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| Une rencontre peux changer le futur } Thomas | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Une rencontre peux changer le futur } Thomas Sam 21 Aoû - 19:25 | |
| Bientôt la rentrée, finit les soirées toute la semaine, les grasse matinées, les siestes crapuleuses, l'éclate totale.Je sais on dirait un étudiant qui parle mais j'en suis presque un après tout pour moi aussi c'est les vacances mais il faut que je me remette au travail plus tôt que les élèves puisqu'il faut que je règle tous les papiers d"inscriptions de tous les nouveaux arrivants, que je parle aux parents et aux futurs membres de Berkeley.Enfin bref deux semaines avant la rentrées je doit reprendre mes responsabilités en main et retourner dans mon bureau.Surtout que cette année sera spéciale pour Berkeley, nous allons effectuer l'échange scolaire avec La Sorbonne remarquable université de Paris ce qui n'est pas rien dans l'enseignement et ça ne se prépare pas a la dernière minute alors pas tellement le choix je dois faire les listes des élèves qui partent, des professeurs qui l'accompagnerons, régler les papiers du voyages, les visa, m'assurer qu'une fois là bas tout se passe bien.J'ai pas envie qu'on ait des problèmes là bas et puis j'avoue que l'idée de partir ne me plaisait pas au début et que j'ai laisser Maria prendre ma place seulement quand j'ai appris que son chère et tendre Edward partait avec je me suis dit que ce n'était absolument pas une bonne idée de les laisser partir tous les deux alors j'ai pris la place de ma sous directrice puisque l'un de nous deux dois forcément rester ici pour veiller sur l'école et le reste de ses élèves.Je ne peux pas laisser le petit couple parfait de l'unnif partir comme ça et se payer des vacances gratuites aux frais de l'école sa m'est impossible d'imaginer ça.Quoi qu'il en soit allongé dans mon petit lit douillet j'entends la musique de mon Blackberry se mettre en route signifiant qu'il est déjà 7h et qu'il faut que je bouge mes fesses de mes couvertures si je veux pouvoir faire quelque chose de ma journée et m'avancer un peux dans le boulot que j'ai.Soupirant a plein poumon je finit par me lever et filer sous la douche pour laisser l'eau réchauffer ma peau une bonne dizaine de minutes et de m'habiller, me coiffer, me parfumer et prendre un petit déjeuner vite fait.Après m'être bien réveiller et avoir manger je marche jusqu'à l'université et monte les quelques marches qui me sépare de mon bureau où m'attends déjà la secrétaire déjà en pleine ébullition, cette année va encore promettre des journées calmes avec elle ! Depuis que je suis ici j'ai appris a la connaitre et a la faire taire avant même qu'elle n'ouvre la bouche sinon j'en ait pour une bonne heure et demi a ce qu'elle m'explique que tout part en vrille et qu'il faut que je trouve une solution, que les élèves ont dégradés telle ou telle chose enfin bref j'en ai pour une éternité a l'entendre se plaindre des jeunes de notre époque.Oui apparemment la jeunesse a changer moi de ce que je me souviens de la mienne j'étais encore pire que les élèves dont on s'occupe en ce moment je pense qu'elle aurait fini en hopital psychiatrique si jamais j'avais étudier a Berkeley.Heureusement pour elle j'ai étudier a Stanford et donc elle a échapper a mes dérapages.Enfin bref quoi qu'il en soit sa me soul un peux son comportement alors je rentre tout de suite dans mon bureau et remarque qu'un mot est accroché a l'écran de mon ordinateur. - Code:
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Chère monsieur Hambrush
[i]Merci de bien vouloir accueillir Thomas dans votre école je vous demande un entretient cette après-midi avec lui pour parler de tout ce qui serait nécessaire pour son intégration au seine de votre école.Il est fort probable que ces transformations soient coûteuses mais nous vous aiderons dans vos requêtes et nous sommes, je le répète, heureux que vous acceptiez le jeune Erzak c'est un élève brillant vous vous en rendrez compte par vous même. [/i] Chiffonnant le bout de papier je le jette dans la poubelle avant de m'asseoir sur ma chaise de bureau en soupirant.Il se prends pour qui ce docteur de m'improviser un rendez-vous comme ça avec un élève ? Et puis je le sais qu'il est brillant et intelligent sinon il serait pas accepter a Berkeley.Le fait d'emménager l'école pour lui n'est pas un problème au contraire peut-être que ça nous permettra de faire comprendre que Berkeley peut accueillir tous les genres d'élèves valides ou non.Soudain un coup a la porte me fit lever la tête et ma secrétaire ouvrait déjà la porte quand je me sorti de mon fauteuil pour aller ouvrir.Souriant je m'approche du jeune homme et tends ma main vers lui.Bienvenue à Berkeley Thomas merci d'avoir choisit notre université. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une rencontre peux changer le futur } Thomas Lun 23 Aoû - 18:31 | |
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- Mercredi 18 Août 2010 – C’était le grand jour. Le jour J pour finaliser ses valises. Vérifier s’il ne lui manquait rien, même si dans les premiers temps le garçon reviendrait tous les weekends chez ses parents. Le Thêta avait assez de sous vêtements de rechange pour sa demie semaine. Les chaussettes, pareil. Il ne prit qu’un tee shirt et un pantalon de ville dans son sac. Avec les habits qu’il aura à son départ, cela devait largement subir. Thomas prit aussi un gilet au cas où il ferait froid. Le futur étudiant n’avait pas pris ses appareillages de kiné avec lui. Pour deux jours cela n’était pas la peine. Ici, le jeune Erzak ne venait qu’en repérage à Berkeley. Rien de plus ni moins. Le garçon emménagera dès que son meilleur ami Swen pourrait l’aider. Le fils du chirurgien ne voulait pas l’implanter là comme ça comme un boulet et gâcher la journée de celui qu’il avait toujours considéré comme son frère de cœur à faire les navettes Pacifica Berkeley – Berkeley Pacifica x fois sur la journée pour trimbaler des cartons. D’autant plus que le nouveau Thêta avait rendez vous avec le directeur que le lendemain après midi pour régler les dernières modalités. On pourrait réellement dire qu’être handicapé était handicapant dans tous les sens du terme. Thomas savait qu’en intégrant cette prestigieuse université, il n’y aurait pas beaucoup d’étudiants comme lui, assis, cloué là constamment en fauteuil roulant. Le pauvre s’attendait même à être le seul.
Vint l’heure d’aller se coucher. Chandler, le père de Thomas s’occupait de son fils depuis que Kimberley, l’auxiliaire de vie de ce dernier dût prendre un arrêt maladie. Voyant son fils stressé, le docteur voulut le rassurer.
Chandler: " – Ne t’inquiète pas P’tit Thom’. Tout va bien se passer là bas. J’en suis sûr. Et puis tu ne seras pas tout seul. Il y a Swen qui sera prêt de toi, mon fils “ Thomas : " – Mais Papa… Je ne pourrais pas coller Swen du matin au soir comme ça. Lui, il a déjà une vie là-bas. Des amis… “ Chandler : " – Et toi, tu es son meilleur ami…“ Thomas : " – Oui peut être mais… “ Chandler : " – Mais quoi Thomas ? “ Thomas : " – Papa, j’ai peur… Peur de revivre tous ce que j’ai vécu ici à Pacifica. Les gens sont tellement méchants… Et étant en fauteuil, je suis plus vulnérable qu’un autre garçon. “ Chandler : " –Ne penses pas à tout ça. Allé dors un peu mon fils. Demain on se lève de bonne heure pour charger la voiture. On a un peu de route à faire… “
L’homme embrassa son enfant sur le front. Il partit en éteignant la lumière derrière lui.
- Jeudi 19 Août 2010 – Le réveil de Thomas sonna à 7hoo. Le garçon coupa l’appareil et se frotta les yeux. Sa chambre faisait vide. Pendant qu’il dormait encore, son père avait pris sa valise et avait déjà chargé le coffre. Il ne restait plus qu’une place pour le fauteuil roulant. L’homme aida son fils à se lever et à se préparer. Le temps de déjeuner et monter dans le véhicule, il était déjà 9h00. Les Erzaks arrivèrent à 10h00 au campus. Etant pressé, le chirurgien ne peut que déposer son fils devant la confrérie. Il l’aida à se rasseoir dans son fauteuil et lui posa son sac sur les genoux. Le chirurgien n’avait plus que le temps de retourner sur Pacifica. Il avait une intervention de programmée ce jour là. L’homme pria son fils de passer le bonjour à leur voisin et partit.
Devant la grande bâtisse, Thomas respira un grand coup.
Thomas : " – Allé bon, c’est parti ! “
Le garçon entra sans difficulté chez les Thêtas. Il n’y avait pas de marche à l’entrée. P’tit Thom’ vit le président de la confrérie Swen. Oui, oui ! Comme vous l’aurez compris, le jeune handicapé avait déjà un contact ici au campus. Il ne pouvait rêver mieux qu’avoir son meilleur ami à ses côtés. En revanche, il y eut un petit hic. Turner n’était pas au courant du numéro de chambre attribué au nouvel arrivant. Il pensait tout simplement qu’Erzak avait déjà vu le directeur et vu ses détails là avec lui. Donc en attendant d’en savoir plus, il lui dégota une chambre disponible pas très loin de la sienne.
La journée passait rapidement. Vint déjà l’heure du rendez vous avec Monsieur Hambrush. Nerveux à cause de cet entretien, le jeune Thêta tortillait ses doigts dans tous les sens. Un homme d’âge mûr mais tout à fois encore bien jeune lui ouvrit la porte. Le nouvel arrivant lui souriait de toutes ses dents en pensant que ce dernier n’était qu’un secrétaire ou comptable. Il faisait si jeune… Soudain son sourire s’effaça quand l’autre se présenta. C’était le directeur en chair et en os. Thomas le dévisagea bizarrement de la tête aux pieds. L’étudiant lui donnait la trentaine à tout cassé. Et l’autre était déjà directeur d’université ? Erzak avait du mal à le croire. Il pensa à une blague sur le coup. Le jeune handicapé ne fut s’empêcher de yeuter sur le plafond et les murs à la recherche d’une caméra cachée. Mais non ! Rien ! P’tit Thom’ ravala sa salive et répondit tout en restant à la porte, il n’osait pas entrer le pauvre tant que l’homme ne lui disait pas de le faire.
Thomas : " – Hum… Merci M’sieur ! C’est… Euh… C’est gentil à vous de m’accueillir au sein de votre établissement. “
Dernière édition par Thomas Melvin Erzak le Jeu 9 Sep - 17:23, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une rencontre peux changer le futur } Thomas Mar 24 Aoû - 13:25 | |
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Le fait de recevoir un jeune homme en fauteuil au sein de mon école peut nous apporter a tous un plus, quelque chose de favorable.Je ne fait pas ça simplement pour la réputation de Berkeley le jeune homme m'a toucher et je sais qu'il est dur de se faire accepter dans un groupe alors en plus en fauteuil.Les jeunes sont cruels alors je me doute que les critiques ont du être difficile a avaler et puis son histoire a été compliquée et j'ai envie de donner une chance au jeune home.Je ne peux pas me mettre a sa place c'est sûr mais au moins je pense qu'il mérite comme tout le monde une chance de pouvoir faire ses études.C'est vrai que Berkeley n'est pas une université a la base créer pour ce genre de situation pas d'ascenseur, beaucoup d'étages et j'avoue que je n'ai jamais penser a faire les aménagements nécessaire a une telle situation puisque je n'ai jamais eut le cas mais maintenant il faut bien que j'y pense.Le mot du conseiller me fait un peux enrager sur le coups il crois que je prend Thomas ici par pitié ou quoi ? Je sais parfaitement qu'il a les capacités a venir dans mon école sinon je l'aurais pas accepter il a passer les tests avec succès comme tous les élèves et n'a pas eut de traitements de faveur de ce côté là et je trouve tout à fait normal de l'accepter maintenant qu'il a fait ses preuves comme tous les jeunes qui sont ici.Enfin bref ce mec est un peux con de tout façon alors une connerie de plus une de moins je me tracasse plus tellement je laisse couler.Je comprends pas que le conseil l'ai laisser monter en grade déjà mais bref passons.
En attendant dans mon bureau l'arrivée du jeune Erzak je lis son dossier et m'aperçois que c'est un fan d'art et même qu'il lui arrive d'exposer ses oeuvres.Pour ma part j'ai toujours beaucoup aimer la photographie mais je ne m'y suis jamais mis pas entant que professionnel en tout cas et j'adore les élèves en art je trouve qu'ils ont tous quelque chose, un petit grain qui les rends tous exceptionnels que ce soit en musique, en dessin, en photographie qu'importe mais en tout cas je trouve que chaque artiste a sa façon de penser et de voir le monde et c'est ce que j'aime dans l'art chacun peut nous y montrer ce que lui pense de notre belle planète terre.Le dossier du jeune homme raconte également les détails de son accident du fait que c'est lui qui conduisait ce jour là.Je comprends alors combien il doit être atroce de perdre ses jambes est une première chose mais se dire que deux de ses copains son morts dans l'accident doit être horrible.J'ai perdu ma soeur et ma mère dans un accident de voiture et même si j'étais très jeune je sais combien on peux en vouloir au conducteur de la voiture d'en face.Même si pour Thomas il s'agissait d'un camion de tout évidence c'était de la faute du conducteur poids lourd et je ne peux qu'imaginer la haine que le jeune Théta doit ressentir a son égard.C'est sûr que ce n'est pas pareil je n'étais pas dans la voiture, je n'ai pas perdu l'usage de mes jambes mais je comprends ce que c'est de perdre quelqu'un de chère a cause d'une connerie d'un mec en face alors.Les semaines ont du être longues pour le jeune homme, horrible a vivre, devoir s'habituer a ne plus pouvoir marcher.Un coup a la porte me fait sortir de mes pensées et je referme le dossier de Thomas pour l'accueillir.Apparemment il semble troublé par le fait que je sois le directeur de Berkeley, remerciant ma secrétaire d'un sourire je dit alors au jeune Erzak.
Entre je t'en prie je suis carl Hambrush.
Fermant la porte derrière le Théta je pris place derrière mon bureau l'invitant a se placer en face de moi.Tous les aménagements nécessaire au bon déroulement des études du jeune homme sont assez coûteux et il faut avouer que si je n'avais pas l'aide du conseil j'ignore si j'aurais eu les moyens de faire tout ce qu'il faut pour accueillir un jeune handicapé.L'école n'est certes pas en manque d'argent loin de là mais n'empêche.En tout cas je suis heureux de pouvoir aider un gars comme lui je vois pas pourquoi sous prétexte qu'il se trouve dans un fauteuil il n'aurai pas le droit a des études comme tout le monde.A première vue Thomas semble troubler ou impressionner je ne sais pas.Il est vrai qu'en général peux de gens savent que Berkeley est tenu par un " goss " de trente ans et beaucoup pensent que c'est Maria la directrice et quand ils me rencontrent leur étonnement est immense et sa me fait bien rire a chaque fois.Une si grand école avec tant de renom et de critères ne peux pas être dirigée par quelqu'un sans expérience quelle honte ! N'empêche que depuis autre ans cette école n"a jamais aussi bien marcher et que je m'en sors plutôt pas mal pour le moment donc voilà.J'ai appris a faire avec les regards supérieur de ceux qui sont sous mes ordres ainsi que les critiques des gens conseil de l'éducation qui ne sont pas toujours d'accord avec mes choix et ce que je fait mais je m'en fou pas mal je suis ici et je compte bien y rester que ça plaise ou non.Même les parents d'élèves sont parfois outré de me voir.Je suis sois disant trop proche de mes élèves, plus copain que directeur.Que voulez-vous je vais pas les faire se lever quand j'entre dans une pièce alors que je n'ai même pas dix ans de plus qu'eux et même pour beaucoup a peine cinq ans.
J'ai appris que tu avais déjà été dans ta confrérie et que Swen c'est occupé de t'accorder une chambre en attendant ton rendez-vous avec moi et je te propose de garder cette chambre si elle te convient, je sais que Turner et toi vous connaissez depuis longtemps alors si ça peut t'aider a t'intégrer d'être pas loin de lui cette chambre est la tienne.
Quand on est nouveau dans une école aussi grande c'est souvent difficile de s'y faire alors avoir quelqu'un sur qui compter est plus facile.Nous avons un groupe de " parrains " au sein de l'université qui aide les nouveaux a s'intégrer mais si Swen accepte de prendre ce rôle envers son ami c'est un plus pour Thomas et je ne doute pas qu'il le ferra même sans que je le lui demande.Turner est un bon élève, président de sa confrérie, on ne peux rien lui reprocher et je suis sûr qu'il serra content de savoir son ami dans la même confrérie que lui.De tout temps les jeunes ont toujours été dur avec ce qui est différent la couleur de peau, la classe social, l'apparence physique, le handicap, sont autant de critères de moquerie et de méchanceté d'élèves comme ceux qu'accueille n'importe quelle école et c'est difficile d'entrer dans un groupe et de se faire accepter avec ou sans fauteuil roulant.Il y aura toujours des personnes qui accepterons la différence et d'autre qui la rejetterons, on dit que ce qui n'est pas comme nous nous fait peur et je trouve que c'est vrai.Pour quelle raison quelqu'un de différent devrait-il être mis a l'écart parce qu'il ne porte pas la dernière paire de basket a la mode, parce qu'il préfère se consacrer a ses études plutôt qu'a faire la fête, j'ai été étudiant en unnif et j'ai fait pas mal de conneries comme le bizutage et ce genre de truc complètement débile.Sa nous faisait rire nous les présidents de confrérie mais en y repensant nous avions aussi nos critères et nous refusions d'y faire entrer les personnes différentes.Comme quoi même si je suis trop gamin pour diriger une école j'ai muri depuis mes études et encore heureux pour moi je dois l'avouer.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une rencontre peux changer le futur } Thomas Sam 11 Sep - 11:06 | |
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Il était vrai que Thomas avait organisé plusieurs expositions de ses œuvres. Généralement, il s’arrangeait avec son papa pour le faire une fois par an quand le chirurgien fermait son cabinet médical pour congés estivaux. L’homme prêtait volontairement ses locaux pour faire plaisir à son fils. Avant l’accident, les gens – principalement la clientèle du docteur Erzak – pouvaient admirer aussi bien des photos que des dessins du jeune artiste. Thomas était un casse cou de première. Il n’avait pas d’appareil photo de professionnel et donc pas de gros zoom. Quand il voulait prendre un cliché d’un nid d’oiseau, cela ne l’empêchait pas de grimper dans les arbres, d’escalader les branches pour avoir la meilleure position possible vue d’en haut et prendre sa photo. Cela lui était déjà aussi arrivé de marcher tel un équilibriste sur des rails de chemins de fer, de s’allonger carrément à terre et prendre une photo du train qui arrivait à grand vitesse. Thomas était un inconscient des risques qu’il prenait. Il aurait pu se faire tuer plus d’une fois, cela ne lui faisait ni chaud ni froid quand on le lui disait. Le garçon s’en fichait. Il avait des photos inédites et la plupart du temps réussies. C’était tout ce qu’il comptait pour lui. Avant de développer ses clichés ou de les reproduire à la main, le garçon aimait bien les retoucher sur l’ordinateur. Faire des colorings. D’une photo à la base prise en couleur, P’tit Thom’ savait les mettre en sépia, noir et blanc avec des effets de couleurs… Il y a quatre ans, alors que Thomas était hospitalisé suite à son accident, un douloureux verdict des médecins tomba telle une arrête coincée dans la gorge. Le jeune Erzak ne retrouvera pas l’usage de ses jambes. Sa moelle épinière avait été touchée. Le moindre petit espoir était fichu. Il n’y avait plus rien à faire. Cette année là, ce n’était pas Thomas qui avait organisé son exposition puisqu’il était cloué sur son lit d’hôpital entre deux lourdes opérations à ses membres inférieurs. C’était son père et sa belle mère, avec l’aide de leurs voisins Steve et Nolan – les pères adoptifs de Swen Turner -. Cette année là, il y avait une photo du garçon à l’entrée de l’exposition, juste au dessus de l’urne mise à disposition des gens, avec un petit texte expliquant l’absence du garçon et l’enfer qu’il subissait. Cette exposition là avait eu un grand succès. Jamais Thomas n’avait gagné autant d’argent de sa vie. Les dons des visiteurs furent pour l’achat de son fauteuil roulant. Oui… le garçon devenu handicapé à vie devait s’équiper. Plus rien ne serait comme avant. Thomas devait dire adieu à sa passion pour les photos. C’était beaucoup trop douloureux pour lui de ne plus savoir se déplacer comme avant. Grimper un mur en état de ruine, courir entre les véhicules en pleine circulation d’heure de pointe, franchir les extrêmes, mettre en vie en danger… Tout ça était fini à jamais. Durant deux années il n’eut plus aucune exposition. Thomas ne savait pas faire le deuil de ses jambes. Et encore moins le deuil de ses deux défunts camarades qui ont brutalement perdu la vie de par sa faute. A l’école personne ne lui pardonnait cela. A peine le garçon avait repris le chemin des cours qu’il arrêta sa scolarisation. Les adolescents sont cruels entre eux. Non les insultes et les remarques déplacées ne suffisaient pas. Il fallait aussi que Thomas paye le prix fort pour les pertes de Jovani et de Stephen. Le jeune Erzak avait été frappé et humilié. Il avait plusieurs fois été poussé au point de tomber de son fauteuil. L’handicapé ne savait pas se débrouiller seul. Il était incapable de se remettre dans son fauteuil seul. La goutte qui avait fait déborder le vase fut le jour où Jack et sa bande avaient chopé Thomas dans la cour de récréation et qui l’avaient plaqué au sol en lui baissant pantalon et slip. Ces crétins voulaient savoir si leur victime pouvait toujours lever son drapeau. Tout le monde savait que le martyrisé était encore puceau. C’était évident puisqu’il n’avait jamais eu de petite amie. Des rumeurs circulaient comme quoi Thomas était gay. Qu’il aimait son meilleur ami en secret. Comment les gens l’avaient ils su ? Est-ce que Swen en avait entendu parler ? Le jour de cette humiliation qui dépassa les bornes, le futur président des Thêtas était malade et n’était pas venu en cours. Jamais Thomas ne s’était confié sur ce propos à son voisin. Seul son père l’apprit par le directeur de l’école. Le docteur Erzak décida de retirer son gosse de l’établissement. L’homme s’en ait toujours voulu d’avoir attendu qu’il soit trop tard pour avoir agi. Malgré une surveillance renforcée, Thomas fit plusieurs tentatives de suicide. Swen croyait que c’était à cause de son handicap. En réalité il n’y avait pas que ça. Le garçon ne se remettait pas de ses humiliations, principalement la dernière. A croire qu’aimer désespérément son meilleur ami n’était déjà pas assez difficile. Thomas détestait la vie. Il détestait sa vie. Il voulait en finir avec tout ça, ne plus souffrir.
Thomas : " – Euh… Oui. Swen m’a « refilé » la chambre numéro 4 qui était inoccupée et pas très loin de la sienne. Elle est bien. Je vous remercie Monsieur Hambrush. Et oui oui… Je connais Swen depuis très longtemps. Nous sommes voisins à Pacifica en fait. Il habite juste en face de ma maison pour tout dire. “
Thomas était content de savoir que la chambre qu’il avait pris possession temporairement serait en fait la sienne. Cependant, le garçon n’avait aucun confort. Il n’avait qu’un lit normal. Il devait avoir un lit médicalisé. Il n’y avait aucune rampe ni rien dans la salle de salle pour se tenir. Rien n’était tout simplement aménagé pour une personne handicapée. C’était déjà fort heureux que la porte soit assez large pour laisser entrer le nouveau Thêta dans sa chambre avec son fauteuil roulant. A défaut du matériel, Thomas avait en outre un besoin indispensable d’une auxiliaire de vie. Habitant à une heure environ de Berkeley, la dame qui s’occupait de Thomas ne pouvait donc plus lui venir en aide. Frustré, le garçon demanda en baissant les yeux au directeur.
Thomas : " – Euh… Est ce… Est-ce que vous m’accordez l’autorisation pour mettre une affiche dans la confrérie pour une annonce Monsieur ? Je suis à la recherche une personne qui puisse m’aider dans les actes de la vie quotidienne. Etant en fauteuil, je ne peux plus faire grand-chose malheureusement et c’est assez embarrassant. Ne serait que pour aller aux toilettes, me lever ou me coucher du lit... Me laver complètement… “
Thomas rougissait légèrement. Il avait peur de la réaction de l’homme face à lui. Mais il s’était vu obligé de lui poser cette demande. Si Carl refusait, il devra se trouver une autre solution.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une rencontre peux changer le futur } Thomas Dim 19 Sep - 18:44 | |
| Bien alors tu peux garder cette chambre ça ne me pose pas de problème de tout façon elle était inoccupé pour cette année donc pas de soucis.C'est toujours plus facile de s'intégrer quand on a quelqu'un qu'on connait dans une si grande école c'est bien que vous ayez fini dans la même confrérie au moins sa prouve que vous êtes les même caractères.
Vivre avec d'autres personnes n'est facile pour personne mais pour quelqu'un aillant un handicap c'est encore plus dur et ça je m'en rend bien compte.Mais Thomas mérite comme tout le monde d'étudier non ? Les jeunes sont difficile et il est bien dur de se faire une place dans un groupe déjà souder.On accepte pas facilement les nouveaux et parfois les bizutages sont même très très dur à vivre pour les bizutes.Bien sûr ça amuse beaucoup les chefs de confréries ou plutôt ceux qui font ce genre de chose et même si c'est interdit on ne peu pas empêcher les jeunes de tester les petits nouveaux et tant que ça ne va pas trop loin ben on passe au dessus même si on n'approuve pas du tout.Personnellement j'ai vécu mon propre bizutage assez bien j'ai été nommé meilleur de ma " promotion " et par conséquent je suis bien vite devenu quelqu'un d'apprécier et de connus dans la confrérie mais pour d'autres nous étions plutôt méchants avec certaines personnes que nous ne voulions pas au sein de notre clan, de notre famille, car quelque part c'était un peu ça nous étions une famille unie et chaque année quelques membres partaient et d'autres venaient de nouveau et c'était un renouvellement ce qui permettait de ne jamais s'ennuyer.On passait de bons moment dans notre petit cocon et même en cours on ne se séparaient pas on étaient toujours ensemble par années bien sûr mais bon quand même on a passer de bonnes années et encore aujourd'hui nous sommes restés en contact et nous sommes toujours de très bons amis pour la plupart, ceux de ma promotion en tout cas.
Bien sûr que j'accepte t'as même pas à me demander l'autorisation tu sais.Ton père m'a déjà contacter ce matin à ce propos et m'as conseiller de te commander un lit médicaliser ainsi qu'une aide et j'ai déjà pris des contact avec quelques personnes maintenant c'est à toi de faire un choix car c'est selon tes affinités que ça se passera mais en attendant je me dévoue même s'il le faut.
Je sourit simplement à Thomas.En le prenant au sein de mon établissement je savais parfaitement que quelques modifications seraient nécessaires pour rendre sa vie ici agréable et la plus facile possible.Son père m'a avouer qu'une aide spéciale était prévue pour lui même si je n'y avait pas penser moi-même.C'est vrai après tout il ne peu pas bouger de son fauteuil je suis un peu con au fond de ne pas y avoir penser avant mais maintenant nous sommes à la recherche de quelqu'un capable de tenir ce rôle et même si pendant quelques jours il faut que je l'aide sur certains points je peu bien le faire après tout ce n'est pas tous les élèves qui ont de telles difficultés.J'ai toujours aider tous les élèves de cette université alors quitte à m'y impliquer un peu plus je suis tout à fait près à le faire.Je donne des cours particuliers à certains, je reste des heures en colle pour aider les profs déprimés, je reçois les parents d'élèves ou les élèves eux même en difficultés alors une corde de plus une de moins pourquoi pas ? Je sais que celà peut étonner je je suis pas qualifier en médecine mais je suis capable de porter un ado et de le mettre dans un lit.Non non n'y voyez rien de mal placer là dedans je veux simplement que Thomas s'intègre parfaitement ici comme n'importe quel élève de Berkeley qui viendrais d'arriver, je suis même certain que Swen serait près a aider s'il le fallait.
( désolée c'est très très court je me rattraperais :s ) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Une rencontre peux changer le futur } Thomas Mer 20 Oct - 17:49 | |
| L’étudiant handicapé souriait timidement au directeur. Malgré son jeune âge, Monsieur Hambrush semblait être une personne bien mature. Et heureusement vu le rang qu’il occupait ici à Berkeley. Thomas ne saurait dire l’âge de cet homme ni comment il avait fait pour avoir obtenu son poste, mais quoiqu’il en soit, le beau brun était gentil et sociable. Un point que le jeune Erzak avait tout de suite apprécié chez lui. Carl Josh avait immédiatement mis son nouvel élève en confiance. Il ne l’avait pas pris de haut. Peu de gens étaient compatissants. Soit dit en passant, il n’y avait pas grand monde qui étaient au courant des détails de l’accident. Thomas avait été mis hors responsable de ce qu’il s’était produit cette nuit là. Et cela malgré le taux d’alcool dans le sang. Toutes les circonstances avaient été contre lui. Le changement de signalisation non indiqué, l’averse orageuse, le mauvais éclairage de la rue comme de la voiture. Malgré que le chauffeur du poids lourd ait la priorité que l’adolescent lui avait involontairement coupé, ce fut la vitesse excessif du chauffeur qui fut la cause retenue du drame par les enquêteurs. Bref ! Quoiqu’il en soit, quatre années se sont écoulées et Thomas se sentait toujours aussi coupable. Il culpabilisait énormément. Et rien ni personne avait réussi à lui remonter le moral depuis ce temps là.
Thomas : " – Disons que nous avons chacun notre caractère Swen et moi. On se ressemble sur certains points de vue mais sommes différents voir peut être complémentaires sur d’autres. C’est peut être pour ça qu’on s’entend si bien depuis des années. Nous sommes tous les deux enfants uniques. Il est pour moi le frère que je n’ai jamais eu. “
La conversation via sur la demande du garçon pour passer une annonce. Il était à la recherche qu’une auxiliaire de vie qui pourrait l’aider dans les actes de la vie quotidienne. Thomas savait qu’il ne trouverait personne de diplômé, sauf si c’est une connaissance d’un autre étudiant. Et encore… Une fois de plus, le directeur surprit le jeune Erzak. Thomas se mit à le dévisager maladroitement tout en restant interdit. Il ne savait plus quoi répondre. On pouvait dire que Carl lui avait bien coupé le sifflet sur le coup. Revenu sur terre, le Thêta fuyait son regard. Il devint mal à l’aise et se mit à rougir. Le pauvre ne savait pas trop comment réagir.
Thomas : " – Oh M’sieur, c’est… C’est bien gentil de votre part mais… Je… Enfin… Merci infiniment pour le lit médicalisé. Vous… Euh… On va recevoir quand ? Vous ne savez pas par hasard ? Euh… Sinon… Je… ‘Fin… Vous pensez réellement ce que vous venez de dire pour… M’aider ? Non parce que bon… Euh… C’est… J’ai surtout besoin d’aide dans tout ce qui est de l’ordre de l’intimité… Vous voyez ? Je… Je ne sais plus tenir sur mes jambes. Elles… Elles ne me maintiennent plus debout. Même avec des béquilles je n’y arrive pas. Ce… Ce qui signifie que je ne sais pas bouger seul. Enfin pour aller dans mon fauteuil, me coucher, ou mettre pour aller sur les toilettes. Je… L’auxiliaire de vie que j’avais à Pacifica m’aidait à me laver. C’est… C’est vraiment délicat comme métier. Vous… Vous pensez réellement que vous saurez supporter tout ça ? Parce que bon… C’est… C’est difficile aussi bien physiquement que psychologiquement d’aider un gamin de 22 ans dans ses actes de la vie quotidienne là. Déjà que cela doit être bien difficile quand une personne fait ce métier auprès d’un public polyhandicapé. Mais avec des gens comme moi qui étaient « normaux mais qui n’ont plus toutes leurs capacités physiques… Je.. Je comprendrais que vous vous rétractez. Vous n’êtes pas obligé de faire cela pour moi. Je ne le mérite pas... » “
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