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| Hello World, I hope you're listening... ▬ Andrew | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Hello World, I hope you're listening... ▬ Andrew Lun 13 Juin - 5:17 | |
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Hutchinson Penthouse June 13th - 20.5SA Quand j'ai finalement cédé aux désidératas de mon père et m'être engagée à m'installer dans ce penthouse hors de prix, je ne me serais jamais ô grand jamais imaginée me trouver ici aujourd'hui, à déballer divers packs d'effets personnels appartenant aux êtres qui avaient débarqués dans ma vie sans intention d'en sortir, préparant à mon rythme leur installation définitive dans mon univers. Le petit ami et sa fille avaient été faire du shopping après force de conviction de ma part tentant de les persuader que la jeune demoiselle aurait besoin d'une chambre entièrement fournie et à son goût; Andrew avait fait les yeux durs en argumentant qu'il voulait rester là, mais je n'avais pas l'intention de me laisser faire. Au lieu de quoi, je lui jetais à la figure la brochure que sa fille et moi avions passé l'après-midi précédente à feuilleter en quête d'idées qui pourrait plaire à la fois à l'adolescente et à mon compte en banque. Non pas que l'homme de la famille allait se laisser entretenir bien longtemps, mais quand je dis que l'argent était véritablement là de la part de mon père mais que je m'y refusais à y toucher, il sembla un peu plus enclin à accepter mon compromis. La seule chose qui le rebutait maintenant était la perspective d'aller faire du lèche-vitrine et son regard noir ne me fit pas plus d'effet que le désir irrépressible de lui souffler un bisou avec un sourire narquois. Moi aussi je t'aime, lui dis-je sans oublier d'ajouter un clin d'oeil taquin qui ne laissait passer que le sommet de l'iceberg que formait ma satisfaction à le voir soumis à une tâche si "féminine"... Je n'étais personnellement pas disposée à rester un temps indéfini debout et j'avais encore à m'occuper de quelques petites choses ici; père et fille me firent un câlin avant de siffler pour inviter Rayna à une promenade en plein air qui lui ferait probablement le plus grand bien...
Tout ça, c'était ce matin.
A présent, en cette fin d'après-midi, je me trouvais à l'étage dans notre chambre pendant 'Lex faisait l'aller retour entre sa nouvelle chambre fraîchement équipée (bien qu'encore un peu énormément en bazar) sur le "rez-de-chaussée" et l'entrée où son père congédiait à force de remerciement les deux hommes qui n'avaient pas tardé à monter les derniers cartons de déménagement. De carton, ça avait plutôt la taille d'un réfrigérateur, même si je me doutais qu'Andrew n'allait pas jusqu'à considérer d'aller jusque là dans son idée d'emménagement. M'était avis plutôt qu'il s'agissait là des pièces ou autre supposées former la chambre que nous allions offrir à sa fille. Les hommes de l'entreprise de déménagement disparurent pour ne laisser qu'un prof de théâtre satisfait se frotter les mains à l'idée d'aller fouiller dans tout ça dans le but de s'installer dans leur nouveau "chez-soi", probablement trop fainéant (ou trop courbaturé) pour s'occuper de la chambre d'Alexis. Elle ne semblait pas s'en soucier de trop, pour l'instant, cherchant jusque là à comparer divers éléments avec un panel de couleurs pour tenter de déterminer de quel ton sera son papier peint.. Le chez soi qu'ils découvraient devrait maintenant être considéré comme un "chez nous". C'était loin de me déranger, même si ça m'effrayait toujours un peu...
Un rictus de satisfaction gracia mon visage lorsque j'entendis Andrew siffler de douleur, comme s'il avait voulu peut-être soulever quelque chose mais que son corps et ses blessures guérissant toujours s'étaient rappelés à son bon souvenir. Bien sûr, il avait fallu qu'il fasse le con. Où plutôt qu'Edward vienne se frotter à lui de manière à ce que les deux hommes se retrouvent en piteux état... à nouveau. Cette fois, Andrew n'avait pas engagé l'affrontement et si je devais rassembler les bribes d'information que j'avais récupéré des deux hommes, il semblerait même qu'il ait tenté d'ignorer Edward.. J'avais hésité pendant quelques instants à lui en vouloir, puisque dans le fond je ne pouvais pas vraiment m'attendre à ce qu'il reste entièrement passif non plus, mais cette pensée disparut bien rapidement lorsque le souvenir de sa dernière altercation me revienne en mémoire et que je déverse sur lui toute la colère et la frustration que j'avais maintenu sous silence cette première fois. Je ne sais plus exactement quelle fut sa réaction, mais il me semblait me souvenir de légers couinements à un moment où à un autre... En tout cas, dire que je lui avais passé un savon était le moins qu'on puisse dire alors, même s'il n'avait en aucun cas été le seul à qui j'ai tiré les oreilles. Edward y a eu droit également, parce que bien que ce fut légèrement flatteur de voir deux mecs se battre pour ma défense, je n'étais pas une femme qui avait tendance à fermer sa gueule et à se laisser faire et j'espérais que pour cette fois les points étaient sur les i et que les deux hommes arrêteraient de faire les cons jusqu'à s'amocher le portrait. Chacun avait à accepter la valeur qu'avait l'autre à mes yeux et s'ils ne savaient le faire seuls, je me trouvais bien déterminée à forcer le fait accompli devant eux: je restais moi. Enceinte, mais moi, et s'ils avaient tous les deux à se souvenir d'une chose c'est que je savais prendre soin de Cheyenne Hutchinson...
A ce niveau là, Andrew fit les efforts qu'il avait promis de faire et bien que me trouvant parfaitement incapable de préciser exactement ce qu'il a fait pour provoquer le changement, le ressentiment que j'avais eu il n'y a pas si longtemps s'était considérablement apaisé. Je retrouvais une certaine forme de normalité et ce sentiment seul aurait pu suffire à me faire gazouiller de plaisir. Ma grossesse retrouvait un sentiment normal d'accomplissement et j'en savourais le moindre instant en me permettant enfin d'être vraiment heureuse. Peut-être était-ce stupide, mais je voulais vraiment profiter de ce ventre qui devenait toujours plus rond alors que je préparais à accueillir deux nouvelles vies dans notre existence, plutôt que de m'inquiéter et de me demander ce que nous réservait l'avenir... Avant même que je ne m'en rende compte, je chantonnais doucement en me déplaçant d'un côté à l'autre de notre chambre, désirant avant tout ranger mon domaine pour qu'Andrew puisse venir s'y intégrer harmonieusement. J'allais et venais à mon rythme, mon pas sérieusement ralenti par l'effort, mais sans pour autant être trop gêné alors qu'il ne s'agissait que quelques mètres pour aller vers la penderie, quelques mètres pour revenir au lit, prendre un autre objet dans le carton, et voir où cela pourrait bien s'intégrer à mon univers. Le temps passait ainsi, père et fille en bas occupés à se chamailler alors qu'Andrew tentait de persuader sa fille des propriétés "super-cool, super-classe, super-héros" d'un gadget à sa fille et qu'elle refusait de manière catégorique de se faire avoir. J'ignorais s'il ne s'était passé qu'une minute ou alors qu'une heure, mais à l'instant même où le bruit de verre brisé résonna à mon oreille alors que je lâchais l'objet, je ne savais pas ce qui me semblait le plus assourdissant: le cadre photo désormais éclaté au sol ou bien le pas de course d'Andrew dans l'escalier, alerté -affolé, plutôt- par le son...
Dernière édition par Cheyenne J. Hutchinson le Mar 14 Juin - 15:48, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Hello World, I hope you're listening... ▬ Andrew Lun 13 Juin - 15:24 | |
| Le shopping, un truc de filles ça ! Autant Andrew aimait faire les magasins seul, autant il n’aimait pas ça avec les femmes, encore moins avec sa fille. Elle mettait toujours une heure à tout choisir. Lui au moins, il savait à l’avance ce qu’il voulait acheter et ça prenait donc moins de temps. Le pire était encore quand Alexis ET Martha faisaient du shopping avec lui. Alors là, avoir les deux en même temps, c’était voir sa journée passée à la vitesse d’un escargot qui avance. C’était une véritable horreur pour lui. Voilà pourquoi en temps normal il trouvait toujours des excuses. La meilleure restant qu’il avait l’inspiration pour écrire son livre. Mais aujourd’hui, Cheyenne et Alexis l’avaient prit de court. Il savait qu’il devrait les suivre, mais il n’avait pas vraiment eu le temps de trouver une bonne excuse. Alors, après avoir vu l’ironie chez sa compagne et l’excitation chez sa fille, il avait dû les suivre. Enfin plutôt la suivre. En effet Cheyenne lui avait fait comprendre qu’il devrait y aller seul. Ca c’était vil et il savait qu’il allait trainer des pieds. Evidemment sa fille lui en ferait la remarque, mais il soupira d’avance. Il avait commencé par ronchonner, mais finalement il devait avouer que voir sa fille dans cet état de bonheur, l’avait fait sourire. Ca leur avait prit une bonne partie de la matinée, mais il devait avouer que pour une fois, ça avait été. Puis, il eu le midi, avec le déjeuner et bien évidemment le début d’après-midi, où il avait été avec deux déménageurs s’occuper des meubles et autres choses à amener chez Cheyenne.
L’après-midi avait été dur pour lui. Autant les deux déménageurs étaient actifs et réactifs, autant lui sentant encore les coups de la bagarre qu’il avait eue avec Edward. Laissant les filles faire ce qu’elles voulaient, il finit par remercier les déménageurs et il se retrouva seul et souriant au rez-de-chaussée. Commençant à déballer les premiers cartons, il repensa alors à tout ce qui s’était passé depuis que Cheyenne avait été hospitalisée. Il s’en était vraiment voulu d’avoir claqué la porte et de ne pas avoir répondu au téléphone tout de suite. Il avait alors prit la décision de faire de son mieux désormais. Le fait d’emménager, avait sans doute effrayé Cheyenne, autant que lui, mais il lui avait laissé des libertés. Elle lui avait bien fait comprendre qu’il lui laisserait la liberté dont elle avait besoin et il espérait y parvenir. Il savait que vivre ensemble ne serait pas simple, parce qu’ils ne l’avaient jamais fait avant et il ne voulait pas tout faire foirer. Normalement, on sort ensemble, on apprend à se connaître, on tente de vivre ensemble et après on avise, soit on tire un trait sur une relation qui ne fonctionnera jamais, soit on accepte d’emménager chez l’autre, puis plus tard vient le mariage t les enfants ou inversement. Mais pour eux, ça n’a jamais été « conventionnel ». Ca faisait trois ans qu’ils se connaissaient, Quelques mois qu’ils avaient décidés d’avancer ensemble, le même nombre qu’elle était enceinte et seulement quelques semaines qu’ils avaient parlés d’emménager ensemble. Il n’y avait pas de mariage de penser et de prévu. Même si Andrew devait avouer que l’idée lui venait souvent à l’esprit, il savait aussi que c’était trop tôt rien que pour lui.
Le mariage, il ne l’avait jamais expérimenté et il avait toujours dit que ça n’était pas pour lui. Seulement avec Cheyenne, ils avaient déjà tellement de choses qu’il savait qu’il finirait marié avec elle. Il avait cette certitude, mais il était persuadé aussi que ça ne serait pas avant quelques années. Ils devaient d’abord s’occuper des jumeaux qui arrivaient à grands pas. Mais aujourd’hui le plus important était de s’occuper des cartons qui trainaient un peu partout. Ouvrant un nouveau carton, il se mit à sourire et montra à sa fille une chose qu’il trouvait magnifique. Entendant Alexis protester, il tentait malgré tout de lui faire entendre raison, mais tout ce qui fut entendu, fut un bruit de verre cassé. Fixant sa fille, il fronça les sourcils. Elle leva les mains pour lui montrer que ça n’était pas de sa faute. Sa première réaction fut alors de penser à Cheyenne. Il savait qu’elle s’occupait de la chambre en haut, mais ce bruit n’était pas là pour le rassurer. Il ne l’avait pas entendu depuis plusieurs minutes et il se décida à la rejoindre au plus vite. Montant quatre à quatre les escaliers, il sentit une faiblesse, mais il continua d’avancer. Il sentait encore les bleus qu’il avait, mais il luttait contre ça pour avancer et rejoindre sa compagne.
Cheyenne ?
Entrant dans la chambre, il regarda la jeune femme. S’avançant doucement, il essayait de savoir ce qui n’allait pas, quand il vit les morceaux de verre brisées au sol.
Tu t’es blessée ?
Oui c’est dangereux le verre Andrew, mais n’oublies pas, elle est grande, donc laisse lui de l’air. Il resta donc à distance, ne voulant pas être trop étouffant, au cas ou qu’elle n’ait rien. |
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| Sujet: Re: Hello World, I hope you're listening... ▬ Andrew Lun 13 Juin - 17:34 | |
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Je n'avais pas besoin de voir pour savoir qu'il se trouvait à l'entrée de ma chambre, pantelant comme un mec qui vient de courir un marathon, à moitié appuyé sur le chambranle de la porte tout en me scrutant attentivement comme si le moindre mouvement pouvait lui donner un indice quant à ce qui arrivait. Un seul coup d'oeil me laissait savoir qu'il souffrait de pouvoir me prendre dans ses bras et me pousser à m'asseoir sur le lit, le fait que je reste debout sans qu'il puisse deviner où le problème se trouvait. Je lui épargnais ce souci et me mit à avancer doucement pour aller me reposer sur le matelas, quelque peu sonnée et les pensées fusant à Mach 3. Suffisamment déboussolée pour ne pas réaliser que je marchais sur du verre brisé alors que je me baladais pieds nus depuis ce matin... Ou presque, mais ce n'étaient pas les ballerines que j'avais aux pieds qui allaient pouvoir me protéger d'une quelconque manière.
Faites confiance à Andrew pour le réaliser et s'en offusquer avant de se précipiter à mes côtés en hésitant presque s'il devait me porter pour m'éloigner des bris offensant.
Il me demandait si je m'étais blessée et quelque part derrière Lex se fit entendre pour se frustrer à son tour du désintérêt soudain que lui offrait son père. On est en haut, chérie, dis-je d'une voix chevrotante en tâchant tant bien que mal de me faire à l'idée de ce qui venait de se passer. Le docteur avait dit que ça allait arriver, tôt ou tard, mais pour la peine je me demandais bien si je ne l'avais pas rêvé. Dirigeant mon regard vers Andrew, l'envie de le faire marcher me tentait un petit peu trop pour que je ne l'ignore totalement mais je me disais que j'avais assez des fausses alertes et de lui faire subir tout ça alors qu'un rien le mettait dans tous ses états. Il semblait sur le point de parler et je m'apprêtais à le laisser déblatérer ce qu'il avait sur le coeur lorsque je le sentis à nouveau, cette fois-ci certaine que ce n'était pas un soupçon de mon imagination. Shhhh, dis-je alors qu'il entamait à peine sa phrase, n'attendant pas le silence complet pour prendre sa main de force et la déposer sur mon ventre arrondis. Cela faisait terriblement cliché, mais mon plaisir était tel que je ne pouvais m'en empêcher, surtout si l'on considérait qu'il n'y a pas deux semaines une frayeur considérable me laissait douteuse quant à la vitalité des deux petits qui se développaient. Bien entendu, à la seconde où la main d'Andrew se posa sur moi, le mouvement cessa.
Le futur père me regarda d'un air qui semblait se demander presque si je devenais folle, mais je refusais de 1) lui répondre, 2) de le faire bouger. Il n'avait qu'à attendre, j'étais persuadée que ça n'allait pas tar.... der. J'ai senti plus que vu l'expression qui changeait sur son visage et là, je sus qu'il l'avait senti aussi. Ses yeux portaient tant de questions que c'en était presque amusant. Cela le fait depuis quelques jours, maintenant, mais tu es toujours à l'université, dis-je d'un ton normal en espérant que ça ne provoque pas chez lui un désir évident de me cajoler d'autant plus. En fait, je profitait surtout des quelques secondes qu'il me restait de normalité avant de voir mon compagnon soit exploser de joie, soit littéralement en tomber sur le cul et ne pas savoir quoi dire... Je n'arrivais toujours pas à prédire ses réactions une fois que j'étais concernée, mais celle-ci promettait d'être mémorable... Quelques pas se firent entendre dans l'escalier, signe que nous ne serions bientôt plus si seuls que ça, et qu'il fallait qu'il se dépêche à réagir avant que sa fille ne le découvre en plein breakdown émotionnel apparent. Nous étions tous les deux dans notre petite bulle et nous ne voulions pas la percer de sitôt, mais quelque chose que dit la petite me fit tiquer, provoquant à nouveau chez moi le doute si j'avais ou non halluciné... Mais là n'était pas la question pour l'instant, Andrew ne semblait pas l'avoir remarqué, trop occupé à soulever doucement le top lâche que je portais pour pouvoir révéler mon ventre et avoir un contact tactile plus direct avec les soubresauts qui se faisaient ressentir de temps à autre... C'était feint, si faible que je doutais qu'il le perçoive autant que moi, mais je savais qu'il l'avait ressenti au moins une fois...
Son visage était expressif assez pour me confier tout ça...
Dernière édition par Cheyenne J. Hutchinson le Mar 14 Juin - 15:49, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Hello World, I hope you're listening... ▬ Andrew Lun 13 Juin - 18:07 | |
| Décidemment savoir Cheyenne seule dans une pièce, avec aucune possibilité pour la voir et entendre ce genre de bruit, ça n’était vraiment pas quelque chose qui laissait Andrew serein. Bien au contraire, il paniquait tout de suite. Il savait que ça n’aidait pas du tout la jeune femme, mais il n’avait jamais tout ça et il ne savait pas comment il devait réagir. Oui, elle n’était pas en sucre, mais lui ne savait pas du tout ce qu’il devait faire ou non, alors il essayait de faire au mieux. C’était pour ça qu’il s’arrêta à la porte de la chambre, pour lui demander simplement si elle était blessée ou pas. Il ne savait absolument pas ce qui se passait et il n’aimait pas du tout ça. La jeune femme ne bougeait pas, jusqu’à ce qu’elle le regarda. D’accord, elle pouvait au moins bouger la tête, c’était déjà un bon début. Puis, elle se recula pour aller vers le lit. Ah non ! S’approchant sans attendre, Andrew fit attention à ce qu’elle ne se blesse pas avec le verre. Elle n’avait rien de bien épais pour protéger ses pieds et il ne voulait pas qu’elle se coupe. Assit avec elle sur le lit, il la fixa, voulant savoir ce qui se passait. L’entendant parler à Alexis, Andrew soupira. Mais elle allait lui dire ce qui n’allait pas ou quoi ? Apparemment pas, alors même s’il savait que ça pouvait lui couter un bras ou un œil, il ouvrit la bouche pour parler, mais elle le stoppa en lui intimant de se taire et en attrapant sa main pour la poser sur son ventre. Fronçant les sourcils, Andrew ne voyait pas pourquoi elle faisait ça. Oui elle était enceinte, ça il l’avait remarqué. Il savait que son ventre avait aussi cette forme désormais et que …
Le froncement de sourcil qu’il avait se transforma en haussement de sourcil. Fixant alors le ventre de la jeune femme, comme s’il allait pouvoir y voir la main ou le pied du bébé aller jusqu’à sa main, il resta réellement con sur le moment. Ecoutant Cheyenne parler, il ne répondit rien du tout. Il était trop surprit par tout ça, qu’il ne savait même pas comment réagir. Il n’avait jamais vécu ça, c’était une première et il devait l’avouer, il était mort de trouille. De loin, il entendit la voix de sa fille, mais il ne fit pas attention à ce qu’elle disait. Soulevant le top de la jeune femme, il posa sa main bien à plat. Se mettant alors à sourire, il fixa la jeune femme et il s’approcha d’elle pour l’embrasser.
Merci.
Gardant son sourire, il fixa la jeune femme dans les yeux. Il n’avait pas besoin d’en dire plus. Le fait qu’elle le laisse sentir ce coup aussi unique soit-il était déjà beaucoup pour lui. Il lui avait déjà dit qu’il n’avait jamais vécu ça avec Alexis et le fait qu’elle le laisse faire, lui faisait énormément de bien.
« Bon papa, tu fais quoi là ? » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hello World, I hope you're listening... ▬ Andrew Mer 15 Juin - 1:58 | |
| De?? demandais-je sur le ton le plus sérieux au monde quand il me remercia. Andrew était loin d'être l'homme le plus mature du monde (la plupart du temps) ou bien encore s'amusait-il pour un rien à chaque fois qu'il remarquait quelque chose qui lui attirait le regard. Mais dans bien des cas, je parvenais toujours à le ramener au silence avec la plus étonnant des simplicités; et aujourd'hui, assise sur le rebord de notre lit, lui agenouillé presque devant moi en gardant une main sur mon ventre pour tenter de percevoir ce qui se faisait déjà plus faible, il était plus silencieux que jamais. Mon top était lâche assez sur les rebords pour lui permettre de le soulever légèrement pour frôler ma peau, mais un réflexe réclama de moi que j'aplanisse un tout petit peu le tissu, ne fut-ce que pour faire en sorte qu'il ne me déshabille pas effectivement en plein milieu du déménagement. En tant normal, j'aurais peut-être eu à attendre un peu plus longtemps avant de revoir ma collection de tops et autres t-shirts, mais le fait qu'il y en avait deux là dedans forçait un peu le rythme. Combien de fois Andrew ne m'avait-il pas trouvée devant le miroir, à geindre comme une gosse parce que je ne parvenais plus à entrer dans mon pantalon favori. Lui, ne se plaignait pas trop: en tout bon mâle qu'il était, le fait de voir la poitrine de sa copine croître doucement mais visiblement en taille n'était pas pour lui déplaire. Je me souviendrais toujours du moment où il a remercié le bébé pour donner "des seins pareils à maman"; ce coup là lui a valu un bon coup de poing dans l'épaule et un lancer adroit de coussin à la figure alors que je le foutais dehors de la pièce en riant...
Lex était maintenant dans la pièce et dans un élan de raison je lui fis savoir de faire attention aux bris de verre qui jonchaient le sol. La petite n'attendit même pas que je termine ma phrase et se déplaçait déjà sur la pointe des pieds, sautillant comme si le fait de toucher un glas pourrait signifier une catastrophe indescriptible. Le sourire que je lui offris fut aussi sincère que son attitude impatiente vis à vis de son père, qui semblait trop plongé dans ses pensées pour avoir même remarqué l'entrée de son aînée. Je pense qu'il est parti se perdre quelque part à PapaLand et a juste un tout petit peu trop de problèmes à en revenir, dis-je doucement à la jeune demoiselle, me penchant doucement en arrière pour m'appuyer contre le lit. Quelques minutes passèrent sans qu'il ne réagisse au fait que nous étions désormais deux à l'observer, moi appuyée sur le lit, Alexis avec les bras croisés et un regard qui n'avait rien à envier à l'x-ray de Superman... Andrew? demandais-je au bout d'un moment, l'arrachant à sa rêverie tactile au son d'un grommellement lointain. Son "mmmh" n'avait rien à faire lorsque je posais la main sur la joue opposée à Lex, poussant le visage du père vers sa fille pour qu'il réalise enfin qu'elle était là. Sa réaction nous fit rire toutes les deux avant que son regard ne nous fasse taire avec un toussotement.
Je laissais à Andrew le soin d'expliquer pourquoi il avait cet air absent depuis dix minutes et Lex laissa échapper un squeal d'excitation avant de se ruer sur le lit pour m'y rejoindre et voir si elle pouvait avoir droit à son tour à ce petit plaisir. Les coups étaient tellement feints que je venais à me demander si Andrew avait véritablement ressentis ça aussi longtemps qu'il semblait en avoir été victime, mais j'étais disposée à lui laisser le bénéfice du doute. Le visage de Lex, un peu gêné au début à l'idée de me toucher le ventre (ce n'est pas comme si je me baladais ventre nu devant elle tous les jours, non plus!) s'exécuta lorsque je lui fis comprendre qu'elle pouvait y aller. Son visage se crispa pendant un sacré moment, concentré pour percevoir ce que son père et moi avions ressenti et au bout d'un moment elle se tourna vers nous comme pour nous faire comprendre que nous étions deux dingues et qu'il n'y avait rien qui se passait ici... jusqu'à ce qu'elle le ressenti et manqua de tomber du lit à son tour, aussi surexcitée que son père qu'elle était. Comme Andrew, en fait, presque à l'identique. Au moins, elle, elle avait une excuse en béton pour agir comme une enfant. "Helloooo, bébés!" dit-elle contre mon abdomen, comme si elle se trouvait en liaison directe avec ses frères et/où soeurs. "Helloooo, maman!" dit-elle en se redressant avant de me faire une bise comme elle m'en faisait rarement (l'excitation, toujours, je présume). Andrew sembla un peu dépité d'être laissé sans rien, et il a peut-être un petit peu "réclamé" le câlin qu'il reçu lorsque sa fille vint l'enlacer, mais je n'en savais rien. Je restais stupéfaite des mots utilisés par l'adolescente, et Andrew s'il l'avait remarqué faisait un boulot d'enfer pour l'ignorer jusqu'à ce qu'il reçoive le câlin qui lui était dû. Je ne savais pas quoi penser, mais ensuite mon esprit me laissa sous entendre que ce n'était probablement qu'une continuité logique à ce qu'elle avait dit aux petits, et qu'elle n'y voyait aucune symbolique ultérieure... Mais avec les Holden, je ne pouvais jamais rien savoir pour sûr.
"Papa. En bas. Tout de suite.", dit-elle brusquement, sortant de la pièce et retournant au rez-de-chaussée. Je devais au moins lui accorder le fait qu'elle semblait aussi autoritaire que moi avec lui et jusqu'à un certain niveau, c'était extraordinairement plaisant à voir. Non pas que j'adorais le voir dire oui amen à tout, mais il avait cette expression carrément craquante quand il se laissait faire que je ne pouvais me retenir d'adorer ça... C'était peut-être même l'une des raisons principales pour laquelle moi, j'adorais lui mener la vie dure. Aide moi à me lever, lui demandais-je alors que lui se retrouvait déjà sur ses pieds. J'avais déjà passé assez de temps dans cette chambre et mon estomac commençait à crier famine... Je ne cherchais pas à savoir ce que lui pensait de tout ça, j'étais persuadée qu'il ne parviendrait pas à se taire bien longtemps à propos de la nomination qu'avait utilisé Lex pour me parler... En attendant... j'avais faim !!
{hj}{parler sur msn avec toi tout en préparant une réponse est terriblement dangereux, G. Je n'avais pas prévu le coup du "kick" jusqu'à ce que tu en parles xD. Maintenant, j'espère que cette rép te plaira, si pas, ne réponds pas, fais moi savoir sur msn et je changerais tout ça en conséquence } |
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| Sujet: Re: Hello World, I hope you're listening... ▬ Andrew Jeu 16 Juin - 14:11 | |
| De me laisser participer à tout ça.
Le premier merci serait sans doute de lui avoir fait une place dans sa vie, mais il n’était pas encore prêt à le dire. Le fait qu’une femme l’accepte à ses côtés, ça n’était pas quelque chose qu’il connaissait et le dire ouvertement, n’était pas quelque chose de simple pour lui. Autant dire des âneries et être gamin, il savait le faire, mais pour tout ce qui touchait e monde des adultes, il avait beaucoup plus de mal. Gardant ses mains sur le ventre de la jeune femme, qu’il avait légèrement dénudé, il essayait de voir et de ressentir un nouveau coup. Il espérait au moins en avoir un, mais rien n’y faisait. Apparemment les jumeaux étaient paresseux. Fixant tout de même le ventre de la jeune femme, il fronça légèrement les sourcils, pour tenter de faire passer un message par la pensée aux jumeaux, pour qu’il donne un autre coup, ne serais-ce que léger. Rien n’y faisait et … Levant les yeux vers Cheyenne, il venait d’entendre son prénom. Il réalisait alors qu’il n’était décidemment pas seul et encore moins quand la jeune femme posa sa main sur sa joue, pour lui faire tourner la tête. Voyant sa fille, il haussa les sourcils surprit. Il ne l’avait pas du tout entendu arriver dans la pièce. Puis, il fronça les sourcils et il les entendit arrêter de rire.
Les bébés ont bougés.
Ces simples mots et il vit sa fille devenir une autre personne. Descendant sa main, vers le bas du ventre de sa compagne, il laissa Alexis poser également ses mains, après qu’elle ait demandé la permission à Cheyenne, par leurs regards. Souriant, Andrew essaya à nouveau de se concentrer, mais il gardait un œil sur sa fille qui semblait les prendre pour des dingues, quand un nouveau coup fut donné. Souriant comme un vrai benêt, il entendit les propos de sa fille, mais il ne percuta pas tout de suite. Faisant une grimace, il se mit à sourire quand Alexis comprit qu’il attendait lui aussi un câlin. Souriant, il allait tenter de se reconcentrer sur les bébés, quand sa fille lui donna un ordre. Haussant les sourcils, en souriant en coin, il regarda la petite sortir de la pièce. Hochant la tête, il garda son sourire. Se levant alors, il écouta sa compagne lui demander de l’aide pour se lever. La voyant les bras tendus vers lui, il lui attrapa les mains et la fit venir se coller à lui. Souriant, il l’embrassa sur le front. Se mettant sur le côté, il fit attention qu’elle ne marche pas là où le verre s’était brisé.
Vas-y, je vais nettoyer.
Il commença donc à ranger les morceaux de verre et en ramassa le tout. Allant ensuite mettre tout ça dans la poubelle qui était en bas, il regarda sa fille qui fouillait dans les cartons, pour apparemment trouver quelque chose de précis, quand il posa son regard sur Cheyenne. Fronçant alors les sourcils, son cerveau veniat de percuter. Laissant sa fille aller et venir, il alla vers Cheyenne. Jetant les bouts de verre à la poubelle, il posa ensuite son regard sur sa compagne.
Elle t’a bien appelé maman tout à l’heure ou j’ai rêvé ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hello World, I hope you're listening... ▬ Andrew Sam 18 Juin - 19:00 | |
| Il mentionna quelque chose à propos du fait que je le laisse participer à tout ça et sur l’instant, plus réflexe que réellement volontaire, je lui décochais un regard noir qui voulait clairement souligner ce que j’avais pensé –et pensais toujours– de son attitude avec Edward. Et réciproquement. Je n’étais peut-être plus à hurler à travers toute la pièce comme j’aurais pu le faire en temps normal parce que le médecin m’avait déconseillé tout stress inutile, mais je n’en pensais pas moins. C’est vrai que sur plus de trois ans que je te connais, tu t’es déjà montré plus méritant que ce que tu as été ces dernières semaines, dis-je d’un ton qui ne manquerait pas de lui rappeler à quel point toute cette situation m’agaçait. Il avait eu son lot de dormir sur le canapé, et j’ai eu mon temps passé à ne pas lui parler, à rire avec Lex mais à me refroidir une fois que je croisais son regard à lui. Parfois, l’ignorance vaut d’autant plus en qualité de punition que l’engueulade ouverte. J’avais contacté Edward pour m’enquérir de comment il allait, de même que j’avais fait pour Andrew : je n’étais pas une garce non plus, je m’étais souciée de l’état de mon homme jusqu’à ce qu’on m’affirme qu’il n’avait plus qu’à guérir. Dès le « danger » écarté, les hostilités avaient commencés et n’avaient réellement cessées qu’avant-hier : je ne pouvais lui en vouloir bien longtemps, même si j’espérais secrètement qu’on le guérisse de ce tempérament con empli de violence. Je n’aimais pas cet aspect de lui. Ni d’Edward, d’ailleurs ; ils s’en étaient foutus plein la gueule à cause de la fausse alerte que j’avais subis mais ni l’un ni l’autre réalisait que leurs conneries seraient suffisantes pour remettre le couvert à tout ça. Peut-être que ça aurait dû, dans le genre douche froide je n’aurais pu faire mieux je pense…
Le temps que je regagne mes esprits, Andrew avait dit de quoi il retournait à sa fille et cette dernière me fit presque sursauter tant elle semblait surexcitée. Les mouvements restaient encore assez discrets, j’étais vraiment la seule à les ressentir le plus (normal, me direz-vous), mais d’après ce que j’en savais ils se feraient de plus en plus facile à déceler au fur et à mesure que les fœtus grandiraient, se sentant progressivement à l’étroit dans ce ventre qui, bien qu’énorme à mes yeux, ne devait pas être des plus spacieux pour eux.
Aussitôt l’excitation retombée, la jeune demoiselle qui occupait la pièce avec nous semblait se souvenir qu’elle était occupée à quelque chose avant de venir nous rejoindre et intima son père de l’accompagner en bas. Je pouvais tout aussi bien les suivre, ça me changerait un peu ; demandant à Andrew de m’aider à me lever (non pas que je ne pouvais le faire seule, mais tout ceci faisait partie d’un plan discret pour le punir avec subtilité : chaque mouvement ou effort devait tirer un muscle quelque part et ses rictus de souffrance étaient délicieux à voir, surtout maintenant que le médecin avait dit qu’il n’y aurait aucune séquelle permanente. Je ne pouvais pas crier, mais je pouvais bien le faire souffrir, non ? Il n’avait qu’à pas s’être battu, surtout s’il savait que je détestais ça.) Son regard me dit qu’il se doutait de ma chaîne de pensée et le coup d’œil que je lui offrais paru aussi innocent que possible, tout en arborant un air de défiance qui le mettait au challenge de se plaindre devant moi. Au lieu de quoi, il sourit, m’attira à lui et embrassa mon front…. Bien joué, Andrew, carte pro dans l’ignorance apparente du fait que ta petite amie adore te faire souffrir…
Il m’aida à avancer en prenant soin de me faire éviter les bris de verre qui se trouvaient au sol et c’était tout ce qu’il me fallait pour me retenir de lui envoyer un coup de coude décisif dans les côtes en lui sifflant que j’étais grande assez pour marcher toute seule. Je lui accordais le plaisir, je ne frappais pas, même s’il n’avait pas exactement intérêt à agir ainsi en permanence… Descendant prudemment les escaliers, à mon rythme, j’admirais enfin le charivari que l’emménagement des deux imposait à mon domicile, embrassant le tout du regard et en tachant de prendre en compte la nouvelle apparence générale de ce qui devenait notre chez-nous. Il me fallu deux minutes pour réaliser que me tenir debout en plein escalier n’était probablement pas la meilleure chose à faire, aussi terminais-je mon chemin avant de trouver une piste sûre entre les cartons qui me permettrait d’arriver saine et sauve jusqu’à mon sofa. Des boulettes d’isomo jonchaient le sol sur ma gauche et je n’eut aucun mal à imaginer l’un des chiens en faire son affaire une fois que le carton vidé fut laissé à l’abandon. Lex, quand tu as vidé un carton, tu veux bien le refermer sommairement, au moins pour empêcher que les bêtes n’y plongent et éparpille les papiers-bulle ou alors l’isomo dans tout l’appartement, s’il te plaît ? lui demandais-je, finalement à me demander si l’être qui s’était amusé avec tout ça n’était pas plutôt un quarantenaire charismatique répondant au nom d’Andrew Holden. Autant blâmer les chiens pour l’instant…
Dit quarantenaire ne tarda pas à refaire son apparition, disparaissant un instant dans la cuisine pour y jeter les bris de verre offensants dans la corbeille en dessous de l’évier, puis venant me rejoindre pour venir me poser une question à l’oreille. Je ne savais pas trop quoi en penser moi-même, si ce n’est que peut-être cela m’effrayait un peu, aussi décidais-je presque immédiatement de nier la signification de ce qui avait été dit par l’adolescente pour les réduire à un fait mineur. Tu n’as pas rêvé, mais calme-toi va, c’était sûrement une façon de parler. Tu vois, elle salue les enfants, elle salue la mère. Ne va pas chercher de midi à quatorze heures, ce n’est probablement rien. Lex sortit la tête d’un carton, une palette de couleurs à la main et désirant probablement montrer à son père les tons dans lesquels elle désirait sa chambre, mais son expression faciale me disait qu’il y avait plus derrière son regard qu’il n’y paraissait… Andrew y comprendrait quelque chose, c’était sa fille, après tout, non ?
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| Sujet: Re: Hello World, I hope you're listening... ▬ Andrew Dim 19 Juin - 14:02 | |
| Le sourire qu’il avait affiché partit bien vite, après les propos que la jeune femme venait de tenir. Il en avait marre qu’on lui parle encore et encore de la bagarre avec Edward. Oui les deux hommes s’étaient battus et alors ? Eux n’en faisaient pas toute une histoire. Ils savaient à quoi s’en tenir, alors pourquoi revenir dessus pendant des jours ? Ne disant rien à ses propos, il préféra se concentrer sur les bébés qui bougeaient. Puis, ce fut au tour d’Alexis de faire des siennes, avant de vouloir descendre, pour continuer à ranger tout. Aidant la jeune femme à se relever du lit quand elle le lui demanda, il l’aida à ne pas marcher sur les bouts de verre. Prenant son temps, pour ramasser chaque morceau, il descendit finalement les escaliers, pour voir sa fille chercher encore et encore ses affaires dans les différents cartons. Puis, une fois dans la cuisine et après avoir mit les bouts de verre à la poubelle, il demanda à Cheyenne, s’il avait bien entendu le fait que Alexis l’avait appelé maman. Ecoutant alors les propos de sa compagne, il fronça les sourcils.
Elle ne dit jamais rien par hasard.
C’était plus des propos pour lui-même, mais il n’avait pas pû s’empêcher de les dire tout haut. Voyant finalement Alexis qui les fixait, il la regarda. Il essayait de savoir ce qu’elle pensait, si ce qu’elle avait dit était vrai ou si c’était juste une façon de parler, comme semblait le penser Cheyenne. Le combat dura quelques minutes avant qu’Alexis ne se mette droite.
« Non. »
Haussant un sourcil, il croisa les bras. Evitant de justesse une grimace sous la douleur du geste, il continua de fixer sa fille.
« Je ne veux pas que vous parliez tout bas si c’est pour que vous vous tapiez dessus quand j’irais dans ma chambre. »
Andrew ne s’était clairement pas attendu à cela, mais il devait avouer qu’il appréciait le fait qu’elle fasse attention à eux.
« Papa, Cheyenne a besoin de se reposer, alors arrêtes tes bêtises. Cheyenne, papa est un grand gamin, il a toujours été comme ça. »
La petite haussa les épaules et partit avec un cadre dans les mains, jusqu’à sa chambre. Restant surprit par les propos de sa fille, Andrew se tourna vers sa compagne.
Ok, je ne m’attendais pas du tout à ça en fait.
Il fronça alors les sourcils, essayant de comprendre sa fille. D’accord, elle avait été clair sur ce qu’était l’un et l’autre. Même si elle n’avait pas eu des propos flatteur sur lui, il devait avouer qu’elle avait raison. |
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| Sujet: Re: Hello World, I hope you're listening... ▬ Andrew Mar 21 Juin - 3:34 | |
| Le fait que la petite s’imagine immédiatement que j’allais me remettre à cogner son père me fit doucement rire, avant que les mots qu’elle siffla ensuite me fassent taire avec une certaine retenue. Pour un peu, je me sentais presque grondée par une jeune adolescente et le sentiment de gêne qui s’empara de moi me laissa pratiquement honteuse, non désireuse de tenter de voir jusqu’à quel point la jeune fille semblait prête à me faire la morale. Au moins, elle en avait gardé un bout pour son père, hein ? Ce n’était pas totalement la faute de cette bonne vieille Cheyenne… Au moins, elle semblait vouloir prendre soin de moi, mais ça, je pense que ça faisait partie intégrante du code génétique de la famille Holden. Tu prêches une convaincue, là…. murmurais-je à moi-même avant de sourire innocemment lorsque le visage d’Andrew se tourna brusquement dans ma direction comme s’il avait entendu mon soupir. S’il y avait quelque chose dont je ne me lasserais jamais, ce serait de le froisser « pour du jeu ». Il avait toujours ce côté offusqué d’un gosse de quatre ans à qui on refuse une friandise et si je dois être honnête avec moi-même, cette innocence était délicieuse à voir.
« | Elle ne dit rien par hasard… | » | Je tentais tout mon possible pour ne pas me laisser déstabiliser par cette simple phrase qu'il avait affirmé plus tôt. Je ne voyais pas pourquoi je devais y voir davantage que ce que ça n'était. Ce n’était pas ma place et franchement, la petite fonctionnait autant aux hormones en folie qu’à l’excitation à l’idée de devenir grande sœur… Tu es sûr que toute cette histoire ne la dérange pas ? demandais-je à Andrew, bras étalé sur le dossier du sofa dans lequel j’étais assise, occupée à observer curieusement la pièce qui allait désormais devenir la chambre de Lex dans mon appartement. Pardon. Dans notre appartement… Je ne savais pas pourquoi je venais toujours à douter de moi quant aux desideratas de la jeune demoiselle qui partagerait désormais en permanence ma vie ; un désir de ne pas imposer, de ne pas remplacer ce qu’elle a perdu, de ne pas trop en faire pour la bouleverser et de chercher à faire pour le mieux muait mes sentiments. Elle semblait si ravie à tout bout de champs, mais je ne pouvais pas sincèrement « juste » accepter son enthousiasme sans me poser quelques petites questions quant aux raisons qui le motivaient. Il n’eut pas vraiment le temps de répondre avant que mon estomac ne se fasse savoir, justifiant pour une fois d’une faim qui se faisait de plus en plus vorace. J’accueillais sa réponse avec la pointe de sarcasme ajoutée pour me taquiner, puis levais les yeux vers la petite horloge qui m’indiquait généralement que j’avais encore une fois passé une bonne partie de la nuit à travailler et que l’urgence voulait de moi que je m’endorme une bonne fois pour toute. Elle n’avait rien de spécial cette horloge, vraiment, mais l’écran lcd me nargua définitivement et le fait qu’il soit désormais 18h passé provoqua un nouveau grondement qui fit doucement rire Andrew.
Décidant contre le fait de lui frapper dans le bras, le graciant de la douleur qui ne manquerait pas de s’exprimer, je forçais un regard vers lui comme pour lui dire qu’il avait plutôt intérêt à engager les choses pour qu’un repas soit prêt sous peu. On commande quelque part ? demandais-je en indiquant d’un coup de tête la pile qui se trouvait… ou plutôt qui aurait dû se trouver là où trônaient désormais un bordel monstre. Que ce fût Rayna ou l’un des animaux Holden, ils avaient fait un tollé sur les cartons… S’il y avait eu des papiers là auparavant, ils se trouvaient maintenant épars dans un rayon de 5 mètres autour de la table, victimes des animaux de compagnie qui avaient sûrement dû jouer dans le coin. Tu veux que je téléphone à Pook pour qu'elle nous livre quelques plats? demandais-je à Andrew, faisant référence à la jeune Thaïlandaise dont la cuisine n'était plus à forcer au rang d'immanquable du quartier tant elle était délicieuse, 'Lex ! Est-ce que ça te dit de manger Thaï, ce soir? adressais-je à la jeune demoiselle désormais retranchée dans sa chambre. Une exclamation affirmative me répondit et je regardais Andrew en attendant son propre avis.
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