the great escape
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It's for you own good • PV Sterling Achille

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MessageSujet: It's for you own good • PV Sterling Achille It's for you own good • PV Sterling Achille EmptyLun 27 Juin - 22:23



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ROWING « You make me laugh, you make me cry but I want you right by my side and if you go I could die, you bring me low, you bring me high. I build you high, you break me down and that's story of our situation. You pick me hard, I let you down and that's story of our situation. My therapist told me that opposites attract, I wish that you was here with opposites attack. You love me then you hate, what's it going to be, don't wanna miss the magic that is you and me. You make me glow, you make me shine, we always fight right on time and if you go I could die, you bring me low, you bring me high. » THE SITUATIONBlack Eyed Peas




« Et celles-ci, les prenez-vous mademoiselle O'Cannel? ». Perdue dans mes songes, je relevais la tête vers mon interlocutrice, une quinquagénaire brune qui semblait au bord de la crise de nerf et qui dissimulait ses sentiments tant bien que mal. Une flopée de chaussures s'étendait à nos pieds, toutes rejetées par mon esprit insatisfait, je jouais là la cliente compliquée, incapable d'opter pour une de ses paires d'escarpins hors de prix. A chaque modèle je trouvais un défaut, et ce depuis maintenant une heure et demi. Je promenais mon regard sur la paire de Christian Dior que me présentais la vendeuse désespérée, elles étaient rouges vives avec un talon aussi haut que le mont Everest. « Non. ». Répondis-je simplement. « En faite aucune d'elles ne correspond à l'image que je veux projeter demain soir. ». Je me pinçais les lèvres, agacée et anxieuse. Demain avait lieu ma première exposition photos, un moment épique où j'exposerais exclusivement mes clichés aux yeux de tous et m'offrais ainsi en tant que victime aux journalistes acharnés, fervents de critiques. Ce petit fiasco m'était monté à la tête et je sortis de la boutique sans un regard en arrière, la mine déçue, prévoyant d'emblée une excursion chez Jimmy Choo pour la seconde partie de l'après midi. Il fallait que je fasse main basse sur la paire tant convoitée, source du courage dont j'allais avoir besoin le jour suivant. Bien que j'étais persuadée d'être la meilleure, que j'étais convaincue d'avoir un don inné pour la photographie, si bien qu'elle était une seconde nature chez moi, le doute commençait à s'installer lentement tel une saleté de maladie qui me soulevait les tripes. Seulement, je n'allais pas baisser les bras, je mettrais au point ma petite comédie, celle de la jeune femme sûre d'elle qui a déjà vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tuer, et tout ce beau monde n'y verrait que du feu.
Je longeais désormais une avenue bondée, prenant soin d'éviter les piétons maladroits tout en fixant de mes prunelles émeraudes les vitrines catégorie chaussure. Avec un peu de pot, mes pupilles se poseraient sur la trouvaille du siècle, mettant fin à mon supplice. Hélas, les créateurs ne s'étaient pas surpassés cette année et une seconde fois je fis chou blanc. Je m'enfermais donc dans une bulle de solitude, regrettant de ne pas avoir appelé Reagan à la rescousse, le temps me manquait et même si ce n'était qu'une affaire minime, le stress avait réussi l'exploit de décupler tous mes sentiments.

Tandis que je m'égarais dans des pensées de plus en plus enfouies, mes pas m'avaient guidé jusqu'à la station de tramway, Le soleil rayonnant, reflétant exactement l'opposé de mon humeur, me faisais cligner des yeux d'une fréquence anormalement élevée et je m'emparais de mes lunettes pour dissimuler ma mine renfrognée. En attendant le célèbre tramway rouge, mes pupilles balayèrent l'horizon, à la recherche d'un événement attractif, d'un mini scandale valant le coup d'oeil ou encore d'une scène de ménage pathétique et grotesque. Cependant, elles se posèrent sur une silhouette familière, sortant de la pénombre d'un bâtiment, un petit sachet où baignait de la poudre blanche furtivement glissé dans la poche de sa veste. Je le reconnus instantanément grâce à sa crinière d'un blond surnaturel, Sterling Achille. Je ne pus m'empêcher de ressentir une certaine antipathie à son égard à la vue du sachet, je considérais le gamma comme un bon ami, après un démarrage sur des chapeaux de roue, notre bonne entente n'avait échappé à personne mais en prenant nos aises l'un avec l'autre, nous nous permettions quelques remarques bien aiguisées au quotidien. Il était donc inconcevable que je le laisse rentrer bien sagement sans lui accorder un bon vieux discours moralisateur. Ce n'était pas la première fois que je le surprenais dans une telle situation et c'était d'ailleurs un événement comme celui ci qui avait dressé la toute première barrière à notre relation. Certes, je n'étais pas sa môman, mais je n'en avais que faire, je fourrais mon nez bien volontiers où il ne fallait guère et cela sans la moindre gêne. Tout ce que je voyais dans ses actes irréfléchis était une immense détresse dont je voulais le soulager, un appel au secours pour SuperRowan, je ne voulais pas rester simple spectatrice de son calvaire pour ensuite me blâmer d'avoir fermé les yeux face à la tournure dramatique des faits. Je m'élançais alors sur sa route, lui barrant le chemin d'une façon tout à fait anodine. « Tiens, bonjour Sterling. ». Déclarais-je avec un soupçon de contrariété. A la vue de la décomposition de son visage, mon jeune ami n'était pas ravi de me voir et à la surprise générale, je m'en délectais. « Alors, qu'est ce qui t'amène dans les parages? ». Hasardais-je innocemment et me rappelant par la même occasion la raison de ma petite promenade dans les rues de San Francisco. Malheureusement, je n'avais pas tout mon temps et devais mettre fin au malin plaisir que je prenais. N'y allant pas par quatre chemins, je cessais de le tarauder pour de bon. « Je t'ai vu. ». Je lui lançais un regard plein de reproche, pas plus tard que la semaine dernière, il m'avait annoncé avec exaltation que toutes ses mauvaises habitudes partaient aux oubliettes et qu'il allait devenir un tout autre homme, un Sterling plus sain, un Sterling plus lucide. Mensonge. Sûrement pour que je lui lâche un peu plus les baskets et qu'il puisse agir en toute impunité, pour l'heure, son plus gros problème ne devait pas être sa dépendance mais la petite thêta bien casse bonbon qui se prenait pour Jiminy Cricket. Je le pénétrais d'un regard perçant, et poussais un profond soupir. « Donne moi ce que tu as dans ta poche, et on n'en parle plus. ». Oui l'espoir faisait vivre, je savais qu'elle serait sa réponse à l'avance, le Sterling ne capitulerait pas, la situation dégénèrerait peut être en un combat de joute verbale mais si il en était le prix à payer, qu'il en soit ainsi. Il n'était pas encore né le petit gars qui ferait plier Rowan O'Cannel.
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MessageSujet: Re: It's for you own good • PV Sterling Achille It's for you own good • PV Sterling Achille EmptyJeu 7 Juil - 17:53

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ROWING •• DON'T PRETEND YOU CARE ABOUT THAT.


« Alors c’est bon cette fois-ci ? Tu l’as eue ou pas ? Autant le dire, mieux vaut que ta réponse soit positive, parce que tu connais ton père, et tu sais ce qui t’attends si tu ne l’as pas… » Dit d’une voix monotone ma mère, que j’avais au téléphone pour la première fois depuis au moins trois bon mois.

J’ai soupiré. J’étais plus qu’exaspéré. A chaque fois que j’avais ma mère au téléphone, c’était toujours la même chose. Toujours les mêmes questions, toujours les mêmes menaces, toujours la même rengaine. J’avais vingt deux ans, et elle me parlait encore comme si j’étais un gamin de cinq ans. Il faut dire que nous n’avions jamais été très proches ; dès qu’elle en avait eu la possibilité, elle m’avait gentiment balancé dans un pensionnat Anglais. Officiellement parce qu’elle n’avait pas le temps de s’occuper de moi (ses journées et ses soirées étant exclusivement réservées à ses copines et à mon père), mais officieusement, je savais très bien qu’elle avait attendu avec impatience que je sois en âge d’aller en pensionnat. Elle avait juste voulu se débarrasser de moi, d’une manière plutôt « douce », afin de ne pas froisser sa pauvre petite conscience de mère indigne.

Mais le temps avait passé depuis ce début d’adolescence, et les choses avaient changé. Le pensionnat s’était bien déroulé, et j’avais rencontré pas mal de gens biens. Ainsi que des moins biens, qui étaient d’ailleurs plus ou moins responsables de mon état actuel. A savoir mon « statut », comme je le disais si bien, de drogué notoire. Pas de quoi être fier, mais je ne m’en cachais pas non plus ; de toute façon, lorsqu’on fréquente les Gammas, il n’est pas étonnant d’être accro à quelque chose. C’était d’ailleurs presque une caractéristique obligatoire pour y entrer.

« Ouais, c’est bon, tu peux le rassurer. Et lui dire qu’il continue de me verser mon argent de poche, du coup. » Lâchais-je en roulant des yeux.

Argent de poche qui s’élevait à des milliers de dollars par mois, avec un supplément bonus lors de mon anniversaire. Ce qui me servait essentiellement à faire la fête, et à partir en vacances. Elle n’est pas belle la vie, franchement ? La conversation téléphonique avec ma mère ne s’éternisa pas ; je devais fêter avec dignité l’obtention de mon diplôme dès ce soir, et elle devait retourner à ses occupations de « desperate housewive ». Une petite minute plus tard, elle raccrocha, après m’avoir promis une « récompense » pour avoir obtenu mon année scolaire. Ce serait sans doute un virement de milliers de dollars ; c’était leur manière à eux de me féliciter, mais aussi de m’éloigner davantage. Tant que ce petit arrangement entre nous trois fonctionnait, tout allait bien. Et pour être vraiment honnête, je ne m’en plaignais pas. Passer les voir régulièrement, prendre de leurs nouvelles, etc… Tout ça, ce n’était pas pour moi.

J’ai balancé mon portable sur mon lit, avant de me diriger vers mon bureau. J’ai commencé à fouiner dans les moindres recoins, à la recherche d’un reste d’une quelconque drogue. Mais visiblement, j’avais mal calculé mon coup : je n’avais pas prévu assez. J’ai soupiré, me maudissant pour avoir été aussi stupide. Avec les résultats des examens, j’aurais dû anticiper les fêtes qui allaient suivre (et auxquelles je me devais de participer, bien évidemment). Sauf que je ne l’avais pas fait, et du coup, j’étais carrément à côté de la plaque.

J’ai été récupéré mon portable pour envoyer un message à la personne qui me fournissait. Je lui avais juste indiqué une heure, le lieu étant toujours le même. J’ai pris mon portefeuille, avant de quitter ma chambre. Un bus passerait devant l’université dans moins de quatre minutes ; si je me dépêchais, j’avais le temps de l’avoir.

•••

Une petite demi-heure plus tard, j’arrivais en ville. La tête baissée et le pas pressé, je me suis hâté vers mon lieu de rendez-vous. Généralement, les dealers n’aiment pas attendre. Ça tombe plutôt bien, parce que moi, je n’aime pas perdre mon temps. Avant de pousser la porte de l’immeuble, je me suis retourné, balayant la rue d’un regard perçant, m’arrêtant sur certains visages qui me paraissaient familier. Je ne souhaitais pas qu’on me voit entrer ici ; ma réputation, déjà compromise par une arrestation il y a quelques semaines, serait sérieusement détériorée si on me voyait à nouveau frayer avec mes démons.

Comme prévu, mon fournisseur était prêt. Etant un habitué de ce genre d’échange, je lui ai donné une liasse de billets sans rechigner, alors qu’il me donnait la marchandise. Du commerce, pur et simple. Certes illicite, mais bon… Je préfère fermer les yeux sur ce détail. Il hoche la tête après avoir recompté les billets, puis sort. A partir de ce moment là, je sais qu’il faut que j’attende au moins une dizaine de minutes avant de sortir. Ce n’est qu’une simple précaution d’usage, afin d’éviter que le rapport soit fait entre le dealer et moi. Ça m’a toujours semblé futile, mais je n’ai jamais fait aucune remarque : l’essentiel, c’est de se plier aux règles, et les choses se déroulent dans les meilleures conditions possibles.

Alors que mon temps touchait à sa fin, je suis sorti dans la rue, avant de glisser discrètement le sachet de poudre dans une poche intérieure de ma veste. Jusqu’à maintenant, l’opération s’était plutôt bien déroulée, et je m’en félicitais. D’ici une heure maximum, je serai rentré à l’université, et je pourrais aider les Gammas à préparer la fête de fin d’année, en l’honneur des nouveaux diplômés. La soirée allait être mémorable, c’était évident.

Mais tandis que je songeais aux bienfaits que la soirée allait m’apporter, ma rêverie fût interrompue par une tierce personne. Rowan me salua sur un ton légèrement contrarié, ce qui me fit froncer les sourcils. Habituellement, nous nous entendions plutôt bien. Enfin… Surtout quand on évitait les sujets fâcheux, et surtout quand elle avait la décence de me dispenser de ses leçons de morale à deux balles.

« Je vais, je viens. Je n’ai pas grand-chose à faire à l’université, alors je me balade. J’ai rendez-vous avec Belammée dans une petite demi-heure. » Lâchais-je sur un ton des plus banals.

Mensonge, double mensonge, triple mensonge même. Moi, le roi des menteurs, je venais de me surpasser. D’ordinaire, je suis quelqu’un de franc. D’ailleurs, si elle avait été moins sur mon dos, à toujours chercher la petite bête pour me balancer sa morale de peace and love, je lui aurais sans doute dit la vérité. Mais je voulais couper court à la discussion, et qu’elle me foute la paix. Est-ce que je me mêlais de ses petites histoires futiles de Thêta, moi ? Non. Alors qu’elle ne vienne pas mettre son nez dans des affaires qui la dépassaient complètement.

« Oui, moi aussi. Etonnant, non ? Tu me regardes, tu me vois. Félicitations, ta vue est correcte. » Dis-je, ironique.

En réalité, j’avais très bien compris son petit sous-entendu. Elle m’avait vu. Ce qui impliquait donc qu’elle savait ce que je foutais là, et qu’elle n’allait pas me lâcher les baskets de si tôt. Pas avant d’avoir obtenu ce qu’elle voulait, en tout cas.

La semaine dernière, nous avions déjà eu une rencontre similaire. Exaspéré de la savoir toujours sur mon dos, je lui avais annoncé que j’allais arrêter mes conneries. Bien sur, la Thêta naïve qu’elle était avait gobé mon histoire sans sourciller, se montrant même contente et heureuse de ce revirement de situation. Désormais, elle réalisait que mes paroles n’avaient été que du vent, que je lui avais menti sans aucun scrupule. Et son regard, à la fois déçu et accusateur, annonçait la couleur de ce qui allait suivre.

« Alors là ma chère, tu rêves. » Dis-je sur un ton déterminé. « Arrête de me fliquer comme ça, ça me gave. » Continuais-je, bien décidé à lui faire comprendre que ça ne la regardait en rien.

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MessageSujet: Re: It's for you own good • PV Sterling Achille It's for you own good • PV Sterling Achille EmptyMar 12 Juil - 10:34



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ROWING « It’s easier to run, replacing this pain with something numb. It’s so much easier to go than face all this pain here all alone. Something has been taken from deep inside of me, a secret I’ve kept locked away no one can ever see, wounds so deep they never show. They never go away like moving pictures in my head for years and years they’ve played. If I could change I would, take back the pain I would, retrace every wrong move that I made I would. If I could take all the shame to the grave I would __ »



    Le soleil de plomb me tambourinait la tête autant que les répliques sarcastiques de mon doux acolyte. Arrogant à souhait, le gamma continuait de jouer du pipeau devant ma mine exaspérée, malheureusement pour lui, je n’étais pas naïve, j’avais eu l’incroyable gentillesse de tout gober une fois, pas deux. Comprenant de fil en aiguille que j’avais tout découvert, le blondinet laissa tomber le masque et décida de jouer franc jeu sans oublier de faire preuve de son sarcasme habituel. Je lui répondis par une mimique gnangnante, exprimant mon exaspération avec bien plus de clarté que des mots. Sterling n’était pas enclin à se laisser faire, il adoptait déjà l’attitude du mec névrosé qui voulait qu’on le délaisse à son triste sort. Son ton sans réplique m’indiquait clairement qu’il en avait assez de tomber régulièrement sur ma tronche et avait une envie pressante de prendre congés. Je laissais mes iris se baladaient sur sa silhouette maigrelette, son teint terne et les deux magnifiques poches qu’il avait sous les yeux. Il avait beau dire qu’il se portait bien mais son apparence physique clamait le contraire et il était hors de question de fermer les yeux. Dans un sens, se concentrer sur les problèmes d’un ami me faisait momentanément oublier mes propres galères. « Parce que tu crois qu’enfiler le costume chiken run m’enchante ? ». Je le fixais de mes petits yeux perçant verts bouteille. Quand je commençais à m’échauffer, mon humour légendaire me trahissait en moins de deux et j’espérais que Sterling saisirait mon petit cheminement ironique. Qui dit flic, dit poulet et qui dit poulet dit Chicken Run, un des plus drôles dessins animés de tous les temps. J’avais du mal à comprendre, Sterling m’était toujours apparu comme une personne intelligente, rusée, et pourtant il refusait de faire abstraction à cette poudre magique qui l’amenait vers une autodestruction certaine. « Tu m’avais promis que tu en avais fini avec ces conneries. ». Murmurais-je avec animosité, alors qu’un couple de vieillard passait derrière nous. L’endroit gorgeait de monde et avoir une discussion comme celle-ci dans un lieu si fréquenté n’était pas chose aisée. Sans crier gare, je passais ma main droite dans sa poche à la vitesse de l’éclair, ne lui accordant même pas un petit temps de réaction. Mes doigts se refermèrent sur le petit paquet, source de tous nos ennuis, que j’extirpais sans mal tel un célèbre pickpocket qui sévissait tous les weekends pendant les soldes. « Je rêve n’est-ce pas ? ». J’affichais un air hautement supérieur, ravie que ma petite manœuvre ait porté ses fruits. « Hépépépet ! Un mouvement, un seul pas dans ma direction et je déverse tout le contenu sur le trottoir. ». Le stoppais-je en brandissant mon index. Qui aurait pu croire que je serai mère à vingt ans. Maîtresse de la situation, j’avais à présent les cartes en main et Sterling devrait se montrer un peu plus aimable à mon égard si il voulait récupérer son dû. « Et on recule, allez Sterling, recule lentement. ». Lui ordonnais-je avec un malin plaisir. A cet instant précis, je me serais moi-même détester, avec mes airs de grand manitou, je tenais le rôle de la peste en chef et laissais paraître un petit sourire victorieux. Sourire qui s’estompa net au son d’une sirène bien connue. A peine avais-je fait volteface que deux agents fendaient la foule en notre direction. Je contemplais la scène ébahie, les yeux grands ouverts, lançant un regard éloquent au gamma. « Cours ! ». Etait-ce bien la peine de l’encourager à mettre les voiles ? Pas vraiment, le Sterling semblait déjà appliquer une technique de repli. Nos efforts furent inutiles, deux enjambées plus tard et nous étions pris au piège comme des lapins, saleté de cul de sac. « Arrêtez-vous ! Les mains derrière le dos. ». J’exécutais leurs ordres sans broncher, serrant des dents et gardant les yeux rivés vers le sol. Voilà ce qui arrivait lorsque l’on se mêlait des affaires qui ne nous regardaient pas. Pour la première fois, j’avais affaire avec les forces de l’ordre, mon casier vierge allait en prendre un sacré coup et la tête de maman serait marquée par de nouvelles rides, great. Pendant que les poulets nous dirigeaient fermement vers la voiture de patrouille, mes yeux passaient en revu Sterling. J’essayais de décrypter les traits de son visage mais l’imposant policier occupé tout mon champ de vision, je ne pouvais alors que m’imaginais qu’il était habité par une haine intense, maudissant la stupide thêta qui les avait fait prendre comme des rats. Jetée avec force à l’arrière du véhicule devant les yeux des passants, la honte m’avait pris en tenaille et le pire du pire, j’étais la jolie blonde qui tenait le sachet lors de l’assaut. Nous trouvant seuls dans la voiture, le temps que ces messieurs fassent le tour et prennent place devant, je me penchais vers Sterling et captais son attention. « Je vais nous sortir de là et arrête de faire cette tête, tu as dû connaître bien pire. ». Je détachais mon regard de mon interlocuteur, prenant une profonde inspiration, je cherchais les prunelles marrons foncés du chef des opérations dans le rétroviseur. « A votre place je me montrerais un peu plus tendre, vous ne savez pas à qui vous avez affaire. ». Cette intimidation, si on pouvait l’appeler comme cela, me valut au mieux quelques éclats de rire de la part des officiers. Je fusillais du regard l’homme aux cheveux gras avant de détourner mes yeux accusateurs vers Sterling. J’avais essayé, malheureusement je n’étais pas la fille d’un sénateur mais la fille d’un richissime propriétaire de casino. TULUT…TULUT… Cerise sur le gâteau, le véhicule poussait la chansonnette. J’amenais mes cheveux blonds dorés devant mon visage, une thêta en compagnie d’un gamma dans une voiture de police, la rumeur aurait bien vite fait le tour de l’université, je devais alors préserver mon honneur.

    Après dix minutes de trajet humiliantes, nous pénétrâmes dans les entrailles du poulailler, où l’on nous conduisit dans une cellule avec deux, trois hurluberlus quand ils eurent finit de tremper nos doigts dans l’encre. A l’instant où la grille se referma, je ne pus contenir mon élan de rage plus longtemps. « Voilà où nous mène l’idiotie, on ne t’a pas encore enseigné que vendre de la drogue c’était mal ? ». Lâchais-je sur un ton des plus ironiques. J’avais qu’une envie, c’était vomir, l’odeur était infect, les détenus n’en menaient pas large et l’obscurité de la pièce ambiançait une atmosphère sinistre. « Tu t’abstiendras de magouiller à l’avenir ? ». Me revoilà partit au galop, ne lui lâchant pas la grappe, j’espérais encore un miracle.
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MessageSujet: Re: It's for you own good • PV Sterling Achille It's for you own good • PV Sterling Achille EmptyMer 3 Aoû - 1:27


It's for you own good • PV Sterling Achille Images?q=tbn:ANd9GcRxcr-xfRv_n89h0Tjh2kX5dlPyEj7xMroUexjRv6uCTbGp02qO
ROWING ; DON'T PRETEND YOU CARE ABOUT THAT.

Plus le temps passait, et plus je me demandais comment je faisais pour supporter cette Thêta de malheur. Elle était toujours là, fourrée dans mes pattes, et dans les moments les plus critiques. Ne pouvait-elle pas être, rien qu’une fois dans sa vie, comme les autres ? N’importe qui d’autre aurait pu me croiser, et aurait fait semblant de ne rien voir. Bon, sauf Belammée, mais Belammée était un cas à part.

« Ecoute moi bien, et une bonne fois pour toute, parce que j’aime pas me répéter : je ne t’ai jamais, au grand jamais, demandé de m’aider. Laisse-moi tranquille, laisse-moi vivre ma vie. Je n’ai pas besoin d’une mère Thérèsa dans mon entourage, merde ! »

Je n’avais jamais été connu pour ma patience, et une fois de plus, je venais de m’emporter. Mais connaissant Rowan, cette première fois ne risquait pas d’être la dernière. Elle avait un talent, ou plutôt un don, pour m’exaspérer. Pourtant, certaines fois, nous pouvions parfaitement nous entendre. Il suffisait juste qu’elle évite de me fliquer, ou de me parler des choses qui fâchent. Et tout allait pour le mieux.

« Il faut croire que parfois, je ne suis pas tout à fait honnête. Pour une fois dans ta vie, tu ne pourrais pas faire l’autruche ? » Demandais-je, sans grand espoir. « J’aimerai qu’on arrête de me parler à longueur de journée de mes addictions, ça me changerait. »

J’étais blasé de cette situation. Tous les jours, c’était la même rengaine, les mêmes regards. Il y avait ceux qui ne comprenaient tout simplement pas, et qui était dépassé par la situation en me voyant. Pour eux, je n’étais qu’un crétin qui foutait sa vie en l’air. Et il y en avait d’autres, qui cherchaient à comprendre, mais qui passaient leur temps à me regarder avec un air désolé. Ils avaient pitié, ils pensaient comprendre, mais ils étaient plus qu’ignorants. Et il y avait les casse-bonbons du genre de Rowan. Ceux qui me pourrissent la vie H24 dans l’espoir que ça me fera brusquement changer d’avis. Une perte de temps, bien évidemment. Sauf que là, alors que j’étais perdu dans mes pensées, elle venait de me voler un bien plus que précieux, qui allait garantir que la soirée prévue ce soir allait être bonne.

« Rowan, franchement, ça me fait pas rire. » Dis-je en tendant la main vers elle pour récupérer ce qui m’appartenait.

Je savais qu’à partir de maintenant, j’allais devoir être plus aimable avec elle, surtout si je voulais récupérer mon dû. Bon, en même temps, ce n’était pas gagné… Mais ça valait le coup d’essayer. Alors comment faire ? Visiblement, la lèche ne fonctionnait pas sur elle. La drague ? Inutile, je serai grillé en deux secondes. Soudain, j’ai eu une idée. Pas brillante, certes, mais toujours mieux que les précédentes.

« Pourquoi es-tu si négative vis-à-vis de ça ? Tu feras bien d’essayer, même rien qu’une fois, peut-être que ça te détendrait. Et qui sait ? Peut-être même que ça te plairait… » Dis-je tout bas, avant d’enchaîner : « Il y a une fête ce soir. Tu n’as qu’à passer, ça te changera les idées. »

Je me suis tu quelques secondes, lui laissant le temps de bien assimiler la proposition. J’allais enchaîner quand j’ai vu les yeux de Rowan s’écarquiller. J’ai froncé les sourcils, peu rassuré par ce brusque revirement de situation. Elle qui paraissait si sure de ses actes… Elle venait de se décomposer sous mes yeux. Et je n’ai pas tardé à comprendre pourquoi. Alors qu’elle me criait de courir, j’ai entendu les flics qui s’approchaient. Je n’ai même pas bougé ; je savais déjà que ça ne serait d’aucune utilité. Rowan tenta vaguement de s’échapper, mais elle se retrouva face à un cul-de-sac ; les flics ne tardèrent pas à lui mettre la main dessus. Prise au piège dans une ruelle minable, à cause d’une dispute à la con. Et merde, on est mal barrés, pensais-je alors que je sentais les menottes se refermer sur mes poignets.

Je n’en revenais pas de me retrouver une fois de plus dans cette maudite situation. Dernièrement, j’avais eu la désagréable impression que les événements s’étaient ligués contre moi. Deux arrestations en deux mois, j’étais en train de me surpasser, au sens propre du terme. Moi qui étais toujours parvenu à passer entre les mailles du filet… Je venais d’être rattrapé par mes actions, mes agissements, mes addictions. En fin de compte, peut-être que Belammée avait raison ; peut-être que tout finissait par se payer, un jour où l’autre. Tant pis ; comme la dernière fois, j’assumerais. Même en sachant que cette fois-ci, les conséquences risquaient d’être bien plus lourdes pour moi.

Alors que je méditais sur ces récents derniers événements, la voix sèche et dure de Rowan me ramena sur terre. J’ai froncé les sourcils, avant de lui jeter un regard noir. Qu’est-ce qu’elle venait se mêler de ce qui ne la regardait pas ? Si on se trouvait dans cette situation, c’était entièrement et uniquement sa faute. Alors si j’avais envie de faire la gueule, j’avais le droit. Et ses petits sermons à deux balles n’y changeraient rien. Ses conneries nous menaient tout droit au commissariat, et mon instinct me dit que nous allions y passer des heures. Je pouvais faire une croix sur ma petite fête prévue le soir.

« Tu me fais chier avec tes conneries, fous-moi la paix. Tu ne me connais pas, tu ne sais rien, alors évite les suppositions à deux balles, par pitié. » Lâchais-je, glacial.

Enervé le Sterling ? C’était peu dire. En réalité, je fulminais. J’ai éclaté de rire alors qu’elle tentait d’intimider les flics. C’était une réaction de petite fille gâtée, propre sur elle, qui était en train de paniquer. Pauvre biche, si j’avais eu le temps, j’aurais sans doute eu de la compassion pour elle.

« Ton petit jeu ne fonctionnera pas. Pour eux, t’es qu’une petite bourgeoise qui s’amuse avec des choses pas très légales. Par principe, ils ne t’aiment pas, parce que tu as ce qui leur manque : l’argent. N’est-ce pas messieurs ? » Ajoutais-je à l’attention des flics.

Je savais que les provoquer ne jouerait pas en ma faveur, mais après tout, je n’étais plus à ça près. Une petite dizaine de minutes plus tard, nous étions arrivés au commissariat. Les joues de Rowan étaient rouges, sans doute de honte, et elle cherchait à se cacher à l’aide de ses cheveux. J’ai haussé les épaules en la regardant, sincèrement désolé pour elle. Les flics prirent nos empreintes, avant de nous coller dans une cellule minuscule.

Alors que j’entendais les mots de Rowan, je n’ai pu m’empêcher d’écraser mon poing sur le mur. J’en avais plus que ras le bol de cette foutue rumeur, qui prétendait que j’étais un dealer.

« Franchement, tu me prends pour qui ? Qu’est-ce que j’irai m’emmerder à aller dealer, à prendre des risques à la con, alors que j’ai les moyens de les éviter ? Pour la centième fois, je ne deale pas, je ne revends pas, je consomme uniquement. Une fois que t’auras compris ça, tu pourras à nouveau venir m’adresser la parole. » Dis-je sur un ton amer.

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MessageSujet: Re: It's for you own good • PV Sterling Achille It's for you own good • PV Sterling Achille EmptyMer 17 Aoû - 21:33



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« Sterling Achille Sandlide&F. J. Rowan Adams-Reeder »
ROWING HOW TO BE DEAD Please don't go crazy, if I tell you the truth. No you don't know what happened and you never will if you don't listen to me while I talk to the wall. This blanket is freezing, it's been out in the hall where you've had me for hours untill I'm sure what I want. But darling I want the same thing that I wanted before, so sweetheart tell me what's up, I won't stop, no way. Please keep your hands down and stop raising your voice. It's hardly what I'd be doing if you gave me a choice, it's a simple suggestion, can you give me sometime? So just say yes __



    La colère monta d'un cran. Sterling venait de hausser le ton et de m'envoyer promener pour la énième fois. Fatale erreur, si il avait envie que je lui foute la paix, il aurait mieux fait de tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler. Étrangement, plus l'on me demandait, ou plutôt m'intimait de faire quelque chose et plus j'avais tendance à faire le contraire. Me donner des ordres étaient la dernière chose à faire, dorénavant j'avais plus envie de faire chier mon monde qu'autre chose. Pauvre Sterling, il ne serait pas débarrassé de moi de sitôt. « Parce que tu appelles cela une vie toi? Et c'est qui Thérésa?» lâchais-je aigrement pour le faire fulminer davantage. A la petite lueur de rage qui passa dans son regard, je compris que j'avais fait mouche. Nous avions nos jours heureux, mais celui-ci s'annonçait être la pire rencontre du siècle. Quand il s'agissait de monsieur Sterling je me rebelle et la brillante Rowan Jesse, soit la rigolade était au rendez-vous ou bien nous nous entendions comme chien et chat. Nous n'étions pas adeptes d'un entre les deux. Je le regardais silencieusement, un regard lourd ou l'on voyait s'inscrire la déception, avant de reprendre d'un ton lassé « Je regrette, ce n'est pas mon animal préféré.». Moi agaçante? Si peu. Je contemplais mon interlocuteur, intriguée par le soleil se reflétant sur ses cheveux d'un blond cendré, presque blanc, accentués par ses joues creuses et ces titanesques cernes noires. La ressemblance était tellement frappante, que je m'imaginais sur le tournage de bienvenue à zombieland, et Sterling me boufferait bien la cervelle à l'heure actuelle. Quand la comédie devient réalité. « Arrête donc tes assuétudes et on ne t'en parlera plus.». J'avais réponse à tout. On pourrait discuter des heures et des heures, j'avais le don de toujours retourner la conversation à mon avantage sans le moindre effort. J'admirais la façade d'un bâtiment avoisinant, comme pour mettre fin à ce badinage, après tout j'avais raison et il n'y avait rien à ajouter, je m'attribuais le point d'office.

    « En même temps il n'y a rien de drôle.» l'informais-je l'air hautaine. C'était moi désormais qui tenais les rênes et je comptais bien en profiter quelque peu et torturer son esprit ô grand bien déjà torturé. Je reculais d'un pas pour me dérober. « Bien tenté.» articulais-je sèchement avant de poursuivre « mais attention, je suis plutôt maladroite dans mon genre.». Il était prévenu, si il perdurait son petit manège, je balancerais la marchandise dans une bouche à égout et bye bye la petite sauterie. En fait, je comptais m'y employer un peu plus tard, je laissais durer le suspense juste pour marquer le coup et lui faire prendre conscience de ses actes. Lui démontrer par A + B à quel point il en était réduit pour une pincée de drogue, pathétique vraiment. Soudain, je faillis m'étrangler pour sûr, voyons Sterling, que me chantes-tu là. J'étranglais mon rire au fond de ma gorge et adoptais une allure séduite. Oui voilà mon petit Sterling, je te faisais chier depuis le début juste pour me procurer une invitation. Aussi dure à obtenir que celle pour le mariage princier de Kate Middleton et le prince William. « Tu crois que ça pourrait me plaire?». Je laissais la question en suspens, une expression très sérieuse dessinée sur mon visage. Au moment où il s'apprêtait à me répondre et par la même occasion à me convaincre, j'éclatais d'un rire sonore. « Tout compte fait je vais passer, tu ne m'en veux pas. J'ai d'autres chats à fouetter.» balançais-je dans un rictus mauvais. Une chose m'échappais, comment pouvait-il croire un seul instant avoir la moindre influence sur moi, je croyais rêver. Ce n'était pas demain la veille qu'il me ferait ingurgiter sa saloperie, ce garçon était vraiment prêt à tout mais à tout pour mettre main basse sur son sachet de malheur. Hélas, nous furent interrompu par les forces de l'ordre et conduis en voiture vers le célèbre commissariat de San Francisco, dans lequel je n'avais jamais eu l'honneur de mettre les pieds.

    Enfermée comme un gorille du parc zoologique dans sa cage, j'étais dépitée. A l'instant où j'avais franchit les barreaux, je me sentis sale, tout d'abord parce que ce lieu sordide n'était pas ma place et secondement, la crasse accumulée durant des années m'obstruait la vue. Pas de majordome ici, les cellules étaient mal entretenues et les bancs d'une couche de souillure écoeurante. Je poussais un profond soupir d'agacement qui se transforma en un cri de surprise à l'instant où mes prunelles captèrent un Sterling enragé, écrasant son poing contre le mur en béton. Avait-il perdu l'esprit? A l'évidence oui, depuis qu'il avait décidé d'entrer dans son petit entrepôt cette après-midi. Je l'observais silencieusement, les mains dans les poches, l'esprit tranquille, de mes prunelles blasées au possible. Écoutant d'une oreille distraite son explication acharnée. « C'est ce qui fait toute la différence.» ironisais-je d'un air marqué par l'indifférence. Je plongeais mes pupilles moqueuses dans les siennes, qu'il était drôle monsieur Sandlide. Niveau maternelle, il s'était renfermé sur lui-même avec la ferme intention de ne plus m'adresser la parole. Je le martyrisais autant que cela. « Arrête ton petit numéro, on n'a pas six ans... En plus tu es une vraie pipelette Ster', on ne tiendra pas une minute avant que tu reviennes à la charge et me livre ton doux bavardage habituel. Comme le temps me semble déjà long...» déclarais-je en étalant ma veste sur le banc avant de m'y allongeais. Je croisais les jambes en l'air, mes talons aiguilles brillant à la faible lueur du néon. « Ne le prends pas mal, ce n'est pas que ta compagnie me fatigue mais presque... Ô excuse moi, tu voulais une petite place? Quelle dommage qu'il n'y en ait plus.». Je lui accordais un sourire mauvais, ma petite vengeance personnelle. Grâce à lui, j'allais passer des heures en garde à vue au lieu de me préparer au vernissage de ce soir. Mais d'ailleurs, y serais-je à ce vernissage?? « Fais chier!» hurlais-je haut et fort, tapant avec force du talon, produisant un petit poc sonore. Cependant, pas suffisamment fort pour casser ma chaussure, fort heureusement. Ce phénomène malencontreux n'aurait eu d'autre effet que décupler ma rage. J'avais travaillé si dur pour produire de tels clichés, et malheureusement, je ne ferais même pas acte de présence à ma propre exposition, n'était-ce pas un comble. Je maudis le gamma intérieurement. Il allait en payer les frais, capitonné avec moi, il ne pourrait aller nul part. Il était prit au piège, fait comme un rat. Si je n'avais pas été de bonne compagnie jusqu'alors, cela en était fichtrement rien à côté de ce qui allait suivre. Certains me connaissaient pour mon mauvais caractère, certes, ils n'étaient pas nombreux parce que je préférais faire bonne figure en société, mais Sterling allait avoir le privilège de devenir l'un d'entre eux. J'avais toujours pensé qu'il n'y avait pas uniquement des avantages à acquérir le statut de VIP, ces very important person, privilégiées, en voyaient de toutes les couleurs. Je tournais la tête vers mon fléau, le gratifiant d'un regard aussi noir que l'ébène, les traits crispés par la frustration. Pas uniquement des avantages.
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MessageSujet: Re: It's for you own good • PV Sterling Achille It's for you own good • PV Sterling Achille EmptyMar 23 Aoû - 0:01


Il y avait deux choses qui m’agaçaient tout particulièrement dans la vie : qu’on cherche à me mettre des bâtons dans les rues, et qu’on veuille absolument me dicter ma conduite. Mes parents avaient souvent essayé : « fais pas si, fais pas ça, et écoute moi ». Résultat, à l’âge de quatorze ans, mes parents, excédés par mes excès en tout genre, avaient décidé de m’envoyer en pensionnat en Angleterre. En faisant ça, mes parents avaient espéré que je sois remis dans le droit chemin, et que je calme mes excès. Force est de constater qu’ils n’avaient vraiment pas pris la bonne décision. Là-bas, les choses s’étaient largement empirées, et avaient atteint un point de non retour.

« Ma vie ne te regarde pas ! » M’exclamais-je, plus qu’exaspéré. « Tu ne me connais pas, tu ne sais pas qui je suis, et c’est donc pour cette excellente raison que tu ne devrais pas te mêler de mes affaires ! » Lâchais-je en levant les yeux au ciel.

Mais si j’étais déterminé à ne pas laisser Rowan se mêler de ma vie, elle, était déterminée à faire exactement à faire le contraire. Plus je la repoussais, plus elle s’accrochait. Rowan était apparemment le genre de sangsue tenace, celle avec qui il fallait ruser pour s’en débarrasser. Evidemment, tout aurait été plus simple si la blonde en face de moi avait été de condition modeste ; il aurait suffit que je lui fasse un chèque, et l’affaire aurait été classée. Malheureusement pour moi, son père était directeur de Casino ; alors pour la soudoyer… Je pouvais repasser.

« Ma pauvre, tu es encore plus blonde que tu en as l’air. Je te plains, ce doit être affligeant d’être conne. » Murmurais-je avec un air narquois. Puisqu’elle voulait la guerre, elle allait l’avoir. Et je n’allais certainement pas mâcher mes mots avec cette fille, qui passait son temps à me mettre des bâtons dans les roues. « Tous les moments où tu passes ton temps à me gaver, tu ferais bien de les passer à apprendre des choses, histoire de te donner un minimum de culture. »

Vas-y Sterling, enfonce le clou. Puisque rien ne fonctionnait avec elle, tant pis. J’allais être désagréable au possible, hautain et vulgaire s’il le fallait. J’étais prêt à tout pour me débarrasser de cette foutue garce, qui jusqu’à maintenant, n’avait réussi qu’à semer un bordel monstre dans ma vie. A croire que la sienne devait être ennuyeuse à mourir.

Seulement, Rowan n’y m’était pas du sien. Toute personne normalement constituée aurait dû dégager, indignée après le ton froid et tranchant que j’avais pris pour parler. Il y a des jours sans ; il faut croire que c’était le cas pour moi aujourd’hui. Entre Rowan et moi, c’était quitte ou double ; soit nous nous entendions à merveille (enfin, dans les limites du raisonnable, bien évidemment), soit nous passions notre temps à nous mettre des bâtons dans les rues, histoire d’agacer l’autre le plus possible.

« Ah oui, vraiment ? » Demandais-je alors que Rowan me disait que l’autruche n’était pas son animal préféré. « Dommage que ce ne soit pas la taupe ; si tu avais été aveugle, j’aurais eu l’immense chance de t’éviter. »

Mais la blonde dépassa carrément les bornes lorsqu’elle me parvint, habillement, à me dérober ce que j’étais venu chercher. A savoir un sachet, qui contenait une fine poudre blanche. Deux schémas s’offraient à moi : le premier, je laissais Rowan repartir avec ma poudre, et elle me foutait la paix. Mais c’était une option trop facile à mon goût. J’ai donc préféré tenter (en vain, mais ça je ne le savais pas encore), de récupérer ce qui m’appartenait.

« Alors ça, tu vois, je n’étais pas au courant. » Ironisais-je alors qu’elle me disait qu’il n’y avait rien de drôle dans cette situation. Non, effectivement : c’était même franchement pathétique. « N’essaye même pas. » Lâchais-je, glacial, alors qu’elle me faisait comprendre qu’elle pourrait très bien renverser mon sachet au sol, et réduire à néant mon espoir de récupérer mon dû. « Si tu le fais Rowan, je te jure que tu le regretteras. Et je te promets que ce ne sont pas des paroles en l’air. »

Je n’ai même pas tenté de l’intimider avec un air menaçant, ou un ton de voix glacial. Pas besoin, j’étais un peu près sur que Rowan savait que j’étais quelqu’un de parole. De plus, et malheureusement pour elle, j’étais quelqu’un de franchement rancunier, et je ne pardonnais pas facilement. Sauf qu’il n’était jamais très bon de venir titiller Sterling Achille Sandlide, pour la simple et bonne raison que les représailles étaient souvent perfides et démultipliées.

Dans une ultime tentative (désespérée, je l’avouais), de la convaincre de me rendre mon bien si précieux, j’ai tenté de la convaincre de tenter l’expérience. Après tout, c’était facile de critiquer mes goûts, quand on ne savait pas ce que ça donnait. Evidemment, je n’avais pas grand espoir, et je savais que l’issue risquait d’être négative. Mais comme on le dit si bien, qui ne tente rien n’a rien.

« Tant mieux ! » M’exclamais-je, agacé. « Ça t’évitera de me pourrir ma soirée ! » Lâchais-je en levant les yeux au ciel.

Cependant, ce que je ne savais encore pas, c’était que ma soirée était déjà foutue, grillée à cause des frasques abusives de Rowan.

•••

Ai-je déjà dit à quel point je détestais l’espace confiné d’une cellule de prison ? Il n’y avait pas d’endroit plus sordide, plus délabré et plus sale que celui-ci. Néanmoins, dans mon malheur, je me consolais en me disant que s’il y avait bien une personne qui détestait plus cet endroit que moi, c’était Rowan. Elle semblait dépitée, dégoûtée de se retrouver confinée dans une cellule pleine de crasse. Intérieurement, je jubilais de la voir ainsi, capturée et enfermée tel un vulgaire singe. Puisqu’elle n’aimait pas les autruches, autant changer d’animal, non ?

Le petit cri de surprise qu’elle poussa lorsqu’elle vit mon poing s’écraser sur le mur me fit tressaillir. S’il y avait bien un moment dans lequel j’avais besoin de silence pour réfléchir, c’était maintenant. Mais non, cette garce blonde venait encore me perturber. Déjà que j’étais là par sa faute, elle osait encore se manifester pour me pousser dans mes retranchements. Si pour le moment, je parvenais à me contenir et à me maîtriser, les choses risquaient de vite se dégrader. Un homicide volontaire était plus qu’envisageable dans les heures à venir.

« C’est toute comme, sale gamine. » Crachais-je en me détournant d’elle, alors qu’elle me disait qu’on n’avait plus six ans. « Tu m’exaspères à un point, tu n’imagines même pas. Et puis si j’ai envie de me taire, je peux le faire durant des heures. Par contre, si j’ai envie de te polluer la cervelle avec mes paroles incessantes, tu sauras aussi que je suis apte à le faire aussi. »

Puisque nous étions condamnés à passer les prochaines heures ensemble, autant les entamer dans la joie et l’allégresse, n’est-ce pas ? Je l’ai regardée étaler sa veste, puis s’allonger dessus. J’ai eu un petit rire narquois.

« Oh mais dis-moi, même dans une cellule, tu ne perds pas le nord… T’as pas honte d’avoir des idées aussi lubriques ? » Demandais-je en la regardant accomplir son jeu de jambes.

Je me demandais qui de nous deux craquerait le premier. J’étais exaspéré par son comportement, mais près à lui tenir tête. J’étais persuadé qu’à ce moment là, Rowan avait les mêmes pensées que moi en tête. J’allais lui faire payer ce séjour aller-simple en prison, et elle regretterait son petit cinéma qu’elle m’avait fait sur le trottoir. De plus, rien que l’idée de savoir que son casier judiciaire allait être pollué à cause de mes addictions me mettait en joie. Parce que si au début, j’avais bien pensé à prendre pour elle (bah oui, c’est moi le drogué, pas elle), mes plans avaient rapidement changé lorsqu’elle avait mis un point d’honneur à me pourrir ma journée.

« Bah alors ma chère, tu t’ennuies déjà ? Sois patiente, généralement, on nous fait moisir ici quelques heures avant d’être interrogés. Oh, et puis estime-toi chanceuse, nous ne sommes que deux pour l’instant. » Annonçais-je d’un ton plat. « Et les prochains à débarquer seront bien moins aimables que moi, je tiens à te le préciser. A côté, je serai presque un ange. » Continuais-je, avant d’ajouter, non sans une petite pointe de sarcasme : « Allez chérie, réjouis-toi : tu vas goûter à une nouvelle expérience. »
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MessageSujet: Re: It's for you own good • PV Sterling Achille It's for you own good • PV Sterling Achille EmptyJeu 25 Aoû - 20:53



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« Sterling Achille Sandlide&F. J. Rowan Adams-Reeder »
DEAR GOD, LET THIS BE JUST A BAD NIGHTMARE Look inside, look inside your tiny mind, then look a bit harder 'cause we're so uninspired, so sick and tired of all the hatred you harbor. Do you, do you really enjoy living a life that's so hateful? 'Cause there's a hole where your soul should be. You're losing control a bit and it's really distastefulFuck you, fuck you very, very much 'cause we hate what you do and we hate your whole crew. So please don't stay in touch. __




    Pour polluer ma cervelle, Sterling s'y prenait comme un petit chef, il excellait même. La fraîcheur de la cellule s'était estompée depuis que nous avions franchit l'entrée. L'ambiance était lourde, alimentait par notre colère bouillonnante et chargée de regards sanguinaires. Je n'avais pas encore vingt et un an que je finissais dans une geôle avec la plus mauvaise de mes fréquentations. Je jetais un regard évaluateur sur les murs poudreux de ma prison avant de le reporter sur ce très cher gamma, cher à mon coeur. Je n'avais pas eu le temps de répondre à ces fadaises avant que l'on se fasse coffrés, mais la patience est mère de toutes les vertus. « Sterling, que tu peux être affligeant ! Tu crois que je suis chez les alphas pour décorer? Fais toi une raison, tu as devant toi l'une des filles les plus intelligentes du campus ! Et l'une des plus généreuse aussi... pour traîner avec un type comme toi. ». J'apportais ma main à ma bouche, baillant ouvertement, lui soulignant au passage à quel point il s'avérait d'un ennui sans limite. Méchante comme jamais on ne m'avait connu, à chaque fois que j'apercevais dans ses yeux cette petite lueur meurtrière, je me félicitais avec allégresse. Il devenait nécessaire que je laisse échapper le petit rire moqueur qui me chatouillait les lèvres. « Arrête Achille, tu vas me faire pleurer à foison. Quelle délicatesse. » lui répondis-je sur un ton traînant. Pour donner un aspect plus théâtrale à la chose, je faisais de beaux et grands cercles dans le vide à l'aide d'une de mes longues jambes fines. Face à sa remarque, je penchais ma tête dans sa direction, un sourire effronté se dessina sur mes lèvres charnues. « Dis moi, j'ai la tête d'une Sandlide pour m'envoyer en l'air dans un lieu infesté de rats dans ton genre? ». Et bing ! Cette question était bien évidement rhétorique, monsieur le rebelle en carton m'avait cherché, il avait fini par me trouver. Avant qu'il ne puisse rétorquait quoique que se soit, qu'il laisse éclater sa rage et se la joue Attila le hun j'ajoutais avec sarcasme. « Je ne vois pas de candidats potentiels.. On m'a enfermé avec un abrutit complet, just my luck ! ». Sterling découvrait un aspect de ma personnalité peu vantarde. J'avais beau être chez premiers de la classe, je ne faisais pas partit du même acabit, les règles de politesse n'étaient réservés qu'à ceux qui le méritait, Sterling n'en faisait pas partit. J'avais mon caractère bien trempé, une répartie poignante et mieux valait être que mon ami que mon ennemi. En bref, je mordais le petit con de la dernière averse qui se pensait plus malin qu'il ne l'était. La voix criarde du gamma me sortit de mes songes, pour mon plus grand plaisir, la bataille reprenait de plus belle. Comme monsieur Loyal, à peine le blondinet avait prononcé ces mots que la grille de notre réclusion grinça de façon sinistre. Une silhouette colossale se découpa dans l'embrasure de la porte en ferraille. Mon coeur loupa un battement dans ma poitrine. Le regard féroce, hercule entra dans l'arène et je m'empressais de me redresser pour ne pas lui donner de sombres idées. Doucement, je me rapprochais de Sterling tout en gardant une distance raisonnable, je ne lui avais toujours pas pardonné. Je serrais les dents et murmurais à son attention. « Sterling, je te vois pousser des ailes.». Je regardais le policier presque d'un air implorant, il n'allait tout de même pas me laisser ici toute seule avec musclor et le drogué de service. Ma vie était en jeu, qui savait ce qui pouvait se passer dans la tête d'un pareil criminel. Je le jaugeais du regard discrètement, m'attardant sur ses traits grossiers, son énorme balafre barrant son oeil et ses tatouages qui s'étalaient jusque ses ongles. La panoplie du parfait taulard, qui dit mieux ? Mais les barreaux infranchissables se refermèrent bien sur nous et cette machine de guerre ambulante. Le géant cyclope sortit un grognement et je me fis toute petite. J'aurais pu m'en accommoder, l'ignorer, éviter de croiser son regard et rester dans mon territoire délimité par une frontière imaginaire. Hélas, j'en étais incapable, une odeur pestilentielle se répandit dans la cellule et envahit mes narines douillettes. Notre codétenu s'installa sur le banc avec nonchalance, empiétant sur ma veste, veste que je ne remettrais plus. Sans réfléchir, j'assenais un coup de coude magistrale à Sterling dans les côtes qui le fit pâlir. « Tu peux aller dire à ton ami poissonnier d'aller mourir plus loin, s'il te plaît. » lui ordonnais-je dans un murmure. Dans la foulée, je fus interrompu par un nouveau grincement. Un autre gardien amenait un autre client, les yeux exorbités, les cheveux gras, il semblait fou à lier. Un frisson me parcourut l'échine. « Mademoiselle Adams-Reeder, voulez-vous bien me suivre s'il vous plaît? » Évidemment ! Je m'avançais vers l'officier, quittant cette geôle pour de bon, laissant les ratés dans leur trou à rats. Je levais la main en signe d'au revoir, un long sourire de banane décernait à Sterling. « Monsieur Sandlide, vous venez aussi. » Mon sourire s'estompa. « Vous pouvez laisser vos affaires, il se peut que vous revoyez vos nouveaux compagnons plus vite que vous ne le pensez. ». Je réprimais un frisson à l'idée de revenir à la case départ. Il était hors de question que je remette un seul talon au purgatoire.

    Deux heures que nous étions enfermés dans la cage sinistre, deux longues heures de mépris et de sarcasmes. A présent, nous longions un long couloir sombre, nous enfonçant de plus en plus dans les profondeurs du commissariat. Nous nous retrouvâmes bientôt devant une porte lisse et métallique. « C'est ici. Installez-vous. » Je pris place à côté du blond au cheveux platine sans lui accorder un regard. Deux hommes entrèrent dans la pièce à notre suite et je ne pus m'empêcher d'imaginer le scénario du bon et du mauvais flic. Le plus coriace des deux prit la parole. « Alors, auquel de vous appartient ce sachet ? ». Il nous balança le plastique sous le nez avant de me fixer dans les yeux avec insistance. A l'évidence, il pensait que nous allions nier tout en bloc, que la fille craquerait la première et qu'il pourrait enfin rentrer manger chez lui ce soir et se plaindre des petits bourgeois dans notre genre avec sa femme. Il pouvait se rassurer, je lui faciliterais grandement la tâche, pensant à sauver ma peau avant tout autre chose. « A lui. » lâchais-je d'un ton solennel glacé. Sa petite escapade de l'après-midi lui servira de leçon, quant à moi, avec un peu de chance, les policiers feraient abstraction de mon arrestation et mon casier resterait vierge. Notre interlocuteur sembla surpris de mon manque de solidarité, peut-être avait-il pensait que nous étions frère et soeur ou encore en couple. A travers son regard, nous pouvions lire une vague d'exaspération « ah ! Les riches... ». Ses iris marron basané se posèrent alors sur Sterling. Je tournais la tête vers mon camarade, le défiant de démentir. La faible lueur du plafond se refléta sur le teint blafard du gamma, je ne sus pas si cela était une illusion, mais je crus voir un sourire narquois se dessinait sur ses joues creuses.
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MessageSujet: Re: It's for you own good • PV Sterling Achille It's for you own good • PV Sterling Achille EmptyMar 13 Sep - 12:45

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