« On efface le passé pour mieux détruire l'avenir. »

Encore une journée comme les autres. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire franchement ? Je n’en ai aucune idée. Mon réveil me cassait volontairement les oreilles. Déjà que j’ai une sacré migraine, alors si en plus le réveil s’y met ce n’est plus la peine d’espérer pour passé une bonne journée, calme du moins. J’ai une impression, la journée allait mal se passé. Je ne sais pas pourquoi je pense ça, après tout je ne vois pas pourquoi sa irait mal. J’ai vécus tant de chose dans ma vie, que rien ne pouvais être pire. Je me suis levé du pied gauche aujourd’hui, la première chose que je fais c’est de me lever. Je me suis tellement précipité que je suis tombé sur le sol en me prenant dans le tapis, blanc et noir, qui se trouvait sur le parquet de ma chambre. J’ai mis deux petites minutes avant de me relever. Tout en me regardant dans le miroir, j’en profite pour sortir des affaires propres de mon armoire. Je me contente alors d’une tunique à carreaux noir et blanche, ainsi qu’un collant transparent couleur sable. Je veux être assez jolie pour me rendre en cours, disons que l’apparence là-bas compte énormément. On ne peut pas non plus dire que je suis moche, j’ai quand même un très bon physique. Sans me vanter. Je peux plaire à beaucoup de garçon, seulement je ne me laisse pas faire depuis mon viol. J’ai très peur de m’engager ou même de coucher avec un garçon. Même si j’ai eu un rapport il n’y a pas très longtemps, j’ai encore beaucoup de mal à m’y faire. J’en étais terrorisé vous savez. Enfin, évitons de ressasser les démons du passé. Je me dirige à ma salle de bain, je retirais ma nuisette et j’entre dans ma douche. Je restais bien vingt-minute sous l’eau chaude. J’adore l’eau, j’y suis bien, je me sens protéger. Une fois toute propre, je sors et enfile une serviette autour de moi ainsi qu’une autre que j’enroule autour de mes cheveux et que j’attache à l’aide d’une pince à cheveux. J’en profite pour m’étaler de la crème Nivea pour bébé, sur le visage. Je finis par sortir de ma salle de bain et me diriger dans la cuisine ouverte sur le salon. Je me prépare simplement un café que je bus d’une traite ensuite. Je regarde alors l’heure, je suis en avance. Il ne me manquait plus que de me préparer et de me maquiller. Je retourne dans ma salle de bains, je fus sèche et jetais mes serviettes au sale. Par la suite, j’enfile mes sous-vêtements ainsi que mon collant qui s’arrête pile poile à mon bassin. J’enfile ensuite ma tunique/corset. J’attache également la ceinture élastique qui étais offerte avec lors de l’achat. Je me regardais dans le miroir. Je suis simplement parfaite. Le mieux chez moi, je crois que c’est mes yeux. Je finis par me maquille, un coup de fond de tain, un rajout d’un autre par-dessus. Je m’épile rapidement les sourcils, du moins je retire les petits poils qui traînent. J’enchaîne avec le mascara, puis le crayon noir ainsi que l’evelyner. Je m’admire pour regarder si tout était parfait. C’est bon. Je mais un coup de fard à paupière et du far à joue de couleur rose pâle. Je me regarde une dernière fois. Le compte est bon, je suis prête. Je me conduis devant mon placard à chaussure, j’opte alors pour des talons pas très haut, de couleur noir également. Je pris mon téléphone que je mis dans la poche de ma veste en cuir, je récupère mon sac à main Louis Vuitton, offert par ma mère maintenant décédé. Et je suis prête, je pouvais enfin me rendre en cours.

J’arrive au bout de quelques minutes devant l’université, j’en profite pour m’allumer une cigarette. Je n’ai pas de feu, mince alors. Je me dirige vers une étudiante qui fait certainement partit de la confrérie Bêta vu sa tenue. Et je lui demande un briquet, elle me le prête, j’allume ma cigarette, tire ma première latte du matin avant de lui rendre son feu. Je retourne me placer ou j’étais et j’attendis que le portail s’ouvre enfin. Je me regarde dans le fond noir de mon blackberry puis j’entre dans l’université parcourant les milliers couloirs qui s’y trouvait. Dés mon arrivé, j’eu cours de philosophie, trois heures. C’est long, mais je m’en fiche. J’allais pouvoir réviser après, mes cours de chants. J’ai foyer, cet-à-dire un endroit calme et paisible sans autres étudiants, du moins à cet heure là ils n’y sont pas. Dans cette endroit on peut trouver un baby-foot, un billard, enfin le nécessaire pour passer le temps. Je regarde alors mon téléphone, le cours est bientôt terminé. Et j’avais hâte ! Le blabla du professeur commençait longuement à me prendre la tête. Je finis par sortir en quatre vitesse et à me rendre à l’espace détente. Lorsque j’entrais dans la salle, il y avait encore personne. Une chance pour moi, j’allais pouvoir être tranquille. J’attrape alors une chaise et me mis au fond de la pièce. J’attrape mes écouteurs dans la poche avant de mon sac et alluma mon ipod. Je regardais autour de moi toujours personne, je mis mes oreillettes tout en me posant les jambes serrer, sur la chaise. Je sortais alors mon livre de cours et fis mon devoir qui était à rendre pour la première heure de l’après-midi.

« On efface le passé pour mieux détruire l'avenir. »

Il est très rare que je me retrouve dans cette pièce, dans cet endroit. Sachant que la plupart du temps j’ai cours. D’ailleurs, j’ai un peu trop de cours à mon goûts, en même temps c’est l’université, c’est vraiment différent du collège ou encore du lycée. Les cous, ça devenait la galère, je commençais à en avoir ra le bol. Mise à part, mes cours de chants où je me sentais particulièrement à l’aise. J’adore chanter, je chante depuis que je suis toute petite. Mon père adorait la musique, surtout la musique gitane. J’adore également, j’y accorde une certaine importance. J’ai d’ailleurs une guitare qui lui appartenait. J’avoue avoir des origines « gitane » ! Mon grand-père venait d’une famille que l’on appelle également des « manouche » et notre famille était donc assez connue. Ceci dit, je n’en suis pas totalement une. Non loin de là, je suis une portugaise, je viens du Portugal après avoir déménagé au Mexique deux années et être venu ici ensuite. Je m’égare, je parlais de musique. J’ai récupérer la guitare de mon père, le seul bien qui me reste encore de lui, sans compter les nombreuses photos. D’ailleurs, dans mon sac j’en ai toujours une avec moi. Parfois ça me réchauffe le cœur de la regarder, du moins nous sommes tous les quatre sur cette photos. Moi, mon père, ma mère et mon père. Ayant perdu tous les membres de ma famille, j’avais besoin de regarder cette photo où tous le monde souriait. Je n’ai que quelques mois sur la photo, tandis que ma sœur a bien un an et demi dessus. Mais parents sont très jeune également.
Bref, si je fais de la musique aujourd’hui c’est surtout parce que j’ai envie que mon père soit fier de moi et qu’il remarque également que je lui ressemble comme deux gouttes d’eau, que j’ai toujours voulu faire la même chose que lui. Je suis heureuse d’avoir encore quelque chose en moi, de lui. Me dire que j’ai le même caractère, la même passion, ça m’émeut. J’irais jusqu’au bout pour obtenir mon diplôme dans deux ans, je ferais n’importe quoi. Et un jour, je le ferais je vous le jure, j’irais sur la tombe de mon père, au Portugal et je chanterais une musique de son groupe préférer, qui était scorpions. Un très grand hommage que je peux lui faire là. Aujourd’hui, les cours n’avaient pas était super, les paroles du professeur m’endormait limite. On aura beau leur dit qu’on en a marre de leur discours, ils en feront toujours autant je crois. Parfois, c’est intéressant, mais d’autres fois non. Alors du coup, j’en profite pour envoyer des messages à des copines leur demandant si elles sont de sorties ce soir où autres. J’adore papoter avec mon Blackberry, ça me passe le temps. C’est d’ailleurs pour ça, que je n’ai pas vu l’aiguille de l’horloge tourner. En ressortant de la classe, j’ai eu l’impression d’être entré et d’être ressortit très vite. C’est encore mieux je crois, ça m’aura évité de regarder l’heure toutes les demi-heures. C’est chiant ça, lorsqu’on regarde l’heure et qu’on voit que ça n’avance pas. Moi personnellement, ça m’agace. Du coup, je pense. Et quand je pense c’est mal. Je repense à beaucoup trop de chose, donc je crois que maintenant je vais ne plus penser. En sortant de la classe, je me suis rendue à l’espace détente. J’ai fais le nécessaire pour être confortablement posé. Je révise donc tout en remplissant mon devoir. Un petit questionnaire bidon sur la musique. Cela n’allait pas être compliqué pour moi, je m’intéresse à la musique depuis des années. Aucune question n’est difficile pour moi. J’écoutais actuellement « Scorpions - Wind of change », chanson bien déprimante je l’avoue, lorsque je ressentis une présence à côté de moi. J’eus un petit sursaut intérieurement. Avant de bouger légèrement mes yeux vers cette personne. Klay. Je le connais très bien oui, il est très gentil et en plus, super mignon. Mais son âge n’est pas le même également. Je retirais mes écouteurs tout en éteignant mon appareil. Il me demanda si j’allais bien et ce que je faisais. Je lui souris brièvement. « Je vais bien merci & toi ? » demandais-je à mon tour. C’est toujours bon de retourné la question à son interlocuteur. Klay allait toujours très bien de toute façon. Je regarde la feuille qui se trouvait devant moi. « Je fais un devoir de chant, des questions sur des groupes de musique. » Avouais-je en rangeant cette fiche dans mon sac. Je reporte alors mon intention sur celui-ci. Il souriait, j’en fis de même. Chose que j’ai encore du mal à faire. « Tu sais très bien que tout ce qui se rapporte à la musique, n’a aucun secret pour moi ! » lui dis-je le sourire aux lèvres. Il suffit de parler de musique pour que mon sourire revienne. Mes parents seraient fière de moi, ceci dit ma sœur, je ne crois pas. Elle n’a su que m’abandonné à mes dix-sept ans. « Que fais-tu ici ? Tu n’as plus de cours ? » Demandais-je en le regardant. Je croisais alors mes bras légèrement, avant de passé une main dans mes cheveux. D’habitude je refuse tout contact avec des personnes, je n’ai jamais envie de parler si ce n’est que de la musique. Mais je ne sais pas, ce garçon à quelque chose qui me donne envie de lui adresser quelque mot. Peut-être une attirance ? Je n’en sais rien. C’est encore vague pour moi. Et je ne m’intéresse pas à un homme depuis deux ans, depuis mon viol.

« On efface le passé pour mieux détruire l'avenir. »

Je me suis longuement demandé ce que ma vie allait être dans le futur. Quand j’aurais des enfants et tout ça. J’aurais aimé que mes parents voient leurs futurs petits enfants. Me dire que jamais ils n’auront l’occasion de connaitre le grand-père et la grand-mère me faisait mal. Je me demandais aussi comment j’allais m’en sortir. Tout ce genre de petit détail me tracassait et pourtant je n’en suis pas encore là et j’ai encore le temps d’y penser. Je ne veux pas d’enfant maintenant, je veux d’abord trouver cette personne qui m’aimera comme je suis, qui sera toujours là pour moi et qui voudra vraiment s’engager dans quelque chose. Je me dis également que mes enfants n’auront pas de famille, mise à part moi et leur futur papa ! Ils auront qui franchement ? Mon cousin, ou encore quelques cousines. Mais je ne suis pas autant proche d’eux que comme je l’étais avec ma mère, mon père voir même ma sœur. Je souffre de leur absence et mes enfants en souffriront tout autant. J’ai eu beaucoup de déceptions amoureuse dans le passé, je n’ai plus envie de souffrir. Je crois que de ce côté-là j’ai eu ma dose ! Resouffrir encore une fois, je ne veux pas. Si l’homme en question n’est pas fichu de m’aimer alors, il n’a rien à faire avec moi et donc je refuserais toute relation avec lui, tout engagement. Si c’est pour être oublier au bout de moi, ça ne sert à rien. C’est une perte de temps je trouve. Enfin la question n’est pas là, je n’ai aucune vu sur un garçon en ce moment. Je suis encore beaucoup trop tracassé par mon viol d’il y a deux ans pour penser à une éventuelle relation amoureuse ou même sexuelle. Lorsque mon agresseur m’a attrapé dans cette rue, j’étais terrifié, j’avais beau hurler personne ne m’entendais, personne ne pouvais me retirer des bras de ce démon. Aujourd’hui, il est en prison et il est en train de payer pour ce qu’il m’a fait. Je n’avais que dix-sept ans ! Je ne pouvais pas me défendre comme je le voulais, à cet âge là nous n’avons pas de force, surtout nous les femmes. J’aurais aimé être accompagné ce soir là, ma mère était malade et elle ne pouvait pas bouger. Elle devait rester clouée au lit, ma sœur quand à elle, elle était en soirée faire la fête avec ses amies, se mettre la misère en se droguant … pendant que sa petite sœur - dont elle prétendait être toujours là pour elle - se faisait violer dans une petite ruelle. D’ailleurs, ma sœur n’est toujours pas au courant et je ne compte pas la mettre au courant. Elle n’avait qu’à me prêter un peu plus d’intention au lieu de fricoter avec de mauvaises fréquentations. Du jour au lendemain elle a quitté la maison, je lui en voudrais toute ma vie c’est certain. Elle ne s’imagine même pas le mal qu’elle m’a fait. Parfois, j’aimerais qu’elle souffre comme moi j’ai souffert. Elle comprendrait ma douleur. Je ne veux plus jamais la revoir. C’est clair et net et précis.

Je suis actuellement à l’espace détente, j’ai tout un tas de question aux quels je devais répondre pour cet après-midi. J’allais être noté et il me devait d’avoir une bonne note et surtout un bon trimestre. Le premier était vraiment merdique, il faut que je fasse des efforts même si c’est difficile. Le week-end j’ai très peu de temps pour moi, sachant que je travaille de 22 heures à 6 heures du matin parfois même 7 heures. Dans une boite de nuit, ce n’est pas très rose vous savez. Les clients, une fois saouls sont des vrais larbins. Enfin bref, je m’en sors plutôt bien. Mais disons que lorsque je rentre le matin, je dors directement et ça jusqu’à bien une heure de l’après-midi. Ensuite, je n’ai plus de temps pour moi et ma compagne de chambre n’est pas souvent là. Donc il faut inclure le ménage, prendre la douche, faire à manger, se laver les dents et ensuite faire ses devoirs en deux heures avant de reprendre le boulot. C’est dur dur de tout gérer. Mais je suis plutôt doué, je n’ai donc pas à me plaindre. Et si jamais j’ai un peu de retard, au travail il ne dise rien. Le videur est un peu comme mon frère, il sait que ce n’est pas tous les jours faciles et il m’appuie lorsque j’arrive en retard. Quand je dis il m’appuie, c’est genre il va voir le patron et lui explique. Enfin il m’arrange du moins. Je regarde alors Klay qui est à mes côtés. Il m’avoua que ça pouvait aller. Je n’aimais pas trop le ton de sa phrase, j’en conclus même que ça n’allait pas du tout. Je le regardais en fronçant un sourcil. « Tu veux en parler ? » demandais-je en desserrant mes bras, je me retournais légèrement sur le côté pour être un peu plus en face de lui. Je regardais son visage, il est vraiment beau je l’avoue, mais ce n’est pas pour moi … Il n’est pas intéresser je crois et il me semble qu’il a déjà une copine ? Du moins, dans la cours je le vois très souvent avec des filles. Donc j’imagine que oui. Enfin ce n’est pas le sujet. Je continue de le regarder, souriant finalement lorsqu’il commença à dire quelque chose. Il me dit qu’il est ici parce qu’il me cherchait, qu’il ne pouvait plus se passer de moi. Amusement, il adore me taquiner et je le sais. Je ne vais pas dire que ça m’énerve, parce que je mentirais. J’aime bien, bon parfois quand c’est de trop je lui dis. Mais en général non. Il me dis ensuite que c’est parce qu’il avait besoin de ce changer les idées, qu’il pense trop. Je lui souris tout en me recollant contre le dossier de ma chaise. Je lui fis un signe de la tête, puis il enchaînèrent avec une question … bizarre je dirais. « Tu veux savoir ce que j’en pense ? » demandais-je en le regardant dans les yeux. Je réfléchissais à ce que j’allais bien pouvoir lui répondre, personnellement je ne connais pas ce genre de relation et d’ailleurs je n’ai jamais connu. Je ne suis pas du tout du genre à avoir une relation qu’avec du sexe. Je déteste même. Je trouve ça comme un manque de respect, après chacun fait ce qu’il veut ! Je ne juge pas. « Tu veux que je t’aide, parce que tu commence à te poser des questions sur ce que tu est en train de vivre avec elle ? C’est ça ? » Demandais-je. J’avais à peu prés compris sa question, j’avais envie de sortir un beau discours. Genre de belles paroles quoi pour paraître un peu plus intelligente. Enfin bref, ma connerie était sortit je ne pouvais pas reculer. Je le regarde avant de finir. « Je trouve que c’est un manque de respect. Les humains ne sont pas des objets sexuels. Si tu couche avec cette fille sans l’aimé ce n’est pas très respectueux et inversement. Je ne te dis que mon avis, après vous faites bien ce que vous voulez. Après tout, je ne suis pas là pour y voir. » Avouais-je en le regardant. Je ne savais plus trop ou me mettre, ce garçon me plaisait beaucoup malgré son âge et le fait qu’il me parle d’une éventuels relations amélioré avec une fille me touchait quelque peu. Il ne le sais pas donc il fait ça sans le vouloir. Mais je commence à m’attacher à sa bouille d’ange. Que faire dans des cas comme ça ? Peut-être l’éviter, l’oublier ? Non ce n’est pas une solution. Toute façon, je ne suis pas là pour un garçon …

« On efface le passé pour mieux détruire l'avenir. »

J’avoue avoir souvent tendance à juger un peu trop vite certaine personne, mais parfois leur image leur donne une certaine « réputation » si je peux dire. Je n’aimerais pas que l’on me juge sans me connaître c’est certes. Mais Klay ne m’avait pas vraiment aidé dans sa question, qu’est-ce que je pouvais bien lui répondre d’autres franchement ? Il ne m’a rien expliqué, je ne sais pas exactement ce qu’il attendait comme réponse, mais j’ai tout de suite remarqué que ma réponse n’était pas celle qu’il attendait. Je ne pouvais pas deviner. Peut-être que s’il m’expliquait un peu plus clairement je saurais trouver les bons mots, les bons conseils certainement pour l’aider. Si je changeais de sujet, il croirait certainement que je n’ai rien envie de savoir sur sa vie sentimentale, alors qu’en réalité non, j’aimerais bien savoir ce qui se cache derrière ce jeune homme que j’ai embrassé plusieurs fois dans différentes soirée. D’ailleurs, la dernière fut certainement la meilleure. J’avais envie de l’embrasser et je pense qu’il en avait eu envie également. Nous n’étions pas en très bons état, c’est certain, mais nous l’avons tout de même fait. Nous ne sommes pas allez plus loin, je suis encore assez pudique. Je suis gênais de montrer mon corps à quelqu’un. Bien que j’ai déjà eu de nombreux rapport, j’ai toujours était terrorisé d’être dénudé devant un garçon. Bref, Klay et moi, sommes que de simple amies. Du moins, je pense. En réalité je ne sais pas, on se parle lorsque ça nous chante, on peut ne pas se parler pendant plusieurs jours ça ne changerais rien je crois. En tout cas, ça me faisait plaisir de pouvoir lui parler. J’adore le son de sa voix et son sourire. Ces yeux sont si pétillant, je ne sais pas ce que j’ai à parler de lui ainsi. Je ne vais pas cacher que j’ai une certaine attirance envers lui. Ceci dit, il est pris et je ne suis pas une briseuse de ménage alors je ne tenterais rien avec lui, même si j’en aurais vraiment envie. D’habitude, lorsque je veux quelque chose je fais tout pour l’obtenir, mais là il faut croire que je baisse les bras. Depuis la mort de ma mère, je ne suis plus capable de rien, d’ailleurs même depuis mon viol. Je ne suis pas fichu de retrouver l’amour, d’être aimé, d’aimer tout simplement. La peur, le dégoût, la honte, le mépris. Je ne sais pas ce que c’est, mais je suis terrorisé de devoir refaire confiance à un homme. D’ailleurs, je ne suis plus tactile avec les hommes ! Genre si j’ai un ami qui me pose simplement sa main sur mon épaule, je vais hurler, partir en courant, pleurer … Je suis vraiment terrifié, les hommes m’ont fait du mal et surtout un en particulier qui finis sa vie en prison en ce moment. Avec Klay, ça allait. Il pouvait quand même poser une main sur moi, je le connais depuis mes quinze ans, donc je n’ai pas peur de lui et je sais également qu’il ne fera aucun mal. Il n’est pas comme ça, du moins je pense. Après tout, je ne le connais pas par cœur. D’ailleurs, je ne sais rien de sa vie. A pars son âge et, maintenant, qu’il entretien une relation amélioré avec une fille. Enfin bref, je le regardais en souriant, il me demandait si c’était si évident que ça parlait de lui. Je l’écoute attentivement avant de lui répondre. Je recalais ma mèche derrière mon oreille. « En général quand quelqu’un pose une question ainsi c’est certainement parce qu’il vit la chose, non ? Enfin c’est ma vision des choses après je ne sais pas. Ceci dit, dans la vie faut faire des choix qu’ils soient bons ou mauvais. Si tu pense que tu es en train de perdre ton amie arrête tout de suite. Tu sais, je ne suis pas très conseillère, je fais de mon mieux. » Avouais-je en le fixant. Je ne souris alors légèrement, pas comme d’habitude du moins. Je ne pouvais pas trop l’aider dans sa démarche, après tout je n’ai encore jamais vécu cette histoire et je ne connaîtrais jamais. Cela ne m’intéresse pas du tout. Il continue et m’avoua qu’il ne voulait pas m’embêtais avec ça. Je le regardais en fronçant un sourcil. Qui lui as dis qu’il m’embêtait ? Au contraire, j’adore parler de lui. Cela évite mon sujet, ma vie est si minable je n’ai aucune envie qu’il sache que j’ai étais violé ! Il sera dégouté de moi et je n’ai pas envie que cet ami m’abandonne lui aussi. J’ai était rejeter plusieurs fois par mes amies à cause de ça. Je n’ai jamais su pourquoi ils avaient eu une telle réaction envers moi. Aujourd’hui je m’en fiche, ici personne ne le sais et personne ne le saura. Je regarde Klay tout en le fixant. Il me demandait s’il y avait du nouveau dans ma vie. Du nouveau dans ma vie hein ? Depuis quand ? Depuis la dernière fois que nous nous sommes vue ? Et beh, je me suis fait violer, j’ai perdu ma mère et ma sœur m’a abandonné deux mois après. Belle ma vie non ? Je le regardais et soupirais. « Et bien, pas grand-chose. Je fais en sorte de bien réussir en cours pour obtenir mon diplôme et devenir une grande chanteuse réputé. Tu auras des places gratuites comme ça et de la bière à volonté ! » Dis-je en finissant par un petit rire. Je lui lâche un petit sourire. C’est gagné, j’ai évité le sujet de ma famille. Il me semble qu’il connait ma sœur, du moins qu’il l’a déjà aperçu. Enfin bref, je regarder autour de moi. Deux autres étudiants venaient d’entrer. Je ne les connaissais pas, je reporte mon attention sur le jeune homme à côtés de moi. « Et toi ? » Finis-je par lui demandé.

« On efface le passé pour mieux détruire l'avenir. »

Il y a des gens qui sont rentrés dans ma vie très rapidement dans ma jeunesse, mais ils en sont également ressortit très vite. Ma meilleure amie d’enfance par exemple, j’étais vraiment proche d’elle. Je vivais au Mexique depuis mes treize ans, à partir de là j’ai rencontré Flavia De Suza. Une fille charmante, pleine de vie et qui avait toujours le sourire. Du moins avec moi, ensuite avec les autres je ne sais pas. Ce qui est sûr c’est que nous avons passé la moitié de notre vie à être ensemble. J’habitais à deux pâtés de maison de chez elle, nous avions eu également notre petite bande comprenant elle et moi ainsi que deux autres garçons et une autre fille. Des moments comme ça, j’aimerais en ravoir. Seulement le temps n’a pas voulu de ça. J’ai dû déménager lorsque ma sœur avait de mauvaises fréquentation, nous sommes retourné au Portugal un an. Et donc Flavia venait de temps en temps à la maison pendant les vacances scolaire et inversement lorsque j’avais les moyens. Ma mère gagnait assez d’argent, nous n’étions pas riches, mais nous avons eu largement de quoi nous débrouiller dans la vie. Genre un petit 1500€ par mois, elle était aide soignante. Et au bout d’un moment, nous ne pouvions plus trop se voir. Déjà financièrement ce n’étais plus possible et ma mère venait tout juste d’apprendre sa maladie et j’ai beaucoup était présente pour elle, pour l’aider. J’ai dis à Flavia qu’ils nous restaient quand même les sms que l’on se perdrait pas de vu quoi qu’il arrive. Et je ne sais pas ce qu’il y a eu, je n’ai plus eu de réponse à mes messages alors, j’ai arrêté d’en envoyer. J’ai eu très mal au cœur à cause de ça, c’est la seule qui pouvait encore m’aider. Ma mère est décédé est Flavia n’est pas au courant. Ma mère adore cette fille et un ou deux jours avant sa mort, nous en avions parlé. Elle m’a dit qu’il fallait que je cherche à la retrouver. C’était comme une sœur pour moi, j’aimerais la revoir et avoir des explications sur le fait qu’elle ne m’a pas donné de nouvelle. Elle m’a blessé intérieurement, je lui en veux beaucoup. Peut importe la raison, elle m’a fait du mal. Nous étions les deux doigts d’une main, avec elle j’ai tout fais.
Je regardais Klay. Il est là, posé juste à quelques centimètres de moi. Je peux vous dire que je sentais l’odeur de son parfum, même à des kilomètres. J’adore son odeur, je ne sais pas pourquoi d’ailleurs. Surement son parfum qui me fait cet effet. Bref, j’admire les traits fins du visage de cet homme âgé de trois ans mon aîné et je lui souris. Nous parlons de lui, chose que je préfère. Je n’ai aucune envie de parler de moi. Mise à part sur le sujet de la musique ou bien encore de mes amies. Je pense que ça peut passer, mais je crois que même de ce côté-là c’est la merde. Je n’ai pas beaucoup d’amies, déjà parce que je suis arrivé il y a que quelques mois et parce que je referme toutes propositions, ou même tout aide pour une intégration parfaite. Je m’en fiche d’être seule à la récréation, d’être seule pour le repas du midi, d’être seule chez moi. J’avoue que parfois ça me pése, mais j’ai tout de même Klay. J’espère qu’un jour il enfreindra la règle … Celle de ne pas aller dans la chambre d’une autre confrérie, du moins dans une autre confrérie que la sienne, pour venir me voir et me parler comme il a si bien l’habitude de faire. Bref, il voulait également un passe V.I.P pour venir me rendre nerveuse avant mon show. J’eu le sourire. Je sais qu’il adorait venir m’embêter, mais me rendre nerveuse il n’y arrivera jamais. Quoi que … « Et bah, finalement je crois que je me passerais de ta présence. » dis-je en rigolant légèrement. Non, je voulais qu’il vienne, qu’il me regarde et me dise dans les yeux ce qu’il pense de ma voix, de mes musique surtout. Mais nous ne sommes pas encore à ça, j’ai encore le temps. Même si j’ai déjà chanté pour des spectacles de fin d’année. Comme au lycée par exemple, un de mes meilleurs souvenirs. J’étais terrorisé, je ne voulais plus chanter et là j’ai pensé à mon père et je me suis lancé. Finalement, tout c’est bien passé, j’étais soulagé en sortant moi je vous le dis. Posant à nouveau mes yeux sur le jeune homme, je l’écoutais. Dur, dur de réfléchir à ça. Qu’Est-ce que je pouvais bien lui répondre. Ce que je ferais si c’était mon cas ? Je ne sais pas, ce n’est pas mon cas ! Je regarde Klay et après un dernier moment de réflexions je me lançais. « Et bien, si c’était mon cas. Je crois que j’arrêterais. Si tu ne veux pas tomber sous son charme, c’Est-ce qu’il y a de mieux à faire. Tu peux également l’oublier pendant deux trois jours pour te changer les idées et ensuite la revoir et resté amie. » Dis-je alors. Je ne sais pas trop si j’étais claire, j’imagine que oui. C’Est-ce que je ferais moi, si je ne veux pas tomber sous son charme j’arrêterais de coucher avec, de plus je partirais deux trois jours afin de me changer les idées, d’oublier ce que je ressens intérieurement pour lui. Ce qui est sûr c’est qu’il avait l’air de craquer pour cette fille. Il est surement déjà tomber sous son charme. Je me passais une main sur mon visage, posant alors une dernière fois mon regard sur lui. « Avoue, tu veux plus que du sexe avec elle … ? » Demandais-je alors. Je le sais, ça se voyait. Peut-être que je me trompe après tout. Mais il avait cette manière de parler qui ferait croire qu’il a quand même envie de tenter quelque chose, mais qu’il a peur de souffrir. Enfin je ne sais pas trop.