La jeune Wiliams se réveilla ce jour-là en sursaut, encore l’un de ses cauchemars qui rendaient ses nuits épuisantes. Il lui arrivait même de repousser l’heure à laquelle dormir seulement pour minimiser les dégâts. Cela faisait quelques jours que les cauchemars avaient refaits surface pendant son sommeil, empêchant la jeune femme de profiter d’un sommeil réparateur.

Flash-back.

C’était une journée tout à fait normale pour la jeune Sigma, elle était allée en cours toute la journée pour ensuite se rendre à a maison de confrérie des Sigma pour passer un bon moment avec ses amis les oranges qu’elle considérait comme sa famille. Chaque fois qu’elle venait ici, elle se sentait comme chez elle, elle ne savait comment l’expliquer mais, elle était bien dans cette maison avec ses personnes qui partageaient la même passion qu’elle pour l’art. Ici, elle oubliait d’où elle venait, elle oubliait son passé et ses problèmes, elle était tout simplement une personne normale.

La soirée s’était aussi bien passée que la journée et elle devait maintenant rejoindre son appartement douillé, elle prit donc sa voiture et emprunta la route de chez elle, un sourire radieux sur les lèvres. Elle arriva enfin chez elle, gara sa voiture et entra dans l’immeuble. Elle pénétra dans son appartement et déposa ses clés sur le meuble près de la porte, c’est à cet instant que la lumière s’alluma dans le salon la faisant sursauter au passage. Elle posa son regard sur l’homme en face d’elle, une main sur e cœur témoignant de sa frayeur.
« Vous m’avez fait peur Agent Andrews ! » Dit-elle avant de reprendre son souffle et de s’asseoir en face de lui.
« J’en suis navré, ce n’était pas mon intention ! »

Esmeralda le regarda attentivement et plus elle voyait son comportement, plus sa peur grandissait. Elle ne savait pas ce qu’il venait faire chez elle à une heure aussi tardive, ni même ce qu’il avait à lui dire mais, elle était sûre d’une chose : ce n’était pas une bonne nouvelle.
« Que faites-vous chez moi à cette heure-ci ? » Questionna-t-elle alors que le silence dans la pièce se faisait pesant.

« J’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer. » Il se tût un instant, cherchant désespérément ses mots puis il reprit. « Eward est sorti de prison il y a quelques jours et personne ne sait exactement où il est ! » Finit-il avec peine.

L’agent Andrews connaissait la jeune femme depuis longtemps maintenant et même s’il ne faisait qu’assurer sa protection, un lien fort s’était installé entre eux, un lien que ni l’un, ni l’autre ne saurait expliquer mais, il était bel et bien là. Et si cet homme avait l’habitude d’annoncer ce genre de nouvelles aux gens, cela devenait beaucoup plus difficile avec Esmeralda. Il savait ce qu’elle avait vécu et il connaissait assez bien la réputation de son père pour savoir ce dont il était capable.

Après que la nouvelle ne soit tombée, le silence retomba dans la pièce, aucun des deux ne sachant quoi dire, les deux perdus dans leurs pensées, l’une effrayée de ce qui pourrait lui arriver et l’autre réfléchissant à la meilleure manière de protéger la jeune femme.

Fin du flash-back.

Depuis ce jour-là, les cauchemars faisaient partis intégrante des nuits de la jolie Sigma et elle se réveillait toujours en sueur, la peur au ventre de ce qu’il pourrait arriver et même si l’agent du FBI lui avait certifié que rien ne pouvait lui arriver, elle avait peur de son père et les souvenirs de son passé avec cet homme qui ne connaissait rien à la compassion n’arrangeait en rien sa peur.

Ce jour-là ne faisait pas exception aux autres, elle jeta un coup d’œil à l’heure affichait sur son réveil, il n‘était que cinq heure du matin et la jeune femme n’avait aucune envie de retourner se coucher bien qu’elle soit fatiguée. Elle repoussa les draps qui la couvraient et se dirigea vers sa salle de bain pour prendre une bonne douche qui finirait de la réveiller totalement. Elle prit ensuite sa guitare et se mit à jouer pour se vider l’esprit des images qui étaient encrées en elle. Vers les six heures, elle décida de sortir dans les rues de San Francisco pour courir un peu, sentir l’air frais lui ferait surement le plus grand bien.

Esmeralda revint chez elle une heure après pour se préparer à aller en cours, ses nuits se faisaient de plus en plus courtes mais, elle avait l’habitude. Elle ne mit pas beaucoup de temps pour se préparer, se maquilla légèrement pour ne rien laisser paraître et prit ses affaires ainsi que ses clés puis sortit de chez elle, direction l’université.


« Tu as prévu quelque chose pour ce soir ? »
« Non, pas vraiment ! Je pensais me faire un film et aller me coucher tôt ! » Menti-elle à son amie alors qu’elles sortaient de cours. Les deux demoiselles continuèrent de parler sans se soucier de ce qu’il se passait autour d’elles jusqu’à ce que la Sigma se sente épié. Elle se retourna pour voir si elle devenait paranoïaque mais son regard croisa celui d’une jeune femme qui ne le baissa même pas lorsqu’elle se fit repérer. Curieuse, Esmeralda s’excusa auprès de son amie prétextant un rendez-vous avant de se diriger vers l’inconnue qui n’avait pas bougé mais, qui au contraire semblait l’attendre. Esme’ se demanda qui pouvait bien être cette jeune femme et qu’est-ce qu’elle lui voulait. Elle s’avança vers elle bien décidée à découvrir le fin mot de l’histoire. Cependant, plus elle avançait, plus ce visage lui semblait familier sans qu’elle ne puisse mettre un nom dessus. Ce n’est qu’en arrivant à sa hauteur qu’elle reconnue Abby, seulement, elle ne ressemblait pas totalement à cette dernière. Elle se décida alors à aller droit au but sans y passer par quatre chemins.

« Vous ressemblez beaucoup à quelqu’un que je connais ! » Commença-t-elle puis elle reprit. « J’ai remarqué que vous n’arrêtiez pas de me regarder depuis que je suis sorti de l’amphi…Est-ce qu’il y a un problème mademoiselle ? »

Elle aurait reconnu cette fille entre mille, une fille sympa qu’elle avait connue dans un bar, un soir où tout allait mal pour elle. Abby était dans le même état que la Sigma ce soir-là, elles en avaient profité pour boire ensemble et une chose en entrainant l’autre, les deux jeunes femmes s’étaient retrouvées à dévoiler leurs secrets qu’elles mettaient en temps normal un point d’honneur à cacher. Seulement, en s’approchant un peu plus d’elle, Esme avait remarqué qu’il ne s’agissait pas d’Abby, une pointe d’appréhension vint alors se frayer un chemin parmi tous les sentiments qu’elle ressentait déjà.
Une fois à la hauteur de cette inconnue qui ressemblait tant à son amie, la jeune Williams ne put s’empêcher de la questionner sur la raison de sa présence.

- « Bonjour, tu dois êtres Esmeralda, je suis la sœur d’Abby. Je suis ici dans le but de te donner un coup de main. Mon père m’a dit pour le tient, et vu qu’il a quand même un peu bon cœur malgré le fait qu’il soit comme le tient. Je ne lui ai pas dit que j’allais m’occuper de toi. Il ne doit pas savoir, je sais que tu vas sans doute paniquer, mais ; ne crains rien. »

A l’entente de ces paroles, la Sigma ne put s’empêcher de paniquer et comment ne pas l’être ?! Il ne s’agissait pas de n’importe qui, d’une vulgaire personne qui voulait lui faire tout simplement peur, non ! Il s’agissait d’Edward Davis, un homme qui a toujours tout fait pour avoir ce qu’il voulait, un homme qui se donnait les moyens d’avoir tout ce qu’il voulait, un homme qui ne craignait pas de faire des dommages collatéraux si cela lui était nécessaire. Et elle devait admettre que cela lui faisait peur, elle savait ce dont il était capable pour arriver à ses fins, pire encore, elle avait vu ce dont il était capable. En cet instant, elle ne savait pas ce qui lui faisait le plus peur : était-ce le fait qu’il demande de l’aide d’un homme comme lui ou plutôt le fait qu’il soit à deux doigts de lui mettre la main dessus sans même qu’il ne s’en rende compte. Quelles étaient les chances pour qu’il frappe à la bonne porte et trouve un homme dont la fille étudiait dans le même établissement qu’elle ? Son père, si elle pouvait l’appeler ainsi, arrivait toujours à la surprendre.

« Euh…Enchantée… » Esme’ ne savait pas vraiment quoi dire. Elle souffla un bon coup avant de reprendre. « Comment as-tu fait pour me retrouver ? Enfin…Il n’y a pas de risque qu’ils me retrouvent l’un comme l’autre… » Elle croisa le regard de la jeune femme qui lui faisait face dans l’espoir d’y voir une quelconque once d’espoir. L’espoir était tout ce qui lui restait, tout ce qui lui permettait d’avancer.

Les deux demoiselles s’éloignèrent un peu pour pouvoir discuter tranquillement, avec tout ce qui se passait, ce serait le comble si quelqu’un venait à savoir la vérité sur le passé d’Esmeralda, elle n’avait vraiment pas besoin de ça. Puis se souvenant qu’elle ne savait rien sur sa vis-à-vis, encore moins les raisons qui la poussaient à l’aider, elle lui posa la question qui lui brulait les lèvres.

« Je ne voudrais pas t’offenser mais…Pourquoi m’aides-tu au juste ? Connaissant mon père, il n’a pas dû demander de l’aide à un enfant de cœur donc…Leur tenir tête n’est pas vraiment évident…Enfin…Tu comprends ce que je veux dire…Tu ne me connais même pas mais, tu veux m’aider… »

La Sigma n’y pouvait rien, elle n’avait rien contre la sœur d’Abby, seulement, dans ce genre de situation, tout revenait en surface et la méfiance en faisait partie. Elle tentait seulement de se préserver du mieux qu’elle le pouvait, comme elle le pouvait.

La confiance. Ce mot qui signifiait tellement pour la Sigma, une chose qu’elle mettait un point d’honneur à ne jamais accorder de peur de se retrouver dans de mauvais draps. Regarder où cela menait de faire confiance : sa mère avait fait la connaissance d’un homme tout à fait charmant qui avait tout pour plaire, l’homme parfait, un peu trop surement. Elle lui avait fait confiance sans se poser de questions et voilà où cela l’avait mené, six pieds sous terre. Edward Davis n’avait pas tué sa femme mais, c’était comme si, il avait contribué à sa façon à sa mort.

En tout cas, c’était de cette façon qu’Esme voyait les choses et elle ne doutait pas que son père puisse appuyer sur la gâchette sans aucuns scrupules si leurs chemins venaient à se croiser. Elle écouta attentivement sa vis-à-vis, elle ne savait pas si elle pouvait lui faire confiance seulement pour l’instant, elle n’avait guère le choix que de l’écouter.
Tasha ne semblait pas être quelqu’un de malveillant et si elle était comme Abby dans ce cas là, Esmeralda n’avait rien à craindre d’elle. Il ne lui restait plus qu’à découvrir si ces intentions sont bonnes ou pas. Tasha parla de son père et la jolie grecque aperçu ses yeux se voiler, elle n’aurait su dire si cela était de la tristesse ou de la colère, quelque soit le sentiment qu’elle avait cru apercevoir, cela ne pouvait être feint. Esmeralda se calma donc quelque peu, se disant qu’elle pouvait lui laisser une chance.

« Bien que j’ai un peu de mal à croire qu’un homme comme lui soit humain…Je veux bien te croire…Tu sembles être quelqu’un de bien et si tu as réussi à me trouver, tu aurais pu en profiter pour me faire du mal si tu en avais eu l’intention…J’aime donc à croire que tes intentions sont bonnes… »

Puis souriant tristement, elle reprend. « Enfin, j’espère ne pas me tromper sinon… » Elle laissa sa phrase en suspend se doutant bien que la jolie russe en comprendrait le sens.

« Avant de trouver un quelconque moyen de me protéger, ce qui ne sera pas aussi facile que ça, j’aimerais savoir si mon père est aux Etats-Unis ou s’il est encore en Russie ? »

Esmeralda espérait sincèrement qu’il soit encore en Europe, ça lui permettait de souffler un peu mais, au vu du regard que lui lança la rousse, elle comprit. Il était bel et bien sur les territoires américains à faire des pieds et des mains pour la retrouver. Et à l’heure actuelle, il avait surement dû faire appel à tous ses contacts pour les mettre sur le coup. Réprimant un frisson, la jeune femme se retourna vers Tasha, il y avait une question qui lui brulait les lèvres et elle avait besoin de savoir ce qu’il en était avant d’entreprendre une quelconque tentative contre le père de la Sigma.

« Je me posais une question…Es-tu au courant de la raison pour laquelle mon père me recherche ? »

Esmeralda savait pourquoi il faisait ça mais, Tasha était-elle au courant ou s’embarquait-elle dans cette affaire sans même en connaitre le fin mot de l’histoire, ni même ce que tout cela impliquait.

Ce n’était pas toujours simple de faire de grands projets d’avenir quand on trainait derrière soi un passé aussi lourd que celui d’Esme, il y avait toujours des obstacles qui se mettaient au travers de notre route. Mais voilà, la jeune femme avait réussi à se bâtir un semblant de vie avec des rêves et des projets et elle était consciente qu’elle n’y serait jamais arrivée sans l’aide de certaines personnes qui avaient été présents pour elle malgré les circonstances.

C’était d’ailleurs cela qu’il l’avait poussé à écouter la jeune femme qui lui faisait face à l’instant même au lieu de l’envoyer balader sans lui laisser une chance de s’expliquer. Et même s’il était trop tôt pour parler de confiance, elle devait lui laisser une chance car la jeune femme semblait réellement vouloir l‘aider. Esmeralda n’était vraiment pas habituée à ce qu’on veuille lui prêter main forte sas rien en échange, la plupart de ses expériences passés lui avaient prouvé que seul les intérêts intéressaient ses semblables.

Cependant, la sincérité qui se lisait dans les yeux de la jolie rousse n’était pas la seule raison qui poussait la Sigma à la croire, il y avait autre chose : leur point commun quand à la « profession » de leurs pères, si cela pouvait être nommé profession. Elle savait ce que c’était et par conséquent, elle comprenait ce que c’était que porter ce lourd fardeau sur ses épaules et vivre dans la crainte que quelqu’un puisse la reconnaître.

« Pour ce qui est de me loger, je préfère en parler avec l’agent qui assure ma protection, il sera plus à même à trouver la meilleure solution. » Elle se tût quelques instants, cherchant les mots exacts. Elle avait remarqué l’incompréhension de Tasha lorsqu’elle avait mentionné l’agent Andrews et elle se devait de la prévenir dans quoi elle mettait les pieds avant que les choses aillent plus loin.

« Il y a des chances pour que ta proposition de venir habiter chez toi soit la meilleure solution…Tu seras la dernière personne chez qui mon père viendrait voir pour me trouver…Mais, je dois te prévenir d’une chose avant… » Elle se racla la gorge, joua distraitement avec son collier comme pour se donner du courage avant de se lancer. « Si mon père me veut se n’est pas pour rien…En fait…Voilà, il s’avère que je suis le seul obstacle entre lui et sa liberté…Ma mère et moi avions témoignés contre lui il y a quelques années, seulement, on n’était pas les seuls témoins…Mon père a fait en sorte de se débarrasser de tous les autres et il ne reste plus que moi… »

Voilà ! Tout était dit, enfin le plus important. Esmeralda n’espérait rien de la jeune femme et ne s’attendait à rien, l’agent Andrews était là pour la protéger et son père de cœur lui avait même proposé de venir vivre chez lui le temps que cette histoire se tasse ou qu’une solution à ce problème soit trouvée. Et puis, elle ne voulait pas non plus mettre la vie de Tasha en danger pour sauver la sienne, ça jamais.

Plus elle parlait avec Tasha, plus elle remarquait que la jolie russe était en ne peu plus sincère, ça se voyait à ses yeux, à ses paroles, à sa manière d’agir. Quand on avait grandi dans un milieu comme celui-ci, avec un père comme celui de Tasha ou d’Esme, il fallait apprendre à bien cerner les gens du premier regard, ce n’était pas toujours faisable certes, mais, il était nécessaire de savoir à qui on avait à faire pour ne pas tomber sur des personnes qui ne nous adressent la parole que par intérêt.

« J’en parlerais avec l’agent Andrews et si on pouvait éviter de mettre la police au courant, je t’en serais reconnaissante…Mon père n’était déjà pas censé quitter la ville de New York et il a quand même réussi à quitter les territoires américains, donc ce qui est de faire confiance à la police, très peu pour moi ! »

Esmeralda avait appris à ses dépens que dans ce genre d’affaire, la police ne vous était que rarement d’une grande utilité, bien au contraire. Bien sûr, cette règle ne s’appliquait pas à tous, les bons flics existaient mais, encore fallait-il les trouver, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle préférait laisser cette tâche à l’agent Andrews, il savait à qui faire confiance et il serait plus apte de la protéger s’il connaissait la totalité de l’histoire. Elle lui faisait confiance autant que sa mère avant elle, il ne les avait jamais laissé tomber et encore aujourd’hui, il était à ses côtés malgré tout.

« Ce n’est pas évident…Cette histoire, je veux dire ! Tu te rends compte de ce que ton aide signifie, tu devras toi aussi faire très attention à toi, mon père ne rigole pas quand il s’agit de sa liberté et je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose par ma faute… »

Il était vrai que faire du mal à la fille d’un mafieux n’était pas très intelligent et n’apporterait que des ennuis à la personne en question mais, il s’agissait d’Edward Davis, homme qui s’était mis beaucoup d’hommes à dos et qui s’en était toujours sorti, sa fille se demandait d’ailleurs comment il réussissait un tel exploit. Oui, un exploit. Elle n’était pas admirative, loin de là, elle essayait seulement de comprendre comment il faisait pour rester en vie avec tous ses ennemis.

« Ce que je voudrais ? Dans l’idéal, j’aurais bien opté pour une vie de rêve, sans problèmes, ni des envies de meurtre à mon égard mais, comme je l’ai dit, dans l’idéal ! » Répondit-elle en riant. Elle avait dit ça dans le seul but de détendre l’atmosphère, pas pour se moquer de la jeune femme qui mettait sa vie en danger pour l’aider. Elle reprit alors plus sérieusement.

« Pour l’’instant, la seule chose que je suis en mesure d’espérer c’est que mon père ne me retrouve pas. Je n’ai pas d’autre choix que de rester à San Francisco en attendant d’avoir des nouvelles sur les déplacements de mon père. Et qui sait, avec un peu de chance, si tout se passe bien, je ne reste pas pour les vacances, ça me laissera un peu de répit ! » Elle marqua une pause avant de reprendre. « A part rester éloigner de lui en attendant le procès, il n’y a pas grand-chose à faire. S’il a réussi à sortir de prison, il a surement dû être aidé par ceux qui représentent la loi dans ce pays, malheureusement ! »