Avec les changements qu’il avait effectué dans sa vie, Samuel s’était dit qu’il devait profiter de chaque instant, alors autant profiter de la situation, même si deux autres personnes n’étaient pas loin. Prenant alors les devants, il décida qu’il était temps de passer aux choses sérieuses. Plaquant la jeune femme à la porte, il se décida à ne pas laisser les deux hommes les ennuyer. Commençant de longs mouvements de bassin, il se mit à sourire en voyant l’étudiante se mordre les lèvres. Il devait avouer que c’était un simple geste qu’elle avait, mais qui lui faisait comprendre qu’il gagnait des points et qu’elle aimait ce qu’il faisait. Un geste simple, mais qui en disant long sur la façon de réagir de la jeune femme. La laissant s’accrocher à lui comme elle le désirait, il sentait les ongles de la jeune femme entrer dans ses épaules et son dos. Ca faisait mal sur l’instant, mais ça n’était pas plus dérangeant que cela. La voyant qui luttait pour ne pas faire de bruit, il devait avouer que c’était très plaisant. Elle avait le contrôle d’elle-même et Samuel aimait ça. Elle qui semblait sûre d’elle tout le temps et qui voulait prouver qu’elle était la meilleure, il pouvait enfin voir qu’il y avait au moins dans un domaine qu’elle pouvait lâcher prise et se laisser faire. Embrassant alors la jeune femme dans le cou, il s’amusa à la marquer d’un suçon. Il savait qu’elle risquait de ne pas apprécier, mais il s’en fichait bien sur l’instant. Sentant tout d’un coup qu’elle enfonçait encore plus ses ongles dans son dos, il se mit à sourire quand elle parla.

Où et quand tu veux.

Il l’avait également chuchoté à son oreille. Il se demanda alors quand les deux hommes comptaient partir des vestiaires. Là, ça commençait à faire long et il avait envie de s’exprimer plus librement. Se laissant alors embrasser, il comprit que la jeune femme commençait à approcher de la délivrance. Sentant alors la jeune femme se mouvoir différemment, il eu une meilleure approche et il devait avouer qu’il serra fortement les dents pour ne pas laisser échapper le moindre gémissement ou cri. Fixant alors l’étudiante, il se mit à avoir un rythme plus rapide. Se laissant toujours embrasser par la jeune femme, il devait avouer que de se laisser aller ainsi était un véritable plaisir à l’état pure. Puis, voyant à nouveau la jeune femme se mordre les lèvres, il continua d’être toujours plus rapide dans ses mouvements de hanches. Se décollant finalement de la porte, Samuel fixa la jeune femme qui lui souriait. La voir sourire, le fit sourire à son tour. La voir ainsi n’était pas quelque chose qui lui était familier jusqu’alors. Elle avait toujours été froide et distante. Il avait plus l’habitude de voir son sourire condescendant, où ironique. Alors là, il se mit à sourire sincèrement, avant de décider de jouer avec la jeune femme.

Je n’aime pas particulièrement les vampires, mais je te laisse le droit de me mordre.

Il savait qu’elle n’allait pas comprendre tout de suite et c’est pour ça qu’il arrêta tout mouvement de bassin. La voyant qui semblait s’interroger sur ce qu’il venait de lui dire, il entra brutalement en elle. Souriant, il reprit des mouvements plus rapides. Puis, il alterna entre mouvements lents, arrêts brutaux, reprises en douceur, reprises brutales et mouvements rapides. Sentant différents tiraillements dans ses épaules et son dos, Samuel ne disait rien. Il savait qu’il allait avoir mal pendant un moment, mais ça ne le dérangeait pas, au vu de ce qui se passait présentement.

You can't handle me, I'm the master of the game ;
but please, just try to play against me, just for fun...

Il ne fallait pas provoquer ainsi Ulrika. C’était bien la pire idée dans toute l’histoire des mauvaises idées ! Il était plus que de notoriété publique qu’elle soit particulièrement sensible aux défis. Mais à bien y réfléchir, Samuel n’avait pas la moindre idée de qui elle pouvait bien être. Sans doute était-ce la raison pour laquelle elle n’avait pas hésité à se donner à lui, et à se rendre dans sa cabine de douche au départ. Ils avaient beau ne pas être seuls, rien de tout ceci n’avait d’importance aux yeux de la volcanique brunette. Ils étaient désormais au milieu même de la douche, sans aucune possibilité de s’accrocher à quoi que ce soit si ce n’est à leurs deux corps respectifs. Ulrika n’avait de cesse de laisser ses ongles percer la peau de Samuel, non pas dans le but unique de le blesser, mais bien parce qu’elle sentait qu’elle allait glisser d’une seconde à l’autre si elle ne s’accrochait pas suffisamment. Plus les secondes filaient sur le cadran, et plus ils se donnaient férocement l’un à l’autre. Si cela continuait à ce rythme, Ulrika n’était pas sûre de garantir un silence absolu. La seule chose qui la retint de laisser échapper un cri de plaisir on ne peut plus significatif, ce fut certainement la réplique de Samuel, qui la surprit bien plus encore qu’elle n’avait pu le prédire : Avait-elle la berlue ou venait-il de lui proposer de le mordre en bonne et due forme ? Ce n’était pas rien ! Si Ulrika le mordait, elle allait le marquer de manière plus véridique qu’il ne l’avait fait en apposant un suçon contre sa peau bronzée. Il allait donc garder pendant un certain nombre de jours la trace de leur ébat dans cette fameuse douche…Qu’importe l’endroit où elle décide de laisser ses dents marquer sa chair, Samuel allait avoir du mal à le cacher. Il ne pourrait plus enlever sa chemise, à moins d’appliquer un pansement plutôt impressionnant, et quelque part, l’idée l’amusait. Il n’en fallait pas davantage pour la décontenancer et l’amuser d’un même coup…Et ce n’était pas donné à tout le monde, de raviver ainsi l’intérêt de l’implacable Ulrika d’une seule phrase !

ULRIKA – « Si tu tiens à avoir un petit souvenir de ma part, alors très bien… »

C’était dit, la brunette allait le marquer. Elle s’apprêtait d’ailleurs à s’en donner à cœur joie au moment même où Samuel stoppa tout mouvement de bassin. Ulrika se mit à le regarder, interloquée, prête à intervenir et qu’importe qu’elle soit discrète ou non, juste au moment où il s’immisça à nouveau entre ses cuisses, avec une brutalité dont il n’avait que peu fait preuve jusqu’ici. La demoiselle laissa malgré elle échapper un petit gémissement, qui fut caché par le bruit de l’eau coulant dans trois douches, tandis qu’elle se mordait violemment la lèvre face aux changements brutaux de cadence de la part de Samuel. Si cela continuait ainsi, elle allait être épuisée avant même qu’ils n’aient fini leur petite affaire. Mais au lieu d’abandonner ainsi et de déposer les armes, la brunette se mit à bouger d’elle-même son bassin, et ce pour deux raisons : La première, qu’il ne fatigue pas trop vite, et la deuxième, parce qu’elle avait une vengeance des plus délectables en tête. Tandis que son bassin offrait à Samuel une chance supplémentaire d’obtenir une marge de manœuvre allant en s’accentuant, Ulrika se pencha afin de mordre le haut de son torse avec vigueur. Elle n’avait pas opté pour le cou bien sûr, endroit bien trop sensible et trop fragile pour qu’elle ne s’y risque : Elle n’avait pas de canine pointue évidemment, mais la carotide de l’homme n’était pas dissimulée sous une couche de peau suffisamment épaisse pour qu’elle ne prenne ce risque stupide. A la place, elle avait planté ses dents avec un plaisir presque infini dans le haut de son pectoral droit, tandis que les mouvements de bassin de Samuel la conduisaient à chaque fois vers un point de non retour. Elle sentait ses entrailles se déchirer à chaque coup de rein, et ne savait désormais plus discerner le plaisir de la douleur. C’était aussi divin que c’en était douloureux, si bien qu’elle souhaitait inculquer la même notion à son nouvel amant : Lui aussi, il allait apprendre à se perdre dans le corps d’une femme au point d’en souffrir…Sans pour autant cesser d’en redemander !

ULRIKA – « Tu risques d’avoir du mal à te trémousser sur la piste cette semaine…Mais je t’achèterais les pansements. »

Et pour ponctuer ses paroles, l’ardente brunette lui fit un petit clin d’œil. A aucun moment elle n’avait cessé ses petits mouvements de bassin, devenant de plus en plus provocants, alors qu’elle constatait que sa morsure n’avait pas été suffisamment profonde pour lui provoquer un saignement. Ce n’était qu’une marque, dont lui seul connaîtrait la signification. Par ailleurs, Ulrika pu enfin se réjouir que les deux autres sportifs ne quittent la salle : Ils discutaient d’une voix forte, et énonçaient qu’ils avaient du pain sur la planche…Parfait ! Enfin, elle n’allait plus être contrainte de se maîtriser sans arrêt. Elle attendit donc avec impatience que la porte principale ne se referme pour cesser de se mordiller la lèvre inférieure et pour mieux laisser échapper de petits soupirs de plaisir. Parfois, un petit rire amusé filtrait, ne décrivant que plus intensément tout ce qu’elle ressentait à cet instant précis. Ulrika s’était complètement perdue pendant cet instant…Et diable, elle aurait payé cher pour que cela ne s’arrête jamais, surtout maintenant qu’elle pouvait s’exprimer plus librement.

Le lui faire payer ? Comme il venait de répondre, c’était quand et où elle voulait. Pour Samuel ça serait une deuxième fois du plaisir au vu de ce qui s’annonçait pour les prochaines minutes et ce qui avait déjà commencé. Sentant toujours autant les ongles de la jeune femme dans ses épaules et son dos, il se disait que c’était un nouveau signe du fait qu’elle prenait autant de plaisir que lui. En tout cas, pour lui ça voulait dire ça. Décidant alors de jouer un peu plus, il proposa naturellement à la jeune femme de le mordre au besoin. Pourquoi ? Parce qu’il s’était arrêté dans ses mouvements et qu’il venait ensuite d’entrer en elle brutalement. Il n’était pas du tout contre un souvenir de la part de la jeune femme. Ca le ferait même sourire de sentir le trace des dents de la demoiselle. Ca lui rappellerait ce bon moment. L’entendant alors gémir doucement, parce qu’elle voulait faire le moins de bruit possible, il se mit à sourire. Sentant également la jeune femme ondulée contre lui, il serra à nouveau les dents. Il se rendait compte qu’il allait avoir mal à la mâchoire à force, mais c’était sa méthode pour ne pas laisser échapper le moindre son de sa bouche. La laissant faire, il sentit tout d’un coup quelque chose de froid. Les dents de la jeune femme, qui se placèrent sur son torse. Heureusement pour lui, elle n’avait pas visé sa cicatrice. Cette dernière représentait son opération du foie, dans sa période alcoolique. Fermant les yeux, quand il sentit la morsure se faire plus forte, il continua cependant ses mouvements de bassin. Ouvrant les yeux, il écouta la jeune femme parler et il se mit à sourire en coin.

Viens aussi me le mettre et je te payerai en nature pour me rendre ce service.

Après tout autant profiter de l’instant. Ils prenaient autant de plaisir l’un que l’autre, alors pourquoi ne pas remettre ça ? Après tout, du sexe pour du sexe, avec un partenaire parfaitement à la hauteur, c’était tout à fait délectable. Entendant les deux personnes parler d’une voix forte, il se demandait s’ils allaient partir tout de suite ou pas. Entendant la porte se fermer, il entendit presque immédiatement la jeune femme se laisser aller. Apparemment, elle en avait vraiment besoin et ça fit sourire encore plus l’homme.

Accroches-toi bien.

La faisant remonter un peu plus sur ses hanches, pour qu’elle soit mieux accrochée, il déplaça ses mains. Des fesses de l’étudiante, il passa à ses bras, pour venir jusqu’à ses mains. Enlaçant ses doigts aux siens, il fit remonter leurs bras jusqu’en haut de la cabine de douche, où il pû s’accrocher. Il avait besoin de reposer un peu ses jambes et s’accrocher était la meilleure solution sur le moment. De plus, avoir bloqué les mains et les bras de la jeune femme n’étant en rien pour lui déplaire, bien au contraire même. La fixant dans les yeux, il gardait son sourire, tout en laissant cette fois-ci ses gémissements sortir à leurs guises.

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Bien qu’ils soient tous seuls désormais dans la pièce, Ulrika se contenta d’un sourire amusé et non d’un rire franc lorsque Samuel lui proposa de renouveler leur expérience charnelle. C’était un défi auquel elle se serait volontiers laissée tenter, mais d’un autre côté, elle avait plus d’estime d’elle-même que cela. L’ardente demoiselle n’était pas du genre à se donner ainsi à n’importe qui, et dans l’état actuel des choses, une fois lui suffisait. C’est ce qu’elle aurait volontiers voulu dire à l’homme qui la tenait si fermement dans ses bras, si seulement elle en avait eu l’occasion. Mais depuis plusieurs minutes, parler était devenu impossible. Elle était concentrée sur son propre plaisir, ainsi que sur ses mouvements de bassin, et se mouvait autant qu’elle le pouvait tandis que ses soupirs s’intensifiaient de seconde en seconde. Le fait que Samuel lui dise de s’accrocher ne lui prouva qu’une chose : Leurs corps étaient faits pour se découvrir dans cette cabine de douche, avec cette passion indicible. Il n’existait aucune retenue chez Ulrika, et elle aurait préféré se couper un doigt plutôt que d’y mettre un terme immédiatement. Au contraire, tandis qu’elle s’accrochait, après avoir marqué à deux reprises la peau de l’homme, à l’aide de ses ongles d’une part, puis de ses dents après ce petit défi, elle laissa échapper un cri de plaisir nettement plus franc, sans que celui-ci ne se transforme en hurlement. Il n’était pas question d’ameuter la foule d’une quelconque façon…Au contraire, elle recommença à se mordre la lèvre tandis que la cadence était quasiment à son paroxysme, et qu’elle sentait les bras comme les mains de Samuel se resserrer contre son corps frêle et ruisselant, de sueur comme d’eau. A chaque seconde, Ulrika sentait que ses sensations allaient exploser, comme si son cœur allait faire le bond vertigineux de trop. Mais il était évident qu’elle avait connu un plaisir incontrôlable avec Samuel dans cette cabine, et qu’elle n’était pas prête de voir une douche de la même façon de sitôt…

ULRIKA – « A ton tour de t’accrocher mon coco… »

Il n’était pas question qu’elle le laisse en tirer à si bon compte, et surtout, sans qu’il n’ait poussé un cri significatif du plaisir qu’il avait ressentit avec elle, dans cette fameuse pièce. C’était stupide, débordant de fierté, mais elle souhaitait l’entendre, se délecter de le sentir à la limite de la rupture, au même titre qu’elle…Après tout, qui a dit que les femmes ne pouvaient pas fournir davantage de jouissance aux hommes ? Ce fut pourquoi elle se redressa subitement, stoppant tout mouvement de son propre bassin, avant de lui voler un fougueux baiser, presque furieux, et de recommencer à se mouvoir avec souplesse et agilité. Plus les secondes passaient, et plus Ulrika y allait fort en besogne, sentant que son propre corps était à la limite du non retour…Mais c’était divin. Elle se perdait et s’oubliait complètement dans cette cabine de douche, tout en se cramponnant à Samuel comme si sa vie en dépendait, et elle sentait que bientôt, le supplice allait prendre fin. Pendant les quelques dernières minutes, elle fut incapable de prononcer la moindre parole. Elle augmenta la cadence jusqu’à ce que son cœur s’accélère à son maximum, et elle poussa plusieurs petits cris de plaisir tandis que le paroxysme était tout proche. Ce n’était finalement qu’en une expression plus rauque, plus profonde que l’ébat pris fin. Délicatement, Ulrika diminua progressivement la cadence, afin de ne créer aucune frustration, avant qu’un sourire à la fois satisfait et plutôt amusé ne prenne place contre ses belles lèvres. Elle avait presque du mal à imaginer qu’ils s’étaient donné autant après s’être détestés de cette manière…En vérité, leur étreinte n’avait eu d’égal que la guerre qu’ils s’étaient livrés précédemment, avec férocité. Néanmoins, Ulrika n’était pas encore descendue des bras de Samuel, comme si quelque part elle n’avait pas totalement envie de quitter ce piédestal on ne peut plus confortable. C’était très étrange, étonnant même, de sa part, mais l’ardente brunette se devait de reprendre sa respiration afin de ne pas faiblir une fois qu’il faudrait qu’elle tienne seule sur ses jambes. Elle attendit donc encore une minute, ou deux, avant de descendre d’elle-même et de soupirer de satisfaction. Si Samuel ne comprenait pas qu’elle avait apprécié cet instant…C’était à désespérer !

ULRIKA – « Je t’avais prévenu que je pouvais être surprenante… »

Ce n’était plus une provocation, mais bien une constatation à froid tout à fait véridique. Elle s’était montrée bien plus que surprenante, capricieuse même…Mais elle ne regrettait rien. Ils avaient obtenu tous deux ce dont ils avaient besoin : L’un, l’attention et l’importance même éphémère qu’il semblait chercher, et elle, la possibilité d’oublier, même pour un instant, qu’elle était une violoniste de renommée mondiale.

ULRIKA – « Le tout ça va être de s’habiller maintenant…Mes vêtements sont un peu trempés dans le genre ! »

Tachycardie : rythme cardiaque plus rapide que la normale. C’était bien ce qui se passait pour Samuel en ce moment. Ayant ramené la jeune femme contre la paroi de la douche, il se rendait compte qu’il avait besoin d’une légère aide. Même si elle aussi aidait, il ne pouvait pas tenir sur ses jambes sans finir par tomber sous le plaisir qu’il ressentait. Entendant alors la jeune femme se laisser plus aller, maintenant qu’ils étaient seuls dans la pièce, il pouvait apprécier encore plus le moment. Souriant à ses propos, il ne pû s’empêcher de se demander à quoi elle allait jouer. La sentant alors se redresser et s’arrêter, il fut surprit, mais il se laissa embrasser. Appréciant cela, il ne pû s’empêcher de lâcher un long soupire quand elle reprit ses mouvements de bassins. Reprenant une cadence effrénée, il en profita autant qu’elle. Peu lui importait les traces qui resteraient sur lui, du passage de la jeune femme. Les griffures, les traces d’ongles, la morsure. Peut lui importait. Il prenait du plaisir et ça ne lui était pas arrivé depuis très longtemps. Au club, c’était du sexe contre de l’argent, ici c’était du sexe, pour pouvoir ressentir autre chose que son quotidien. Une sorte d’évasion qui lui faisait le plus grand des biens. Les minutes passèrent et Samuel appréciait le fait qu’elle ne le laisse pas tout faire. Elle participait activement, pour le plus grand plaisir du français. Délaissant les mains de la jeune femme, il l’agrippa par les hanches et se laissa aller, en gémissant sous le dernier assaut. Le plaisir était bel et bien présent. Essayant de reprendre ses esprits, Sam resta tout de même collé à la jeune femme. Il sentait ses jambes trembler et il devait essayer de se calmer petit à petit.

Rythme sinusal : rythme cardiaque normal. C’était ce qu’avait Samuel au bout de quelques minutes. Sentant la jeune femme déplier ses jambes et redescendre de ses bras pour se mettre debout sur ses deux jambes, il la lâcha. Il semblait tenir debout, ce qui était parfait. L’ayant entendu soupirer, il se mit à sourire. Se reculant légèrement, il se mit sous le jet de la douche et il écouta parler la jeune femme. Souriant, il ne dit rien à cela. Elle avait raison, il le savait, mais il ne préférait rien dire, pour que ça n’entraîne pas une polémique. Fermant les yeux, il laissa l’eau lui couler dessus et il soupira doucement. Finalement la journée finissait mieux qu’elle n’avait commencée. Se mettant à rire aux propos de l’étudiante, il se passa les mains sur les yeux et les ouvrit. Prenant la serviette, il l’entoura à sa taille et il sortit de la cabine de douche, faisant en sorte de laisser la porte le plus fermée tout de suite au cas où une personne n’arrive et que la jeune femme se fasse voir. Là ça n’était pas pour son poste qu’il pensait à cela, mais plus pour la jeune femme. Même si elle l’avait rejoint comme ça, il n’allait pas la laisser se faire voir nue. Allant vers son sac, il sortit un tee-shirt et un short. Les posant sur le banc où était posé son sac, il revint ensuite vers la douche. Enlevant la serviette pour ne pas la mouillée, il la donna à la jeune femme.

Un tee-shirt et un short sont posés sur le banc. Ca ne sans aucun doute pas te convenir et tu vas donner ton avis sans que je ne le demande, mais au moins tu auras quelque chose à te mettre sur le dos pour sortir d’ici habillée.

Souriant, il lui laissa même sa serviette.

Je m’occupe d’essorer tes vêtements le temps que tu t’habilles.

Laissant la jeune femme sortir de la douche, Samuel mit plus bas l’eau de la douche. Il savait que s’il l’arrêtait, il aurait vite froid. Alors, il laissa un peu d’eau couler tout de même. Puis, attrapant les vêtements trempés de la jeune femme, il commença à les essorer. Souriant, il ouvrit la porte de la douche et fit attention que personne ne soit là. Elle finissait de s’habiller et il en profita pour regarder à nouveau le corps de la jeune femme.

Tiens.

Lui donnant ses affaires, quelque peu pliés, il omit bien évidemment de dire qu’il avait gardé son soutien gorge. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il aurait un argument face à elle si elle tentait de l’humilier à nouveau.

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Se rhabiller paraissait tout à fait plausible, comme réflexe. Après tout, loin d’elle l’idée ou même l’envie de se trimballer toute nue dans les couloirs de Berkeley…D’une part, parce qu’elle n’était nullement exhibitionniste, et d’autre part parce qu’elle savait qu’on finirait par l’arrêter et lui faire passer un certain temps au frais. Ulrika était ici pour se cacher, et non ruiner bêtement sa réputation…Elle était nettement plus intelligente que cela. Elle ne sortit que bien après de la douche, s’emparant évidemment des vêtements qu’il laissait à sa disposition afin qu’elle couvre son corps encore ruisselant d’eau. Pour un peu, elle était tentée par un élan de sympathie, au cours duquel elle aurait énoncé que c’était un gentleman et qu’elle l’avait mal jugé, mais elle se retint. La raison ? Il lui rendit certes ses vêtements, ainsi que sa petite culotte, mais le soutien gorge semblait être passé à la trappe. Pendant quelques secondes, l’ardente brunette ne pu s’empêcher de le regarder dans les yeux, interloquée, attendant un semblant d’explication…Qui ne vint malheureusement pas. Ses sourcils se froncèrent aussitôt, et si elle n’avait aucune envie de piquer une crise après le moment qu’ils venaient de passer, elle ne pouvait pas avoir un air ravi non plus. Elle soupira doucement, croisant les bras contre son corps habillé à l’aide de vêtements beaucoup trop grands pour elle, tapotant l’un de ses pieds à terre en signe d’impatience. Mais visiblement, Samuel n’était nullement décidé à lui rendre son bien…Et la raison d’un tel agissement n’en fut que plus évidente : Elle lui avait mené la vie dure, il était logique qu’il ait un petit lot de consolation, un souvenir supplémentaire de leurs ébats dans cette fameuse cabine de douche qu’ils ne verraient plus jamais de la même façon. C’était juste…La façon dont il le faisait qui ne lui plaisait qu’à moitié. Ulrika avait eu, l’espace de quelques minutes, le sentiment de s’être largement rattrapée pour ses dérapages passés, mais il fallait dire que Samuel avait la rancune sévère. Parfait ! S’il souhaitait jouer à ce petit jeu, l’ardente brunette ne serait certes pas la dernière.

ULRIKA – « Sentimental ? Oh, je n’aurais pas cru ça de toi…Mais c’est logique, le savoir c’est le pouvoir, hum ? Si d’aventure tu avais dans l’idée de t’en servir contre moi, tu ne pourrais rien prouver. Il n’y a pas mon nom dessus et ne compte pas sur moi pour avoir la bêtise de te le dédicacer…Tu peux simplement le mettre dans ta collection sûrement surprenante de souvenirs de tes précédentes conquêtes. »

Sarcastique ? Juste un petit peu. C’était toujours ainsi lorsqu’elle n’avait pas le dernier mot et qu’elle se faisait avoir comme une débutante qu’elle n’était plus depuis longtemps. Malgré son jeune âge, et Samuel lui en était témoin, Ulrika était étonnement adulte et mature. Provocante, oui, mais elle débordait de finesse et d’intelligence…Ce qui la rendait diablement dangereuse. Mais pour cette fois, elle laissait volontiers ce trophée, de même que la marque de dents qu’il portait fièrement contre son torse. Ulrika esquissa dès lors un sourire aussi triomphant que satisfait, avant d’arranger sa longue chevelure sombre. Il n’était pas question qu’elle se trimballe dans Berkeley en ayant l’air d’une balayette, surtout maintenant qu’elle était habillée avec des vêtements ne lui allant décidément pas…

ULRIKA – « Je suppose que c’est un adieu, alors…Bonne collection mon cher. »

S’en aller sans autre forme de procès n’était pas son genre, vous vous en doutez. Elle passa donc vers Samuel et l’attira vers elle histoire de lui donner un dernier baiser on ne peut plus passionné, avant de tourner les talons, avec un simple regard et un clin d’œil provoquant. D’une certaine manière, c’était elle qui avait eu le dernier mot, et ça lui plaisait follement. Après tout, maintenant qu’elle parcourait les couloirs de Berkeley avec la ferme intention de rentrer chez elle pour revêtir des vêtements lui allant vraiment, elle n’avait plus rien à craindre…Pour peu qu’elle ne croise plus Samuel à l’avenir, et évite les cours de philosophie.