paradise
When she was just a girl, she expected the world. But it flew away from her reach, and bullets catch in her teeth. Life goes on, it gets so heavy. The wheel breaks the butterfly. Every tear, a waterfall. In the night, the stormy night, she closed her eyes. In the night,the stormy night..

    J'étais assise et plus rien ne comptait, hormis cette conversation. Pour moi, c'était juste une vraie bouffée d'air frais. Je discutais avec Ethan et j'avais cette étrange impression que nous n'étions pas de véritables inconnus. Bien au contraire, lorsque je plongeais mon regard dans le sien, je me trouvais facilement une place. Comme si nos chemins s'étaient déjà croisés par le passé, comme si dans une autre vie, nous avions déjà eu la chance de se côtoyer. Le jeune homme avec qui je prenais du plaisir à parler, arrivait à me captiver, me faisant même oublier le plâtre qui se tenait sur ma jambe. Je ne me rappelais même plus de quand datait la dernière fois que j'avais été comme ça. La vie n'est pas facile tous les jours. Nous devions en avoir vu déjà assez pour se retrouver l'un chez l'autre. Ethan en avait vu défiler des vilaines choses. Il avait connu l'amour et avait du agir pour ne pas s'y perdre. Aujourd'hui, il n'était plus l'homme qu'il avait été. Comme moi, on peut dire que les épreuves de la vie nous ont changé. Elles n'ont pas eu raison de nous mais elles ont su nous affaiblir, nous rendre plus vulnérable et j'en passe bien des choses. Néanmoins, l'essentiel est de voir où nous en sommes aujourd'hui. Peu importe le nombre de montagne qu'on a du franchir, de fossés à éviter, ce que l'on essaye de garder reste le meilleur. Les fous rires, le partage, les plus belles rencontres et les moments qui ont tout bouleversés dans le bon sens. Je dois l'avoué, je suis étonnée de lui parler, de lui raconter un peu de moi. Je ne le connais pas plus et pourtant à l'intérieur de moi, je suis comme charmée. Comme si je venais de trouver un reflet de ce que je vivais. Notre humeur et notre solitude avait su trouver leur place dans cette discussion. Le regard qu'il m'accordait me désorientait. Il avait cet air à la fois sûr de lui mais également perdu par lui - même. Parfois, le soucis peut venir de nous et en même temps nous pouvons avoir la casquette de résolution. Il faut juste savoir les assembler. S'y retrouver avant de se jeter à corps perdu dans le futur, au risque de s'y perdre pour un sacré bout de temps. Sauf que là, on ne semblait plus perdu du tout. Pour une fois, je ne passais pas ma soirée enfermée dans ma chambre à compter les étoiles qui brillaient dans le ciel durant la nuit. J'évitais mes proches pour éviter qu'ils se doutent de ma détresse. Quand j'avais le moindre contact avec eux, je leur disais simplement que ça allait, que tout roulait et que je souriais. Même si tout ne tournait pas rond en moi, je faisais comme si. Je jouais ce rôle qui était mien depuis deux mois. Alors que tout d'un coup, je laissais tomber le masque, je me retrouvais à travers cette conversation. « un spiderman. Trop sexy, le gars avec son collant. Le seul, d'ailleurs. A moins que tu en essayes un pour moi. » ajoutais - je sourire au bout des lèvres. Je l'imaginais déjà se jouer de moi avec un collant coller aux fesses. La vision était assez amusante et c'était peut être aussi de voir plus précisément la musculature du jeune iota. C'est la suite de ses propos que je pris directement pour moi, lorsqu'il évoquait le fait qu'il fallait se faire sa propre opinion des personnes avant de les juger et de leur coller une étiquette comme ça, sans vraiment d'explication. Est ce qu'il m'associait au mot : surprendre ? Est ce que je l'avais surpris avec ma personnalité, ma façon de parler et mon désespoir à chaque fois que je déposais mon regard sur ce morceau de plâtre. Il savait y faire bestialement. Je pense que pour cette étape, on allait un peu attendre au risque que quelqu'un arrive et se demande ce que fait Ethan en train d'exprimer son côté sauvage sans savoir vraiment comment il pourrait s'y prendre. Et plus il parlait, plus je me retrouvais dans ces mots. Berkeley cache bien des choses. « Je suis de ton avis. L'opinion doit se faire et la plus part du temps, il repose sur les trente premières secondes qu'on a partagé avec la personne.. »

    Nous en étions arrivé à Joshua. Je lui avais que tout ne tournait plus rond et que pour la première fois dans notre relation, cela venait de moi. Limite, j'avais un peu honte et c'était une première également pour moi, de me confier sur mon couple à un parfait inconnu. Faut bien voir la réalité en face, j'avais plus proche que Ethan pour pouvoir parler de ce soucis et allez savoir pourquoi, je lui en avais parlé à lui. Je buvais chacun de ces mots. Quand il m'expliquait ce que je ressentais sans avoir la possibilité de trouver les mots juste. Il savait le faire et j'en étais juste comblée. Il semblait si bien me comprendre sans que je ressente le besoin de me justifier à chacune de mes phrases. « Je ne sais même pas où j'en suis avec moi - même alors avec les autres, comme lui, ça devient plus compliqué.. Je dois avouer que ça fait du bien d’être comprise et c'est fou comme le temps passe vite ce soir. » Alors que je finissais de prononcer ces quelques mots, une drôle de sensation m'emporta lorsqu'il déposa ses lèvres sur les miennes. Et une autre émotion qui me poussa à en reprendre quand je me raccrochais pour la seconde fois à ses lèvres. Ce n'était pas trop mais assez pour que j'en redemande.. Dans la douceur et la tendresse, on s'était rapproché et j'appréciais simplement. Comme une idiote, je ne pouvais pas contrôler mon esprit et encore moins mes paroles. Je pensais avoir brûler les étapes, ne pas avoir pensé à ce qu'il souhaitait vraiment et je m'étais complétement laissé emporter. Alors sans même que je réalise, il avait su me remettre en place sans me blesser. Il était plutôt en train de traverser la même vision que la mienne et c'était juste parfait. Enfin, je le pensais car les minutes qui suivirent, transformèrent la soirée encore plus appréciable. Sans que je ne puisse réagir, je me retrouvais dans ses bras. Je ne touchais plus le sol et je me rendais à ma chambre sans utiliser le moindre effort. Ethan prenait vraiment soin de moi ce soir. Je me demandais comment je pourrais lui rendre l'appareil. J'espère secrètement et sincèrement que j'avais en face de moi la vraie facette de sa personnalité et qu'il ne jouait pas un rôle juste pour un peu de tendresse. Nous mettions alors jusque ma chambre. Je laissais ma tête venir se perdre dans sa nuque. Ethan sentait agréablement bon. Même son parfum arrivait à me calmer, à me poser. J'étais juste bien et je pense également que c'était une première pour moi d'être amenée jusque ma chambre de cette façon. Je dois avouer que c'est aussi plaisant. Je n'avais qu'une envie, c'était de lui donner un petit bisou dans le cou. Mais allez savoir pourquoi, j'évitais d'effectuer ce que ma tête me demandait. Quand il me déposait sur le matelas. Une sacré dose d'émotion me remplit et j'en frissonne. Je le sentais se rapprocher, poser sa main sur mon visage. Il m'envoutait avec ce regard qu'il plongeait dans le mien. J'étais comme captivé par ce gars que je connaissais réellement depuis une heure. Je répondais alors à ces appels, lui donnant un doux et long baiser. De la douceur, de la sagesse et de l'envie même si au fond de moi, je le voulais. Ma tête me retenait. Il y avait toujours Joshua et je ne pouvais pas agir de la sorte. Même si j'avais déjà franchis bien des barrières qu'on s'était fixée. Je ne pouvais pas lui donner plus.. Pas maintenant, pas là et encore moins dans cette situation. Me reculant, je caressais son visage. Il semblait si attentif, si attentionné. « ça te dis de rester ici ? » En prononçant ses phrases, j’entrouvris ma couverture pour qu'il s'y glisse s'il le souhaitait. Ethan avait quelque chose de rassurant et je souhaitais encore partagé un bout de moment avec lui. Mais lorsque je tournais mon visage et que je remarquais, la photo de Joshua, je réalisais une seconde fois que je franchissais des limites, partagée entre ma tête et mon coeur. « Tu dois te demander ce que je fais, alors que je suis censé être en couple.. Tu me dois prendre pour une fille sans valeur, sans respect.. Mais je me sens tellement bien depuis que tu es là et ça faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie comme ça.. » Alors que je réalisais mes paroles, mes yeux se remplir de larmes. J'essayais de me retenir, de ne pas leur laisser la liberté de couler sur mon visage. Je ne voulais plus être faible, je ne voulais plus voir le fond. J'avais cette folle envie de changement et tout ça avait changé le temps d'une soirée, le temps de sa présence à mes côtés. Ethan avait bouleversé un sacré bout de choses en une seule soirée..
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