I NEED TO TALK [JUNJI]

Invité

FLASH-BACK.

- Remarqué quoi ? Je ne comprends pas là ?

- Tu délires ma pauvre.

- Arrête avec tes signes. Il n’y a pas de signes. Il n’y en a jamais eu. Les signes c’est seulement pour les gens qui essayent de se convaincre qu’ils font ou vont faire le bon choix…

- T’es parano’ ma pauvre …

FIN DU FLASH-BACK

J’étais assise au comptoir du café le plus branché de San-Francisco. Des sofas flashy colorés d’orange, de rose, de bleu turquoise. Des murs sombres couleurs pourpre. Des lampes à bulles colorés pour donner de la vie à la pièce. Des tables basses noires. Des bambous par-ci, par-là histoire d’égayer le tout. De la musique rock qui passe doucement dans l’immense pièce. Mais aussi des tables rondes hautes, avec des tabourets en cuirs. Et surtout un bar très moderne. Derrière le comptoir on pouvait commander ce que l’on voulait. Tout les smoothies que l’ont souhaites, les boissons alcoolisés, les cafés aromatisés, les pâtisseries, viennoiseries … Ce café est le temple de la détente. J’adore y venir. Cet endroit est tellement apaisant. Il me permet de réfléchir, de me concentrer. Je lève le bras et interpelle le serveur en claquant des doigts. C’est un réflexe de fille bourgeoise que j’ai depuis toujours. Je sais que cela fait un peu genre « j’appelle mon chien » ou encore « mon serviteur » mais je n’arrive pas à me défaire de cette manie. Enfin, cela ne l’empêche pas de venir. Il s’apprête à ouvrir la bouche, quand je lui coupe la parole.

- Un Limoncello s’il vous plait !

Il s’exécute sans broncher. Je croise les bras. Mon regard est vide. Mon cerveau aussi. Je ne pense à rien. Si. A une chose. A cette conversation que j’ai eue avec ma meilleure amie Adraleina, il y a 3 jours de cela. Je me rappelle que nous nous étions rencontrées à la piscine cet après-midi là, puis on avait terminé la journée en mangeant de la pizza dans sa chambre, à discuter de tout est de rien, jusqu’à ce que « le sujet qui fâche » tombe sur le tapis. C’est à cause du « sujet qui fâche » que j’ai le cerveau en stand-by. Ma boisson arrive. Je bois le verre d’une traite, attrape la petite olive située dans le fond du verre et le claque sur le bar histoire de montrer que j’ai finis ma consommation ; et je me décide enfin. J’ouvre mon sac se trouvant sur mes genoux, et sort mon Blackberry. Je me décide enfin à me jeter dans la gueule du loup. Je me mets à pianoter sur mon clavier.

« Hey Junji » … Non c’est naze ! … J’efface …« Salut Junji » Encore pire ! … Je ré-efface … « Cher Junji » … Mon Dieu je n’écris pas au président Obama non plus … Je relève le bras et toujours la tête rivée sur mon GSM dit au serveur :

- La même chose !

« Junji » Là c’est pas mal ! Sobre & efficace comme formule de départ. « Je suis au café. L’habituel. Retrouve-moi là-bas dans 30 minutes. » Je m’apprête à envoyer quand en me relisant, me rend compte que cela ressemble à un ultimatum. J’enchaine. « J’espère que tu n’es pas occupé et que tu pourras venir ! » Là c’est pas mal ! Amical & franc ! Je ne cherche pas à lui donner un ordre, mais je montre que je souhaite qu’il vienne tout de même. « Bisous. Lexie M. » ENCOYE.
Je pose mon Blackberry. Et me mets à réfléchir. Je n’aurais pas du l’invité. Je ne suis pas prête à parler de notre relation à cœur ouvert. NON. Pourquoi est-ce-que j’ai fais ça !? Mon Limoncello arrive. Je pose mes mains entre ma tête et me mets à souffler d’exaspération.

- Il viendra !

Qui a parlé ? Le serveur ? Qu’est ce qu’il veut celui là ? Il est malade !? Je lui ai rien demandé moi à celui-là !

- Pardon ?

- Il viendra. Des histoires comme celle-là j’en vois tout les jours. Une nana désespéré envoie un message à son mec, et lui donne RDV pour discuter. Classique.

Je sors un billet de 20$ de mon sac, et lui tend. J’arque un sourcil. Et sans le regarder, ajoute méchamment.

- Contentez-vous de servir des verres ! Je me fiche de vos anecdotes du métier !

Il tente de me rassurer. De me venir en aide. Et moi je l’envoie bouler. Que je suis débile. Non. Je suis juste énervée. En espérant de tout cœur que le barman ai raison, et que Junji vienne…

Invité

Les jours comme ceux là, Junji les détestaient ... Vous savez, les journées ou déjà on se réveil super tard et qui nous bouffent la matinée ... En général, on fini ce genre de journée à glander devant la TV ou devant le PC. Du moins, c'est comme cela que Junji conçoit ce genre de journée. Et étant en général hyperactif, rester enfermer chez lui, il déteste ça ... C'est le genre de journée ou quoi que l'on essaye de faire, rien n'aboutis ... Et c'est exactement ce genre de journée que Junji avait ... Debout à 11h30 après s'être couché vers 6h du matin, il avait passé plus de 20 minutes assis dans le noir sur son lit à se demander ce qu'il faisait ici ... Après s'être difficilement trainé vers sa petite salle de bain et après avoir péniblement prit sa douche ( et cela malgré l'eau glacé employé volontairement pour se réveiller ), il s'asseya sur son petit sofa ... Déjà 12h et rien de prévu aujourd'hui ... ! Il se motiva tant bien que mal et termina par se diriger vers la fenêtre pour ouvrir les volets ... Bon sang, soleil à la con, pourquoi tu es si cruel avec les yeux des pauvres gens qui se lèvent ?! ... Junji se traina tant bien que mal vers son PC, brancha son disque dur externe d'1To contenant tout ses mp3 ... Il cliqua sur deux trois dossiers et double cliqua finalement sur la musique qu'il écoutait tout les matins depuis maintenant 3 ans ... Bullet For My Valentine - Tears Don't Fall ... Et encore, par rapport aux autres du groupe, celle ci faisait parti des moins "bourrin". Mais quoi de mieux pour se réveiller ? Junji attrapa son portable unique en son genre, un Sony Erickson même pas dans le commerce, un modèle fait uniquement pour lui ... Comme quoi, ça peut aider d'avoir un père PDG de la marque et une mère chef de la section design des produits de cette même marque ... ! Il ouvrit son répertoire, qui était indiqué comme plein à 90% ... Quand on sait que ce portable étant limité à 5000 contacts, ça vous laisse imaginez le nombre de numéro que Jun avait ... Bref, il défila tranquillement la liste des contacts, à la recherche d'un ami dans les parages ... Il appela tout d'abord des potes de la fac même, voir s'ils étaient dans le coin ... Sur 5 amis, 3 étaient en vacances, 1 était chez sa copine, et l'autre était contre un basket sous cette chaleur. Bon d'accord, il faisait chaud, mais un bon petit basket, c'était parfait non ? ... Il défila sa liste de contact et ouvrit la catégorie "Basket" ... Si un jour on lui volait son portable, la personne aurait accès à un bonne centaine de numéro de joueur de basket, pro comme junior ... Parmi les noms les plus pompeux, il avait ceux des célèbres James Lebron, Allen Iverson, Kobe Bryant, Dirk Nowitzki, Tony Parker et même les légendaires Michael Jordan et Shaquille O'Neal... Après tout, Junji était quand même un des jeunes joueurs en vogue pour intégrer la NBA ... A tout juste 19 ans et des poussières, il avait déjà des offres pour rejoindre des clubs huppés comme les Lakers ou les Rockets ... Mais il ne voulait pas se bruler les ailes trop rapidement. Déjà, il devait continuer ses études, même s'il savait pertinemment qu'il participait probablement à sa dernière année en temps qu'étudiant ... Savoir qu'au mois d'octobre de l'an prochain, il sera joueur de NBA, ca faisait frissonner le jeune homme ... ! Mais il avait encore une année d'étudiant devant lui, donc fallait en profiter !
Bref, il appela 2/3 potes de l'équipe des USA -19 ans dont Junji était le capitaine, mais pareil, c'était pas possible de les voir. Dans un sens, ils venaient de tout le pays, un vivait à New York, c'était stupide de l'appelé ... M'enfin bon ...

Bref, autant d'échec découragèrent Junji, qui ouvra un placard et attrapa un bon gros paquet de chips qu'il ingurgita en quelques minutes ... Alors qu'il était entrain de regarder comme à son habitude des rediffusions de match de basket, le portable de Junji vibra. Il l'attrapa, curieux de savoir qui s'était. Il consulta rapidement le message, et quand il vu ce numéro, sans même lire le prénom de la personne, il reconnu directement l'émetteur : Lexie Marchal. Il eu un petit sourire, un sourire non contrôlé à vrai dire. Lexie était une ex petite amie. Ils étaient en bon terme, mais quelque part, c'était pas tout à fait fini pour Junji ... Ils s'étaient quittés pour une raison tellement idiote que ça ne pouvait pas totalement être fini. Il ouvrit le SMS et commença la lecture.

« Junji, Je suis au café. L’habituel. Retrouve-moi là-bas dans 30 minutes. Bisous. Lexie M. »

Ce message, c'était du Lexie tout craché. Et la connaissant, elle avait du mettre un bon moment à se décider à l'envoyé. Cela fit rire Junji qui était exactement comme elle ... Il commença à rédiger le message de réponse ...

« Hey Baby ! Au café ? Parfait, j'arrive, j'ai rien d'autre à faire de toute façon ! Biz. Jun' »

Alors qu'il allait l'envoyé tel quel, Junji revint en arrière et édita son message. Le baby était de trop, c'était pas nécessaire dans ce message ... Ah ... mais le " j'ai rien d'autre à faire de toute façon " fait genre "si j'avais mieux je serais pas venu" ... Putain la galanterie man ! Junji passa la main dans ses cheveux, fit une grimace, et opta pour la solution la plus simple :

« Au café ? Ok, j'arrive. Biz, Jun' »

Là au moins, c'était simple, pas de prise de tête ... !

Bon, le problème maintenant, c'est qu'il fallait se lever et s'habillé. Car si Lexie n'aurait probablement pas été dérangé de voir Junji en short et torse nu, le patron du café n'aurait probablement pas apprécié lui ... Le jeune homme se dirigea vers son armoire et attrapa divers habits qu'il trouva. Junji n'était pas bien difficile niveau vêtement. Il enfila en 2min un t-shirt, un jean, une paire de chaussure et il était prêt. Il attrapa son téléphone, éteignit la musique, prit les clés de sa voiture, et quitta enfin sa chambre ... Il marcha pendant prêt de 10min pour rejoindre le parking des étudiants ... En y réfléchissant bien, les 3/4 des étudiants étaient des fils à papa. Junji en faisait également parti, et cela ne l'empeché pas de vivre. Il avait tout ce qu'il souhaitait, mais comptait bien prendre sa vie en main et se payer les choses lui même ... Il avait toujours eu ce qu'il voulait depuis qu'il était petit. Ses parents avaient de l'argent, énormément d'argent, donc cela ne les dérangeaient pas de faire plaisir à leurs enfants ... La famille Truscott était composé de 9 enfants, et jamais un seul n'avait manqué de quoi que ce soit. Mr Truscott avait débuté en temps que simple employé chez Sony Corporation, avant de gravir les échelons jusqu'à devenir Vice-Président, puis enfin Président. C'était lui qui avait les pleins pouvoir sur la marque, et les actions en bourse de Sony étaient en hausse ... Il faisait parti des 10 plus riches personnes au monde. Et niveau familiale, compte tenu de ses absences régulière avec sa femme, elle aussi hautement placé dans la compagnie, c'était les ainés qui élevaient les plus jeunes ... Et pour se faire pardonner, ils achetaient tout ce que les enfants voulaient ... Bref, tout cela pour dire que Junji était un fils à papa et qu'il l'assumai pleinement. Mais il l'avait toujours dit : le jour ou il touchera son propre salaire, il ne voudra plus jamais de l'aide de ses parents, même s'ils sont milliardaire.
Junji monta dans sa voiture garé sur le parking, une petite Koenigsegg CCXR ... Enfin petite ... Sans entrer dans les détails, cette voiture écologique est officiellement la voiture la plus rapide au monde ... Une voiture pouvant techniquement monter à 400km/h en une vingtaine de seconde ... M'enfin, personne à ce jour n'a été aussi fou pour faire le test ... ! Bref, tant de détail pour rien ... !

En une dizaine de minute ( et sans avoir grillé de feu rouge ! ) Junji arriva enfin dans San Francisco, et s'approcha du fameux café ou Lexie l'attendait. Il gara sa voiture dans le parking souterrain et remonta au café. Il ouvrit la porte de se luxueux café, et au premier regard, il vit Lexie assise au comptoir. Il avait deux possibilités qui s'offraient à lui : soit aller directement vers elle et fait le mec heureux de la voir en sautant limite dans tout les sens. Ou faire le mec calme qui s'approche calmement vers elle et qui la prend limite par surprise ... c'était l'idée qui convenait le mieux à Junji. Il s'approcha donc d'elle plutôt tranquillement, jusqu'à se retrouver derrière elle. Il posa une main sur l'épaule de la jeune fille, sachant pertinemment qu'elle sursauterait car elle ne l'aurait pas entendu arriver, et surtout qu'une personne la touche sans qu'elle sache au préalable de qui il s'agit. Quelques mois auparavant, il l'aurait attrapa par la taille en l'embrassant dans le cou, mais cette époque était fini actuellement ...

- Alors, on a commencé à boire sans moi à ce que je vois ?

Il fit un sourire à la ravissante Iota avant de prendre place à ses côtés. Il tourna la tête en direction du barman,

- Je prendrais un Limoncello, et la même chose pour la jeune demoiselle.

Le barman hocha la tête et ajouta un petit "Je l'avais bien dis qu'il viendrait ...". Après les avoir servi, ce dernier resta non loin des deux jeunes étudiants, ce qui agaça Junji. Il tourna la tête en direction de l'extérieur pendant quelques secondes puis regarda de nouveau le barman :

- Vous savez, il y a des gens dehors qui attendent pour qu'on prenne leur commande ...

Il y avait d'autre serveur pourtant, mais Junji s'en fichait. C'était un moyen détourné de dire à ce serveur de dégager. Et cela porta ses fruits, ce dernier laissant Lexie et Junji seuls. Il le regarda s'éloigné tout en soupirant, et bu une gorgée de sa boisson. Il était pas un fervent amateur d'alcool, mais du moment que cela restait occasionnel. Après quelques secondes de silence, il tourna la tête en direction d'une Lexie toujours autant ravissante ...

- Alors, comment vas-tu ? Ca faisait quelques jours que je n'avais pas eu de tes nouvelles ...

Même si Junji faisait mine d'avoir oublié le passé, Lexie était toujours aussi importante à ses yeux, et il n'arrivait pas à le masquer. Savoir qu'elle pouvait s'envoyé en l'air avec d'autres mecs rendaient jaloux Junji, à un tel point qu'il dut à de nombreuse reprise se maitriser de ne pas mettre un coup de poing ou un coup de tête à des étudiants bavant sur Miss Marchal en sortant toute sorte de grossièreté. Mais fallait se rendre à l'évidence, il n'était plus avec elle, et il devait se rentrer ça dans le crane ... Mais bon sang, qu'est-ce que cela pouvait être dur ... Entre eux, il y avait quelques gestes qui pouvait laisser penser qu'ils étaient encore en couple, mais pourtant non.

- En tout cas, je suis content de te voir ...

Invité

Je terminai mon second verre de Limoncello, quand soudain mon portable se mit à vibrer et le signal de messagerie SMS se déclencha. TUT-TUT. Je m’empara de mon téléphone, et lut le message, c’était sûrement Junji. Non ! C’était même quasiment certain que c’était lui. Oh ! Et puis peut-être que je m’emballe un peu vite, peut-être va-t-il m’annoncer qu’en fait il n’est pas disponible, ou qu’il est déjà en train de bavarder dans un autre café, avec une autre nana que moi. NON ! Impossible !
Junji : « Au café ? Ok, j'arrive. Biz, Jun' »
Bon ! A l’heure actuelle, il devait être en route ! Génial ! Ne sachant pourquoi, j’étais un peu, voir beaucoup stressé face à cet affrontement que je venais d’organiser. Encore une fois je m’étais foutu dans une sale affaire. A la base, Junji est vraiment un garçon qui me met à l’aise. Je sais qu’avec lui, je peux parler de tout, je peux me permettre de faire ce que je veux, et même dans des situations complètement folles, je sais qu’il ne me jugera pas. Et en réfléchissant, c’est vraiment ce que l’on attend d’un petit ami. Une personne en qui on a une entière confiance, une personne qui ne nous juge pas, et nous accepte tel que l’on est. Maintenant, peut-être que je fais complètement fausse route. Peut-être aussi, que j’ai interpréter des signes bidons, et qu’en fait, il n’y a jamais rien eu, et qu’il n’a jamais cherché à se remettre avec moi. Alors là franchement, la discussion tournera vraiment au ridicule, et là je me sentirai très conne. Parce que, pour ma part, je trouve qu’il n’y a rien de pire qu’une relation à sens unique. Aimer quelqu’un qui ne vous aime pas en retour. Cela vous rends la vie dingue. On a l’impression d’être naze. On a l’impression de ne pas être à la hauteur de la personne que l’on aime. Et franchement, c’est une situation difficile à vivre.

La chanson de Radiohead ;; Creep se mit en marche à travers les grosses enceintes placées aux quatre coins du café. Mince alors. J’adorais cette chanson. Sincèrement en l’écoutant j’ai toujours une sale envie de chialer ou de tout péter autour de moi. Rien qu’à écouter le son des guitares j’en avais la chair de poule. Face à cela, je ne pût m’empêcher de recommander un autre Limoncello, histoire de me dé stresser. En temps normal, je ne bois pas souvent. Je dirais que je ne bois même jamais. A part en soirée, j’ai besoin d’avoir un peu d’alcool dans le sang pour me lâcher complètement et perdre ce côté Sainte-Nitouche que certains me colle à la peau. Sinon, jamais je n’oserai jouer aux jeux cons des soirées IOTA, genre : « Je n’ai jamais » ou encore « Action-Vérité » Jamais je n’oserai bouger mon arrière-train sur la piste de danse sans une once de honte. Mais malgré tout cela, j’essaie au maximum d’éviter l’alcool, c’est vrai, je suis quand même un peu sportive. Je fais du yoga, du kick-boxing, je jogge souvent & je suis pom-pom girl. Et tout le monde sait, évidemment qu’alcool & sport n’ont jamais étaient 2 mots à associer entre eux. Pareil pour la cigarette d’ailleurs. Me bousiller les poumons, me bousiller mon souffle et crever d’un cancer à 35 ans, ne m’intéresse pas le moins du monde. Et concernant la drogue, je ne préfère même pas aborder le sujet. D’ailleurs, cela en choquera peut-être plus d’un, mais à 19 ans, je n’ai jamais touché à la drogue. J’ignore complètement le jargon : drogue dure, à sniffer … Et je ne préfère même pas m’aventurer dans ces histoires. Mes parents m’ont toujours éduquer avec un mode de vie sain, avec un régime alimentaire stricte, m’ont toujours incité à faire du sport pour me dépenser et me muscler. Les gens me disent souvent : « Ah ! Que tu es bien foutu ! Ah tu as un corps de rêve ! Ah comment fais-tu pour avoir un bide aussi plat ! » Et bien mon secret c’est cela : éviter l’alcool, pas de drogue, pas de tabac … Et une nourriture saine. Pendant que certain s’avale un milk-shake choco à 16h00, moi j’opte pour un smoothie 100% fruit. Voilà la différence.
Enfin bref, tout cela pour dire que, HABITUELLEMENT, je déteste boire. Ma consommation était arrivée depuis quelques temps, je buvais, le regard dans le vide, et je réfléchissais … Quand soudain : AHH ! Une main vint se poser sur mon épaule. Après un temps de réaction égal à 2 secondes, je réagis enfin, et je sursautai d’un seul coup. Mon cœur fit un bond de 2 mètres 50. C’est dingue les effets de l’alcool sur moi. Un léger cri de sursaut sortis de ma bouche : OHHH ! Puis, mon regard se posa sur la personne ayant posé si délicatement sa main sur moi : Junji. Mes yeux bleus qui faisaient craquer tout le monde, suivirent Jun’ jusqu’à ce qu’il s’assoit. Il semblait souriant, gai, assez heureux. Et comme à son habitude, il prit les choses en main et se commanda un Limoncello, qu’il commanda aussi pour moi. Merde ! Je jetai un regard au serveur, en ouvrant grand les yeux et en insistant fermement sur le fait que si il ouvrait sa grosse bouche concernant mes 3 verres précédents, je n’hésiterai à le faire virer. =D Certes, je n’étais pas aussi riche que Junji, mais mes parents et ma famille avait tout de même énormément de dollars sur leurs comptes, et mes quelques manières de gosses de riches ressortait énormément, et il m’arrivait fréquemment d’en vouloir au personnel de restaurant, de bars ou encore aux femmes de ménage, des les traiter comme des larbins … Mais je n’en ai pas honte ! Ces gens sont payés pour ça, qu’ils exécutent leurs boulots, et qu’ils évitent d’en rajouter des caisses à chaque fois. D’ailleurs, le serveur ne put s’empêcher d’ajouter un : « Je vous avez bien dit qu’il viendrait ! » MAIS QUEL CONNARD CELUI-LA ! Je regardai de nouveau le serveur, assez choqué par ce qu’il venait de dire, c’été évident que Junji avait entendu. La honte ! MDR. Je désigna la porte du « Staff » d’un petit signe de tête. Oui Oui, il avait bien compris ce que je voulais dire, encore une crasse de la sorte, et je le balance en tant que « plus mauvais employé du mois » à son patron. Puis, en s’y mettant à son tour, Junji réussi à le faire partir du comptoir histoire de nous laisser seul. AH ! Quand on s’y met à deux, on devient vraiment lourd, non ? XD

- Tu sais. Se donner des nouvelles ça va dans les deux sens. Je te rappelle que moi aussi je ne sais pas ce que tu deviens.

D’une main je pris mon 4ème verre de Limoncello, et le porta à mes lèvres. Putain. Cette boisson commençait à me dégoûter. Et je ne pût m’empêcher de poser mon autre main libre sur celle de Junji.

- Mais sinon, tout va bien ! J’ai réussi mes exams de fin d’année avec succès. Et évidemment, je passe en 2ème année… Papa & Maman sont content. Tout est super ! & toi Jun’ que se passe t-il de ton côté ?

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