the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

(jake) somewhere to run

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

(jake) somewhere to run Empty
MessageSujet: (jake) somewhere to run (jake) somewhere to run EmptyDim 4 Oct - 18:56

Jake & Jamie ⊹ Elle se rendait compte du monde qu’elle avait perdu à l’instant même où elle observait avec la plus extrême lassitude, les caméras posées au repos, sur les différents meubles de marbre qui couvraient la pièce. Le salon était depuis toujours, un recueil de sons tonitruants, de bruits incessants, de va et vient réguliers et d’ovations intempestifs. Aujourd’hui étrangement, c’était le calme plat, un désert de solitude salvateur qui, apprécié par Jamie, était étrangement menaçant lorsqu’elle se plongeait dans la torpeur qui régnait sur l’espace vide. Insignifiant, déstabilisant. La jeune femme faisait claquer ses talons sur le sol par habitude de montrer sa présence. Mais personne n’était présent pour y faire attention et pour une fois depuis un an maintenant, Jamie ne se sentait plus surveillée ni oppressée. Le show était bidon même si elle avait tout manigancé pour que le succès se lance sur sa famille et sur elle. Ce n’était qu’une profonde mascarade mise en œuvre par ses propres soins pour une raison que seule elle et son frère adoptif connaissaient. Ses parents et ses sœurs tout comme le reste du monde, pensait tout simplement que Jamie était obnubilée par la célébrité, les strass et obligations qui accompagnaient ce monde insupportablement maniéré. Et puis, la plus jeune des Andréas jouait parfaitement des convenances et de la superficialité de sa condition. Si elle jouissait d’un confort extrême et se lovait dans les canapés de cuir italien qui sillonnaient chaque penthouse dans lesquels elle se trouvait invité, la jeune femme se fichait de cette luxuriante variété de conneries. Attirée par l’argent, par le pouvoir, Jamie ne voulait que se faire voir pour qu’un jour on la retrouve. Et ce quelqu’un avait disparu depuis des années. Mauvaise dans le cœur, pourrie de l’intérieur, la donzelle se régalait du spectacle et de ce que l’on pouvait écrire à son sujet. La garce qui montait en puissante, celle qui récoltait plus de billets verts que la majorité des starlettes de son âge. Jamie était intelligente, bien trop même. Petit génie, elle avait toujours une longueur d’avance et manipulait à la perfection les masses pour qu’on ignore tout de son stratagème et de la folie qui régnait dans sa tête. Un vrai carnage. Elle dévorait ses compatriotes en les défiant sans cesse tout simplement parce que la double vie qu’elle menait prenait des proportions si intenses et semblait à deux pôles opposés qu’au final, elle devait bien admettre qu’elle souffrait véritablement d’un dédoublement de personnalité. Terrifiante aux premiers abords, sûre d’elle, la jeune femme perdurait dans la comédie et cela lui allait à ravir.  Ainsi, elle lorgnait intensivement les invitations qui s’accumulaient sur son téléphone et finissait par revêtir une tenue inadéquate pour la soirée qui l’attendait et qu’elle venait de choisir. Une soirée dans un musée, un événement mondain, peu importe, elle se fichait de la cause ou de l’art, elle voulait juste être entourée de personnes qui jamais ne la comprendrait même en la voyant à la télé dans la vie qu’elle paraissait avoir. Contemplative de son look qui l’aurait accablé de désapprobation de la part de son attaché de presse, elle finissait par enfiler des boots noir de la même couleur que le cuir qui enserrait ses frêles épaules et filait dehors, cigarette au bord des lèvres, son regard souligné d’un noir profond. Quelques minutes plus tard elle se retrouvait au cœur des jouissantes de san francisco, dans la douce pénombre du musée nationale, sous les crépitements de quelques photographes prostrés à l’entrée dans l’espoir de cotoyer quelques célébrités. Son regard d’un vert hypnotique caché derrière de grosses lunettes noirs, elle faisait mine de se ficher éperdument du monde entier, son inlassable air hautain placardé sur le visage comme pour sublimer un peu plus cette moue détestable qu’on lui connaissait si bien. Un pas de plus dans l’antre historique et elle s’enfilait déjà un premier verre en flirtant avec les rares espaces où elle arrivait à se dégoter une place. On l’a regardait, on l’observait mais Jamie n’était pas là pour serrer des mains et sourire à tout va. Elle avait besoin de se détendre, de se détruire le crâne avec un champagne beaucoup trop cher. Se perdant dans les couloirs annexes qui étaient condamnés pour la soirée, elle faisait fî de tout jusqu’à ce qu’elle remarque un peu plus loin un visage bien connu. Un sourire étirait ses traits. Faux sourire, faux semblant. Jamie n’avait jamais eu le cœur à sourire. Elle avançait lentement vers l’homme qui observait une peinture mais qui, de toute évidence, n’aurait pas dû se retrouver dans ces couloirs, tout comme elle. Il aimait l’art ? Qu’importe, peut-être que l’aristocrate qui lui avait servit de banquière lui avait enseigné le bon goût, entre autres… Je ne vois pas Katherine… Qu’elle disait en s’immisçant derrière l’homme, un second verre de champagne à la main, le regard balancé furtivement sur le tableau aux dorures somptueuses comme si elle tentait réellement de s’en imprégner. C’est étrange de te trouver sans sa compagnie. Elle était espiègle, mauvaise même. Il savait sûrement ce qu’elle insinuait, il la connaissait, de vue, savait qu’elle connaissait Katherine et surtout que la dîtes femme était l’amie très chère de la mère de Jamie. En somme, la belle Andréas connaissait parfaitement ses penchants pour les hommes encore à croquer qui avait la moitié de son âge. Aucun secret ne lui échappait car elle faisait toujours tout pour les découvrir. Enfin, maintenant qu’elle savait détenir l’attention du bel-âtre au cœur impur, elle se forçait à déposer son regard hostile sur lui en ôtant ses lunettes ambrées. Jamie Andréas. Tu te souviens de moi ? Se souvenir était un bien grand mot mais il l’a connaissait sûrement de par le show qu’elle entretenait de par sa célébrité tout juste naissante aux Etats-Unis. Sans le savoir, il venait de décrocher une soirée plus qu’agitée. Jamie n’avait pas de plan mais de viles idées qui sillonnaient les nerfs de son cerveau et mieux valait rester loin d’elle dans ces moments funestes. Mais la starlette ne voulait décidemment pas rester seule avec elle-même. Trop de complication, trop d’indélicates intentions. Jake subirait sûrement la zizanie qui la condamnait à un mental divergent.



Revenir en haut Aller en bas
Cameron Eynsford
there's no place like berkeley
Cameron Eynsford
prénom, pseudo : noémie
date d'inscription : 20/04/2014
nombre de messages : 5713
disponibilité rp : cameagan
avatar : julian schratter

(jake) somewhere to run Empty
MessageSujet: Re: (jake) somewhere to run (jake) somewhere to run EmptyLun 16 Nov - 16:25

:out:
Revenir en haut Aller en bas

(jake) somewhere to run

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» i think i'm addicted to your light (jake)
» open season. (jake)
» WHEN THE MAGIC SHOULD HAPPENED { JAKE }
» An Afternoon in the Beach [Jake]
» looks like a girl but she's a flame (jake)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-