Ce matin, comme tout les matins d'ailleurs, Junji s'était levé assez tôt ... Il était resté très peu de temps chez lui vu qu'il avait un problème avec sa voiture. Du coup il avait du partir dans San Fransisco pour trouver un concessionnaire automobile ... Mais ayant une voiture non commercialisé en amérique, c'est assez difficile de trouver des pièces de rechange ... Une petite Nissan GT-R Specv ... Enfin petite ... c'est vite dit. Pour trouver des pièces pour cette voiture, Junji avait du les commander 2 mois auparavant, le temps que les pièces soient produite ... Bref, tant de détail technique inutile, des détails juste là pour remplir le nombre de ligne ... Bref, je m'égare. Après avoir passé environ 2h à patienter, sa voiture était fin prête, et plus aucun problème avec se foutu turbo ... C'est vrai quoi, une voiture qui peut aller maximum à 340km/h, avec la panne qu'il avait, il ne dépassait pas les 200km/h ... Assez frustrant non ? Non, bon d'accord ... Mais vous ne pouvez pas comprendre ce genre de chose medemoiselles !

Il avait du temps libre aujourd'hui, alors autant en profiter ... Une petite promenade dans San Fransisco, c'était toujours sympathique, surtout qu'il faisait assez beau aujourd'hui. Il avait toujours aimé se promener dans cette ville, c'était toujours agréable ... Et puis même si c'était pas dans son habitude, il aimait bien exhiber sa voiture ... c'était une voiture assez peu courante du fait que de un, c'était une voiture en édition limité, c'est à dire uniquement 100 voitures commercialisé et produite, et de deux, elle n'était en vente qu'au Japon ... Du coup, forcement, l'allure de la voiture sportir attiré le regard, et au fond de lui Junji aimait ca. Alors qu'il était arrêté à un feu rouge, son portable se mit à sonner ... Il avait reçu un SMS ... ! Comme un gamin à qui on offrait un cadeau, Junji attrapa rapidement son téléphone qui vibrait dans sa poche, le sourire aux lèvres. Il avait toujours aimé recevoir des SMS, pourquoi ? Aucune idée ...
Qui cela pouvait bien être ? Ah, Brad ! Ca faisait d'ailleurs pas mal de temps qu'il ne l'avait pas vu lui ... C'était son coéquipier de l'équipe de basket, et ami de longue date ... Il consulta rapidement le SMS, curieux de savoir ce que le jeune homme disait :

" Hey salut Jun' Ca te tente un peu de muscu ? J'ai rien à faire cet aprem, on peut se faire ca si ca te tente non ?! "

De la muscu ? Mouais ca peut être sympa. Il lacha un petit rire, et il commença à composer un SMS en guise de réponse ...

" Ok, j'arrive cher ami. Je suis là dans une petite heure. Je te fais sonner quand j'arrive au gymnase."

Il était à moins d'une heure de Berkeley, il allait devoir annuler sa petite balade en ville. Mais à la limite, il s'en foutait totalement. San Fransisco ne va pas s'en aller, la balade, il a toute sa vie pour la faire, tandis que la muscu ... Bah c'était pareil, mais au moins il ne faisait pas un truc seul ... Il était la tête dans les nuages, entrain de se souvenir de son enfance avec Brad, de leur nombreuse partie de basket, de leurs disputes très nombreuses, mais également de leur parcours avec l'équipe de Basket de Berkeley... Mais un coup de klaxon le fit sursauter, et il constata que le feu était vert, et que derrière lui, les gens étaient entrain de s'enervés ... Il passa sa main par la fenetre et fit signe qu'il s'excusé, avant d'enclanché la première et de partir à toutes vitesse. Ni une ni deux, il dépassa les 100km/h, coupant le son de la musique qu'il écoutait pour écouter rugir son moteur ... Ah quel plaisir ! Cependant, il mit quelques instant avant de percuter que Berkeley, c'était de l'autre côté ... Pas grave, un coup de frein à main et un demi-tour, c'est pas dur à faire !
Il s'engouffra sur l'autoroute, tel un Paul Walker ou un Vin Diesel dans le célèbre film Fast and Furious, zigzaguant entre les voitures, à pleine vitesse. Mais je vous rassure, il cessa son petit spectacle assez rapidement, il n'avait pas envie de se faire arrêter par la police ...

En même pas 20 minutes, il était déjà arrivé dans la célèbre école ... Il gara sa voiture sur le parking, prit bien soin de fermer cette dernière, et rentra chez lui pour ranger ses affaires ... Après avoir déposé ses clés de voiture et ses papiers, il se changea rapidement, troquant sa chemise blanche, par son éternel débardeur noir a motif tribal ... Il faisait chaud, il faisait encore plus chaud dans le complexe sportif, alors bon ... Il enfila par la même occasion sa casquette, qu'il se mit à l'envers ... A quoi bon prendre une casquette alors ? Juste pour dire qu'il en portait une ... Faut pas chercher à comprendre, c'est un mec ... Il se dirigea vers le complexe sportif, tout en envoyant un SMS à Brad. Sur le chemin, il croisa quelques potes, allant eux aussi faire de la muscU. Ah bah tant mieux, plus on est de fou, plus on rit ! Une fois Brad avec eux, ils se dirigèrent tout les 6 vers la salle de musculation de la faculté. Ils étaient seul, et tant mieux. Au programme, musique à fond, sport et fou rire. Etant plus ou moins tous pareil, niveau gout musicaux, ils avaient mis à fond un cd de Bullet For My Valentine, qui était accesoirement le groupe préféré de Junji. La salle de musci était plutôt spacieuse, doté de tout un tas de machine de haute technologie. Un paradis pour les sportifs. Junji lui alterné entre le tapis de course, la barre a poids et la machine pour se muscler les bras ... Bref, des trucs d'hommes ... !

Après près de 2h d'entrainement, ils partirent tous progressivement. Junji s'échappa vers la douche, histoire de se laver un minimum avant de rentrer chez lui. Il sorti donc tout seul de la salle. Il tourna au coin d'un couloir et sans trop se rendre compte de ce qu'il pouvait bien pouvoir se passer, il percuta quelqu'un. La personne tomba au sol sans trop comprendre ce qu'il s'était passé également. c'était une jeune demoiselle. il voulu se pencher pour aider la jeune fille à ramasser son sac, mais en se baissant, et en voyant le visage de la jeune fille, il se releva, net. Son sourire disparu, laissant place à un visage sans expression. Il se contenta juste de dire :

- Putain, ma journée avait bien commencé, sur les milliards de personne sur terre, il faut que je tombe sur ... toi ... !

Yóhanna Brynjar Sigurros ... Cette fille, autant dans le passé, il était dingue d'elle, autant maintenant, il ne pouvait même plus entendre parler d'elle. Il l'avait aimé, il s'imaginé être encore avec elle maintenant, mais du jour au lendemain, elle avait disparu, sans donner une seule nouvelle. Et là, qui il retrouve ? Elle ! Elle n'avait jamais donné signe de vie, et elle ose se montrer ici ... Junji tenta de garder son calme, mais lui de nature calme tant toutes les situations du genre, il n'y arriva pas frappa le mur à sa gauche d'un coup de poing et fit demi-tour ... Aucune envie de parler à ... cette fille !

Toujours penchée vers l’avant, ramasser ses trucs qui étaient par terre, Yóhanna eut la surprise de sa vie en voyant Junji… C’était donc lui qu’elle avait percuté… Tous les membres de son corps tremblèrent… Comment allait-il réagir? De voir celle qu’il avait sûrement vraiment aimé, de nouveau devant lui? Elle avait tout de même disparu pendant un long moment de la mappe si n peut se permettre d’utiliser ce terme. Il fut quand même assez vite sur la détente. Yóhanna lâcha un petit sourire, presque amusée, mais c’était pour ne pas montrer le fait qu’elle était légèrement offusquée… Peut-être aurait-il put réagir autrement? Vouloir savoir les raisons de sa disparition ou autre… Mais non, il sortit un truc du genre qu’il aurait voulu tomber sur n’importe qui sauf elle… Bon, C’était normal après tout. Le cœur battant, la jeune femme ce redressa puis mit son sac sur son épaule, regardant le père de sa fille… C’était étrange de le nommer ainsi, mais avait-elle vraiment le choix?

La demoiselle se mordit la lèvre à la pensée qu’il pourrait un jour tomber sur quelqu’un qui lui annoncerait qu’il avait une fille… Cette pensée donnait la nausée à Yóhanna. Elle qui voulait à tout prix reprendre cette enfant pour pouvoir l’élever par elle-même. C’était sa fille après tout, elle avait le même sang qu’elle et il était hors de question que la petite Sigourney passe sa vie loin de ses parents biologiques. Au diable si Junji refusait d’entreprendre les démarches avec elle ou si il ne la croyait pas… L’important, c’était que elle, elle le savait que c’était vrai et qu’une petite vie sur la terre y était et portait le nom de Sigourney Sigurros-Truscott… Eh oui, le petit ange que la belle Islandaise avait mit au monde portait le nom de famille de son père… Si jamais il refusait de la voir ou d’accepter sa paternité, Yóhanna aurait qu’à retirer le nom de Junji du baptistère de sa fille…

Les documents avançaient bien, elle avait tout reçu, tout remplis, il ne manquait seulement qu’une lettre d’une personne bien placée pour qu’elle puisse ravoir sa fille. Chose qu’elle pourrait avoir facilement grâce à une amie. Bref, sa main tenait la ganse de son sac et l’autre était dans sa poche. Elle regardait comme une incrédule, Junji qui venait de tourner les talons, prêt à partir… Oh non, il était hors de question qu’elle le laisse partir sans lui avoir expliquer pourquoi elle était partie… Il devait savoir et il avait le droit de savoir… Bien sûr, il ne l’écouterait pas nécessairement, mais elle avait des preuves. Elle avait des photos, le test de grossesse et tout. Il fallait juste qu’il accepte de l’écouter… Le pire qu’il pourrait arriver, c’est qu’elle le dise à voix haute, devant tout le monde, sans se soucier des répercutions. Elle avait déjà assez endurer qu’elle pouvait bien en prendre encore un peu. Un petit rire énervé s’échappa des lèvres de Yóhanna.

« Tu crois que je suis plus enjouée? Je tombe sur toi dans une salle de sport-première place où j’aurais dut chercher- alors que j’aurais bien aimer t’envoyer un sms, te demander de venir me rejoindre à quelques parts pour que l’on discute, que je te t’explique la raison de mon soudain départ… Après tout, tu es l’une des causes premières de ce départ Junji… »

Elle avait prononcé son nom, comme elle le prononçait avant… Doucement, sereinement, tendrement, presque amoureusement… Non, elle le narguait, elle vouloir le faire frustrer pour qu’il l’écoute.
« Je sais, je t’ai sûrement blessé, je m’en veux… Mais sache que grâce à toi, j’ai vécue une chose merveilleuse que je ne suis pas prête de revivre… Tu m’as changé Junji, tu as changé ma vie en un simple geste… »

Il n’y avait personne autour d’eux, heureusement parce que la révélation qu’elle allait lui faire, ne serait pas très bien admise ou il l’enverrait promener, tout simplement.

« Tu te souviens de cette nuit, où je suis venue dans ta chambre, discrètement et que je t’ai laissé, comment dire, me prendre et me donner de la tendresse? Tu te souviens des semaines qui ont suivit, où j’avais la nausée, que j’étais malade? Eh bien, tu aurais dut réaliser bien avant mon départ que j’étais enceinte… J’ai porté ton enfant, pendant 9 mois! Je l’ai mise au monde Junji, parce que c’était ta fille. »

Voilà, tout était dit… Rapidement certes, mais au moins, elle avait eu le temps de lui dire avant qu’il ne parte et qu’elle ne le revoit pas. Cœur battant encore plus qu’avant, les joues rouges, la belle Islandaise n’avait pas remarquer qu’elle avait les poings légèrement serrés. Sa respiration avait accélérée. Elle avait aussi les larmes aux yeux, la gorge serrée et cette boule que l’on ressent lorsque l’on est nerveux au niveau du ventre. Yóhanna ne perdit pas de temps, elle tourna les talons et entra de nouveau dans la salle de danse, vide… Il était libre de la suivre pour pouvoir finir de discuter.