Pour éviter de stresser et donc tenter de se calmer, Kiwa se repassa en tête son cours d'histoire qu'elle avait eu le matin même. Elle ferma les yeux, en essayant de se concentrer sur la date de naissance de Van Gogh. 1598743512348... Grrr. Son cerveau bouillonnait, et elle n'arrivait à rien. Elle rouvra alors les yeux, de rage, et laissa échapper un soupir de lassitude. En balayant les alentours du regard, celui-ci se posa soudainement sur une silouhette. Au loin, tout là bas. Avec la distance elle voyait flou, mais, sans savoir pourquoi, elle reconnaîssait Junji. Oui, elle était sûr que c'était lui, ça ne faisait aucun doute. Plus la silhouette approchait, plus ses pensées se confirmaient, juqu'à ce qu'il se poste juste en face d'elle. Elle ne pu s'empêcher de le toiser de haut en bas. Qu'est-ce qu'il avait grandi... En même temps, heureusement. « Content de te voir Kiwa ». A ces mots, elle se sentait vraiment idiote d'être aussi nerveuse car lui, de son côté, paraîssait des plus décontracté. Instinctivement, elle se leva d'un coup du banc, afin de se retrouver debout, en face à face. Elle n'osait lever les yeux, et se contenta donc de jeter un regard sur le côté. « Mais regarde le enfin ! Il va penser que tu n'en a rien à foutre de lui ! ».

- Ouais, ça fait longtemps...

Elle avait dit ça sur un ton nonchalent, plein de médisance. Elle ne savait pas pourquoi est-ce qu'elle réagit comme ça, alors que son seul désir était de se jeter à son coup. Mais son corps n'était apparament pas en accord avec son esprit, et il agissait presque tout seul. Alors, contre sa volonté, elle plaça sa main sous son nez et inpecta ses ongles avec beaucoup d'intérêt. Qu'est-ce qu'elle fichait enfin ? Si elle continuait à jouer les indifférentes, il allait finir par faire demi-tour. Mais on ne contrôle pas son stress, et il se traduit bien souvent de manière inattendu. Enfin, elle daigna lancer un regard vers lui, mais qui semblait emprunt d'ennui, comme si elle était blasée. Pourtant, si il savait comme son coeur battait...