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“ I'm the ghost in the back of your head ” ♦ matthew&evan

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MessageSujet: “ I'm the ghost in the back of your head ” ♦ matthew&evan “ I'm the ghost in the back of your head ” ♦ matthew&evan EmptyMer 10 Nov - 18:46

Matthew & Evan


    Pression. Travail. Deux mots qui faisaient depuis quelques semaines déjà partie du vocabulaire le plus utilisé de la jeune femme. Si elle avait cru une seule seconde que venir pour un semestre à Paris lui permettrait d’échapper à cela, elle s’était fourrée le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Non, la ville lumière était placée sous le signe du travail. Des dossiers à préparer, des interviews à planifier, des tas d’exposés à étudier, sans compter bien entendu la masse quotidienne de travail. Ajouté à cela un bébé dont elle devait s’occuper – le sien, en l’occurrence – et l’on comprendra rapidement pourquoi son visage est constamment marqué par la fatigue. Ses heures de sommeil se faisaient de plus en plus rares, et les rares moments où elle parvenait à dormir, enfin, elle faisait des cauchemars qui la réveillaient en sursaut en plein milieu de la nuit, l’empêchant de sombrer à nouveau dans les bras de Morphée. Et malgré tout, la cadence de travail ne faisait qu’augmenter. Elle le savait pertinemment, Paris ou non, elle n’avait plus le droit à l’échec. On lui avait offert un compromis : remonter sa moyenne jusqu’à au moins 70/100 et elle pourrait continuer son cursus normalement. Autrement, elle prendrait tout simplement le chemin sans retour de la porte, et avec lui s’envoleraient tous les rêves d’avenir et de carrière qu’elle avait un jour pu avoir.

    Une autre perspective s’offrait pourtant à elle. Une perspective qu’elle préférait ignorer, mettre de côté, et ne l’utiliser qu’en tout dernier recours. Il existait des tas de médicaments qui permettaient de combattre le stress, la fatigue, la pression accumulée, et des tas de personnes, notamment en période d’examens, y avaient recourt. Mais une petite voix dans sa tête, celle de sa conscience probablement, l’en empêchait. Il serait si simple, si simple d’y avoir elle aussi recourt et de finir par en dépendre complètement. Et ça, ce n’était pas quelque chose qu’elle pouvait se permettre. Pas avec ses antécédents. C’était ce dont elle avait essayé de se convaincre des jours durant, mais la voix dans sa tête faiblissait petit à petit, tandis que le travail lui s’accumulait, lui donnant l’impression qu’elle n’aurait jamais un moment à elle. Et ce n’était pas prêt de s’arrêter, à en juger par le devoir supplémentaire que son professeur de journalisme venait de lui donner. Exaspérée, elle rangea ses affaires et courut presque jusqu’à la sortie de l’université. Une fois dehors, elle fit ce qu’elle avait l’habitude de faire chaque fois que quelque chose n’allait pas – autant dire, tout le temps – et s’alluma une cigarette. Assise sur le banc en face de la Sorbonne, elle regardait les gens passer, rire, et s’amuser, leur enviant cette insouciance typiquement parisienne. Elle resta ainsi quelques instants, profitant des derniers rayons de soleil avant de se décider à enfin agir. Elle fouilla dans son sac à la recherche du précieux sésame et finit par mettre la main dessus. Elle pianota dans le répertoire de son Blackberry, à la recherche d’une personne bien précise. Elle finit par trouver ce qu’elle cherchait et commença un rédiger un sms, hésitant sur la manière d’expliquer ce qu’elle désirait. Soupirant, elle opta pour la solution de facilité. « Serait-il possible que mon overbooké de meilleur ami daigne caser une plage horaire pour moi dans son emploi du temps de ministre ? ». satisfaite, elle appuya sur la touche envoyer avant de ranger son portable. Elle priait pour que la réponse de celui-ci ne se fasse pas attendre, elle n’était vraiment pas d’humeur pour ça. Cela faisait déjà plusieurs jours qu’elle n’avait eu aucune nouvelle de Matthew, fait assez inhabituel pour eux. A vrai dire, depuis sa récente découverte sur le jeune homme, elle s’était rendue compte que celui qu’elle pensait connaître comme sa poche était un fait un quasi-étranger. Un étranger qui dealait de la drogue aux trois quarts de Berkeley. Savait-il que sa meilleure amie était une ancienne droguée ? Oui, il le savait pertinemment. Alors que pour elle, c’était un combat de tous les jours, lui aidait les gens comme elle à plonger chaque jour un peu plus dans ce vice. Inexplicablement, elle avait eu une impression de couteau planté dans le dos, comme un coup en traître. Et depuis, avait pris ses distances, sans jamais mentionner le fait qu’elle était au courant de ses activités nocturnes. Jusqu’à présent.



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MessageSujet: Re: “ I'm the ghost in the back of your head ” ♦ matthew&evan “ I'm the ghost in the back of your head ” ♦ matthew&evan EmptyMer 22 Déc - 1:32

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