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| Il y a des jours où rester coucher serait une bonne idée. [HOT] | |
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| Sujet: Il y a des jours où rester coucher serait une bonne idée. [HOT] Dim 15 Mai - 17:47 | |
| Sous la douche, Samuel s’étirait comme il pouvait. Il avait été faire une heure de jogging, avant de revenir chez lui. Il avait son premier cours à 8h et c’était un cours de deux heures, donc il fallait qu’il s’aère la tête avant d’être enfermé avec les mêmes élèves pendant deux heures. Allant s’habiller, il passa une chemise blanche, un pantalon marron, puis alla dans l’entrée de sa maison, pour mettre ses chaussures marron. Retournant dans sa chambre, il alla passer une cravate noire, puis il prit sa veste noire sur son bras. Une fois prêt, il attrapa son sac de cours, ses clés et alla dans sa voiture pour se rendre à Berkeley. Il faisait plutôt beau aujourd’hui et autant y aller avec des vêtements aérés. Une fois sur le campus, Samuel passa sa veste et partit dans la salle des professeurs pour aller voir s’il avait des messages. Voyant quelques courriers, il apprécia de voir un mot de certains enseignants français qui apparemment voulaient prendre de ses nouvelles, pour savoir comment il se sentait à son poste d’enseignant américain depuis l’échange La Sorbonne-Berkeley et son arrivée ici. Allant alors dans la salle de cours, il entendit déjà les étudiants parler. Il s’agissait d’étudiants qui devaient avoir besoin de cours de philosophies, parce qu’ils n’avaient pas cette matière en priorité dans leurs sections. Non pas qu’ils étaient mauvais en philosophie, non au contraire, seulement ils avaient besoin d’approfondir certains sujets et Samuel était donc là pour ça.
Bonjour tout le monde.
Fermant la porte derrière lui, il déposa son sac sur le bureau. Puis, il alla mettre sa veste au porte manteau près de l’entrée, avant de remonter les manches de sa chemise. Sortant alors un marqueur de son sac, il commença à écrire des possibilités de sujets à revoir pendant les deux heures.
Avec la liste suivante, vous aurez de quoi parler et réviser, mais si vous avez d’autres propositions à faire, n’hésitez surtout pas.
Jusque là Samuel n’avait pas regardé les élèves présents. Il préférait que tout soit clair pour tout le monde, pour qu’il puisse débuter le cours rapidement et donc avoir du temps pour traiter un maximum de sujets en deux heures.
Alors, qui se lance ?
Finissant d’écrire le dernier sujet, il ferma son crayon et se retourna, pour voir qu’aucun étudiant ne levait la main. Génial, les deux prochaines heures allaient être plus que mortelles. Regardant à nouveau le tableau, il soupira.
Je vous ait dit, si vous voulez aborder un sujet qui n’est pas inscrit sur le tableau, vous pouvez.
Dernière édition par Samuel Olivier Salaun le Mar 24 Mai - 23:18, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Il y a des jours où rester coucher serait une bonne idée. [HOT] Dim 15 Mai - 18:20 | |
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Un cours de philosophie, Ulrika n’avait pourtant pas l’air d’une tête pensante ! C’était une torture par avance, et l’ardente brunette ne savait pas au juste ce qui la retenait de prendre ses jambes à son cou. Elle était prête à le faire lorsqu’elle fit le professeur attitré de cette salle faire son entrée. Samuel…Ce même homme dont elle avait menacé le service trois pièces il n’y avait pas si longtemps de cela. Le regard d’Ulrika se transforma de vide et désespéré à brillant de rage en l’espace de quelques secondes à peine. C’était une occasion fabuleuse de se venger de la manière la plus vile qu’il soit : En l’humiliant dans sa propre classe. Bien qu’il soit visiblement professeur de philosophie, il n’était pas dit qu’il ne soit pas admirablement gêné qu’elle fasse de multiples allusions à son travail de nuit. Ulrika était la reine des reines en matière de joute verbale, et n’avait jamais eu sa langue dans sa poche. La preuve, avec lui, elle n’avait eut aucune retenue, et ne comptait pas en avoir davantage aujourd’hui. Le cours n’avait plus d’importance à ses yeux, de même que le thème inscrit au tableau blanc par Samuel lui-même. A ce moment précis, elle cherchait un bien meilleur sujet, qui les propulserait dans un combat implicite. Ulrika voulait le pousser dans ses derniers retranchements, afin qu’il sente qu’il n’était pas tout puissant et que malgré la différence d’âge flagrante, elle pouvait tout à fait se montrer meilleure que lui sur bien des domaines. Ce fut sans doute pourquoi elle attendit d’être certaine que personne d’autre ne comptait prendre la parole pour mieux s’exclamer, sans même lever la main une seconde : « Je pense que nous devrions évoquer comment certaines personnes de nos jours font pour s’en sortir. Certains croulent sous les factures à payer et sont donc contraints de vendre jusqu’à leurs corps pour obtenir de quoi subvenir à leurs besoins les plus infimes. Mais je pense qu’il existe de nombreux abus de ce côté-là…Certains choisissent d’être dans une situation précaire pour attirer des proies dans leurs filets. Qu’en pensez-vous, professeur ? » Ulrika insista fortement sur l’appellation qu’elle employa, avant d’arquer un sourcil de défi. S’il n’était pas idiot, il allait répondre en professionnel, et ne surtout pas se laisser gagner par une rage indicible. Samuel devait d’ors et déjà avoir envie de l’égorger devant toute la classe pour lui apprendre à vivre…Mais d’un autre côté, ce n’était pas ce qu’elle recherchait. Ulrika se sentait protégée tant qu’ils resteraient dans cette fameuse salle de classe, à s’affronter à coups de sous-entendus. Restait à savoir lequel serait le meilleur à ce petit jeu.
ULRIKA – « On pourrait aller très loin dans la réflexion, j’en suis persuadée. Comment une personne peut en arriver à ce point de désespoir pour aller jusqu’à avoir des pulsions que l’on pourrait assimiler à un viol ? Je pense que c’est intéressant de mentionner ce sujet plutôt que cette atrocité présente sur votre pauvre tableau, dont tout le monde se moque éperdument et qui ne fait pas avancer la choucroute. Parlons d’actualité, vous n’êtes pas d’accord vous autres ? »
Les autres élèves semblaient on ne peut plus d’accords avec elle, et Ulrika fut presque applaudie pour avoir le courage d’affronter un professeur de Berkeley de cette manière. Couillue, la petite dame ! Mais il fallait dire que l’ardente brunette ne craignait plus grand-chose, après l’évènement traumatisant vécu avec Samuel. Il la détestait déjà, cette haine était réciproque, et comme il n’y avait aucun risque qu’il renouvelle l’expérience dans sa propre salle de classe, Ulrika pouvait absolument tout se permettre. La seule chose qui la retenait d’être très explicite, c’était son honneur. Elle ne tenait pas à être éclaboussée en même temps que lui…Ce dommage collatéral ne devait absolument pas se produire, en aucune façon.
ULRIKA – « Peut-être devrions-nous évoquer aussi le fait qu’il n’existe non pas une mince frontière entre l’amour et la haine, mais bien une muraille de Chine avec des gardes postés tous les trois mètres ? Votre choix, prof’. C’est votre salle après tout. »
Trop aimable ! Pour un peu, elle se ferait passer pour une élève modèle prête à boire les paroles de ce bon Samuel…Mais en vérité, elle souhaitait juste le remettre à sa place et lui prouver qu’à son tour, elle avait de la valeur et de la ressource, bien qu’elle soit jeune. Ulrika était intelligente et futée, cela ne faisait plus aucun doute désormais !
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| Sujet: Re: Il y a des jours où rester coucher serait une bonne idée. [HOT] Dim 15 Mai - 18:45 | |
| Cette voix, il l’avait déjà entendue, mais il ne pouvait pas l’oublier. Ca faisait longtemps qu’il ne l’avait pas entendu, mais la dernière fois, il se souvenait qu’une magistrale humiliation et gifle était arrivé également. Se retournant alors avec un calme que l’on pouvait lire sur son visage, il posa les mains sur le dossier de la chaise qui se trouvait face au bureau. Fixant donc l’étudiante, il l’écouta parler. Il ne laissait rien paraître. Il savait qu’elle avait pensé qu’il voulait la violer, mais ça n’avait pas du tout été le cas. Seulement avec ce qu’elle disait présentement, Samuel devait avouer que non seulement elle parlait d’eux et surtout de lui, mais également de sujets sensibles, comme le viol. Laissant donc l’étudiante parler jusqu’au bout, Sam ne dit absolument rien. Mais le pire pour lui fut sans doute quand les autres élèves furent d’accord avec elle.
Allons-y pour ce sujet alors.
Avançant, Samuel croisa les bras et regarda à nouveau l’étudiante.
Il est vrai que certaines personnes, hommes ou femmes, ont parfois recours à ce genre de pratiques pour parvenir à s’en sortir. Vous parlez du fait de payer les factures, mais l’exemple qui est le plus souvent montrés et mit en avant, est celui des étudiantes qui se prostituent pour pouvoir payer leurs études. Ce sont des pratiques qui se font de plus en plus de nos jours.
Allant s’asseoir sur le bureau, face aux étudiants, Samuel regarda un peu tout les élèves, avant de reporter son regard sur Ulrika.
Pourquoi parler de viol ? Vous avez face à ce genre de personnes ? Ou alors vous êtes du genre à aller aider les personnes dans le besoin de payer leurs factures en couchant avec eux ?
Haussant les sourcils, Samuel apprécia le léger rire de certains étudiants.
Je sais que le viol est un sujet particulièrement sensible et il y a des choses que l’on peut dire, comme ne pas dire. Seulement, il ne faut pas non plus mettre tout le monde dans le même panier.
Etirant ses bras en arrière, il posa ses mains sur le bureau et fixa toujours Ulrika.
Admettons que vous deviez vendre votre corps pour payer vos factures. Tout ce passe plutôt bien, jusqu’au jour où un client arrive et commence à vous dire qu’il accepte de coucher avec vous. Vous vous dites que vous allez faire votre travail, même si ça n’est pas quelque chose que vous aimez. Seulement, vous aurez une partie de l’argent dont vous avez besoin.
Fixant les autres étudiants, tout le monde semblait comprendre jusqu’à présent.
Mais imaginez que ce même client vous dises finalement qu’il ne veut rien faire, que c’est à vous de pimenter les choses et de prendre les devants. Que feriez-vous ? Vu qu’en plus ce client semble préférez la manière forte à la manière douce ?
« La manière forte ? »
Oui, ce client vous plaque au mur pour vous embrasser, il vous parle de façon acerbe, avec beaucoup d’ironie, il se prend vraiment pour le roi et il vous prend de haut.
Fixant alors Ulrika, il haussa un sourcil.
Comment réagiriez-vous quand il vous demanderez de prendre les devants ? |
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| Sujet: Re: Il y a des jours où rester coucher serait une bonne idée. [HOT] Dim 15 Mai - 23:37 | |
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Tout ceci devenait proprement jouissif. Samuel n’avait pas idée à quel point elle l’attendait au tournant. Il fallait qu’il se montre à la hauteur de ses espérances, qu’il puisse la faire frissonner, autant de dégoût que d’intérêt lors de cette joute verbale. Après tout, ils avaient l’un comme l’autre les épaules rudement solides, et la fierté bien placée. Pourtant, dieu sait qu’ils étaient différents et que leurs deux âges opposés ne jouaient pas en leur faveur. Mais alors que Samuel s’adressait volontiers à un auditorat général, Ulrika n’avait de cesse de le fixer, sans le lâcher d’une semelle. Il était devenu son attraction à lui tout seul, et elle allait s’en donner à cœur joie pour le briser en mille morceaux pour toutes les pensées sombres qu’il avait osé lui donner, un mois auparavant. Tant de temps, c’était un record…Habituellement, l’ardente brunette se vengeait sans l’ombre d’un remord avec rapidité et précision, afin qu’aucun dommage ne soit irréparable. Mais la chance, ou la malchance, selon le point de vue, avait voulu qu’elle ne retombe pas sur lui avant aujourd’hui. Aussi, elle avait ruminé sa rancune, rongé son frein pendant quatre longues semaines avant de pouvoir s’exprimer au grand jour et lui faire payer l’offense à laquelle il avait osé la soumettre. Qu’il soit désolé ou que ses intentions n’aient pas été telles, Ulrika s’en fichait comme de sa première paire de tongs. Il n’y avait aucune excuse capable de réparer le dommage ; il n’y avait que la vengeance, la joute verbale et l’expression de défaite qu’elle comptait bientôt lire sur son visage. Ca, ce serait une réparation amplement suffisante. Mais en attendant, elle ne comptait ni rendre les armes, ni plier comme un vulgaire esclave. Roseau elle avait été toute sa vie, roseau elle resterait en évitant à tout prix de se rompre dans l’adversité.
ULRIKA – « Je pense que j’ignorerais l’importun qui oserait me prendre de haut. La vraie sagesse, ce n’est pas de lever les poings plus haut que l’autre, ou de montrer qu’on sait pisser plus droit par la force. On reste stoïque, et on passe sa rage sur autre chose que sur un être humain. A mon humble avis, aucune violence n’est justifiable. Même si la personne en face n’est rien d’autre qu’une tête de con, si vous me passez l’expression évidemment. »
Et pour son matricule, il avait plutôt intérêt à lui passer l’expression sans s’offusquer, sans quoi, Ulrika ne saurait répondre d’elle-même. Il ne fallait pas oublier qu’elle savait se moquer sans insulter, et être insupportable sans jamais manquer réellement de respect. C’était tout le génie de la demoiselle, et ce qui faisait qu’elle se pensait si forte en joutes verbales, même face à un professeur de philosophie. D’autant qu’ils n’avaient pas la même façon de voir les choses, c’était l’évidence même. Ce fut sans doute pourquoi son sourire narquois s’agrandit d’autant et qu’elle se redressa alors que Samuel n’avait pas encore rétorqué à ses dires précédents. Il viendrait forcément un moment où il allait craquer…Ce n’était qu’une question de temps avant que les masques tombent et que les élèves soient les spectateurs cruels de son humiliation. C’était inhumain de jubiler ainsi sur le malheur d’autrui…Mais Ulrika n’avait pas été habituée à être humble, bien au contraire. A force d’être considérée comme l’une des meilleures dans son domaine, le message avait bien fini par rentrer dans sa cervelle de petit génie.
ULRIKA – « Déjà, la prostitution en elle-même est révoltante. Il y a d’autres solutions que celle de vendre son corps sous le fallacieux prétexte que les factures s’entassent. Je sais, j’énonce des vérités alors que je ne suis pas moi-même dans le besoin, mais croyez-moi, si tel était le cas, je préfèrerais dormir sous les ponts plutôt que de laisser un pervers avoir les mains baladeuses sur moi…Pour de l’argent ! Le talent, ça se cultive parait-il, n’est-ce pas professeur ? »
Tout en restant diablement polie, chacune de ses attaques était spécialement dirigée contre lui. Le pauvre Samuel n’était pas au bout de ses peines, car elle comptait bien ne pas lâcher l’os la première, ni faiblir face à d’autres éventuelles attaques. C’est qu’elle avait du répondant et de la niaque, même pour les choses inutiles !
ULRIKA – « Pour finir, et une fois encore, vous me passerez l’expression…Je pense que les violeurs sont tous à mettre dans le même panier, parce qu’ils ne font pas partie de la racaille, mais plutôt de ceux qu’il faudrait purement et simplement éradiquer de cette planète. Que quelqu’un contre mon avis se manifeste ! La prison n’est pas assez douce pour des enfoirés de ce type. »
Il n’y avait pas de marque de racisme dans son discours…Plutôt un message lourd de sens. Ulrika avait été violée, elle avait été souillée et laissée pour morte dans une ruelle. Aujourd’hui, elle voudrait pouvoir réclamer vengeance, mais ne pouvait espérer satisfaction…Au lieu de cela, elle se vengeait pour n’importe quel prétexte, même d’infimes. Et aujourd’hui, c’était tombé sur ce pauvre Samuel.
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| Sujet: Re: Il y a des jours où rester coucher serait une bonne idée. [HOT] Lun 16 Mai - 17:57 | |
| En ayant entendu la voix d’Ulrika, le français savait qu’il aurait le droit à faire à une jeune femme qui ne lâcherait pas le morceau. Ce fut encore plus clair quand elle parla d’un sujet qu’ils avaient en commun. Il avait donc écouté le plus attentivement possible. Il avait retenu tout ce qu’elle avait dit et toujours assit sur le bureau, il se mit à sourire. Elle avait des arguments et il savait que la discussion risquait d’être passionnante. Mais elle savait se défendre et c’était plaisant. Evidemment, il avait déjà pû le remarquer un mois auparavant, mais il avait été tellement énervé, qu’il n’avait pas réellement fait attention à ce qu’elle lui avait dit. Mais aujourd’hui, oui, il remarquait sa facilité à parler. Haussant un sourcil, quand elle parla de « tête de con », il devait avouer que l’entendre parler d’elle ainsi, était appréciable.
Avec ces têtes de cons, vous partez de la pièce, d’accord. Mais pour les personnes qui sont trop timides, vous les laissez aussi en plan ? Pour les personnes qui ont besoin que vous leur donniez un peu d’assurance pour qu’ils s’affirment, vous trouvez ça barbant, donc vous les laisser en plan également ?
Samuel savait de quoi il parlait, vu qu’il avait déjà eu à faire à des personnes de ce style là. Il avait vu des femmes qui venait dans le club pour la première fois et qui n’était pas à l’aise. Il avait également vu des femmes qui n’attendait qu’un simple encouragement pour passer à l’acte, mais qui n’osait pas. Il avait vraiment vu de tout, c’est pour ça qu’il pouvait en parler.
Il paraît en effet, mais vous ne pouvez pas affirmez cela tant que vous n’avez pas vécu dans la rue. Vous ne savez pas ce que c’est, à moins que vous ayez été dans le besoin à ce point là ?
Il fixa la jeune femme, sachant qu’elle n’avait sans doute jamais eu besoin de dormir dans la rue.
« Moi si, mais j’étais ivre et c’était une nuit après une fête. »
Riant avec les autres étudiants, Samuel fixa Ulrika à nouveau.
Vous ne pouvez pas affirmer certaines choses sans y avoir été confrontés mademoiselle. On a tous des idées préconçues, mais on ne peut pas dire qu’on ne se prostituera jamais. Parfois, certaines personnes n’ont vraiment pas le choix. Ca n’est sans doute pas quelque chose de simple vivre, mais elles ne voient que cette solution là.
Ecoutant alors la jeune femme parler des violeurs, il devait avouer qu’il était plutôt d’accord avec elle.
Etant enseignant, je ne suis pas supposé vous donner mon point de vue, mais malgré tout je peux vous dire que je suis à peu près d’accord avec vous. Les violeurs sont des gens qui ont besoin d’aide et qui en auront sans aucun doute toujours besoin. La prison ne les aident en rien, ça les enfoncent encore plus. Les médicaments peuvent aider, mais une fois qu’une pulsion de viol a fait agir un violeur, cette personne recommencera forcément un jour ou l’autre, même si les médecins le pense soigner.
Regardant les autres étudiants, ils semblaient plutôt d’accord, en tout cas personne ne prit la parole pour le contredire.
Ce avec quoi je ne suis pas d’accord, c’est le fait que vous parliez d’une personne que vous ne connaissiez pas et dire que cette personne est un violeur.
Il s’était sentit visé et il savait que c’était ce qu’elle voulait, mais il voulait être clair. Il n’était pas un violeur et ça n’était pas non plus un fantasme de violer une femme avec qui il coucherait. Ca n’était vraiment pas son truc, mais il voulait être clair à ce sujet, même s’il savait qu’elle ne le croirait sans doute pas. |
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| Sujet: Re: Il y a des jours où rester coucher serait une bonne idée. [HOT] Mar 17 Mai - 23:34 | |
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Sentit visé ? C’était exactement ce qu’avait souhaité Ulrika, justement. Qu’il se sente visé et qu’il ait honte de son comportement. C’était lui l’homme, c’était à lui d’être délicat avec une femme, et non forcément l’inverse. L’ardente brunette n’était ni une femme douce, ni une femme compréhensive, c’était un fait avéré. Le malheur avait voulu qu’ils se rencontrent dans ce fameux club, qu’ils se provoquent et qu’elle soit celle à avoir le dernier mot…Une chance qu’il n’ait pas eu l’opportunité d’aller jusqu’au bout, sans quoi, elle n’aurait pas hésité une seconde à porter plainte contre lui ! Mais la question n’était pas. Pour l’instant, aucun étudiant ne parvenait à en placer une sur ce véritable ring qu’était l’amphithéâtre. Il n’y en avait plus que pour Ulrika et Samuel, n’ayant de cesse de se jauger du regard, sans pour autant outrepasser les bornes. Ils étaient aussi polis et mesurés l’un que l’autre, à ceci près que leurs dires cachaient un venin particulièrement vif et empoisonné. Ils semblaient être les seuls maîtres de l’arène, attendant le bon moment pour se jeter au cou afin de disputer un match de catch dans les règles. Ulrika n’attendait qu’un mot de sa part pour sortir de ses gongs et faire en sorte qu’il connaisse l’humiliation de sa vie. Mais d’un autre côté, elle préférait être sport…Lui laisser une chance de se défendre était tout à son honneur, et il ne pouvait guère le lui reprocher : Il valait mieux qu’ils se battent implicitement à l’université que sur un ring de boxe effectif, où ils pourraient se faire nettement plus de mal.
ULRIKA – « Comment pourrions-nous qualifier un homme qui plaque une femme, techniquement moins forte physique que lui, contre un mur, lui ôte ses vêtements et fait preuve d’une violence presque effrayante ? N’importe quelle femme aurait l’impression d’avoir manqué de voir sa vie détruite en l’espace d’une nuit. Personne ne me contredira là-dessus je le crains ! »
Il valait mieux que personne n’ose le faire, du reste. Ulrika n’était pas d’humeur à plaisanter sur ce genre de sujet, et d’ailleurs, personne n’osait rire ou faire preuve d’ironie. C’était bien la preuve que ses dires n’étaient ni comiques ni pris à la légère. Tout en sachant cela, la jolie brunette ne s’arrêta pas dans son élan. Elle était trop bien partie pour s’arrêter maintenant, il aurait même été dommage qu’elle se prive d’un tel spectacle ! Puisque Samuel semblait avoir réponse à tout, il était temps de remettre les pendules à l’heure et de faire preuve d’un brin de cruauté supplémentaire : Ce fut sans doute pourquoi son sourire s’agrandit d’autant, devenant plus narquois, tandis qu’elle se redressait sur le banc sur lequel elle était installée. Inconfortable, certes…Mais elle préférait sa place à celle du professeur non loin d’elle.
ULRIKA – « Parlez-nous aussi des maisons closes, de la prostitution…Est-ce bien moral, tout ça ? N’existe-t-il pas un meilleur moyen de trouver un semblant d’équilibre ? Si coucher avec des inconnus pour de l’argent était réellement la solution, ça se saurait ! Je pense qu’il faut avoir une bien piètre opinion de soi-même pour oser s’adonner à de telles pratiques. Mais puisque vous êtes le professeur ici, je suppose que vous allez être en mesure d’éclairer nos lanternes avides de savoir ! Vous devez sûrement maîtriser le sujet, n’est-ce pas ? »
Celle-là, s’il s’en relevait, alors il allait certainement remonter clairement dans son estime…Sûrement. Ulrika lui accorderait davantage le bénéfice du doute. Mais ils n’en n’étaient pas encore là. Samuel risquait de se sentir diablement visé par cette dernière intervention, surtout que la jolie brunette ne le lâchait pas d’une semelle, au cas où elle capterait le moindre signe de faiblesse. Sa position était jouissive…Rien à voir avec celle qu’elle avait il y avait un mois de cela !
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| Sujet: Re: Il y a des jours où rester coucher serait une bonne idée. [HOT] Mar 17 Mai - 23:58 | |
| Se savoir être la cible principale d’une personne n’est jamais plaisant. Mais pour le coup, Samuel devait avouer que pour le moment, il aimait le fait qu’elle ouvre un débat. Il préférait d’ailleurs que les autres étudiants pensent qu’elle ouvrait un débat, plutôt qu’elle ne le vise lui et qu’elle balance toute la vérité à tout le monde. Jusqu’à maintenant, elle n’avait pas du tout haut la vérité et il espérait qu’elle ne la dirait jamais. Le fait qu’elle le traite de violeur n’était pas quelque qu’il appréciait et il n’aimait pas qu’elle le juge aussi facilement. Elle ne le connaissait pas du tout et il aurait bien prit la jeune femme à part pour mettre les choses au claire. C’est alors qu’il se rappela qu’il avait deux heures entières de cours avec les étudiants face à lui. Deux longues heures, où elle allait sans aucun doute lui envoyer leur première entrevue en pleine figure. Ca ne serait pas simple à gérer, mais il préférait que les choses soient dites, encore plus de façon détournées, pour qu’elle comprenne qu’il n’avait pas voulu lui faire de mal. D’accord, il pouvait être un vrai salopard parfois, ais faire du mal aux autres et surtout aux femmes, ça n’était pas dans sa nature. Ayant été battu par son père pendant plusieurs années, il sait ce que c’est de recevoir des coups et de se sentir minable. Mais jamais Samuel n’oserait la main sur une femme, il les respectait trop, pour oser les frapper. Ecoutant alors les propos de l’étudiante, Samuel fronça légèrement les sourcils.
Le viol n’était pas forcément son but. La femme avait peut-être été « violente » quelques minutes avant. Elle avait peut-être agressé verbalement l’homme, elle avait même peut-être plaqué cet homme au mur pour l’embrasser sauvagement. Qui vous dit que cet homme n’était pas simplement déboussolé et qu’il pensait que plaquer la jeune femme au mur et la déshabiller, n’était pas la seule chose qu’il pensait le plus simple au vu du comportement de la jeune femme ?
C’était plus que personnel et même si Samuel n’était pas du genre à parler de sa vie privée en face de tout le monde, là il devait s’expliquer. Ne faisant plus attention aux autres étudiants, il se focalisa sur l’étudiante, mais il fronça encore pus les sourcils après avoir entendu ce qu’elle venait de dire.
C’est mon travail de maîtriser ce genre de sujets mademoiselle.
Fixant toujours la jeune femme dans les yeux, il savait qu’elle voulait le piétiner, mais il ne comptait pas se laisser faire.
Vous pensez donc que si une personne se prostitue, c’est parce qu’elle a honte d’elle-même ? Vous ne pensez pas que si cette personne fait cela, c’est parce qu’avec son physique ou son âge, il n’y ait que cela comme métier qui puisse l’aider à s’en sortir ?
S’asseyant mieux sur le bureau, il continua de fixer Ulrika.
Mais que voulez-vous savoir exactement sur les maisons closes et la prostitution ? Vous voulez des statistiques ? Des rappels historiques ? Dites-moi tout mademoiselle.
Esquissant un sourire en coin, il était prêt à recevoir les coups et à les rendre aussi fort qu’elle les donnerait.
Vous voudriez peut-être même être un cobaye pour appuyer vos propos et montrer vos théories à vos camarades ?
La retrouver face à lui ne lui serait pas déplaisant, mais il doutait qu’elle accepte. Elle préfèrerait sans doute lui laisser le rôle du client. Mais il se demandait si elle oserait faire ce genre de choses ou pas. |
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| Sujet: Re: Il y a des jours où rester coucher serait une bonne idée. [HOT] Lun 23 Mai - 0:01 | |
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Ainsi, il était de son devoir de maîtriser même ce genre de sujet gênant…Décidément, Ulrika en apprenait tous les jours ! Elle n’aurait jamais imaginé qu’un professeur de philosophie puisse être un quelconque expert en viol. Peut-être en avait-il commis lui-même ? C’était plus inquiétant en soit qu’elle ne l’avait pensé de prime abord. L’ardente brunette venait de décider d’être définitivement sur ses gardes avec cet abject personnage, ce qui ne l’empêcha pas d’éclater de rire face à sa dernière réplique : On devait la prendre pour une folle furieuse osant défier un professeur d’université, mais Ulrika savait qu’elle avait encore des arguments en réserve. Pour réussir à lui clouer le bec, il fallait vraiment se lever tôt et faire preuve d’une patience infinie. Samuel ne se débrouillait pas trop mal jusqu’ici, mais il avait prouvé que sa patience avait des limites, et celles-ci n’étaient pas si homériques que cela. C’était à la fois un point fort et un point faible. Si Ulrika n’avait pas décidé de le prendre pour cible, dans le seul but de se venger, sans doute aurait-elle laissé tomber le débat depuis longtemps…Mais le fait est qu’elle l’avait méchamment dans le nez, et ne serait réellement satisfaite qu’une fois qu’il aurait définitivement mordu la poussière, qu’importe la façon dont il le ferait. C’était aussi stupide que fondamentalement méchant…Comme chacune de ses réactions épidermiques lorsqu’elle réclamait vengeance.
ULRIKA – « Si vous souhaitez avoir des preuves, pourquoi n’en fournissez-vous pas lorsque vous osez prétendre que c’est votre job de maîtriser tous les sujets ? Si je suis votre raisonnement, on ne peut pas parler de ce que l’on n’a pas testé soi-même. Donc, vous êtes un violeur professionnel…Comment disent les matheux, déjà ? Ah oui, j’y suis ! CQFD ! »
Arquant un sourcil de défi, l’ardente brunette n’eut aucune vergogne à ne pas se lever de son banc, non pas pour quitter l’amphithéâtre dans un élan de gloire –puisque ses camarades venaient tous de l’applaudir pour ses dires–, mais bien pour se planter droite comme un i devant le bureau de Samuel. Il voulait un cobaye, elle disait pourquoi pas. Il n’était rien qui puisse la gêner réellement en apparence, et s’il faisait le moindre faux pas, elle n’hésiterait pas une seconde à le traîner en justice, quitte à ruiner et sa réputation, et sa vie. Sous bien des airs, Ulrika n’était rien de plus qu’une punaise en quête d’une nouvelle victime. En apparence, bien évidemment…Car personne ne la connaissait réellement, personne ne savait pourquoi elle était ici ni quel était son réel but. Au départ, elle voulait ne pas se faire remarquer. Mais il fallait bien noter que c’était raté, pour ce cours et ce professeur du moins…
ULRIKA – « Et bien ? Où est passée votre assurance ? Vous souhaitiez un cobaye, alors allons-y, ne perdons pas de temps en parlotte. Cela dit, il me semble me souvenir que les maisons closes ont été prohibées depuis des années…Je n’ai pas de date exacte en tête, pour être honnête. Mais je suppose que vous l’avez sûrement de votre côté, c’est vous le prof après tout. C’est à vous d’éclairer ma lanterne d’ignorante. Je suis curieuse de voir en quoi je pourrais jouer les cobayes…Surtout que si vous dépassez les bornes, j’ai une salle comble de témoins. Dur, hein ? »
La fin de sa tirade, elle l’avait davantage murmurée pour que Samuel soit le seul à entendre. Ulrika était insupportable, mais elle ne comptait pas le défier à n’importe quel prix tout de même. Elle était presque prête à retourner à sa place s’il souhaitait oublier sa provocation. Paraître magnanime ne ferait que lui donner plus de crédit, de toute manière. Elle croisa donc les bras, sans cesser une seconde de le regarder, s’attendant à ce que la sentence tombe tôt ou tard. Peut-être était-il temps que cette guerre ridicule ne finisse une bonne fois pour toute ? C’était maintenant ou jamais. Après, Ulrika allait vouloir passer à autre chose, continuer sa route, et tâcher de trouver quelqu’un d’autre à martyriser pour éviter de penser que le violon lui manquait cruellement. Cela ne faisait que trop longtemps qu’elle n’était pas montée sur scène, ni été acclamée par une foule en délire. Ulrika n’avait rien d’une rockstar, mais elle avait de nombreux fans, comme en attestait le plébiscite toujours présent à chacun de ses concerts. C’était presque une chance que Samuel ne sache pas qui elle était, en vérité. Le savoir, c’est le pouvoir…Une carrière pouvait être vite brisée si jamais quelqu’un apprenait à quel genre de jeu elle s’adonnait. Ce n’était pas ce qui allait l’empêcher de jouer, mais elle ne jouerait sûrement pas de la même façon si jamais Samuel avait conscience de la célébrité qu’il avait en face de lui, et qu’il s’amusait à défier depuis tout à l’heure.
ULRIKA – « Il ne reste pas grand-chose du cours, alors soit on règle ça devant public, soit on règle ça après, façon western spaghetti. Votre choix, prof ! »
C’était une occasion rêvée que de lui laisser le choix pour mieux l’écraser…Sauf que la joute verbale ne serait sûrement pas aussi « gentille » si jamais ils n’étaient que tous les deux.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Il y a des jours où rester coucher serait une bonne idée. [HOT] Lun 23 Mai - 9:35 | |
| La jeune femme semblait s’en donner à cœur joie. Samuel le voyait à son regard et à ses expressions corporelles et faciales. Il savait qu’elle le prenait pour un abruti finit, doublé d’un violeur. Sympa comme réputation ! Ca vous brise une carrière en quelques secondes. Alors, essayant de se défendre verbalement, il en arriva à expliquer qu’il devait maîtriser beaucoup de sujets. Ecoutant alors parler la jeune femme, Samuel serra les dents. Puis, il fixa la jeune femme.
Vérifiez mon casier judiciaire, que ça soit aux Etats-Unis ou en France, vous ne trouveriez rien à ce sujet. Vous pouvez même lancer une demande pour Interpol, vous ne trouverez rien non plus.
Se redressant mieux sur le bureau, il préféra reprendre la parole.
Et n’allez pas dire que c’est parce que je ne me suis jamais fait prendre.
Il voyait cette remarque arriver à grand pas, il avait donc préféré anticiper. Voyant finalement la jeune femme se lever, il fronça les sourcils. Elle venait vers lui et il se demandait ce qu’elle voulait faire. La regardant se planter devant lui, il l’écouta parler et fut assez surprit. Hésitant, il savait qu’il avait deux choix. Soit il acceptait qu’elle joue les cobayes et elle pouvait l’emmerder à vie. Soit il refusait et il se faisait ridiculiser. Quoi que finalement dans les deux cas, il serait minable. Alors, quand elle expliqua qu’elle attendait, il continua de la fixer dans les yeux.
En effet, il reste trop peu de temps pour que vous serviez de cobaye.
Levant la tête, il regarda les autres étudiants.
Le cours est terminé, bonne fin de journée à toutes et tous.
Regardant l’étudiante, il descendit du bureau et se retourna sans la regarder. Attrapant ses affaires, il sortit de la salle. Il était en train de fulminer et il n’en pouvait plus. Allant alors avec ses affaires dans le gymnase, il déposa tout dans les vestiaires, se changea, passant un tee-shirt et un bermuda. Allant vers le punching ball, il commença à taper dedans. Il avait besoin de se défouler, après ce qu’il venait d’endurer. Il comptait bien éviter la jeune femme comme la peste. Heureusement, il ne restait plus qu’un mois avant la fin de l’année. Le malheur serait pour l’année prochaine et pendant toutes les années d’études qu’aurait la jeune femme à faire à Berkeley. Pendant une heure, il avait frappé de toutes ses forces dans ce grand sac. Puis, il était partit faire des tours de pistes à l’extérieur. Deux heures de sports plus tard, il se retrouva à nouveau dans les vestiaires. Enlevant son tee-shirt, ses chaussettes et ses chaussures, il prit sa serviette, avant d’aller vers les douches. Y entrant, il accrocha sa serviette au porte manteau, quand il entendit la porte de la douche se fermer derrière lui. Se retournant, il vit l’étudiante qui l’avait malmené deux heures plus tôt.
Qu’est-ce que vous faites ?
Fronçant les sourcils, il n’était vraiment pas d’humeur à jouer ou à tenter de la battre verbalement. Le sport l’avait aidé à se maîtriser, mais là il n’était plus sûr de vouloir se battre. |
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