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I'm your venus, I'm your fire at desire. (h)

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MessageSujet: I'm your venus, I'm your fire at desire. (h) I'm your venus, I'm your fire at desire. (h) EmptyVen 22 Mai - 23:10


I'm your venus, I'm your fire at desire..



Charlotte & Ronaldo


Dix-sept heure un dimanche soir, est une heure à laquelle on se pose encore la question si nous devons sortir faire la bringue ou rester chez soi calé dans son canapé en mettant Game of Thrones.  Pas question d’être une mamie à bientôt 23 ans, on était jeune qu’une fois, je voulais profiter de la vie et tous ses vices. Je n’étais pas dans la demi-mesure quand il s’agissait de s’aimer ou d’épater la galerie, jusqu’au boutiste était mon crédo. Je ne vivais pas une période des plus faciles, être orpheline du jour au lendemain, apprendre l’existence d’un frère, sa stérilité et bien d’autres auraient très bien pu m’enfoncer mais après un moment de doutes et de remises en question sur les images de ma vie, je me reprenais. C’était même assez fulgurant comme si que rien ne s’était passé. C’était cela ma force je pouvais sombrer pendant un moment, semblait presque inexistante mais une fois que je me relevais, je me relevais encore plus forte, encore plus en vie, plus conquérante que Napoléon. J’avais une force de fer et rien ni personne ne pouvait me l’enlever. Encore moins l’amour, toute façon j’avais été amoureuse deux fois dans ma vie et je n’étais pas prête à revivre ça à nouveau. J’avais besoin d’indépendance car j’étais une jeune femme qui avait ce côté égoïste qui faisait que je faisais du mal aux gens sans vraiment le vouloir car parfois mon bonheur passait avant celui des autres. Cela ne réglait pas la question de ce que je pouvais bien faire ce soir… Je quittais mon canapé pour me dirigeais vers mon armoire si quelque chose pouvait me donner des idées, une tee-shirt, une robe n’importe quoi. Quand mes yeux s’étaient arrêtés sous cette ensemble digne d’une prédatrice en chasse. Un sourire. Pas n’importe quel sourire sur mes lèvres non j’avais plusieurs sourires histoire de corser le tout. Un sourire qui en disait long sur mon envie actuelle et que si je ne la satisfaisais pas dans l’heure qui suivait j’allais devenir incontrôlable. Je prenais mon portable qui était jeté sur le lit comme un malpropre pour envoyer un SMS à Rony « Babe, RDV à Juilliard School dans 30 min, à l’heure et en forme as usual ». Rony était devenu mon pilier dans cette ville j’avais mon autre meilleur ami masculin qui vivait à San Francisco et même si Ebony était parfaite dans le rôle de meilleure amie, elle n'était pas un homme et heureusement pour elle. Même si j’étais clairement bi-sexuelle je ne me permettais pas certaine chose avec elle, bien quel était le serpent de tous les vices, je me retenais comme pour sauvegarder cette amitié. Rony avait d’abord était mon dealer, car il  m’en fallait un arrivée ici je n’allais pas restée sobre toute ma vie puis de fil en aiguille nous avions commencés par coucher ensemble, une fois, deux fois puis un nombre incalculable de fois.. Jusqu’à ce qu’on devienne amis..C’était clairement une pathologie chez moi je couchais d’abord avec les hommes puis après ils devenaient de très bons amis comme Rayan, Baptist ou se transformer en semi-idylle avec Aiden ou bien devenaient mes meilleurs amis comme Xavier. Comme si cette phase était importante, pour moi elle l’était je connaissais toutes leurs inhibitions .  Du coup je pouvais mieux les apprécier car je voyais tout leurs travers. Avec Rony c’était le pied je n’avais pas à me plaindre et même sil ‘était un tout petit peu plus jeune que moi ça ne se sentait pas entre nous, il y avait un feeling comme nulle part ailleurs. Nous étions deux gamins qui voulions nous amuser avec un autre individu tout en étant l’un pour l’autre. Lier le plaisir à l’agréable était ce qui nous caractériser le mieux. Je prenais mes bas que je commençais en enfiler doucement jusqu’au haut de mes cuisses, puis je mettais cette culotte toute ne dentelle qui couvrait à peines mes fesses, j’y attachais mon porte-jarretelles jusqu’à mes bras et ainsi de suite. J’enfilais des talons vertigineux pour élancer ma silhouette. J’étais déjà maquillée de la journée et Rony ne me voulait pas pour mon visage de toutes les manières pas besoin de faire chichi, je remettais juste une couche de rouge à lèvres. J’avais décidé de ne rien mettre au dessus à part mon trench burberry. Une fois prête je me dirigeais dans les rues de New-York, c’est fou comme ça peut faire du bien de se balader à moitié nue et que personne ne se doute de ça. On se sent comme une enfant qui a mangé des bonbons en cachette à la fois excitée et honteuse. Si j’étais une chose bien plus que chez les autres femmes c’était exhibitionniste, j’aimais cette adrénaline qu’on pouvait ressentir quand on pensait que quelqu’un pouvait nous apercevoir. J’arrivais devant l’école à l’heure comme prévu, si j’avais choisis cet endroit c’est qu’une ancienne GAMMA avait les clés d’une des salles de danse et en tant que membre d’une ancienne confrérie on se donner de tant à autres des petits services.  Le jeune homme arriva quelques secondes après moi, les yeux qui se noircissaient déjà de désir en le voyant, je laissais mes lèvres s’étiraient comme une enfant avant de lui déposer un baiser au coin des lèvres « Encore un peu, et tu m’aurais fais attendre, tu sais que je déteste ça.. ». Lui murmurais-je au creux de ses lèvres avant d’empoigner sa main, d’entrelacer mes doigts dans les siens et de nous guider vers la salle de danse. Nous marchions tellement vite qu’on aurait pu croire que nous étions qu’un courant d’air, finalement une fois arrivée devant la porte close, je l’ouvrais rapidement pour nous y engouffrer aussi rapidement que nous étions arrivés. Je refermais la porte derrière moi, allumer les lumières qui se trouvaient derrière mon dos avant de me plaquer contre la porte et de l’attirer contre moi à quelques millimètres de mes lèvres. Mon corps se tordait d’avance rien qu’à sa vue. « Tu savais, que j’avais fais de la danse classique pendant dix ans ? » lui demandais-je innocemment avant de le pousser de façon contrôlée contre une chaise que j’avais demandé à ma copine quelques minutes avant…Le jeu allait commencer Rony es-tu prêt ?


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MessageSujet: Re: I'm your venus, I'm your fire at desire. (h) I'm your venus, I'm your fire at desire. (h) EmptySam 23 Mai - 11:39

- bien sûr que je te trouve très belle, bien sûr je t’emmènerai à la mer, rien d'autre à faire qu'à ce soûler, attendre le jugement dernier -

La fumée blanche venait contraster avec les tons sombres de mon appartement, sortant de ma bouche telle une cheminée venant abriter un feu pour la durée de la nuit. La substance verdâtre recouvrant la totalité de la feuille, grattant avec insistance ma gorge, me faisant ainsi ressentir un léger frisson dans le dos. C'était devenu un quotidien pour moi, quand je n'avais rien de prévu le soir, je me posais devant la télé pour m'abrutir tel un enfant en bas-âge, regardant des dessins animées. Durant ce long moment, mon cerveau est semblable à un petit poids qui saute ou à une peluche en forme de singe claquant d'un son abrutissant dans des cymbales. Il est impossible pour moi de réfléchir une seconde après une telle claque. Mon visage arborait un petit sourire niais, ce dernier était d'ailleurs comparable à un touriste, il venait puis il partait sans jamais un au-revoir. Une réplique du film, totalement inutile pour tout dire, venait sortir ma carcasse inanimée d'un profond mutisme, riant de tout mon corps. Je sentais mon enveloppe charnelle intensément vibrer, sans pouvoir expliquer pourquoi. La vraie raison c'est que j'étais mort de rire devant n'importe quoi, parce que je trouvais un sens humoristique à tout. Il était absolument impossible de me suivre à l'heure actuelle, parce que j'avais un train, voir même un jet privé de retard sur tout le monde. Je ne pouvais même plus bougé. Mon corps de mollusque s'enfonçait petit à petit dans le canapé, j'avais l'impression d'être dans un nuage et de flotter, me laissant aller à quelques pensées par-ci par-là. Je me sentais tomber, mais d'une légèreté ahurissante. Les cheveux en bataille au-dessus de mon crâne, les yeux fermés à moitié, j'avais une fier allure. Une vraie gueule de vainqueur. Mes bras étaient lourds, comme si j'étais enchaîné au sol, avec une matière métallique qui m'attirait vers le sol, d'une lourdeur digne d'un pachyderme. Mes jambes n'existaient plus, je me retrouvais dans la peau d'un infirme parce que j'étais dans un état végétatif depuis presque deux heures. Soudain je sentais comme une pression au niveau de ma vessie, je sentais qu'elle allait exploser d'une seconde à l'autre, tel un volcan en fusion. Encore une minute de plus j'allais être l'image parfaite du Vésuve et mon corps d'un pauvre village ensevelit sous un litre d'urine. Je me levais avec difficulté, les mains sur les genoux. Un premier échec venait m'affaiblir puisque à deux doigts de me lever, je sentais mon fessier s'enfoncé un peu plus vers le bas à chaque fois. Finalement après trois tentatives je réussis enfin à me lever, me dirigeant tant bien que mal vers les toilettes. Mon appartement était semblable à une jungle dans un tel état, puisque j'avais l'impression que le chemin vers le trône était semée d’embûche. Des lianes, des racines et même des sables mouvants. Une combinaison exceptionnelle qui m’empêchait d'avancer. J'avais la sensation que mes pieds s'enfonçaient dans le sol, alors que non. Un mec normal qui rentre dans mon appartement par erreur aurait bien rigolé, parce que j'avais bien l'air con. Le visage crispé, comme-ci j'avais une énorme envie de couler un bronze, dans une position à quatre pattes, rampant tel un soldat pour éviter les balles, alors que j'allais juste pisser un coup. Finalement, je trouvais la force d'allé jusqu'au cabinet, m'accoudant contre l'armoire à rangement, la tête sur le bras, fermant les yeux laissant ma vessie se vider sans aucun soucis. Après presque une minute, qui me paraissait être une heure, je sentais l'intérieur de ma poche droite vibrée et sonnée. Sortant mon portable avec pas mal de difficultés, j'évitais de peu de le faire tomber dans la cuvette, le ramassant à côté du chiotte, couvert quelque peu d'urine. Je regardais avec dégoût ma cabine téléphonique, avant de sortir pour le désinfecter comme je le pouvais. Étrange geste de lucidité de ma part, je ne tenais quand même à le préciser. J'oubliais presque de regarder mon portable puisque j'étais à nouveau projeté dans mon film, scrutant avec insistance les protagonistes faire n'importe quoi. Attiré par la boîte à image devant ma gueule, le portable dans ma main s'enfonçait entre mes doigts, devenant totalement invisible à mes yeux. Je posais finalement mes yeux sur le portable, avant d'arborer un petit sourire en coin. J'allais de voir me sortir les doigts bien enfoncés dans mon cul, pour le bouger à la Juliard School, j'avais un rendez-vous ce soir et pas des moindres, j'allais sans doute devoir user de mes charmes et ce n'est pas l'envie qui m'en manquait pour être franc.

Charlotte. Quelle petit bout de femme quand même. A la base elle n'était qu'une cliente comme une autre, puis de fil en aiguille, j'alliais plaisir et métier avec elle. Laissant mon corps s'exprimer sans aucune œuvre d'art derrière tout ça. Une meilleure amie améliorée, avec une partie de sex friends. Cette femme était un feu brûlant, mais tellement intense, un brasier au mouvement enivrant, un véritable plaisir pour les yeux. C'est une amitié étrange, mais malgré ma simplicité d'esprit, j'avais pris goût aux amitiés exceptionnelles, je n'aimais pas me faire chier avec mes contacts. Je savais par contre très bien faire la différence entre une connaissance et une amitié, aucun soucis là-dessus pour moi. J'aime les problèmes en faite, je me nourris de ça et j'adore semer la merde sans vraiment le faire exprès. Cette nuit à la Juliard School allait sans doute être marquante, je n'avais aucun doute là-dessus, mais je n'avais guère envie de retrouver les chemins de l'école. Je me voyais bien en heure de colle, incarnant le jeune homme difficile à gérer et elle l'institutrice au combien séduisante, avec une froideur passionnante. Dévorant son corps du regard comme un puceau découvrant les joies de la vie.
L'eau chaude sortant du pommeau faisait l'effet d'une cascade sur mon être, les gouttes ruisselaient le long de mon corps, épousant chaque relief, chaque creux. La vapeur s'émanait de la salle de bain, pensant à un nouvel aquarium de ma part, mais celui là était légal. Je laissais la chaleur m'emparer, m'essuyant rapidement pour me rendre à l'endroit du crime. Casquette sur la tête, débardeur sur le torse complété d'une petite veste en jean, je me dirige vers la sortie. Sur le bas de la porte, sans me rendre compte de rien j'avance vers l'ascenseur. Je n'avais pas mis de jean, juste chaussures et chaussettes. J'avais bien l'air d'un camé comme ça. Je suis bien capable de sortir ainsi, mais il fallait qu'elle est ce petit coup d’œil sur moi, le truc qui allait faire qu'elle fonde intérieurement. J'en raconte beaucoup trop en vrai. Je rentrais complété ma tenue vestimentaire, avant de ressortir, d'une lucidité exemplaire pour le coup. Combien de fois j'avais laissé la porte de mon appart' ouverte. Un jour je me suis réveillé dans mon lit avec une poule, j'avais pas compris. Je me suis dis putain, mais qu'est ce que j'ai branlé hier soir. Sortant de mon appartement, je sentais un petit air frais venir caresser délicatement ma nuque, regardant machinalement à droite et à gauche comme-ci je ne connaissais pas le chemin. Les mains dans les poches, j'avançais difficilement, les yeux dans les chaussettes, mon corps connaissait le chemin, je pouvais m'accorder une micro réflexion de quelques minutes avant d'arriver. Levant finalement les yeux, j'aperçu l'école se dessiner devant mes yeux, sans vraiment apercevoir la jeune femme derrière l'épaisse couche de noir qui enveloppait le bâtiment tel un cocon. L'enseigne aurait pu faire flipper n'importe qui, mais pas moi. Parce que je m'en moquais vraiment, j'étais tellement à l'ouest. Finalement, j'apercevais une silhouette féminine dans la nuit, me laissant caresser l'espérance que j'étais enfin arrivé, je n'en pouvais plus et j'avais les yeux complètement explosés. L'excitation de ce lieu insolite venait s'ajouter à ma fatigue, j'oubliais tout le reste, n'ayant en tête que les reliefs de son corps. Je la laissais venir à ma rencontre, elle déposa un bisous sur le coin de mes lèvres. Elle me balança une réflexion sur l'heure tardive de mon arrivée, sans réellement savoir si elle était plus en avance que moi ou non. Il était donc hors de question de ne rien répondre à cela. « J'm'en tape. » Une petit réponse, parce que les phrases les plus courtes sont souvent les meilleures, arborant un sourire en coin dont j'avais le secret. Je suivais la jeune femme, regardant avec insistance le bas de son dos, ouais son cul quoi. Elle finissait par me parler de sa passion de la danse, relevant la tête avant de finir devant une porte qu'elle ouvra vite, avant de se frotter avec insistance, sans vraiment comprendre pourquoi, ondulant son corps, rythmant ses formes, telle un ver de terre. « Ouais et moi j'ai fais du Ping Pong. » sortais-je d'un ton ironique en me foutant de sa gueule, avant d'être projeté sur une chaise, la tête en arrière, suivit de mes bras. Un vrai pantin, une vraie merde.
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MessageSujet: Re: I'm your venus, I'm your fire at desire. (h) I'm your venus, I'm your fire at desire. (h) EmptyMer 3 Juin - 12:59


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Charlotte & Ronaldo


Défoncer. Défoncer jusqu’à la moelle, jusqu’au moindre millimètre carré de mon être était chose habituelle. En effet je ne savais plus à partir de quel moment je perdais pied. A partir de quel moment fallait que je m’arrête pour ne pas sombrer dans une folie passagère. Mon corps était trop habitué à toutes les substances illicites si bien qu’aujourd’hui un simple joint ne me suffisait plus. Il m’en fallait toujours plus, dans tous les domaines. Je ne pouvais pas me contenter d’un homme, je les voulais tous. Je ne pouvais pas non plus me contenter de connaitre telle ou telle personne, je voulais connaître le monde entier. Jusqu’à lors la seule overdose que j’avais pu faire dans ma vie était avec Xavier à San Francisco. Mêlant les plaisirs de la chaire, ne plus être sur terre, planer tout simplement pour m’effondrer dans ses bras protecteurs. Depuis ce jour-là, je savais ce que ça faisait de passer entre la vie et la mort et étrangement j’aimais ça. Non j’adorais ça. Me sentir partir, comme si la vie ne valait rien. D’ailleurs à combien estimez-vous votre vie ? Est-ce que vous pourriez vendre votre âme diable. J’avais vendu mon âme à tous les vices qui pouvaient exister. La luxure était peut-être celui le plus dominant, un pêché capital qui sonnait ma peine capitale. A force de jouer sur dix milles tableaux on arrive à se perdre, mais à quoi bon s’en faire ? Je voulais me perdre, ne rien devoir à personne. Une hirondelle qui se perd à l’horizon sans jamais se retourner. A l’époque à la rupture de mon premier amour j’étais comme ces filles de joies, on me remplissait et on me vidait à leur guise. Je prenais du plaisir mais je m’interdisais les sentiments j’avais invoqué comme une sorte de barrière entre les gens et ma personne. Sauf quand on se retrouve orpheline à vingt-trois ans, sans attaches on s’accroche à n’importe qui, n’importe quoi. J’avais eu la chance auparavant de créer des liens solides, bien qu’ici je ne connais personne j’avais une nouvelle fois fait table rase de mon passé pour un meilleur avenir.  Le passé c’est comme les démons, une fois que tu crois que t’en ai débarrassé et ils arrivent par vagues constantes. Heureusement pour moi j’étais quelqu’un de sociable, qui s’amusait de toutes les compagnies pas vraiment compliqué à combler, bien trop difficile à garder. J’étais comme un mirage on me voyait mais on ne pouvait pas sauvegarder cet instant quand ça devenait trop embêtant pour moi je m’enfuyais. J’étais lâche, vachement lâche. Ronaldo était mon mirage, enfantin, gamin. Un gamin paumé. Un beau gamin paumé. Il m’apaisait comme il pouvait me rendre chèvre, totalement à sa merci. Un jeu de dominant, avec deux dominants. Deux ouragans qui s’entrecroisent, n’annoncent qu’une tempête. Pourtant nous avions réussis à accorder nos qualités comme nos défauts dans une amitié. Pas une amitié quelconque où vous raconter que vous avez adoré le dernier épisode de Docteur House, non le genre d’amitié mêlant la complicité, l’attraction, l’affection, l’infinité.   Croix de bois, croix de fer, tu m’y rejoindras. On pouvait nous voir comme les enfants perdus dans Peter Pan, dans l’impossibilité de grandir, de prendre ses responsabilités. On plafonnait à la connerie, et plus elle était énorme, plus nous étions vivants.La voix du jeune homme était électrisante presque envoûtante. Et même les plus belles vulgarités qui sortaient entre ses lèvres sonnaient comme des mots doux presque tendres. Alors son je m’en tape, me faisait plus sourire qu’autre chose. Je m’en fichais qu’il soit en retard, il me connaissait assez, que s’il avait été trop long j’aurai déjà quitté les lieux. Nous entrions dans la pièce et je n’eus que très peu de difficulté à pousser le jeune homme en arrière sur cette chaise. Un sourire de conquérante je regardais mon pantin toute amusée. Si je n’étais pas dans mon état normal, il était vraiment trop loin pour moi aujourd’hui. Un sourcil qui s’arquait je m’avançais vers lui un mince sourire sur mes lèvres avant de lui chuchoter à l’oreille « Tu sais plutôt bien viser alors… » Presque entre ses jambes à ce moment précis il aurait pu se délecter d’un baiser salvateur mais je ne lui en donnais pas la possibilité en me dérobant de cette emprise que j’avais créé. Je me reculais jusqu’à toucher la barre de danse, je voyais mon reflet dans le miroir derrière lui. Un brin exhibitionniste j’aimais m’admirer prendre du plaisir et que d’autre puisse me voir ne me déranger aucunement, j’aimais ça . Montrer au monde entier qu’une De La Croix sait y faire avec les hommes dans n’importe quelle situation.  Je contemplais le jeune homme tout en défaisant un à un les boutons de mon trench-coat pour le laisser tomber à mes cheville. Une esquisse se dessinait sur mes lèvres, j’allumais la musique grâce à une petite télécommande qui était à mes pieds. J’aurai pu me pencher simplement mais sachant des miroirs à mon dos, je me baissais sensuellement laissant de loin le jeune homme admirer le spectacle. Je ne savais pas combien de temps j’allais tenir dans un silence, dans cette atmosphère presque embourbée de désir. Une musique calme, résonnait dans toute la pièce, comme pour nous immerger dans une autre dimension avec juste nos corps comme acteurs principaux. A pas de loup je me retrouvais devant lui ne lui laissant presque pas le choix, je me mettais à califourchon sur lui, laissant ma main glisser sous son débardeur qui était vraiment de trop. Sa peau brûlante, me faisait mal, me condamner à la non résistance.  Mon autre main se calant derrière sa nuque je rapprochais ses lèvres près des miennes tout en les frôlant sans jamais les toucher. Laissant ma langue humide se délecter du goût si particulier de ses lèvres je lui murmurais entre ses lèvres « Je dois m’occuper de tout, ou tu n’es pas assez défoncer pour ne pas me laisser le choix ? ». Provocation, toucher l’estime d’un homme et ses performances sexuelles, que vous allez avoir ce que vous souhaitez. Je plantais mon regard dans le sien, hypnotisé par son visage, sa simple présence. Je n’ondulais même pas mon corps lui laissant le choix de son sort.



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MessageSujet: Re: I'm your venus, I'm your fire at desire. (h) I'm your venus, I'm your fire at desire. (h) EmptyMer 3 Juin - 15:05

- bien sûr que je te trouve très belle, bien sûr je t’emmènerai à la mer, rien d'autre à faire qu'à ce soûler, attendre le jugement dernier -

Peut être qu'il était temps de raccrocher, de laisser la main et de faire un travail honnête. D'arrêter de me faire du fric en dealant de la merde, je rendais ma vie heureuse mais j'en détruisais plus d'une derrière tout ça. Il m'arrive souvent de songer comment j'allais faire pour m'en sortir, car c'est quelque chose qui reste, même après plusieurs années. Je n'ai jamais eu l'occasion de finir en taule et tant mieux pour moi d'ailleurs, mais je flirtais dangereusement avec la zone rouge et bizarrement j'y prenais goût. Cette adrénaline qui te donne un léger frisson dans le dos, qui t'excite comme un cerf en rûte. L'image est dégueulasse certes, mais c'était dans l'idée. Il n'y avait pas qu'avec la prison que je jouais, mais avec ma vie en général. Je pouvais très bien me lever un matin, sortir de chez moi et me prendre une balle, ou autre. J'y pense très souvent d'ailleurs et ça me retourne l'estomac rien qu'imaginer un projectile d'acier perforer ma peau. Mettre un pied là-dedans, c'est mettre le corps tout entier. Il n'y a pas d'un petit peu ou pas beaucoup, c'est tout ou rien. J'avais peur pour mes proches, c'était dans un coin de ma tête et je préférais garder ma double vie secrète, comme un vulgaire pirate qui ne voulait pas partager son énorme butin. Je ne voulais inquiété personne et je savais dans le fond, que tout ce sait un jour. Mon heure viendra un jour ou l'autre, le soleil se lèvera et je saurai. Je serai là pour assumer mes fautes et prendre soin des miens, mais pas aujourd'hui, pas encore. Mon objectif n'a jamais été de finir avec une arme dans la main, mais d'avoir de l'argent facilement, sans rien branler. Un métier dangereux, mais c'est le but du jeu. Je suivais les règles mais jusqu'à quand ? Aucune idée. Un jour viendra où il faudra prendre une décision. Réfléchir. Mais pas pour le moment. J'étais tellement bien dans ma merde en vérité, j'ai tué ma vie d'adulte en retardant l'enterrement de l'enfant que je suis. Pourtant, dans ce genre de boulot, il faut avoir une allure et une attitude d'homme, chose que je n'avais pas. Je n'ai jamais eu les épaules et le vécu pour ça. Je suis issu d'une famille riche du Brésil et pourtant j'ai choisi une voie qui ne ressemble pas du tout à l'éducation que j'ai reçue de mes parents. J'étais en train de réaliser, de me dire qu'au final on ne peut pas rester enfant à jamais. Je me rends compte qu'il fallait que je prenne la fuite, que je m'en aille à la nage avec entrain et laisser cette merde sur le rivage de mes soucis, mais j'étais bien trop aveugle pour faire quoique ce soit.
La chaleur de son corps venait heurter la froideur de mon esprit, m'enlevant de la pensée ses mauvaises ondes. Je revenais doucement à mon être, après avoir bien vagabondé. Sans doute un effet nuisible de la drogue. Je parcourais chaque pigment de sa peau de mon regard de braise, savourant chacune de ses formes avec une envie modérée. Je me faisais violence, parce que le meilleur dans cette relation, c'est la tension charnelle qu'elle génère. Je la regardais avec un sourire en coin, sans rien de plus, la laissant se torde, acceptant mon mutisme pour mieux contempler cette simple mortel au corps de déesse. Défoncé ou non, je me sentais toujours capable de remplir mon devoir d'homme et il était vraiment très rare que je sois face à des complications. Je laissais l'enfant que j'étais au placard, dégainant l'homme, le vrai. Je regardais Charlotte sans aucune expression que se sourire, parcourant encore et encore son corps, retenant mon être de la toucher pour entretenir se désir si profond. Elle me narguait, me poussait à faire ce qu'elle voulait, mais je ne voulais écouter aucune de ses conditions, aucune de ses règles. J'avais mon propre jeu, je me retenais autant que je le pouvais et que je le voulais, laissant son désir s'embraser pour moi tel un brasier dans une combustion phénoménale. Ses mots venaient heurté mes oreilles avec douceur et envie, appelant presque la bête sans aucune conscience qui résidait sous mon enveloppe charnelle. Je préférais ne pas relever, la fixant toujours avec ce regard inexpressif et mon sourire en coin, laissant son corps onduler contre le mien, comme une plume dans l'air.

Elle me provoquait, cherchant une réaction de ma part, mais elle n'en obtiendrait aucune. Du moins pas pour le moment. Résister devenait une épreuve de plus en plus rude au fur et à mesure que les secondes défilaient. Je me demandais combien de temps j'allais encore tenir à ce rythme, elle avait ses yeux qui puaient la braguette et moi j'avais l'entrejambe qui ne demandait qu'à se déchaîner. Difficile de résister devant une telle femme, difficile de lutter face à une telle envie. Son corps m'appelait, chaque formes murmuraient mon nom. Assis à califourchon sur moi, je lui laissais caresser l’espérance qu'elle avait le contrôle, posant dans un premier temps ma première main dans le bas de son dos, descendant jusqu'à ses fesses. Elle me narguait à nouveau avec ses paroles, elle parlait trop. Pour répondre à sa provocation, je commençais à déplacer mes bras dans le plus grand secret, glissant mes mains avec sensualités de sorte à ce que l'intérieur de mes coudes viennent s'accoupler avec celui de ses genoux, plaçant mes bras dans le bas de son dos, la soulevant d'un coup sec, plaquant son corps contre le mur, avant de glisser mes lèvres contre les siennes, murmurant avec sensualité « tu parles trop, reste silencieuse parfois. » je dévorais finalement son cou, avant de venir me venger sur ses lèvres. Le jeu était lancé. Une fois de plus, je n'avais pas tenu plus de quelques minutes.
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MessageSujet: Re: I'm your venus, I'm your fire at desire. (h) I'm your venus, I'm your fire at desire. (h) EmptyVen 18 Sep - 21:42

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