the great escape
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The safest psychotic bitch in town ♦ PV

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MessageSujet: Re: The safest psychotic bitch in town ♦ PV The safest psychotic bitch in town ♦ PV  - Page 2 EmptyDim 16 Jan - 17:32

The safest psychotic bitch in town ♦ PV  - Page 2 468525878



    Et voila l’irréparable avait été commis. Drew avait eu l'occasion de s'en prendre à quelqu'un, de déverser sa bile malfaisante sur l'un de ses potes qu'il pensait n'être qu’un traître ! Oui il l'avait abandonné, c'était tout ce dont il pouvait être sur... Comment en serait-il arriver là sinon ? Oui comment aurait-il pu passer du fils de bonne famille au tueur de sang froid qu'il était présentement ? Tout cela c'était la faute de ses soi-disant amis qui voulaient l'aider ! Ils se mettaient le doigt dans l'oeil s'ils pensait qu'il suffisait de l'ignorer pour que tout s'arrange ! En attendant, il avait mal ! Il avait l'impression que tous les jours quelqu'un venait lui arracher le coeur pour le piétiner et le remettre dans sa poitrine, sans achever jamais la besogne complètement, le laissant là, attendant le lendemain comme un cadavre, lendemain où le même processus se produirait, provoquant une peine encore plus forte en lui. Tout ce qu'il voulait c'était que cela s'arrête, que cette douleur s'arrête ! Et le meilleur moyen serait peut-être de déverser toute sa rage contre la soeur de celle qui lui avait provoqué toute cette peine. Oui Constance était une fille géniale en soi, mais il ne valait mieux pas devenir son ennemi, ils avaient tous les deux cette faculté d'être des personnes géniales, sauf que dès que les choses se gâtent, il ne fallait pas rester dans les parages car il est clair que les insultes fusaient et que ça allait faire mal d'une manière ou d'une autre !
    Drew avait décidé ce jour là de mettre fin à sa souffrance, et une simple réplique, le cynisme aussi ennuyeux que futile de la belle Iota avait mis le feu aux poudres. Le delta était dans une colère noire, plus rien n'aurait pu l'arrêter, non rien n'aurait pu l'empêcher de trouer le crâne de cette espèce de garce sans scrupules qui le toisait du regard depuis maintenant un bon moment. L'arrivée de Matthew, un de ses meilleurs potes, n'arrangeait rien. Il n'aurait jamais dû être là, non jamais... s'il y avait bien une personne que Drew n'aurait pas pu toucher c'était lui ! Après tout, il l'avait aidé à un moment critique de sa vie et le jeune homme lui avait rendu la pareil en le sauvant d'une mort certaine, ils étaient aujourd'hui en quelque sorte quitte, mais ce n'était pas une raison pour que leur amitié s'arrête d'un coup et parte en fumée parce que l'un avait décidé de jouer les superman alors que l'autre était plutôt dans le rôle du méchant ! Ces concepts étaient tellement dépassés aujourd'hui ! Est-ce que le méchant ne pourrait pas avoir une seconde chance ? Merci !
    Drew dans sa réponse à Matt, avait touché le point sensible, il avait attaqué directement sa personne, ce que le jeune homme détestait par dessus tout ! Etre mis face à ses défauts les plus vils c'est vrai que c'est difficile, mais qu'il ne venait pas lui dire ensuite que tout allait bien entre eux, qu'il l'aidait ! Oui il l'avait aidé mais quand ? Il y a de ça plus de 6 mois ! Et aujourd'hui ? Plus rien ! Comme si une fois qu'il l'avait eu sauvé, tout était fini, ils n'étaient plus que des potes ordinaires qui se voyaient une fois par mois histoire de garder le contact ! Il avait une vision de l'amitié qui le dépassait et très franchement, Drew ne reconnaissait en rien le petit dealer un peu con, un peu drôle et un peu barge qu'il avait rencontré dans cette ruelle sombre, à la recherche d'un sachet de coke ! Il était heureux pour lui en quelque sorte, oui heureux qu'il ait pu se sortir de toute cette merde et que maintenant il mène une vie normale, de mec normal, d'étudiant normal... seulement, ce n'était pas une raison pour avoir changé à ce point car il ne pouvait pas nier que depuis qu'il était devenu lui aussi un enfant de la jeunesse dorée de Berkeley, il avait pris un peu la grosse tête ! Aujourd'hui, ses paroles résonnait dans la tête de Drew comme le glas de la fin de leur amitié...

    Moi je ne sais pas me gérer tout seul ? Tu veux que je te rappelle qui est-ce qui aurait été à la rue si je ne lui avait pas offert un toit quand on était à Paris ? Je crois que c'est toi qui à la mémoire courte mec ! J'aurais fait n'importe quoi pour toi, parce qu'on était potes, oui je crois que tu sembles avoir oublié la définition de ce mot ! Okay tu m'as aidé à l'époque, mais je ne savais pas que l'amitié c'était seulement un job à mi-temps, parce que depuis que Fleur s'est barrée, tu as littéralement déserté en même temps qu'elle, comme tous les autres, alors ne vient pas me donner des conseils sur l'amitié parce que s'il y en a un qui a besoin de relire un fucking dictionnaire c'est bien toi ! dit-il pointant toujours son arme sur Constance, puis sur Matt, il alternait les deux, sachant très bien qu'il ne voulait qu'une seule des deux proies présentes ce soir, et c'était la jolie gazelle qui allait servir de plat de résistance ! A point ou saignante ? Il est évident que la question ne se posait même pas puisqu'elle allait bientôt se vider de toute trace de sang sur le carrelage froid de la salle de bal.
    Tandis qu'il les regardait, Matt s'avançait doucement vers lui, continuant de déblatérer ses quatre vérités à Drew. Il avait juste envie de lui rire au nez en ce moment, ce qu'il fit d'ailleurs. Tu aurais du dire ça à ta chère copine avant qu'elle ne vienne ramener le sujet sur le tapis ! C'est elle qui est venue m'agresser avec Fleur, pas l'inverse ! Tu n'étais même pas là alors si tu veux jouer au super héros, sache au moins de quoi tu parles, Matty' dit-il avec une pointe d'amertume et de moquerie dans la voix. Et je te rappelle que si tu es là c'est de ton plein gré, ou plutôt à cause d'elle je suppose, qu'est ce qu'on ne ferait pas aujourd'hui pour les filles hein ? dit-il en montrant d'un mouvement de tête la pauvre biche effarouchée qui s'accrochait tant bien que mal à la table.

    Le fait que Matthew était raide dingue de Constance crevait tellement les yeux que le Delta en avait envie de vomir ! Non seulement il ne supportait pas que Constance soit venu le chauffer avec l'histoire de Fleur, mais il supportait encore moins de la savoir avec un mec, et heureuse de surcroît ! Il se doutait bien que Matthew se faisait des illusions et que jamais Constance n'aurait pu être amoureuse de lui, mais il lui faisait tellement pitié en ce moment qu'il se demandait lequel des deux était le plus risible. Elle qui appelait son chevalier servant et esclave à la rescousse parce qu'elle profitait des sentiments qu'il avait pour elle, ou alors lui, qui accourait en un instant dans l'espoir qu'elle ne lui donne enfin ce dont il s'enquérait de trouver depuis un bon bout de temps : le coeur de sa belle. Il allait être bien déçu car ding ding ! Première nouvelle ! Elle faisait parti de la famille de R2D2, un robot, voila ce qu'elle était, dépourvue de tout sentiment, de compassion, et bientôt, de vie...
    Matt' était un fou, un fou d'aimer une fille comme elle ! Elle était sexy, okay, mais il pensait qu'il avait un peu plus de jugeote que ça ! Comme si le physique pouvait combler le vide d'une relation lorsque la fille est une bitch sans coeur doublée d'une madame je sais tout aux allures de princesse déchue.

    Oui en gros tu confirmes tout ce que j'ai dis plus tôt, tu es devenu un vrai enfoiré, Matt ! Si ça peut t'aider à avoir bonne conscience de dire que c'est moi qui ait pu te tirer vers le bas, tant mieux ! Mais je veux que tu retiennes bien, que tu intègres bien dans ta petite tête que si j'en suis là aujourd'hui c'est à cause de Fleur, mais ça, ça aurait pu se terminer avec une simple dépression, le pire dans tout ça a été de voir que tout mes potes m'ont tourné le dos, toi le premier ! Et c'est justement parce que tu avais toujours été là pour moi auparavant que je n'ai rien compris ! Mais maintenant tout est clair... j'ai enfin compris le genre de mec que tu étais devenu ! Le genre qui oublie tout le reste dès qu'il a l'occasion de se taper une fille pas trop mal ! Heureusement moi je ne reviens jamais sur une amitié sans bonne raison donc dégage putain, dégage de là ! dit-il voyant enfin Constance lâcher sa main, c'était le moment idéal. Pourtant, ses doigts étaient comme figés sur la gâchette, il n'arrivait pas à tirer... retirer la vie du corps de quelqu'un ce n'était pas si facile en fin de compte !

    Les paroles de Matt ensuite l'atteignirent directement en plein coeur. Il aurait préféré qu'il se tire une balle dans la tête plutôt que d'être là aujourd'hui devant eux. Il aurait préféré le voir crever plutôt que de le trouver là avec un pistolet planté sur la jolie gueule de l'autre déchet qui ressemblait maintenant à une peau de banane desséchée tant son visage était déformé par la peur et la rage, mélange si savoureux à ses yeux. Comment est-ce qu'il pouvait dire un truc pareil, c'était vraiment devenu un salaud comme les autres ! Comme tout ceux qui lui avaient tourné le dos depuis qu'il était devenu "pauvre" oui, le jeune homme avait été déshérité provisoirement par son père à cause de toute cette histoire avec Fleur. Heureusement, il avait vite retrouvé la raison et il y a a peine deux jours, le compte de notre Mcfendders national était à nouveau plein et il pouvait de nouveau vivre comme un prince, les choses reprenaient petit à petit forme dans sa tête et c'était là qu'il lui était venu cette idée folle, de se mettre une balle dans la tête du haut du toit de Berkeley... lieu où lui et Fleur s'étaient rencontré, lieu où il était tombé amoureux et lieu, où toute cette souffrance avait commencé à faire son apparition ! Evidemment au début tout est beau et tout rose, on se croirait au pays des bisounours ! Mais bien vite, on déchante et on se rend compte que la vie n'est pas un compte fée ! Il n y a pas de princesse à sauver,du méchant dragon, il n y a que des princesses qui s'en vont avec d'autres princes parce que ce sont des garces sans pitié voila tout ! Drew, l'idéaliste invétéré avait bel et bien disparu, il était aujourd'hui devenu un pessimiste avéré, et avec tout ce qu'il avait vécu, personne n'aurait pu le lui reprocher !
    Ah tiens, Constance avait décidé d'ouvrir la bouche, pour dire une ânerie évidemment ! Vivement qu'elle aille rejoindre sa pauvre maman et qu'elle nous fiche la paix une bonne fois pour toute !

    Oui Constance, écoute un peu les conseils avisés de Matt', j'espère pour toi qu'il est aussi fidèle en amour qu'en amitié, oui au cas où tu ne le remarquerais pas, il est raide dingue de toi, pas de chance que cette idylle va s'arrêter prématurément ce soir ! dit-il en lui faisant un sourire faussement désolé.
    Drew pointa ensuite rapidement son arme sur le front de Matthew, juste entre les deux yeux, il allait beaucoup trop loin, et s'il tenait à ce qu'il respecte sa promesse de ne rien lui faire, il allait devoir arrêter tout de suite de le provoquer, sinon il en paierait les conséquences, il pouvait y compter !
    Je t'interdit de parler de mon gosse, tu m'entends ! Il ne grandira jamais auprès d'une fille qui préfère écraser les autres plutôt que de les aider, de les aimer ! Je ne veux pas de cette éducation pour lui, non ça jamais ! Mais je suis sur que tu aurais été ravi d'être le père d'un de ses gosses ! Les chiens ne font pas des chats après tout, vous êtes tous les deux du même acabie, vous voulez mourir ensemble, la blague ! J'espère que tu te rend compte que tu es ridicule, parce qu'elle est toujours amoureuse d'Edward, oui désolé de te l'apprendre, il compte bien la récupérer ! Et pour ton information, je n'ai qu'une seule balle et je sais très bien où elle va aller se loger ! dit-il pointant à nouveau son arme sur la poitrine de Constance, là où son coeur, bientôt, serait brisé en mille morceaux, tout comme le sien...
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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: The safest psychotic bitch in town ♦ PV The safest psychotic bitch in town ♦ PV  - Page 2 EmptySam 22 Jan - 20:45

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WHAT SHALL WE DIE FOR Will you tell me something ? Have you come because you need my help to save a certain distressing damsel ? Er... rather damsel in distress ? Either one. [...] Did no one come to save me just because they missed me ? JACK SPARROW • PIRATE OF THE CARiBBEAN 3 • AT WORLD'S END


Je tressaillis, à l'inverse de ce que je pensais être une véritable délivrance, j'eus l'impression que de ses mots assénés dans le brasier de ses veines, Matthew, pris de colère face aux affabulations de Drew, désirait nous expédier directement dans les fournaises de Satan. Surprise, mais pourtant tellement en adéquation avec ses paroles, je devinais aisément que je n'étais plus la seule dans la pièce à tenir d'audace la conversation se faufilant vers le mélodrame et, lorsque aucun de nous trois ne démordais d' hardiesse, nous nous tenions tous piégés dans une guerre des nerfs insoutenable dont aucun ne ressortirais indemne. Son artillerie braquée sur ma personne ne laissait aucun doute sur ma prédestiné prématurée, plus les aiguilles de l'horloge avançait, plus je me résignais à mon abject et terrifiante fatalité. Je les tenais dans le creux de mes mains, ils me tenaient de même manière et nous étions tous trois résolus a faire tordre les autres de douleurs. J'avais envie d'écraser Drew à chacune de ses locutions à moitié démoniaque, à moitié déplorable, son air de chien galeux assorti à sa conviction d'avoir toujours raison me débectait tellement que de lui ouvrir les veines avec mes ongles me sembla le dessein le plus délicieux que je puisse m'imaginer. Je les regardaient converser, se disputer et batailler, me demandant si le grand but de cette scène apocalyptique était bien de savoir si j'étais la plus méchante de nous trois ou bien si Matthew était le pire amis que l'on puisse avoir. Nous nous tenions devant notre maitre de cérémonie, celui qui se faisait juge et prêtre de notre tribunal, déciderait de notre sentence à son bon gré. Il incarnait ma faucheuse, venu me rendre une ultime visite et prononcer mon exécution d'un sourire exécrable, il adorait ça ce dégénéré. Spectatrice du débat, je les scrutais déblatérer vivement, limite se hurler dessus. L'espoir envolé que Matthew ne réussisse à apaiser l'instant de folie de son ami Drew, je me rendais encore une fois compte que sa présence ne faisait que d'enfler crescendo la fureur du président Delta, seulement que j'en étais l'investigatrice, je me portais en retrait face à ce combat de titans semblable à celui de David et Goliath, sauf que cette fois-ci il n'y avait aucun doute quant à qui sortirais vainqueur de cette échauffourée, Goliath en la personne de Drew tenant sa grande revanche de plomb dans l'étau de sa main vacillante. Même si j'avais encore espoir que mon David factice redouble d'intelligence pour nous sortir du tourbillon infernale que j'avais moi-même construit, je savais que mon espoir ne resterais qu'une pâle illusion.

Mes désillusions par ailleurs me ramenaient à ma nature, chasser le naturel il revient au galop, je contemplais Drew avec le plus de mépris que mon âme et conscience pouvais délivrer, plus qu'un être méprisable, un déchet de société. Je lui crachais mes plus profondes espérances, quitte a devoir espérer quelque chose maintenant, autant avoir une charge d'espoir qu'il finisse ses jours à carboniser quelque part dans l'au-delà des brigands. Consciente que je n'aidais en rien aux négociations de ma survie, je ne pouvais cependant par réfréner mes paroles mutines. « Constance, c’est pas vraiment le moment de jouer la forte tête là, reste avec moi, il ne te fera rien tant que tu seras avec moi, j’te le promet. » Je sentais ses paroles et gestes me ramener à toute ma conscience, ses mains guidant les miennes, sans même que je n'ai eu le temps de renchérir quoi que ce soit, je me retrouvais ligaturé dans son étreinte et à écouter le chant de sa voix conciliante. Je poussais un soupire, prête à me cloitrer dans mon infernale silence, complet paradoxe à côté du vacarme qu'interprétait le tambour sous ma poitrine. Oui Constance, écoute un peu les conseils avisés de Matt', j'espère pour toi qu'il est aussi fidèle en amour qu'en amitié, oui au cas où tu ne le remarquerais pas, il est raide dingue de toi, pas de chance que cette idylle va s'arrêter prématurément ce soir ! Et d'un revers de parole il détruisait le peu de calme que j'avais réussi à concéder à Matthew. Il m' insupportait, sa voix écœurante me poussant à lui adresser un regard noir. « Regarde le ce con. » lâchais-je à haute voix, dévisageant Drew alors que mes paroles furent destiner à mon iota. Con et encore, pour une fois depuis le début de la soirée, elle restait un minimum gentille, mettait les formes et le plus de politesse possible dans le mot con, car bien sur il était bien au dessus de cela. « Ca va aller, dès demain on se regardera tranquillement les épisodes de Jack Sparrow, d’accord ? » Je détournais mon regard vers les prunelles de Matthew, les miennes le contemplant comme si c'était peut-être l'une de mes dernières visions, je m'efforçais de ne pas laisser s'évader ma peine et ma frustration, histoire de nous laisser une vision à peu prêt correct de ce qui pouvait être notre dernier instant. Doucement et discrètement, je posais ma main droite sur sa joue. « Tu n'as pas compris Matt, quoi que tu dises quoi que tu fasses, pour moi c'est déjà réglé...  » lâchais-je d'une voix douce et résigné. Même si mes traits se voulant un minimum neutre au départ défaillaient, je concentrais un regard sur Matthew, au moins mon attention concentrée sur lui, je n'avais pas à entendre les idioties que débitaient Drew, même si c'était trop tard, je l'avais entendu, that big piece of dirty garbage. La fin de ce qu'il voulait être une parole légère m'interpellait. Je détournais une fois de plus mes yeux vers son visage, ma hantise, mon démon, mon cauchemar. « Espérons seulement que son amour pour moi ne l'amène pas à vouloir tuer ma sœur par vengeance alors, ce serais tellement con que tu perdes le monopole du connard égocentrique psychotique » suck it bitch. Je pouvais faire semblant de ne pas être touché par ce qu'il se passait, le fait que nous courrions à une mort certaine, je ne pouvais cependant certainement pas faire semblant d'être moi, je répondais du tac au tac, s'il pétait un câble plus qu'il n'était déjà au paroxysme de son art, ainsi soit-il, au moins il bouffait un peu de notre habituelle niaiserie Crawford- La Tour Dubois avant le final enflammé de la soirée.

Il était le croque mitaine de toutes mes nuits, le loup-garou de toutes mes pleines lunes. La tension palpable nous rendait tous trois nerveux au possible et je sentis qu'en une fraction de seconde, l'énervement commun monta d'un cran. Ma gorge se serra lorsque d'un geste Drew changea de cible. Je serrais mes bras autour de la taille de Matthew dont le front était désormais la cible de notre malheur, mon coeur se serrait et devait mes yeux s'embrasait ma plus grande peur de la soirée. Je voulus le pousser, l'écarter, le virer de cette pièce, seulement que mes jambes et mes bras horrifié par tel scène ne répondaient plus de rien. Là j'aurais pu supplier, hurler, crier, sans m'en rendre compte, tellement la peur panique réprimait mon égo démesuré. Je t'interdit de parler de mon gosse, tu m'entends ! Il ne grandira jamais auprès d'une fille qui préfère écraser les autres plutôt que de les aider, de les aimer ! Je ne veux pas de cette éducation pour lui, non ça jamais ! Mais je suis sur que tu aurais été ravi d'être le père d'un de ses gosses ! Les chiens ne font pas des chats après tout, vous êtes tous les deux du même acabie, vous voulez mourir ensemble, la blague ! J'espère que tu te rend compte que tu es ridicule, parce qu'elle est toujours amoureuse d'Edward, oui désolé de te l'apprendre, il compte bien la récupérer ! Et pour ton information, je n'ai qu'une seule balle et je sais très bien où elle va aller se loger ! Drew était si proche de nous, j'arrivais presque à sentir son arme toucher ma peau. Je le regardais maugréer en notre direction, chacune de ses paroles s'apposaient sur mon esprit et mon cœur comme un salpêtre sur le mur d'une cave. Il m'insultait, consciente que je n'étais peut être pas un cadeau en sois, j'avais tout de même la prétention de ne pas me croire la pire petite salope manipulatrice de la planète. J'avais des amis, j'étais capable d'aimer des personnes, seulement il était bien trop con et bien trop aveuglé par son amour pour lui-même pour voir les vrais personnes. Qu'il se permette de me juger de la sorte me donnait envie de lui arracher les yeux, l'un après l'autre, de les écraser d'un coup de talon aiguille et de donner les restes a manger au pigeon. Il ne s'était pas regardé, il avait été fut un temps mon reflet dan un miroir, en moins beau et moins intelligent forcément et celui-ci se croyait être échappé de notre vraie nature, cliché de société des têtes populaires de campus, sous prétexte qu'il s'était rangé et casé par amour, et avait changé depuis. Son of a bitch. Je le regardais débiter ses principes à la con, ses ambitions pour son enfant, à peine croyable comment une arme dans les mains peut gonfler la mégalomanie d'un mégalomane né. Il avait la position de force, le savait très bien et le faisait bien ressentir dans ses paroles, jusqu'à ce qu'il n'ajoute la goute de trop à son plaidoyer. « Ne parle pas d' Edward !  » Je détestais ça, rien que le prénom d' Edward et je démarrais au quart de tour. Je souffrais tellement du fait que nous ne soyons plus ensemble, pire que les chances que nous nous revoyions un jour sois aussi infime que le fil de ma vie bientôt coupé, que je ne pouvais pas rester stoïque telle une statue de marbre devant lui. Je venais presque de crier, sur l'instant m'était débattu de l'étreinte de Matthew pour finalement rester bloquer dans ses bras, réussissant tout de même à diriger ma main droite pleine face dans la gueule du delta. Zbaff. Prise dans mon impétuosité et surtout dans ma colère, j'avais réagis pronto. Se servir du « The Atwoodth effect » sur moi lui donnait droit à un bons gratuit pour une bonne baffe . Je ne me supportais plus d'avoir coupé les ponts avec Edward, alors supporter Drew qui m'envoie ma vérité la plus dure à encaisser, impossible même avec toute la peur du monde. « Venant de quelqu'un qui n'est même pas capable de s'occuper de sa confrérie, c'est carrément grotesque. T'essaye de nous faire rire là c'est ça ? Occupe toi d'arrêter tes caprices et tes délires de victimes merdique avant de pouvoir prétendre vouloir une éducation pour un enfant. » Voix haineuse au point, dur et sans pitié, je lui crachais ma bile venimeuse en plein visage, arme ou pas rivé sur moi, une dernière pour la route ne ferait de mal à personne si ce n'est à lui. Après tout il venait de le dire, une seule balle, une seule balle pour moi, j'avais la certitude que Matt s'en sortirais et que moi non, mon bien triste destin scellé en de dernières paroles acerbes. Et pourtant dans mon impétuosité, je commençais à craquer net, j'avais le cœur brisé en mille éclats de roche depuis bien trop longtemps, seulement je me fourbais sous mes sourires et mes faux semblants depuis bien longtemps aussi, ma haine perceptible à l'intention de Drew, mais surtout à mon intention personnelle, finalement je me demandais si crever ici maintenant plutôt que de crever d'amour pour l'éternité ne serais pas une fin plus tolérable. « Tu mérites toutes les merdes qui te tombent dessus. » annonçais-je d'une voix frêle, à bout de souffle, à bout de patience. J'étais fatigué, que ce soit pour quelques heures ou pour l'éternité, tout ce que je voulais à présent, c'était me reposer. Je posais la tête sur l'épaule de Matthew, fatigué, je trouvais réconfort dans le creux de son cou, fermais les yeux et humais les effluves de son parfum et consciente de ce qu'il se passait, je laissais mes premières larmes couler le long de mes joues passant du rouge colère au pâle morbide.

«.Even a thousand miles can't keep us appart, 'cause my heart is wherever you are .

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MessageSujet: Re: The safest psychotic bitch in town ♦ PV The safest psychotic bitch in town ♦ PV  - Page 2 EmptyDim 13 Fév - 20:30

The safest psychotic bitch in town ♦ PV  - Page 2 783113misha_sign_8

« Mourir en combattant, c'est la mort détruisant la mort. Mourir en tremblant, c'est payer servilement à la mort le tribut de sa vie. » William SHAKESPEARE





    « Moi je ne sais pas me gérer tout seul ? Tu veux que je te rappelle qui est-ce qui aurait été à la rue si je ne lui avais pas offert un toit quand on était à Paris ? Je crois que c'est toi qui à la mémoire courte mec ! J'aurais fait n'importe quoi pour toi, parce qu'on était potes, oui je crois que tu sembles avoir oublié la définition de ce mot ! Okay tu m'as aidé à l'époque, mais je ne savais pas que l'amitié c'était seulement un job à mi-temps, parce que depuis que Fleur s'est barrée, tu as littéralement déserté en même temps qu'elle, comme tous les autres, alors ne vient pas me donner des conseils sur l'amitié parce que s'il y en a un qui a besoin de relire un fucking dictionnaire c'est bien toi ! » Cocksucker ! Pour qui se prenait-il à me faire la leçon, putain de fils de riche pourri gâté, trop habitué à ce que l’attention soit tournée vers lui. Le pauvre petit, il n’était pas au centre des discussions, était délaissé quelques semaines et hop il était en dépression… Un homme ? Non sûrement pas, c’était bel et bien une tapette avec rien dans le pantalon, pleurnichant dès qu’il affrontait la moindre difficulté. Je croyais qu’il lui restait une once d’amour propre mais je m’étais apparemment trompé, commet un déchet comme ça pouvait avoir un tant soit peu d’honneur. Il croyait avoir agi en grand prince à Paris, la bonne blague. J’avais accepté de dormir dans l’appart de son père pour lui faire plaisir, il y tenait tant. Il était toujours autant bourré de préjugés, sous prétexte que je venais d’un quartier pauvre je ne pouvais même pas me payer une chambre étudiante, putain il me donnait envie de gerber ! Enervé, hors de moi, les mots étaient faibles, je n’avais qu’une seule envie, lui fracasser encore et encore la tête contre le sol… Problème, une certaine arme à feu faisait obstacle. Gentil ou méchant, face à un flingue, quelle est la différence. « Ca y est ?! T’as fini ton discours à deux balles fils de pute ? Tu montes sur tes grands chevaux, mais tu crois que t’es mieux que moi ?! Déjà à Paris j’avais des problèmes, ils n’ont pas cessé d’exister malgré mon retour ici, mais toi tu t’en es rendu compte ? T’as rempli ton rôle de pote ? Non, alors ferme bien ta grande gueule ! Moi c’était des problèmes ô combien plus important que le départ d’une petite amie. Mais non encore une fois tu remplis ton rôle de Caliméro à merveille, c’est toi le plus malheureux, tout le monde est contre toi, mon Dieu que c’est triste ! La différence entre toi et moi, c’est que moi mes problèmes, j’y fais face, je ne fuis pas la réalité comme un lâche. Alors pense ce que tu veux de tout ça, mais au fond de toi tu sais très bien que j’ai raison. » Je m’étais emporté, trop emporté même… Je ne devais pas oublier que j’avais un fou furieux dépressif qui me pointait une arme entre les deux yeux, que le glas de la mort pouvait sonner d’un moment à l’autre emportant avec lui mon âme perdue dans les limbes. A croire que dans ma famille tout était histoire de flingue, un père fusillé, un frère en prison pour homicide volontaire, et moi prêt à donner ma vie pour une fille que j’admirais tellement, mais aussi à cause de ma fierté de merde qui me posait toujours tant de problèmes. De toute manière, au point où j’en étais cela ne changeait plus rien, Drew avait pris sa décision, il tuerait un de nous deux, restait plus qu’à savoir lequel de nous deux serait le grand gagnant de la loterie de Noël, c’est le super jackpot ce soir, feu d’artifices en prévision ! « Tu aurais dû dire ça à ta chère copine avant qu'elle ne vienne ramener le sujet sur le tapis ! C'est elle qui est venue m'agresser avec Fleur, pas l'inverse ! Tu n'étais même pas là alors si tu veux jouer au super héros, sache au moins de quoi tu parles, Matty'. Et je te rappelle que si tu es là c'est de ton plein gré, ou plutôt à cause d'elle je suppose, qu'est-ce qu'on ne ferait pas aujourd'hui pour les filles hein ? » Qu’est-ce qu’il cherchait à prouver ? Que c’était un con fini incapable de revenir sur une décision ? Et bien qu’il s’arrête tout de suite, ça on le savait déjà. Il était désespérant, énervant aussi, on avait compris qu’il était triste avec Fleur, mais ça ne tenait qu’à lui d’aller la rejoindre… « Super, c’est génial tout ça ! On a compris que c’est Fleur qui te mettait dans cet état. Tu sais ce que font les grandes personnes ? Ils communiquent. Alors arrête de nous faire chier, appelle Fleur, et laisse-nous partir tranquillement. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour les filles ? J’veux éviter que ta connerie l’atteigne, elle fait déjà suffisamment de dégâts sur toi-même… » Ses insinuations de merde ne marcheraient pas sur moi, s’il pensait m’impressionner avec ce genre de méthodes, il était bien loin du compte, comme d’habitude… Je voulais partir d’ici, maintenant, avec tout le monde sains et saufs, que ce cauchemar ce termine, je voulais me réveiller !

    « Oui en gros tu confirmes tout ce que j'ai dit plus tôt, tu es devenu un vrai enfoiré, Matt ! Si ça peut t'aider à avoir bonne conscience de dire que c'est moi qui ait pu te tirer vers le bas, tant mieux ! Mais je veux que tu retiennes bien, que tu intègres bien dans ta petite tête que si j'en suis là aujourd'hui c'est à cause de Fleur, mais ça, ça aurait pu se terminer avec une simple dépression, le pire dans tout ça a été de voir que tous mes potes m'ont tourné le dos, toi le premier ! Et c'est justement parce que tu avais toujours été là pour moi auparavant que je n'ai rien compris ! Mais maintenant tout est clair... j'ai enfin compris le genre de mec que tu étais devenu ! Le genre qui oublie tout le reste dès qu'il a l'occasion de se taper une fille pas trop mal ! Heureusement moi je ne reviens jamais sur une amitié sans bonne raison donc dégage putain, dégage de là ! » Il me faisait rire, Drew le moralisateur, celui qui jugeait le comportement de tout le monde mais qui était prêt à tuer de sang-froid, plutôt ironique… Je serrais toujours la main de Constance en la gardant positionnée derrière moi, faisant obstacle entre elle et l’arme qu’avait en poing Drew. « Mais t’as tout compris, bravo ! Je suis un enfoiré de première, c’est ça, faut dire que t’as été un bon modèle. Embrasser une autre fille quand ta petite amie est enceinte, c’est le summum de l’enfoiré je crois… Ah mais tiens ! En voilà une raison qui aurait pu pousser Fleur à partir, quelle coïncidence ! Donc oui c’est à cause de Fleur si t’en es là aujourd’hui, toi tu n’as aucun tords, c’est tellement limpide… Donc oui j’ai pas été le premier à venir te consoler quand Fleur est partie, parce que je considérais que tu le méritais, on ne traite pas une fille bien de cette manière, peu importe les circonstances, t’as été un bel enfoiré, et les mecs comme ça, j’en veux pas comme amis… Et oui j’vais dégager, on va dégager même, mais pas tout de suite, j’en ai pas fini avec toi… » Une nouvelle fois je me croyais un peu trop beau, je me sentais pousser des ailes, Drew n’avait qu’à appuyer sur la détente pour me faire taire, mais j’avais l’audace de le provoquer, s’il tirait je l’aurait bien cherché. Je reprenais ma respiration, il m’était de plus en plus difficile de respirer, je m’emballais quand je parlais et le stress qui venait s’ajouter n’arrangeait rien, bien au contraire. Ce réveillon du 24 décembre 2010 resterait marqué à jamais dans nos mémoires, quoi qu’il arrive… J’imaginais déjà les discussions que je pourrais avoir dans l’au-delà : « - Hey t’as eu quoi pour Noël ? – Oh une balle dans la tête et toi ?! » N’était-ce pas censé être un jour d’amour, un jour de compassion, de générosité ? Il n’y avait ici que haine et rancœur, bon j’avais aussi envie de faire l’amour à Constance, mais c’était plutôt déplacé de penser ça à cet instant… « Oui Constance, écoute un peu les conseils avisés de Matt', j'espère pour toi qu'il est aussi fidèle en amour qu'en amitié, oui au cas où tu ne le remarquerais pas, il est raide dingue de toi, pas de chance que cette idylle va s'arrêter prématurément ce soir ! » Là, il allait trop loin, beaucoup trop loin… Comment pouvait-il dire des choses pareil, j’appréciai énormément Constance, peut-être même plus que de raison, mais non je n’étais pas raide dingue d’elle… Enfin, peut être que si, mais il n’avait pas à dire ça ce fils de chien, j’allais lui faire regretter. Oui, mais comment, j’avais à priori oublié qu’en une demi seconde il pouvait me faire mordre la poussière. L’hypothèse de lui mettre mon poing dans la gueule était donc à écarter… L’insulter ? Déjà fait, il me fallait quelque chose de plus significatif… Sans même y avoir pensé, machinalement je lui crachais au visage. Ironie du sort, c’était le prince qui crachait sur le crapaud… Il fallait voir le bon côté des choses, j’avais un léger rhume depuis quelques jours, si au moins je pouvais lui refiler ça, ce serait une maigre compensation… « Ferme-la ! Putain ferme-la ! » Réaction sûrement révélatrice des sentiments que je pouvais éprouver à l’égard de Constance, mais tant pis, c’était pas mon soucis le plus important à ce moment-là. Constance, plutôt silencieuse jusqu’à présent m’adressa la parole, l’air dépitée. « Tu n'as pas compris Matt, quoi que tu dises quoi que tu fasses, pour moi c'est déjà réglé... » Non, non et non ! Je ne voulais pas croire à cela, rien ne devait se terminer ce soir mis à part l’amitié qui me liait à Drew auparavant, demain chacun reprendrait la vie de son côté… je l’espérais… « Espérons seulement que son amour pour moi ne l'amène pas à vouloir tuer ma sœur par vengeance alors, ce serais tellement con que tu perdes le monopole du connard égocentrique psychotique » Sur ce point, elle avait entièrement raison… Il n’avait qu’une balle, si jamais il tirait sur Constance, la seconde qui suivrait je lui fracasserai le crâne jusqu’à temps de voir sa cervelle éparpillée un peu partout sur le sol du pavillon Iota, de toute manière, c’était bien ce qu’il voulait non ? Mourir… Alors qu’il touche ne serait-ce qu’un cheveu de Constance et j’exaucerai son vœu immédiatement. Je ne parlais plus, je n’avais plus la force, j’étais à deux doigts d’abandonner, de foncer tête baissée dans la gueule du loup, de lui rentrer dedans pour qu’il utilise cette putain de balle... C’était désormais Constance et Drew qui faisaient la conversation, crachant leur venin tour à tour, je ne faisais plus guère attention à ce qu’ils disaient, mon esprit divaguait, je l’attendais… J’attendais cette hantise qu’on appelle faucheuse, qu’elle vienne, qu’elle mette fin à ce cauchemar… J’entendais des mots ci et là, « enfant », « Edward »… Ils se livraient une partie de tennis, restait plus qu’à savoir qui mettrait le coup gagnant… Sauf si l’arbitre intervenait ! « Vous savez quoi ? Cette conversation était bien sympa, mais il se fait tard, alors on va aller dormir maintenant… » Je saisissais Constance par le bras et l’emmenais avec moi, la protégeant de l’angle de tir qu’avait Drew. Nous lui tournions le dos, nous dirigeant vers la porte menant aux chambres du premier étage, c’était risqué, mais j’avais encore confiance à la morale de Drew, on ne tire pas sur un pote, et encore moins quand il tourne le dos… Toujours en lui tournant le dos, je lui lançais une dernière phrase. « Vas-y, ose tirer sur un pote, qui plus est, par derrière, comme un lâche… » Le cauchemar était bientôt terminé, nous allions pouvoir nous réveiller, enfin, et respirer…
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MessageSujet: Re: The safest psychotic bitch in town ♦ PV The safest psychotic bitch in town ♦ PV  - Page 2 EmptyMar 15 Fév - 23:52




    Plus le dénouement se rapprochait, plus la main de Drew tremblait à l'idée d'enfin ressentir la délivrance d'enfoncer ce petit morceau de métal en fusion dans le crâne de la Iota. Étais-ce de la peur ? de l'appréhension ? Il ne pouvait pas réellement définir ce qu'il ressentait en ce moment, il n'avait jamais eu ce genre de pensées, de pulsions auparavant... c'était comme des milliers d'images qui repassaient dans sa tête, vous savez lorsqu'on dit que notre vie repasse devant nos yeux à notre mort eh bien ce jour là, ce phénomène aussi étrange soit-il était en train d'arriver à Drew... Mais lui ce qu'il voyait ? Seulement tout les coup bas, les tricheries, les mensonges, les portes claquées, les simples mots posés négligemment sur une table... des mots qui sur le papier semblait inoffensifs mais qui agissait sur lui comme si on lui versait du napalm sur le dos et qu'il était destiné à se désagréger jusqu'à la dernière miette de poussière d'os. Personne ne pouvait comprendre ce qu'il ressentait en ce moment... non personne ne le pouvait, ça il le savait et au fond il s'en fichait comme de sa première casquette ! Tout ce qui comptait c'était leur faire ressentir ne serais-ce qu'une infime partie de ce que lui éprouvait en ce moment, du sentiment de trahison, de perte, d'infamie, l'envie de mort qui se propageait peu à peu dans ses veines comme un poison, venait faire s'arrêter l'envie de vivre qui animait son coeur, il battait maintenant à un rythme très calme, si calme, trop calme... Normalement, dans des situations stressantes ou d'extrême impatience, on entend plutôt celui-ci battre à tout rompre, résonner dans son crâne au rythme de l'afflux de sang qui montait rapidement au cerveau et commandait les mouvements de tout être ! Mais aujourd'hui... aujourd'hui Drew marchait au ralenti, il ne pouvait pas croire ce qu'il entendait en ce moment, non il ne pouvait simplement pas le concevoir ! Matthew, l'un de ses meilleurs potes, là debout devant lui à lui balancer les pires horreurs ! Comment en étaient-ils arrivé là !? Eux qui avaient toujours eu une relation amicale depuis qu'il avait découvert son passé de dealer, aujourd'hui ils n'étaient plus que deux inconnus, deux chevaliers bataillant pour une princesse... oui enfin c'est bien différent du conte où les deux hommes se livrent un combat à mort pour obtenir le sésame tant voulu : la main de la fille ! Non Plutôt crever ! Cette main, Drew l'aurait bien découpé lui même s'il avait pu ! Jamais il ne pourrait concevoir d'aimer une fille comme elle... elle avait le profil de la princesse mais si on grattait un peu la surface on s’apercevait bien vite qu'elle avait plutôt la gueule de la méchante reine ! Face au débit impressionnant de connerie que Matt' sortait à la seconde, Drew se demandait comme il avait même fait pour entrer à la fac, il aurait bien dit qu'il avait payé mais bon sachant qu'à l'époque il était aussi riche que le clodo du coin... il a du avoir droit à de la pitié oui c'est ça, oh regardez le pauvre petit gars, sa famille d'alcolo ne veut pas de lui alors on va le prendre à Berkeley ! Non mais je vous jure de nos jour on accepte vraiment n'importe qui dans les facultés prestigieuses telles que celle-ci !

    Oh oui je me doute que tu as beaucoup de problèmes monsieur j'arnaque mon père biologique pour lui voler sa thune ! Oui je suis sur qu'avoir un compte bourré de millions pour un espèce de gamin des rues comme toi ça a du poser beaucoup de problèmes ! Si tu avais commencé par t'acheter des couilles peut-être que tu n'aurais pas tout ces problèmes, mon pauvre ! Ta merde tu t'y est foutu tout seul ! Fleur est partie, elle a décidé de me quitter, qu'est ce que j'y pouvais ? Absolument rien ! Toi penser à ton profit personnel au lieu de te contenter de ce que tu avais... tu es devenu un connard d'enfoiré, tu te souviens ceux que tu méprisais ? Ceux à qui tu voulais faire bouffer le trottoir ? Eh bien maintenant tu es l'un d'entre eux, félicitations !

    Qu'est ce qu'on ne ferait pas pour une fille ? Ca le delta se le demandait bien aussi... qu'est ce qu'il n'avait pas fait pour Fleur qu'il aurait du faire ? Il avait tout essayé, oui tout ce qui était en son pouvoir ! Iol l'avait couverte de cadeaux, de compliments, de petites attentions... il avait même rencontré son père, oui son père ! Ce qui était une grande étape car le patriarche La Tour Dubois n'avait pas vu beaucoup de garçons défiler dans la vie de Fleur et donc il se devait d'être à la hauteur du rôle qu'on venait lui accorder... si bien sur un jour il devenait son gendre, car le fait de vouloir mettre une balle dans la tête de sa soeur avant de se faire exploser la cervelle à son tour ne faisait pas bon ménage avec l'image du parfait gendre, propre sur lui, issu de bonne famille, que le père de l'alpha recherchait surement ! Non, de toute façon c'était fichu, Fleur était partie, elle ne reviendrait plus, elle allait refaire sa vie de son côté et adieu les fiançailles, leur enfant, ce petit être qui grandissait peut à peu en elle, qui avait leur sang mélangé dans ses veines... si seulement les choses s'étaient passé autrement ! Ils auraient pu être si heureux, oui eux trois, dans leur bulle, formant une famille unie et parfaite... le stéréotype de la famille américaine en tout et pour tout ! Après cette soirée, il ne resterait rien de ces rêves, désormais bel et bien révolus, oui ils étaient révolus et allait être enterrés avec la dépouilles purulente et sans vie de la psychotic bitch over there !

    Quand Fleur est partie, j'ai perdu ma raison de vivre, t'entend ! MA RAISON DE VIVRE ! Alors ne viens pas me faire de sermon sur ma connerie ou sur le fait que je devrais l'appeler, elle m'a bien fait comprendre qu'elle ne voulait plus de moi ! Et si ta stupide petite copine n'avait pas remis ça sur le tapis, on en sera pas là maintenant, si tu veux t'en prendre à quelqu'un, attaque toi à elle, basterd ! dit-il en pointant de son arme, la seule et unique fautive de cette mascarade digne des plus grande comédies italiennes. Si seulement elle avait su fermer son clapet, il serait déja mort à l'heure qu'il est, ayant rejoins son fils, mort né, peut-être étais-ce un ailleurs, un monde meilleur qui l'attendait, qui sait ? Ce qu'il savait en tout cas c'est que la pauvre chose apeurée qu'était devenue mademoiselle la tour dubois, il la haïssait, il voulait la voir crever à ses pieds, le supplier de l'épargner, oui c'est ce qu'il voulait sachant très bien qu'il n'obtiendrait pas la 2ème partie, il allait se contenter évidemment de la première qui n'était pas si mal après tout.

    Matt' le faisait rire, oui il ressemblait à un singe qui claque deux cymbales l'une contre l'autre tout en déblatérant des choses inutile et futile à la fois. Il ne connaissait tellement rien de la vie de Drew depuis quelque temps qu'il se perdait dans ses tentatives d'élucubration de son subconscient pour pouvoir le blesser un peu... il avait embrassé Noelynn oui, et pourquoi ? Simplement parce que Fleur lui faisait mener une vie impossible et qu'il se sentait tellement oppressé qu'il avait succombé à la tentation ce jour là, sen sentir aimé, à nouveau désiré, c'était pour lui comme une immense bouffée d'air frais, oui comme une renaissance en somme. Ce baiser lui avait peut-être même permis de rester encore un peu auprès d'elle, de supporter ses caprices insupportables, ses envies de banane à 3h du matin, oui combien de fois Drew s'était-il demandé quand est ce qu'elle aurait enfin envie de sa banane à lui à nouveau ?! "Ô rage, Ô desespoir... N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?" disait Corneille dans son livre le Cid, une pièce tragique comme celle qui se jouait ce soir... ou qui avait eu lieu pendant tant de temps entre Drew et Fleur ! Leur vie se résumait çà une grande tragédie à Paris, sauf que lorsque les deux acteurs ont décidé de sortir du tableau, ils sont alors devenus l'ombre d'eux même... jamais ce masque d'acteur n'a été raccroché et désormais, tout n'était que faux-semblants et doute...

    Ah parce que tu crois que j'avais besoin de ta pitié ? Mais va te faire foutre mec ! Pour qui tu te prend pour me juger ? Je te connaissais même pas que je t'ai sauvé la vie, ensuite je t'offre un toit tout ça par pure amitié, je n'attendais rien de toi en retour, rien d'autre que de continuer à être le mec que tu avais toujours été ! Ce connard, de chieur aux blagues et aux références douteuses... Ouvre les yeux mec, regarde ce que tu es devenu ! C'est pas parce que maintenant tu peux te payer un costume a 2000 dollars que tu devais devenir forcément cet enfoiré sur lequel tout le monde crache aujourd'hui ! Si t'avais été ne serais-ce qu'une infime partie du pote que j'ai connu, tu aurais compris pourquoi j'ai fais ça, pourquoi je l'ai embrassé ! Tu ne sais rien de ce qui se passait entre moi et Fleur et tu te permets une fois de plus de porter un jugement sur moi... bravo matt' franchement bravo, tu m'épates dans ta bêtise ! Pourquoi tu ne retournes pas vendre ta cam dans un coin sombre de Berkeley comme tu le faisais avant, au moins on aurait plus à supporter tes airs supérieurs et ta gueule d'attardé ! dit-il tandis que l'autre répliquait par un crachat en plein dans sa face ! Drew essuya d'un revers de main la salive qui lui coulait sur le visage et chargea le pistolet qu'il tenait dans la main. Donne moi une seule bonne raison de ne pas te tuer là tout de suite sale enfoiré... Ah oui c'est de ta copine dont je dois m'occuper, dit-il ramenant le canon de son arme face à Constance qui se cachait derrière le fake chevalier servant, il avait plutôt l'attrait du paysan plutôt que celui du prince mais bon...

    Constance, constance constance... qu'est ce qu'on allait bien pouvoir faire d'elle ! Elle est un peu comparable à... une poubelle, oui elle reçoit en elle tous les déchets ! Mais en moins pratique je l'avoue, il manque les manches pour la porter ! Il faudrait vraiment qu'on pense à lui ériger une sorte de statue ou un truc du genre, un mémorial où l'on écrirait en grand à quel point elle a été stupide, assez stupide pour se faire tuer par son propre manque de discernement et de bon sens ! Pourquoi diable était-elle venue lui sortir ses conneries dans la gueule, hein ? Pourquoi ! Elle ne pouvait pas se la fermer et le laisser en paix, terminer ses jours dans le calme du toit de Berkeley, sous les étoiles qui l'auraient accueilli directement parmi elles ? Noooon bien sur que non, elle ne pouvait s'empêcher de faire l’intéressante et de montrer qu'elle pouvait être la plus méchante, la plus vile, la plus.. il n y avait même pas de mot assez fort pour la désigner tant sa beauté n'allait de paire qu'avec sa perfidie !

    Tu sais quoi ma belle ? On voit que ton cerveau met du temps à traiter les informations alors je vais essayer de parler lentement et clairement pour toi... je suis amoureux de Fleur, je l'aimerai toujours quoi qu'elle ait fait, jamais je ne lui ferai de mal, et jamais je n'imaginerais la blesser de quelque manière que ce soit... c'est pour ça qu'une fois que j'aurai ôté ton âme sale et impure de bitch de ton corps, je serai obligé de me charger également de ton acolyte, je ne peux pas me permettre de laisser de témoin, surtout un enfoiré et une p*te dit-il en pointant à tour de rôle le flingue dans leur direction.

    Alors que les deux s'éloignait, quelque chose frappa le delta, il était sur le point de prendre une vie... oui et il y prenait même plaisir ! Il allait peut-être enfin retirer toute cette peine qui était en lui, cette douleur insurmontable qu'il portait comme fardeau depuis si longtemps maintenant ! S'il transmettait cette douleur par le biais de sa balle, la sienne serait surement moins forte, oui c'est ça ! C'était ça la solution ! Il devait faire souffrir quelqu'un d'autre pour ne plus souffrir lui même !
    Drew avait là un discours de fou, dans sa tête c'était Bagdad, il était devenu complètement dingue comme si une grenade venait de lui exploser devant les yeux et qu'un mec avait perdu un bras et les deux jambes, il avait la me^me sensation de choc, d’anesthésie cérébrale... il ne pensait plus, ne voulait plus penser ni réfléchir à quoi que ce soit, tout ce qu'il voulait c'était en finir, en finir vite !
    Fermant les yeux, pointe le flingue vers les deux Iotas qui s'éloignaient peut à peu de lui, il entendit Matt' l'interpeller une dernière fois, il resserra ses paupières encore un peu plus, pour ensuite accompagner ce geste d'un mouvement du doigt qui pressa la gâchette... cette petite branche de métal venait de sceller le destin de l'un des deux protagonistes voisins de la scène tragique du monologue personnel de Drew Léonard Mcfendders, l'officiel déchu...
    Le coup était parti, un bruit assourdissant venait résonner contre les parois de la salle et soudain un grand silence se fit ... il ouvrit les yeux, pour s’apercevoir que l'objet de son désarroi et de sa peine allait on ne peut mieux et que c'était matt' le sale chien qui venait de se retrouver blessé et bien vu la quantité de sang qui s'échappait de son corps en ce moment...
    Complètement sous le choc de ce qui se passait devant lui, le delta ne savait que faire ! Constance qui pleurait sur le corps inerte de matt' qui saignait à grands flots !

    Putain Matt' qu'est ce que tu m'a fait faire... tu n'aurais jamais dû être là... jamais... dit-il avant de regarder autour de lui cherchant le moindre échappatoire. Il se dirigea vers la porte d'entrée du Dancing Queen, appela une ambulance d'urgence, constance serait surement trop sous le choc pour le faire elle même... Il se mit à pleurer, pleurer car toute cette douleur, cette souffrance qu'il pensait transmettre, s'était en fait décuplée en lui, et ça... oui ça... c'était le début de la fin de la déchéance du président Delta...
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MessageSujet: Re: The safest psychotic bitch in town ♦ PV The safest psychotic bitch in town ♦ PV  - Page 2 EmptySam 26 Fév - 18:05

The safest psychotic bitch in town ♦ PV  - Page 2 5d8d1

sometimes, life is a bitch...




    J’écoutais tranquillement Drew déblatérer son tas d’inepties, de conneries, il se cherchait trop d’excuses, cherchant à tout prix à se faire passer la victime, alors que dans l’histoire, c’était bel et bien lui qui avait tout déclenché. Ce baiser échangé avec Noelynn, c’était l’élément déclencheur de tout, du départ de Fleur, de sa dépression, de la haine que Constance lui vouait et donc dans la situation dans laquelle nous nous trouvions actuellement. Une dépression, il prétendait porter sur ses épaules tous les malheurs du monde. Mais qu’il ouvre les yeux merdes, qu’il sorte de son environnement doré où il avait tout ce qu’il voulait, quelque chose ou quelqu’un lui résistait et c’était l’homme le plus triste du monde. Un p’tit con pourri gâté, voilà ce qu’il était. Mais bien sûr que c’était le plus malheureux, après tous les petits africains et asiatiques, ils n’avaient bien entendu aucune raison d’être malheureux… Eux savaient ce qu’était le malheur, et pourtant, ils gardaient le sourire, la joie de vivre, en pensant à des jours meilleurs, alors que cet abruti arrête de se faire passer pour une victime avec ses affaires de cœur merdique. Exemple qui pouvait lui paraitre peut être plus familier, il n’avait qu’à faire quelques kilomètres pour aller dans les banlieues, là-bas il verrait des raisons d’être malheureux, des gens qui ne mangeaient par à leur faim, qui n’avaient pas suffisamment d’argent pour se soigner ni se loger de manière décente… Ça, c’était le malheur ! Alors quand il venait se plaindre de ses problèmes à deux balles, j’avais une réelle envie de lui casser les dents… Seul hic ? Il était armé et pouvait m’envoyer dans l’autre monde en un instant, en une pression, en un léger mouvement de doigt… L’homme n’est-il après tout pas un loup pour l’homme comme le disait si bien Thomas Hobbes ? Nos réactions sont influencées par nos désirs et nos peurs, ces derniers conditionnent nos jugements notre comportement, qu’on le veuille ou non. Et c’était bel et bien ce qui se passait là, c’était la peur de Drew de perdre Fleur a tout jamais confronté à son désir de mettre un terme à ses souffrances qui le mettaient dans cet état d’esprit torturé, il ne savait plus où il en était, moi-même ma peur de mourir était confronté à l’envie irrépressible que j’avais envie de lui sauter dessus pour le rouer de coups… C’était dans de telles situations que la citation de Hobbes prenait tout son sens, il est bien facile de prendre une décision quand un seul facteur agit, mais quand les risques sont trop élevés, que faire ? C’est à ce moment même que l’on devient dangereux pour soi-même. Plongé dans mes pensées, je n’écoutais même plus tout ce que Drew pouvait bien dire, cela ne m’intéressait pas, ne m’intéressait plus… J’étais perdu dans des songes plus ou moins philosophiques, comment un homme pouvait-il en arriver là, comment prendre la décision d’ôter une vie, je me le demandais bien. La haine ne m’avait jamais poussé à vouloir commettre un meurtre, même quand ce camé m’avait menacé dans cette ruelle, qu’il m’avait pointé ce flingue dessus… Non, je l’avais bien amoché, mais au point de souhaiter la mort ? Non, surtout pas. Je n’étais pas croyant, mais s’il y a bien une chose en laquelle je croyais, c’était en l’amour de son prochain. Bien entendu on ne pouvait pas tous s’aimer, mais le respect était une chose qui me tenait à cœur, bien que dans certaines situations il m’était bien difficile de me montrer respectueux. Des paroles me venaient en tête pour illustrer cette réflexion plus ou moins existentielle que j’étais en train de faire " Dans c'monde y'a trop d'sang qui coule parce qu'on est différent et notre point commun reste notre indifférence. Universelle est la race Humaine, originel est notre pêché, mais de s'aimer on ne peut pas s'empêcher. Cohabiter on est voué à le faire de force ou de gré, même si différent est notre pédigrée, les intérêts mettent l'amour de côté…" Le dépit me poussait sûrement à penser de la sorte, ce n’était pas moi ça, je n’étais pas le genre à me poser des questions sur l’existence, je vivais au jour le jour, prenait les nouvelles les unes après les autres. J’emmerdais ceux qui me faisaient chier, ça c’était moi, et non ce mec posé qui proclamait l’amour de son prochain, je n’étais pas cet alpha modèle tout sage, non sûrement pas. L’arme que Drew pointait me faisait délirer, oui c’était ça, c’était sûrement ça, ça ne pouvait qu’être ça ! Quoi d’autre de toute façon ?! Je sortais enfin de mes pensées, retour à la réalité, Drew continuait son monologue… Une raison de ne pas me tuer ? Elle était évidente, la peur… Mais je n’avais plus envie de lui adresser un seul mot, je n’éprouvais plus rien pour lui, ni amitié, ni haine, ni dédain, non rien… Je l’ignorais, il m’était totalement indifférent, ce qu’il pouvait penser ne m’intéressait pas, je l’avais définitivement rayé de ma vie, du moins c’est ce que je tentais de faire, d’en faire un inconnu… Parce que c’était bien ce qu’il était devenu à mes yeux, mon ami, celui que beaucoup de personnes appréciaient, ce n’était pas un psychopathe prêt à tuer quelqu’un de sang froid pour la seule et unique raison que cette dernière a été insultante. Quel genre d’homme faisait ça ? Les lâches écervelées, sans sentiments… C’était apparemment ce qu’il était devenu, un sociopathe complètement dérangé qu’on devrait mettre en hôpital psychiatrique un certain temps, le temps que tout redevienne clair dans son esprit, car oui, c’était de ça dont il avait besoin, d’être soigné… Puisque je n’avais plus aucun intérêt pour sa personne, à quoi bon cela servait-il de rester là à l’écouter sortir ses conneries, je pris Constance par le bras, pressé d’en découdre avec tout ça et de pouvoir la serrer contre moi… Nous nous dirigions vers la sortie, mon corps faisait opposition entre Drew et Constance, si jamais il avait assez de lâcheté pour tirer sur quelqu’un de dos, ce serait moi qui encaisserais la balle. Je ne pouvais pas le laisser faire du mal à Constance, non je ne pouvais laisser personne lui faire une telle chose, elle représentait bien trop pour moi… La seule idée qu’elle puisse souffrir me déchirait le cœur. Sensation bizarre et plutôt nouvelle pour moi, je ne savais pas vraiment ce que cela signifiait, je n’avais pas le droit de l’aimer, non, j’avais déjà fait assez de mal comme ça à mon ami Edward pour le décevoir une fois de plus…

    Nous nous dirigions tranquillement vers la sortie, le cauchemar allait prendre fin, c’était le moment de se réveiller, de se rassurer, de respirer… Seulement, ma conscience me tiraillait, je ne pouvais pas laisser Drew dans cet état… bien sûr que je le pouvais, après tout ce qu’il avait fait ! Non ce n’était pas ça, c’était autre chose, j’avais envie de lui parler une dernière fois, de le mépriser, je devais répondre à sa question sur ce qu’il le retenait de me tuer… J’avais enfin trouvé la réponse, s’il lui restait une once d’humanité, il ne tirerait pas, il ferait le bon choix. Je me retournai alors pour lui adresser la parole, une dernière fois… A peine eus je le temps d’ouvrir la bouche qu’un bruit assourdissant résonnait dans la salle… Je mis quelques temps avant de comprendre ce qu’il se passait… Cette douleur au ventre, non ce n’était pas le stress, l’appréhension, c’était autre chose… Tout d’un coup, j’avais froid, extrêmement froid, je passai ma main à l’endroit douloureux, mes jambes étaient en train de me lâcher. Je n’avais plus aucune force, non, mes muscles ne répondaient plus et ma main était imprégnée de sang. Un pas en arrière, puis un autre, avant de m’écrouler par terre, entrainant Constance dans ma chute… La douleur était supportable, mais respirer m’était devenu de plus en plus difficile. Je m’étais trompé, Drew n’avait plus de rien de bon en lui, c’était l’incarnation même du mal, le bras droit de la grande faucheuse, et il était venu m’ôter la vie… C’était mon heure, tout était fini… On ne voyait pas toute notre vie passer devant nous dans ces moments là, c’était un mensonge, la seule chose que je voyais, c’était la déception, la déception de ne pas avoir réussi à le convaincre qu’il était dans le faux… Malgré cela, ma mission était accomplie, Constance était hors de danger… Cette froideur m’envahissait peu à peu remplaçant le sang qui s’évacuait de mon corps, j’allais m’en aller rejoindre mon père, celui qui l’était réellement, malgré les souffrances qu’il m’avait fait endurer, je l’avais toujours aimé, la personne que j’étais aujourd’hui, c’était grâce à lui, et je pourrais bientôt l’en remercier. Je mentirai si je disais que je n’avais pas peur, j’étais effrayé à l’idée de m’en aller, m’en aller sans dire ce que je ressentais aux gens que j’aimais… Je tournai la tête vers Constance, elle aussi au sol, percutée par ma lourde chute… « Sache que je… »

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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: The safest psychotic bitch in town ♦ PV The safest psychotic bitch in town ♦ PV  - Page 2 EmptyDim 27 Fév - 21:50


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You, Me and the destiny :plop:

Avril Lavigne ♪ Keep Holding On
You're not alone, together we stand, I'll be by your side, you know I'll take your hand. When it gets cold and it feels like the end, there's no place to go, You know I won't give in. No I won't give in. […] So far away, I wish you were here, before it's too late, this could all disappear. Before the doors close and it comes to an end, with you by my side I will fight and defend. I'll fight and defend. […] Hear me when I say, when I say I believe, nothing's gonna change, nothing's gonna change destiny. Whatever's meant to be will work out perfectly.«.Keep holding on 'cause you know we'll make it through, Just stay strong 'cause you know I'm here for you, I'm here for you. There's nothing you could say, nothing you could do, there's no other way when it comes to the truth.So keep holding on 'cause you know we'll make it through, we'll make it through.»

«.Nos actions définissent ce que nous sommes.» Dans tel cas j'étais un tyran, parfaite panoplie du cliché garce sans cœur que j'avais toujours rêvés d'être, j'atteignais tout le monde lorsque personne ne pouvait m'atteindre. Mais au prix que me coutais mon grand impérialisme, je me retrouvais à trembler d'effrois face à la déchéance de nos vies. Je me laissais guider peu confiante par mon sauveur, barrière de protection entre moi-même et ma source de damnation. Cependant, je doutais bien encore que même si nous marchions vers notre échappatoire, nous étions encore à pleine portée de la furie de Drew, je marchais du plus rapide que je le pouvais seulement la peur raidissait mes muscles, j'avais l'impression de courir un marathon alors que je ne devais guère dépasser le ralenti, je fermais les yeux dans l'espoir que ce ne soit encore qu'un mauvais rêve, que je ne me réveille dans mon immense chambre, rassurée de savoir que tout ceci n'avait été que fruit de mon imagination débordante. Je soufflais un bon coup, un courant d'air frais venant adoucir la tiédeur de mes joues roses d'appréhension, j'en sentais enfin l'arrivée, la sortie, la conclusion de cette pénible agonie que nous nous étions infligées tous les trois, fit un pas un avant vers notre délivrance. Je me laissais guider par le peu de confiance que Matthew pouvait avoir à l'égard de Drew même si je ne croyais plus en rien le concernant, d'ailleurs je me demandais si un jour j'avais vraiment crus en quelque chose de bon pour lui, j'étais le diable, il avait été un tel bouffon depuis notre première rencontre que forcément un jour, las d'être bouffon il aurait voulu prendre la place du roi un jour. Je souriais dans mon intérieur, un vilain sourire sadique à la limite du diabolique transcendant, après tout même s'il m'avait fait la peur de ma vie, je pouvais mourir avec la douce idée que ma sœur m'aimerait toujours plus que lui. Je levais les yeux vers le grand bâtiment se dressant devant nous, ma seconde maison, le pavillon iota que je présidais et toutes les fenêtres plongées dans la pénombre derrière laquelle sommeillait les trois quarts de mes petits protégés, protégés que j'espérais avoir protégé de la folie meurtrière de Drew. Puis les prunelles tournées vers le ciel, je poussais un profond soupire, j'avais l'impression que peut-être j'accueillais enfin ma délivrance comme une vérité et dans ma contemplation des étoiles, je fus brisé par un effroyable vacarme. Le claquement sourd du plomb en contact, je cessais de respirer et fermait les yeux férocement à l'instant même, prise de peur. Je n'avais même pas remarqué que mon acolyte s'était retourné une dernière fois avant que nous nous échappions et lorsque je vis volte face, je prenais en plein regard la vision bouleversante de Matthew titubant en ma direction, le ralentit de notre drame s'emparer de notre scène, mon épouvantable catastrophe venir me saisir la gorge et m'empêchant ainsi de réagir à la situation. Je le prenais de plein fouet et dans notre chute, agrippais son buste et tombait à la renverse, bouffant le coin d'une table franchement dans les côtes. Je régurgitais de douleur, tout l'air dont j'avais pu manquer jusqu'à présent remplissait mes poumons jusqu'à exploser et dans mon esprit sonnait une tonitruante alerte imminente de douleur au niveau du flanc gauche, je lâchais un hurlement étouffé dans le fracas que nous avions produit. « Putain Matt' qu'est ce que tu m'a fait faire... tu n'aurais jamais dû être là... jamais... » Je le regardais sonné, déglutissant au possible alors que ma main droite faisait une pression sur mon propre points de douleur, je regardais fébrile Drew s'enfuir à toute hâte et je me jurais que je ferais de sa vie un enfer tel que même les ténèbres de Satan paraitrais agréable à tout croyant.

Je poussais un grand soupire, saccadé et éreinté, je contemplais le visage décrépis de Matthew s'effacer dans la froideur silencieuse de la pièce. « Matt ! » entonnais-je catastrophé, j'essayais de l'installer confortablement, le tirait vers moi et m'appuyait moi-même contre le mur. Je souffrais, mais comparé à ce qu'il devait éprouver, je n'avais que de légères blessures sans grandes gravités. Sa tête posée sur mon abdomen, je l'examinais de tout son long, posant ma main droite sur son estomac, je sentis une flaque tiède venir s'imbiber ma paume, tournant de revers, j'y découvrais une large trace de sang glissant jusqu'à mon poignet. Pas paniquer, pas paniquer. Pas paniquer, mais rien ne m'interdisais de chialer. « Oh matt', j'suis désolée, tout est de ma faute. » lâchais-je à bout de nerfs dans un sanglot ridicule, Constance La Tour Dubois en train de pleurer, qui l'aurait cru. Seulement j'étais responsable de tout ce foutoir et si Matt venait à y perdre la vie, je m'en voudrais de vivre pour le restant de mes jours, je le serrais dans mes bras, glissait mes doigts dans les siens et dans mon étreinte, tentais de le réchauffer et de le faire tenir bon le plus longtemps possible. Voilà la punition que je récoltais pour ma légendaire méchanceté, le sacrifice d'un ami cher à mes yeux, mes larmes perlèrent sur ses joues froides sur laquelle j'y apposais les miennes tièdes. « Sache que je... » Je fronçais les sourcils, cependant s'il parlait, au moins il resterait éveillé, c'était là tout ce que je voulais. Je le serrais dans mes bras, faible face à notre désarroi, mes prunelles larmoyaient à foison et le peu de lucidité me restant me servirent à maudire Drew, prévoir de faire les poubelles de tous les états environnant pour le retrouver et de lui arracher les veines une par une avec les dents. « Tu restes avec moi hein, je t'interdis de me laisser toute seule. » lâchais-je entre deux larmoiements, j'apposais mes lèvres sur sa joue, une fois, deux fois, trois fois. Je ne me rendais même plus compte de ce qu'il était en train de se passer, je nous berçais tous les deux, je le berçais dans mes bras, cherchant à maintenir les battements de son cœur à l'unisson au mien même si dans mon angoisse, je sentais qu'il manquait quelques interludes à notre mélodie commune. Son sang s'étalait sur le sol, sur mes habits, mes jambes, nos mains étroitement liées que je serrais toujours plus fort afin de lui montrer que j'étais là et que je ne le laisserais jamais tomber. « Sans toi je m'en sortirais jamais... » Je pleurais comme un bébé, surement n'avais-je jamais pleuré de la sorte, du moins pas depuis bien longtemps. Matt avait toujours été là pour moi, au retour de Paris lorsque j'étais au plus bas et maintenant dans ma presque fin il s'était interposé entre ma propre mort et moi pour le prix dispendieux de sa vie. Je me projetais dans une vie privée de sa présence, il était tellement pour moi et dans mon égocentrisme je ne m'en rendais compte que maintenant. Cette histoire n'était pas finis, il allait rester parce que je le voulais et lorsque je voulais quelque chose, je l'avais. La faucheuse VS Constance La Tour Dubois, dans un duel plus ardent que celui de David et Goliath, mieux que Klaus versus Katherine Pierce et définitivement mieux que le Kraken VS Jack Sparrow. Tu parles, j'avais beau être Constance La Tour Dubois, je n'étais qu'une fille comme les autres, pire Constance sans Matthew, je ne serais que l'ombre de moi-même. M'apitoyant sur le sort que lui réservait l'avenir, j'entendis au loin le carillon de notre tant attendue délivrance, comprenant ainsi que les ambulances faisaient routes vers nous et que dans sa hâte, Drew avait tout de même gardé un pan de bonté en réserve pour faire ce que j'aurais du avoir le réflexe de faire, appeler les urgences. Seulement cela ne réparerait rien à mes yeux, certainement pas l'irréparable, une minuscule bonne action pour une montagne de bévue irrémédiable. Je lui vaudrais une haine sans merci jusqu'à la fin de mes jours, à lui, à ce rejeton que Fleur portait. Désormais La Tour Dubois et McFendders n'était plus affaire que de mépris et si je devais rejeter ma sœur et son fils dans ma bataille contre Drew, je le ferais sans même sourciller. Tout ce que j'avais à espérer maintenant, c'était bien que Matt était assez fort pour ne pas se laisser entrainer dans les abysses. Je le berçais doucement, sa joue contre la mienne, un petit mouvement à gauche, un autre vers la droite, un bisous sur la joue pour le réveiller, finalement je me retrouvais à fermer les yeux et à poser mes lèvres sur les siennes, espérant que ce ne soit pas le dernier baisé à laquelle nous aurions droit.

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MessageSujet: Re: The safest psychotic bitch in town ♦ PV The safest psychotic bitch in town ♦ PV  - Page 2 EmptyJeu 3 Mar - 2:50

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without you, life is useless



    Il n’y avait pas de vent, le temps était plutôt doux pour une nuit de décembre, mais malgré cela, une immense froideur s’emparait petit à petit de tout mon être, je ne sentais plus mes bras, mes jambes, elles, répondaient avec difficulté. C’était fini, tout était fini, ma vision commençait à devenir trouble par certains endroit, chaque organe allait me lâcher, tout allait s’effondrer, tour à tour plus aucun de mes muscles de répondraient et je partirai dans l’au-delà, là haut, près de la seule et unique personne s’étant comportée en père avec moi… Toute cette histoire me rappelait un verset de la Bible, Ezéchiel 25 verset 10 : J'abattrai alors le bras d'une terrible colère, d'une vengeance furieuse et effrayante sur les hordes impies qui pourchassent et réduisent à néant les brebis de Dieu, et tu connaîtras pourquoi mon nom est l'éternel quand sur toi s'abattra la vengeance du tout puissant. Je n’étais pas croyant, la seule et unique raison pour laquelle je connaissais ce verset, c’était qu’il se trouvait dans mon film préféré, c’était à vrai dire la phrase fétiche d’un tueur à gage… Cette phrase, aujourd’hui, c’était Drew qui l’avait prononcé, paradoxalement tout en restant silencieux, mais la morale était la même… Il s’était vengé, et sa vengeance venait de m’abattre, de me coucher, était en train de me vider de mon sang, de me tuer à petit feu… J’étais sur le point de partir, partir pour toujours, et la seule chose à laquelle je pensais, c’était à un foutu film, putain j’aurai décidément été con jusqu’au bout. Je n’avais pas pu terminer la phrase que j’avais adressé à Constance, mon souffle était trop court, respirer m’était devenu de plus en plus difficile. Non, je ne voulais pas y croire, non ce n’était pas possible ! Je refusais tout ça ! Mon heure n’était pas venu, je devais me battre, lutter contre cette putain de faucheuse, le jour où je perdrai un combat n’était pas encore arrivé, qu’elle vienne cette pute, je n’avais pas peur d’elle, je n’avais peur de personne ! Je passais d’un état à l’autre, du dépit au délire, j’avais des sueurs froides, sur mon front coulait de la transpiration à grosses gouttes. Je me laissais emporter par Constance, elle parlait, je ne distinguais que des mots ci et là sans vraiment comprendre, ce son sourd résonnait toujours dans ma tête, le glas de la défaite avait sonné lorsque cette balle avait été propulsé pour prendre mon abdomen comme point d’impact… Je me laissais bercer par la mélodie que dégageait ses paroles, c’était sûrement un point positif, peut être que cela m’empêcherait de m’endormir, m’endormir pour ne plus jamais me réveiller… Alors que la lutte était devenue encore plus ardue et que j’étais sur le point de sombrer, je sentis la chaleur de ses lèvres se déposer sur les miennes. Sensation ô combien agréable qui me fit tel l’effet d’un électrochoc, non je ne rêvais pas, j’étais toujours vivant. Malgré ma vue trouble, je parvins à poser ma main sur son visage, si jamais je partais, je voulais la voir, la voir une dernière fois pour que cette chienne de vie se termine sur une bonne note, sur une des plus belles images qu’il m’avait été permis de voir. Constance avait pris tellement d’importance pour moi et en si peu de temps que je ne savais pas exactement ce que je ressentais pour elle aujourd’hui. De l’amitié avec une pointe d’amour peut être, peu importe, j’étais sur le point de sombrer de toute manière, plus rien n’avait d’importance. Peut être mis à part ça… « Constance… Je… je… je t’aime » Et dans un dernier souffle, mes yeux se replièrent sur cette magnifique image qu’était la jeune française, je n’en pouvais plus de lutter j’étais bien trop faible, j’avais été mis échec et mat, c’était plutôt un comble… Je me laissais aller, je me laissais partir, guider lorsque une mélodie aigue insupportable se fit entendre, elle ne cessait pas. Putain qu’on me laisse mourir en paix, si seulement j’avais eu assez de force pour prévenir la police de ce tapage nocturne… Idiot que j’étais, je n’avais pas saisi que ce bruit n’était autres que les sirènes qui m’attiraient, mais contrairement à Ulysse, elle n’était pas l’incarnation du mal… Je rouvris les yeux, serrait une dernière fois les mains de Constance, une première larme s’échappant de mes yeux, puis, la séparation, le brancard et enfin l’ambulance… Les lumières m’assassinaient les yeux, les gens parlaient mais je n’entendais pas le moindre mot, dormir, je voulais… dormir…
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MessageSujet: Re: The safest psychotic bitch in town ♦ PV The safest psychotic bitch in town ♦ PV  - Page 2 EmptyJeu 3 Mar - 3:07

topic terminé
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