On fait des heures supp' ? [Pv - Caroll]

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Il était pour le moment vingt deux heures cinquante et une lorsque la demoiselle décida enfin de quitter son lit et d'aller se balader dans les couloirs sombres de Berkeley. N'ayant aucune crainte sur le fait de pouvoir se faire repérer par le concierge ou la directrice, elle avait voulut juste faire échouer ce bon vieux sommeil qui essayait de l'endormir progressivement depuis qu'elle s'était installée sur son lit pour regarder la télévision. Pourquoi ne voulait-elle pas dormir ? Et bien parce que cela faisait maintenant plusieurs mois que Caroll cauchemardait. Des rêves noirs pleins de remords, de doute, de confusion et de frustration. Un cauchemard qu'elle avait vut se réaliser et qui se répétait chaque nuit dans sa tête... Lui en voulait-on beaucoup pour que sa vie soit aussi déplorable depuis peu ? Peut-être. Pourtant, même si elle n'avait pas été la plus gentille des petites filles depuis qu'elle avait rejoint le clan des Iotas, elle devait dire qu'elle n'était pas non-plus la pire des garces qui sautait sur n'importe qui ou prenait n'importe quel moment de la journée pour humilier le premier venu !

La belle remua ses longs cheveux châtains clairs, enfila à la va vite un jean qu'elle réservait pour les moments de décontraction et sortit de sa chambre en essayant de faire la moins de bruit possible. Refermant la porte de son petit appartement derrière elle (petit plus pour une présidente de confrérie), elle se tourna vers l'obscurité qui s'étendait au travers des couloirs de l'aile dans laquelle elle se trouvait. Le jour, Berkeley était accueillante et bondée de monde ! Le soir, elle en devenait suffocante et peut-être un peu trop... Flippante au goût de la demoiselle qui continuait pourtant à marcher droit devant elle. Que cherchait-elle ? Un moyen de ne pas s'endormir ? Une personne assez folle comme elle pour s'aventurer seule dans les couloirs ? Mais de quoi avait-elle peur après tout ? Et bien que les films d'horreur qu'elle regardait se réalise ! Après tout, ça se passait toujours de cette même manière ! L'héroine se baladait seule dans des couloirs sombre jusqu'au moment où elle sentait une main se poser sur son épaule... Elle se retourna vivement ayant sentit un léger courant d'air caresser une de ses épaules dénudées. Elle remonta son gilet qu'elle referma sur elle puis continua à avancer, ses yeux noisettes commençant à s'habituer progréssivement à la pénombre qui avait envahit les lieux après le coucher du soleil...

La jeune femme tourna enfin son regard vers un autre couloir. Le couloir des Alpha. Malheureusement, elle l'avait déserté depuis voilà plusieurs mois. Finit la tête plongé dans les bouquins, l'humeur toujours tourné vers le soleil, le sourire toujours aux lèvres ! Et non, sa soeur et elle avait vécut quelque chose qui ne se révélait peut-être pas. Elle en avait souffert, rejetant tout ce qui aurait put l'ammener à repenser à son passé maintenant douleureux. Oui, le destin s'acharnait souvent sur les mêmes personnes et ne les quittait plus ensuite. Caroll avait donc décidé par la suite de quitter son ancienne confrérie, de devenir une nouvelle personne, de renaître du malheur qui avait fait mourrir son ancienne personnalité ainsi qu'une partie de sa famille. Les Iotas l'avait réclamé avant les vacances. Elle avait refusé. Danser et s'hexiber devant un terrain remplit de monde, de yeux scruteurs et pervers ne lui correspondait pas du tout ! Mais elle avait accepté. Elle s'en était réjouit ensuite. Après tout, elle s'était découvert un talent inné et elle aimait ça à sa plus grande surprise. Déjouant les anciens regards moqueurs sur elle, on l'avait mite vis sous les projecteurs et elle n'avait plus été la même. Caroll n'avait plus été la petite Alpha timide et silencieuse mais était devenut en une rentrée, la fille au centre des attentions. C'était peut-être pour cela qu'elle s'était vut développé de nouvelles amitiés, quoiqu'elle doutait que les gens viennent comme par hasard pour causer alors qu'elle était devenut présidente de confrérie mais bon...

Toujours est-il qu'alors qu'elle arrivait bientôt à la salle du journal, elle vit une lumière s'éteindre d'un coup. Ha ce journal... Elle en avait mis du temps avant de convaincre avec quelques filles motivée de faire ouvrir le Tabloïd Month of B. ! Mais elle était heureuse d'en être la rédactrice en chef ! Les filles qui travaillaient avec elle étaient géniales et en plus de cela, ce journal était un peu comme son bébé. Elle mettait tout ce qu'elle avait dedans et ça lui plaisait vraiment ! Hors, ce soit, il y avait apparemment quelqu'un qui s'amusait dans sa salle !! La demoiselle, troublée s'en approcha. La pénombre reignait désormais à l'intérieur et elle s'arrêta quelques instants pour réfléchir au risque potentiel qui pouvait s'avérer dangeureux si elle rentrait dans cette salle vide... Euuh... Appart si le concierge était devenut schysofrène elle ne savait pas trop ! Elle s'avança alors dans la salle, le souffle court, sachant déjà qu'il y avait quelqu'un dans la pièce à moins qu'elle est révée le faisceux de lumière qui s'était rapidement éteint à son arrivée. S'avançant dans la salle, elle percuta un corps et poussa un cri de terreur. Elle courrut vers l'interrupteur de la salle pour éclairer la pièce. Avait-elle percutée un corps mort ? Elle en eut des frissons mais elle ne reconnut que... Massie Block !?

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Massie est devenue le genre de fille qui s’investi à fond dans ce qu’elle fait. D’autres l’on connue par le passé et ont remarqué un grand changement depuis cette nouvelle année scolaire. Une remise en question et un entretient avec son père qui n’admettais plus le comportement de sa fille en sont pour beaucoup aussi. Devenir avocate avait toujours été le rêve de sa mère qui tomba enceinte assez jeune pour entamer une carrière d’avocate. Mrs Block ne voulait pas être comme toutes ses mères, qui mettent l’éducation de leurs enfants entre les mains de bonnes femmes – diplômée certes – mais qui n’ont aucunement la capacité d’éprouver les mêmes sentiments qu’une mère éprouve envers son enfants, comme l’instinct maternelle ou tout simplement l’amour. Elle passa sa courte vie à éduquer sa fille et son fils du mieux qu’elle pu jusqu’à ce que la maladie l’emporte. Un terrible choc pour Massie qui n’avait que 16 ans et qui s’est traduit par son comportement passé. Mais tout à changé, elle a décidé de partir sur de bonne base sans pour autant changer complètement, un part de l’ancienne Massie est toujours ancrée en elle, car on a beau tout faire pour changer de personnalité ou de caractère, mais on se rend bien vite compte que cela est impossible. Comme je le disais, Massie étudiait le droit, et participer au cours n’était pas suffisant pour elle, la belle étudiante voulait faire plus et elle se fichait bien que ça puisse figurer sur son dossier scolaire ou non, le principal pour elle, était que ça lui apporte une certaine satisfaction d’elle-même. Miss Block s’est imposée à Berkeley, non pas par ses talents de séductrice, mais par ses propres qualités. Elle n’est plus connue pour la fille aux multiples conquêtes mais comme présidente de la confrérie des Betas, membre du comité d’organisation, journaliste pour le journal universitaire,… Elle est toujours présente lors de fêtes et des activités organisé par l’université – logique vu qu’elle en organise certaines ^^’ ! Parce qu’elle se doit en tant que présidente des Betas, de les représenter lors de certaines occasions mais aussi parce qu’elle aime ça justement.

Le choix de devenir membre de la rédaction du journal ne lui était pas venue par hasard, tout d’abord, son professeur de littérature, Miss Taylor Calison le lui avait suggérer en raison de ses excellentes notes à son cours mais aussi parce qu’elle avait besoin de faire passer des choses et l’écriture était un excellent moyen. Massie adorait écrire, elle avait tenu pendant plusieurs année un journal intime mais a arrêté aujourd’hui. Mais elle continue d’écrire notamment pour ce journal qu’elle aime beaucoup. Et si elle est là aujourd’hui, c’est pour terminer son article dont elle est extrêmement fier car elle a pu y mettre sa touche personnelle. C’est pour ça aussi qu’elle aime The Tabloïde Month Of Berkeley. La rédactrice Caroll, nous laisse nous exprimer à notre manière à travers des sujets variés.

La jolie Beta était donc seule, dans cette immense salle sombre où quelqu’un essayait de pénétrer. Elle ne savait toujours pas qui c’était et se leva de sa chaise pour se rapprocher de la porte. S’esquiver en douce, elle savait très bien le faire, allez savoir pourquoi … Elle aurait attendue que la personne ouvre la porte s’avance près de l’interrupteur et serais passé en douce par la porte. Mais non, il a fallut qu’elle se cogne à un coin de ces fichus bureaux et qu’elle fasse un pas en arrière pour tomber nez à nez où plutôt dos à dos avec une jeune femme qui enclencha à cet instant l’interrupteur et illumina toute la pièce. Massie eu la peur de sa vie, non pas que ce soit très effrayant, mais tout d’un coup, cela peut vous surprendre ! Elle fit un bond en l’air lorsque la jeune femme, qui n’était personne d’autre que Caroll poussa un cri de terreur, aigu et perçant. Massie l’attrapa par le bras et lui mis la main devant la bouche pour qu’elle arrête de crier. Son cri avait été tellement fort, qu’elle avait certainement réveillé les confréries voisines ! En plus, elle pourrait attirer l’attention en leur direction et risqueraient par la suite d’être sanctionnées et Massie ne pouvait se le permettre en dépit de ses erreurs passées.

Le cœur de Massie qui battait à ton rompre quelque seconde plus tôt retrouvait un rythme régulier tout comme ses pensée qui reprenaient un peu d’ordre dans sa tête. Elle attendit quelques instants que Caroll se calme et retrouve elle aussi une respiration régulière avant d’ôter sa main de devant sa bouche et elle lui dit :

- Mais tu es folle, ce n’est que moi ! Tu m’as fait une de ces peurs …

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Mais tu es folle, ce n’est que moi ! Tu m’as fait une de ces peurs … Sa elle pouvait le dire ! Caroll avait appuyé instinctivement sur l'interrupteur prête à hurler si elle se mettait à découvrir devant ses yeux écarquillés un inconnu cagoulé qui essayait de voler les ordinateurs de la salle. Pourtant, elle fut surprise de voir Massie devant elle, comme si l'heure était totalement respectable pour une petite visite au journal ! Mais enfin de compte, la demoiselle fut soulagée. Après tout, elle avait eut une peur bleu de voir ce qui l'attendait et découvrir que ce n'était seulement qu'une jeune femme de l'université rassereinait son coeur qui s'était très vite emballé contre sa poitrine en faisant de légers soubresauts... La belle la dévisagea longuement ensuite se retenant de rire de la situation. Effectivement, la demoiselle avait l'air ridicul à avoir hurlé de la sorte ! Surtout qu'elle avait dut flanqué une sacré frousse à Massie ! D'ailleurs elle aussi avait l'air contente de la voir plutôt que quelqu'un d'autre comme quoi elle n'était pas la seule à se faire des films de temps en temps !

La bêta devant elle était une connaissance ou plutôt maintenant une amie. Pas de longue date biensûr puisque la brunette devant elle avait toujours eu un léger penchant pour la malsainité lorsqu'il s'agissait de parler de Caroll ! Et oui, l'ex Alpha n'était que la risé de la femme qui ne cessait de se pationner par la méchanceté qui pouvait accabler miss Venne. Tient, elle en avait bien besoin de se remémorer ça ! Mais au fil du temps, son attitude avait changé. D'une parce que elle s'était sûrement lassé de ces préjugés sur les Alpha et de deux parce que Caroll était rapidement monté dans l'échelle sociale de Berkeley. C'était peut-être pour ça après tout qu'elles étaient devenues amies... Mais en y réfléchissant, Caroll était sûr que la demoiselle ne faisait pas semblant ! A quoi gagnerait-elle de toute manière ? Elle avait déjà tout ! Présidente de confrérie comme elle, membre du comité d'organisation et du journal ! Non, elles étaient visiblement à égalité ce qui avait peut-être tracassé Massie qui n'avait pas beaucoup compris pourquoi caroll se retrouvait parmis l'élite du bahut ! mais enfin de compte, cela fut necessaire pour leur entente puisqu'un profond lien de complicité et d'entente se créa entre elle au fur et mesure qu'elles allaient aux mêmes endroits et travaillent ensemble pour les mêmes choses...

Désolé, je crois que le manque de sommeil me fait devenir histéryque !

Elle rigola enfin puis s'approcha de la jeune femme qui était toujours à quelques mêtres d'elle puis finit par rigoler en pensant à la frénésie de peur qui l'avait saisit quelques instants plus tôt puis se ressaisissant, elle demanda :

Alors, tu faisais quoi ?

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- Tu ne fais pas un crise de somnambulisme au moins ? T’es bien réveillée ? T’es sûre ?

- Je voulais terminé mon article, même si je n’ai pas besoin de te rappeler qu’on doit te le rendre demain ! … Je pourrais te poser la même question !?

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