› prénom, pseudo : julia. › date d'inscription : 15/04/2010 › nombre de messages : 36874 › avatar : nina dobrev.
Sujet: The safest psychotic bitch in town ♦ PV Jeu 23 Déc - 1:50
You don't really think that you can kill me with that, do you ?
CALM DOWN AND ACT LIKE A BITCH •• And as I watch you disappear into the ground, my one mistake was that I never let you down so I'll waste my time, and I'll burn my mind on miss nothing, miss everything. I’m miss fortune, miss so soon, I’m like a bottle of pain. Miss matter, you had her now she’s goin’ away ♪THE PRETTY RECKLESS • MISS NOTHING
Mon regard inquisiteur arpentait les moindres détails se déployant devant mes yeux. La cour de ma seconde maison revêtue de blanc et de rouge accueillait, depuis désormais plusieurs heures, les cris de joies et la bonne humeur du campus de Berkeley qui ce soit laissait tomber les rancunes inter confrérie pour profiter de l'esprit d'équipe instauré par les présidentes iotas et leurs confrères deltas. Confrère, rien que cet adage, j'eus envie de cracher mon venin dans le gobelet de celui qui ce soir ajoutait une ombre à mon parfait tableau. Chanceux qu'il pouvait être, je n'avais accordé aucune attention à ce cher Drew Léonard McFendders, si ce n'est les salutations d'usages et une paire de regards vindicatifs. La présence de ce déchet de société affublé d'un second prénom à dormir dans la rue me donnait envie de vomir, ma vie auparavant gravitant autour de la présence de ma soeur ainée n'était désormais que ruine depuis que cette dernière s'était précipitée en Suisse. Auparavant enjouée à l'excès et d'une bonne humeur effarante à tout instant, je reprenais désormais mes plus profonds réflexes, à savoir l'irrespect d'autrui et la destruction du peu d'estime de sois même que pouvait avoir les individus me côtoyant. Ce soir n'échapperais pas à la règle et au fur et à mesure que les secondes défilaient, j'envoyais paitre la plupart de mes convives à coup d'ironie insultante, toujours emprunte de ce sourire méchant, à la pointe de la niaiserie, gardant mon venin le plus toxique pour celui qui serait ma cerise sur le gâteau de la soirée. Aislynn m'ayant prévenue qu'elle repartirait en compagnie de son président Delta favoris, j'en concluais que Drew et moi devions clore les hostilités de la nuit. Quel con. À chaque instant où mes prunelles noisettes croisaient sa démarche, je m'exaspérais de ne lui avoir offert aucune réflexion désobligeante. Je me perdais dans ma méchanceté, fut un temps où la seule personne pouvant calmer mon caractère le plus volage, la méchanceté et mon énergique audace se serait trouvée à cette soirée, au bras de Drew ou non, là n'était pas la question. L'absence de Fleur et ma vie auparavant placée sous les plus beaux éloges, se dégradant maintenant à vitesse grand V résultait des seuls mauvaises actions du McFendders qui, non loin de moi, souriait à l'assemblée tandis que la grande Berkeley sonnait les douze coups de minuits. Heureusement, Estevan était là pour calmer mes ardeurs, mon frère jouait les catalyseurs ce soir et ce fut à l'instant même où la grande horloge fit claquer son carillon sur nos murs que je réalisais que j'avais occupé toute sa soirée par ma seule présence, alors qu'il aurait eut tellement mieux à faire que d'apaiser mon humeur sarcastique et moi de même. Consciente que ma nature douce et chaleureuse reviendrais probablement en même temps que ma sœur ferais son retour dans notre vie et que j'aurais fait le plein d'insulte au niveau des couples amoureux, je prenais plaisir à torturer les esprits. Après tout il vaut être mieux être crainte que de se faire écraser lorsque l'ont est une reine née. Ne comptant plus le nombre des fois depuis le début de soirée où l'ont m'avais complimenté sur ma tenue et où j'avais répondu qu'en revanche, untel avait l'air obèse dans cette robe, ou que l'obsession que certains me portait alors qu'il me répugnait commençait à être pesante, j'attendais avec impatiente la fin de cette soirée initialement prévu pour affirmer la suprématie des rouges et des bleus sur le campus, dans un second objectif prévu pour que tout un chacun puisse se trouver une excuse histoire de ne pas passer le réveillon de noël en famille.
Je m'épuisais à coup de jus de fruit vodka, rien de bien grandiose, la simple vue de ce regroupement d'anciens petits amis, d'histoire d'une nuit agrémenté de leurs petites amies haineuses, mais pourtant si admirative, me rendait pensive. Heureusement, mon frère s'amusait et son naturel protecteur était désormais occupé à choisir laquelle aurait la chance de quitter la soirée à son bras. Grâce à lui je m'amusais par procuration en quelque sorte, divaguant de bras en bras au gré de la soirée et des rythmes imposés par mes convives. Parlant d'invités, surprise de ne pas avoir vu Edward dans les premiers arrivés, je questionnais son frère Maxwell qui m'informait que mon aimé - qui ne l'était plus - avait troqué sa réputation de coureur de jupon pour une toute nouvelle veste étiqueté du sigle Alpha. Lui qui vouait, fut un temps, une haine sans merci à son ainée Alpha Nathaniel, voilà qu'il me jetait son hôpital qui se fout de la charité sur un plateau d'argent. Mais qui étais-je pour me moquer de celui qui représentait ma seule et unique faiblesse en ce monde, après tout il était le seul qui puisse désormais me sortir de mes ténèbres, Fleur étant bien trop loin pour cela, Estevan trop occupé. Penser à lui m'assena encore un coup de poignard. Damn you Atwoodth. Malgré moi maintenant, je vivais avec l'idée qu'il me faille subsister tout en ayant une énorme faiblesse, encore heureux que personne ne sache que j'aimais beaucoup plus Edward que je ne le prétendais, je mettais un point d'honneur à être difficilement cernable depuis … ma naissance. Peu importe, même la plus grande des garces de ce monde vit avec une faiblesse, lorsque Katherine Pierce a Stefan, Constance a Edward.
PARALYZED FROM THE WAIST DOWN ... AND DEAD ! TICK TOCK
Chaque claquement de paupières exportais des personnes hors du pavillon iota, soulagée de voir qu'à quatre heures du matin les gens commençaient enfin à voir que père Noël ne passerais pas tant que tous ne seraient pas couchés, je saluais les derniers visiteurs chaleureusement, usant ainsi mes dernières forces de l'année à leurs sourires et les remercier de leurs venus. Derrière moi Aislynn' me saluait d'un revers de mains tandis qu'elle grimpait à l'étage se coucher dans le pavillon de la confrérie iota en compagnie de l'un des présidents delta. Ne me sentant pas non plus d'humeur femme de ménage, ni même d'humeur à rentrer chez moi, sentant qu'aucun de mes trois colocataires ne se sentirait enclin à passer me prendre à une heure pareille, je décidais de passer la nuit dans le pavillon en compagnie de mes iotas chéris, convaincue que ce ne serait pas Ethan Daniels ou Matthew Crawford qui refuseraient ma ravissante compagnie pour le peu d'heure de sommeil que je pourrais m'offrir pour aujourd'hui. Persuadée d'être la seule encore levée, j'en avais presque oublié Drew, dont je vis la silhouette se profiler dans la grande salle tandis que j'y apposais mes premiers pas, en vue de fermer les lieux au plus vite histoire d'aller me coucher. Je le dévisageais, de haut en bas, de bas en haut, celui que j'avais un moment considéré comme un '' amis '' étais à mes yeux dès maintenant la source de bien tant de maux que nous aurions pu éviter si Fleur ne nous avait pas infligé, nous comme à elle-même, sa présence. La seule raison pour laquelle j'aurais voulu être un jour gentille avec lui s'était enfuis au fin fond de notre Suisse natale et à la vue du Delta j'eus envie de lui cracher mon venin en plein visage, le découper en morceaux et disperser ses restes au fond de fosses septiques aux quatre coin du monde. Pourtant, sereine en apparence, j'attrapais mon téléphone resté posé à l' abris des regards sur une chaise. « Et voilà le pire petit ami jamais vu » annonçais-je d'un ton solennel, emprunt d'une ironie de circonstance, ton associé à mon visage le plus sarcastique. M'amusant à regarder sa mine effroyable, je baladais mes doigts sur une table jouant les barrières entre nous. Je n'avais aucune envie de nettoyer ce foutoir, pas maintenant, tout en sachant qu'un claquement de doigt suffirait à l'aube pour que beaucoup le fasse à ma place. « Espérons que tu sois meilleur homme de ménage que petit ami ... quoi que on peut difficilement faire pire tu me diras. » lâchais-je amusée. C'était d'une aisance et d'une jouissance extrême que de lui envoyer de petits piques empoisonnées, même si je devinais aisément que je ne devais pas être la seule à piquer ses nerfs au vif. J'entamais un monologue, n'avais aucunement besoin qu'il ne me réponde tellement lui proférer mes petites boutades innocentes dans une demi mesure était amusant, consciente tout de même que je n'étais pas au meilleur de ma forme niveau fausse plaisanterie. Je m'approchais d'une scène aménagée spécialement pour l'occasion, y passait un rapide coup de ballais avant de le balancer sur un tas de saleté déjà regroupé par les deltas avant qu'ils ne quittent la soirée, serviable les deltas. Constatant qu'il se trouvait un micro sur un prompteur, j'eus soudain une envie de rire, souvenir souvenir. Posant mes doigts sur le micro, je fis mine d'être songeuse, une pointe déçus. « Pas de discours officiel aujourd'hui ? » . Cette fois-ci impossible de retenir quoi que ce soit, je lâchais un petit rire, face au putain de souvenir que me procurais la simple vision d'un micro, je me projetais quelques mois auparavant, lui et sa gueule désespérée haut placé sur une estrade vêtu d'un costume moyenâgeux, son « veux-tu être ma petite amie officielle » et le fou rire non dissimulés d'augusto qui éclataient presque en sanglots dans mon cou en tendant de cacher ses larmes de joies et ses éclats de rires. Finalement je descendais de mon perchoir, restant tout de même à une bonne dizaine de mètres de lui, je croisais les bras, le « bitchant » défiant presque du regard, toujours ce sourire détestable coincé à la commissure de mes lèvres qui dessinaient un rictus entre la gentille pouffiasse et la méchante échappée du ciel, un visage d'ange et le diable au corps. « Tant qu'à faire fuir fleur, autant faire fuir toutes les gonzesses du pays avec tes déclarations à la con. » I'm sorry, I just can't hear you over the sound of me being so awesome !
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Sujet: Re: The safest psychotic bitch in town ♦ PV Ven 24 Déc - 1:59
Encore une soirée insipide et pleine de vapeurs d'alcool et de joint qui se terminait à Berkeley. Combien de temps le Delta allait-il encore s'infliger cela ? Il ne le savait pas lui même à vrai dire mais ce dont il était sûr, là tout de suite, c'était qu'il ne pouvait plus vivre dans un monde où il ne se sentait pas à sa place, il avait perdu pied au moment où Fleur l'avait quitté et il savait que sans elle, il n'était rien... non rien ! Il lui avait tout donné, tout ce qu'il possédait il était prêt à lui donner et pourquoi ? Pour se retrouver à l'aéroport avec un billet unique pour San Fransisco et un simple mot de sa fiancée qui lui disait qu'elle avait besoin d'air et qu'elle partait ! Ah l'amour ! Quelle belle chose sur le papier ou dans les séries TV mais dans la vraie vie ça ne sert à rien à part vous mettre à sac, vous dépouiller de toute dignité et vous laisser comme une pauvre loque humaine. Drew était venu à cette soirée simplement pour y voir une dernière fois ses amis, ceux qu'il avait bien connu et ceux qu'il detestait... il voulait un dernier hommage à sa personne car il fallait dire qu'il en avait vécu des choses depuis qu'il était à Berkeley ! Tout d'abord ses histoires d'une nuit à répétition avec la moitié des filles de la fac, avant de passer à Roxanne, la pauvre vierge effarouchée, puis à Kirsten et son complexe de polygamie, sans oublier Coleen, la nymphomane sans coeur et on finit évidemment par la meilleure ! Fleur La Tour Dubois ! La seule fille qu'il aimait autant qu'il la haïssait en ce moment. Il avait passé tout son temps à la servir et à être aux petits soins pour elle et comment elle le remerciait ? En le quittant lâchement après une période d'abstinence à la limite de l'indécence vu leur jeune âge et le passé de Drew. C'était inadmissible oui mais pourquoi avait-elle fait ça? Drew c'était posé la question un million de fois dans sa tête et il en était arrivé à la conclusion que tout était de sa faute, si elle était partie c'était forcément qu'il avait fait quelque chose qu'il ne fallait pas ! Il faut dire que l'histoire du bébé avec Coleen avait été une immense erreur et elle ne lui avait surement jamais pardonné cette période noire de leur histoire. Il la comprenait, lui non plus ne se serait pas pardonné, il était pitoyable, oui vraiment minable et il ne méritait qu'une chose en cet instant, c'était de finir au fond d'une boite, six pieds sous terre, là où il ne pourrait plus souffrir autant qu'il le faisait maintenant. C'était comme si quelqu'un lui arrachait le coeur directement de sa poitrine, où qu'un vampire venait lui pomper tout son sang jusqu'à la dernière goutte...
S'avançant doucement dans la pièce désormais vide et pleine de déchets, il ramassa quelques gobelets qu'il posa au milieu des autres empilés sur la table du fond, après tout les Iotas et les autres Deltas pouvait bien se rendre un peu utile ! C'était lui et les autres présidents qui avaient organisés cette petite sauterie et tiens, en parlant de présidente voila surement la plus sadique, minable et garce qui venait de faire son apparition devant ses yeux ! Elle le toisait du regard, d'une façon qui ne lui plaisait guère et il fit de même avec elle en la dévisageant et la regardant de haut en bas, il s'attendait à une réplique de sa part après tout elle était la petite soeur de Fleur et elle allait certainement prendre sa défense en ayant la moitié de la version de l'histoire ! Elle faisait pitié dans son accoutrement de trainée, encore à allumer tous les mecs pour les jeter ensuite comme elle avait fait avec Edward un de ses frères Deltas désormais alpha... elle ne devait pas être inconnu à ce soudain changement de confrérie ! Dommage qu'il n'ait plus le temps de lui faire payer ça... mais attendez... bien sûr qu'il avait du temps pour ça !
Voila la pire garce de la soirée ! Quel déplaisir de te voir dit-il en s'inclinant sournoisement avec un sourire sadique sur les lèvres. Elle semblait effectivement avoir la partie de l'histoire où il passait pour le salaud et Fleur pour la victime dans tout ça, il était temps de remettre les pendules à l'heure. Si tu savais comme tu es à côté de la plaque... j'ai été un petit ami exemplaire, je me suis plié en quatre pour ta soeur mais apparemment ce n'était pas suffisant ! Elle a préféré me faire croire qu'elle était une sainte pour ensuite me planter un poignard dans le coeur, une tare familiale à ce qu'on m'a dit. dit-il en se mettant à tourner et à feindre de ranger un peu alors qu'en fait il se contentait de passer et repasser devant elle pour la provoquer du regard un peu plus comme elle le faisait.
Non il ne pouvait pas supporter de se faire rabaisser par elle, non jamais ! Elle ne connaissait rien à leur vie, tout ce qui l'intéressait était sa petite personne et de cracher son venin sur tout le monde, encore une de ces petites filles à papa qui se croit tout permis et n'a qu'à ouvrir les jambes pour avoir ce qu'elle veut... avec lui ça ne prendrait pas aussi sexy soit-elle, son âme pleine de boue noire et putride se reflétait sur son visage de démone psychotique. En cet instant, Drew avait juste envie de retirer sa main de sa poche, de sortir, son 9 mm et de la torturer lentement d'abord en lui explosant les genoux, puis les mains, les pieds pour terminer par sa tête aussi vide que l'antarctique. Lorsqu'elle commença à partir sur le terrain de son fameux discours "officiel" qui l'avait ridiculisé devant tout ses amis il souria légèrement toujours aussi calme alors que dans sa tête il bouillonnait.
Je sais que ça te dépasse ce genre de déclaration, il n y aucun mec qui a eu assez de couille pour faire ça pour toi ! Ou alors aucun mec qui pensait que tu le méritais... je pencherais plutôt pour la deuxième solution pas toi ? dit-il en se mettant face à face avec elle, baissant la tête car elle était légèrement plus petite même avec ses talons aiguilles et plissa légèrement les yeux une main toujours serrée sur son arme, la sortir, ne pas la sortir ? Telle est la question... Si j'avais du faire une déclaration officielle ce soir ça aurait été pour te remettre le prix de la traînée de l'année, slut dit-il dans un murmure à l'oreille de celle-ci avant de retourner vaquer à son "ménage fictif". C'est lorsqu'elle parla de la fuite de Fleur, sujet sensible, qu'il tapa tu poing sur la table, un silence se fit et un sourire se dessinait déjà sur le visage de la belle qui avait réussi à l'atteindre là où ça fait mal. Il tourna la tête vers elle qui était tout à côté avant de répondre. Pas la peine de me le rappeler je sais bien qu'elle est partie à cause de moi ! cria t-il presque en balayant d'un coup tout ce qui se trouvait sur la table qui se retrouva directement par terre. Tu veux du scoop ? Tu veux du lourd ? Oui Elle est partie et oui c'est ma faute, je suis un enfoiré, elle m'a quitté en me laissant une pauvre lettre mais je suis l'enfoiré ! C'est ça que tu voulais entendre ? Très bien tu l'as eu, maintenant lâche moi ou alors... tu pourrais le regretter dit-il en lui tournant le dos, caressant toujours la gâchette qui le démangeait de son doigt en attendant le moment propice à son exécution...
Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
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Sujet: Re: The safest psychotic bitch in town ♦ PV Jeu 30 Déc - 0:12
THE EVIL SLUT WHO ONLY LOVED HERSELF
Le bordel complet régnant autour de nous, l'odeur mélangée de transpiration, d'alcool et de cigarette me donnaient déjà envie d'aller le terrer dans les profondeurs de mes draps tièdes, le souvenir la bonne odeur du frais et du propre que dégageait les draps de l'endroit le plus sécuritaire à mes yeux, mon lit, me donnait envie de rentrer chez moi à toute hâte. « Voilà la pire garce de la soirée ! Quel déplaisir de te voir » Déjà importuné par l'odeur et l'ambiance que dégageait le Dancing Queen en fin de cette soirée mouvementé, la vision écoeurante que me dépeignait les traits de Drew me fixant naïvement, sont air de chiot à qui l'ont s'apprête à arracher la fourrure n'atteignant même pas une infime fibre de compassion que j'aurais pu un jour posséder. À croire qu'il se pensait sorti de la cuisse de Jupiter, je le toisais faire allégeance, fière de sa première supplique alors qu'il n'y avait pas de quoi jubiler sournoisement d'une pareille entrée en scène. Son semblant de sourire sadique ajouté à sa courbette lui donnait un air encore plus idiot qu'il ne pouvait déjà l'être à mes yeux. Je n'avais de respect que pour très peu de personnes seulement je choisissais qu'en plus d'éprouver un profond irrespect pour Drew, je ne pouvais rester indifférente à sa personne, même si je l'avais voulu corps et âme. Mon amour pour ma famille m'enfermais dans mes sentiments, même avec tout le bon sens et la hargne dont je pouvais faire preuve, fleur m'avait imposé ce grand benêt annexé gros sac à problème, depuis j'avais l'habitude d'y prête un minimum d'attention, le chemin retour vers l'ignorance étant impossible, lui cracher ma bile venimeuse semblait la meilleure manière possible de lui débiter la haine farouche que je lui vouais depuis le départ de Fleur. « La pire ? La meilleure tu veux dire. » ajoutais-je, levant les yeux au plafond. Quitte à jouer le jeu dans la fille au cœur de pierre vide de tout amour dévoué à autrui, autant le jouer à fond. L'idée de vivre avec le fait que les personnes autour de moi me prenne pour la pire des pestes en puissante ne me révulsait guère, dans ce monde où les plus faibles et les plus miséreux se laissent écraser par les plus charismatiques, je préférais nettement choisir le camp de ceux qui écraseraient les autres sans pitié aucune. Plutôt les autres que moi. Même si je ne pouvais nier que j'aimais beaucoup de personne, beaucoup trop à mon goût, je ne pouvais réfuter ce que tous avouait sans honte, j'étais et restais une petite emmerdeuse. « Si tu savais comme tu es à côté de la plaque... j'ai été un petit ami exemplaire, je me suis plié en quatre pour ta sœur mais apparemment ce n'était pas suffisant ! Elle a préféré me faire croire qu'elle était une sainte pour ensuite me planter un poignard dans le cœur, une tare familiale à ce qu'on m'a dit » Je décidais de ne lui accorder sur l'instant aucun regard, même si sa présence m'importunait au plus au point et ma rancoeur à son écart s'accroissant au fil des minutes, doublant ainsi ma haine, je ne pouvais nier qu'il me faisait pitié. Laissé pour compte du jour au lendemain par ma soeur qui se tirait enceinte vers d'autres horizons, moi-même si l'instant je n'avais pas saisi le concept. Mieux, j'avais été du côté de Drew sur le départ, me remémorant notre séjour parisien dans la même maison je me souvenais du comportement indécent et outrancier de ma soeur enceinte jusqu'au os jouant avec les nerfs du pauvre Drew se courbant l'échine à la satisfaire. Seulement, le fait de l'avoir vu embrasser une autre, ajouté à tout ce dont Fleur m'avait parlé au cours de leurs relations, la corse et tout ce qui s'en suit et cerise sur le gâteau, les disputes incessantes par téléphone interposés entre mon ainée et moi, le destin s'acharnait sur lui, je ne pouvais que le détester, lui, sa personne, son caractère, sa mine effroyable, sa façon de s'habiller. J'avais envie de lui sauter sur le dos, attraper sa colonne vertébrale histoire de le paralyser et dans un craquement, mettre un terme à sa vie dans le creux de mes doigts. Ses paroles m'agaçaient, autant que sa vielle gueule et dans un long soupir d'ennui je répliquais après quelques minutes d'un long silence de mort. Blah Blah Blah. Ne me fais pas perdre mon temps à écouter un ta vie inintéressante et pathétique, garde ta salive pour aller raconter tes conneries à quelqu'un d'autre, tu nous sauveras un temps précieux. annonça-t-elle d'un ton ferme, c'était à perdre patience avec lui. Ses discours à la mords-moi l'noeuds commençait à corroder ma maigre patience. De plus belle, la fin de sa phrase sonnait comme un retour de flamme dont je ne supportais pas la chaleur. Edward. Encore il y a très peu de temps un Delta, le fait qu'il évoque une « tare familiale » me renvoyait droit au visage mes mots de rupture avec le nouvel alpha des Atwoodth. Si Drew cherchait à me toucher avec ses sous-entendus pitoyables, c'était chose faite, foutu faiblesse. Mes regrets l'emportaient sur ma bonne humeur habituelle, pour autant ma méchanceté et mon cran légendaire restaient parfaitement intact. Le fait d'être touché en plein cœur par ma détresse vis-à-vis d' Edward n'usant en rien ma répartie, je m'octroyais le plaisir de m'esclaffer ouvertement au visage de mon interlocuteur en guise de réponse à sa maigre tentative de lancer la guerre des nerfs.
«Je sais que ça te dépasse ce genre de déclaration, il n y aucun mec qui a eu assez de couille pour faire ça pour toi ! Ou alors aucun mec qui pensait que tu le méritais... je pencherais plutôt pour la deuxième solution pas toi ? » Sa carrure prenait des allures de résidus, même un tas de déjection sur la voix publique aurait eu une plus grande importance à mes yeux que ce qu'il pouvait représenter. Je laissais transparaitre un amusement vague, très peu intéressé par sa remarque, le pauvre ne savait pas de quoi il parlait, une fois parmi tant d'autre, même si je lui pardonnais d'être bloqué dans ses imbécillités, avec le temps ça passe. La vue de ce minable ascendant crétin doublé trou du cul me brulait les yeux, en apparence calme et sûre de moi comme toujours et jamais, mon moi intérieur me hurlait de lui arracher tripe et boyaux à chaque parole dérobés, seulement m'énerver serait lui concéder qu'il rongeait chacune de mes veines, hors de question. Il n'était qu'un crapaud, un crapaud qui dans son ambition avait tenté de toucher une colombe tout en continuant à gober de la mouche en veux-tu en voilà. Pis les crapaud c'est trop laid et ça sert a rien de toute façon. Du haut de mon estrade, je le dévisageais, me retraçant encore la douce saveur de la moquerie dont Augusto et moi-même avions fait preuve le soir du fameux et désormais mythique discours officiels, les fou rires que nous pouvions encore nous attraper sur le dos du McFendders. Détournant mes prunelles de sa carrure, j'attrapais un verre vide et y versait un mélange whisky coca basique histoire de faire passer la conversation plus facilement avant d'aller m'endormir dans les bras de Morphée. C'est en décidant de me retourner pour lui faire face une nouvelle fois que je remarquais qu'il me faisait face. Bien qu'il soit beaucoup plus imposante que moi, je restais stoïque face à telle proximité, montrait mon je m'en foutisme par un sourire sournois bordant le coin de mes lèvres alors que mes lèvres jouaient avec le rebord de mon gobelet. « Tu serais surpris vois-tu. Mais enfin, dieu merci tu n'es qu'un exemplaire unique en ton genre, donc c'est clair que niveau discours d'amour de bas étage, je suis épargnée. » Je n'étais pas branchée amour, toujours, plus que tout et compagnie, alors les déclarations, très peu pour elle. Je ne comptais plus le nombre de fois où j' avais entendu mainte et mille mièvreries et où j'avais répondu par de simple « oh c'est gentil, merci ». Certes, je ne méritais pas toutes les déclarations que l'ont aie pu me faire jusqu'à présent, seulement je n'avais jamais eu la prétention de vouloir être aimée d'amour, loin de là. Je lui accordais, une fois encore un sourire niai. « Si j'avais du faire une déclaration officielle ce soir ça aurait été pour te remettre le prix de la traînée de l'année, slut » Son souffle chatouillait mon encolure, amusée par tant d'attention et par son sens de l'ironie, je passais sur la petite insulte lamentable. « La trainée de l'année, annoncée par le trou du cul abandonné et pathétique de l'année, ça en serait presque risible. » Mon rire résonnait tel une douce mélopée dans le vide obscure. Je m'amusais, de lui, de nous, de sa vie décadente et de ses malheurs, en oubliant ainsi les miens pour mon plus grand plaisir.
Fleur restait le sujet sensible entre nous et c'est lorsqu'il frappa du poing la table que le calme nocturne fut troublée par un bon. Surprise, mais pas le moins du monde effrayée, je souriais, satisfaite de soutirer réaction de cette masse de muscle. Ne faisant pas attendre le face à face, je lui adressais mon antipathie la plus profonde. « Pas la peine de me le rappeler je sais bien qu'elle est partie à cause de moi ! » m'aboyait-il, dans son excès de colère. Et moi je jubilais, riait presque, n'arrivait pas à me dépêtrer de cet air détestable qui possédait mes traits à chaque fois que j'obtenais ce que je voulais. Le voir entrer dans cette colère noir, s'en était limite jouissif. Tenant mon téléphone en main, je m'amusais à l'ignorer. « Tu veux du scoop ? Tu veux du lourd ? Oui Elle est partie et oui c'est ma faute, je suis un enfoiré, elle m'a quitté en me laissant une pauvre lettre mais je suis l'enfoiré ! C'est ça que tu voulais entendre ? Très bien tu l'as eu, maintenant lâche moi ou alors... tu pourrais le regretter » Ce que je voulais ? Ce que je voulais se trouvait bien loin du « je veux que tu dises que c'est de ta faute si fleur est partie ». Bien sur que c'était de sa faute, c'était déjà tout vu pour moi. Non tout ce que je voulais c'est qu'il pète une durite, jouer avec ses nerfs comme je jouais avec le coeur d'autre. Challenge Accepted et je gagnais sans artifice, il devenait raide dingue à balancer les tables et gobelet par-dessus bord. Waw. C'est drôle, à chaque fois que je me dis que tu ne peux pas être pire que ce que tu n'es déjà, tu arrives à me prouver le contraire. Affligeant, pathétique. Je jouais avec mes cheveux bouclés, le bout de mes doigts jouant à la valse avec les boucles que dessinait ma crinière brune, je lui faisais dos tout comme lui. La scène prenait des allures de western, deux entités s'éloignant pas a pas, dos à dos, l'une de l'autre et le premier à tirer et tuer l'autre serait décerné vainqueur. Encore fallait-il que je possède les armes pour me battre car à part mon téléphone, la seule chose que je pouvais encore lui lancer à la figure, c'était mes sous-vêtements. Heureusement, j'avais encore mon caractère de cochon et ma répartie à lui cracher à la gueule avant de lui envoyer mes jarretelles au visage. Cependant, je restais bloqué sur la fin de sa phrase. Oh oui vas-y menace moi ! Je t'en pris, c'est tellement de ton niveau, à la pointe de ta médiocrité. Regretter quoi ? Dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas ? Certainement pas. Te pousser à bout ? Encore moins. Mes doigts jouaient avec mon téléphone, je réalisais qu'au bout de ma patience, je n'allais pas tarder à remonter et qu'un message à l'intention de mon camarade de la nuit, Matthew, ne pourrait être qu'apprécié, même s'il ne le lisait pas, au moins l'intention y était. Donnant un coup de pied dans le foutoir que Drew venait de balancer, je remarquais que nous étions tous deux désormais d'un bout à l'autre de la pièce. Après quelques minutes de silence, je le balançais sereine : Quelqu'un seras toujours là pour te rappeler que tu n'es qu'un moins que rien Drew et fais-moi confiance, j'y prendrais un malin plaisir. Si ma soeur est partie, c'est de ta faute, uniquement et entièrement. Ça n'est pas ce que je voulais entendre, seulement c'est la stricte vérité. annonçais-je, sérieuse et sereine, avec aplomb. Je le pensais, ma soeur me manquait, ma colère et ma raison parlait, je n'en pouvais plus de me disputer avec Fleur vis-à-vis de sa fuite soudaine, seulement je ne me rendais sur l'instant pas compte que Drew et moi étions dans le même bateau, abandonné par la personne que l'on aime le plus au monde, celle qui tenait nos deux vies en équilibre. Ma vie tanguait vers l'enfer ces derniers temps, tout comme celle de McFendders. Une seule personne vous manque et tout est dépeuplée, faut croire.
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Sujet: Re: The safest psychotic bitch in town ♦ PV Jeu 30 Déc - 18:33
La meilleure garce de la soirée ? C'est vrai que son postérieur aurait été parfait entre les mains expertes du Delta et il n'aurait certainement pas refusé un seul instant si la jeune femme n'était pas la soeur de l'amour de sa vie, et qu'elle ne lui vouait pas une haine sans égal jusque là ! Au jour d'aujourd'hui, Drew et Constance n'avait plus aucun sentiment de respect l'un pour l'autre mais que s'était-il passé ? Comment une relation aussi bonne qu'ils avaient eu en passant leur temps à errer dans la même maison avait-elle pu se dégrader à ce point ? Elle défendait sa soeur tout simplement. La voila la fameuse réponse à un million ding ding ding, nous avons un gagnant n'appelez plus ! Drew était assez intelligent et réfléchi pour ne pas aggraver les choses, surtout lorsqu'il était en tort et qu'il savait qu'il avait pu être facteur de mal pour certains, mais aujourd'hui, il avait la vision comme brouillée par l'acte irréparable qu'il s'apprêtait à commettre plus tôt... En effet, le doigt caressant doucement l'objet qui lui servirait à tirer le coup fatal, le Delta se demandait toujours au fond de lui si tout cela en valait la peine ? Terminer sa vie sur une dispute c'est un peu mélodramatique non ? Lui qui avait prévu tout simplement de se mettre une balle dans la bouche et tomber dignement, telle un oiseau qui fait cui-cui et s'envole super haut, allait devoir porter la croix que lui alourdissait de plus en plus la Iota qui, sans vergogne lui recrachait toute sa haine au visage. Drew avait pourtant l'impression que Constance le comprenait, qu'elle avait bien remarqué que Fleur était odieuse et insupportable avec lui la plupart du temps à Paris, et que, pourtant, il avait toujours fait ce qu'elle voulait, sortir au milieu de la nuit pour chercher des fraises à mademoiselle, c'était lui ! Lui apporter le petit-déjeuner au lit, c'était lui ! Ne plus pouvoir la toucher, à peine pouvoir l'embrasser... c'était... lui aussi... cette dernière pensée lui provoqua un pincement aux lèvres tant il se sentait stupide d'avoir pu céder à un chantage aussi pitoyable et de n'avoir jamais rien dit ! C'était donc ça l'amour ? Devenir bête à pleurer, niais à souhait et passer son temps à concéder le moindre caprice de l'autre ? Mais "que diable allait-il faire dans cette galère ?" dixit Géronte le fameux personnage de Molière, eh bien cette réplique s'appliquait tout à propos de Drew aujourd'hui ! Il fallait avouer que question galère le Delta était le roi, mais lorsqu'il s'agissait de trouver une solution pour résoudre le conflit, c'est là que les choses se compliquait... Drew affrontait toujours les choses au front et bien sûr il y laissait toujours des plumes. C'est en avouant à Fleur qu'il était littéralement en manque, il n y a pas d'autre façon de le dire, qu'elle était partie d'un coup, sans crier gare ! Comment est-ce qu'on pouvait partir comme ça ? Dire à quelqu'un qu'il était l'homme de sa vie avant de s'enfuir comme une voleuse ? C'était tellement illogique que Drew ne pouvait accuser le coup correctement ! Il restait dans une espèce de limbe entre la vie et la mort, sans trop savoir ou se situer... ce qu'il pouvait assurer en tout cas c'est que quelque chose était mort en lui, au moment où il avait découvert ce simple mot de la seule fille qui avait su faire battre son coeur de cette manière. Tout simplement hocher la tête et encaisser. C'est ça qu'elle attendait de lui ? Elle allait être déçue parce que ce soir, le delta national et officiel avait la langue bien pendue ! Non il ne voulait ni ne pouvait se laisser marcher sur les pieds de cette façon, cette bougresse avait le don de l’énerver et quand elle s'y mettait elle pouvait vraiment être une vraie emmerdeuse ! Ce n'est pas parce qu'elle était habillée comme une vulgaire catin qu'elle pouvait agir comme telle, qu'elle l'apprenne !
Tu sais très bien que je dis la vérité, tu étais là à Paris ! Arrête un peu de faire l'autruche et avoue que j'ai fais tout mon possible pour elle c'est juste que... ce n'était toujours pas suffisant apparemment... Et je me demande encore lequel de nous deux est pathétique tu vois... la pauvre fille délaissée, personne ne l'aime, tout ce qu'on veut d'elle c'est son ass... bouh ouh... dit-il en imitant une grossière caricature de la jeune femme en train de pleurer.
La pauvre fille ne comprenait rien à rien, elle ne connaissait rien à la vie! Elle restait guindée dans son petit monde bourge sans voir ce qui se passait à côté mais lui savait comment ça se passait ! La vie était cruelle, trop cruelle pour qu'il puisse encore espérer évoluer dans ce monde où l'hypocrisie et la tromperie sont reines. Il avait perdu sa mère qui l'avait lâchement abandonné, puis son frère, puis son père qui le reniait, maintenant Fleur et bientôt ce sera qui ? Edward ? Bradley ? Jamais le Delta ne s'était retrouvé aussi désœuvré et il se demandait sérieusement ce qui avait bien pu lui arriver ! Le mec populaire, un peu dragueur, un peu farceur était passé où ? Bientôt mort et enterré on pourrait assez vite oublier son corps, son souvenir s'effacerait peu à peu et personne ne le pleurerait de toute façon, non personne...
Jamais un mec ne pourrait avoir l'idée saugrenue de te faire une déclaration dans le but de te dire qu'il t'aime, soyons sérieux ! Tu n'est qu'une garce, égoïste, vantarde, imbue de sa personne et tout ce que tu as pour toi c'est ton apparence, sans cela tu n'es rien, absolument rien ! Alors tu as raison passe ta vie devant ton miroir pendant que les autres essaient de faire quelque chose de leur vie !
Leur petit jeu en devenait presque enfantin, c'était le jeu de ping pong verbal le plus ridicule qu'on avait jamais vu car les deux ne pouvaient s'empêcher de se balancer des horreurs tout cela à cause de Fleur car elle était sa soeur et que lui défendait son point de vue. Mais dans le fond, ils s'étaient toujours bien entendus, il avait bien rit à Paris et avaient passé des soirées mémorables ensemble ! Malgré tout la haine qu'il éprouvait pour elle en ce moment l'aveuglait tellement qu'il aurait été prêt à... la tuer là, tout de suite ! Quelle douce idée que de voir son sang s'évader lentement de son corps sans qu'elle ne puisse plus rien y faire... elle serait surement moins bitch avec une balle dans la tête ! Ils étaient désormais dos à dos, marchant chacun vers un extrême de la grande salle de bal désormais vide de monde mais pleine de déchets, dont un déchet humain qu'il fallait exterminer de toute urgence... Faisant le tour de la pièce lentement à se scruter à s'analyser tout en la voyant déblatérer ses platitudes à pleurer, Drew revint vers la table où elle se trouvait, menace sous le bras et yeux inquisiteurs en joug.
Si moi je suis un moins que rien, toi qu'est ce que tu es ? Rabaisser les autres pour te sentir plus puissante, plus forte ? c'est ça être quelqu'un pour toi ? Laisse moi t'apprendre deux ou trois choses alors dans ce cas... je suis venu ce soir dans un but bien précis, m'amuser, prendre un dernier verre avant de... disons... faire le grand saut mais tu viens de me faire changer mon fusil d'épaule. Il me reste une dernière tâche à accomplir avant de partir, oui pourquoi ne pas effacer de la surface de la terre ton image terreuse de fouine arrogante et prétentieuse ! dit-il avant d'enfin commettre l'acte tant attendu et redouté.
Drew avait agit en un instant, la colère le guidant, il avait attrapé la crosse de son pistolet pour le sortir de sa poche et venir le planter directement sur la tempe de la jeune Iota, prête à rendre désormais son dernier soupir. Alors toujours envie de sourire, de cracher ton venin de perverse satanique ? Si tu as une dernière parole il serait temps de faire amende honorable ! dit-il resserrant l'objet de mauvais augure contre elle. Alors dis moi est ce que je devrais te faire sauter la cervelle ou plutôt te faire exploser le coeur de pierre que tu as, hein ? dis moi ! Tu as perdu ta langue ? dit-il en faisant passer l'arme de sa tête à son coeur en riant. Si tu te voyais maintenant... tu es simplement pitoyable et je vais te faire regretter d'avoir un jour osé dire que Drew Mcfendders était un moins que rien dit-il s'éloignant légèrement et pointant son arme vers elle, prêt à tirer, le baisser de rideau approchait et le dénouement serait pour le moins tragique, true story...
Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : julia. › date d'inscription : 15/04/2010 › nombre de messages : 36874 › avatar : nina dobrev.
Sujet: Re: The safest psychotic bitch in town ♦ PV Ven 7 Jan - 19:40
SO GET YOUR ASS UP ! SHOW ME HOW YOU BURLESQUE ✿ He has got to go, you need to be like you are the weakest link goodbye! Punchy, the tribe has spoken. Please pack up your knives and go. Your work of art, didn't work for me. You're times up. I have to ask you to leave the mansion. You must leave the chateau. Your tour ends here. You've been chopped! You've been evicted from the Big Brother house. Your desert just didn't measure up. Sashay away! Give me your jacket and leave Hell's kitchen! You did not get a rose. You have been eliminated from the race. You are no longer in the running to be America's Next Top Model. You're fired. Auf Wiedersehen. ✿ BARNEY STINSON • SEASON 6 EPISODE 9 • GLITTER
« Tu sais très bien que je dis la vérité, tu étais là à Paris ! Arrête un peu de faire l'autruche et avoue que j'ai fais tout mon possible pour elle c'est juste que... ce n'était toujours pas suffisant apparemment... Et je me demande encore lequel de nous deux est pathétique tu vois... la pauvre fille délaissée, personne ne l'aime, tout ce qu'on veut d'elle c'est son ass... bouh ouh... » Et lors de toutes ses paroles dénuées de sens, ma concentration n'eut d'yeux que pour le petit singe frappant ses timbales en mon esprit. Tellement il blablatait et répétait le même sac de connerie à toutes paroles, j'en venais à ne même plus avoir une pointe d'intérêt pour ses paroles se voulant assassines. Je n'étais pas le moins du monde heurté parce qu'il pouvait dire, ses moqueries et autres caricatures grossièrement affligeantes étant tellement représentative du personnage que je ne pouvais me laisser avoir par telle démonstration de pitrerie. Je lui adressais un rire amusé, à la pointe de mon arrogance. « Tais toi imbécile et épargne moi ta propre caricature, il y a assez d'une pour se moquer de toi dans cette pièce. » entonnais-je, divertis par mes propres propos. Ce que cela pouvait être amusant, le voir s'emporter vers monts et merveilles de stupidité, tandis que je n'avais que faire de tous ses boniments. Ce qu'il pensait de moi ne m'atteignait pas et encore une fois il se trompait sur toute la ligne. Comment se sentir délaissée alors que ma famille à l'image d' Estevan passait son temps à me protéger, qu'un tas de garçons seraient prêts à s'ouvrir aux quatre veine pour une soirée en ma compagnie et que j'avais les meilleurs amis qui puissent exister. Même si quelques ombres persistaient à apparaître dans mon paysage, ma vie n'était pas aussi minable qu'il le pensait, mieux encore elle étai bien moins minable que la sienne. Fort heureusement, j'avais bien trop de répartie et d'estime de moi-même pour répondre à ses pseudo attaques. J'avais mis tellement de temps à l'accepter dans notre famille, désormais il bafouait tout et le peu d'amitié que j'avais pu ressentir à son égard fut un temps avait disparu depuis bien longtemps comme neige au soleil. D'un regard figé entre le mépris et la moquerie, je le contemplait se mutiner lui-même sans même éprouver une once de compassion, il était la raison de mes maux les plus décisifs, ma sœur me manquait atrocement et le seul moyen que j'avais trouvé pour pallier cette absence, c'était bien de le torturer. Remarquant qu'il commençait à m'énerver et mieux, à s'énerver tout seul, je levais les yeux au ciel. J'avais beau dire, si jamais il décidait de m'en coller une, faire voler ma tête à l'autre bout de la pièce lui serait bien aisé. Surtout pressentant que nous prenions un malin plaisir à faire perdurer la conversation, je composais rapidement un petit message à l'intention de l'un de mes iotas favoris sur les touches de mon téléphone.
CONSTANCE LA TOUR DUBOIS •• MATTHEW CRAWFORD-WARRENS
Enfile un pantalon mon tout beau, ton copain mcfendders va avoir besoin d'une épaule sur laquelle pleurer cette nuit. Dancing queen, hurry hurry !
« Jamais un mec ne pourrait avoir l'idée saugrenue de te faire une déclaration dans le but de te dire qu'il t'aime, soyons sérieux ! Tu n'est qu'une garce, égoïste, vantarde, imbue de sa personne et tout ce que tu as pour toi c'est ton apparence, sans cela tu n'es rien, absolument rien ! Alors tu as raison passe ta vie devant ton miroir pendant que les autres essaient de faire quelque chose de leur vie ! » Sonofabitch. Pas une, ni deux, ni trois, ni quatre, mais bien un discours entier de vérités qu'il m'envoyait texto. Je ne pus s'empêcher de ricaner, il se faisait prêcheurs de toutes les institutions, instituteurs de toutes les morales alors qu'en réalité il ne valait guère plus qu'un tas d'ordure faisandant dans une décharge. De plus belle, il me répétait ce qu'il venait de dire dix minutes auparavant, a cour d'argument, il répétait une fois de plus ce que j'aimais le plus chez moi. Mon caractère et mon apparence. C'est comme ça que ça marche maintenant, lui se prétendait être un mec bien, on voyait bien le résultat. J'atteignais le sommet de ma popularité, personne n'osait m'emmerder, j'avais une vie dorée parfois tachée d'ombre que je gommais instantanément, tandis qu'il touchait les bas fonds en restant le serviable Drew, accrocs à la brune Fleur, alors que fut un temps nous avions partagés le même caractère, les mêmes moeurs et habitudes. Il me faisait rire, j'eus envie de lui lâcher une bonne crise de fous rires en plein visage, comédienne que je pouvais être. Je me fichais qu'on m'aime, du moment qu'on me craignait, de piétiner les autres ne m' importaient que très peu. C'est ça qu'il ne semblait pas comprendre, crétin. « En effet. Mais moi au moins je suis sûre que Fleur La Tour Dubois m'aime...Oui parce que le but de cette conversation ce n'est pas de savoir qui est la plus pute entre toi et moi, c'est de savoir qui de nous deux Fleur fuit... » It's all about fleur. Il semblait s'évertuer à me débiter ses vérités empoisonnées, déviait du sujet ainsi du sujet enflammées et contrariant, alors qu'il était la seule raison qui nous poussait à s'adresser la parole. « Lequel de nous deux Fleur a largué... » au début de notre intermède, je m'en serais surement voulu un tant soit peu de le foutre au pied du mur de la sorte, seulement les minutes et les paroles, ajoutés à la fatigue nocturne et a mes nerfs à vifs de ces derniers temps me poussaient a foutre le feu à son coeur et à le piétiner. Nous avions été bons amis, mais cette époque était désormais révolus, je me battais pour la faveur de ma soeur, il se battait pour la sienne. Ainsi soit-il. « Lequel de nous deux va passer le restant de ses jours à crever d'amour pour elle... » him. J'en faisais le tour, le toisait dans toutes sa splendeur tandis que d'aventure j'effectuais un cercle a pas lent autour de lui. « Je pense que toi et moi connaissons déjà la réponse ... » murmurais-je d'une voix veloutée non loin de son oreille, avant d'entreprendre une marche lente à son opposé.
Je m'appuyais sur une table, ennuyés au possible par sa présence, j'avais envie de dormir et j'étais sûre qu'il pourrait ranger et trier les ordures aisément seul, après tout il était dans son milieu à présent. Seulement il m'énervait, j'avais une douce envie de le voir chialer face à mes mots, même si j'en demandais surement trop, rien que le fait de le voir répliquer à mes attaques m'apportaient une bonne satisfaction, il s'énervait, n'était pas indifférent comme je pouvais l'être, là était notre différence, je n'avais que faire de ses verbes assassins. Peu préoccupé par ses regards, je jetais un coup d'oeil à mon téléphone, un accusé de réception provenant du téléphone de Matthew, qui je l'espérais ne tarderais plus, j'avais affreusement envie de dormir et Drew commençait à doucement me faire chier avec ses sermons à la con. « Si moi je suis un moins que rien, toi qu'est ce que tu es ? Rabaisser les autres pour te sentir plus puissante, plus forte ? c'est ça être quelqu'un pour toi ? Laisse moi t'apprendre deux ou trois choses alors dans ce cas... je suis venu ce soir dans un but bien précis, m'amuser, prendre un dernier verre avant de... disons... faire le grand saut mais tu viens de me faire changer mon fusil d'épaule. Il me reste une dernière tâche à accomplir avant de partir, oui pourquoi ne pas effacer de la surface de la terre ton image terreuse de fouine arrogante et prétentieuse ! » Voilà qu'il me donnait des conseils en plus celui là, encore une fois. N'avait-il donc pas finis avec ses recommandations. Il m'agaçait au plus haut point, lui et ses réflexions à deux balles, sa gueule, sa dégaine de merde et ses grands airs de prince alors qu'il était le bouffon, je ne pouvais plus le supporter. « Forte est mieux que faible ! Tu choisis ta nature, je choisis la mienne. » je répondais du tac au tac. Que ça lui plaise ou non, j'étais comme j'étais et ne changerais pour personne, du moins certainement pas pour lui. Mieux, j'envisageais de rester la salope frigide rien que pour lui, si un jour je devenais gentille, pour autant je ne serais pas stupide, chasser le naturel il revient toujours au galop, surtout pour les crétins comme lui. Seulement, j'eus du mal à gober la suite. « Le grand sa... » Mon regard d'assurance et de mépris se changeait en un rictus intéressé, d'incompréhension. Je le dévisageais. Le grand saut. Un flash. Il voulait se suicider ce soir. Je lui adressais un regard d'incompréhension, croisant les bras sur ma poitrine, je ne pus m'empêcher de le dévisager une fois encore. « Tu comptais te suicider après le bal ? » . Je ne comprenais pas, vraiment pas. D'ailleurs, je ne comprendrais surement jamais, déjà qu'il était l'une de mes plus grandes énigmes, son attitude et ses aspirations totalement opposés au personnage qu'il avait été il était une fois. De ma méchanceté infernale, je me calmais. « Moi qui pensais que tu étais plus fort et plus intelligent que ça, encore une fois tu m'as trompée... » Ma voix c'était radoucies, qu'il ait même pensé à suicide me rappelais combien il avait été drôle de discuter avec lui dans notre appartement parisien, me dire qu'à l'époque l'envie de mort était bien loin de gouter son amertume, j'avais pitié de lui. Même si j'étais une salope entière avec lui, je savais que le fait qu'il se suicide boufferais ma sœur de tristesse et empathique que j'étais avec mon ainée, je ne pouvais rester de marbre face à tel aveux.
Une seconde, deux tout au plus. Je me retrouvais assiégés pied et poings liées, bloqués entre une table que je heurtais de plein fouet, cherchant à m'écarter de Drew, l'effet du choc, la table versus mes côtes droites, je lâchais un « putain » audible sur la légère douleur. Je sentis un froid, sur ma tempe, le plomb glacé vint faire crépiter mes sens, mes yeux cherchèrent a taton ce qui pouvait bien tenir mon visage dans le froid. « Alors toujours envie de sourire, de cracher ton venin de perverse satanique ? Si tu as une dernière parole il serait temps de faire amende honorable ! » Je plantais mon regard paralysé dans ses prunelles, comprenant ainsi que je n'avais plus les clefs de mon destin entre les mains mais que d'un revers, il pouvait désormais faucher le fil de ma courte vie. Il était dans une position de force que je ne pourrais jamais combattre, ni même pas ma force de caractère, ni-même par les mots et dans mon plus grand désespoir, il semblait déjà avoir choisis ce dont allait être fait mon lendemain. Je lâchais un soupir effrayé, tandis qu'il resserrait l'arme sur mon visage, serrait la bouche et fermait les yeux, dans l'espoir vif qu'un miracle ne me sauve à l'instant, l'espoir quasiment vain, je me voyais déjà sombrer vers d'infinis ténèbres. « Alors dis moi est ce que je devrais te faire sauter la cervelle ou plutôt te faire exploser le coeur de pierre que tu as, hein ? dis moi ! Tu as perdu ta langue ? » Tagueule et finis en ! Je n'osais rien répondre, de toute façon quoi que je dise, il était en force contre moi, tous mes mots ne suffiraient en rien, notre combat perdait désormais tout son sens, il était la dernière pièce de notre jeu d'échec, il ne lui restait qu'une pièce avant de faire le "échec et maths". L'arme portée sur ma poitrine, je n'osais pas baisser le regard tellement la peur me saisissait à la gorge, s'il y avait bien une chose à laquelle je n'avais jamais pensé, c'était bien de mourir jeune, encore moins de mourir assassinée. « Si tu te voyais maintenant... tu es simplement pitoyable et je vais te faire regretter d'avoir un jour osé dire que Drew Mcfendders était un moins que rien » Je le regardais s'éloigner, mes prunelles fixant ses traits acérés, il en riait, alors que j'étais bien à milles lieux de vouloir rire de la situation. Merde s'il voulait crever, ne pouvait-il pas me laisser en dehors de tout cela et aller tirer sa révérence dans son coin ? Seulement j'avais tout vu et tout cherché. Je savais que même avec la plus grande chance qu'il me laisse filer, je ne pourrais jamais oublier la sensation du plomb froid sur ma peau. Je le regardais s'éloigner, jouant une fois encore les western avec moi, sauf que cette fois-ci ma guerre des nerfs n'auraient plus rien à jouer, j'étais seule face à ma destinée et la garce me pointait d'une arme. « Elle va revenir bientôt et tu le sais... elle va te détester. » Je ne pus m'imaginer une scène similaire, Drew au fond du gouffre, Fleur à ma place. Rien qu'une telle pensée, mon coeur se serra, finalement je réalisais que c'était la meilleure solution, plutôt moi que ma soeur. Vallait mieux encore qu'il ne pète son plomb aujourd'hui sur moi, qu'un autre jour sur ma Fleur. « Si tu es prêt à vivre ou mourir avec l'idée que la personne que tu aimes le plus au monde te jurera une haine éternelle, alors vas-y, tire. » annonçais-je, peu sûre de moi. J'étais terrifié à l'idée de mourir, là où il avait envie de rendre son dernier soupire, j'avais envie de perdurer dans notre monde, j'avais tellement de choses à faire et à dire, mourir ici, en plus avec ce détritus, quelle fin miséreuse pour le personnage que j'étais. Je serrais les dents, autant crever avec dignité merde. Je lui adressait un regard effronté, même si en mon être intérieur je tremblais comme une feuille en plein vent. Constybitch. Je croisais les bras une nouvelle fois. « Tu ne feras que m'entraîner dans ta chute vers les enfers. C'est moi qui vais te tenir compagnie une fois dans l'au-delà, je suis sûre que cette perspective te réjoui n'est-ce pas.» lâchais-je, provocatrice. muhaha. Je me préparais à mourir dans tous les cas, autant la jouer fine une dernière fois, je n'étais pas du genre à supplier et ne le serais pas dans mes derniers instants, lui cracher à la gueule plutôt que de supplier. Je fis un pas en arrière, me préparant au jugement final, annotant que le choc sur la table d'avant me faisait légèrement souffrir, je me plissais légèrement avant de m'appuyer des deux bras sur le rebord de cette même table. J'étais terrifiée, j'espérais encore dans ma propre utopie que mon prince charmant viendrais me sauver...
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Sujet: Re: The safest psychotic bitch in town ♦ PV Sam 8 Jan - 18:11
SI J'AVAIS EU LE POUVOIR D'HIRO NAKAMURA...
Noël, cela faisait bien longtemps que ce mot avait une consonance péjorative pour moi. Autant, étant gamin, j’adorais ça, les cadeaux et tout le folklore qu’il pouvait y avoir autour, autant depuis qu’il ne me restait plus que ma mère comme famille, cette soit disant fête était devenu plus lugubre qu’autre chose. Passer son réveillon seul avec sa mère en train de décuver, il y avait mieux, et ce n’était sûrement pas les émissions débiles qui passaient à la télé qui pouvait me remonter le moral. Non la magie de Noël c’était définitivement fini pour moi. Je n’avais que faire de toute cette joie qui marquait une à une les personnes qui m’entouraient, tout cela m’écœurait, fêter la naissance d’un seul et unique homme que l’on ne connait ni d’Eve di d’Adam, cela me sortait par les yeux. Bordel qu’est-ce qu’il a fait pour qu’on lui voue un culte de la sorte ?! Donner du pain et du vin ? Franchement je l’avais déjà fait pour un clochard et est-ce que quelqu’un me vouait un culte ? Non… Enfin à part quelques filles qui en voulaient à mon corps, mais ça c’était une autre histoire. Autrefois religieux, je ne croyais désormais plus en rien, s’il y avait bel et bien un Dieu, il ne m’aimait pas vu tout ce qu’il m’avait fait endurer, alors pourquoi devrais-je l’aimer, faire preuve de compassion et tout le tralala, va te faire ouais, c’est pas une putain de croyance qui me fait peur ! Et puis franchement son soit disant fils ne méritait plus que moi d’avoir un jour en son honneur… Bonne idée ça tient, je devrais la soumettre, un jour dans l’année où l’on voue un culte à Matthew London Crawford. Bon avant ça il fallait accomplir quelque chose qui serait reconnu par le monde entier mais bon ce n’était pas bien dur… Même mes homonymes y étaient arrivés, que ce soit Cindy, Chace ou même Billy, les Crawford étaient au top, c’était peut-être un nom qui faisait vendre après tout. Mon modèle restait Billy, quelle classe il avait avec ses cheveux brossés en arrière avec du gel, tellement sexy, un p’tit peu rondouillet il faisait tomber toutes les filles, quel homme ! Bref je sortais de mes délires pour me rendre compte une énième fois que Noël, cette année encore, n’allait sûrement pas être très joyeuse pour moi. Noël pour moi c’était la famille, et ma famille je ne l’aimais pas, que ce soit ma mère alcoolique ou mon nouveau père imbu de sa personne, sans oublier ma catin de sœur qui fort heureusement n’avait pas été présente ce soir… Oui parce que ce soir il y avait eu la soirée de Noël organisé par les Delta et ma confrérie, la meilleure, les Iotas. J’étais passé rapidement, Evan ayant voulu que je sois son cavalier, je ne pouvais pas la laisser toute seule. Bien qu’elle avait accouché il y avait plus de 6 mois de ça, ses hormones avaient toujours l’air de la travailler, elle s’énervait bien plus vite qu’à l’habitude et je ne pouvais pas risquer de m’attirer ses foudres. Déjà qu’il y avait un certain froid entre nous depuis qu’elle avait appris mon ancienne activité de dealer, elle aurait considéré mon refus de venir à ce bal comme un affront et cela n’aurait fait qu’aggraver la situation, et Dieu – ouais encore et toujours lui – savait que je n’avais vraiment pas besoin de ça en ce moment… Je m’étais plutôt ennuyé à vrai dire, les gens que j’appréciais étant quasiment tous occupés à l’organisation, je m’étais donc mis dans mon coin à critiquer 80% des personnes présentes. Mais j’avais passé une bonne soirée quand même, les voir danser de cette manière, timidement ou bien au contraire de manière extravagante alors qu’il faisait de la merde, tout ça me faisait rire, j’avais au moins gagné ça dans ma soirée. De toute façon, l’Homme était le sujet d’observation qu’il puisse avoir, ses comportements étant tellement délicieux à analyser, mais passer toute une soirée à regarder les autres, j’avoue qu’il y avait mieux… C’est bien pour ça que j’ai rapidement cessé cette activité pour retrouver ma supportrice d’après-match préféré, Manon. Nous nous étions rapidement isolés en direction du placard à balai pour passer un très agréable moment. Elle était d’une très bonne compagnie dans ces moments-là, c’était indéniable. Rien que pour ça, j’étais vraiment très content d’avoir rejoint les Iota. Bon ce n’était pas la seule satisfaction que cela me fournissait puisque ça me permettait aussi de me rapprocher de Constance, Ethan ou même Plum, ce qui me donnait l’occasion de m’ouvrir aux autres, d’être plus sociable, de tuer définitivement ce type renfermé et torturé que je pouvais être. Maintenant la joie de vivre m’envahissait, j’étais peut être quelqu’un de moins respectable, mais après tout, qu’est-ce que j’en avais à faire du respect, d’être quelqu’un de bien, tant qu’on me connaissait, qu’on me parlait de moi, c’était tout ce qui m’importait. Mais je m’éloignais de certaines personnes que j’appréciai beaucoup, et ça, ça me posait problème. Il suffisait de voir la relation que j’avais avec Drew depuis mon retour… On ne s’était pas vraiment parlés une seule fois, alors qu’il en avait sûrement besoin vu ce qu’il lui était arrivé. D’un côté cela me désolait, je me le reprochais, mais d’une autre côté, il n’avait pas non plus cherché à me parler, pas une seule fois, j’en déduisais donc qu’il ne voulait sûrement pas parler de ça, que ça serait remuer le couteau dans la plaie, que le mot « Fleur » était devenu tabou pour lui. Il m’était arrivé pas mal de malheurs, mais lui n’avait pas été épargné non plus depuis que je le connaissais… Il n’avait vraiment pas de chance dans sa vie sentimentale, toutes ses copines lui faisaient des coups de pute un jour ou l’autre. Il faut croire que certaines personnes ne sont pas faites pour être en couple, et lui devait bel et bien en faire partie…
Alors que j’étais tranquillement allongé sur mon lit à me remémorer la soirée et à chercher le sommeil, mon portable, posé sur la table nuit, vibra. Heureusement qu’Ethan ne dormais pas là ce soir sinon il aurait encore gueulé, il se réveillait d’un rien le garçon ! Bien qu’un peu surpris qu’on m’envoie un texto à cette heure-ci, je jetai un coup d’œil pour voir qui s’était. Selon la personne je déciderai ou non si j’allais lire. Faire chier les gens à cette heure-là, faut pas pousser non plus… Constance. C’était bien une des rares personnes à qui je pouvais rendre un service 24 heures sur 24, j’étais trop bon… Elle trop bonne, mais ça, c’était une autre histoire. J’ouvrais le message.
Citation :
Enfile un pantalon mon tout beau, ton copain mcfendders va avoir besoin d'une épaule sur laquelle pleurer cette nuit. Dancing queen, hurry hurry !
Avec elle j’aurai plutôt tendance à vouloir baisser mon pantalon plutôt qu’à l’enfiler mais bon, soit. J’devais bien ça à Drew de toute façon, il m’avait sauvé la vie, je lui étais redevable, alors si j’devais passer le reste de la nuit à l’écouter se morfondre, et bien je le ferais. Non pas que ça me faisait plaisir, mais entre pote, on devait être là dans les bons comme dans les mauvais moments. Par contre, ce que je ne comprenais pas, c’est ce que Constance avait à voir avec ça, elle n’était pas du genre à se soucier de l’état des personnes qu’elle ne portait pas dans son cœur, et c’était le cas de Drew depuis l’histoire avec Fleur. Ne pas chercher à comprendre, il n’y a pas des explications rationnelles à tout, encore moins au comportement de Constance, imprévisible, c’était le moins qu’on puisse dire. Je pris tout de même le temps de répondre, histoire de prévenir que je m’occupais de la situation.
Citation :
Ça marche, je prends la situation en main, tu peux aller dormir. D’ailleurs je serai pas contre l’idée de t’y rejoindre après…
Etait-ce de l’humour ou non, moi-même je ne savais pas. Ce que j’éprouvai à son égard était encore très flou… Je n’arrivai pas à la concevoir comme une simple amie, elle était bien plus à mes yeux, je pensais trop à elle pour admettre que ce n’était qu’une amie. Paradoxalement, je savais déjà que c’était une cause perdue, que cela ne nous mènerait nulle part, ni elle, ni moi. Nous avions passé une très bonne nuit ensemble, c’était sûr, mais tout ça devait s’arrêter là, je n’avais été qu’un coup d’un soir pour elle, du réconfort après sa rupture, je devais me mettre ça dans le crâne… Nous étions des amis, de simples et bons amis, point barre. Bref, ce n’était pas vraiment le moment de penser à ça, pour l’heure j’devais aller m’occuper de Drew, être l’oreille attentive dont il avait besoin. Fallait vraiment pas s’aimer pour se morfondre de la sorte devant tout le monde. Enfin, d’après ce que j’avais compris à travers le texto de ma présidente adorée. J’enfilais un pantalon, un t-shirt et des converses et sortis de ma chambre. Je dévalai les marches des escaliers une à une pour atteindre plus rapidement le hall. Il devait sûrement être là-bas puisqu’il était censé ranger après la fête en tant que président.
Là, ce fût le choc, je n’arrivais pas à croire ce que je voyais, non je ne rêvais pas, j’étais bel et bien éveillé et ce que je voyais n’était ni une hallucination, ni un rêve, ni un mirage, non rien de tout cela, c’était bien réel. Drew pointait une arme en direction de Constance, choqué, je ne savais d’abord pas quoi dire, Drew ne m’avait pas vu, et c’était plutôt rassurant, mais je devais vite réagir puisqu’il se rendrait bien rapidement de ma présence. Partir comme un lâche, ou bien jouer le héros et lui sauter dessus… Je ne choisis aucune des deux options, la première m’étant inconcevable, je ne pouvais pas laisser Constance comme cela, elle représentait bien trop pour moi ; et la deuxième option étant bien trop risquée, un coup de feu étant si vite parti. J’optai pour une autre option, peut-être la plus rationnelle, peut-être pas, à vrai dire, à cet instant-là, j’en avais strictement rien à foutre. Je devais raisonner Drew, c’était la seule chose à faire, Constance ne devait pas être blessé et Drew ne devait pas faire de conneries, comme ça tout le monde serait content, surtout moi. Alors que Drew saisissait fermement le manche, je décidai de jouer la carte de la surprise et l’interpellai. « Mec ! Qu’est-ce qu’il te prend mon pote ! Fait pas le con, ça sert à rien de régler les problèmes par la violence tu le sais bien ! » Le stress m’envahissant, je repris ma respiration, des gouttes de sueur commençaient à couler sur mon front, tout cela devait se terminer sans encombres, pas de nouveau malheur dans ma vie alors que tout commençait à aller bien putain ! « Drew, tu vas lâcher ton flingue et on va tous repartir gentiment de notre côté d’accord ? Tu ne crois pas qu’on a eu assez de malheurs ces derniers mois pour que tu viennes en rajouter un ? » Petit à petit, pas à pas, j’avais réussi à venir me positionner à côté de Constance, voulant la protéger à tout prix d’une éventuel connerie de Mcfendders. Je la pris alors par la main, pour la rassurer mais également pour me rassurer moi-même, à cet instant précis, j’étais tout sauf confiant, j’étais à la limite de me faire dessus… C’était comme si je vivais un flashback de la nuit ou Drew m’avait sauvé quand un camé en manque m’avait collé son calibre 12 sur la tempe. « Même si t’as envie de lui coller une balle, ne le fais pas, je t’en prie. Ne le fais pas pour moi, si tu éprouves ne serait-ce qu’une once d’amitié envers moi, ne le fais pas pour Fleur si tu l’aimes toujours, ne le fais pas pour toi si tu ne veux pas salir ton honneur. Ne le fais pas… tout simplement ne le fais pas… » Ma salive se faisait rare, je ne trouvais plus les mots, avais du mal à parler, j’avais peur, extrêmement peur. Peur de la mort, mais également peur de voir les gens que j’aimais souffrir… Mais d’un côté, je ne pouvais que m’en vouloir à moi-même, je n’avais pas suivi la ligne de conduite que je m’étais tracé, celle que Yoda avait tracé… « L’attachement, mène à la jalousie. À l’ombre de la convoitise il grandit. » Je m’étais attaché, j’avais basculé depuis longtemps vers le côté obscur, j’avais peur de voir mourir ceux que j’aimais tel un Anakin Skywalker, et comme lui, j’étais prêt à faire bon nombres de sacrifices pour les sauver. Seulement contrairement à lui, mon destin ne reposait désormais plus entre mes mains. Drew Léonard Mcfendders avait le pouvoir de vie ou de mort, tel Jules César. Alea jacta est.
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Sujet: Re: The safest psychotic bitch in town ♦ PV Dim 9 Jan - 2:14
♫ Never was a thug, just infatuated with guns Never was a gangster, until I graduated into one And got the rep of a villian, for weapon consealin' Took the image of a thug kept shit appealing Will it stick out my neck with respect if it meant life or death Never lived to regret what I said When your me, people just wanna see if its true If it's you, what your saying in your raps what you do ♫ EMINEM -- LIKE TOY SOLDIERS
Elle qui espérait que je ne répondrais pas à ses répliques d'une froideur à faire palir les diables avait tout faux ! J'étais bien décidé à répondre du tac au tac à chaque fois qu'elle s'obstinerait à me poster une de ses ineptie à pleurer. La regarder frissonner sous le joug de mon arme était jouissif. Elle faisait la conquérante, comme si tout lui était dû et qu'elle était sans peur et sans reproches ! Eh réveille toi bitch, on est pas au temps des chevaliers où le prince va sauver la demoiselle en détresse parce qu'elle à de beaux cheveux ! C'est une issue tragique qui t'attend tu peux en être certaine maintenant. Tenant le manche fermement, sentant la sueur perlait sur la paume de ma main je ne me relâchais pas, j'étais toujours aussi impassible et seul mon regard pervers et un rire goguenard venait agrémenter la conversation que je menais d'ailleurs de front depuis maintenant quelques minutes. A quoi s'attendre dans ces cas là ? j'avais sorti son arme à la fois fiable, ferme et qui a un coefficient de pénétration... bref je m'égare... il ne fallait pas imaginer que je baisserais les bras, pas maintenant pas après toutes les horreurs qu'elle venait de me cracher à la figure comme si rien de ce qu'elle disait ne pouvait avoir de conséquence ! Elle est bien bonne celle là ! Moi, Drew Mcfendders, je ne me laisserai plus marcher sur les pieds de la sorte ! La voila qui s'interrogeait sur le fait que j'ai voulu me suicider... comme si elle était intéressée, elle s'en foutait comme de son premier soutien gorge bonnet A ! J'allais lui planter une balle entre les deux yeux et j'en avais désormais la certitude mais elle devait encore se dire que j'allais hésiter, que tout cela n'étais qu'une bonne grosse blague dont elle pourrait se foutre le lendemain entouré de sa bande de chien galeux de iotas qui ne rêvait que d'une chose c'était de pouvoir fourrer leur engin entre ses cuisses ! Si elle pensait avoir des amis... elle ne savait pas ce qui se disait dans son dos alors ! Modèle de perfidie et de méchanceté, elle n'avait que des amis parce qu'ils la craignaient, il suffisait d'un tout petit souffle pour que son château de carte s'écroule et avec elle son royaume de pauvre sorcière des temps reculés et enfouies, un peu comme elle en fait qui se retrouverait bientôt 6 pieds sous terre à se faire bouffer par les vers et les asticots ! La regardant toujours en souriant, l'air beaucoup plus calme maintenant que j'avais réussi à capter son attention d'auditrice mal élevée, je daignais répondre à sa question :
Me suicider ? ça t’intéresse maintenant ? J'avais bien l'intention de vous laisser tranquille et de partir en beauté mais tu m'as empêché de mettre mon plan a exécution ! Et puis je ne pouvais pas partir sans dire un dernier Adieu à ma belle soeur préférée dis-je ironiquement. Un adieu qui s'annonce être un vrai feu d'artifice, tu sais que si je t'éclate la cervelle contre ce mur, ça pourrait faire une jolie toile avec les tâches de sang qu'il y aura... aux couleurs de ta très chère confrérie, c'est poétique tu ne trouve pas ? dis-je soupesant mon arme assez imposante toujours plantée dans ma main qui s'agitait dessus de par l'excitation que je ressentais en ce moment.
j'aimais m'amuser du fait de lui faire peur ! Non je n'aurais pas été assez cruelle pour lui faire exploser la cervelle, une balle dans le coeur serait bien suffisant et ferait moins de dégâts et de travail pour l'équipe de nettoyage, il fallait penser à ces pauvres gens qui allaient devoir nettoyer les liquides qu'elle aurait laissé s'échapper de son corps de pin-up experte en flexion et extension sur machine de sport humaine. Elle avait l'air quelque peu perdue mais néanmoins elle gardait son air de princesse et désormais la peur laissait place peu à peu à un léger retour de confiance en elle que j'arrangeais en ramenant à nouveau mon arme vers elle. Je me demandais comment j'en étais arrivé là... j'aurais pu remettre la faute sur le compte de Fleur, de tout ce qu'elle m'avait fait subir et de tous les problèmes qu'on avait eu mais j'étais surement destiné à péter un plomb bien avant ça ! L'abandon de ma mère, mon père qui me renie, mon frère qui ne m'adresse même plus la parole... j'étais vraiment seul, mais je ne m'en étais simplement pas rendu compte auparavant car j'avais toujours quelqu'un à qui me rattacher que ce soit un ami ou une petite amie ! Alors qu'aujourd'hui, alors que j'en étais à la croisée des chemins, je me demandais si je faisais le bon choix. C'est vrai Constance était une garce, une bitch manipulatrice, une garce au venin mortel, une vampire prête à le sucer... jusqu'à la dernière goutte... voila ce qu'elle était oui mais avant tout, elle était la soeur de Fleur, la fille que j'aimais éperdument et donc elle marquait un point sur ce coup, si je la tuais Fleur me détesterait surement... elle n'avait pas pris un détail en compte néanmoins :
Elle va me détester ? Mais tu t'entends avec tes arguments à deux balles ? Tu me fais vraiment pitié ma pauvre, tu imagines un seul instant que je vais rester là et attendre patiemment que toute la confrérie se ramène et me voit avec le flingue à la main ? Tu as le QI d'une moule ou c'est moi qui rêve ? Jamais personne ne sera au courant, et tu sais pourquoi ? Parce que personne n'irait soupçonner quelqu'un qui vient d'une famille respectable et qui versera même peut-être une larme à ton enterrement ! Oui je sais très bien jouer la comédie, la preuve quand je t'ai dit que j'avais apprécié ce baiser qu'on a échangé par accident... en fait j'avais plus l'impression que tu allais m'avaler les amygdales qu'autre chose mais bon je n'aurais pas dit non pour un peu plus à l'époque dis-je en la regardant de haut en bas en riant.
Alors que je profitais du silence de la jeune femme pour lui sortir un aperçu de ce qu'aurait été son éloge funèbre si j'avais eu l'honneur de la faire, quelqu'un entra dans la pièce. Je tournais instinctivement la tête et vit Matthew. Non mais qu'est ce qu'il venait foutre ici ce con ! Pas lui ! S'il y en avait un qui pouvait me ramener à la raison c'était lui mais je ne pouvais pas le laisser, faire, j'étais allé trop loin, je devais continuer et faire ce que j'avais à faire, mettre un terme à la vie de cette trainée sans coeur sur le champs mais voila que je me mettais à hésiter... Je pointais désormais son arme sur Constance tout en regardant Matthew s'avancer lentement vers nous et déblatérer son discours qui visait sans doute à protéger la catin qu'elle était. Non pas lui, le voila qu'il se retournait contre moi et pourquoi ? Pour une fille ! Moi qui croyait que notre amitié allait au dessus de ça, que le jour où je lui avait sauvé la vie dans cette ruelle, ça voulait dire quelque chose pour lui, le voila qui se mettait à le prendre pour un fou, à lui parler comme s'il sortait de l'asile avec une voix d'idiot congénital !
Ah ouai tu parles de malheurs mec ? Mais tu sais pas ce que j'ai enduré moi ces derniers mois ? Tu étais où ? Depuis que tu as eu ton pognon entre les mains t'es devenu un vrai enfoiré ! Tout ce qui t'interesse maintenant que tu as pu rejoindre les Iotas c'est de pouvoir te taper des filles comme elles, des filles que t'aurais même pas pu approcher avant vu ton compte en banque et ton caractère alors ne vient pas me faire la leçon ! dis-je sous le coup de la colère. Je ne pensais rien de ce que je disais ou peut-être que si, je ne savais plus... je ne faisais plus la différence entre ce qui était bien ou mal tant j'étais aveuglé par la colère profonde que je ressentais ! J'étais en colère contre moi, contre Fleur, contre Constance, contre Matt... contre la terre entière ! Il continuait pourtant de me rabâcher les oreilles de choses qui me faisait réfléchir et me faisait monter les larmes aux yeux tant j'étais prêt à exploser. Mais tais toi ! Il faut que je le fasse tu comprends pas mec... je suis arrivé à saturation j'ai plus le courage de me battre pour rien ! Bien sur que j'aime Fleur et toi t'es un de mes potes les plus proches mais vous avez tous préféré m'abandonner soyons réalistes ! Aller lâche lui la main, éloigne toi je veux pas de faire de mal mec dis-je tandis que je pointais à nouveau mon arme entre les deux yeux de la pauvre martyre. Dernière chance... tes dernières paroles ? dit-je aussi froidement que si j'avais eu l'intention de la tuer de mes mains. Malheureusement pour elle, j'avais décidé de ne pas les salir, une balle serait suffisant pour faire saigner sa carcasse grossière et certainement remplie de glace...
Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : julia. › date d'inscription : 15/04/2010 › nombre de messages : 36874 › avatar : nina dobrev.
Sujet: Re: The safest psychotic bitch in town ♦ PV Sam 15 Jan - 14:39
THE CLOCKS TICKS LIFE AWAY ✿ Things aren't the way they were before, you wouldn't even recognize me anymore. Not that you knew me back then but it all comes back to me. In the end, you kept everything inside and even though I tried it all fell apart. What it mean to me will eventually be a memory of a time when I tried so hard and got so far, but in the end it doesn't even matter. I had to fall, to lose it all but in the end it doesn't even matter. I've put my trust in you, pushed as far as I can go for all this, there's only one thing you should know ... ✿ LINKIN PARK • IN THE END
• What happened to you ? You used to be so sweet and polite • • Ohhh that guy died a long time ago • • Good. He was a bore •
Je me taisais, dans mon dernier répits avant mon au revoir mortuaire, je poussais ce que je pensais comme être mon dernier souffle, défiant d'un regard à la fois cynique et anxieux Drew qui semblait jubiler comme jamais. Faisant abstraction de ses paroles dénuées de sens, pleine d'une colère à la limite du grotesque, j'égarais mes songes dans le vaste vide nocturne, détournant mes dernières prières à celui à qui j'avais tant de choses à dire, mais plus aucun courage en réserve pour le faire. Le temps m' échappait et dans mon ultime méditation je dirigeais mes prunelles vers la porte que je me maudissais d'avoir franchis quelques minutes auparavant, l'espoir présomptueux et illusoire que la vie ne m'expédie une dernière chance de me sortir de ce guet-apens que Drew et moi avions battit à la force de nos paroles assassines. Me débattre contre la destinée qu'il me choisissait serait vain, l'occasion de s'embellir la vie sur mon compte lui était bien trop bonne pour qu'il ne m'épargne, ma sœur allait accourir dès l'instant où ma nécrologie paraitrait et lui bon samaritain serait aux premières loges pour conforter les larmes de mon ainée. J'eus envie de lui cracher dessus tellement cette perspective me répugnait, cependant c'est à l'instant même où je me décidais à lui manifester mes derniers jurons que dans l'encadrement de la porte apparaissait mon messie. Matthew. Dans ma torpeur j'en avais oublié mon dernier sms et bien trop pétrifié par le plomb froid pointé dans ma direction, je n'avais plus regardé mon téléphone coincé dans l'étau de mes doigts crispés. Mon texto me revint alors en mémoire comme une bombe, ayant voulu jouer les âmes charitables avec cette épave de McFendders, je m'étais prématurément et en toute inconscience tendue une pièce de plus dans notre jeu pour parer, seulement je n'arrivais pas à me positionner face à telle entrée en scène et ce fut le prélude d'une longue et intense sensation d'incertitude. J'eus envie de pleurer, d' hurler, de griffer, déchirer, entailler et tous les adjectifs pouvant traduire la pression que je m'infligeais. Je ne savais pas si je devais être heureuse de cette apparition ou bien si je devais au contraire trembler de peur face à l'idée de l'avoir précipité dans ma chute vers la gueule du loup. Je voulus m'infliger la plus exécrable des pénitences pour avoir attiré Matthew dans le piège de mort que me tendais Drew, j'étais la seule visée seulement sont arrivées et sa présence suffire à calmer mes nerfs ainsi que ma peur, je reprenais un espoir encore précoce de revoir un jour les rayons du soleil frapper ma peau halée. Le silence entre la dernière supplique du pseudo assassin improvisé et mes paroles acerbes, Matthew nous surprenait tous deux d'une voix rauque et même si je l'avais bien vu arrivé, l'idée qu'il ne passe son chemin m'avait un instant traversé l'esprit, après tout un seul mort suffirait amplement au décompte pour ce soir et je préférais de loin que cela ne sois moi par volonté que lui par accident. « Drew, tu vas lâcher ton flingue et on va tous repartir gentiment de notre côté d'accord ? Tu ne crois pas qu'on a eu assez de malheurs ces derniers mois pour que tu viennes en rajouter un ? » Je le sentais s'approcher furtivement alors que mes prunelles faisaient l'aller retour entre les deux hommes de ma soirée, je me faisais un petit match de ping pong personnel, ne voulant pas être surprise ni louper un seul détails de cette esclandre maudite, je les laissais converser et me bouclait dans mon plus profond silence. À l'instant même où mes doigts se mêlèrent au sien, je devinais que nous serions dans une même galère, à partir d'aujourd'hui et que nous mourrions ce soir, demain ou dans quatre vingt ans, l'instant que nous vivions présentement se forgeait au fil des secondes en un souvenir qui nous pourchasserait jusqu'au terminus de notre destiné. Je me rassurais, il me rassurait, cependant que mon antagonisme maladif m'arrosait la conscience de culpabilité. J'aurais pu faire tomber foule de gens avec moi et dans mon grand égoïsme, sans rien éprouver, seulement Matthew bien qu'il s'évertue à penser le contraire, avait toujours été quelqu'un de spéciale à mes yeux et lésé de l'embarquer dans la laide réalité que pouvait être ma vie aux allures de contes de fées des temps modernes, j'eus envie de le pousser hors de la pièce, un au revoir démonstratif et vis ta vie mon tout beau. Je baissais le regard vers nos deux mains pareil à nos deux destins liés, si au moins nous nous rendions vers d'autres cieux ce soir, j'étais sûre qu'il me guiderait vers le Paradis. Absorbé dans ma contemplation, je sursautais au ton colérique que Drew balançait dans ses phrases, comme rappelé à l'ordre par mon sergent chef, je levais le visage net vers lui, droite comme un piquet, plus le temps nous échappait, plus j'avais l'impression que ma frayeur me dévorait entière. J'aurais pu tenir tête encore si j'avais été seule, mais maintenant que nous étions deux, je n'avais plus peur que pour moi seule, mais pour deux.« Ah ouai tu parles de malheurs mec ? Mais tu sais pas ce que j'ai enduré moi ces derniers mois ? Tu étais où ? Depuis que tu as eu ton pognon entre les mains t'es devenu un vrai enfoiré ! Tout ce qui t'intéresse maintenant que tu as pu rejoindre les Iotas c'est de pouvoir te taper des filles comme elles, des filles que t'aurais même pas pu approcher avant vu ton compte en banque et ton caractère alors ne vient pas me faire la leçon !» Hé bien, visiblement je n'étais pas la seule à avoir un complexe de solitude ces derniers temps. Je le fixais dans une totale incompréhension, après tout ce que je savais de lui n'étais que très sommaire et ne se résumait qu'à son aptitude à foirer tout lorsqu'il était question de ma sœur, mais en plus de foirer sur un plan amour, il démontrait par A + B qu'on pouvait être mauvais partout, amour, amitié et même haine. Car au jeu du plus haineux, il perdait aussi, ses arguments à moitié faux à moitié cherché dans des références douteuses de films médiocres, il touchait le pompom du premier en partant de la fin dans toutes les catégories. Si l'occasion s'y était prêté, je l'aurais encore traité de minable de manière théâtral, mais là mieux valait que je ne nous préserve de la fureur Mcfenddersienne, loin de tout le cynisme dont je faisais preuve, après tout ce n'était plus mon histoire, apparemment ces deux-là avait beaucoup à se dire. Cependant, je n'étais toujours pas d'accord avec Drew, Matthew valait beaucoup plus qu'un compte en banque et qu'une bande de fille. Même si ces derniers temps je semblait être la seule à le croire, je n'arrivais pas à me dépêtrer de l'image de mon Matthew serviable, adorable, gentil et ayant les pieds sur terre, la tête sur les épaules. « Même si t’as envie de lui coller une balle, ne le fais pas, je t’en prie. Ne le fais pas pour moi, si tu éprouves ne serait-ce qu’une once d’amitié envers moi, ne le fais pas pour Fleur si tu l’aimes toujours, ne le fais pas pour toi si tu ne veux pas salir ton honneur. Ne le fais pas… tout simplement ne le fais pas… » Salir son honneur, mon cul. De quel honneur il parlait, Drew n'en avait aucun et avait perdu le plus gros de sa fierté et de son égo lorsque Fleur l'avait lâché comme une vielle chaussette et perdait les petites miettes d'orgueil qui lui restaient à chaque parole, chaque geste. De plus belle, tuer Constance La Tour Dubois, ça n'était pas comme s'il voulait crever Jojo le Hobo du coin de la rue tout de même. Voilà que je me murmurais mon humour apatride pour mes derniers instants, finalement valait mieux en rire qu'en pleurer. Même si je ne voulais absolument pas y laisser ma peau ce soir et de l'arme de Drew qui plus est, au moins je trépasserais un sourire aux lèvres, main dans la main avec matty' et la perspective que ce connard sans vergogne pourvu d'ovaire de Drew aurait une vie encore plus merdique que maintenant. Je pouvais blaguer avec moi-même autant que je voulais, j'avais peur et désormais seul mon égo parvenait à retenir les larmes d'angoisse que mes prunelles réclamaient à corps et a cris. « Mais tais toi ! Il faut que je le fasse tu comprends pas mec... je suis arrivé à saturation j'ai plus le courage de me battre pour rien ! Bien sur que j'aime Fleur et toi t'es un de mes potes les plus proches mais vous avez tous préféré m'abandonner soyons réalistes ! Aller lâche lui la main, éloigne toi je veux pas de faire de mal mec » Victimisation on. Et pas dessus le marché, il jouait les bons samaritains avec son copain Matthew qu'il traitait de connard 5 secondes avant. Malgré tout, il me faisait peine, pitié. Je réalisais que je n'étais que la prêcheuse de ma situation, le fixais craquer sous le poids de la pression, d'un geste de main je faisais reculer Matt, à chaque mouvement de Drew en notre direction, le forçait à reculer un peu plus jusqu'à ce que nous nous retrouvions coincé entre Drew et une table plaquée à un mur. J'étais terrifié, payait bien cher le prix de ma méchanceté et me jurait dans mes instant de repentance que si l'ont m'accordait la clémence, je ferais tout pour devenir une gentille fille. Contradiction faisante, je levais les yeux au ciel, je me faisais pitié, j'étais Constance La Tour Dubois, une main de fer dans un gant de velours, j'en avais rien a foutre de son drame personnel, et à l'ouï des dernières paroles qu'il avait prononcés, j'en concluais presque soulagée qu'il en épargnerait un de nous deux, dans son grand sens de l'amitié. J'avais les larmes aux yeux, pensant à notre situation et au point où notre haine était arrivé, notre pseudo amitié illusoire que nous avions bafoués depuis le retour en France, j'allais mourir je le réalisais et j'aimais tellement ma vie que ne plus avoir en ma possession le pouvoir sur mon propre destin ou sur ma mort sonnait comme un glas bien cruel. Je brulais de colère et mes veines menaçais d'exploser sous la pression que m'infligeais ma haine. « Va en enfer » entonnais-je à l'intention de mon protagoniste. Consciente que je n'arrangeais rien, je maugréais tout de même mes derniers blasphèmes à son attention, j'en avais marre, j'étais à bout de patience avec lui, nous l'étions tous les deux. Nous nous détestions, je n'en pouvais plus de voir sa gueule pester outrancièrement. Je reprenais ma main à celle de Matthew, croisait les bras sur ma poitrine et dévisageait mon iota favoris, quitte à crever, autant avoir une belle ultime vision, je lui adressais un sourire, reculait d'un léger par vers la droite, au moins Drew ne nous ferais pas un caca nerveux parce que nous nous donnions la main ou que nous étions trop proches. J'avais les larmes aux yeux, si forte en apparence et pourtant si fébrile à l'intérieur, je n'en pouvais plus de cette pression, de cette peur et espérait qu'il ne mette fin à mon calvaire, quelle qu'en soit l'issue. Au point de chute de mon propre empire, je réalisais que ma vie avait été bordée d'or et de diamant, j'avais eu des amis parfaits, une famille parfaite, des petits amis parfait, Drew n'était que le point noir sur ma toile d'artiste, un point noir qui prenait plus d'ampleur avec le temps et tenace comme jamais, menaçais d'effacer la peinture de ma vie d'un coup de pinceau métallique.
We are all going to hell, might as well enjoy the ride
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Sujet: Re: The safest psychotic bitch in town ♦ PV Dim 16 Jan - 1:58
BUT, I'LL BE THERE FOR YOU, WHEN THE RAIN STARTS TO POUR. I'LL BE THERE FOR YOU, LIKE I'VE BEEN THERE BEFORE. I'LL BE THERE FOR YOU, CAUSE YOU'RE THERE FOR ME TOO.
Pourquoi j’avais cette fâcheuse tendance à toujours vouloir surprotéger les gens que j’aimais. D’ordinaire cela ne me posait pas vraiment de problèmes, mais cette fois ci j’étais allé bien trop loin, je venais de mettre purement et simplement ma vie en danger. Je cherchais de la salive dans tous les recoins de ma bouche, en vain. Le stress, la peur et tous ces sentiments qui vont avec m’avaient fait perdre tous mes moyens et avaient dessécher tous mes pores. Perdre le contrôle ? Il en était hors de question, s’il y avait une chose que je devais garder dans de tels instants, c’était ma lucidité. Après tout, j’avais un avantage non négligeable, j’avais déjà vécu des situations de la sorte, on ne m’avait menacé d’une arme à feu qu’une seule fois, mais nombreuses étaient les fois où les canifs étaient de sortie. Peut-être cela me permettrait de prendre l’ascendant psychologiquement sur Drew, peut-être pas. Il n’était pas dans son état normal, prédire un de ces agissements, même un totalement basique aurait été un vrai calvaire. J’avais enfilé le costume de superman pour venir en aide à une jeune femme en détresse, je devais maintenant assumer les conséquences de mes actes. Drew avait désormais la vie de Constance et la mienne entre ses mains. J’osais espérais qu’il restait encore du bon en lui, qu’il revienne à la raison, cesse son délire rapidement. Putain les mecs comme ça il fallait les enfermer ! Instable à souhait qui regardait trop les films d’action ou jouait trop aux jeux en réseaux, et qui du jour au lendemain se prenait pour le nouveau Jack Bauer à vouloir tirer sur tout ce qui bouge… Enfin, ça, il le faisait déjà il y a quelques mois, mais plutôt au sens figuré. Comment un mec autant épanoui quelques mois auparavant pouvait-il chuter aussi bas. Cruelle déchéance, dépression nerveuse, qui l’avait mené à la tentation de commettre l’irréparable. « Ah ouais tu parles de malheurs mec ? Mais tu sais pas ce que j'ai enduré moi ces derniers mois ? Tu étais où ? Depuis que tu as eu ton pognon entre les mains t'es devenu un vrai enfoiré ! Tout ce qui t'intéresse maintenant que tu as pu rejoindre les Iotas c'est de pouvoir te taper des filles comme elles, des filles que t'aurais même pas pu approcher avant vu ton compte en banque et ton caractère alors ne vient pas me faire la leçon !» Là, il allait trop loin, beaucoup trop loin… Comment pouvait-il se permettre de remettre mon comportement en question alors que c’était moi qui l’avais sorti de la merde lorsqu’il était camé, alors que c’était moi qui l’avais soutenu à Paris quand Fleur le mettait à la diète. Il me demandait de ne pas donner de leçons mais c’était exactement ce que lui était en train de faire, avec ses airs supérieurs à la con, monsieur est en position dominante alors il se sent pousser des ailes. Dieu sait qu’il avait de la chance d’être armé ou je lui aurai déjà fait bouffer ses tripes. Je comprenais toute cette rancœur qu’il avait en lui, je comprenais qu’il pouvait en vouloir au monde entier après ce qu’il avait subi, mais dénigrer les rares personnes qui l’avaient aidé, les rares personnes de confiance de son entourage, non c’en était définitivement trop. « Ecoute-moi bien pauvre merdeux, j’ai aucun conseil à recevoir d’un mec qui ne sait pas se gérer tout seul, d’un mec qui dès qu’il a à se démerder un peu par ses propres moyens se tue lui-même à petit feu. J’ai pas été là pour toi tu dis, t’as la mémoire bien courte dis-moi. Qui t’as sorti de ton état de camé de merde ? Qui t’as soutenu, qui t’as écouté quand Fleur te mettait à la diète ? QUI ?! Va y, dis-le ! » Je m’étais avancé vers lui confiant, sûrement trop, encouragé par la colère qui me rongeait de l’intérieur. « Alors oui je parle de Fleur, ton putain de point sensible car c’est bien d’elle dont il s’agit ! Si tu dois en vouloir à quelqu’un, c’est à elle pas à nous. On est pas responsable de ce qui s’est passé avec elle, cette histoire ça ne regarde que vous deux, alors viens pas faire chier les autres avec tes histoires, à vouloir te venger de je ne sais quoi… » Je reprenais mon souffle, la rage me faisait m’emporter trop facilement, je n’avais qu’une seule envie, me précipiter contre lui et l’asséner de coups jusqu’à lui ouvrir le crâne contre le sol. FRIENDSHIP OVER ! Je le fixais droit dans les yeux, lui aussi avait peur, peur de faire une connerie probablement, à vrai dire, je ne cherchais plus vraiment à savoir ce qu’il voulait, ce qu’il était, ce qu’il pensait… Non plus rien de tout ça, nous avions choisi deux camps différents, il était désormais mon ennemi, et on ne traite pas avec l’ennemi. « Tu sais quoi ?! Ouais j’ai changé, j’ai littéralement changé, t’as raison… J’ai arrêté de trainer avec des mecs qui collectionnaient les mélodrames, avec des mecs qui m’entrainaient vers le bas, avec des mecs qui n’ont plus aucun repère dès qu’ils subissent la moindre désillusion. Donc oui j’ai changé, j’évite de foutre ma vie en l’air contrairement à d’autres… » D’accord il n’allait pas bien, d’accord il avait vécu des moments difficiles, mais il était grand temps que quelqu’un lui dise ses quatre vérités, qu’on le remette un peu à sa place. Jouer la victime c’était facile, mais il avait sa part de responsabilité dans l’histoire, c’est lui et lui seul qui avait décidé de se morfondre la sorte, de devenir un déchet humain. Je ne le reconnaissais plus, celui qui était mon ami était jovial et avait toujours le mot pour rire. Cet homme que j’avais en face de moi ? Rien, il n’était rien, un dépressif écervelé atteint du syndrome de Caliméro aigu.
« Mais tais toi ! Il faut que je le fasse tu comprends pas mec... je suis arrivé à saturation j'ai plus le courage de me battre pour rien ! Bien sûr que j'aime Fleur et toi t'es un de mes potes les plus proches mais vous avez tous préféré m'abandonner soyons réalistes ! Aller lâche lui la main, éloigne toi je veux pas de faire de mal mec. » M’éloigner ? Il en était hors de question, au contraire je me rapprochais de Constance à qui je tenais toujours la main, et la positionna derrière moi, je ferais office de rempart quoiqu’il arrive. S’il voulait la tuer, il allait devoir me tuer également, je ne la laisserai pas partir toute seule, j’étais bien trop égoïste pour ça, nos destins étaient liés à jamais, et ce n’était pas cet abruti de Mcfendders qui allait tout gâcher. Mademoiselle La Tour Dubois avait l’air assez terrifiée, elle n’avait pas prononcé un mot depuis mon arrivée. Compréhensible au vu de la situation, rares sont les personnes ayant la langue bien pendue avec un calibre qui vous vise directement la poitrine. « Il faut que tu le fasses ? Tu t’entends sérieux ?! C’est quoi ces envies meurtrières que t’as, serial killer assoiffé de sang ? Pauvre type t’es encore plus minable que ce que je pensais à te trouver de fausses excuses. Rien ne te pousse à faire ça et tu le sais très bien, si tu veux te coller une balle dans le crâne, très bien, fais-le, ça n’engage que toi, mais ne considère pas la mort de tes prochains comme nécessaire, idiot ! » Dans mes envies provocatrices, je n’avais pas senti Constance retirer sa main de la mienne, grossière erreur. Elle était désormais à porter de tir pour cet enfoiré de Drew, je ne me rendis compte que lorsqu’elle lui cracha de nouvelles animosités à la gueule. « Va en enfer .» Non Constance, non, laisse ta fierté de côté pour une fois, laisse-moi gérer la situation et ne fais pas tout foirer par pitié. Je n’arrivais pas à trouver les mots, mon sang était glacial, elle m’avait eu par surprise, m’avait pris au dépourvu. Drew l’avait désormais en pleine ligne de mire, je devais agir, rapidement m’interposé avant qu’il ne commette l’irréparrable. J’avais beau vouloir, mes jambes n’obéissaient pas, je n’arrivais pas à me déplacer, trop effrayé par ce qui pouvait se produire. Drew avait largement eu le temps de l’envoyer dans l’autre monde, mais il ne l’avait pas fait, par manque de réflexe, ou par peut-être… Dans un élan de courage, je ressaisis la main de Constance et la ramena à moi, la prenant dans mes bras… « Constance, c’est pas vraiment le moment de jouer la forte tête là, reste avec moi, il ne te fera rien tant que tu seras avec moi, j’te le promet. » lui murmurais-je à l’oreille. Si jamais il lui arrivait quelque chose, je m’en voudrais à jamais, de ne pas avoir été à la hauteur, de ne pas avoir pu empêcher ce malheur d’arriver, alors autant prendre le moins de risques possible. « Ca va aller, dès demain on se regardera tranquillement les épisodes de Jack Sparrow, d’accord ? »
Faire semblant d’être fort, solide et confiant, alors que je ne l’étais pas du tout, ce n’était pas facile. Mais c’était moi l’homme ici, c’était à moi d’être courageux. Constance avait besoin d’être protégée, et Drew, il ne restait probablement plus aucune trace d’humanité en lui, il n’existait déjà plus pour moi, asslicking cocksucker motherfuckin’ son of a bitch !« Maintenant, si j’ai un conseil à te donner, c’est de partir chercher Fleur, Fleur et ton enfant, car il est pas trop tard pour te racheter. Tu veux que ton enfant grandisse en sachant que son père est un meurtrier, et que c’est de ta faute si sa tante est au cimetière, c’est vraiment ce que tu veux ?! Que même les êtres que tu aimes le plus au monde te haïssent ?! » Un dernier effort, un tout petit dernier effort pour le raisonner, c’était une des dernières cartes que j’avais dans ma manche, je l’avais joué tout en savant que l’espoir de le voir revenir sur ses positions était maigre, très maigre…
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