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Gravé à jamais.

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Keith O. Phillips
there's no place like berkeley
Keith O. Phillips
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MessageSujet: Gravé à jamais. Gravé à jamais. EmptyJeu 16 Juil - 11:30

Des cahiers, des livres de mathématiques plus des crayons dans mon sac, je me trouvais dans le Pelham Bay Park. Il faisait très beau, un soleil qui perçait les yeux. Une chaleur qui transperçait la peau. Assise sur la pelouse, près d’un point d’eau, j’attendais un jeune homme. Un jeune homme que j’avais entraperçue, mais je ne me souviendrais pas de son visage. Il m’avait contacté pour prendre des cours d’été. Il a dû me croiser à l’université, et savoir que j’allais être la nouvelle professeure, en septembre prochain. Je n’allais pas dire non pour gagner de l’argent en plus. Même s’il s’agit de mes vacances, parler de mathématiques me convient toujours. Assise, je regardais au loin, tout en jetant des coups d’œil à l’heure. Super, j’ai récolté un élève en retard. Il avait mon numéro de téléphone, mais n’avait pas l’idée de m’envoyer un message pour prévenir de son retard. Je regrettais déjà d’avoir dit oui pour ce cours d’été. Qui plus est, je l’avais trouvé bizarre. Bizarre dans le sens qu’il avait assez insisté pour que j’aille chez lui pour le premier cours. J’avais refusé. C’était soit dehors, soit rien. Et enfin il avait accepté qu’on fasse ce cours à l’extérieur. Puis après tout, il faisait trop beau pour qu’on s’enferme dans une maison durant deux heures alors qu’il fait un très beau temps dehors. (…) Alors que je n’y croyais plus, je vis un jeune homme avancer vers moi, me sourire, et s’asseoir à mes côtés. « Ronaldo ? » Quelle question, ça ne peut qu’être lui. Ou alors un garçon qui veut me draguer. Il ne voit donc pas qu’on a un écart d’âge ? Je ne me souviens plus de son âge, mais il semble très jeune. Il fait jeune avec son doux visage. On dirait encore un adolescent. Je le regardais, à travers mes lunettes de soleil. Allait-il s’excuser pour son retard ? Apparemment pas. Soufflant, je décidais de commencer le cours sinon celui-ci n’allait jamais avoir lieu. « Bon alors tu as rapporté ce que je t’avais demandé ? » Parce que oui je lui avais demandé de rapporter ceux sur quoi il voulait qu’on travaille. Après tout, c’est lui qui sait où il pêche en mathématiques. Je ne peux pas savoir pour lui. Pendant qu’il sortait ses affaires, j’en fis de même avec les miennes. Puis je sortis ma bouteille d’eau, pour boire un peu dedans. A force de l’attendre sous ce soleil, je commençais à être déshydratée.
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MessageSujet: Re: Gravé à jamais. Gravé à jamais. EmptyJeu 16 Juil - 20:58

-  je viens à peine de naître, demain j'serais vieux    -

L'été venait tout juste de commencer, et contrairement aux autres, j'allais bouffer des maths et non boire de bon cocktail sur la plage, comme la plupart de mes amies. Ce petit enfoiré d'Adrian m'avait laissé seul face à la colère noire de mon père, qui voulait absolument que je trouve un travail ou que je reprenne des études. Choisissant l'option la plus simple, je me laissais aller aux études, préférant prendre des cours par correspondance durant toute la durée de l'été, tant pis pour moi. J'avais eu l'occasion de choisir mon professeur et pour allier plaisir et travail, j'avais opté pour une demoiselle très séduisante. Une femme plus vieille que moi, détail pour certain, un vrai fantasme pour moi. J'avais pour habitude de craquer pour ce genre de demoiselle, parce que d'une part l'inconnue m'intriguait, mais aussi pour le privilège de me dire que j'avais couché avec une femme qui avait presque le double de mon âge. C'était une chose dont je rêvais, une sorte de rêve de gosse qui commença à l'adolescence. Le genre de pensée légèrement perverse pour un garçon de mon âge, mais peu importe. Je me suis dis que ce petit bout de femme pouvait me permettre d'être quelqu'un de studieux, mais d'incroyablement doué dans d'autres domaines d'ordres privés. Je me laissais aller à quelques pensées, avançant d'un pas décidé jusqu'au parc qui était en face de moi. Je marchais lentement, un bouquet de fleur dans une main, mes putains de livres dans l'autre. Pourquoi une telle intention ? Parce que c'était une femme plus mûre que moi et que je pouvais pas me servir de mon humour à deux balles pour l'attirer dans mon filet. Je devais faire preuve de plus de maturité et d'assurance. Aucunes blagues ridicules pendant le reste du temps. Juste quelques rengaines, la base quoi. Je la voyais au loin, mon dieu qu'elle était belle.  Le genre de maman qui te donne envie d'avoir un gosse. J'avais sans doute bien l'air d'un con avec cette merde dans ma main, mais rien à foutre, il me fallait absolument une entrevue avec elle. D'ailleurs rien que le fait de lui dire vous allait me faire quelque chose. J'avalais ma salive, arborant une allure pleine d'assurance, le buste droit comme les coqs, avant qu'elle ne m'interpelle, je répondais par un oui de la tête avec de lui confier le bouquet. « B'jour, c'est pour vous. Merci de me donner des cours, je suis tellement mauvais en math » dis-je d'une voix de comédien, roulant les yeux. En mensonge aussi je suis bien dégueulasse, mais pour le coup je pense m'être très bien débrouillé. Le genre de garçon que tu pourrais claquer sur le champs. « Ouais j'ai tout mais bon, la vérité m'dame il fait trop chaud pour bosser, d'habitude au Brésil je suis posé à la plage, en observant les petits cu... remous de l'eau sur le sable chaud. » dis-je me rattrapant à la dernière minute. Que je pouvais être maladroit. En faite je ne pouvais pas être sérieux cinq minutes, j'avais besoin de faire le con, de me la fendre en permanence. C'était mon moi, mon personnage tout entier. Je m'installais à ses côtés sur le banc, posant mes affaires sur ma droite, croisant les bras, fermant légèrement les yeux. Je ne la calcule pas pendant quelques secondes, sentant son regard se poser sur moi.   « Bon, on commence par quoi ? Je n'ai guère envie de vous faire perdre votre temps mademoiselle ». dis-je d'un sourire ravageur, laissant ce même rictus quelques instants. A vrai dire je n'ai jamais été très doué à l'école, souvent plus occupé à voir ce qu'il y avait dehors plutôt que de m'intéresser à copier, trouver des réponses. J'ai quand même réussit à avoir un diplôme. Je suis très fier de cette réussite puisqu'en ne faisant rien, j'ai fais mentir la moitié de ma classe et tout le cercle des profs. J'avais ce petit sourire lorsqu'on m'annonçait que je devais venir chercher mon certificat. La vérité, quand je suis arrivée devant l'école, limite je me serais filmé, avec deux guns dans la mains, genre en train de tirer en l'air. Thug life.
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Keith O. Phillips
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Keith O. Phillips
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MessageSujet: Re: Gravé à jamais. Gravé à jamais. EmptyJeu 16 Juil - 21:48

Aux premiers abords je n’avais pas remarqué les fleurs. Ou alors je n’avais pas souhaité les voir. Inconsciemment j’avais fait exprès de ne pas les voir, de les oublier. J’avais même surement espéré durant une petite seconde qu’il ne s’agissait pas là de Ronaldo. Qui donc apporte des fleurs à son professeure ? Même pour un premier rendez-vous je trouve ça ringard. J’eus envie de rigoler en le voyant m’offrir ces fleurs, mais je me retins. Je tentais de cacher ce sourire malsain. Il ne faut pas que je rigole, ça vient d’une bonne intention. Ou alors c’est ce que j’espère au plus profond de moi. J’espère qu’il s’agisse là d’un jeune garçon totalement ringard et pas du tout dans son temps, et qui pense qu’offrir des fleurs c’est naturel. Seulement je n’en ai pas du tout l’impression. En l’observant bien, j’ai du mal à me dire qu’il s’agisse d’un garçon ringard. Il est même plutôt charmant… pour son âge. Et surement charmeur aussi. Peut-être qu’offrir des fleurs aux filles de son âge ça marche, mais avec moi non. Enfin, je ne sais même pas pourquoi il me les a offertes en premier lieu. Je ne veux pas me faire des films. Je préfère penser qu’il a fait ça pour être simplement gentil. Je prends donc ses fleurs, pour ensuite les poser près de moi. « Euh… merci. Mais il ne fallait pas. » Et je ne disais pas ça juste pour la forme. Non. Il n’aurait vraiment pas dû. Si quelqu’un de l’université me voyait là, ça pourrait mal aller. Je ne suis même pas encore officiellement professeure à l’université, qu’on pourrait déjà croire que je flirte avec des étudiants. Non. J’en ai terminé avec ça. J’ai compris la leçon avec Berkeley. Seulement, il ne pourra jamais rien se passer avec cet élève, car il semble vraiment trop jeune. Il est totalement différent des garçons avec qui j’ai pu flirter à San Francisco. (…) Alors que je tentais de faire commencer le cours, le jeune homme se mit à se plaindre de la chaleur. Quelle petite nature. Je sentais que le cours n’allait pas être simple. Mais c’est ça d’être professeure. On ne se retrouve pas toujours avec des élèves simples et intelligents. Il me parla alors du Brésil. Intéressée je le regardais. Non pas que je sois intéressée par son physique. Non, juste par ses origines. Mais tout de suite après je l’entendis me dire qu’il avait l’habitude de mater les fesses des filles. Bon, il ne l’avait pas dit clairement, il s’était rattrapé, mais je ne suis pas née de la dernière pluie. J’ai tout à fait compris ce qu’il allait dire. Non, décidément, ce cours allait être long. « Tu n’as pas intérêt à regarder les culs des petites meufs ici. Je te veux concentrer sur le cours. » Lui répondis-je en portugais. J’en avais déduis qu’il était brésilien avec ce qu’il m’avait dit, et son prénom. Et s’il ne l’était pas, et bien tant pis. Après tout, vaudrait mieux qu’il ne comprenne même pas ce que je venais de lui dire. Il prendrait trop la confiance d’avoir une professeure qui lui parle de cette façon. J’ai déjà l’impression qu’il ne prend pas le cours au sérieux, alors je ne dois pas empirer les choses. Et en lui parlant portugais j’avais peut-être mal fait. Il pouvait le prendre comme un rapprochement. Alors que je veux simplement qu’il m’écoute. Il fera peut-être un peu plus attention à ce que je lui dis si je lui parle dans sa langue maternelle. Après tout, je serais moi-même plus attentive si on me parlait Russe ou Portugais. « Comme si tu ne m’avais pas fait perdre déjà… » Je regardais ma montre, et continuais « 20 minutes. » Ah c’était peut-être pour cela les fleurs : pour s’excuser du retard. Je continuais à lui parler portugais, pour captiver son attention, seulement je vis déjà son regard se balader sur une petite jeune qui passait par là. Munie de son mini-short, et de son haut qui ne couvrait que ses seins. Autant mettre qu’un soutien-gorge dans ce cas-là. Ah ces petites jeunes… Je claquais mes doigts devant ses yeux pour qu’il me regarde, et une fois que ce fut fait, je lui lançais un regard noir. « C’est par là que ça se passe Ronaldo. T’as toute ta vie pour mater ces petites pétasses, mais pour le moment c’est le temps des mathématiques. Mais si t’es pas concentré, je prends l’argent et je te laisse vaquer à ton activité favorite. » Oui je devais lui faire comprendre que je n’allais pas rester là, assise, à le regarder des filles. Nous étions là pour faire des maths, et non mater. Même si ça peut prêter à confusion.
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MessageSujet: Re: Gravé à jamais. Gravé à jamais. EmptyVen 17 Juil - 10:14

- j'irais jamais décrocher la lune pour tes yeux, mais quitte à rien branler autant le faire tous les deux    -


Pour être franc, lui faire perdre son temps n'était pas dans mes priorités. Je m'en moquais, elle ne le savait pas, mais je voulais elle. J'avais cette impression d'enfant qu'elle était limite jalouse que je me préoccupe plus des autres femmes, d'un côté je me suis dis pourquoi pas. Si je ne jouais pas un rôle je lui aurais sans doute dis sur le ton de l'humour, mais je préfère réfléchir à deux fois avant de sortir de telles absurdités. Je me mets sans doute la pression tout seul, mais peu importe, elle m'intéressait trop pour la laisser filer. Je devais absolument commencer le cours et ne plus rien dire. Le bouquet ne l'avait, à l'évidence, pas plus marquer que cela et je repense encore au prix que j'ai payé cette vieille merde. J'ai mis une heure à le choisir pour qu'au final elle ne soit même pas éblouit par l'arc-en-ciel de couleur qui résidait dans ce mélange de fleurs. Il était donc inutile de faire autant effort, mais elle n'aimait sans doute pas les attentions aussi niaises. « Vous êtes plus belle en vrai que sur la photo. » dis-je d'un ton sincère sans même insister plus. Je ne la regardais même pas, ouvrant les pages de mon livre naturellement. Je lui avais envoyé cette réplique comme ça, comme si je lui disais simplement bonjour. C'est ce qui me semblait le plus approprié. Je n'en faisais pas trop, ainsi j'adoptais le même ton blasé qu'elle en sortant cette phrase. Loin de moi l'idée de faire le perroquet, mais il fallait bien que je calque quelques-uns de ses gestes pour m'adapter à sa psychologie, bien que je n'y connaissais rien du tout. Pour être honnête, je ne sais pas combien de temps j'allais tenir ce rôle, je ne peux pas être aussi sérieux. J'allais sans doute finir par exploser et foutre en l'air mon pseudo rencard avec une belle enseignante, mais peu importe. Je préférais dire institutrice ou bien maîtresse, c'était plus .. sexy. Je me souviens encore d'elle dans ses films, quand elle berçait mes soirées d'ado', en vérité ce serait juste une conquête à titre personnel. M'embarquer dans une relation ? Pourquoi pas, je n'ai jamais été contre une expérience unique. Sans dire que je serais son homme idéal, je ferais en tout cas tout ce qui est en mon pouvoir pour le devenir et qui sait finir mes vieux jours avec elle. Ce n'était qu'une idée utopique d'un futur avec elle, d'ailleurs loin de moi l'envie de me caser, c'est toujours très encombrant. Avoir une petite amie à mon âge, c'est comme être le chien de quelqu'un. Quand tu veux aller renifler l'arrière-train d'une voisine, on te tire un coup sur la corde. J'ai cette impression plutôt archaïque dans mon esprit, en même temps je me préserve d'une mauvaise réputation, préférant celle d'un homme à femme plutôt que celle d'un mec infidèle. « Promis, j'regarde que les maths. » dis-je d'une voix douce, la main en l'air comme pour signifier que je le jurais sur la tête de je ne sais qui. Bien sûr, la première femme qui passait avec son bas intriguant était un véritable test que je pris soins de tenir en échec, lançant mes yeux tels des lances sur ses magnifiques jambes. « Bon promis, j'arrête. Je ne regarde que vous maintenant, vous plus que les maths. » Dis-je d'un sourire agaçant, parce que je me devais de provoquer la chance et de ne pas me contenter de la laisser venir bêtement. Je regardais finalement les yeux de la belle créature en face de moi, baissant ensuite mes yeux sur son cou, avant de me plonger dans les maths, restant sans voix. Je réalisais un exercice, puis deux, puis trois. Avant de lui rendre la copie. Cette matière n'était pas un soucis pour moi, je me tâchais juste de faire quelques erreurs de calcule à droite à gauche pour ne pas être suspect. Lorsqu'elle m'expliquerait, je hocherais la tête machinalement, réussissant ce dernier par la suite pour qu'elle se sente puissante. J'entrais donc dans un jeu, le genre d'amusement que j'adorais, je ne sortirais pas de ce parc tant que je n'aurais pas eu un baisé de sa part.
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MessageSujet: Re: Gravé à jamais. Gravé à jamais. EmptyVen 17 Juil - 18:11

Je n’avais dit à personne que j’avais rendez-vous pour un cours avec un jeune homme, et heureusement. Je me voyais mal raconter à quelqu’un cet étrange cours. J’avais cette impression qu’il me draguait. Seulement je ne voulais pas me faire d’histoires dans la tête. Mais il faut dire qu’après les fleurs, il me disait maintenant que j’étais plus belle en vrai. Je ne suis pas du genre à rougir ou être timide, mais avec un élève aussi jeune. Je ne savais pas du tout comment agir, quoi dire. Je le regardais, il faisait mine de regarder ses livres. Oui c’est ça, ne me regarde pas après me faire des compliments. C’est très mature. Vu qu’il ne semblait pas donner plus d’intérêt que ça à ce qu’il venait de dire, je décidais de ne pas en donner suite. Je ne voulais même pas remercier, j’avais trop peur qu’il en rajoute des couches par la suite. Le cours n’avait même pas encore commencé que je le voyais déjà regarder les filles autour de nous. Je faillis partir tout de suite, mais je voulais toucher mon argent. Je n’avais pas envie d’avoir bougé pour rien, et gâcher deux heures de ma journée de vacances pour rien. Alors je décidais de le remettre à sa place. Après tout, c’est ça être aussi professeure : faire la police. Même avec des étudiants à l’université. Il n’allait pas s’en sortir aussi facilement, ce Ronaldo. Et j’avais réussi, car à la fin il me fit tout de même trois exercices, pendant que moi, à mon tour, je regardais les hommes autour de nous. Les vrais hommes, et non les adolescents comme Ronaldo. Et dès que je le voyais lever les yeux, je pestais tout en l’obligeant à baisser la tête vers ses exercices. C’est moi la professeure ici, et c’est moi qui commande. Oui, j’ai bien commandé. Ça me fait sentir supérieure, et j’ai enfin l’impression de contrôler quelque chose dans ma vie. Ça change un peu. Lorsqu’il eut fini, je regardais ce qu’il m’avait fait. Et alors que je pensais avoir une copie remplie d’erreurs je fus surprise par ce qu’il avait fait. Bien sûr il y avait quelques petites erreurs, mais sans importances. Je commençais vraiment à me poser des questions sur ce cours. Je le regardais, et nos regards se croisèrent durant une petite minute au moins. Je posais le cahier sur l’herbe, avant de lui demander. « Pourquoi ce cours ? T’en as clairement pas besoin ! » A part s’il veut devenir mathématicien, comme moi, et en apprendre plus, le plus vite possible. Mais autant me le dire dès le début, au lieu de se prendre pour un nul. J’ai vu bien plus nul que lui. Je retirais mes lunettes de soleil pour poser mon regard dans le sien, en attendant sa réponse. Je ne comprenais pas pourquoi un jeune comme lui s’embêterait avec les mathématiques pendant les vacances, au lieu de profiter. Comme il m’avait dit : aller au brésil, et se dégoter quelques filles par-ci par-là. Croisant les jambes, je dis « Je ne sais pas ce que je fais ici, t’as pas besoin de moi. » Et par la suite, je rangeais mes affaires dans mon sac. Je vis alors les fleurs. Quelle cruche, ça m’apprendra à dire oui presque à tout.
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MessageSujet: Re: Gravé à jamais. Gravé à jamais. EmptySam 18 Juil - 11:33

-  j'irais jamais décrocher la lune pour tes yeux, mais quitte à rien branler autant le faire tous les deux    -

Rester sur le thème du sérieux n'allait sans doute pas m'aider à la conquérir. Je ne pouvais pas être moi-même. J'ai du mal à me retrouver dans cette situation qui n'est pas la mienne habituellement. Il fallait absolument que je me retire ce balai que j'avais dans le cul. Je ne supportais aucunement ce genre de personnage à l'accoutumé, c'est bien pour cela que je ne squatte jamais les nombreuses soirées mondaines dont mes parents font l'objet. Inutile de dire à quel point c'est très loin d'être l'éclate. Je préfère largement rester posé chez moi, une cigarette de weed dans les mains, plutôt qu'être avec tous ses cons. Je regardais la jeune femme droit dans les yeux, la regardant ranger ses affaires. Bien évidemment que je n'avais pas besoin de cours de math, elle n'avait toujours pas prit conscience que j'avais pris ce rendez-vous juste pour l'avoir en face de moi, lui faire du rentre dedans pour réaliser mon fantasme. Elle ne semblait pas le comprendre, à moins qu'elle le fasse exprès pour ne pas attirer l'attention sur sa personne. Je ne préférais pas répondre à cette question sur les maths, je laissais mon sourire s'arborer seul. Je ne comprenais pas trop l'objet de son mécontentement. Je serais une femme mûre comme elle, je serais très fier de voir des jeunes hommes me courir après. Ce serait vraiment très valorisant. Mais pas pour elle, je ne sais pas ce qu'elle avait dans la tête à l'heure actuelle, mais je ne comprenais pas trop comment la belle fonctionnait. « Je peux au moins vous offrir un café ? Où je fais trop tâche à côté de vous ? » dis-je d'une voix plus ou moins sincère, laissant mon entrevue ranger sans affaire, tentant une dernière fois de la retenir, après il était impossible pour moi d'en faire plus, je ne voulais pas la retenir contre son gré, même si moi je prenais plus ou moins mon pied, je ne pense pas que ce soit le cas pour la demoiselle, qui semblait très agacée par la situation. Pour tout dire, cette situation commençait à me peser également, alors si jamais ma dernière tentative échouait, je m'en irai également pour ne pas faire de vague et surtout pour ne pas dire quelque chose de mauvais sur le coup de la colère. Je commençais à ranger mes affaires également, soupirant presque d'ennui. Moi qui pensait que cette belle femme serait moins .. coincée. Je me sentais terriblement trompé sur la marchandise en même temps, choisir une demoiselle sur un site de cours particulier, il fallait presque s'y attendre.
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MessageSujet: Re: Gravé à jamais. Gravé à jamais. EmptyMar 21 Juil - 12:11

Rien ne se déroulait comme je l’imaginais. Je pensais réellement faire un cours de maths, et aider une personne. Mais il semblerait que je me sois déplacée pour rien. Il aurait pu au moins être vraiment nul en maths, ou avoir quelques difficultés, mais même pas. Je me sentais inutile face à lui, et c’est surement cela qui me mettait mal à l’aise. Je ne suis qu’une professeure de mathématiques face à lui, mais je ne peux même l’aider car il n’en a pas besoin. Si j’avais pu, je me serais tapé la tête contre la main, tellement je me sentais bête d’avoir pu penser que ce cours m’amènerait de l’argent. Je n’osais même pas lui réclamer le prix que ça lui devait, étant donné que je mis un terme à ce soit disant cours d’été. Je m’étais moi-même pourri cette journée en acceptant de venir. Heureusement que j’avais décidé du point de rendez-vous. Au moins j’étais sortie un peu et j’avais profité du soleil, ainsi que de la beauté du parc. Je m’en serais encore plus voulu si on était resté chez lui. (…) C’est à ce moment-là qu’il me proposa de prendre un café en sa compagnie. Je le regardais le temps de réfléchir à sa proposition. Puis je lui répondis enfin « Pourquoi pas. Ce cours vaut bien un café après tout. » Tant pis si on nous voyait. Je ne suis pas encore professeure, et je fais ce que je veux de mon temps libre. Puis un café avec un élève ce n’est pas si grave que cela. On dira alors que nous faisions une pause dans ce cours très enrichissant. Juste après avoir rangé toutes mes affaires dans mon sac, je me levais. Sans oublier les fleurs. Je les observais, et ce n’est que là que je vis que le bouquet était très bien fait. « C’est toi qui l’a fait ? » Ou était-ce un de ces bouquets déjà fait ? Dans les deux cas il avait très bons gouts côté fleurs. Et puis j’avais rigolé aux premiers abords, mais ça fait bien longtemps qu’on ne m’en a pas offert, et ça fait toujours plaisir d’en recevoir de si belles. Nous nous approchions du café le plus proche, quand je reçus un appel. Je répondis, et on me demandait à l’autre bout de la ville. Une urgence apparemment. Juste après avoir raccroché, je regardais Ronaldo et fis une petite grimace. « Je suis désolée… Faut que j’y aille. » Je mis le portable dans mon sac. « Mais on remet ce café à une autre fois, d’accord ? J’attends ton appel. » Et après lui avoir dit cela, je lui déposais un léger baiser sur sa joue. Ensuite je filais.
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MessageSujet: Re: Gravé à jamais. Gravé à jamais. EmptyMar 21 Juil - 13:04

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