the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

tu avais dû confondre les lumières, d'une étoile et d'un réverbère. (tareik&maddie)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

tu avais dû confondre les lumières, d'une étoile et d'un réverbère. (tareik&maddie) Empty
MessageSujet: tu avais dû confondre les lumières, d'une étoile et d'un réverbère. (tareik&maddie) tu avais dû confondre les lumières, d'une étoile et d'un réverbère. (tareik&maddie) EmptyDim 20 Déc - 14:43


« Je me souviens très précisément de cette lumière rougeoyante à la fenêtre. C’était comme une flamme, une bougie qui se consumait lentement sans craindre le souffle du vent. Et puis, il y avait ces cris stridents qui résonnaient dans la nuit jusqu’à vous en glacer le sang... des cris d’enfants. » Voilà ce que l’on pouvait lire sur la première page du quotidien régional. Il s’agissait de l’interview d’un trentenaire qui vivait à proximité du Danvers State Hospital et qui, sous couvert d’anonymat, avait accepté de confier les détails d’une nuit d’horreur à un journaliste opportuniste. Le récit s’étendait sur une demi-page et rassemblait tous les éléments d’une bonne oeuvre de fiction, atmosphère digne d’un film d’Hitchcock, références historiques plus ou moins exactes, légendes déformées pour faire hérisser les poils du lecteur... L’homme racontait comment il avait été réveillé en pleine nuit, il décrivait avec une infinie précision les ombres qu’il avait vues danser sur la façade de l’ancien hôpital et Maddie se demandait où se trouvait, dans ce témoignage, la part de vérité. Des histoires morbides et effrayantes comme celle-ci, il y en avait des tas dans la presse locale; tout était prétexte à attirer le touriste curieux en quête de sensations fortes, la recette était toujours la même et ce, depuis des décennies; elle consistait à utiliser la tragique histoire de Salem et le mythe de la sorcellerie pour fasciner les gens, de la poudre aux yeux. Elle referma le journal avec contrariété et décréta aussitôt qu’elle irait aujourd’hui même sur les -lieux du crime- pour rétablir la vérité. Maddie était persuadée qu’il n’y avait rien d’anormal là-bas, dans les ruines de l’ancien hôpital psychiatrique et, quand bien même l’endroit était des plus inhospitaliers, on n’y avait jamais vu l’ombre d’un fantôme facétieux ou d’un quelconque esprit vengeur. Pourtant, avec ses vitres brisées, ses tours en briques rouges et ses murs décrépis le Danvers State Hospital était le lieu idéal pour toute bonne histoire de frissons, si bien que l’imaginaire collectif commençait à croire que toutes les rumeurs étaient fondées et que l’endroit, contrairement à ce que pensaient les personnes les plus sensées, était bel et bien hanté. Dans un sac de sport en nylon, elle s’empressa de préparer son kit de survie; si Salem avait besoin d’un chasseur de fantômes, elle était prête à se dévouer corps et âme. Entre les lampes torches et les barres chocolatées, on trouvait un appareil photo dernier cri et, plus étonnant, une paire de lunettes à vision nocturne. Maddie se revendiquait aventurière des temps modernes et elle avait, à ce titre, toute la panoplie d’Indiana Jones. Certains n’hésitaient pas à se moquer de son coté débrouillard, de la boue sur ses vêtements, de ses bras couverts d’éraflures, témoins d’une vie riche en rebondissements dans les sentiers escarpés. D’autres au contraire étaient admiratifs de sa folie, de son absence de peur, de son goût prononcé pour le danger, de cette envie de se battre et de dépasser ses limites qui l’animait nuit et jour. Elle aimait partager ses excursions avec un fidèle acolyte; et c’était Wes qui, le plus souvent, était trainé de force aux quatre coins du Massachusetts, mais aujourd’hui, elle décidait de briser la routine installée et de jeter son dévolu sur Tareik, l’enfant sauvage. Du haut de ses vingt sept années, le visage constamment balayé par sa tignasse brune, Tareik avait tout d’un indomptable, d’un grand rebelle qui possédait naturellement cette part de mystère qui plaisait tant aux femmes. Il était devenu, au fil du temps et des discussions existentielles; son meilleur ami. Ils avaient le même goût pour l’Histoire, la résolution de mystères; des passions communes qui n’avaient eu cesse de les rapprocher, de les lier, de transformer ces deux êtres distincts en un duo explosif. Plus tard, lorsqu’elle arriva devant la demeure des Irvin, elle se heurta à une porte et à des volets encore clos. Le jour à peine levé, les premiers rayons orangés s’infiltraient entre les feuilles des peupliers. Tout était baigné de silence dans la ville encore endormie, on distinguait seulement le sifflement sourd des oiseaux au loin. « Irvin, c’est l’heure ! Réveille-toi où je monte ! » scandait-elle en brisant aussitôt le calme de l’aurore. Un caillou pas plus gros qu’une balle de tennis en main, elle visait avec précision les lattes de bois du volet de sa chambre en espérant que le bruit de l’impact suffirait à lui faire quitter rapidement les bras de Morphée. Dans un grincement agressif pour l’oreille, le volet s’entrouvrit et laissa apparaitre le profil, encore endormi, de Tareik. « Il faut que tu lises ça. Je suis certaine que ça va t’intéresser. » argumenta-t-elle en agitant la page déchirée du journal au dessus de sa tête. Elle affichait un sourire comblé de sorte qu’il ne pourrait lui en vouloir pour cette irruption matinale et indiscrète. « Et enfile un tee-shirt avant de descendre, sinon je ne réponds plus de rien... » ajouta-t-elle taquine et provocante comme à l’accoutumée tout en prenant appui sur la carcasse en ferraille de sa voiture, un tout-terrain pratique mais vieillissant, bien loin des nouveaux modèles rutilants avec leurs jantes argentées. Elle patientait presque trop calmement en mordant énergiquement dans une barre chocolatée lorsqu’il daigna enfin apparaitre, après ce qui lui avait semblait être une éternité. Partir à l’aventure la mettait toujours dans une sorte joie contagieuse et impatiente et, l’idée de faire une découverte inespérée suffisait à la combler de bonheur. Tareik, affichait un mince sourire en enfonçant ses mains dans ses poches. Visiblement les fraiches températures matinales n’étaient pas à son goût, déjà il devait repenser, non sans une certaine nostalgie, à ses couvertures duveteuses qu’il venait de quitter pour affronter -on ne sait quoi- en compagnie de Maddie, qui avait un don inimitable pour l’embarquer dans des histoires rocambolesques. « Tiens, c’est une nouvelle écharpe ? Je l’aime bien. » souffla-t-elle en attrapant le morceau de laine avant de l’enfiler autour de son propre cou. « Je l’aime mieux sur moi. » déclara-t-elle en contournant le véhicule pour prendre place du coté passager. « Les clés sont sur le contact. » Maddie adorait conduire, elle aimait la vitesse, le danger, les paysages entre ville et nature du Massachusetts mais, elle savait que Tareik ferait un pilote remarquable et que pendant ce temps, elle aurait tout le loisir de lui expliquer les tenants et les aboutissants de la mission.
 
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

tu avais dû confondre les lumières, d'une étoile et d'un réverbère. (tareik&maddie) Empty
MessageSujet: Re: tu avais dû confondre les lumières, d'une étoile et d'un réverbère. (tareik&maddie) tu avais dû confondre les lumières, d'une étoile et d'un réverbère. (tareik&maddie) EmptyDim 27 Déc - 11:24

Le plus beau sentiment du monde, c'est le sens du mystère. Celui qui n'a jamais connu cette émotion, ses yeux sont fermés. a.einstein


~~~~~~~~~




Il n’était pas de ceux qui arborait une confiance aveugle en la vie et en ses bien faits. Pas expressif pour un sou, il préférait demeurer une légende, un mythe pour le genre humain. Une légère tendance à rêvasser plutôt enfantine, laissant divaguer son esprit farfelu, réfléchissant à l’existence d’une chose inconnue de l’espèce humaine. Il voulait trouver une solution, trouver un trésor caché que personne ne pouvait imaginer même dans un rêve le plus fou. Tareik est quelqu’un qui développe depuis tout petit une curiosité naturelle, cherchant la moindre petite information qui le fera avancer à pas de géant dans une découverte d’une importance internationale. Il avait ce côté légèrement scientifique fou à l’image du créateur sombre de la bête Frankenstein. Même s’il n’était pas aussi prononcé, il était dingue de la science, partagé entre la raison scientifique et le paranormal, entre la vérité et l’illusion. Il cherchait une explication logique à chaque événement même si une part de lui-même se prend à rêver d’une telle utopie. Morphée venait de le prendre dans le creux de ces bras et il se prêtait à merveille à cette exercice. Son inconscient marchait tel un pantin libre de ses mouvements et dépourvu d’entrave de son marionnettiste. Le jeune homme se plaisait à inventer des histoires et à les vivres comme lorsqu’il était enfant. A la différence d’aujourd’hui, il était capable d’aller inspecter et chercher des preuves tout seul sans l’aide de personne. Il aimait travailler en solo et ne pas s’enticher de quelqu’un qu’il considère plus comme un fardeau qu’un coéquipier. Bien que sa plus grande passion soit les sorcières de Salem, il avait un penchant prononcé pour le paranormal et pensait vraiment qu’il y avait une vie après la mort. D’ailleurs la faucheuse l’intriguait. Il restait sans voix devant un tel charisme, il en avait peur mais elle le fascinait, il voudrait la frôler sans jamais se donner. Tareik était l’un des seuls à penser que les vestiges anciens pouvaient abriter des entités capables de tout pour protéger leurs lieux de morts. Il se laissait volontiers submergé par l’idée qu’un jour il serait en face d’une silhouette blanchâtre, où bien sombre. Il serait sans doute effrayé sur le moment mais il éprouverait un sentiment jouissif de devoir accompli. Il tournait la tête machinalement, venant presque s’étouffer dans un oreiller bien trop grand pour lui, capable de contenir le visage embrumé de deux personnes à la fois. Un caillou venait s’écraser dans ses vitres, réveillant le jeune homme à la tignasse couleur nuit. Tareik replaçait machinalement ses cheveux en arrière, ficelant ses boucles avec un élastique de fortune avant de se lever d’un calme à en faire pâlir plus d’un. Il jetait un œil à l’extérieur, il faisait noir. La nuit venait de gagner la bataille, dominant la lumière du jour sous tous ses aspects.  Il glissait ses deux mains dans les poches, contemplant l’extérieur d’un regard blasé par le bruit qui venait le sortir de ses songes, apercevant une silhouette familière très agitée. C’était Maddie, sa meilleure amie, la chercheuse la plus talentueuse qu’il lui était donné de connaître. Pour être franc, Tareik n’a jamais eu quelqu’un comme elle, d’aussi proche. Pourtant, malgré son tempérament solitaire il lui avait fait une petite place dans sa vie jusqu’à ce qu’elle en occupe une parcelle plutôt importante. A vrai dire, Maddie n’était pas une femme comme les autres à ses yeux, malgré le fait qu’elle soit terriblement charmante, il avait du mal à la voire en tant que personnage féminin, mais plus comme un pote avec qui on boit des bières. Elle n’avait en rien l’attitude d’un garçon manqué, pourtant c’était ainsi que le jeune homme voyait sa plus fidèle amie. Elle était tout pour lui en si peu de temps mais il avait réussi à s’y faire, à lui laisser un petit peu de place dans une vie déjà bien comblée. Elle agitait nerveusement une feuille dans sa main, la source même de son excitation. Intrigué par ce qu’elle pouvait lui apprendre, l’égyptien se laissait aller à passer une partie de l’aube en compagnie de son ami, fouinant sans doute un vestige du passé pour y trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Laissant ses cheveux attachés, il enfilait un tee-shirt noir ainsi qu’une veste longue à capuche ainsi qu’un jean basique. Pour finaliser son allure il se chaussait avec une paire de botte qui complétait à la perfection son style atypique. Afin de ne pas souffrir plus que ça du froid, il empoignait une écharpe assez sombre, recouvrant le menton et laissant son minois à l’aire, libre de tout coup de froid ou autres maladies présentes en ses temps frais. Il s’équipait d’un sac à dos dans lequel il y avait son précieux carnet de note ainsi qu’une lampe torche, profitant pour également prendre de quoi grignoter sur la route afin de couvrir les trop pleins de paroles de la belle Maddie. Descendant finalement en face de la jeune femme, il voyait sa protection contre le froid se dérober pour se loger autour du cou très fin de la belle. « Je comprends enfin pourquoi Maddie ne peut pas rimer avec ennuie, j’en suis même profondément navré d’ailleurs. » sifflait-il avec une arrogance poussée par un air blasé omniprésent sur son visage masqué par la fatigue. Il allait s’installer dans son sinistre tas de ferraille lorsque finalement elle lui fit remarquer que les clefs étaient sur le contact, sa cervelle guidait instantanément son corps encore flasque et endormit. Il faisait gronder le moteur, attachant sa ceinture avant de démarrer calmement même si l’objet de sa convoitise l’intriguait au plus haut points. « Bon, qu’est-ce que tu voulais Maddie ? Je me doute bien que tu ne m’embarque pas pour déguster une tisane à la verveine. » soufflait-il avec une motivation pour l’instant encore masqué par un sommeil bien trop présent pour lui permettre de réfléchir une seconde à la raison de son excitation. « J’espère que ça vaut le coup, parce que je ne veux vraiment pas perdre mon temps cette fois-ci. »  Continuait-il sur la même lancée, passant les vitesses au fur et à mesure que la route se dessinait devant ses yeux. Une nouvelle aventure pour son esprit farfelu, il en rêvait il y a de cela quelques minutes pourtant. Elle tombait bien, très bien même.
Revenir en haut Aller en bas
Kevin F. Tatcher
there's no place like berkeley
Kevin F. Tatcher
prénom, pseudo : alo.
date d'inscription : 10/11/2012
nombre de messages : 11001
disponibilité rp : cinq sur six ( o p e n )
avatar : zefron

tu avais dû confondre les lumières, d'une étoile et d'un réverbère. (tareik&maddie) Empty
MessageSujet: Re: tu avais dû confondre les lumières, d'une étoile et d'un réverbère. (tareik&maddie) tu avais dû confondre les lumières, d'une étoile et d'un réverbère. (tareik&maddie) EmptyDim 7 Fév - 12:39

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

tu avais dû confondre les lumières, d'une étoile et d'un réverbère. (tareik&maddie) Empty
MessageSujet: Re: tu avais dû confondre les lumières, d'une étoile et d'un réverbère. (tareik&maddie) tu avais dû confondre les lumières, d'une étoile et d'un réverbère. (tareik&maddie) Empty

Revenir en haut Aller en bas

tu avais dû confondre les lumières, d'une étoile et d'un réverbère. (tareik&maddie)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» (maddie) meet point around a drink
» Par une soirée étoilé [LIBRE]
» stop following me, I don't need you, I don't need anyone + MADDIE
» everything happens for a reason (levanah&maddie)
» Abracadabra •• maddie&jorden

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-