Sujet: Revenge is a dish best served cold my asslicking cocksucker motherfuckin' son of a bitch Dim 8 Mai - 2:55
4 mois et 14 jours. J’avais compté chaque jour, marqué d’une croix rouge sur un calendrier depuis ce fameux réveillon de Noël 2010, depuis ce fameux drame, depuis qu’un déséquilibré m’avait tiré dessus. Enfin ça, c’était la version officielle, car oui Drew était déséquilibré, mais personne ne savait que c’était lui l’auteur de cet acte, non sinon il n’aurait pas continué gentiment sa vie, les filles n’auraient pas continuées à se laisser draguer par lui. Mon choix, celui de ne rien dire aux autorités, de couvrir Mcfendders après ce qu’il m’avait fait, personne ne l’aurait compris, Constance ne le comprenait d’ailleurs pas vraiment, mais elle l’acceptait… difficilement. Je n’avais pas voulu qu’il aille en prison, non, il ne méritait pas ça, il méritait bien pire. Depuis désormais plus de quatre mois, je rêvais chaque jour de ma vengeance, j’avais d’abord du soigner ma blessure, puis me rééduquer, avant d’enfin m’entraîner pour le jour J. Le travail avait été long et difficile, j’en avais chié au début, ma cicatrice me tiraillait, mais je devais faire avec, combattre le mal par le mal, montrer que j’étais plus fort que ça, que rien ne pouvait m’arrêter et surtout pas un p’tit morveux de delta qui se croyait au-dessus des lois. Je voulais qu’il paie pour ce qu’il avait fait, il m’avait envoyé à l’hôpital ? C’était à mon tour désormais. Mais moi je n’allais pas me montrer faible, je lui démonterai la tête de mes mains nus, nul besoin d’une arme. Il savait très bien de quoi j’étais capable, il m’avait déjà vu envoyé quelqu’un à l’hosto lorsque j’étais encore dealer. Alors, je me devais de la jouer fine, ne pas rentrer directement dans le tas, car il s’y attendra, je devais trouver un effet de surprise, pour pouvoir l’atteindre plus facilement. J’avais tout planifié, ma convalescence m’avait au moins servi à ça, réfléchir, faire des plans. C’était sûrement le seul avantage que j’avais pu en tirer, si l’on met de côté mes amies qui m’ont servies d’infirmières, bien entendu. Le plan était plutôt simple, simple mais efficace. Je devais le contacter, chose que je n’avais pas faite depuis le 24 décembre, lui dire que je voulais lui parler, mettre les choses au point et que j’étais prêt à passer l’éponge, sous certaines conditions. Oui parce que si je me montrai trop gentil, il allait bien se douter que quelque chose clochait, et tout mon plan tomberait à l’eau…
Et le jour J était finalement arrivé. On était le week end, et je n’avais rien à faire de mon samedi après-midi, chose plutôt rare mais que j’appréciais. J’envoyais un texto à Drew, lui demandant de me rejoindre sur un vieux terrain de basket sur lequel on avait joué quelques fois auparavant. Je voulais qu’on s’explique, j’étais prêt à lui pardonner, etc. Bref, j’actionnais mon plan en somme. J’espérais juste qu’il n’avait pas son après-midi occupée. De toute façon, le connaissant, il décommanderait, il était du genre à vouloir se faire pardonner tout le temps, petit soumis qu’il était. Je n’attendis même pas qu’il réponde, je pris une veste, mis mes chaussures, et parti en direction du terrain de basket. Cela faisait tellement longtemps que j’attendais ce moment, et il allait enfin se réaliser, j’allais enfin avoir ma vengeance. C’était un plat qui se mangeait froid selon le diction, et bien je pense qu’en plus de 4 mois, il était même devenu glacial, et aujourd’hui l’heure était venue : l’empire contre-attaque. Sur le chemin, je ne pensais qu’à ça, à ce que j’allais bien pouvoir lui dire, je répétais avant la première. Cela m’obsédait, depuis des mois, je ne cessais d’y penser, je voulais lui éclater la tête plus que tout au monde. C’était devenu l’objectif premier de mon existence, me venger. Je sortis de nouveau mon portable pour envoyer rapidement un sms à Constance. « C’est le jour J. » Elle était la seule au courant de ce que je préparer, et je devais faire partager mon impatience, sans quoi j’exploserai tellement la situation commençait à devenir pesante. Une fois arrivée au terrain, je m’asseyais sur un banc, la tête dans les mains, j’attendais… Il avait intérêt de venir, sinon je déboulais directement dans sa chambre et je lui cassais les dents avant même qu’il ait eu le temps de prononcer le moindre mot.
Dernière édition par Matthew Warrens-Crawford le Lun 23 Mai - 10:04, édité 2 fois
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Sujet: Re: Revenge is a dish best served cold my asslicking cocksucker motherfuckin' son of a bitch Dim 8 Mai - 13:39
Et voila, la boucle était presque bouclée, Drew allait pouvoir dire adieu à ce poids qu'il portait depuis maintenant un bon moment, oui il n'avait pas réfléchi à combien de temps cela se rapportait et dans le fond il s'en fichait, il n'avait jamais eu l'esprit mathématique de toute façon ! Ce qu'il savait c'était qu'il devait penser à ce qu'il dirait une fois qu'il aurait son ami le iota face à lui, cet ami qu'il avait trahi lâchement lors d'une dépression nerveuse en lui tirant dessus à bout portant... Qu'elle ironie, lui qui était venu pour se suicider à la base et ne plus être un fardeau pour ses proches se retrouvait à avoir été le pire cauchemar d'un des dits-amis ! Bien décidé à se faire pardonner auprès de lui, il n'avait jamais réussis néanmoins à l'appeler, à chaque fois qu'il composait son numéro il raccrochait immédiatement ne sachant pas quelle genre de réaction il aurait en entendant la voix de celui qui avait faillis lui faire passer l'arme à gauche ! Seul dans sa nouvelle maison, il avait décidé de commencer une nouvelle vie, nouveaux amis, nouvelle maison... Il était en colocation avec Damian et Rowan, des gens qu'il ne côtoyait que depuis peu et qui n'avaient aucune idée de ce qu'il avait fait. C'était ce qu'il recherchait en somme, il ne pouvait pas supporter de regarder matthew ou constance dans les yeux sans avoir l'image de cette nuit qui venait le hanter... Oui c'était vraiment dur de repenser à quel point il avait pété un câble ce soir là, vous imaginez un mec qui sort un engin comme ça de son jean ?! On parle toujours du flingue évidemment, non il n y avait pas eu d'orgie entre les trois bien que cela aurait été plus réjouissant que ce qui s'était passé dans le fond ! Il avait été très proche de Matthew à une époque, il était le seul à qui il s'était confié à propos de son passé, le seul qui avait sur pour sa vie de dealer à l'époque bien qu'aujourd'hui tout cela soit terminé. Drew avait été aussi celui qui l'avait hébergé lorsqu'il y avait eu cet échange à Paris et qu'il n'avait pas encore eu connaissance de sa fortune, car oui aujourd'hui Matt' était du genre aussi riche que Drew vous pouvez le croire ça ? Le mec limite clodo qui vivait dans les coins de rue avec ses doses à vendre, se retrouvait aujourd'hui propulsé dans les grands magasins et les restaurant huppés de San Fransisco ! Drew était content pour lui à la base, oui enfin jusqu'à ce qu'il se rende compte que l'argent lui avait monté la tête et qu'il était devenu un salaud sans coeur ! Sentant son portable vibrer, il regarda et dû s'y prendre à deux fois en voyant le nom de Matthew s'afficher, il n'osait pas l'ouvrir, il n'avait plus eu de nouvelle de lui depuis cette fameuse nuit de noël à part le peu qu'il avait pu glaner en allant demander à la réception de l'hôpital. Il ne l'avait pas dénoncé et il ne l'en remercierait jamais assez ! Il avait au moins réussi à le dire à Fleur et aujourd'hui il pouvait repartir de 0, loin de cette famille la tour dubois qui ne pourrait plus jamais l'accepter en son sein quoi qu'il arrive, malgré l'enfant qu'ils avaient en commun, plus rien ne les liait à part le souvenir d'une nuit à l'odeur de piquante de poudre... Ouvrant enfin le texto de son "ex-ami", il souria le voyant lui donner rendez-vous sur cet ancien terrain de basket où ils avaient l'habitude de jouer. Fini les jeux, il était temps d'avoir une vraie discussion, d'homme à homme sur ce qui s'était passé ! Drew aussi se sentait coupable et surtout il se sentait mal de ne plus pouvoir discuter avec lui, c'était tellement difficile de perdre un ami pour le delta qui accordait une importance considérable à ses potes, aux fêtes et à la vie étudiante en général, aujourd'hui pourtant il ne devait que se contenter des soirées à la maison, à s'occuper de son fils, en dehors du temps où il engageait une nourrice, uniquement pour aller en cours ! Il ne regrettait pas pour autant sa nouvelle vie de papa poule, il voulait simplement se ranger, arrêter de faire des conneries et devenir un mec bien voila tout ! Et faire amende honorable devant matthew serait surement une bonne façon de clore cette histoire qui le tourmentait bien assez depuis tant de temps ! Arrivant sur le fameux terrain plein de souvenirs de parties gagnées et perdues, de crise de rire et d'accolades amicales, drew était nostalgique. Voyant une silhouette dans l'ombre, il s'approcha devinant qu'il s'agissait du Iota qui l'attendait déjà.
Salut mec, dit-il s'approchant doucement la tête baissée, la queue entre les jambes toujours gêné de se trouver en sa présence. Je suis content que tu ais envoyé ce texto, l'ai faillis le faire un bon millier de fois mais j'ai jamais réussi, j'avais un peu honte de tout ce qui s'est passé et enfin je voulais m'excuser... enfin je parle trop qu'est ce que tu voulais me dire exactement ?
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Sujet: Re: Revenge is a dish best served cold my asslicking cocksucker motherfuckin' son of a bitch Dim 8 Mai - 15:38
J’attendais patiemment, il n’avait pas répondu à mon texto, mais j’étais néanmoins convaincu qu’il viendrait. Je le connaissais que trop bien, il ne supportait pas de ne pas être aimé, alors il viendrait dans l’espoir d’arranger cette situation. Naïf. C’était un enfoiré de première, un beau parleur, mais paradoxalement, il avait toujours été très crédule, du moins, depuis que je le connaissais. J’attendais donc sur les bancs qui faisaient office de tribunes sur le bord du terrain. Cela faisait plus de 4 mois que j’attendais, je pouvais bien attendre quelques minutes, voire quelques heures de plus… Musique dans les oreilles, je me concentrais sur ce que je pourrai lui dire, je le savais en gros, mais je voulais que tout soit calculé au mot près, pour éviter tout incident. Je réfléchissais également à la manière dont je pourrai l’attaquer, l’avoir par surprise. Je me rendais compte à quel point je pouvais être considéré comme un psychopathe avide de vengeance, impatient de faire couler le sang. Le voir agoniser par terre, le sang coulant à côté de son corps, c’était ça dont j’avais envie. Lui faire subir ce qu’il m’avait fait en décembre dernier tout simplement. Je commençais à douter un peu, après tout la violence ne résolvait pas tous les problèmes. Non c’était sûr… mais au moins ça défoulait, et c’était exactement ce dont j’avais besoin en ce moment, me défouler en cognant l’être le plus abject que je connaisse, celui envers qui je vouais une haine sans limite…
Drew était arrivé et s’était posté devant moi, je ne l’avais pas entendu venir. D’un côté, ce n’était peut être pas plus mal, ça m’avait évité de lui lancer un regard haineux. C’était lui, l’homme qui hantait mes cauchemars, l’homme qui avait failli m’ôter la vie pour la simple et unique raison que sa copine ne l’aimait plus. Quel connard, il me donnait envie de gerber, de régurgiter tous les organes de mon corps. Il avait pris la parole, hésitant… « Salut mec. Je suis content que tu ais envoyé ce texto, l'ai faillis le faire un bon millier de fois mais j'ai jamais réussi, j'avais un peu honte de tout ce qui s'est passé et enfin je voulais m'excuser... enfin je parle trop qu'est ce que tu voulais me dire exactement ? » Tu parles… Content, il était content… Il ne pouvait pas s’imaginer à quel point je l’étais également, mais pas pour les mêmes raisons. Je devais garder mon calme, jouer le jeu, suivre ma stratégie à la lettre et ne pas me montrer impulsif. « Tu aurais très bien pu m’appeler, ça n’aurait rien changer, je n’aurai pas répondu. » Sec, très sec. De toute façon, il ne s’attendait sûrement pas à ce que je lui saute au coup après ce qu’il m’avait fait, et puis j’étais sincère, il fallait bien que je le sois un minimum dans la conversation, question de morale. Je me levais du banc pour me mettre à sa haute, histoire de ne pas être surpris s’il était de nouveau frappé par un coup de folie. « Si je t’ai dit de venir aujourd’hui, c’est que je veux comprendre, je veux des explications, pourquoi t’as fait ça ?... » Outre le plan, les explications me serviraient aussi à comprendre, car depuis presque cinq mois, je me posais la même question, je me demandais ce qui avait bien pu lui passer par la tête pour agir de la sorte. « Je sais que t’étais déprimé, à cause de Fleur, mais ce n’est pas une excuse pour agir comme un criminel, tu valais mieux que ça, du moins, c’est ce que je pensais. Quoi qu’il en soit, j’attends des explications, et après je verrai si je peux passer l’éponge sur ce qui s’est passé. Mais je poserai une condition. Ne t’approche plus jamais de Constance, où c’est moi qui te tuerai, et je ne te raterai pas. » Le ton était donné, froid, distant, sec, mais avec une possibilité d’amélioration s’il se montrait convaincant. Après tout Drew étudiait le droit, il allait devoir fournir le plaidoyer de sa vie…
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Sujet: Re: Revenge is a dish best served cold my asslicking cocksucker motherfuckin' son of a bitch Dim 8 Mai - 20:07
Face à Matthew, Drew perdait toute sa confiance en lui et devenait un peu un enfant, un enfant qui a peur de faire face à ses responsabilités de peu des conséquences ! Son amitié avait été tellement importante pour lui à un moment où il en avait vraiment besoin, que le delta se demandait encore comment - même s'il était sous l'effet d'une crise de folie- il avait pu vouloir du mal à ce mec qu'il avait considéré comme un de ses potes les plus proches et dévoués en dépit de tout ce qui les opposait ? Cette question resterait certainement sans réponse, d'ailleurs il n y avait pas d'explication ce qui était arrivé ne pouvait être effacé et même s'il le voulait plus que tout au monde, jamais drew ne pourrait retourner en arrière. Il fallait se rendre à l'évidence, plus rien ne serait comme avant même si un semblant de réconciliation avait lieu après cette réunion au sommet. Tandis qu'il commençait à parler, il s'arrêta pou laisser la parole à Matt' qui semblait froid, distant, il ne pouvait pas lui en vouloir en même temps, chaque fois qu'il baisserait les yeux pour se regarder... le nombril il verrait cette cicatrice sur son abdomen qui ne partirait sans doute jamais et il repenserait alors à quel point un de ses meilleurs potes avait été lâche et l'avait trahi de manière abjecte.
Tu sais je comprend ta réaction et à vrai dire je suis le seul fautif dans l'histoire, cette nuit là, je ne me souviens même pas exactement de ce que je t'ai dis mais je suppose que j'ai été blessant dans mes propos et je voudrait d'abord m'excuser pour ça parce que je n'en pensait pas un mot... en fait j'étais surtout... en colère contre moi même, j'étais complètement paumé et quand constance est venue me reprocher l'éloignement de Fleur j'ai... ouai j'ai pété un plomb voila, et je n'étais plus moi même ! Je sais que ce n'est pas une excuse pour ce que je t'ai fait et je sais que tu ne pourras sans doute jamais me pardonner complètement mais si tu me disais au moins que tu vas essayer je... enfin voila... dit-il pour conclure sa petite tirade qui dans le fond ne servait à grand chose si ce n'est à lui montrer à quel point il était désolé de ce qui s'était passé.
Drew marchait lentement de long en large devant le banc où se trouvait Matthew, il essayait de se justifier, de trouver les mots mais tout ce qu'il trouvait à dire c'était de la merde, il n'arrivait pas à exprimer ce qu'il ressentait il aurait aimé lui dire qu'il l'aimait comme un frère, qu'il ne pouvait pas se passer de son amitié comme ça mais jamais il ne le sortirait, d'abord par fierté et ensuite par pudeur.
Je sais que je t'ai déçu et je crois que c'est ce qui m'embête le plus dans l'histoire ! Tu étais un de mes amis les plus proches et j'avoue que j'aurais du y réfléchir à deux fois ce soir là avant d'apporter ne serais-ce qu'un flingue dit-il esquissant un petit rire nerveux. C'est fou comme c'est ironique quand même, je t'ai sauvé la peau parce qu'un mec voulait te buter et au final c'est moi qui ait faillis te prendre la vie... franchement matt' s'il y a un truc n'importe quoi que je puisse faire pour que tu me pardonne un jour je le ferai ! De toute façon constance ne s'approcherait plus de moi même si j'étais le dernier homme sur terre après ce que je lui ai fait, et je n'essaierai pas de la revoir pour m'excuser, je te jure... dit-il prenant un ton des plus sincère.
Il espérait que Matt' aurait un peu de compassion à son égard même si lui n'en avait pas eu ce soir là, il avait tiré mais pourquoi déjà ? Son doigt avait glissé sur la gâchette et alors qu'il rouvrait les yeux, il était trop tard, le jeune iota, son ami, son frère était là étendu sur le sol, en sang prêt à mourir et lui tout ce qu'il trouvait à faire c'était de partir, de courir le plus loin possible. Il avait néanmoins prévenu l'ambulance sentant que constance serait trop choquée pour le faire mais cela ne rattrapait rien du tout par rapport à son geste, il en était conscient.
A mon tour de te poser une question et répond moi sincèrement s'il te plaît... dit-il levant enfin les yeux vers lui. Pourquoi est ce que tu ne m'a pas dénoncé ? Pourquoi tu n'es pas allé tout raconter aux flics ?
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Sujet: Re: Revenge is a dish best served cold my asslicking cocksucker motherfuckin' son of a bitch Sam 21 Mai - 13:35
Comment oublier ce qui s’était passé cette soirée là. Joute verbale infernal entre Constance et Drew. Ce dernier à la limite de la dépression nerveuse avait alors dégainé son arme pour la pointer directement sur la belle présidente des Iotas. C’était là que j’étais intervenu, là que j’avais enfilé le costume de super héros, tenter de déstabiliser Drew, de le faire abandonner… C’était surtout là que je l’avais provoqué et que je m’étais retrouvé propulsé à terre l’espace de quelques secondes. Il avait appuyé sur la gâchette, m’avait tiré dessus alors que je lui tournais le dos avant de prendre ses jambes à son cou et de fuir, lâcheté quand tu nous tiens. S’en était suivi un passage dans un état inconscient de quelques heures, avant de me réveiller à l’hôpital, l’abdomen troué. Plusieurs jours en soins intensifs, puis en chambre classique d’hôpital le temps de me remettre sur pied. Mais tout ça ne s’était pas arrêté à ma sortie de l’hosto. Non, ça aurait été bien trop simple, je venais à peine d’intégrer l’équipe de football que je devais déjà me retirer. La rééducation était longue, j’en avais chié, tous les jours, pour retrouver tous mes automatismes, pour me remuscler, pour revenir au niveau. Tout ça, tout ce temps perdu, tous ces efforts à cause d’une seule et unique personne. Drew Leonard Mcfendders, ce magnifique conard qui se disait ami. Ce fils de chien sur qui je m’apprêtais enfin à prendre ma revanche, après des mois d’attentes.
« Tu sais, je comprends ta réaction et à vrai dire je suis le seul fautif dans l'histoire, cette nuit-là, je ne me souviens même pas exactement de ce que je t'ai dit mais je suppose que j'ai été blessant dans mes propos et je voudrais d'abord m'excuser pour ça parce que je n'en pensait pas un mot... en fait j'étais surtout... en colère contre moi-même, j'étais complètement paumé et quand constance est venue me reprocher l'éloignement de Fleur j'ai... ouais j'ai pété un plomb voilà, et je n'étais plus moi même ! Je sais que ce n'est pas une excuse pour ce que je t'ai fait et je sais que tu ne pourras sans doute jamais me pardonner complètement mais si tu me disais au moins que tu vas essayer je... enfin voilà... » Drew tel que tout le monde le connaissait, toujours à se chercher des excuses, à s’apitoyer sur son sort, à vouloir qu’on le pardonne. Drew tel que je le détestais, toujours à se plaindre, même lorsqu’il était coupable. L’envie de le rouer de coups était de plus en plus forte au fil des mots qui sortaient de sa bouche. Inexpugnable volonté de le voir souffrir, de lui rendre la pareille. Selon certains philosophes, la vengeance n’apportait rien, je m’apprêtais à leur prouver le contraire… « Tu sais… Tu as au moins raison sur un point. Tout ce que tu viens de dire, tout ça, ce n’est pas une excuse, tu n’as aucune excuse, alors stoppe de vouloir chercher des circonstances atténuantes, car elles n’auront aucun crédit auprès de moi. Tu ne te souviens pas ? Donc c’est quelque chose sans importance pour toi c’est ça ?! Une soirée comme une autre dans la vie de Mcfendders, on s’énerve, on pète un plomb et on tire sur quelqu’un, quoi de plus normal ? » Je pris une brève inspiration avant de poursuivre. « Tu sais ce que t’es Drew ? Tu es un sociopathe qui a besoin de se faire soigner, pour le bien des autres, pour ton propre bien et surtout pour le bien de ton fils qui ne mérite pas de subir tout ça. »
Désormais il se montrait nostalgique, évoquant les circonstances pour le moins inhabituelles dans lesquelles nous nous étions rencontrés, s’il comptait m’amadouer comme ça, il faisait fausse route. Je le coupai dans son élan. « Peu importe ce que t’as pu faire pour moi, je t’en suis reconnaissant, mais ça n’efface pas et n’effacera probablement jamais ce que tu as fait en décembre dernier. En amitié, on retient plus les mauvais actes que les bons. C’était à peu près ce discours là que tu avais ce fameux soir, pour te rafraichir un peu la mémoire. » J’étais un connard, un vrai de première, sûrement un des mecs les plus calculateurs et odieux de l’université depuis que j’avais découvert ce nouveau patrimoine. Mais je ne l’étais pas suffisamment pour lui faire croire que tout allait bien dans le meilleur des mondes, que dès ce soir nous serions potes, non je ne pouvais pas, et je n’y arrivais pas, la blessure était loin d’avoir cicatrisé dans mon esprit. « Peut être que je te pardonnerai un jour, peut être pas, je ne peux pas m’avancer et te dire au jour d’aujourd’hui si ça arrivera. Toute cette histoire est encore bien trop récente. La seule chose que je te demande pour le moment, et qui pourrait renouer un jour notre amitié, c’est de rester loin de tous les gens auxquels je tiens, je ne peux pas, et je ne veux pas, laisser entrer le déséquilibré que tu es dans leur vie. » Paradoxalement, c’était sûrement une des fois où j’avais été le plus sincère avec Drew alors que j’avais dans l’idée de le manipuler pour lui faire plus mal encore en le frappant. D’un côté, s’il voyait que j’étais vraiment sincère, il y croirait sûrement beaucoup plus facilement, il prendrait espoir avant de tomber de haut, il prendrait donc des coups physiquement mais aussi au moral. Une partie de moi avait peut être envie de tout effacer, de tout oublier et de renouer cette amitié, cette belle amitié que l’on partageait auparavant, mais cette partie restait largement minoritaire par rapport à celle qui avait envie de le voir agoniser sur le sol de ce terrain de basket.
« A mon tour de te poser une question et répond moi sincèrement s'il te plaît... Pourquoi est ce que tu ne m'as pas dénoncé ? Pourquoi tu n'es pas allé tout raconter aux flics ? » C’était tout à fait logique qu’il s’était posé cette question, moi-même je me la posais de temps en temps, les autorités auraient pu intervenir et je n’aurai pas eu à me rendre justice moi-même, mais je pense que la satisfaction personnelle n’aurait pas été la même, je devais faire ça moi-même, sans l’aide de quiconque. Seulement je n’allais pas lui dire que c’était pour me venger, alors je lui lâchai simplement les autres raisons qui m’étaient venus en tête, bien que moins important que la vengeance. « A vrai dire, je me le demande parfois aussi… Mais c’est principalement à cause de ton fils. Tout enfant mérite d’avoir un père, je sais ce que c’est de grandir sans père, ou même de grandir avec un être proche entre les barreaux et je ne souhaite ça à personne. Et je suppose que c’est aussi en souvenir de l’amitié qu’on a pu partager autrefois… »
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Sujet: Re: Revenge is a dish best served cold my asslicking cocksucker motherfuckin' son of a bitch Sam 21 Mai - 14:38
Drew pouvait comprendre que Matthew soit énervé, qu'il ait du mal à passer l'éponge à se dire que le jeune homme avait eu un véritable problème mental et qu'il n'avait plus la pleine possession de ses capacités lors de cette fameuse soirée ! Il avait eu cet espèce de volonté qui lui était passé en tête, la volonté de mettre fin à ses jours qui était devenue une obsession et forcément quiconque allait l'empêcher d'arriver à son but ultime en prendrait pour son grade ! Seulement il n'avait pas imaginé que ce serait Constance qui viendrait troubler son futur suicide, celle qui avait la langue aussi bien pendu et acerbe qu'une vipère l'avait provoqué en le rendant responsable de ce qui s'était passé avec Fleur, cette débâcle qui avait provoqué son départ pour la Suisse d'où elle n'était revenue que pour pouvoir épouser le delta. Drew avait évidemment encore tout foiré en révélant à Fleur ce qu'il avait fait à sa soeur et une gifle et quelques cris plus tard, la jeune femme s'enfuie de l'église laissant Drew seul, abandonné... Heureusement il se félicitait d'avoir toujours son fils à ses côtés c'était lui qui l'aidait à tenir maintenant que tout ses amis les plus proches. Lorsque Drew se trouvait dans une situation difficile avec quelqu'un il essayait de faire amende honorable en se cherchant toutes les excuses du monde pour son comportement ne voulant pas admettre qu'il avait pu agir de la sorte de son propre chef. Oui le fait qu'il était aussi fier était un inconvénient lorsqu'il devait présenter ses excuses parce qu'il commençait à devenir assez doué pour ça, mais il ne pouvait se contenter de dire "désolé", il devait argumenter forcément pour prouver à Matt qu'il méritait toujours d'être son ami, qu'il pouvait lui faire confiance et qu'une telle chose ne se reproduirait plus mais... qui était-il dans le fond pour dire qu'il ne commettrait plus jamais la même erreur ? C'est vrai il pouvait très bien à nouveau péter un plomb et vouloir tuer quelqu'un !? D'ailleurs cette notion lorsqu'il se la repassait dans la tête lui donnait des frissons, se dire que l'on est capable de prendre la vie d'un homme lorsqu'on est un peu déboussolé, le rendait nerveux.
Je sais, mais tu me connais il faut toujours que je m'explique sur tout je crois que ça doit venir des années de droit qui commencent à me taper sur la tête dit-il en riant légèrement. Mais je t'assure que cette nuit reste ancrée dans ma mémoire et que... jamais je n'ai voulu te faire de mal enfin si cette nuit là j'ai vraiment voulu tirer sur toi mais en temps normal tu étais et tu es d'ailleurs un de mes amis que je regrette le plus d'avoir fait souffrir, sincèrement... dit-il écoutant la suite de sa phrase comme un poignard en plein coeur. C'est tout ce que tu penses de moi ? Que je suis un malade sociopathe ? Tu sais j'ai changé aujourd'hui, je suis toujours le même qu'avant, j'ai eu quelques séances de thérapie et ça m'a aidé à tirer au clair pas mal de choses et une partie du processus était de... s'excuser pour le mal qu'on a fait aux autres, d'où ma présence ici parce que je t'avoue que je n'avais jamais eu le courage avant de te regarder en face après ce que je t'ai fait...
Lui remémorant ce qu'il avait dit la fameuse nuit de noël dernier, Drew essaya de se souvenir un minimum de ses paroles, tout était encore flou par rapport à cette soirée mais il lui restait quelques bribes d'image qui lui faisait horreur, qui lui montrait une facette de sa personnalité qu'il ne pouvait décemment accepter. Il ne se reconnaissait pas en ce mec assoiffé de vengeance et clamant que personne n'était là pour lui sachant bien que dans le fond c'était faux.
Oui à propos de ça... je sais que tout ce que je t'ai dit ne devait pas être facile à entendre mais... j'ai toujours pensé que le fait que l'on ne soit pas issu du même milieu ne serait jamais un frein à notre amitié et étrangement c'est le fait que tu sois devenu aussi riche voire plus riche que moi qui a tout changé, j'ai eu l'impression de voir un autre mec face à moi mais ça n'empêche pas qu'aujourd'hui je donnerais n'importe quoi pour retrouver ce qu'on avait auparavant ! dit-il de la façon la plus sincère possible, il pensait chaque mot qu'il lui disait et il espérait qu'il le croirait car ce n'était pas des paroles en l'air du genre, il cherche à l'attendrir pour qu'il lui pardonne plus facilement, non il voulait vraiment qu'il comprenne qu'il avait de la valeur à ses yeux, un véritable ami, un véritable frère qu'il était... le premier à connaître son passé à Berkeley et à le comprendre sans le juger et surtout celui à qui Drew pouvait se confier sans équivoque, il avait aussi vécu pas mal de crasses dans sa vie et donc pouvait facilement se mettre à sa place dans les mauvais moments pour le conseiller. Très bien si c'est ce que tu veux, si c'est ce qu'il faut pour qu'un jour tu puisses me pardonner je le ferai ! C'est toujours mieux que rien et à vrai dire je pensais qu'après un truc pareil tu aurais été du genre à ne jamais me pardonner, à ne plus jamais m'adresser la parole ce qui me faisait d'autant plus penser que j'étais un espèce de salaud sans coeur pour avoir faillis t'arracher la vie, je crois que je n'aurait pas pu me regarder dans un miroir à nouveau si tu étais... enfin tu vois...
La question qui suivit étant tout aussi légitime qu'épineuse laissa Drew un peu sur sa faim mais il ne se doutait pas que Matt lui mentait en ce moment, que tout ce qu'il lui disait depuis le début n'était que pure invention et calomnie et que jamais il ne lui pardonnerait ! Non pour lui les choses allaient en s'arrangeant et bientôt ils pourraient essayer d'oublier cette situation et voir comment ils pourraient retrouver leur amitié d'antan... naïf ? Oui un peu... connaissant matt comme il le connaissait il n'aurait pas du imaginer qu'une simple discussion aurait tout réglé, non tout cela devait se finir par un combat à la loyale. Tu sais, je ne te serai jamais assez reconnaissant que de n'avoir rien dis... je suis fier de pouvoir être aux côtés de mon fils aujourd'hui, j'aimerais pouvoir l'élever dans des valeurs différentes de celles de ma famille, des valeurs qui feront de lui un mec cool et qui mérite d'avoir des amis qui seront là pour lui pas comme moi, pas comme ce jour ou j'ai lâchement et bêtement perdu ton amitié dit-il en posant une main sur son épaule signe que ce qu'il disait, il pouvait le prendre pour argent comptant.
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Sujet: Re: Revenge is a dish best served cold my asslicking cocksucker motherfuckin' son of a bitch Jeu 23 Juin - 18:40
La marche des vertueux est semée d'obstacles qui sont les entreprises égoïstes que fait sans fin surgir l'oeuvre du Malin. Béni soit-il l'homme de bonne volonté qui au nom de la charité se fait le berger des faibles qu'il guide dans la vallée d'ombre de la mort et des larmes. Car il est le gardien de son frère et la providence des enfants égarés. J'abattrais alors le bras d'une terrible colère, d'une vengence furieuse et effrayante, sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebies de Dieu. Et tu connaîtras pourquoi mon nom est l'Eternel quand sur toi s'abattra la vengence du Tout-Puissant.
Le cœur qui battait à sang à l'heure, me retenir revenait à m'infliger moi-même une punition. J'avais envie d'en finir, de tourner la page une bonne fois pour toute, d'oublier tout ça, d'oublier cette fameuse nuit. Mais c’était à moi, à moi et à moi seul de boucler la boucle. Il parlait trop, comme à son habitude. Ça ne me surprenait pas vraiment venant de sa part, il était de ceux qui parlent beaucoup, mais qui n’agissent que très rarement. C’était aussi une raison qui me poussait à me demander comment j’avais pu l’apprécier un jour. Il était mon total opposé. But friendship’s over. « Arrêtes s’il te plaît… » Monsieur le “j’ai tout le temps une excuse” commençait réellement à me taper sur les nerfs. « En fait nan, même pas s’teuplait, juste, ta gueule. Ca suffit les excuses, ça suffit les “je suis désolé“. Arrêtes de te cacher derrière ça, rien qu’une seconde. Et pour une fois dans ta vie, agis en homme. » Ses tirades à deux balles, c’était vraiment pas la bonne tactique à adopter avec moi, surtout en ce moment, surtout après ce qu’il avait fait, s’il croyait que de simples paroles pouvait réparer une telle situation, il n’avait donc plus aucun lien avec la réalité. « Tu dis que t’es désolé ? Un mec qui est vraiment désolé, il se manifeste, il essaie de réparer ses erreurs, il fait pas profil bas pendant 5 mois, un mec désolé n’est pas lâche… » Je pris une brève inspiration avant de reprendre.
« Ça t’arrive de réfléchir quand tu parles parfois sérieusement. Tu dis que tu as changé, mais la seconde d’après tu dis que tu es toujours le même qu’avant, rien que ça, c’est une preuve que c’est pas clair dans ta tête, et que tes thérapies doivent être poursuivies pendant plusieurs mois encore. Et une seconde fois, ta gueule. T’es vraiment très mal placé pour me donner des leçons sur qui j’étais avant, et sur qui je suis maintenant, alors sois gentils, tes belles paroles tu les gardes pour toi. » Drew nombriliste comme il était, revenait une fois de plus sur son sort, il avait le don de m’énerver avec ça ! Nouveau papa poule tu parles ! Et bien demain fiston verrait dans sa nouvelle chambre, à l’hôpital, à côté de son colocataire paraplégique. Puis, il fît le geste de trop. Le geste que j’attendais depuis le début de notre petite rencontre. Sa main… sur mon épaule… « C’est bien ce que tu dis là, tu sais, sur les valeurs et tout. Moi dans mon milieu, la principale valeur qu’on m’a incarné… c’est œil pour œil, dent pour dent »
Son bras étant sur mon épaule, il ne maintenait pas sa garde, j’en profitai pour rapidement enchaîner les coups. Deux droites, une gauche. Il recula, de deux-trois pas, l’élan aidant, mon quatrième coup fût celui qui le projeta contre le sol. Je m’accroupis, mes bras le bloquant et mon corps faisant opposition, il lui était impossible d’effecteur le moindre mouvement. Venir d’un quartier défavorisé vous apprenait au moins ça, ça pouvait toujours servir. « Alors, tu fais moins le malin maintenant avec tes belles paroles, sale fils de pute ! » Je lui crachai mon venin simultanément que je lui crachai littéralement à la figure. Revenge is a best dish served cold.
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Sujet: Re: Revenge is a dish best served cold my asslicking cocksucker motherfuckin' son of a bitch Ven 24 Juin - 22:29
Je sais qu'il n y a rien qui pourra rattraper ce que je t'ai fais j'en suis conscient mais je me disait qu'il était temps que je vienne m'excuser et de justement agir en homme, j'en ai marre de me cacher justement, je ne veux pas finir comme le mec qui a tenté de tuer un de ses meilleurs potes alors que celui-ci n'avait rien fait réellement, cette image là me colle à la peau et je pensais qu'en venant m'excuser ça changerait quelque chose mais j'ai l'impression que c'est encore pire... rien que de voir le regard que tu me lances là ça me donne juste envie de me tirer une balle... dit-il se trouvant soudain mins drôle en repassant sa phrase dans sa tête.
Une main sur l'épaule de Matthew avait suffit à l’énerver et à le faire sortir de ses gonds. Drew qui avait fait ce geste dans l'optique de calmer le jeu avait justement mis le feu aux poudres. Oui il n'avait même pas eu le temps de finir sa phrase qu'il se prit directement une droite dans la figure, et voile qu'il l'enchaînait si bien qu'il recula de plusieurs pas, crachant presque sur le sol tant il avait le souffle coupé. Il tomba en arrière, allongé sur le sol, il eut à peine le temps de respirer que Matthew en venait déja à se mettre au dessus de lui pour lui bloquer les bras si bien qu'il n'avait même plus moyen de se défendre et qu'il se faisait cracher à la figure sans même pouvoir faire quoi que ce soit. Il détourna la tête fermant les yeux, il souffrait atrocement sentant des douleurs dans tout son corps il n'avait même pas la force de bouger même s'il le voulait ! Il commença à se débattre mais faiblement à cause des coups infligés plus tôt ce qui était inutile face à Matthew qui avait sa forcé décuplée du fait de sa colère associée à sa force naturelle.
Arrête, putain arrête je t'en prie Matt' fais pas ça... je sais que je t'ai fais du mal et je le regrette, si je pouvais revenir en arrière je changerais tout ça mais c'est impossible, okay ! IMPOSSIBLE ! cria t-il tout en commençant à pleurer. Pense à mon fils, tu ne voudrais pas qu'il... qu'il finisse sans son père... dit-il le regardant droit dans les yeux, les larmes perlant et le sang s'écoulant de sa bouche.
Drew cracha sur le côté le sang qui s'accumulait dans sa bouche tandis qu'il sentait que Matthew allait reprendre son assaut, que lui restait-il comme choix ? subir et ne rien dire, non il ne pouvait rien dire, il avait du lui faire autant de mal lorsqu'il lui avait lâchement tiré dessus sous le coup de sa depression nerveuse... connaissant matthew, celui ci se fichait des circonstances, en amitié il était fidèle et cela lui importait autant qu'à Drew en fait mais... Drew avait trahi sa confiance, oui il l'avait laissé de côté pour ne penser qu'à sa colère et froidement lui transpercer le bide pour que ses intestins viennent se répandre sur le sol. Pour certains il n'aurait été qu'un basterd de moins sur terre mais drew avait un minimum de compassion malgré tout.
Me tue pas... réussit-il à murmurer dans un dernier espoir de bonté de la part du Iota.
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Sujet: Re: Revenge is a dish best served cold my asslicking cocksucker motherfuckin' son of a bitch Mer 29 Juin - 20:57
« Je sais qu'il n y a rien qui pourra rattraper ce que je t'ai fais j'en suis conscient mais je me disait qu'il était temps que je vienne m'excuser et de justement agir en homme, j'en ai marre de me cacher justement, je ne veux pas finir comme le mec qui a tenté de tuer un de ses meilleurs potes alors que celui-ci n'avait rien fait réellement, cette image là me colle à la peau et je pensais qu'en venant m'excuser ça changerait quelque chose mais j'ai l'impression que c'est encore pire... rien que de voir le regard que tu me lances là ça me donne juste envie de me tirer une balle... » Sincère ou pas, franchement, cela n’avait aucune importance à mes yeux. Il pouvait sortir n’importe quoi, tout ce qu’il disait me passait par-dessus la tête. Lorsqu’un ami vous trahi, qui plus est, quand cette trahison porte atteinte à votre vie, il n’existe plus à vos yeux. Enfin… il n’est plus que l’objet d’une volonté de vengeance. Oui, c’était la seule chose que j’avais en tête, le blesser autant qu’il m’avait blessé, ça faisait plusieurs mois, il méritait bien de payer quelques intérêts en plus… « Tu t’attendais à quoi ?! Tu dis que tu viens t’excuser, mais tu es venu parce que je t’ai dit de venir, tu ne l’aurais jamais fait sinon, alors n’essaie pas de me prendre pour un con. Et t’inquiète pas, tu ne seras pas le mec qui a tenté de tuer un de ses meilleurs potes. Pour la simple et bonne raison que potes, on ne l’est pas. » Pour qui se prenait-il à croire que j’allais passer l’éponge d’u coup, comme ça, alors qu’il n’était même pas venu de lui-même. Naïveté, stupidité, j’hésitais entre les deux, mais une chose était sûre, il était drôlement con !
Il était désormais à terre, chialant comme un môme. Aucun honneur, aucune fierté. Ce mec était vraiment une sous merde qui n’avait aucune estime de soi. Il avait failli être un meurtrier mais en réalité c’était bel et bien une victime, de la vie au quotidien, quelqu’un sans courage, sans volonté sans rien, un mec totalement incipide. « Arrête, putain arrête je t'en prie Matt' fais pas ça... je sais que je t'ai fais du mal et je le regrette, si je pouvais revenir en arrière je changerais tout ça mais c'est impossible, okay ! IMPOSSIBLE ! Pense à mon fils, tu ne voudrais pas qu'il... qu'il finisse sans son père... » Paroles en l’air 36ème tome, il ne cessait de se répéter encore et encore. Il n’avait donc que ça à dire ? « je suis désolé » ? Pauvre type, il ne méritait même pas de vivre, ni de pouvoir se reproduire, son rejeton me donnait la gerbe, alors s’il comptait sur ça pour me faire changer d’avis, il se mettait le doigt dans l’œil. Je lui mettais une autre droite en plein sur la mâchoire avant de saisir sa tête par les cheveux. « Tu crois vraiment que j’en ai quelque chose à foutre de ton putain de gosse ? NOOOOOOOON ! Tu ne dis même pas s’il te plait ? On ne t’a pas appris les bonnes manières dans ta famille bourgeoise ?! » Je tapais de toutes mes forces dans ses côtes, il devait souffrir, souffrir et souffrir encore, jusqu’à l’agonie, il ne méritait rien d’autre ce chien. J’étais épris d’une certaine frénésie – et carrément plus puissante que celle de pokémon, elle est nase celle là – j’enchainais les coups, tapant de plus en plus fort, ne pouvant plus m’arrêter, je ne me contrôlais plus vraiment. La bête qui sommeillait en moi était lâché et elle n’avait qu’une envie, celle d’exploser la tête de Drew contre le bitume, de voir son cerveau déchiqueté, sa mâchoire explosée, son sourire édenté, ses tripes gisant sur le sol. Un peu gore à première vue, mais c’était mon côté bestial qui parlait. Entre deux coups, Drew reprit la parole, pour une nouvelle fois se plaindre. « Me tue pas... » Je laissai échappé un léger rire. Il croyait que j’étais aussi stupide que lui ou bien ? « Je ne suis pas comme toi, je n’ai jamais eu de pulsions meurtrières. Ta présence sur la Terre est néfaste, mais je n’ai pas la prétention d’avoir le pouvoir de vie ou de mort sur autrui. » Un dernier coup de coude dans le nez et je me relevais. Je le saisis, le relevai et le poussai plus loin. Il était tellement à bout de force qu’il en tomba par terre. Je m’approchai une dernière fois de lui en lui donnant un bon coup de pied dans les côtes. « Il a suffi d’un Warrens meurtrier, il n’y en aura pas d’autre, fils de pute. »
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Revenge is a dish best served cold my asslicking cocksucker motherfuckin' son of a bitch
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