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sometimes a fantasy

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MessageSujet: sometimes a fantasy sometimes a fantasy EmptyMer 23 Sep - 17:51

La journée se terminait sur un beau rayon de soleil. Il avait fait extrêmement beau pour la saison. Mais Keith n’avait pas pu en profiter. Il avait passé toute sa journée en cours, à étudier de nombreuses choses. Ce qui ne le dérangeait le moins du monde. Au contraire, il adorait aller à la Julliard School. Ca le sortait de tous ses problèmes personnels et familiaux. Il restait éloigné de ses parents, et de toute cette vie de popularité que ses parents l’obligent à vivre. Il évitait tout contact avec ses frères et sœurs qui le détestaient, malgré le fait qu’ils tentent tous de le cacher. Seulement, aucun d’eux n’est aussi bon acteur que Keith. Aucun d’eux ne la suivit dans cette carrière d’artiste. Bien au contraire, ils sont tous allés dans la direction que leurs parents souhaitaient que Keith prenne. Tout simplement pour leur prouver qu’ils sont de bons enfants, qu’ils feraient de meilleurs héritiers. Mas malgré cela, ils n’ont d’yeux que pour l’ainé. La vie de famille n’est donc pas des plus faciles pour le beau brun qui vit encore chez ses parents. Il aurait aimé pouvoir s’en aller, mais avec quel argent ? Avec celui de ses parents ? Surtout pas. Il essaie de s’autonomiser, mais c’est difficile lorsqu’on est encore étudiant à l’âge de vingt-cinq ans. Chaque soir où il rentre c’est un calvaire. Il essaie de faire durer le plus longtemps le temps où il doit être chez lui. Et aujourd’hui il se décida à tout simplement se promener dans les rues de New York. Même si c’était risqué pour lui. Lui qui fait tout pour éviter le contact avec ses « fans », toutes des filles qui plus est. Il aurait préféré que ce soit au moins des hommes, pour avoir de quoi profiter. Mais jamais l’un d’eux n’étaient venus vers lui pour prendre une photo, et discuter. Bien vite il se retrouva devant un Starbucks. Ce qui n’était pas du tout étonnant. Il y en partout dans cette ville. Pour le plus grand plaisir de Keith, qui adore leurs boissons. Il y entra, et fit la queue pour se prendre un Frappuccino. Il faisait encore assez chaud dehors pour se prendre cette boisson. Et à peine eu-t-il la boisson dans la main qu’il entendit des fils glousser derrière lui. Il regarda le serveur, qui ne semblait pas du tout savoir qui il était. Il fit une grimace, avant de se retourner et afficher le plus grand sourire hypocrite de la ville. Après quelques secondes de photos, il pensait qu’il en avait terminé. Mais c’était avant que ces jeunes filles ne reconnaissent quelqu’un d’autre dans ce Starbucks. Elles s’attroupèrent de la personne. Le jeune homme pensait réellement être libre, et tenta tant bien que mal de sortir du café. Ce fut avant d’entendre. « Je veux une photo des deux. Tu ne trouves pas qu’ils iraient trop bien ensembles ? » A peine eu-t-il entendu cette phrase, que Keith tentait encore plus de partir, mais toutes les filles l’arrêtèrent juste devant la porte du café, avec leurs grands sourires. Keith leur sourit en retour, et les suivirent. Mais ce sourire disparut lorsqu’il vit de qui elles parlaient. Kennedy. Ah oui, il la connait bien cette fille, et il la déteste. Ils se détestent mutuellement. Les deux se regardèrent. A cet instant-là, il aurait encore préféré être chez lui, avec la mauvaise ambiance qui y est toujours. Mais l’ambiance serait encore plus mauvaise si ses parents apprenaient qu’il s’était mal comporté en public. Il doit bien se tenir, et faire plaisir aux filles qui l’accostent. Même si cela consiste à poser avec Kennedy, un bras autour de sa taille. « Ne te réjouis pas trop. C’est la première et dernière fois que je te touche. » Lui chuchota-t-il à l’oreille, tout en lui posant un baiser sur sa joue. Ce qui rendit hystériques les jeunes fans. Keith avait réussi son coup. Il vit alors à l’extérieur des paparazzis. Comme si les filles ne suffisaient pas. Mais il faut dire que les paparazzis ne sont jamais bien loin de la jolie blonde. « Eh merde, mes parents vont se faire des idées. » Il ne s’était pas rendu compte qu’il avait dit cela à voix haute. Mais il n’y prêtait aucune attention, car tous les deux savent très bien la haine qu’ils se portent. « Comme si ce n’était pas suffisant que ces… » Il continua la suite beaucoup plus doucement « … connes nous pensent ensembles. Les journalistes et mes parents vont s’y mettre. » Alors que la journée de Keith avait très bien commencé, elle semblait se terminer sur un très mauvais point. Même si beaucoup aurait aimé la terminer en compagnie de Kennedy. Or, ce n’est pas le cas de Keith. Il faut dire qu’il ne fait rien comme les autres.
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: sometimes a fantasy sometimes a fantasy EmptySam 26 Sep - 19:33

"It is better to be hated for what you are than to be loved for what you are not."
James blablatait encore une fois au téléphone sur l’importance de revenir à la Nouvelle Orléans d’ici quelques jours pour pouvoir enterrer cette affaire. Bien sur qu’il avait raison sur le fond de la faire revenir, mais à la simple idée de devoir prendre l’avion simplement pour attester que oui, elle avait dansé nue dans une fontaine de la vilaine, elle est agacée. Sérieusement, les gens n’ont-ils pas de meilleures choses à faire ? N’est-ce pas une perte de temps ? Après tout elle n’a tué personne, et a plutôt offert un sacré spectacle aux gens présents autour. Qu’importe. Elle se retrouve aujourd’hui coincée à devoir retourner là bas sans la moindre envie de le faire. Son seul réconfort est l’idée de revoir James et d’aller se prendre une cuite avec son avocat. Tout le monde ne peut bien sur pas se targuer d’avoir cette complicité client-avocat mais Kennedy peut le faire. Enfin, elle raccroche le téléphone et demande à son chauffeur de la laisser sortir devant le Starbucks juste le temps d’attraper un café. Accompagnée de son chien Gribouille, la jeune femme débarque dans le café, lunettes de soleil vissées sur le nez. Bien sur elle ne passe pas inaperçue. Elle ne l’est jamais d’ailleurs, même si parfois elle l’aurait préférée. Elle passe commande, adresse quelques sourires à ceux qui lui font des signes de la main et rajoute quelques gouttes de vanille dans sa boisson. Elle se dirige vers la sortie quand plusieurs fans l’assaillent, l’entourent et ’empêchent de passer. Tout ce qu’elle voulait éviter en soit. Portant son chiot dans ses bras, la jeune femme consent à prendre quelques selfies avec les personnes qui l’entourent, esquissant quelques sourires pour leur faire plaisir. Le même genre d’agitation se profile à l’intérieur du starbucks et la jeune femme devine qu’elle n’est pas la seule figure publique présente aujourd’hui. Qu’importe, se dirigeant vers la voiture, elle est vite arrêtée par une horde de fans qui débarque en compagnie d’un brun qu’elle ne voit pas encore. Son visage se dessine à mesure que les gens le laissent passer et la jeune femme pousse un soupir d’exaspération. Sérieusement ? Le O’Philips devait choisir le même jour qu’elle, le même moment, le même horaire pour venir chercher son café ? God qu’il peut lui taper sur les nerfs celui là. C’est simple, son air arrogant et suffisant de premier de la classe lui tape sur le système et l’empêche de voir qu’il veut simplement être ami avec elle. Mais c’est une chose qui n’arrivera jamais. Keith l’a bien compris et semble avoir les mêmes sentiments d’agacements et d’exaspération à son égard désormais. Tant mieux, au moins ils restent sur la même longueur d’onde à ce sujet. Mais alors qu’elle pensait que le croiser ne pouvait pas être pire, voilà qu’une nouvelle situation s’offre à elle. Les gens demandent à avoir une photo d’eux deux et bien que Kennedy s’apprête à refuser, Keith s’approche d’elle et la prend par la taille, avant de poser un baiser sur sa joue. Des frissons lui parcourent le corps tant ce contact la dérange. « Ne t’inquiètes pas pour moi. Je sais que je n’ai rien à craindre, on ne joue absolument pas dans la même ligue, pas vrai Keith ? » qu’elle lui souffle discrètement à l’oreille, mentionnant son homosexualité. Bien entendu, c’était un secret pour le grand public, les O’Philips ne pouvaient pas se permettre une telle pub. Mais Kennedy n’était pas dupe et avait toujours soupçonné le jeune homme de ne pas être du même bord qu’elle. C’était donc l’occasion rêvée d’amorcer les choses et d’en avoir le cœur net.  Elle n’irait bien sur jamais le révéler aux autres car même si elle déteste cordialement Keith, la décision de révéler ou non pareil secret lui reste entière et l’appartient en aucun cas à Kennedy. « Tu te plains de tes parents mais pour ma part j’ai un futur mari qui va se poser des questions. On n’a pas vraiment le même sens des priorités je crois. » Agacée par ses propos la jeune femme se concentrait sur son adorable chien et commençait à esquisser quelques pas en direction de sa voiture. Mais les fans ne semblaient pas l’entendre de cette oreille, et désiraient encore et toujours des photos. « Vous savez, on accepte gentiment de se faire prendre en photo mais je préfère rétablir une vérité, je déteste Keith. Tenez-vous le pour dit. » C’est une petite bombe  qui vient d’émaner de sa bouche mais elle s’en moque complètement. Pourquoi faire semblant ? En temps normal, Kennedy se laisse porter par le vent, ne contredit jamais les gens quand ils l’imaginent avoir fait telles ou telles conneries, être à l’idée de telles ou telles choses. Mais la situation est totalement différente. Kennedy déteste cordialement Keith et ne souhaite pas être associée à lui. Et surtout, sa relation avec Andrew est suffisamment compliquée pour qu’il en vienne à penser que Kennedy est allée voir ailleurs si l’herbe était plus verte.
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MessageSujet: Re: sometimes a fantasy sometimes a fantasy EmptyLun 23 Nov - 11:02

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