the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

Partagez

a long time ago we used to be friends (pv victoria)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

a long time ago we used to be friends (pv victoria) Empty
MessageSujet: a long time ago we used to be friends (pv victoria) a long time ago we used to be friends (pv victoria) EmptyDim 17 Mai - 17:25

we used to be friends
A long time ago we used to be friends but I haven't thought of you lately at all if ever againa greeting I send to you short and sweet, to the soul I intend Δ The Dandy Warhols

Affalée dans le creux de son sofa, le regard perdu entre  le spectacle du temps qui passe et son fil d’actualités Twitter, Jules comatait. Espérant tirer partie des quelques heures de creux dans son agenda pour reprendre du poil de la bête et être d'attaque pour couvrir l’événement de ce soir, la demoiselle s’essayait à la sieste post-déjeuner. En vain. Pas moyen pour elle de fermer les yeux.
Evidemment, la jeune Murphy mit ça sur le compte de l’espresso qu’elle avait ingéré un peu plus tôt, après le déjeuner. Il était exclu pour elle de considérer le fait qu’il s’agissait peut-être des séquelles/stigmates/meurtrissures d’une soirée ô combien mouvementée.
Elle et le jeune Mateev s’étaient disputés et comme à son habitude, la belle ruminait. Cette querelle, des plus bateau, la taraudait. Et s’il ne lui pardonnait as cette ingérence ? S’il s’agissait de sa façon à lui de l’éloigner pour qu’elle ne revienne jamais ? Autant de question sans réponse. Ils s’étaient pourtant déjà disputés ; leur relation repose principalement sur ce genre d’échange. Elle avait déjà été caustique et lui acrimonieux, mais ils n’avaient jamais été méchants. Tout du moins, pas sciemment. Or, Jules avait l’impression qu’ils venaient de franchir un cap, un point de non retour. Et ça, elle ne le souhaitait pas.

C’est alors que la sonnerie de son cellulaire vint sortir blondy de sa torpeur. Il s’agissait d’un message de son agent. Elle avait rendez-vous à 15h30 au bar du Fairmont Hôtel pour une interview au sujet de son succès naissant.
Parce qu’elle avait du succès ? Première nouvelle. Son agent, enfin si à ce stade on peut parler d’agent, avait décidément le don de l’amuser. Il la traitait comme la prochaine Diane Arbus et avait tendance à s’enflammer concernant le travail réel de la belle. Il y avait ce qu’il voyait et ce qui était. Et autant vous dire que le faussé qui séparait ces deux entités se mesurait en miles.
Soit, elle y serait. De toute façon, elle n’avait pas tellement le choix. Malheureusement, aucun autre engagement ne la retenait avant ce soir. Elle devrait donc se farcir un aller/retour à Snob Hill pour son plus grand malheur. Avec un peu de chance, elle serait rentrée avant 17h et aurait le temps de piquer ce fameux somme avant une nouvelle dose de mondanité. Diantre, ce que prendre des photos événements catastrophes pouvaient lui manquer. Jules avait cette fâcheuse impression d’être devenue au fil des années un gentil toutou domestiqué. Son travail avait perdu en noirceur, en profondeur et ça, elle détestait.

***

Il était à présent 15h45 et comme à son habitude, Jules avait un bon quart d’heure de retard lorsqu’elle se présenta à la réception de l’Hôtel pour demander où se trouvait le bar. Un réceptionniste l’y conduit et elle eut à peine le temps d’arriver que son portable se mit, une nouvelle fois, à vibrer. C’était toujours son agent qui la pressait. Le journaliste avait du l’appeler... Un impatient donc. Pour sûr, Jules n’allait pas le louper.

Depuis le premier message, Jules s’était renseignée. Elle devait rencontrer un journaliste d'ABC 7 pour un reportage sur les jeunes espoirs californiens. Peu enjouée à l'idée de se retrouver aux côtés de Bethany Mota et consort, Jules n’eut pourtant pas d’autre choix que d’y aller sans sourciller, priant pour que l’entrevue n’ait pas à s’éterniser.
Mais comme souvent à SF, les embouteillages eurent raison de sa patience et étrangement, Jules était encore moins encline à y aller.

Ainsi, le journaliste avait eu le malheur de pester contre son retard. Parfait ! Jules était à présent toute disposée à l’envoyer balader. Alors qu’elle s’apprêtait à l’alpaguer se dirigeant machinalement vers la seule table occupée, ses yeux s’arrêtèrent sur le visage du dit journaliste. Il lui était étrangement familier.
Tout à coup, sa démarche se fit plus lente, moins assurée. Cela ne pouvait être vrai. A cet instant, Jules aurait voulu se pincer. Mais tout ce qu’elle fut capable de faire fut de se délester d’une veste devenue trop encombrante, voire étouffante, et se laisser tomber dans le fauteuil club en face de la principale intéressée. C’est donc non sans peine, la gorge serrée, que Jules se mit à balbutier :

« Vic... Euh, Victoria ! Je suis Victoria. Non, pardon. Jules. Je m’emmêle. Tu ne me remets pas ? »

Confuse, Murphy ne s’en remettait pas. Elle regard toujours fixement la belle Richardson comme pour vérifier qu’elle ne l’avait pas rêvé. C’est que ça fait une paire d’années que ces deux là ne s’étaient pas croisées.

« Qu’est-ce que tu fais ici ? Je veux dire en Californie. Je ne m’attendais pas à te revoir, tout du moins pas ici. Je te pensais à New York... »

Les questionnements laissèrent rapidement place à la gêne. Elle lui parlait comme si elles ne s’étaient jamais quittées, comme si elles se connaissaient... Mais à dire vrai, plus Jules l’observait et plus elle avait l’impression d’être assise en face d’une inconnue. Si les traits restaient inchangés, les moues, elles, se voulaient plus affirmées. Vic était devenue une femme, une vraie. Elle n’était plus la petite fille avec laquelle elle aimait jouer... Elle n’avait plus envers elle ce regard tendre. Jules devinait presque un soupçon d’amertume. Comme si elle lui en voulait pour toutes ces années...

Ce trémolo dans la voix, l’avait-elle seulement rêvé ?
© GASMASK

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

a long time ago we used to be friends (pv victoria) Empty
MessageSujet: Re: a long time ago we used to be friends (pv victoria) a long time ago we used to be friends (pv victoria) EmptyLun 18 Mai - 20:58

a long time ago we used to be friends - jules & victoria
 
Tant qu'un grain d'amitié reste dans la balance, le souvenir souffrant s'attache à l'espérance.


Vendredi. Fin de semaine. Enfin. Cela signifie également que c'est un jour de paix pour moi. En effet, la chaîne de télévision pour laquelle j'officie – ABC 7 – m'a gracieusement offert l'opportunité de diversifier mon job. D'habitude, je dois être au bureau vers huit heures. Je m'occupe de la rédaction des infos de la mi-journée. D'habitude, il est seize heure lorsque je quitte le boulot. D'habitude, je passe une journée éreintante car on me donne tout ce dont on n'a pu s'occuper auparavant. Néanmoins, mon quotidien s'est retrouvé un temps soit peu chamboulé grâce à cette nouvelle opportunité. En effet, dans le cadre d'un sujet spécial de fin de journal, je suis chargée d'interviewer les personnalités les plus influentes de la région. C'est ainsi que j'ai du interviewer de drôles de personnages ces dernières semaines. Il m'est arrivé quelques tuiles d'ailleurs. La pire a sans nul doute été la fois où j'ai du interviewer le meilleur pizzaiolo de San Francisco, qui possède également la meilleure réputation de tout l'état. À l'époque, je devais interviewer ces personnalités en direct. Mauvaise idée. C'est ainsi que le pizzaiolo, submergé par le stress, a fini par m'asperger de sauce tomate et ce devant des milliers de téléspectateurs. Evidemment, la faute ne m'a pas été attribuée. Cependant, afin d'éviter d'autres débordements de ce genre à l'avenir, mon patron a décidé qu'il fallait que j'enregistre mes interviews. C'est ainsi que je me retrouve aujourd'hui, vendredi, à attendre la personnalité du jour, armée de la caméra gracieusement prêtée par la chaine.

J'ai donc passé une journée assez calme, si on omet le petit incident de ce matin. Je me suis réveillée vers dix heures et j'ai pris un petit-déjeuner costaud. J'ai ensuite pris le volant de mon Audi A1 flambant neuve et me suis dirigée vers mon lieu de travail. Seulement voilà, tout ne s'est pas passé comme prévu. Je ne sais d'ailleurs toujours pas l'expliquer. Je me suis retrouvée au milieu de nulle part, sur l'une des autoroutes menant de mon vaste appartement situé dans les hauteurs de Sea Cliff aux bureaux de ABC 7. Ma voiture, pourtant sortie du garage, s'est mise à pétarader et j'ai été contrainte et forcée de m'arrêter sur le bas-côté. Ne sachant d'où venait le problème, je me suis retrouvée à devoir appeler ma responsable, qui s'est ensuite chargée de m'envoyer un pauvre stagiaire assistant. Ce dernier s'est occupé de jouer les taxis durant toute la journée. Ma voiture, quant à elle, a été emmenée au garage. Voilà une raison de plus à ajouter à ma tristesse désormais permanente. Ma petite Audi était sensée représenter mon envol, mon nouveau départ, loin de New York et surtout loin de lui. Le fait qu'elle me lâche à seulement quelques mois me paraît être symbolique. Symbolique du fait que le passé, peu importe à quel point on aimerait y échapper, finit toujours par nous rattraper.

Le stagiaire assistant m'a donc épaulé aujourd'hui et m'a également aidé à transporter tout le matériel nécessaire à l'interview jusqu'à l'hôtel Fairmont. L'équipe coiffure de l'émission s'est chargée de me faire un brushing rapide, afin que je sois un peu plus présentable. J'ai décidé de porter un jean confortable mais une chemise élégante à jabots par dessus, afin de simuler le professionnalisme. J'ai également opté pour une veste de costume de couleur bleu électrique, qui fait parfaitement ressortir mon teint. C'est ainsi que je me retrouve à présent assise sur un des fauteuils on ne peut plus confortables de l'hôtel. Je suis seule dans l'assemblée. Il est quinze heures vingt. Je m'impatiente. J'ai rendez-vous à quinze heures trente avec une jeune photographe qui monte dans la région. Je ne connais que son pseudo: JAM. À vrai dire, je n'ai pas eu énormément le temps de plancher sur l'interview à cause de l'incident  de ce matin. Je me suis juste contentée de bidouiller quelques questions bidon qui passeront sans problème à l'antenne. La caméra est installée, mon micro aussi. Je n'attends plus que la principale intéressée, que je dois également équiper d'un micro.

J'attends. Encore. Je m'impatiente de plus belle. Il est quinze heures quarante-cinq quand la demoiselle daigne arriver. Je soupire en la voyant pousser la porte de l'hôtel. Cela ne peut être qu'elle. Je ressens un léger soulagement quand je la vois se diriger vers moi. Je me lève pour l'accueillir. Elle arrive à ma hauteur et plus son visage se dessine, plus je manque de tomber à la renverse. Je reste bouche bée en la voyant. Jules. Mon amie d'enfance de Nashville. Je la regarde de haut en bas, j'ai presque envie de la toucher pour voir si elle est réelle. « Vic... Euh, Victoria ! Je suis Victoria. Non, pardon. Jules. Je m’emmêle. Tu ne me remets pas ? » Bien sur que je te remets, tête de linotte. Je la gratifie d'un énorme sourire et ni une ni deux je la prends dans mes bras. Le passé revient, certes, mais parfois cela fait du bien. « Bah oui Jules voyons! J'arrive pas à croire que c'est toi. Évidemment, JAM, j'aurais du y penser. » Enfin, je n'aurais jamais pu deviner que ma petite Jules s'était aussi expatriée du côté de la Californie. Je l'invite à s'asseoir et recouvre mon sérieux aussitôt. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Je veux dire en Californie. Je ne m’attendais pas à te revoir, tout du moins pas ici. Je te pensais à New York... » Je regarde le vide. Évidemment, la question qui fâche. Que dire? Je n'ai pas envie de lui raconter ma vie, mon histoire, ma déception, ma peine et mon chagrin. Après tout, elle était redevenue comme une inconnue pour moi. Je fronce les sourcils et tente une réponse évasive. « L'air de New York ne me plaisait plus… J'avais envie de soleil, et puis j'ai eu une offre d'emploi chez ABC donc j'ai sauté sur l'occasion… » Je lui fais un sourire timide. « Et toi? Qu'est-ce que tu deviens? Quelqu'un d'influent à ce que je vois en tout cas… Raconte moi comment tu en es arrivée là !» Je change complètement de sujet, préférant m'intéresser à elle. Je n'ai pas envie de débattre, je risquerais de pleurer à chaudes larmes dans ses bras. Et c'est la dernière chose que je souhaiterais.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

a long time ago we used to be friends (pv victoria) Empty
MessageSujet: Re: a long time ago we used to be friends (pv victoria) a long time ago we used to be friends (pv victoria) EmptySam 18 Juil - 17:28

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

a long time ago we used to be friends (pv victoria) Empty
MessageSujet: Re: a long time ago we used to be friends (pv victoria) a long time ago we used to be friends (pv victoria) Empty

Revenir en haut Aller en bas

a long time ago we used to be friends (pv victoria)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» a long time ago, we used to be friends (seth)
» A long time ago, we used to be friends. ~ jake&emerson
» june&dylan - a long time ago, we used to be friends
» Once upon a long long time ago begins the story
» It was a long long time ago. [ LOGAN. ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-