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« it's a hard secret to keep, need to tell you. » • Joshua & Dakota

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« it's a hard secret to keep, need to tell you. » • Joshua & Dakota Empty
MessageSujet: « it's a hard secret to keep, need to tell you. » • Joshua & Dakota « it's a hard secret to keep, need to tell you. » • Joshua & Dakota EmptyDim 9 Jan - 22:03

" i don't know how it's supposed to be but..
the only thing i know is I need you
"



    21H30. Assise sur mon lit, je réfléchissais. Pour dire vrai, ma tête tournait aussi vite que mon cœur battait. Ce que j'avais prévu de faire ce soir n'avait vraiment pas une portée de moucheron, non. Ce serait un éléphant, un troupeau d'éléphant qui traverserait le chemin de ma vie, et de la sienne, aussi. Avais-je pris la bonne décision ? Je n'en savais trop rien, pour être honnête, et mes membres tremblants ne faisaient que me rappeler l'aspect fou et un peu trop audacieux de mon choix. Cela faisait désormais plus de trois mois que j'étais au courant. J'avais réussi à bouger un peu mes recherches sur ma famille biologique juste avant mon départ pour la Sorbonne, et le dossier que j'avais amassé n'était pas franchement glorieux. Je savais que ce n'était peut-être pas la meilleure chose à faire, tenter de retrouver ses racines. Parfois il vaut mieux tout ignorer, et continuer à vivre dans la vie paisible que vous a attribué le destin pour votre plus grand bonheur. J'aurais pu ne rien faire, mais rien n'est pire que l'ignorance. Certes j'étais heureuse avec ma famille adoptive, les Dos Santos, j'avais d'ailleurs toujours été la petite fille la plus heureuse, mais il fallait croire que cela ne me suffisait pas. J'avais eu besoin de découvrir qui j'étais vraiment. Cette autre facette de moi que je ne connaissais pas, quelque chose de concret, qui m'aiderait peut-être à m'épanouir davantage, et à combler ce foutu manque qui me rendait folle parfois. C'était quelque chose d'un peu fou sur les bords, m'avait dit ma mère adoptive, mais j'avais cette nécessité de savoir pourquoi on m'avait laissée là, pourquoi qu'on m'avait abandonnée. Je ne savais pas combien de fois je m'étais repassé ces scénarios, tous plus farfelus les uns que les autres, dans lesquels je m'imaginais dans une toute autre vie que celle que j'avais ici à Berkeley et à San Francisco. J'étais peut-être née à des kilomètres de là, dans un pays totalement différent, plein d'odeurs et d'ambiances aux antipodes des habitudes américaines.

    J'avais commencé mes recherches il y avait à peu près un an de cela. Je m'étais rendue à la mairie, puis dans différents orphelinats pour savoir si j'étais née dans le coin. Mes parents refusaient de m'aider dans quoi que ce soit, de peur que ça leur retombe dessus si jamais ma vraie famille n'acceptait pas le fait que je veuille les retrouver. Mes six premiers mois s'étaient avérés totalement infructueux, à mon plus grand damn, et j'avais d'ailleurs eu une période de découragement total. Mes parents avaient été complètement fous de me voir agir de manière vampirique durant cette période, et c'est à ce moment qu'ils avaient lâché l'indice qui allait tout changer : Barcelone. Deuxième ville d'Espagne, c'était là-bas que j'étais née. Je m'étais alors embarquée dans un périple de deux semaines avec mon père: traverser Barcelone à la recherche de mes parents biologiques, ou du moins de leurs noms. J'avais retrouvé l'orphelinat dans lequel ils m'avaient adoptée, et à ma plus grande surprise, l'obtention du nom de ma mère n'avait pas été difficile. Elle n'avait pas décidé de le cacher, au cas où je tenterais de la retrouver. Monica Esperanza Lopez, native de Barcelone elle aussi. Je m'étais ensuite rendue dans la maison des Lopez, mais je n'y avais trouvés que deux personnes âgées, qui s'était trouvées être mes grands-parents. Je me souviendrais toujours des pleurs de ma grand-mère, qui n'a pas eu besoin que je me présente pour me reconnaître. « Je savais que tu viendrais un jour », m'avait-elle dit en espagnol, d'une voix étouffée par l'émotion. J'avais passé deux jours chez eux, à apprendre à les connaître, à regarder les photos. Je ne sais pas combien de fois j'ai pu pleurer ce week-end là. C'était comme une renaissance. Entre deux tortillas, j'avais eu le bonheur de visiter la ville bras-dessus bras-dessous avec cette nouvelle grand-mère, que j'avais l'impression de connaître depuis toujours. A croire que l'amour familial se ressent même s'il a été absent pendant dix-neuf ans.

    Elle m'avait avoué, avec son regard bienveillant, que ma mère était partie enseigner la musique aux états-unis. Je n'en avais pas cru mes yeux. En effet, la nouvelle prof de musique, qui était censée arriver pendant mon échange à La Sorbonne, portait le nom de Monica Lopez, d'après le panneau d'affichage. Je me trompais peut-être, mais j'avais le grand espoir, qu'au fond, ce soit elle. Je savais qu'il existait plus d'une Monica Lopez dans ce monde. Peut-être plusieurs qui enseignaient la musique. Tout ce que j'espérais, c'était que le destin me donne un petit coup de pouce. Si c'était elle, ma vie serait définitivement merveilleuse, mais bon, ce n'était qu'une hypothèse un peu farfelue, alors je m'évertuais à la laisser de côté. Ma grand-mère se souvenait très bien de celui qui semblait être mon père. Elle m'avait expliqué que ma mère tentait de persuader tout le monde que j'étais la fille de son amour de jeunesse, Pedro, mais que c'était uniquement pour cacher sa relation secrète avec un homme bien plus vieux qu'elle à cette époque, et marié de surcroit. Son nom de famille, c'était McLowndes. Il était apparemment originaire de Californie. Ce serait alors peut-être plus facile pour moi de le retrouver que ma mère. Je supposais qu'il n'y avait pas trente-six mille McLowndes en Californie, et j'en connaissais même un un petit peu, Joshua, une Delta de Berkeley qui était peut-être de la famille de mon père, après tout, je ne savais pas.. J'avais quitté mes grands-parents avec difficulté, pour revenir à San Francisco, à la recherche de mes parents biologiques. Tout s'était accéléré d'un coup, et je n'ai pas franchement eu de mal à trouver mon père. Il était tout près de moi depuis si longtemps. Encore et toujours marié à la même femme, il avait un fils, et devinez qui c'était ? Joshua. Je peux vous dire que j'ai mis du temps à l'accepter, et croiser le Delta tous les jours avait été une vraie torture dés ce moment. A l'aide d'Aislynn, sa « petite amie », je l'avais approché de plus près, et avait même réussi à m'en faire un ami, il fallait croire. Nous passions du temps tous les trois, et apprendre à le connaître, même s'il ne savait pas combien c'était important, me faisait un bien fou. C'était comme inespéré, avoir quelqu'un de sa vraie famille à qui se raccrocher, même si je savais que ça ne pourrait pas durer éternellement.

    Après ces trois mois d'amitié, donc, j'avais décidé qu'il était temps de me lancer. Je savais que ça allait avoir de sacré conséquences, mais je ne pouvais plus me permettre de vivre dans ce secret perpétuel. Je ne savais pas si j'avais besoin qu'il réalise ou quoi, mais c'était presque comme une douleur de devoir rester discrète sur nos liens de parenté. Aujourd'hui, c'était le jour. Je savais qu'il était chez les Delta ce soir et qu'il ne bougerait pas de la soirée, de source sûre (c'est-à-dire Aislynn). Doucement, et les membres engourdis, je me levai de mon lit aux couleurs oranges de la confrérie sigmas, descendis les escaliers, et traversai le chemin des grecs. A l'entrée du bâtiment Delta, je m'arrêtai. Il était toujours temps de faire demi-tour, et je le savais. Mais si je ne le faisais pas maintenant, je ne le ferais jamais, et c'est avec cette déterminante pensée que je poussai la porte. Je montai à son étage en courant, pour me donner peut-être un peu de courage. Sur le chemin, on me regardait avec surprise. C'est vrai qu'on avait pas franchement l'habitude de voir Dakota Dos Santos chez les bleus, étant donné que la seule personne de la confrérie que je connaissais était le président. Demi-sœur de président, la classe. Arrivée devant sa porte, je pris une grande inspiration, fermai les yeux, et frappai trois coups. Il ne tarda pas à venir m'ouvrir, et c'est avec un air surpris qu'il m'accueillît. « Salut Joshua » dis-je, la voix faussement confiante. Il me serra brièvement dans ses bras comme on avait l'habitude de le faire, et dit quelque chose du genre « ben alors, qu'est-ce que tu fais là ? ». Baissant un peu les yeux, j'hésitai quelques secondes avant de répondre. « En fait, il faut que je te parle, c'est vraiment important. D'ailleurs, je préfèrerais que personne ne puisse entendre, parce que quand je te dis que c'est important.. c'est encore plus que ça, mais.. il faut que je te le dise » . Il prit un air inquiet que je pouvais concevoir, vu ce que je venais de lui dire, et me laissa entrer, avant de refermer la porte derrière nous.
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« it's a hard secret to keep, need to tell you. » • Joshua & Dakota Empty
MessageSujet: Re: « it's a hard secret to keep, need to tell you. » • Joshua & Dakota « it's a hard secret to keep, need to tell you. » • Joshua & Dakota EmptyJeu 3 Mar - 13:04


    « it's a hard secret to keep, need to tell you. » • Joshua & Dakota Tumblr_l0kvrok9rw1qzxg3do1_500

    Aujourd'hui une longue journée m'attendait. J'avais cours la première partie de la la mâtiné et dans la deuxième moitié je devais me rendre au poste de police pour mon bilan mensuel. Encore allongé dans mon lit, je me demandais si les cours étaient vraiment nécessaire et je ne pouvais pas, une fois encore rester à dormir plutôt que de me rendre en salle de classe. C'est alors que je me rappelais qu'aujourd'hui était une journée d'examen et que si je ne voulais pas devoir redoubler mon année de journalisme, je ne devais pas la rater, et encore moins ne pas m'y rendre. Contrairement aux autres tests que j'avais déjà passé, j'avais réviser pour celui là, un minimum... Étrangement j'avais trouvé ça facile, alors que je n'avais pas suivi tous les cours, et que je n'écoutais que rarement les profs. Je voyais l’amphithéâtre, comme un lieu de rencontre, plus que comme un endroit où l'on apprend de nouvelles notions. J'avais l'habitude de toujours m’assoir au fond, tout en haut et de ne jamais vraiment écouter. Préférant écouter de jolies filles me raconter leurs vies. Je trouvais ça bien plus passionnant que d'apprendre des notions qui ne me serviront probablement jamais, étant donné que je ne comptais pas devenir journaliste. Je faisais ça pour plaire à mon père et lui donner un semblant de satisfaction.

    Après une rapide douche je me rendais dans la salle où avais lieux l'examen qui portait sur l'histoire des médias. En réalité, je trouvais ça inutile et barbant, mais facile. Je n'avais fais que le lire une ou deux fois et j'avais assimiler le truc, esay. En faite, beaucoup avait déjà dit de moi que je devais être surdoué, ou du moins avec des capacités intellectuels supérieurs à la moyenne. Je n'avais jamais rien foutu et je m'en étais toujours sorti avec des notes convenables. Il me sufisait de relire mes cours pour les connaitre... Et parfois sans même travailler, je m'en sortais pas trop mal. Inné vous dites ? Non, peut être pas. Juste un peu aidé ...
    Le test était supposé durer 4 heure, mais j'avais rendez vous au poste dans moins de temps que ça... Et de toutes les manières, j'avais fini plus tôt.

    Alors que onze heure venait juste de passer, je sortais de la salle en direction de ma voiture. Heureusement pour moi, le poste n'était qu'à quelques minutes de l'université. C'était le jour du mois que j'aimais le mois, un peu comme les filles détestent la semaine de leurs règle, je haïssais le jour où je devais passer au poste. A chaque fois c'était la même chose. Mick mon tuteur était là, et faisait un rapport précis de ce que j'avais fais durant le mois. Rappelant des souvenirs que parfois j'aurais bien préféré oublier. Des fois je me demandais s'il ne faisais pas ça dans le simple but de me faire retourner en prison. Evidemment, il ne savait pas que j'avais recommencé à prendre de l'excasy, et bien heureusement pour moi, après deux ans de liberté, je n'étais plus obligé de faire des tests sanguins tous les mois. Enfoiré de tuteur, était-il obligé de rapporter que je m'étais "encore une fois" battu, un soir, avec un taux d'alcoolémie dans le sang trop important ? Le commissaire me rappelait pour la énième fois que c'était avec ce genre de comportement que je mettais ma liberté en danger. Qu'est ce que j'en avais à foutre sérieux, de toutes les façon ma vie n'avait plus tellement de sens, alors à quoi bon ?

    Après un long discours du commissaire, il me laissait sortir. Heureusement pour moi. J'avais encore tout l'après midi devant moi, et la seule chose qui me venait à l'esprit était faire du sport. J'avais donc envoyé un SMS à Joe pour savoir s'il était libre cet après midi. Il m'avait rejoint au stade, et durant des heures nous avions couru et joué au foot. C'est fou, mais lorsque je pratiquais une activité sportive, c'était comme si le monde autour de moi s’arrêter de tourner. J'étais bien. Après plusieurs heures de sport, j'avais décidé de rejoindre la maison de confrérie en courant, un petit jogging ne me ferait pas de mal. C'était ce que je préférais. Courir, seul avec de la musique dans les oreilles. Le monde entier aurait pu s'écrouler que je n'aurais rien remarqué. Une fois arrivé dans ma chambre je filais sous la douche, dans le but de me relaxer. Enroulé dans ma serviette de bain je me posais sur mon lit, le temps de manger le plat à emporter que j'avais acheter en rentrant. Je n'avais pas vu l'heure, il était déjà vingt-et-une heure trente. C'est lorsque j’entendis quelqu'un frapper à la porte que je réalisait que la journée avait passé à une vitesse ahurissante. Je ne pouvais pas recevoir quelqu'un en serviette, j'enfilais alors rapidement un short et un t-shirt qui se trouvais dans la commode à coté moi. Me pressant à ouvrir la porte, je trouvais sur le palier, la jeune Dakota. « ben alors, qu'est-ce que tu fais là ? ». Elle n'avait pas l'air dans son assiette. « En fait, il faut que je te parle, c'est vraiment important. D'ailleurs, je préfèrerais que personne ne puisse entendre, parce que quand je te dis que c'est important.. c'est encore plus que ça, mais.. il faut que je te le dise » Je l'invitais à entrer et à s'installer sur mon lit. La rassurant en lui disant que personne ne pourrait entendre. Elle commençait à me faire flipper qu'avait elle de si important à me dire ?
    «Hé, ça va aller ? Tu peux tout me dire Dakota, qu'as de si important à m'annoncer ? C'est pas que tu me fait peur avec ça, mais un peu... Dis moi tout pas Daki. » Je me demandais ce qu'elle allait m’annoncer. Non piter, dites moi qu'elle n'est pas enceinte. J'veux pas être père, et puis elle a beau être très gentil charmante et tout, j'me vois pas avec elle. Mais attend, j'ai pas couché avec elle. Si ? Non je crois pas c'pas possible. Mais alors si c'est pas ça, qu'est ce que ça peut être ? « Tu peux me faire confiance tu sais, ça restera entre nous. » Je m'assis alors à coté d'elle la regardant dans les yeux, j'attendais de savoir ce qu'elle avait à me dire.
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