Sujet: It must be an omen (rosy) Mar 18 Aoû - 17:39
rosy & dustin ≈ Si l'œil ne s'exerce pas, il ne voit pas. Si la peau ne touche pas, elle ne sait pas. Si l'homme n'imagine pas, il s'éteint.
Il ne peut pas mesurer la solitude qui le gagne, jour après jour. Bien trop plongé dans son boulot, dans ses responsabilités, Dustin en oublierait presque de vivre. Pour se faire et donc pour y remédier, il a sollicité une soirée de congé. Quelques heures de répit, quelques heures où il prévoit de souffler. N’ayant pourtant rien planifié pour cette soirée et pour cette nuit, le jeune homme attrape sa veste et se laisse guider par ses tourments, à travers la grande et mouvementée ville de Las Vegas. Il observe les touristes. Il croise quelques connaissances. Il se fait également accoster par des êtres égarés, des âmes vagabondes. Les oubliés de cette ville. Dustin réalise ainsi que quelque chose lui manque. Un détail manque à son quotidien. Des sentiments qu’il s’est interdit depuis cette grande déception. Une cicatrise ouverte à cause de sentiments non réservés. Car quand le jeune homme s’accroche, il ne le fait jamais à moitié. Quand il tombe amoureux, il ne peut se limiter. Il n’y arrive pas. Par conséquent, il n’essaye plus. Décidé à ne pas s’égarer dans les méandres de l’amour, Dustin a perdu cette flamme. La sensation d’être important pour quelqu’un, d’être essentiel dans une vie parallèle. Une qui finirait par être liée à la sienne, d’une manière sincère et évidente. C’est donc la tête ailleurs et les pensées confuses qu’il continue d’avancer. Vagabond de cette soirée, il essaye de s’oublier. Eternellement armé, Dustin essaye en vain de tout laisser tomber. De laisser des portes ouvertes. De se donner une chance et au moment le plus anodin, il la croise. Son regard se pose instinctivement sur cette jeune femme qui ne se fait d’ailleurs pas priée pour venir le saluer. Une rencontre comme il en existe des millions. Un sourire pourtant qu’il n’avait jamais vu aussi éclatant. Rosy. Une demoiselle qu’il a eu la chance de croiser deux ou trois fois. Une personne intéressante et étrangement touchante, dans chacun de ses mots, chacune de ses émotions. Celles qui se dessinent à l’instant précis sur chacun de ses traits. « Qui voilà. » affirme-t-il tout en lui tendant la joue et déposant soigneusement, brièvement l’une de ses mains sur sa taille. Dustin se sent particulièrement satisfait de la croiser. Sans pouvoir l’exprimer, la jeune femme a toujours été un élément attirant pour lui. Les peu de fois où il avait eu la chance de la côtoyer, il s’en était souvenu. Comme une sensation de déjà vu, de déjà vécu. Comme s’ils s’étaient déjà rencontrés et que cette vie n’était qu’un croisement de ce qu’ils avaient pu partager dans les autres. Dustin est vraiment un grand rêveur. Derrière cette force qu’on peut constater, cette façade qu’il se donne, sommeille un être étonnant. Un homme comme il doit en existé peu. Un homme qui craint les femmes et l’admet à qui souhaite l’entendre. Il les redoute et cette Rosy n’est pas une exception. Il le sait. Malgré cette beauté remarquable et cette douceur appréciable, il reste toujours en retrait. Dustin prend rarement des risques. Il redoute surtout la chute. Cette sensation de ne pas contrôler ce qu’il ressent. Des frissons qui peuvent le rendre vulnérable. Une histoire qui peut encore lui faire perdre la raison. Alors, il se satisfait de chaque jour. Chaque jour qui passe, il prend des risques. Seulement, il évite ceux qui touchent plus directement son cœur. Un organe plus que vital. Une partie de lui qui bat encore malgré les coups reçus et encaissés. Dustin le sait, l’amour est dangereux. Il est même devenu son pire ennemi, ces dernières années. Egaré entre ses amours passés et ceux inachevés, Dustin s’en veut. Il s’en veut de ne pas avoir laissé de seconde chance à celle qui le méritait. De ne pas avoir rangé sa fierté, au risque d’être à nouveau touché. Partagé et tiraillé entre ses émotions et ses choix plus que vitaux, il s’évade à nouveau et se perd même dans ses prunelles. Brillantes comme la tour Eiffel qui s’illumine derrière elle. Curieux de savoir ce qui l’amenait à nouveau dans les rues de la grande ville. « Comment vas-tu ? Je croyais que tu rentrais à San Francisco, définitivement. » l’interroge-t-il indirectement et naturellement. Dissimulant au mieux cette joie qui le contamine lorsqu’il le réalise. Lorsqu’il comprend et entend la réponse de Rosy. Elle était toujours à Vegas. Elle n’y renonçait donc pas. Avait-il été un élément important dans sa prise de décision ? Se faisait-il des films parce qu’il apprécierait être important pour quelqu’un ? Effectivement, Dustin s’éloigne de tout. Il se laisse emporter par ce charme fou qu’il ne peut pas réfuter. Et pourtant, il ne la connait pas plus que cela. Ils se sont croisés et rencontrés par le plus pur des hasards. Ils ont parlé sans vraiment oser se raconter. Ils ont été une petite révélation dans la vie de l’autre et cela sans même se l’avouer directement. « Je peux t’offrir quelque chose à boire, à moins que tu sois attendue ailleurs ? » continue-t-il de s’avancer pour en savoir le plus possible, de manière toujours détournée et très polie. Avec son regard plongé dans celui de la belle, Dustin garde l’espoir. La foi qu’elle est celle qui lui fallait. En cette soirée de congé, où il souhaite décompresser et souffler. Il sait que Rosy serait une merveilleuse compagnie. Et que peut-être ce troisième rendez-vous lié au hasard, au destin, signerait une suite plus que confirmée. Une vraie suite et certainement le début d’une amitié, d’une relation qu’il ne cherche pas encore à nommer. Bien trop attiré par ce qu’elle avait à lui offrir, sans même s’en douter. Sans même oser l’imaginer, cette jeune femme n’avait aucune connaissance de l’impact qu’elle pourrait avoir dans sa vie. Cherchant à tout prix l’équilibre parfait, Dustin évitait toute relation trop compliquée, trop passionnée. De celles où les engagements sont trop nombreux. Il l’admet en secret. Au risque de passé à côté de sa chance, il préfère se protéger. Dans sa vie et cela depuis presque deux années, il s’est satisfait du minimum. Il s’est satisfait de ce qu’il avait, sans en ressentir un manque. Sans se retrouver ce soir, seul et meurtri dans les grandes rues de la ville. Un état d’âme. Une prise de conscience. Un retour à lui-même, à celle qu’il retrouve. Ravi et attentionné, Dustin se révèle plus proche, plus ouvert à toutes propositions. Certainement moins en retrait que l’homme qu’il avait été lors de leurs tous premiers échanges. Une rencontre anodine. Une suite plus qu’intéressante, de ses deux êtres que l’inconnu réuni sans grandes raisons particulières mais malgré tout et désormais, avec une curiosité développée. Un sentiment commun. Une attirance. Un sourire échangé.
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Sujet: Re: It must be an omen (rosy) Jeu 20 Aoû - 23:52
and right now, i feel so close to you right now. rosy harrington and dustin henstridge.
butterflycaps@tumblr / snow patrol, i won't let you go.
11pm, hostel, downtown, las vegas (usa) Les doigts fins de la jeune femme tapotent nerveusement sur le bois abîmé du bureau d’accueil. Suite au bordel qu’elle avait foutu dans le hall d’entrer, elle avait été conduite dans le bureau du directeur de ‘hôtel, pour éviter de déranger les autres clients. Enervée et surtout choquée de la situation, elle tente en vain de chercher l’erreur. Et c’est en s’empêchant d’insulter la secrétaire qu’elle lance « .C’est une blague n’est-ce-pas ? c’est une caméra cachée ? je suis filmée c’est ça ? youhouuu lâche-t-elle en riant jaune, au bord de la crise de nerf. Elle regarde un peu partout, le regard affolé, néanmoins un sourire pour cacher son état. Elle lève les bras et les secouent un peu dans tous les sens avant de comprendre que non, ce n’est pas une caméra caché mais bien une situation compliqué. C’est pas possible, elle ne s’est pas trompée. Elle avait pourtant bien réservée pour une semaine. .C’est une blague n’est-ce pas ? j’ai pourtant réservée pour UNE SEMAINE sur votre site internet et par téléphone en plus, la personne que j’ai eu m’a bien confirmé que c’était pour une semaine !! » son ton monte de plus en plus. Sous l’air hautain de la secrétaire, elle cherche dans son sac à main les papiers de sa réservation. « .je suis désolée, mais c’est une réservation de trois nuits et quatre jours dans notre hôtel à votre nom que nous avons. bien sûr, si vous voulez restez un peu plus, il va falloir payer les jours en plus. » dit-elle d’un ton sarcastique. Rosy tombe des nues, elle ouvre la bouche ouverte, choquée des propos qu’elle vient d’entendre. Elle ferme les yeux quelque secondes, se pince l’arête du nez et tente de s’empêcher de se lever d’un bon et de faire un remake de la scène de la cantine imaginée dans the mean girls. Elle rouvre les yeux, penche sa tête à gauche et à droite en faisant craquer son cou. La secrétaire émit un sursaut en attendant le bruit. Rosy, sur le bord de l’explosion, jette son sac à main à craquer sur le bureau d’un air lâche. « .Jusque-là j’ai été suffisamment polie face à cette situation. Mais je vous préviens que je ne le serais pas dans les minutes à suivre. Alors maintenant écoute-moi bien pouffiasse décolorée, tu vas me retirer ton air de je sais tout de ton visage refais et tu vas baisser les yeux. légèrement outrée de sa propre façon de parler, elle serait limite sur le point de s’excuser, mais non Rosy se reprend et continue .alors déjà tu me prend près de 1 500 dollars pour la semaine pour au final apprendre que vous me jetez dehors parce que ce n’est pas une semaine mais ‘quatre jours et trois nuits’ et en plus tu oses me dire que je dois payer encore pour rester mais ma parole t’es entrain de veiller éveiller ! alors déjà d’une, tu vas me rendre mon argent et tout de suite, et si j’étais toi, je n’appellerais pas la police ou quoi que ce soit parce que vous avez beaucoup à perdre. Entre vos employés qui drague et touche ouvertement les clientes, les lieux qui sont complètement dégueulasse croit moi que ton établissement fermerait très vite si j’ouvrais ma gueule. Et de deux, en fait, il n’y a pas de deux, tu me rends mon argent et tout de suite pétasse !! »
11.45pm, eiffel tower, south & west of the strip, las vegas (usa) Sa valise à roulette noire à côté d’elle, Rosy s’arrête quelques secondes au pied de la mini tour Eiffel de Las Vegas. La voilà sdf dans les rues de Las Vegas. Bon, le seul point positif de cette histoire c’est qu’elle a pu récupérer une bonne partie de son argent. Pas la totalité mais quand même, ses menaces avaient été plutôt bien écouté par cette pétasse. Les yeux toujours fixée sur la mini tour Eiffel, les écouteurs dans les oreilles, le son à fond, elle tente de se calmer de ce coup de folie qui ne lui ressemble pas vraiment. Elle ferme les yeux et s’évade quelques secondes de ce monde, de ses problèmes. Elle reprend doucement ses esprits et se dit intérieurement que ça va s’arranger, qu’il y a beaucoup plus grave dans la vie. La main fermement posée sur la poignée de sa valise, la jeune femme rompt le contact avec le monument pour continuer sa quête d’un nouvel hôtel, après tout il lui fallait un nouvel hôtel pour les jours à venir. Un soupire s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle regarde un peu autour d’elle. Son attention effleure les centaines de personnes autour d’elle avant de le poser fermement sur quelqu’un. Un homme. Il la regarde aussi. Elle met quelques secondes à le reconnaître et c’est un sourire éblouissant qui s’installe sur son visage fatiguée. Le Destin. Oui, elle veut s’aventurer à croire que c’est sa bonne étoile qui lui envoi sur son chemin. Le cœur affolé, elle s’avance d’un pas rapide vers lui. Elle retire rapidement ses écouteurs à temps pour l’entendre lui parler. Un rire léger s’échappe de sa bouche et la jeune femme le prend à moitié dans ses bras tout en lui faisait la bise. Elle sent la main du jeune homme se poser sur sa hanche, elle se bat contre elle-même pour ne pas trop y penser. Instinctivement, elle se voit cacher sa valise derrière son petit corps, la main toujours sur la poignée, il ne manquerait plus que ça, qu’elle se fasse voler ses affaires. « .Dustin ! Je ne m’attendais pas à te voir ici ! » Elle se détache de lui et le regarde les yeux pétillants. Elle respire un bon coup et tente de chasser le feu qui lui monte aux joues. Dustin, où plutôt l’une de ses plus belles rencontres à Vegas. Elle s’aventure à le mettre dans sa catégorie ‘coup de cœur’. Sa question la fait doucement rire intérieurement et sa pensée la fait sourire. Elle baisse la tête et la hoche doucement. « .beaucoup mieux maintenant il faut bien l’avouer. dit-elle, gênée. elle pince ses lèvres et regarde autre part. .non, hum en fait il me reste encore quelque jours ici, trois ou quatre, mais j’ai bien envie de prolonger mon voyage en fait … je me plais plutôt bien à Vegas. » lâche-t-elle en le regardant. Depuis son arrivée, même depuis sa rencontre avec Dustin, Rosy se dit que Vegas est peut-être la ville qui lui faut dans sa vie. Elle se mord nerveusement les lèvres avant de reporter brièvement son regard sur la mini tour Eiffel. Elle reporte son attention sur le jeune homme et un sourire se plaque sur son visage. A vrai dire, il est un des personnes de son entourage à la faire sourire comme une enfant. Pourtant, elle ne le connait pas plus que ça. Cela doit être la troisième fois qu’ils se rencontrent. Le Destin, d’ailleurs, cela lui fait penser à un vieux dicton de sa grand-mère. Qu’une rencontre relève de l’accident, que la deuxième relève d’une coïncidence mais que la troisième rencontre relève du destin. Il la sort à moitié de ses pensées profondes en l’invitant à boire un verre. « . Hum, oui, j’ai rendez-vous avec mon destin qu’elle lâche inconsciemment. Elle met quelques secondes à se rendre compte de ce qu’elle vient de dire avant de s’excuser maladroitement d’un ton paniquée. .oh, heu désolée, oui, avec plaisir pour le verre ! elle se masse le cou avant de reprendre .encore désolée, j’étais .. perdue dans mes pensées. Ce serait avec plaisir pour le verre. » un sourire timide sur les lèvres, elle ne manque pas de se mordre la langue pour sa ‘connerie’. Elle ramène sa valise devant elle. « .alors tu m’emmènes où ? questionne-t-elle curieuse, elle trépigne presque d’impatience à l’idée de passer un peu de temps avec lui. « .et sérieux, tu pensais que t’aller te débarrasser de moi comme ça ? que j’allais partir sans au moins te dire au revoir ? » elle affiche une mine amusée avant de plonger une nouvelle fois son regard dans le sien.
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Sujet: Re: It must be an omen (rosy) Ven 18 Sep - 22:02
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